WHAT`S NEW? - Update - Association mondiale de la Route
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WHAT`S NEW? - Update - Association mondiale de la Route
COMMENT ET POURQUOI DEVENIR MEMBRE DE L’ASSOCIATION MONDIALE DE LA ROUTE ? L’Association mondiale de la Route a été créée en 1909 et compte 121 gouvernements membres répartis dans le monde entier. Elle constitue une plate-forme internationale pour l’échange de connaissances et d’expériences sur les politiques et les pratiques en matière de routes et de transport routier. Ses membres bénéficient des droits suivants : recevoir des exemplaires papier de la revue Routes/Roads ; recevoir la lettre électronique de l’Association ; avoir accès gratuitement aux autres publications et productions de l’Association ; avoir accès à l’espace membres du site internet de l’Association ; recevoir un exemplaire des actes de chaque Congrès. Ils bénéficient aussi d’inscriptions à taux réduit pour des événements organisés par l’Association, tels que le Congrès mondial de la Route, les conférences régionales et les séminaires. Pour s’inscrire : http://www.piarc.org/fr/subscribe.qualify.htm HOW AND WHY BECOMING A MEMBER OF THE WORLD ROAD ASSOCIATION? The World Road Association was established in 1909 and comprises 121 member governments from all over the world. The Association provides a global forum for the exchange of knowledge and experience on roads and road transport policies and practices. Its members are entitled to: receive printed copies of the Routes/Roads magazine ; receive the Association’s electronic newsletter ; access additional Association publications and products free of charge ; access the members’ area of the Association’s website ; receive one copy of the published proceedings of each congress. They also benefit from fee reductions when registering at key events hosted by the Association such as the World Road Congress, regional conferences and international seminars. To apply : http://www.piarc.org/en/subscribe.qualify.htm ¿CÓMO Y POR QUÉ HACERSE MIEMBRO DE LA ASOCIACIÓN MUNDIAL DE LA CARRETERA? Creada en 1909, la Asociación Mundial de la Carretera está integrada por 121 gobiernos miembros repartidos por todo el mundo. Representa un foro internacional de intercambio de conocimientos y experiencias sobre las políticas y las prácticas en materia de carreteras y transporte por carretera. La Asociación ofrece a sus miembros las siguientes ventajas: Recepción de la revista Routes/Roads en formato papel ; Recepción de la carta informativa de la Asociación ; Acceso gratuito a otras publicaciones y productos de la Asociación ; Acceso al espacio de miembros en la Web de la Asociación ; Recepción de un ejemplar de las actas de cada Congreso. Asimismo pueden obtener descuentos en los derechos de inscripción a los principales eventos organizados por la Asociación, tales como el Congreso Mundial de la Carretera, las conferencias regionales y los seminarios internacionales. Para asociarse : http://www.piarc.org/es/subscribe.qualify.htm www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 Cover Photograph: Stranded driver, Tasmania, Australia Fotolia ©Redzaal Photo de couverture : Automobiliste en détresse en Tasmanie (Australie) Fotolia ©Redzaal ÉDITORIAL par Roberto AGUERREBERE 2-3 ACTUALITÉ Le calendrier 4-5 SOMMAIRE CONTENTS www.piarc.org EDITORIAL by Roberto Aguerrebere WHAT’S NEW? Calendar BRÈVES : 6 - 11 WHAT’S NEW? Atelier conjoint AIPCR-CEDR sur la viabilité hivernale - Joint PIARC-CEDR workshop held on winter service - The Edinburgh Le Comité exécutif d’Edimbourg - L’AIPCR au 2e Congrès serbe des Routes - Executive Committee - PIARC in attendance at Serbia’s 2nd Road Congress - L’AIPCR en Asie Centrale - 1 Congrès africain sur l’entretien, la sauvegarde PIARC in Central Asia - 1st African Congress on Pavement Maintenance and er Preservation and Technical Innovation - Via Nordica 2016 du patrimoine routier et l’innovation technique - Via Nordica 2016 UPDATE COMMUNICATIONS Conception et signalisation des zones d’interdiction de dépasser au Portugal 12 - 21 Designing and signing of no-passing zones in Portugal by Carlos de Almeida Roque par Carlos de ALMEIDA ROQUE Premier manuel national d’identification et de hiérarchisation des « points noirs » 22 - 25 The first national “black spot” identification and prioritization manual for Iran road network by Reza Akbari and Mehran Ghorbani sur le réseau routier iranien par Reza AKBARI et Mehran GHORBANI TRIBUNE DES COMITÉS NATIONAUX 26-29 FORUM FOR NATIONAL COMMITTEES OF THE WORLD ROAD ASSOCIATION DE L'ASSOCIATION MONDIALE DE LA ROUTE ITALY ITALIE MISE EN LUMIÈRE D'UN JEUNE PROFESSIONNEL 30-33 SPOTLIGHT ON YOUNG PROFESSIONALS Josefin Jäderberg and Klara Häger (Sweden) Josefin JÄDERBERG et Klara HÄGER (Suède) FEATURES DOSSIERS Mise en place d’un programme de gestion de la continuité de l’activité 34 - 41 The establishment of a management program for business continuity at the ministère des Transports du Canada-Québec - Robert Loranger Une gestion repensée des risques organisationnels 42 - 49 A new beginning in organizational risk management au ministère des Transports du Canada-Québec - Robert LORANGER Julie LISTER et Damian ANGLEY Julie Lister and Damian Angley L’expérience de l’été 2013 au Queensland : vers une culture de la résilience 50 - 57 The Queensland experience of the summer of 2013 - Toward a culture of resilience - Deborah Lange, Kristopher Biddle and Mary Frost Deborah LANGE, Kristopher BIDDLE et Mary FROST Développement du projet de corridor nord-sud d’Adelaïde 58 - 67 Adelaide’s North–South Corridor project development through risk management decision-making par la prise de décisions en matière de gestion des risques Leigh DALWOOD, Martin ELSWORTHY et Julian YII Leigh Dalwood, Martin Elsworthy and Julian Yii Plans de sécurité civile et mesures de gestion des risques 68 - 75 Civil protection planning and actions for managing hazards due to snowfall and frost - Ioannis Benekos liés à la neige et au gel - Ioannis BENEKOS Gestion des situations de crue sur le pont de Dorneşti 76 - 83 Management of High Floods on Dorneşti Bridge Constantin ZBARNEA et Vasile POPA Constantin Zbarnea and Vasile Popa Amélioration de la sécurité routière et de la circulation des poids lourds 84 - 91 Improving Road Safety and Heavy Vehicle Operation on the South Eastern Freeway through engagement sur la South Eastern Freeway par le dialogue avec les acteurs du secteur with industry stakeholders and the community - Rebecca Timmings et la population - Rebecca TIMMINGS HISTOIRES DE ROUTES 92-97 ROAD STORIES Archaeological discoveries relevant to the construction Découvertes archéologiques sur les chantiers autoroutiers of new motorways in Northern Italy d’Italie du Nord Dorina SPOGLIANTI et Daniela TIMALO Dorina Spoglianti and Daniela Timalo RÉSUMÉS 98 - 99 SUMMARIES NOTE AUX AUTEURS 100 NOTE TO THE AUTHORS 1 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org ÉDITORIAL Roberto AGUERREBERE (Mexique), Coordinateur du Thème stratégique E Changement climatique, environnement et catastrophes L es risques liés à la planification, la construction, l’entretien et l’exploitation des routes ont toujours existé et les administrations routières en ont toujours assumé la charge. Cependant, ces dernières années, face à la fréquence et à l’ampleur accrue des catastrophes naturelles, au nombre croissant de victimes et aux pertes économiques, le changement climatique et la sûreté constituent aujourd’hui des préoccupations majeures au sein du secteur des transports. Afin de faire face aux risques, les administrations des routes et transports doivent être mieux préparées à assurer la continuité de leurs services, comme le montrent les études de cas dans ce numéro de Routes/Roads. liées aux risques à tous les personnels du ministère assure leur implication et leur information, ce qui est un gage d’efficacité grâce à la possibilité d’échanger connaissances et expériences. L’article L’expérience de l’été 2013 au Queensland – Vers une culture de la résilience décrit le contexte, l’approche et les enseignements du processus lancé dans l’État du Queensland et de Main Roads (Australie) pour tendre vers des infrastructures plus résilientes, d’un point de vue social, politique, économique et environnemental, et au moment où des réflexions sont menées pour prendre en considération les répercussions globales pour la société, afin d’améliorer sa résilience. En 2009, en raison de l’épidémie de grippe H 1 N 1 , Dans l’article Développement du projet de corridor Nord-Sud les activités du gouvernement du Canada-Québec ont été d’Adelaïde par la prise de décisions en matière de gestion des fortement perturbées par une situation d’urgence liée à ce risques, d’Australie-Méridionale explique comment, problème de santé publique. Cela a mis en évidence la grâce à ce processus, la planification, nécessité de mettre en place un cadre institutionnel l’évaluation économique, la mise en œuvre « …ces dernières garantissant une meilleure résilience. La mise et les aspects de partage des risques années, face à la en place d’un Programme de gestion de la ont été définis, évalués et comparés, fréquence et à l’ampleur continuité des services s’est inspirée de la permettant de définir l’ampleur a cc r u e d e s ca t a s t r o p h e s gestion des activités basée sur le risque, et le niveau de détail de l’étude naturelles, au nombre croissant de et qui a pour objectif de déployer, tester, de planification, et d’élaborer la victimes et aux pertes économiques, meilleure solution possible. maintenir à jour et améliorer la continuité le changement climatique et la des activités, à savoir, la capacité pour les sûreté constituent aujourd’hui différents services, en cas de catastrophe Les épisodes de neige et de gel des préoccupations majeures majeure, d’assurer la continuité des activités peuvent, lorsqu’ils sont très intenses, au sein du secteur des au niveau de service requis. être classés en catastrophes naturelles qui peuvent menacer les personnes et transports ». Le défi que représente la mise en place d’une les biens. Une préparation adaptée et la culture de gestion des risques au sein d’un organisme planification entre plusieurs ministères sont gouvernemental chargé de réguler le comportement de nécessaires, tel que le détaille l’article Plans de sécurité mobilité, de gérer et d’aménager des infrastructures de civile et mesures de gestion des risques liés à la neige et au gel (Grèce). transport sûres et d’assurer le contrôle de la circulation est décrit dans l’article Une gestion repensée des risques Ces études de cas sont complétées par un article de Roumanie organisationnels d’Australie-Méridionale. La Déclaration de sur la gestion de situations de crue sur un pont après de principe adoptée par cet État sur la Gestion des risques rend les graves inondations, qui présente l’élaboration d’une politique directeurs généraux d’administrations publiques responsables d’amélioration de la sécurité routière. Un dernier article devant leurs ministres du développement et du déploiement d’Australie, enfin, détaille un programme destiné à impliquer les d’un cadre de gestion des risques reprenant les principes populations. Tous ces articles sont des contributions du Comité et la procédure énoncés dans la norme internationale ISO technique 1.5 Gestion des Risques (cycle 2012-2015).