don giovanni

Transcription

don giovanni
DON GIOVANNI
Wolfgang Amadeus Mozart
DRAMMA GIOCOSO EN DEUX
ACTES 1787
MUSIQUE
Wolfgang Amadeus Mozart
(1756-1791)
LIVRET
Lorenzo Da Ponte
En langue italienne
Surtitrage en français
et en anglais
DIRECTION MUSICALE
Patrick Lange
Marius Stieghorst
(6, 11, 16, 18 oct.)
MISE EN SCÈNE
Michael Haneke
DÉCORS
Christoph Kanter
COSTUMES
Annette Beaufaÿs
LUMIÈRES
André Diot
CHEF DES CHŒURS
José Luis Basso
DON GIOVANNI Artur Ruciñski
IL COMMANDATORE
Alexander Tsymbalyuk
DONNA ANNA
Maria Bengtsson
DON OTTAVIO
Matthew Polenzani
DONNA ELVIRA Karine
Deshayes
LEPORELLO Alessio Arduini
MASETTO Fernand Radó
ZERLINA
Nadine Sierra (12 > 26 sept.)
Gaëlle Arquez (29 sept. > 18 oct.)
Orchestre et Chœurs
de l’Opéra national de Paris
La création
La première version de Don Giovanni a été
créée le 29 octobre 1787 au théâtre national de Prague.
L’œuvre
Commandé par l’Opéra de Prague, où
Les Noces de Figaro avaient été représentées avec un succès dépassant de
beaucoup celui de la première viennoise,
Don Giovanni est le deuxième des trois
opéras que Mozart composa sur un livret
de Lorenzo Da Ponte. Il reprend le mythe du
séducteur puni, mythe né dans le contexte
du Baroque espagnol, que Tirso de Molina
et Molière, entre autres, avaient déjà rendu
célèbre et qui venait d’être remis au goût du
jour par un certain Bertati pour l’opéra de
Gazzaniga, Don Giovanni o sia Il Convitato
di Pietra. Si, comme l’explique Jean-Victor
Hocquard, « l’époque était mûre, dans les
régions de culture germanique, pour l’accueillir avec chaleur, c’est parce qu’il correspondait au romantisme naissant ». En
Allemagne du Sud et en Autriche, en effet,
le thème avait eu, à la fin du XVIIIe siècle,
un grand succès dans plusieurs pièces de
théâtre populaire et ce héros, avec sa sensualité démoniaque, apparaissait, aux yeux
du public de l’époque « comme une vivante
incarnation de sa protestation contre le
manque de naturel de la vieille conception
rationaliste de la vie » (Hermann Abert).
Car la particularité de Don Giovanni est
de se situer à la charnière entre l’Ancien
Régime et ce romantisme anti-rationaliste.
Œuvre de transition (nous sommes à
deux ans de la Révolution française), elle
marque la fin d’un siècle et annonce celui
à venir. Les romantiques ne s’y sont pas
trompés, qui ont vu dans le libertinage du
héros « la soif de l’infini dans la volupté »
(Musset). Et jusqu’à nos jours, le mythe a
donné lieu à toutes sortes d’interprétations
philosophiques (en particulier chez Søren
Kierkegaard).
Sur le plan musical, cette transition est
tout autant sensible. Mozart y récapitule
les formules de l’opéra du passé et invente
celles du drame musical moderne. C’est la
raison pour laquelle, à la différence d’autres
œuvres du compositeur, Don Giovanni n’a
jamais quitté la scène depuis sa création, même s’il a été représenté parfois
de manière tronquée (en particulier au
XIXe siècle). Jouissant d’une grande popularité auprès du public, cette œuvre, que l’on
a souvent considérée comme « l’opéra des
opéras », est incontestablement une des
figures majeures du répertoire lyrique.
