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Rédigé le 22/12/2015
<i>Tambourguignons</i> et fier de l’être !<br>
S’appuyant sur son expérience de musicien professionnel, Adrien Hermann a choisi de
se lancer dans la confection de tambours à doubles peaux naturelles tendues par un
système de cordage.
Ayant grandi dans une famille de musiciens, Adrien Hermann a toutefois dû attendre ses seize ans pour trouver sa voie : les
percussions africaines entre djembe et doums. « <i>Cela m’a plus instantanément </i>». Bien qu’il décroche un BTS de
géomètre topographe, il décide d’intégrer en 2003 le groupe <i>Kaophonic Tribu</i>, une formation au sein de laquelle il
évoluera jusqu’en 2007. Durant cette période, il participe à l’enregistrement du CD <i>Les perches du Nil</i> de Dan Ar Braz.
Dans une certaine continuité musicale, il constitue dès 2007, avec d’autres membres de <i>Kaophonic Tribu</i>,
<i>Maïnomenos</i>. Parallèlement à cela, Adrien suit une formation de percussions classiques entre claviers, timbales,
caisse-claire… au Conservatoire à rayonnement régional de Chalon-sur-Saône. « <i>Cela m’a permis de m’ouvrir à de
nouveaux horizons musicaux </i>». En outre, il apprend de manière autodidacte le hammered dulcimer (percussion sur
cordes) tout en rejoignant le groupe de musique irlandaise O’.<br><br><span class='inter'><center>Le goût du travail bien
fait</center></span>Changement radical de cap en 2012 puisqu’il intègre Voies navigables de France, VNF, comme
saisonnier de mai à octobre. Un choix qui lui permet de mener à bien différents projets qu’il a en tête. Cela débouche, en
2014, sur la création des <i>Tambourguignons</i>. Après de longs mois de réflexion et d’expérimentation « <i>car il m’a fallu
environ deux années pour trouver la bonne formule</i> », Adrien Hermann réussit à parfaitement maîtriser la conception d’une
large gamme de tambours à doubles peaux naturelles tendues par un système de cordage. « <i>Je préfère les peaux
naturelles, qu’elles soient de chèvre ou de vache. Dans le futur, j’aimerais me former à la tannerie </i>». La gamme principale
est constituée de tambours allant de 25 centimètres de diamètre jusqu’à 120 centimètres. Ses instruments sont le fruit d’un
métissage entre les différentes percussions qu’il a étudiées lors de ses formations musicales : «<i> percussions classiques
</i>» et «<i> africaines</i> ». Les fûts s’apparentent à des fûts de batteries, grosses caisses/grosses caisses symphoniques
montés de manière traditionnelle. Les fûts n’étant pas taillés dans la masse, il n’est pas nécessaire d’abattre des arbres
centenaires pour la fabrication des plus gros tambours. De plus, les instruments obtenus présentent un avantage non
négligeable en terme de poids puisqu’un tambour de 120 centimètres de diamètre et de 50 centimètres de profondeur pèse
près de 40 kilogrammes. « <i>J’ai sans cesse l’ambition de m’améliorer et de progresser car je suis quelqu’un de
perfectionniste</i> ».<br><br><span class='inter'><center>Made in Burgundy</center></span>Fabriqués de manière
artisanale à Baudrières, ces tambours présentent un caractère unique. Quant aux tarifs, ils oscillent entre 380 € et 1.700 €. «
<i>J’ai déjà un magasin parisien qui a pris deux de mes tambours. J’espère pouvoir en fabriquer une vingtaine chaque année
car je souhaite faire des produits de qualité. Il n’y a jamais deux fois le même instrument </i>». Pour aller jusqu’au bout de sa
démarche, Adrien Hermann conçoit avec Didider Lacroix des baguettes adaptées à ses tambours. Alors que la
commercialisation n’a débuté que depuis quelques mois, le jeune homme fourmille de projets, à commencer par des stages de
tambours ouverts à tout le monde, quel que soit le niveau. Il souhaite aussi continuer à produire quelques clips originaux que
l’on peut déjà apercevoir sur le web. « <i>J’aimerai bien que quelques grands des percussions puissent y participer dans le
futur</i> ». Avec, enfin, l’envie de constituer un groupe avec un ensemble de percussionnistes.<br><div
class='encadre'><span class='encadre_titre'>Un CD <i>Immortels</i></span>Lorsque l’on écoute le premier titre de son
album, on est tout de suite bluffé. Car le garçon a un vrai talent de compositeur. Depuis 2011, Adrien Hermann consacre une
partie de son temps à l’écriture d’un album intitulé <i>Immortels</i>. « <i>L’écriture a été réalisée avec Pierre Corbi. Notre
collaboration a été vraiment fructueuse </i>». Souhaitant présenter des titres particulièrement soignés, Adrien Hermann n’a
pas hésité à faire enregistrer plusieurs morceaux à Budapest par l’orchestre de la radio de Hongrie en septembre dernier.
Pour permettre la sortie de ce premier opus, un financement participatif vient d’être mis en place. Vous pouvez soutenir le
projet en vous rendant sur www.mymajorcompany.com/immortels<b>[/texte_encadre]</b>
Tous Droits Réservés ©Agri71.fr
Régis Gaillard
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