# 31000:2009. L’accès et la mise à disposition des informations 2 Roberto Aguerrebere (Mexico) Coordinator of Strategic Theme E Climate Change, Environment and Disasters EDITORIAL R isks associated with roads planning, building, maintaining and operating have always existed and road & road transport administrations have always been engaged in dealing with them. But due to continued major disasters occurrence and more frequent tragic events resulting in larger lives or economic losses in recent years, Climate Change and Security are major concerns in the road transport sector nowadays. To address these risks, road and road transport administrations need to be better prepared to assure the continuity of their services, as illustrated by case studies in this issue of Routes/Roads. The Queensland Experience of the Summer of 2013 - Toward a culture of resilience describes the context, approach and learnings of the process at the Australia Queensland’s Department of Transport and Main Roads towards a more resilient infrastructure placed into social, political, economic and environmental contexts, as consideration is given to broader repercussions for the community to improve its resiliency. In 2009, the H 1 N 1 influenza pandemic created a Adelaide’s North–South Corridor Project Development situation where the Quebec government’s activities through Risk Management Decision Making describes were temporarily diverted by a public health emergency. how through this process, planning, economic appraisal, This revealed a need for a framework for building implementation and allocation aspects of risk organizational resilience. The establishment of a were identified, assessed and compared " … d u e t o Management Program for Business Continuity to guide the extent and level of detail continued major is based on its business management of the planning study and enable the approach to risk, which aims to define, determination of the best possible disasters occurrence and deploy, test, keep up-to-date and improve solution. more frequent tragic events business continuity, understood as the resulting in larger lives or capacity of an organization to ensure - in Snowfall and frost are economic losses in recent years, case of a major disaster - the continuity of phenomena which when Climate Change and Security occurring in strong intensity can its business practices according to the level are major concerns in the of services needed. be classified as natural disasters road transport sector that can endanger life and property The challenge of building a risk management of people. Due preparation and nowadays.” culture within a government organization planning among several ministries in charge of regulating transport behaviour and and voluntary organizations as well as an managing and improving safe and secure transport appropriate hierarchized coordination is required, infrastructure and traffic control is told in A new beginning as described in Civil Protection Planning and Actions for in organizational risk management, South Australia. The Managing Hazards due to Snowfall and Frost (Greece). local Risk Management Policy Statement makes Public Sector Chief Executives accountable to their Ministers These case studies are completed by an article from Romania for the development and implementation of a risk on the emergency management of a bridge after high management framework that reflects the principles and floods, and by the presentation from Australia on road process outlined in the international risk management safety improvement policy through the commitment standard ISO 31000:2009. Allowing risk information to be of stakeholders and the community. All the articles accessible and available to everyone keeps them involved were produced by Technical Committee 1.5 and informed, generating efficiencies through the ability to Risk Management of PIARC Work Cycle share knowledge and experience. 2012-2015.# 3 Routes/Roads 2016 - N° 370 Routes/Roads 2016 - N° 370 WHAT'S NEW? - Calendar ACTUALITÉ - Calendrier http://www.piarc.org/en/calendar/ www.piarc.org/fr/calendrier-evenements/ Retrouvez tous ces événements sur le site de l’Association mondiale de la Route. Les réunions de l'Association (Conseil, Comité exécutif, Comités techniques) figurent dans les espaces de travail appropriés sur le site Internet. More information on these events on the World Road Association website. Meetings of the Association (Council, Executive Committee, Technical Committees) appear in the related work spaces on the website. 2016 2016 September 2016 Septembre 2016 3e Conférence internationale de géotechnique des transports 18-21 Guimarães (Portugal) 3rd International Conference on Transportation Geotechnics Conférence mondiale sur la sécurité routière 2016 18-21 Tampere (Finlande / Finland) Safety 2016 World Conference Conférence internationale sur les essais de chaussée accélérés 2016 - APT 19-21 San Antonio Belén (Costa Rica) Accelerated Pavement Testing International Conference - APT 8e Congrès mondial du Conseil international de recherche sur les joints et appareils d’appui (IJBRC) 25-29 Atlanta, Géorgie (États-Unis) / Georgia (USA) 8th World Congress of International Joints and Bearings Research Council (IJBRC) Forum européen des Transports 27 Bruxelles (Belgique) / Brussels (Belgium) European Transport Forum 2016 6e Congrès international de la sécurité routière 28-30 Saint-Pétersbourg (Russie) / St. Petersburg (Russia) VIth International Congress of Road Safety La sécurité routière à la recherche d’une solution : politiques ambitieuses et opportunités venant des nouvelles technologies 29 Rome (Italie / Italy) Road Safety towards a solution: challenging policies and opportunities from new technoligies October 2016 Octobre 2016 23e Congrès mondial STI 10-14 Melbourne (Australie / Australia) 23rd ITS World Congress 2e Congrès IRF Région Asie 16-20 Kuala Lumpur (Malaisie / Malaysia) 2nd IRF Asia Regional Congress 1er Congrès européen de l’infrastructure routière 18-20 Leeds (Royaume-Uni / United Kingdom) 1st European Road Infrastructure Congress 11e Congrès international STI 24-28 Rosario (Argentine / Argentina) XIth International ITS Congress XVIIe Congrès argentin de la Gestion des Routes et de la Circulation 24-28 Rosario (Argentine / Argentina) XVIIth Argentine Congress of Road Management and Traffic November 2016 Novembre 2016 4 7e Conférence internationale sur le pesage en marche 7-10 Intertraffic Mexico 16-18 Foz do Iguaçu ( Brésil / Brazil) 7th International Conference on Weigh-In-Motion Mexico (Mexique) / Mexico City (Mexico) Intertraffic Mexico 5 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org WHAT'S NEW? - News ACTUALITÉ - Brèves LE COMITÉ EXÉCUTIF D’EDIMBOURG C’est la capitale écossaise qui accueillait cette année la réunion de printemps du Comité exécutif de l’AIPCR, précédée et suivie, respectivement, des réunions de la Commission du Plan stratégique et de la Communication, du 25 au 29 avril. L’hospitalité du Premier Délégué britannique, Roy Brannen, et de toute l’équipe écossaise, ainsi que le dîner dans le cadre exceptionnel du Pàrlamaid na h-Alba, le Parlement écossais, et la visite du pont de Queensferry Crossing (illustration 1, page de droite), ont été particulièrement appréciés. L’AIPCR AU 2e CONGRÈS SERBE DES ROUTES L’AIPCR, invitée par la faculté de génie civile de Belgrade, a pris part, les 9 et 10 juin 2016, au 2 e Congrès serbe des routes, consacré aux questions de conception et de sécurité routière (illustration 2). Le Secrétaire général adjoint, Robin Sébille, (illustration 3) a pu ensuite rencontrer diverses autorités 2 du ministère des transports, d e l ’A g e n c e d e s R o u t e s e t d e l ’O b s e r vato i re d e s Transports pour l’Europe du Sud-Est, organisme international permettant à plusieurs p ays i s s u s d e l ’a n c i e n n e Yougoslavie de poursuivre leur coopération dans le domaine des transports. D’intéressantes perspectives de coopération se dessinent avec un pays dont la première adhésion remonte à 1921, et dont l’association professionnelle des routes, qui UN ATELIER CONJOINT AIPCR-CEDR SUR LA VIABILITÉ HIVERNALE À l’occasion de la conférence « Transport Research Arena 2016 (TRA) », qui s’est déroulée à Varsovie (Pologne) du 19 au 21 avril, le comité technique B2 Viabilité hivernale et la Conférence européenne des Directeurs des Routes (CEDR) avaient organisé un atelier d’une journée sur la viabilité hivernale, réunissant une cinquantaine de participants de divers pays européens. À l’occasion de cette conférence, Patrick Malléjacq, Secrétaire général, a rencontré l’équipe polonaise de préparation du XVe Congrès international de la Viabilité hivernale de Gdańsk 2018 qui engageait sa campagne de communication lors de l’exposition accompagnant TRA. L’AIPCR EN ASIE CENTRALE Le Secrétariat Général était invité à participer, le 23 juin 2016, à la 37e session du conseil intergouvernemental des routes, qui réunit les directeurs des routes des 11 pays membres de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), ainsi que de nombreux experts routiers, publics et privés, issus de ces pays ; cette réunion se déroulait sur les berges du lac Issyk-Kul, au Kirghizstan. Une première pour l’AIPCR, qui lui a permis de renouer avec le monde russophone, peu représenté en son sein, une région dont les défis de la modernisation du réseau routier (étendue des réseaux, topographie, climat, volume de fret, etc.) sont immenses (illustration 4). 4 3 fut comité national de l’AIPCR dans les années 1930, a conservé la devise de l’AIPCR d’alors : « Via – Vita » . 6 Illustration 1, page de droite - Le pont de Queensferry Crossing ©AIPCR Illustration 2 - Mme Zorana Mihailović, ministre serbe de la construction, des transports et des infrastructures ©AIPCR Illustration 3 - Robin Sébille au 2e Congrès serbe des routes ©Omnibus Illustration 4 - Séance du Conseil intergouvernemental des routes de la CEI ©AIPCR A JOINT PIARC-CEDR WORKSHOP ON WINTER SERVICE At the time of the Transport Research Arena (TRA) 2016 conference, held in Warsaw (Poland) April 19th through 21 st, the B2 Technical Committee on Winter Service along with the Conference of European Road Directors (CEDR) organized a one-day workshop dedicated to winter service, in assembling some 50 participants from various European countries. During this event, Mr. Patrick Malléjacq, Secretary General, had the opportunity to meet with the Polish team preparing the 15th International Winter Road Congress in Gdansk in 2018, noting the communication campaign already underway with the exhibition accompanying TRA. THE EDINBURGH EXECUTIVE COMMITTEE This year, the Scottish capital hosted the spring meeting of PIARC’s Executive Committee, preceded and followed respectively by the Strategic Plan Commission meeting and the Communication meeting over the period April 25-29. The hospitality shown by Britain’s Lead Delegate, Roy Brannen, and the entire Scottish team plus the dinner event held in the stunning Pàrlamaid na h-Alba Scottish Parliament building and the trip to the Queensferry Crossing Bridge (illustration 1) were all highly appreciated. 1 PIARC IN ATTENDANCE AT SERBIA’S 2ND ROAD CONGRESS Upon invitation of the Belgrade Civil Engineering School, PIARC was represented on June 9th and 10th 2016 at the Second Serbian Road Congress, an event dedicated to the issues of road design and safety (illustration 2, left page). Deputy Secretary General, Mr. Robin Sébille (illustration 3, left page), subsequently met with a host of officials from the Ministry of Transport, the Roads Agency and the Transportation Observatory for Southeastern Europe, an international organization providing the platform for several countries originating from former Yugoslavia to pursue cooperation in the transport sector. A number of interesting paths towards cooperation were outlined with this nation, whose initial membership dates back to 1921 and whose professional road association (which actually served as the PIARC National Committee during the 1930’s) has retained PIARC’s motto of the time: “Via - Vita” . PIARC IN CENTRAL ASIA PIARC Secretary General was invited to participate, on June 23rd 2016, at the 37th session of the Intergovernmental Road Council, which gathers the Road Directors of the 11 member countries of the Community of Independent States (CIS), as well as a large panel of road experts from both the public and private sectors of these nations. The meeting took place along the banks of Issyk-Kul Lake in Kyrgyzstan. This represented PIARC’s first participation, enabling the association to strengthen its contacts with the Russian-speaking world. Underrepresented within PIARC, this region faces immense challenges in modernizing its road network, due to the extensive network length, its topography, climate, freight volumes accommodated, etc. (illustration 4, left page). Illustration 1- The Queensferry Crossing Bridge ©PIARC Illustration 2, left page - Mrs Zorana Mihailović, Serbian minister of Construction, Transport and Infrastructure ©PIARC Illustration 3, left page - Robin Sébille at the 2nd Serbian Road Congress ©Omnibus Illustration 4, left page - Session convened during the CIS Intergovernmental Road Council ©PIARC 7 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org WHAT’S NEW? - NEWS ACTUALITÉ - BRÈVES 1ER CONGRÈS AFRICAIN SUR L’ENTRETIEN, LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE ROUTIER ET L’INNOVATION TECHNIQUE 1ST AFRICAN CONGRESS ON ROAD PAVEMENT MAINTENANCE, PRESERVATION AND TECHNICAL INNOVATION 4th to 6th May 2016, Marrakech (Morocco) 4 - 6 mai 2016, Marrakech (Maroc) Faisant suite au congrès PPRS 2015 (Pavement Preservation and Recycling Summit) tenu à Paris en février 2015, le Ministère marocain de l’Equipement, du Transport et de la Logistique avait convié le secrétariat général de l’Association mondiale de la Route à participer à la définition du programme du 1 er Congrès africain sur l’entretien, la sauvegarde du patrimoine routier et l’innovation technique. L’organisation en avait été confiée au comité national marocain de l’AIPCR (l’Association marocaine permanente des congrès de la route) et l’Association marocaine des routes sous l’autorité de la Direction des Routes. Ce congrès, visant plus particulièrement l’Afrique francophone, a réuni plus de 600 congressistes dont des représentants d’une douzaine de pays d’Afrique sub-saharienne. Jean-François CORTÉ y représentait l’AIPCR. L’AGEPAR y était représentéE par Tchona Idossou, également Vice-Président de l’AIPCR. Dans la lettre royale lue en ouverture du congrès, le roi Mohammed VI a souligné que le programme de développement des infrastructures s’inscrivait dans une vision globale de réalisation du développement territorial et local des différentes régions du Maroc afin d’accroître la cadence de croissance de l’économie nationale. Le plan stratégique d’amélioration des infrastructures routières pour les vingt prochaines années porte une attention particulière à la sauvegarde du patrimoine routier, avec l’allocation aux projets d’entretien routier d’environ 50 % du volume global de l’investissement affecté à ce plan. Au cours de la première journée, ministres et directeurs d’administration de différents pays africains ont présenté les défis auxquels leur pays était confronté afin d’assurer le développement et la préservation du patrimoine routier. Malgré la mise en place de fonds routiers de seconde génération, principalement abondés par une taxe sur les produits pétroliers, tous les pays souffrent d’une insuffisance chronique de ressources pour répondre aux besoins. La capacité institutionnelle n’a pas non plus été reconstituée après les réformes voulues par les banques de développement il y a maintenant bientôt vingt ans. 8 Lors des séances techniques avec l’extension continue du linéaire de routes revêtues et la raréfaction de certaines ressources granulaires traditionnellement employées en construction routière en Afrique, un accent particulier a été mis sur les techniques de traitement et retraitement en place ainsi que de recyclage. Ces techniques sont encore mal connues des gestionnaires routiers et donc encore peu employées en Afrique. On compte néanmoins déjà différentes réalisations de traitement à la chaux (ligne ferroviaire à grande vitesse au Maroc) ou aux liants hydrauliques ainsi que de retraitement à l’émulsion de bitume dans divers pays. Le partage d’expérience est, dans cette situation, essentiel pour permettre une extension de techniques considérées ici comme innovantes mais largement utilisées dans d’autres continents. En juin 2015, est entrée en vigueur au Maroc la loi relative aux contrats de partenariat public-privé qui détermine désormais un cadre juridique clair en vue d’accélérer les investissements dans les infrastructures publiques, notamment de transport. Une table-ronde était consacrée à ce sujet en fin du congrès. En clôture, le ministre de l’Equipement, du Transport et de la Logistique, M. Aziz Rabbah, a salué la collaboration étroite qu’il y avait eue entre le secrétariat général de l’AIPCR et la Direction des Routes du Maroc et le succès de ce congrès qui répond à un souhait de renforcer la coopération Sud-Sud. Le ministre a aussi souligné le défi considérable que représente le renouvellement des compétences et des ressources humaines avec le départ prochain en retraite d’un très grand nombre de cadres techniques dans les différents pays africains et ce dans le contexte d’une nécessaire décentralisation administrative. La coopération avec les pays du Nord doit contribuer à l’émergence des compétences et industries nationales avec l’adaptation indispensables des technologies au climat et conditions économiques locales. La proposition d’une réplique de ce congrès tous les deux ans a été mise en avant. As a follow-up to the PPRS 2015 Congress (Pavement Preservation and Re c ycling Summit) held in Paris in Februar y 2015, the Moro ccan Ministr y of Public Wo r k s , Tr a n s p o r t a t i o n a n d Logistics had convened the World Ro ad A ss o c i ation’s S e c re t ar y General’s Office to participate in shaping the program for the 1st African Congress on Pavement Maintenance and Preservation and Technical Innovation. The actual Congress organization had been assigned to PIARC’s Moroccan National Committee (the Permanent Moroccan Association of Road Congresses) as well as the Moroccan Road Association under the authority of the country’s Roads Directorate. This congress, intended more specifically for French-speaking African nations, assembled over 600 attendees including representation from around a dozen Sub-Saharan countries. Jean-François CORTÉ served as PIARC’s official delegate. The AGEPAR Association was represented by Tchona Idossou, who also holds the post of PIARC Vice President. In his royal address read to open the Congress, King Mohammed VI underscored that Morocco’s infrastructure development program was anchored in a comprehensive vision towards achieving local and regional growth across the country’s various provinces as a means of accelerating expansion of the national economy. The strategic plan for improving road infrastructure over the next twenty years clearly focuses on preserving pavements, with an allocation to road maintenance projects equaling approximately 50% of the total capital investment earmarked for this plan. Over the course of the first day, the Transportation Ministers and Roads Administration Directors from various African nations presented the challenges their respective countries were facing in the effort to develop and preser ve road pavements. Despite the availability of second-generation road funds, derived primarily through a tax levied on oil production, all countries are still afflicted by a chronic shortage of resources to meet their needs. Institutional capacity has not been replenished either, subsequent to the reforms introduced by development banks nearly 20 years ago. During the technical sessions, d e d i c ate d to th e co nt i nu o u s extension of paved road segments and the scarcity of certain surfacing materials traditionally used in African road construction, special emphasis was placed on in situ treatment and retreatment techniques as well as on recycling. Such techniques remain relatively obscure to local road facility managers and thus have not yet penetrated in Africa. Nonetheless, a number of projects have already been completed that rely on lime treatment (Morocco’s high-speed rail line) or on hydraulic binders, along with a bitumen emulsion application within several countries. Under these conditions, experience sharing proves essential to extending the reach of techniques considered innovative here in Africa, while enjoying widespread use on other continents. In June 2015, Morocco enacted a law relative to public-private partnership contracts, which now imposes a clear legal framework in the aim of accelerating investment in public infrastructure, most notably transportation. A roundtable discussion was devoted to this topic at the end of the Congress. During the closing session, Morocco’s Minister of Public Works, Transportation and Logistics , Mr. Aziz Rabbah, hailed the close collaboration established between PIARC’s Secretary General’s Office and his country’s Roads Directorate, in addition to the success of this Congress in addressing the desire to strengthen South-South cooperation. The Minister also stressed the tremendous challenges that lie ahead in seeking to restore competencies and human resources given the upcoming retirement of a very large number of technical specialists in these African nations, against the backdrop of forced administrative decentralization. Cooperation with Northern hemisphere countries must help fill this competency void and stimulate national industries, as technologies now need to turn towards climatic concerns and local economic conditions . The proposal to repeat this Congress every other year was also submitted to the floor. 9 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org ACTUALITÉ - BRÈVES 1 WHAT’S NEW? - NEWS 2 VIA NORDICA 2016 The 22nd edition of the Nordic Road Congress, under the banner “Via Nordica 2016”, was held in Trondheim (Norway) June 8th through 10th. This gathering, organized every four years by the Nordic Road Association (known as NVF), featured for 2016 the overarching theme of “Our climate your environment”. Mr. Terje Moe Gustavsen, Managing Director of the Norwegian Roads Administration and PIARC’s First Delegate for Norway, presided the event. VIA NORDICA 2016 La 22 e édition de la Conférence nordique des routes, « Via Nordica 2016 », s’est tenue à Trondheim (Norvège) du 8 au 10 juin 2016. Cette conférence, organisée tous les quatre ans par l’Association nordique des routes (NVF), était placée cette année sous le thème fédérateur de « Notre climat – votre environnement ». M. Terje Moe Gustavsen, directeur général de l’Administration norvégienne des routes, et Premier Délégué de l’AIPCR pour la Norvège, en était le président. Via Nordica 2016 fut un véritable succès, offrant un lieu d’échanges à plus de 600 délégués, ressortissants en majorité des pays membres de NVF et incluant également des experts internationaux. Parmi les points forts du congrès, notons : • une présentation du ministre des transports et des communications de Norvège, M. Ketil Solvik-Olsen, sur la vision des routes norvégiennes à l’horizon 2050 (illustration 1) ; • des interventions plénières de l’Association mondiale de la route (AIPCR), de la conférence européenne des directeurs des routes (CEDR), et de l’Association balte des routes (BRA) ; • une présentation « keynote » de M. Trond Riiber Knudsen, du TRK Group AS (Oslo) sur les technologies de rupture et leurs implications dans le monde des transports ; • une journée consacrée à trois ateliers en parallèle, très riches en échanges, sur les villes vivantes et vivables, les technologies des véhicules et les infrastructures du futur, et la recherche. LA NVF L'Association nordique des routes (NVF - Nordisk vegforum) a été créée à Stockholm en 1935. Les membres fondateurs en sont le Danemark, la Finlande, l'Islande, la Norvège et la Suède, rejoints par les îles Féroé en 1975. Elle facilite la coopération au sein du secteur routier, avec des membres issus du secteur public comme du secteur privé, et un total de quelque 320 organisations membres dans les pays nordiques. Les travaux sont organisés en périodes de quatre ans qui culminent dans un congrès, et structurés en 16 comités différents. La présidence de la NVF tourne parmi les pays membres ; après la Norvège, la Suède en assumera la présidence pour la période 2016-2020. http://www.vianordica2016.no/ 23 février 2018 (illustration 2, page de droite). Enfin, ce fut l’occasion de retrouver de nombreux anciens conseillers techniques, qui ont travaillé au Secrétariat général de l’AIPCR au fil des années (illustration 3, page de droite).