Karina Beltrán, Hide and Seek, 2010
© KARINA BELTRÁN ET ADAGP, PARIS, 2015
L’œuvre à l’Opéra de Paris
Don Giovanni a été représenté pour la première fois au Palais Garnier le 29 novembre
1875, dans une version française de CastilBlaze et Émile Deschamps. En 1975, Rolf
Liebermann réunissait, sous la direction
musicale de Sir Georg Solti, dans une mise
en scène d’August Everding et des décors de
Toni Businger, Roger Soyer (Don Giovanni),
José Van Dam (Leporello), Margaret Price
(Donna Anna) et Kiri Te Kanawa (Donna
Elvira). En 1981, Bernard Lefort présentait
une production de l’Opéra de Lyon, avec
Ruggero Raimondi, Gabriel Bacquier, Anna
Tomowa-Sintow et Felicity Lott, dirigés
par Jean-Claude Casadesus, tandis qu’en
1987, l’œuvre était à l’affiche de l’OpéraComique, sous la direction de Lothar
Zagrosek, dans une mise en scène de Göran
Järvefelt et avec François Le Roux dans le
rôle-titre. En mars 1996, pour la réouverture après travaux du Palais Garnier, Don
Giovanni était donné en version de concert,
sous la direction de Sir Georg Solti, avec
Michele Pertusi (Don Giovanni), Ferruccio
Furlanetto (Leporello), Renée Fleming
(Donna Anna), Joan Rodgers (Donna Elvira).
Don Giovanni entre au répertoire de l’Opéra
Bastille en 1999, dans une mise en scène
de Dominique Pitoiset, avec Bryn Terfel
dans le rôle-titre. En 2006, une nouvelle
mise en scène de Michael Haneke réunit au
Palais Garnier Peter Mattei (Don Giovanni),
Luca Pisaroni (Leporello), Christine Schäfer
(Donna Anna), Mireille Delunsch (Donna
Elvira), sous la direction musicale de
Sylvain Cambreling. C’est cette production,
reprise en 2007, 2012 et en 2014 à l’Opéra
Bastille, qui est de nouveau à l’affiche.
Synopsis
ACTE I
Pestant contre sa condition, Leporello
monte la garde pendant que son maître
Don Giovanni séduit Donna Anna, fille du
Commandeur. Soudain, le séducteur fait
irruption, poursuivi par la jeune femme qui
tente de le démasquer. Alerté par les cris,
le Commandeur accourt et provoque en
duel Don Giovanni, qui le blesse mortellement avant de fuir. Sur le cadavre de son
père, Donna Anna, rejointe par son fiancé
Don Ottavio, jure de se venger.
À peine s’est-il sauvé que Don Giovanni
flaire déjà « une odeur de femme ». Mais
cette femme n’est autre que Donna Elvira,
à qui il a promis le mariage avant de l’abandonner. S’esquivant, le séducteur la laisse
face à Leporello, qui déroule devant Elvira
l’impressionnant catalogue des conquêtes
de son maître.
Don Giovanni peut alors jeter son dévolu sur
une nouvelle victime : l’humble Zerlina, qui
fête ses noces avec Masetto. Mais Donna
Elvira arrive à temps pour sauver l’ingénue. Lorsque Don Giovanni croise incognito
Donna Anna accompagnée de Don Ottavio,
il n’hésite pas à leur promettre de les aider
dans leur vengeance. Mais voici qu’Elvira
revient et met en garde le couple, obligeant
le séducteur à battre en retraite. Donna
Anna reconnaît trop tard la voix du meurtrier de son père.
Don Giovanni organise une grande fête.
Donna Anna, Donna Elvira et Don Ottavio
s’y rendent masqués afin de le confondre.
Entretemps, le séducteur, qui a retrouvé
Zerlina, tente d’abuser d’elle, mais les cris
de la jeune fille alertent les convives, qui
mettent bas le masque. Don Giovanni leur
fait face sans faillir.
ACTE II
Don Giovanni demande à Leporello de
prendre sa place auprès d’Elvira pendant
qu’il séduit sa servante. Elvira se laisse
facilement berner par Leporello qui se
prend au jeu. Don Giovanni entame une
sérénade bientôt interrompue par Masetto
accompagné d’une troupe menaçante à
la recherche du dissolu. Se faisant passer
pour Leporello, il fait mine d’épouser leur
cause, puis, resté seul avec Masetto, le
roue de coups.