# La conférence a également permis à l’AIPCR et à la GDKKIA (Pologne) de présenter le prochain Congrès international de la Viabilité hivernale, qui se tiendra à Gdansk du 20 au 10 Illustration 1 - M. Ketil Solvik-Olsen, ministre norvégien des transports et des communications ©AIPCR Illustration 2, page de droite - Le stand de Gdansk 2018 ©AIPCR Illustration 3, page de droite - Quatre anciens conseillers techniques nordiques de l’AIPCR ©AIPCR Vi a N o r d i c a 2 0 1 6 g a r n e r e d tremendous success, as a forum hosting exchanges among the 600-plus attendees, most of whom were nationals from NVF member THE NVF ASSOCIATION The Nordic Road Association (NVF stands for Nordisk vegforum) was created in Stockholm in 1935. The founding member nations were Denmark, Finland, Iceland, Norway and Sweden, with the Faroe Islands joining in 1975. NVF facilitates cooperation across the road industry, with members stemming from both the public and private sectors, and among a total of some 320 member organizations throughout Scandinavia. The work programs are divided into 4-year periods culminating in a congress and encompass 16 different committees. The NVF presidency rotates among the member countries; after Norway, Sweden will be at the helm for the 2016-2020 period. countries, including international experts. Among the event’s highlights, let’s cite: • a presentation by the Norwegian Minister of Transportation and Communic ations , Mr. Ke til Solvik-Olsen, on the perspective for Norway’s roads out to 2050 (illustration 1, left page); • plenar y talk s by the World Road Association (PIARC), the Conference of European Road Directors (CEDR) and the Baltic Road Association (BRA); • a keynote address delivered by Mr. Trond Riiber Knudsen, with TRK Group AS (Oslo), on breakthrough technologies and their ramifications within the transportation industry; • a daylong program dedicated to three simultaneous workshops, stimulating lively discussions on: dynamic and livable cities, vehicle technologies and their future infrastructure, and research topics. This conference also provided the opportunity for the PIARC and GDKKIA (Poland) organizations to present the next international Winter Road Congress, scheduled to take place in Gdansk February 20th-23rd, 2018 (illustration 2). Moreover, many former technical advisors, who had worked with PIARC’s Secretary General over the years, were on hand for the assembly (illustration 3).# 3 http://www.vianordica2016.no/ Illustration 1, left page - Mr. Ketil Solvik-Olsen, Norway’s Minister of Transportation and Communications ©PIARC Illustration 2 - The stand announcing the Gdansk 2018 Congress ©PIARC Illustration 3 - Four of PIARC’s former Nordic technical advisors ©PIARC 11 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org ACTUALITÉ - Communication CONCEPTION ET SIGNALISATION DES ZONES D’INTERDICTION DE DÉPASSER AU PORTUGAL WHAT'S NEW? - Update DESIGNING AND SIGNING OF NO-PASSING ZONES IN PORTUGAL Carlos de ALMEIDA ROQUE, Directeur d’Aclive, Projectos de Engenharia Civil, Lda (Portugal) Membre correspondant de l’Association mondiale de la route, CT C.2 Conception et exploitation d’infrastructures routières plus sûres Carlos de Almeida Roque, Director, Aclive, Projectos de Engenharia Civil, Lda, (Portugal) Corresponding Member of World Road Association TC C.2 Design and Operations of Safer Road Infrastructure Illustrations © Auteur Illustrations © Author L a cohérence est l’une des qualités essentielles d’une signalisation. Cela signifie que dans un contexte routier identique, le conducteur doit rencontrer des panneaux de même signification et de même taille, implantés suivant les mêmes règles. Cette qualité doit être le seul critère à prendre en considération dans la définition des zones d’interdiction de dépasser et des zones où les manœuvres de dépassement sont autorisées, sur les 2 x 2 voies Par ailleurs, en l’absence de véhicule venant en sens inverse, la décision de dépassement est fondée sur les informations transmises au conducteur par la signalisation verticale et horizontale, ainsi que sur ses attentes en fonction du contexte. La distance de marquage d’interdiction de dépasser doit donc être adaptée à la vitesse maximale réalisable et rester la même sur l’ensemble de l’itinéraire. DISTANCE DE VISIBILITÉ À PRENDRE EN CONSIDÉRATION DANS LA SIGNALISATION VERTICALE ET HORIZONTALE DES ZONES D’INTERDICTION DE DÉPASSER Consistency is one of the intrinsic Au Portugal, il existait deux critères régissant la définition de la distance de visibilité de dépassement (PSD) : le premier était issu des normes de conception routière portugaises (NCRP), qui suivent le modèle AASHTO pour la définition de la PSD minimale sur une 2 x 2 voies, et le second était issu des normes de signalisation routière portugaises (NSRP), qui suivent la Convention de Vienne et les règles de la CEMT pour la définition du marquage des zones d’interdiction de dépasser. qualities of signing. Consistency states that, under identical infrastructure conditions, the driver should see signs with the same value and size, located in accordance with the same rules. This quality should prevail in the definition of no-passing zones and of zones where the passing manoeuvre is allowed, on two-way two-lane highways, being used as a single criterion. Ces deux critères conduisaient à des résultats différents dans leur application, avec la détermination d’un nombre excessif ou insuffisant de zones d’interdiction de dépasser pour une 2 x 2 voies réelle. La définition d’une PSD uniforme pour la conception des On the other hand, in the absence of opposing traffic, the option to overtake is based on information transmitted to the driver by signing 1 and marking and on its ad hoc expectation. So it should be ensured that the no passing marking distance is appropriate for the operating speed and that remains the same along the route. SIGHT DISTANCE TO CONSIDER ON NO-PASSING ZONE SIGNIND AND MARKING In Portugal there was two criteria for the definition of passing sight distance (PSD): the one from the Portuguese Road Design Standard (PRDS), which follows the AASTHO model for defining the minimum PSD for a two-way two-lane highway, and the one from the Portuguese Standard for Road Marking (PSRM), which follows the Vienna Convention and the CEMT guidelines to define the no passing zone marking. a uniform PSD for road design and road signing was fundamental. AASHTO defines the minimum Passing Sight Distance (PSD) for a two-way two lane highway as the sum of four distances, corresponding to two different phases in the manoeuvre, as represented in illustration 1. The speed considered is the design speed. The PRDS follows this model and defines passing sight distance (DVU) as DVU (m) = 7 x V85 (km/h), where V 85 stands for the operating speed, obtained from table 1. Glennon 1 considered not only the distance to complete the manoeuvre but also evaluated the possibility of aborting it at any time. During the TABLE 1 - OPERATING SPEED FUNCTION OF DESIGN SPEED Design speed (km/h) Operating speed V85 (km/h) 60 80 80 100 100 120 120 130 140 140 Vitesse de référence (km/h) Vitesse maximale réalisable V85 (km/h) TABLEAU 1 - VITESSE MAXIMALE RÉALISABLE EN FONCTION DE LA VITESSE DE RÉFÉRENCE These two criteria led to different results in their application, with either too many or only a few no passing zones determined for an actual two-way two-lane highway. So the definition of 12 Illustration 1 - Éléments de la PSD © AASHTO Illustration 1, left page - Elements of PSD © AASHTO 1 Glennon, J.C ., 1988. Ne w and Improved Model of Passing Sight Distance on Two-Lane Highways. Transportation Research Record 1195. TRB, Washington D.C., pp. 132-137 13 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org WHAT'S NEW? - Update ACTUALITÉ - Communications DESIGNING AND SIGNING OF NO-PASSING ZONES IN PORTUGAL CONCEPTION ET SIGNALISATION DES ZONES D’INTERDICTION DE DÉPASSER AU PORTUGAL routes et la signalisation routière a donc été fondamentale. 2 3 4 L’AASHTO définit la distance de visibilité de dépassement (PSD) minimale pour une 2 x 2 voies comme la somme de quatre distances, correspondant à deux différentes phases de la manœuvre, représentées sur l’illustration 1, page précédente. La vitesse considérée est la vitesse de référence. Les normes de conception routière portugaises suivent ce modèle et définissent ainsi la distance de visibilité de dépassement (DVU) : DVU (m) = 7 x V 85 (km/h), où V 85 représente la vitesse maximale réalisable, obtenue à partir du tableau 1, page précédente. Glennon1 prenait en considération la distance pour terminer la manœuvre, mais évaluait aussi la possibilité d’abandonner la manœuvre à tout moment. Pendant la manœuvre de dépassement, les distances nécessaires pour l’abandonner et la terminer deviennent égales à un point considéré comme critique, qui peut être utilisé pour définir la distance de visibilité de dépassement (PSDG) à retenir (illustration 2). Les hypothèses de base concernant le comportement des conducteurs des véhicules en dépassement et en sens inverse pendant la manœuvre de dépassement sont semblables dans les deux modèles. En outre, la seconde phase du modèle AASHTO correspond à la manœuvre considérée dans le modèle Glennon (illustration 3). Par ailleurs, les rapports suivants peuvent être déduits de l’illustration 1, page précédente : 2/3 d2+d3+d4 ≈ 0,7 PSD et d3+d4 ≈ 0,4 PSD. Ces rapports permettent d’établir une correspondance entre la distance de visibilité de dépassement définie par les critères de 1 Glennon, J.C., 1988. New and Improved Model of Passing Sight Distance on Two-Lane Highways. Transportation Research Record 1195. TRB, Washington D.C., pp. 132-137. 2 FHWA, 2003. Manual on Uniform Traffic Control Devices for Streets and Highways (MUTCD). U.S. Department of Transportation. Federal Highway Administration, Washington D.C, p. 3B-7. 14 Glennon et la distance de signalisation verticale et horizontale d’interdiction de dépasser représentées sur l’illustration 4. La valeur de 0,4 PSD correspond au début du marquage de la zone d’interdiction de dépasser ; la valeur de 0,7 PSD correspond au tronçon où les marquages d’avertissement (à l’approche de la ligne continue et de l’interdiction indiquée par cette ligne) doivent être situés. Au Portugal, sur une 2 x 2 voies, ces passing manoeuvre the distances necessary to abort and to complete it become equal at a point considered critical, that may be used to define the passing sight distance to retain (PSDG), illustration 2. TABLE 2 - PASSING SIGHT DISTANCES AND NO-PASSING MARKING DISTANCES Distances de visibilité de dépassement / Passing Sight Distances Speed (km/h) No-passing Marking Distances / Distances de marquage d’interdiction de dépasser PSD AASHTO PSDG Glennon PRDS DVU AASHTO PSD Glennon PSDG DVU NCRP Vitesse de référence Design Speed Vitesse max. réalisable Vitesse de référence Operating Speed Design Speed On the other hand, the following relations may be assumed from illustration 1, page 16: 2/3 d2+d3+d4 ≈ 0.7 PSD and d3+d4 ≈ 0.4 PSD. The basic assumptions concerning passing and opposing vehicle drivers’ b e h av i o u r d u r i n g t h e p a s s i n g mano euvre are similar in b oth TABLEAU 2 - DISTANCES DE VISIBILITÉ DE DÉPASSEMENT ET DISTANCES DE MARQUAGE D’INTERDICTION DE DÉPASSER Vitesse models. Furthermore, the second p h a s e o f th e A A SH TO m o d el corresponds to the relevant manoeuvre considered in the Glennon model, illustration 3. Vitesse max. réalisable Operating Speed Operating Speed Vitesse max. réalisable Glennon’s Criteria 0.7 DVU MUTCD2 MPSD (*) CEMT M (*) 0,7 DVU Critères Glennon MPSD2 (*) MUTCD M (*) CEMT Operating Speed Operating Speed Vitesse max. réalisable Vitesse max. réalisable Operating Speed Vitesse max. réalisable Glennon’s Criteria 0.4 DVU 0,4 DVU Critères Glennon Operating Speed Vitesse max. réalisable 40 270 - - - 280 195 140 35-75 110 50 345 297 - - 350 245 160 60-120 140 420 295 180 85-170 170 60 410 346 180 - 70 485 375 225 - 490 340 210 105-215 195 80 540 407 255 180 560 390 245 130-260 225 90 615 482 280 225 630 440 280 145-290 250 100 670 541 310 255 700 490 320 160-320 280 110 730 605 345 280 770 540 355 175-350 310 120 775 670 - - 840 590 395 190-380 335 (*) également distance de visibilité de dépassement Illustration 2 - Phases de la PSDG © Glennon Illustration 3, page de droite - Comparaison entre les modèles AASHTO et Glennon Illustration 4, page de droite - Distance de visibilité de dépassement et distance de marquage d’interdiction de dépasser proposées (*) also a passing sight distance Illustration 2, left page - Phases of PSDG © Glennon Illustration 3 - Comparison between the AASHTO and the Glennon model Illustration 4 - Proposed passing sight and marking distance These relations permit to establish a corresp ondence b etwe en the passing sight distance as defined by Glennon’s Criteria and no-passing zone marking and signing, as shown in illustration 4. The value 0.4 PSD corresponds to the start of the no-passing zone marking; the value 0.7 PSD corresponds to the section where warning markings (of the approach to a continuous line and the prohibition that line conveys) should be located. In Portugal, in a two-way two-lane highway, these warning markings consist of an approach broken line supplemented by arrows showing drivers which lane they should take (illustration 4). The PSR M follows the Vienna Convention very closely and the CEMT guidelines, which consider that overtaking is forbidden where the sight distance is less than a certain minimum distance M (illustration 5 and illustration 6, next page). 2 FHWA, 2003. Manual on Uniform Traffic Control Devices for Streets and Highways (MUTCD). U. S. Department of Transportation. Federal Highway Administration, Washington D.C, p. 3B-7. 15 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org WHAT'S NEW? - Update ACTUALITÉ - Communications DESIGNING AND SIGNING OF NO-PASSING ZONES IN PORTUGAL CONCEPTION ET SIGNALISATION DES ZONES D’INTERDICTION DE DÉPASSER AU PORTUGAL 5 6 In table 2, a comparison is made of the values for passing sight distances and for no passing marking distances, as proposed by several sources. “CEMT m” stands for the lower limit and “CEMT M” for the higher limit of M values. The no-passing marking distances proposed, using the Glennon’s Criteria applied to the PRDS’s DVU, are coherent with the range of CEMT values, for the length of continuous no-passing lines, and with the length of warning markings, defined in the PSRM Current and proposed values for passing sight distances and for no-passing marking distances are shown in a graphic form, in illustration 5 and illustration 6, respectively. In these illustrations, 7 marquages d’avertissement consistent en une ligne d’annonce complétée par des flèches indiquant aux conducteurs la voie qu’ils doivent emprunter (illustration 4). Les normes de signalisation routière portugaises suivent très étroitement la Convention de Vienne et les règles de la CEMT, qui considèrent que le dépassement est interdit lorsque la distance de visibilité est inférieure à une certaine distance minimale M (illustrations 5 et 6). recommandées de 0,7 DVU pour différentes vitesses maximales réalisables, sachant que la distance de marquage est très proche du champ de vision considéré. Étant donné que la longueur des marquages d’avertissement donnée dans les instructions portugaises est presque la même que celle de la distance d’avertissement, les marquages et les distances d’avertissement sont cohérents les uns avec les autres. Dans les situations où les distances de visibilité sont inférieures à 0,7 DVU, il est nécessaire de déterminer la distance minimale où le dépassement peut être autorisé, appelée distance minimale de dépassement autorisée (MDAP). Les valeurs actuelles et proposées pour les distances de visibilité de dépassement et les distances de marquage d’interdiction de dépasser sont indiquées sous forme de graphique, respectivement aux illustrations 5 et 6. Sur ces illustrations, « CEMT m » représente la limite inférieure et « CEMT M » représente la limite supérieure des valeurs M. La distance de visibilité de dépassement comprend, selon le modèle AASHTO, un premier élément d1 (illustration 1, page 16), qui correspond à l’évaluation de la possibilité d’entamer 8 Les distances de marquage d’interdiction de dépasser proposées à l’aide des critères Glennon appliqués à la DVU des NCRP sont cohérentes avec l’étendue des valeurs CEMT, pour la longueur des lignes continues d’interdiction de dépasser, et avec la longueur des marquages d’avertissement définie dans les NSRP et utilisée au Portugal, mais en tenant compte d’un champ de vision plus large pour la signalisation verticale et horizontale que les valeurs indiquées par la CEMT et les NSRP, comme le montre l’illustration 7. Le tableau 3 et l’histogramme en illustration 8 comparent les longueurs des lignes longitudinales utilisées avec les valeurs 16 Illustration 5 - Distances de visibilité de dépassement Illustration 6 - Distances de marquage d’interdiction de dépasser Illustration 7, page de droite - CEMT et critères Glennon appliqués à une courbe horizontale Illustration 8 - Distances de visibilité et de marquage Table 3 and the hi sto g ram in illustration 8, compares the lengths of longitudinal lines used with recommended values of 0.7 DVU for various operating speeds, noting that the marking distance is very close to the range of vision considered. As the length of warning markings given in the Portuguese guidelines, is almost the same as the length of the warning distance, therefore the warning markings and distance are consistent with each other. MINIMUM DISTANCE ALLOWED FOR PASSING DISTANCE MINIMALE DE DÉPASSEMENT AUTORISÉE Sur le tableau 2, une comparaison est effectuée entre les valeurs des distances de visibilité de dépassement et des distances de marquage d’interdiction de dépasser, proposées par différentes sources. and in use in Portugal, but taking into consideration a larger range of vision for marking and signing purposes than the values stated in CEMT and PSRM, as shown in illustration 7. TABLE 3 - SIGHT AND MARKING DISTANCES (m) PSRM Glennon Criteria Operating speed V85 (km/h) Length of approach broken line (warning marking) L Length of continuous line (no-passing marking) 0.4 DVU Sight distance 0.7 DVU Marking distance (columns 2 + 3) L + 0.4 DVU Marking distance ÷ ÷ (0.7 DVU) (%) 40 42 110 195 152 78 50 42 140 245 182 74 60 84 170 295 254 86 70 84 195 340 279 82 80 126 225 390 351 90 90 126 250 440 376 85 100 168 280 490 448 91 110 210 310 540 520 96 120 252 335 590 587 99 Vitesse max. réalisable V85 (km/h) Longueur de la ligne d’annonce (marquage d’avertissement) L Longueur de la ligne continue (marquage d’interdiction de dépasser) 0,4 DVU Distance de visibilité 0,7 DVU Distance de marquage (colonnes 2 + 3) L + 0,4 DVU Distance de marquage÷ ÷ (0,7 DVU) (%) NSRP Critères Glennon TABLEAU 3 - DISTANCES DE VISIBILITÉ ET DE MARQUAGE (m) Illustration 5, left page - Passing sight distances Illustration 6, left page - No-passing marking distances Illustration 7 - CEMT and Glennon’s Criteria applied to horizontal curve Illustration 8, left page - Sight and marking distances Considering the situation where prevailing sight distances are inferior to 0.7 DVU, it is necessary to determine the minimum distance where you can allow passing or the minimum distance allowed for passing (MDAP). The passing sight distance has, according to the model of AASHTO, a first element d1 (illustration 1, page 16), that corresponds to the assessment of the possibility to start the occupation of the opposite lane during the passing manoeuvre. The driver can evaluate this possibility, based on the perception he has of the central broken line, or of the corresponding vertical signing (end of prohibition of overtaking). So the evaluation of the possibility to start the manoeuvre takes place immediately before the beginning of the broken 17 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org WHAT'S NEW? - Update ACTUALITÉ - Communications CONCEPTION ET SIGNALISATION DES ZONES D’INTERDICTION DE DÉPASSER AU PORTUGAL 9 l’occupation de la voie opposée pendant la manœuvre de dépassement. Le conducteur peut évaluer cette possibilité, à partir de sa perception de la ligne discontinue ou de la signalisation verticale correspondante (fin d’interdiction de dépasser). Ainsi, l’évaluation de la possibilité de commencer la manœuvre intervient immédiatement avant le début de la ligne discontinue complétant la ligne continue (illustration 9). Pendant la première phase du modèle, le conducteur peut abandonner la manœuvre à tout moment s’il pense que le véhicule arrivant en sens inverse est trop proche. Par ailleurs, d1 est approximativement égale à 0,15 DVU. Par conséquent, il ne faut prendre en considération que 0,85 DVU dans la définition de la MDAP. Comme le montre l’illustration 9, si cette hypothèse est appliquée dans les deux sens de circulation, la distance libre au point initial de chaque tronçon où le dépassement est autorisé est au moins égale à 0,85 DVU. Les valeurs de la MDAP se trouvent dans la dernière colonne du tableau 4. L’illustration 10 montre la signalisation verticale et horizontale d’un tronçon MDAP. L’application de ce développement théorique au projet de signalisation routière requiert une adaptation des distances calculées à la modulation des lignes longitudinales discontinues, notamment de la ligne d’annonce complétée par des flèches. line supplementing the continuous one (illustration 9, next page). The driver may abort the manoeuvre at any time if he thinks that the oncoming vehicle is too close, during the first phase of the followed model. TABLEAU 4 - DISTANCES PERTINENTES POUR LES VALEURS THÉORIQUES DE LA MDAP Vitesse V85 (km/h) Longueur de la ligne d’annonce L (m) 0,40 DVU (m) 0,05 DVU (m) MDAP (m) 40,0 / 40.0 42,0 / 42.0 112,0 / 112.0 14,0 / 14.0 238,0 / 238.0 50,0 / 50.0 42,0 / 42.0 140,0 / 140.0 17,5 / 17.5 297,5 / 297.5 60,0 / 60.0 84,0 / 84.0 168,0 / 168.0 21,0 / 21.0 357,0 / 357.0 70,0 / 70.0 84,0 / 84.0 196,0 / 196.0 24,5 / 24.5 416,5 / 416.5 80,0 / 80.0 126,0 / 126.0 224,0 / 224.0 28,0 / 28.0 476,0 / 476.0 90,0 / 90.0 126,0 / 126.0 252,0 / 252.0 31,5 / 31.5 535,5 / 535.5 100,0 / 100.0 168,0 / 168.0 280,0 /280.0 35,0 / 35.0 595,0 / 595.0 110,0 / 110.0 210,0 / 210.0 308,0 / 308.0 38,5 / 38.5 654,5 / 654.5 120,0 / 120.0 252,0 / 252.0 336,0 / 336.0 42,0 /42.0 714,0 / 714.0 Speed V85 (km/h) Approach broken line length L (m) 0.40 DVU (m) 0.05 DVU (m) MDAP (m) 10 TABLE 4 - RELEVANT DISTANCES FOR THE THEORETICAL VALUES OF MDAP Dans ce cas, il existe des zones de chevauchement des lignes d’annonce (ABL) en continuité avec les lignes d’annonce complétant les lignes continues (CL+ABL), comme le montre l’illustration 10. Une étude de la géométrie est donc nécessaire pour que les flèches de rabattement remplissent la fonction qui leur est donnée par le code de la route portugais. 