De son côté Leporello, toujours avec
Donna Elvira, aperçoit Donna Anna et
Don Ottavio. Il veut leur fausser compagnie, mais se heurte à Zerlina et Masetto.
Le stratagème est découvert. Leporello
bredouille quelques explications et parvient
à s’enfuir. Don Ottavio, convaincu cette fois
de la culpabilité de Don Giovanni, décide de
s’adresser à la justice.
Don Giovanni et Leporello se retrouvent
devant la statue du Commandeur.
Don Giovanni entreprend de conter à
Leporello ses dernières frasques, lorsqu’une
voix sépulcrale s’élève. Avisant la statue, il
ordonne à Leporello, terrorisé, d’inviter
celle-ci à dîner. La statue acquiesce.
De son côté, Don Ottavio presse sa fiancée
de célébrer leur mariage, mais Donna Anna
diffère encore, prétextant le trouble qui
l’agite. Pendant ce temps, Don Giovanni
s’est attablé pour dîner. Donna Elvira vient
une dernière fois l’adjurer de changer
de vie. Don Giovanni la renvoie. Entre
le Commandeur, qui vient rendre à Don
Giovanni son invitation et le somme de se
repentir. Don Giovanni refuse. Il est alors
englouti par la terre et disparaît dans les
flammes de l’Enfer.
Lorsque Donna Elvira, Donna Anna,
Don Ottavio, Zerlina et Masetto arrivent,
accompagnés de représentants de la
justice, ils ne peuvent que constater la
mort du dissolu.
Michael
Haneke
MISE EN SCÈNE
Né à Munich en 1942, Michael Haneke fait
des études de philosophie, de psychologie et
de théâtre à Vienne. De 1967 à 1970,
il exerce la fonction de dramaturge pour la
Südwestfunk. Depuis 1970, il mène une
carrière indépendante comme auteur et
metteur en scène de théâtre à Stuttgart,
Düsseldorf, Francfort, Hambourg, Munich,
Berlin et Vienne, ainsi que pour la télévision (Variation, Wer war Edgar Allan ?,
Fraulein, Nachruf für einen Mörder, Die Rebellion, Das Schloss…). En 1988, il signe
son premier long métrage de cinéma, Le Septième continent, sélectionné la
même année à la Quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes. En 1992,
il réalise Benny’s Video (à nouveau sélectionné par la Quinzaine des
réalisateurs). Dès lors, le cinéaste n’aura de cesse de créer la polémique avec
des films aux sujets sulfureux. Après 71 fragments d’une chronologie du hasard
en 1994, il se fait remarquer du grand public avec Funny Games, présenté à
Cannes en compétition officielle en 1997. En 2000, le réalisateur retourne sur
la Croisette en compétition officielle pour Code inconnu, tourné en partie en
français, avant d’y triompher un an plus tard avec La Pianiste, récompensé par
les Prix d’interprétation masculine (Benoît Magimel) et féminine (Isabelle
Huppert) et le Grand Prix du jury. Il retrouve Isabelle Huppert pour Le Temps du
loup (2003), présenté en compétition officielle. Caché reçoit le Prix de la mise
en scène au Festival de Cannes 2005, ainsi que de nombreuses distinctions
(Prix de la Fédération internationale des critiques de film, Prix du Jury
œcuménique, Prix Fipresci…). Sollicité par des producteurs américains suite au
succès outre-Atlantique de certains de ses films, Michael Haneke réalise
lui-même en 2008 le remake de Funny Games avec Tim Roth et Naomi Watts
dans les rôles principaux. Il reçoit la Palme d’or à deux reprises pour les films
Le Ruban Blanc (2009), son premier film en costumes et en noir et blanc et
Amour (2012), un huis clos dramatique racontant la déchéance physique et
psychologique d’un couple d’octogénaires. En 2013 Haneke met en scène :
Così fan tutte de Mozart, présenté au Teatro Real de Madrid. En 2014, il fait
l'objet d'un documentaire, Michael Haneke : profession réalisateur, réalisé par
Yves Montmayeur. Le prochain film de Michael Haneke sera Flashmob, une
analyse du monde des médias qui influence le monde réel, décortiqué avec le
phénomène du Flashmob, un rassemblement éclair d'un groupe de personnes
organisé grâce à Internet et aux réseaux sociaux.