11 Il convient de déterminer les valeurs du projet correspondant à 0,05 DVU - LBOPS (longueur de la ligne entre les panneaux TABLEAU 5 - DISTANCES PERTINENTES DE LA MDAP DE RÉFÉRENCE (MDAPD) V85 L (m) LC (m) LBOPS (m) (km/h) Longueur ABL pour ABL 2,5/1 pour ABL 5/2 pour ABL 2,5/1 pour ABL 5/2 pour ABL 2,5/1 pour ABL 5/2 40 42 114,5 / 114.5 – 25,5 / 25.5 – 254,5 / 254.5 – 50 42 142,5 / 142.5 – 25,5 / 25.5 – 310,5 / 310.5 – 60 84 170,5 / 170.5 166,0 / 166.0 25,5 / 25.5 30,0 / 30.0 366,5 / 366.5 362,0 / 362.0 70 84 – 194,0 / 194.0 – 30,0 / 30.0 – 418,0 / 418.0 80 126 – 222,0 / 222.0 – 30,0 / 30.0 – 474,0 / 474.0 90 126 – 264,0 / 264.0 – 30,0 / 30.0 – 558,0 / 558.0 100 168 – 285,0 / 285.0 – 37,0 / 37.0 – 607,0 / 607.0 110 210 – 313,0 / 313.0 – 37,0 / 37.0 – 663,0 / 663.0 120 252 – 334,0 / 334.0 – 44,0 / 44.0 – 712,0 / 712.0 (km/h) Length of ABL for ABL 2.5/1 for ABL 5/2 for ABL 2.5/1 for ABL 5/2 for ABL 2.5/1 for ABL 5/2 V85 L (m) LC (m) LBOPS (m) The application to the road signing project of this theoretical development requires an adaptation of the calculated distances to the modulation of the broken longitudinal lines, particularly o f th e ap p ro a c h b ro k e n l i n e supplemented by arrows. It is necessary to determine the project values corresponding to 0.05 DVU – LBOPS (length of Line Between Overtaking Prohibited Signs) – according to the MDAPD (m) TABLE 5 - RELEVANT DISTANCES FOR THE MDAP FOR DESIGN PURPOSES – MDAPD Remarque : – signifie « sans objet » / Note: “–“ means not applicable 18 On the other hand, d1 is approximately equal to 0.15 DVU, so only 0.85 DVU s h o u l d b e co n s i d e re d i n th e MDAP definition. As one can see from illustration 9, next page, the composition of this hypothesis in both directions of traffic means that the clear distance on the initial point of any section where passing is allowed has an extension at least equal to 0.85 DVU. The values of MDAP are in the last column of table 4. Illustration 10 shows the signing and marking of a MDAP section. In this case there are overlapping zones of approach broken lines (ABL) with continuity with approach broken lines supplementing continuous lines (CL+ABL), as one can see in illustration 10. This fact requires the study of its geometry so that the deflecting arrows comply with the function that is assigned to them by the Portuguese Highway Code Regulation. MDAPD (m) Illustration 9, page de droite - 0,85 DVU pour chaque sens de circulation Illustration 10, page de droite - Distance minimale de dépassement autorisée (MDAP) Illustration 11, page de droite - Géométrie de la LBOPS pour les différentes vitesses V85 indiquées de (a) à (d) DESIGNING AND SIGNING OF NO-PASSING ZONES IN PORTUGAL Illustration 9 - 0.85 DVU for each direction Illustration 10 - Minimum Distance Allowed for Passing (MDAP) Illustration 11 - Geometry of LBOPS for different V85 indicated in (a) to (d) 19 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org WHAT'S NEW? - Update ACTUALITÉ - Communications DESIGNING AND SIGNING OF NO-PASSING ZONES IN PORTUGAL CONCEPTION ET SIGNALISATION DES ZONES D’INTERDICTION DE DÉPASSER AU PORTUGAL 12 d’interdiction de dépasser), selon la modularité des lignes d’annonce et l’emplacement correct des flèches de rabattement, pour les différentes vitesses, conformément aux recommandations des NSRP. L’illustration 11 montre la géométrie et les dimensions de la LBOPS, pour différentes vitesses et pour les deux types de lignes d’annonce utilisées. Au-dessus de chaque illustration (a) à (d), la ligne d’annonce est dessinée en gris sans les flèches de rabattement, pour indiquer la correspondance avec la solution définitive prenant en considération ces flèches. Sur l’illustration 11, ABL 2,5/1 désigne une ligne d’annonce comportant 2,5 m de trait et 1,0 m de vide. La ligne ABL 5/2 comporte 5,0 m de trait et 2,0 m de vide. 13 conception routière organisé par le TRB en 2010. Elle est incluse dans l’instruction technique3 publiée par l’Institut portugais des infrastructures routières (InIR). La même méthode a été utilisée afin de déterminer la distance minimale nécessaire pour autoriser le dépassement par la signalisation verticale et horizontale, présentant une normalisation des critères de détermination de la MDAP au Portugal et définissant les valeurs à utiliser dans la conception. modularity of the approach lines and with the correct location of the deflecting arrows, for the various speeds, in compliance with the recommendations of the PSRM. Cette méthode a été présentée en 2008 et est incluse dans la même instruction technique publiée par l’InIR, lequel fait aujourd’hui partie de l’Instituto de Mobilidade e Transportes, IP (Institut de la mobilité et des transports). Elle favorise l’homogénéité dans la signalisation verticale et horizontale des zones d’interdiction de dépasser sur les 2 x 2 voies au Portugal.# In illustration 11, the geometry and dimensions of the LBOPS, for various speeds and for both types of approach line used, are presented. At the top of each illustration (a) to (d) the broken approach line is drawn in grey without deflecting arrows in order to see the match with the final solution considering these arrows. L’illustration 12 montre les distances pertinentes de la LBOPS et de la MDAP de référence (MDAPD), où LC est la valeur de référence pour 0,40 DVU. Le tableau 5 présente les valeurs correspondantes. In illustration 11, previous page, ABL 2.5/1 means an approach broken line with 2.5 m strokes length and 1.0 m gaps length. ABL 5/2 has 5.0 m strokes length and a gaps length of 2.0 m between strokes. L’illustration 13 montre deux exemples d’application de ces valeurs pour une V85 de 40 km/h (ABL 2,5/ 1, L = 42 m) et une V85 de 60 km/h (ABL 5/2, L = 84 m). CONCLUSIONS In illustration 12, the rele vant distances of LBOPS and MDAP for Design purposes (MDAPD) are indicated, where LC is the design value for 0.40 DVU. Table 5 presents the corresponding values. La définition d’une PSD uniforme pour la conception des routes, ainsi que pour la signalisation routière verticale et horizontale au Portugal a été fondamentale. Elle est inscrite dans le Plano Nacional de Prevenção Rodoviária 2003/2005 (plan national portugais de sécurité routière), publié en 2003. La méthode assurant la compatibilité de la PSD avec la conception des routes, ainsi que la signalisation verticale et horizontale des zones d’interdiction de dépasser a été proposée en 2004 et présentée au 4e Symposium international sur la 20 3 http://www.imtt.pt/sites/IMTT/Portugues/InfraestruturasRodoviarias/ I novacaoNor malizacao/Divulgao%20Tcnica/ SinalizacaoDeProibicaoDeUltrapassagem.pdf Illustration 12 - Distances pertinentes de la MDAP de référence (MDAPD) Illustration 13, page de droite - Exemples de LBOPS et de MDAPD In illustration 13, two examples are presented of the application of these values for V85 of 40 km/h (ABL 2.5/ 1, L = 42 m) and V85 of 60 km/h (ABL 5/2, L = 84 m). CONCLUSIONS The definition of a uniform PSD for road design and road marking and signing in Portugal was fundamental, and was included in the Plano Nacional de Prevenção Rodoviária 2003/2005 (National Road Safety Plan), issued in 2003. The method which allows PSD to be compatible both with road design and no passing zone marking and signing was proposed in 2004, presented at the TRB 4th International Symposium on Highway Geometric Design in 2010 and is included in a Technical Guideline3 issued by the Portuguese Institute of Road Infrastructures (InIR). definition of the MDAP in Portugal and defining the values to be used in design. This method was presented in 2008 and is in the referred Technical Guideline issued by InIR, which is nowadays included in the Instituto de Mobilidade e Transportes, IP (Institute for Mobility and Transport). It is promoting consistency in signing and marking of no-passing zones in two-way two lane highways in our country.# The same method was used to determine the minimum distance ne cessar y to allow pa ssing by signing and marking, presenting a standardization of the criteria of 3 h t t p : / / w w w. i m t t . p t / s i t e s / I M T T / Por tug ues/Inf raestr utura sRo dov iar ia s/ InovacaoNormalizacao/Divulgao%20Tcnica/ SinalizacaoDeProibicaoDeUltrapassagem.pdf Illustration 12, left page - Relevant distances for the MDAP for Design purposes – MDAPD Illustration 13 - Examples of LBOPS and MDAPD 21 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org ACTUALITÉ - Communication PREMIER MANUEL NATIONAL D’IDENTIFICATION ET DE HIÉRARCHISATION DES « POINTS NOIRS » SUR LE RÉSEAU ROUTIER IRANIEN Reza AKBARI, directeur général, Bureau de l’entretien des ouvrages d’art (ponts et tunnels), Membre du comité technique D.3. Ponts de l’Association mondiale de la route et Mehran GHORBANI, Directeur général, Bureau de la sécurité routière, Membre du comité technique C.2. Conception et exploitation d’infrastructures routières plus sûres de l’Association mondiale de la route Tous deux à l’Organisation de l’entretien routier et des transports, Téhéran (Iran) Reza Akbari, Director-General, Office of Maintenance of Engineering Structures (Bridges and Tunnels) Member of the World Road Association Technical Committee D.3 Bridges and Mehran Ghorbani, Director-General, Office of Road Safety Development Member of the World Road Association Technical Committee C.2 Design and Operation of Safer Road Infrastructure Both at the Road Maintenance and Transportation Organization, Tehran, Iran Illustrations © Auteurs Illustrations © Authors 1 E n Iran, jusqu’en 2015, il n’existait pas de manuel approuvé au niveau national pour l’identification et la hiérarchisation des points noirs. Dans les dix dernières années, une simple formule du type P = x + 3y + 9z (avec quelques variantes concernant les coefficients de la relation) était utilisée dans l’ensemble du pays pour identifier et hiérarchiser les points noirs. Dans cette formule, x représente le nombre d’accidents matériels (accidents sans blessé ni tué) sur le point ou le tronçon de la route concerné, y représente le nombre d’accidents corporels (accidents avec au moins un blessé, mais sans tué) et z représente le nombre d’accidents mortels (accidents avec au moins un tué). Lorsque la valeur de P était supérieure ou égale à 30, le point ou le tronçon était identifié comme un « point noir », appelé en Iran « full-accident point » (point à accidents multiples). L’identification des « points à accidents multiples » sur le réseau routier à l’aide de cette méthode était effectuée tous les trois ans par les services routiers provinciaux. Les résultats étaient exploités par les autorités nationales pour le financement et la programmation des travaux. En 2012, plus de 3 000 points présentant un P ≥ 30 ont été identifiés dans tout le pays. Chaque année, l’État destine des sommes importantes à la correction et l’élimination des points noirs sur le réseau routier national. Ces travaux sont effectués dans le cadre de plus de 700 projets d’exploitation routière par an. Il est possible de classer les projets en deux catégories principales : 1. 2. projets à court terme ou à résultats rapides ; projets à long terme ou grands projets. Le premier type de projets comprend des mesures peu coûteuses, telles que l’implantation et la correction rapides des panneaux routiers, l’implantation de panneaux de signalisation des points 22 WHAT'S NEW? - Update THE FIRST NATIONAL “BLACK SPOT” IDENTIFICATION AND PRIORITIZATION MANUAL FOR IRAN ROAD NETWORK noirs, l’éclairage ou le marquage des points ou des tronçons, le réaménagement et la réfection des chaussées, l’amélioration des performances des barrières de sécurité, etc. Ces projets sont réalisés après une brève étude et un audit de sécurité des points ou des tronçons identifiés. Les mesures correctives sont mises en œuvre Illustration 1 - Exemple d’un point noir type avant et après mesures correctives (à gauche : avant ; à droite : après) Illustration 2, page de droite - Échantillons de mesures correctives peu coûteuses sur le réseau routier iranien In Iran, until 2015, there was no approved manual for black spot identification and prioritization at national level. During the last decade, one a simple formula such as P = x + 3y + 9z (with some variations in the coefficients of the relation) was used in the whole country for black spot identification and prioritization. In this relation, x represents the number of damage accidents (accidents without any injury or fatality) in one point or in a limited length of road under study, y represents the numbers of injury accidents (accidents with at least one injury without fatality) and z represents the numbers of fatality accidents (accidents with at least one fatality). When the value of P was greater than or equal to 30, the point in the road or the limited road length under study was identified as “black spot”, locally translated as “full-accident point”. The process of identification of “full-accident points” in the road network via this methodology was repeated every three years by provincial road departments and the results were used by national authorities for finance and programming purpose. In 2012, more than 3,000 points with P ≥ 30 were identified in the whole country. 