WOLFGANG
AMADEUS
MOZART (1756-1791)
Wolfgang Amadeus Mozart est né à
Salzbourg le 27 janvier 1756 et mort à
Vienne le 5 décembre 1791. Enfant prodige
(il prend ses premières leçons de clavecin à
l’âge de quatre ans et commence à
composer à l’âge de six), Mozart connaît rapidement la célébrité grâce
aux nombreuses tournées que lui fait faire son père, Léopold, qui est aussi
son professeur et son mentor. Malgré sa brève existence, il est l’un des
compositeurs les plus prolifiques de l’histoire de la musique. Dans
le domaine lyrique, après des œuvres de jeunesse (La Finta semplice,
Mitridate re di Ponto, Lucio Silla, La Finta giardiniera, entre autres),
Mozart affirme véritablement sa personnalité avec Idomeneo (1781).
L’Enlèvement au sérail, l’année suivante, marque l’achèvement de son
indépendance et le début des chefs-d’œuvre de la maturité : Les Noces
de Figaro en 1786, Don Giovanni en 1787, Così fan tutte en 1789.
La Clémence de Titus, qui revient au genre seria, est son dernier opéra.
STEPHANE
LISSNER
DIRECTEUR DE L'OPÉRA NATIONAL DE PARIS
Né le 23 janvier 1953 à Paris, Stéphane
Lissner a dirigé durant toute sa carrière
des théâtres, des festivals et des maisons
d’opéras en France et en Europe.
Il monte sa première pièce de théâtre à
l'âge de seize ans puis crée, à dix-huit
ans, son propre théâtre dans une salle
du 7e arrondissement de Paris, le Théâtre
Mécanique, où il travaille notamment
avec Alain Françon et Bernard Sobel
entre 1972 et 1975. Il y exerce tous les
métiers : régisseur, électricien, auteur ou
encore metteur en scène.
Il est ensuite nommé secrétaire général du
Centre dramatique national d'Aubervilliers
(1977-1978) puis codirige le Centre dramatique national de Nice jusqu'en 1983.
En 1984-1985, il enseigne la gestion des
institutions culturelles à l'université ParisDauphine. De 1984 à 1987, il dirige le festival parisien Printemps du théâtre.
Il est administrateur du Théâtre du Châtelet (Théâtre musical de Paris) dès 1983
puis en est nommé directeur général en
1988. Il le restera dix ans, tout en assumant en parallèle la direction générale de
l'Orchestre de Paris (1993-1995).
De 1998 à 2006, il prend la direction du
Festival international d'art lyrique d'Aix-enProvence. Il y crée l'Académie européenne
de Musique, conçue comme un prolongement du festival vers la pédagogie et la
promotion de jeunes talents.
Parallèlement, il co-dirige avec Peter Brook
le Théâtre des Bouffes du Nord entre 1998
et 2005. En 2002, il s'associe avec Frédéric Franck pour reprendre le Théâtre de la
Madeleine, qu'il quittera en 2011.
De 2005 à 2014, il devient surintendant et
directeur artistique du Teatro della Scala
de Milan. Il en est le premier directeur
non Italien. De 2005 à 2013, il est également directeur de la musique des Wiener
Festwochen en Autriche.
Au cours de sa carrière, il a travaillé avec
les plus grands chefs d’orchestre, metteurs
en scène ou chorégraphes parmi lesquels :
Daniel Barenboim, Pierre Boulez, William
Christie, Simon Rattle, Esa-Pekka Salonen… ;
Luc Bondy, Stéphane Braunschweig, Patrice
Chéreau, Klaus-Michael Grüber, Claus Guth,
Mario Martone, Peter Sellars, Peter Stein,
Dmitri Tcherniakov, Robert Wilson… ; Pina
Bausch, William Forsythe…
Nommé directeur délégué de l’Opéra
national de Paris en octobre 2012, il a pris
ses fonctions le 1er août 2014.
Stéphane Lissner est chevalier de la
Légion d'honneur, officier de l'Ordre National du mérite et de l'Ordre du Mérite de la
République italienne. PHILIPPE
JORDAN
DIRECTEUR MUSICAL
Directeur Musical de l’Opéra national de
Paris et Directeur Musical des Wiener Symphoniker depuis de la saison 2014-2015,
Philippe Jordan est déjà reconnu comme
l’un des chefs d’orchestre les plus doués et
les plus passionnants de sa génération. Il
prend à 6 ans sa première leçon de piano.
À 8 ans, il rejoint les Zürcher Sängerknaben et à 11 ans commence le violon. En
1994, à l’âge de 16 ans, il entre au conservatoire de Zurich où il obtient le diplôme
de professeur de piano avec mention. Il
étudie parallèlement avec le compositeur
suisse Hans Ulrich Lehmann et continue
ses études de piano auprès de Karl Engel.
Dans la même période, il travaille comme
assistant de Jeffrey Tate sur le Ring de
Wagner présenté au Théâtre du Châtelet.
Philippe Jordan commence sa carrière
comme Kapellmeister au Stadttheater
d’Ulm en 1994-1995. De 1998 à 2001, il est
assistant de Daniel Barenboim à la Deutsche
Staatsoper de Berlin. De 2001 à 2004, il est
Directeur musical de l’Opéra de Graz et de
l’Orchestre Philharmonique de Graz, puis de
2006 à 2010 principal chef invité à la Staatsoper Unter den Linden Berlin.
Pendant ce temps, il fait ses débuts dans les
plus importants opéras et festivals internationaux comme le Semperoper de Dresde, le
Royal Opera House Covent Garden, l'Opéra
de Zurich, la Wiener Staatsoper, le Metropolitan Opera New York, le Théâtre royal de La
Monnaie de Bruxelles, le Teatro alla Scala de
Milan, la Bayerische Staatsoper de Munich,
le Festival de Bayreuth, le Festival de Glyndebourne, le Salzburger Festspiele et le Festival d’Aix-en-Provence.
En concert, Philippe Jordan a dirigé les Berliner Philharmoniker, le Philharmonia Orchestra de Londres, l'Orchestre de Chicago,
l'Orchestre de Cleveland, l’Orchestre de Philadelphie, le National Symphony de Washington, l'Orchestre Philharmonique de New
York, les Wiener Philharmoniker, la Staatskapelle de Berlin, le NDR Hamburg, le DSO
Berlin, le Filarmonica della Scala, l’Accademia Nazionale di Santa Cecilia de Rome,
l’Orchestre Philharmonique de Radio France,
l’Orchestre Gustav Mahler des Jeunes et
le Tonhalle de Zurich. Il se produit régulièrement en tant que pianiste en récitals et
musique de chambre.
Au cours de la saison 2014/15, Philippe
Jordan se consacre entre autres, avec les
Wiener Symphoniker, à un cycle intégral des
symphonies de Schubert, à des compositions contemporaines et aux grands oratorios de Bach. À l’Opéra national de Paris, il
dirige les nouvelles productions de L’Enlèvement au sérail et du Roi Arthus, la reprise de
Pelléas et Mélisande ainsi que l’intégrale des
symphonies de Beethoven. Il sera présent au
Bayerische Staatsoper de Munich avec une
nouvelle production d’Arabella et une reprise
de Tristan et Isolde.
Philippe Jordan a enregistré en DVD Werther
(Wiener Staatsoper), Doktor Faust (Opernhaus Zurich), Salomé (Covent Garden), Les
Noces de Figaro (Opéra national de Paris).
Il a également enregistré l’intégrale des
concertos pour piano de Beethoven avec
François-Frédéric Guy et l’Orchestre Philharmonique de Radio France ainsi que
Pelléas et Mélisande avec l’Orchestre
de l’Opéra national de Paris (Naïve), le
Requiem de Verdi et des extraits symphoniques du Ring des Nibelungen (Erato/
Warner Classics). Pour ces trois derniers
enregistrements, il a été nommé « Artiste
de l’année – Classica 2013 ».