2 Lots of money from government budget are spent annually for correcting and eliminating black spots from the national road network. This work is done through more than 700 annual road-operation projects. These projects are categorized in two main groups: 1. short-term or fast-revenue projects, 2. long-term or heavy projects. The first type of projects includes low cost measures, such as fast installation and correction of required traffic signs, installation of special black spot signs, point or section lighting or road marking, pavement rehabilitation and repair, upgrading of the performance of safety barriers etc. These projects are done after a fast study and a safety audit of the identified points or road sections and the remedial measures are performed within the first three months after identification. The second type of projects usually involves the construction of new infrastructure (e.g., bridge, tunnel, Illustration 1, left page - A sample of a typical black spot before and after remedial measures (left: before, right: after) Illustration 2 - Samples of low cost remedial measures on the Iranian road network 23 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org WHAT'S NEW? - Update ACTUALITÉ - Communications THE FIRST NATIONAL “BLACK SPOT” IDENTIFICATION AND PRIORITIZATION MANUAL FOR IRAN ROAD NETWORK PREMIER MANUEL NATIONAL D’IDENTIFICATION ET DE HIÉRARCHISATION DES « POINTS NOIRS » SUR LE RÉSEAU ROUTIER IRANIEN 3 widening of road, etc) that need a longer time and more budget for finance and construction. A sample of a typical black spot before and after remedial measures is shown in illustration 1, previous page. In illustration 2, previous page, samples of low cost remedial measures are shown. dans les trois mois suivant l’identification. Le second type de projets comprend généralement la construction de nouvelles infrastructures (ponts, tunnels, élargissements de route, etc.), qui exigent des délais et des financements plus importants. L’illustration 1, page précédente, montre un exemple de point noir type avant et après des mesures correctives. L’illustration 2, page précédente, présente un échantillon de mesures correctives peu coûteuses. L’illustration 3 indique le nombre de projets de correction et d’élimination des « points à accidents multiples » sur le réseau routier national iranien. L’illustration 4, page de droite indique les dépenses annuelles en la matière. Cette méthode d’identification et de hiérarchisation soulevait des problèmes importants. Indépendamment des questions liées à la relation décrite plus haut et au seuil de P ≥ 30 servant à l’identification, il s’est avéré qu’aucune méthodologie étape par étape n’avait été définie pour les autorités provinciales et nationales. Il n’existait pas de protocole d’étude d’un « point à accidents multiples » pour les ingénieurs-conseils, ni de manuel d’évaluation de la performance d’un « point à accidents multiples » après correction. Les responsabilités des intervenants étaient inconnues. La méthode de hiérarchisation entre tous les points candidats était inexistante. Enfin, aucun calendrier d’élimination ou de correction des « points à accidents multiples » n’était fixé. C’est en raison de ces limitations dans la méthode d’identification et de hiérarchisation qu’un nouveau manuel national d’identification et de hiérarchisation des points noirs a été élaboré pour le réseau routier iranien. La rédaction de cet ouvrage pourrait constituer une étape clé dans l’histoire de la gestion des points noirs à l’échelle du pays. Le manuel a été approuvé par la commission nationale de la sécurité pour une mise en œuvre à partir de 2016, lors du nouveau cycle d’identification et de hiérarchisation des points noirs. Toutes les 24 4 Fotolia - Tehran Eastside ©Steba limitations décrites ci-dessus ont été résolues dans le nouveau manuel et le premier cycle a été lancé en février 2016. Les principaux avantages des nouveaux principes directeurs sont les suivants : • des formules plus fiables et plus précises ont été utilisées et deux nouveaux paramètres ont été intégrés, à savoir la moyenne du trafic journalier de la route et l’intervalle de temps entre les accidents ; • toutes les responsabilités des autorités provinciales et nationales ont été définies ; • aucune valeur n’a été fixée comme seuil pour les critères d’identification des « points à accidents multiples ». Par ailleurs, la moyenne de toutes les valeurs de la nouvelle formule dans l’ensemble du pays a été spécifiée après un recueil de toutes les données lors de chaque cycle d’identification ; • un délai pour la correction et l’élimination des « points à accidents multiples » a été établi ; • une méthodologie pour évaluer les résultats des travaux a été définie.# Illustration 3 - Nombre de points noirs éliminés sur le réseau routier iranien Illustration 4, page de droite - Coût total d’élimination des premiers points noirs hiérarchisés sur le réseau routier iranien The quantity of projects of correcting and eliminating “full-accident points” in Iran national road network is shown in illustration 3, left page. Illustration 4 depicts the related annual expenditure. There were serious questions from this identification and prioritization method. Regardless of the questions related to the above mentioned relation and the threshold of P ≥ 30 for identification, no step-by-step guideline for provincial and national authorities was defined. No terms of reference for studying an identified “full-accident point” by consultant engineers exist nor does a guideline for assessing the performance of an identified “full-accident point” after correction. The responsibilities of those involved in the process were unknown. The method of prioritization between all candidate points was unknown. No time schedule for removing and correcting the “full-accident point” was defined. These limitations in the identification and prioritization process have caused a new national black spot identification and prioritization manual to be developed for Iran road network. It might be a key step in the black spot management history in the whole country in national level. The guideline was approved by the national safety commission of the country for implementation from 2016 in the new cycle of black spot identification and prioritization. All the above mentioned limitations have been resolved in the new guideline and the first cycle has been initiated in February 2016. The key advantages of the new guideline are as follows: • better and more accurate formulas have been used and two new Illustration 3, left page - Numbers of eliminated black spots from Iran road network Illustration 4 - Total cost for eliminating the first prioritized black spots in Iran road network • • • • parameters as the average of daily traffic (ADT) of the road and the time interval of road accidents records have been included; all the responsibilities of provincial and national authorities have been defined; no fixed value has been defined as the threshold of the quantity of the “full-accident point” identification criteria. On the other hand, the average of all the values of the new formula in the whole country has been specified after gathering of all the data in every identification cycle; time scheduling for correction and eliminating of “full-accident points” has been defined; a methodology for evaluating the performance of treatment works has been defined.# 25 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org COMITÉS NATIONAUX DE L'ASSOCIATION - TRIBUNE LE COMITÉ NATIONAL ITALIEN Illustrations © ASODOCAIllustrations © Comité national italien de l’AIPCR U n changement est intervenu récemment à la tête du Comité national italien de l’AIPCR, avec l’élection d’un nouveau président, M. Gianni Vittorio ARMANI, le 24 septembre 2015. Né en 1966, ingénieur diplômé en électronique de l’Université La Sapienza de Rome, et fort d’une expérience managériale, M. ARMANI a complété son cursus par une maîtrise en gestion financière à la MIT Sloan School of Management (Cambridge-États-Unis). En mai 2015, M. ARMANI rejoint l’Administration des Routes d’Italie, ANAS S.p.A., en tant que Président-Directeur général. 1 M. Armani, dans quelle mesure pensez-vous que l’AIPCR Italie peut asseoir son action au sein de l’AIPCR sur le plan international ? J’ai accepté ma nomination en tant que Président du Comité national italien avec beaucoup d’enthousiasme. En tant que Président Directeur Général d’ANAS, j’ai le privilège d’être confronté à de nombreux sujets différents dans le domaine de la route et des transports, ce qui m’a permis de mettre en valeur nos points forts et bénéficier des échanges de connaissances et d’expériences avec les autres pays. La participation de l’Italie au sein de l’AIPCR est importante parce qu’elle nous permet de coopérer avec les autres membres de l’Association sur des enjeux d’intérêt commun. De plus, en comparant et en échangeant nos expériences, nous apprenons mutuellement et développons de nouvelles compétences. En outre, l’AIPCR constitue une organisation internationale importante, de laquelle l’Italie et les autres pays peuvent s’inspirer pour définir la législation concernant les réseaux routiers. Ces derniers mois, peu après ma nomination en tant que PDG de l’ANAS, grâce au réseau de l’AIPCR j’ai eu l’occasion d’échanger des idées, des points de vue et approches avec d’autres administrations routières, ce qui m’a aidé à recueillir des informations sur les méthodes de financement des infrastructures routières dans d’autres pays. 26 En tant que Président du Comité national italien, quelles sont les grandes lignes du programme que vous souhaitez mettre en œuvre ? L’un de mes objectifs est de renforcer la coopération entre les pays membres de manière à comparer nos réseaux routiers sous plusieurs angles, étant donné que cela aide à définir les « meilleures pratiques ». Renforcer ou initier des relations bilatérales avec les autres Comités nationaux sera également utile pour identifier les meilleures pratiques mises en œuvre par certains pays, et qui peuvent donc devenir un « modèle » pour tous. L’autre objectif important pour moi est de renforcer la coopération avec le Secrétariat général à Paris et d’unir nos efforts afin de promouvoir les activités et études menées par l’AIPCR à l’échelle internationale. Au Comité national italien, j’ai rencontré de nombreuses personnes qui ont œuvré à la promotion des activités de l’AIPCR en Italie et à l’étranger. Un exemple en est le dernier Congrès mondial de la Route à Séoul en novembre 2015. En participant à cet événement, l’Italie a contribué non seulement à mettre en avant son savoir-faire, mais aussi sa culture et sa manière amicale de communiquer avec les autres. Le pavillon italien a été l’un des plus visités à l’exposition internationale du congrès, grâce à l’engagement de nos collaborateurs chargés de l’organiser. Illustration 1 - M. Gianni Vittorio ARMANI, Président du Comité national italien de l’AIPCR THE ASSOCIATION NATIONAL COMMITTEES - FORUM THE ITALIAN NATIONAL COMMITTEE Illustrations © Italian PIARC National Committee There has been a change in Italy’s PI A RC National Committe e’s driver seat, since a new President, Gianni Vittorio Armani, was elected on September 24 th 2015. Born in 1966, he has a degree in electronic engineering at Rome’s La Sapienza University with key managerial exp eriences and an ac ademic curriculum including a Master in financial management at the MIT Sloan School of Management (Cambridge-USA). In May 2015, he joined ANAS S.p.A., Italy’s National Road Administration, as CEO and President. Mr. Armani, how do you think that Italy ’s PIARC can contribute to PIARC at an international level and, on the other hand, how can PIARC help Italy’s road sector? I accepted my appointment a s P r e s i d e n t o f P I A R C ’s Italian National Committee w ith g re at enthu si a sm . A s AN AS’ C EO and P re sident , I had the privilege to be acquainted to many different issues in the road and transport sectors, and this has allowed me to emphasize our strong points and gain knowledge from best practices in other countries. Italy’s presence in PI ARC is important because it allows us and other members to cooperate on issues of common interest and by comparing and sharing our e xperiences we learn from each other, developing new competences. PI ARC also represents an important organiz ation through which Italy and other countries can contribute to define laws that regard road networks at an international level. In the last months, right after my appointment as ANAS’ CEO, through the PIARC network I have had the opportunity to share ideas, views and approaches with other road administrations and this has helped me gather information on how road infrastructures are financed elsewhere. As President of the Italian National Committee what are the program guidelines you intend to implement? As