En septembre 2014 il a enregistré en CD la
symphonie Pathétique de Tchaïkovski avec
les Wiener Symphoniker.
Durée des spectacles *
OPÉRA
MADAMA BUTTERFLY
PLATÉE
DON GIOVANNI
MOSES UND ARON
L’ELISIR D’AMORE
LE CHÂTEAU DE BARBEBLEUE / LA VOIX HUMAINE
LA DAMNATION DE FAUST
WERTHER
CAPRICCIO
IL TROVATORE
IL BARBIERE DI SIVIGLIA
DIE MEISTERSINGER VON
NÜRNBERG
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
RIGOLETTO
DER ROSENKAVALIER
LEAR
LA TRAVIATA
AIDA
BALLET
BALANCHINE / MILLEPIED /
ROBBINS
ANNE TERESA DE
KEERSMAEKER
LA BAYADÈRE
WHEELDON / MCGREGOR /
BAUSCH
BATSHEVA DANCE COMPANY
BEL / ROBBINS
IOLANTA / CASSE-NOISETTE
ROMÉO ET JULIETTE
RATMANSKY / BALANCHINE /
ROBBINS / PECK
SPECTACLE DE L'ÉCOLE DE
DANSE
LES APPLAUDISSEMENTS
NE SE MANGENT PAS
GISELLE
ENGLISH NATIONAL BALLET
PECK / BALANCHINE
FORSYTHE
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
19.30 - 20.25
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
19.30 - 21.15
19.30 - 20.45
30'
30'
35'
20.55 - 22.25
21.15 - 22.20
21.40 - 23.10
30'
21.15 - 22.15
ENTRACTE
3e PARTIE
TOTAL
2h55
2h50
3h40
1h45
2h45
19.30 - 21.25
1h55
19.30 - 20.40
19.30 - 20.20
19.30 - 22.00
19.30 - 20.45
19.30 - 21.05
30'
25'
21.10 - 22.20
20.45 - 21.25
30'
30'
21.15 - 22.25
21.35 - 22.35
17.30 - 18.55
45'
19.40 - 20.40
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
19.00 - 20.15
19.30 - 20.55
19.30 - 20.05
19.30 - 20.45
35'
30'
30'
30'
30'
30'
21.05 - 22.45
21.00 - 22.05
20.45 - 21.40
21.25 - 22.30
20.35 - 21.40
21.15 - 22.20
1re PARTIE
ENTRACTE
2e PARTIE
20.30 - 21.00
25'
21.25 - 22.20
1h50
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.15
1h45
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.20
20'
21.40 - 22.20
2h50
19.30 - 20.00
20'
20.20 - 20.50
20'
21.10 - 21.40
2h10
21.40 - 22.30
1h00
2h00
3h45
3h00
25'
21.50 - 23.00
30'
21.10 - 23.15
25'
22.05 - 23.05
25'
22.05 - 22.40
ENTRACTE
3e PARTIE
2h50
3h30
2h30
2h55
3h05
5h45
3h45
2h35
4h05
3h00
3h10
2h50
TOTAL
19.30 - 20.30
19.30 - 19.55
19.00 - 20.30
19.30 - 20.30
20'
35'
20'
20.15 - 21.30
21.05 - 22.45
20.50 - 21.20
19.30 - 20.20
20'
20.40 - 21.15
1h45
19.30 - 20.25
20'
20.45 - 21.30
2h00
20'
19.30 - 20.35
19.30 - 20.20
19.30 - 20.10
19.30 - 19.55
19.30 ! 19.55
1h05
20'
20'
20'
20'
20.40 - 21.35
20.30 - 21.00
20.15 - 21.00
20.15 ! 20.40
20'
21.20 - 21.50
20'
21.00 ! 21.25
Minutages sans applaudissement - *Horaires susceptibles d'être modifiés. Les nouveaux spectacles
Attention : L'heure de début de certains spectacles varie en fonction des jours de la semaine. Veuillez vous référer à l'heure de vos billets
2h05
2h20
1h30
1h55