I mentioned, one of my goals is to streng then cooperation b et we en memb er countr ie s in order to compare our road systems under many aspects, since this kind of activity helps to identif y “be st practice s”. Strengthening or starting new bilateral relations with other National Committees will help identify best practices adopted by single countries which can therefore become a “model” for everyone. My main objective s are to strengthen cooperation with Paris’ general secretariat and to join our efforts in order to promote PIARC’s activities and research at an international level. Illustration 1, left page - M. Gianni Vittorio ARMANI, Chair of the PIARC Italian National Committee In Italy’s National Committee I met many people that have dedicated their efforts to promoting PIARC’s activities in Italy and abroad. An example is the World Road Congress that was held in Seoul last November. By participating in this event Italy contributed not only to bring its technical expertise to Seoul but also its culture and friendly way of relating to others. The Italian National Pavilion was one of the most visited at this international exhibition, and I believe this result was especially due to the efforts our workers put into this event. PIARC Italy has 17 National Technical Committees that work on PIARC’s strategic topics. How do you believe this work can contribute to Italy’s road sector? At a national level I intend to promote and emphasize our National Technical Committees’ work. These technical committees gather our best specialists from Universities, State Administrations, road stakeholders and private companies. The technical work produced by these committees in the past four-year term has already been distributed among other PIARC members so that it may become a point of reference for many people who work in the road sector. 27 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org FORUM - THE ITALIAN NATIONAL COMMITTEE OF THE WORLD ROAD ASSOCIATION TRIBUNE - LE COMITÉ NATIONAL ITALIEN DE L’ASSOCIATION MONDIALE DE LA ROUTE Le Comité national italien a 17 Comités techniques travaillant sur les thèmes stratégiques de l’AIPCR. Comment pensez-vous que ce travail peut contribuer au secteur routier de l’AIPCR ? Au niveau national, j’ai l’intention de promouvoir et diffuser les travaux réalisés par nos Comités techniques nationaux. Ces Comités techniques rassemblent nos meilleurs spécialistes du monde universitaire et des administrations centrales, les acteurs du secteur routier et des sociétés privées. Les études techniques réalisées par ces Comités durant les quatre années du cycle passé ont déjà été diffusées à d’autres membres de l’AIPCR afin qu’elles servent de document de référence pour de nombreuses personnes travaillant dans le secteur routier. J’ajoute également que l’an dernier, notre Comité national a établi une coopération avec le Parlement italien afin de contribuer de manière constructive au processus législatif et au développement du réseau routier italien. Pour nous, cela constitue une reconnaissance institutionnelle importante. Une autre activité importante, qui a été lancée il y a deux ans, et que je souhaiterais poursuivre, concerne la participation des jeunes générations et des jeunes professionnels et étudiants aux activités de l’AIPCR. Des initiatives telles que le Concours des meilleures thèses universitaires lancé en 2014, un concours photos, tenu en 2015, des tarifs spéciaux pour les étudiants et notre présence sur les réseaux sociaux (Facebook, Twitter et LinkedIn) sont propices à attirer les jeunes générations. Une mention spéciale va à notre site internet www.aipcr.it qui nous 3 L’Italie préside deux Comités techniques importants de l’AIPCR : le Comité technique des politiques et programmes nationaux de sécurité routière et le Groupe d’Etude Sûreté des infrastructures. Quelle est votre vision pour ces deux présidences ? La nomination d’un président italien au Comité technique AIPCR sur les Politiques et programmes nationaux de sécurité routière ainsi qu’au Groupe d’Etude Sûreté des Infrastructures représente un signe important de confiance dans les politiques de sécurité routière de l’Italie qui ont fait d’importants progrès ces dernières années, et ont gagné en crédibilité. Grâce aux experts de l’ANAS nommés aux Comités/Groupes de l’AIPCR, qui déploient de gros efforts pour diffuser les points de vue de l’Association, l’Italie va maintenant jouer un rôle clé dans des secteurs stratégiques de la route. Je souhaite encourager la poursuite des débats sur la sécurité routière avec tous les pays qui ont atteint les « meilleurs résultats » afin de voir si leurs expériences peuvent être appliquées à l’Italie et si nos expériences peuvent contribuer à réduire plus encore le nombre d’accidents. Je suis convaincu que le Comité national italien peut devenir un acteur clé pour les enjeux de sécurité routière et qu’il peut contribuer à encourager les innovations et les nouvelles initiatives. Concernant la sûreté, l’Italie a une grande expérience dans ce domaine, en particulier après les différentes attaques dont a été l’objet l’autoroute située près de la nouvelle ligne ferroviaire Turin-Lyon. Il est important que les enjeux de sécurité et de sûreté soient traités selon une approche multiculturelle, en particulier aujourd’hui. La coopération avec d’autres pays doit être menée car la cohésion internationale est essentielle au succès de toute politique ayant pour objectif d’assurer la sécurité et la sûreté des conducteurs et des passagers. À mon avis, l’AIPCR peut apporter beaucoup à l’Italie, et l’Italie peut apporter un soutien indispensable aux activités internationales de l’AIPCR.# 28 2 aide à atteindre un public plus large et offre des informations mises à jour régulièrement sur les événements liés à la route. Illustration 2, page de droite – Le pavillon national de l’Italie au Congrès mondial de la Route à Séoul Illustration 3 - Le site du Comité national italien de l’Association mondiale de la Route Let me also point out that last year our PI ARC committee began to work with the Italian Parliament in order to contribute in a constructive manner to the legislative process and to the development of Italy’s road network. This was an important institutional acknowledgment for us. Another important activity I want to continue to develop, since it was launched about two years ago, is to involve new generations of professionals and students in PIARC’s activities. Initiatives such as the “Best University Theses contest” launched in 2014, the Photographic contest held in 2015, special fares for students and our presence in many social media (Facebook, Twitter and Linkedin) represent an important way to approach future generations. A special mention goes to our new web site www.aipcr.it that has helped us reach out to a broader public and offers updated information on Road events all over the world. Italy chairs two of Piarc’s important technical bodies: the Technical Committee for National Road Safety Policies and Programs and the Security Task Force. How would you like to coordinate safety and security? Italy’s nomination to coordinate PIARC’s Technical Committee f o r N a t i o n a l Ro a d S a f e t y Policies and Programs and the Security Task Force represents an important sign of confidence in Italy’s safety policies, which have made significant progress in the past years, gaining international credibility. Thanks to Anas’ employees that cooperate with PIARC, to disseminate PIARC’s views, Italy will now play a key role in very strategic road sectors. I would like to promote a continuous debate on road safety with all of the countries that have achieved the “best results” in this field, also in order to verify if their experiences can be imported to Italy and if our experiences can contribute in any way to further reduce road accidents. Illustration 2 - The Italian Pavilion at Seoul World Road Congress Illustration 3, left page - The Italian National Committee’s website I’m convinced that the Italian National Committee can become a key player in road safety issues and that it can contribute to promote innovations and new initiatives in this field. As far as “security” is concerned, Italy has had a lot of experience in this field, especially after the various forms of attacks registered on Italy’s motorway network near the new Turin Lyon railway line. It is important that issues such as safety and security, especially nowadays, be addressed with a multicultural appro ach . Cooperation with other countries must be carried out because international cohesion is essential to the success of any policy aiming at granting safe and secure roads to drivers and passengers. I believe PIARC has much to offer Italy but also that Italy can offer vital support to PIARC’s worldwide activities.# 29 Routes/Roads Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Mise en lumière Depuis combien de temps avez-vous commencé à travailler dans le secteur des transports ? Nous avons toutes deux commencé le programme d’apprentissage pour jeunes diplômés au sein de l’Administration suédoise des Transports en septembre 2015. Ce programme s’étale sur 18 mois, période durant laquelle nous avons la possibilité de passer d’un service à l’autre. L’Administration suédoise des Transports rassemble 6 500 collaborateurs, d’où une organisation complexe, avec divers domaines d’activités et fonctions clés. Le but de ce programme de formation pour jeunes diplômés est d’acquérir des connaissances, se familiariser avec l’organisation et apporter les bonnes conditions de travail aux stagiaires et leur permettre de devenir des employés compétents et expérimentés. d'un jeune professionnel Josefin JÄDERBERG, 28 ans et Klara HÄGER, 26 ans sont les jeunes professionnelles de ce numéro. 1 What studies led you to take a job in the road sector? Quelles études vous ont amenées à travailler dans le secteur de la route ? Josefin : Je suis titulaire d’une Maîtrise de Sciences en Ingénierie de l’Institut royal de Technologie de Stockholm. Cette Maîtrise, spécialité dessin industriel, apporte des connaissances en développement, construction et conception de produits industriels. Klara: J’ai étudié à l’Université d’Uppsala, et comme Josefin, j’ai une Maîtrise de Sciences en Ingénierie spécialisée en systèmes sociotechniques. Il s’agit d’un programme d’études interdisciplinaire, qui allie sciences et technologie aux études en sciences humaines et sociales. Qu’est-ce qui vous attirées vers le secteur routier ? Les infrastructures sont un élément central du développement d’un pays et il est intéressant de pouvoir influencer le développement de la société. Notre administration est une organisation multimodale qui recouvre les routes, le rail, le transport maritime et aérien, ce qui rend notre travail et notre quotidien encore plus complexe, mais intéressant. Nous étions toutes les deux particulièrement intéressées par le programme de formation pour diplômés et pensons que ce programme est une occasion unique de connaître le secteur. 30 How long ago did you start working in the transport area/road sector? We both started the Swedish Transport Administration’s graduate trainee program in September 2015. The program lasts for 18 months and we are during that time allowed to do rotations within the administration to work in different business areas. The Swedish Transport Administration has about 6,500 employees which makes business complex with its several operational areas and key functions. The purpose of the graduate trainee program is to gather knowledge and get to know the organization and to create the right conditions for the trainees to grow into the role of skilled and experienced employees. Selon vous, qu’est-ce qui fait l’intérêt de votre travail ? Klara : J’occupe une fonction d’analyste au Département Planification et je travaille à la phase préparatoire de la planification, une méthodologie pour le choix stratégique des mesures. Cette étude préparatoire doit être réalisée avant toute planification physique, ou étape de conception, de grande ampleur. Les constructions neuves ne sont pas toujours la solution à un problème donné. Je pense qu’il est intéressant d’essayer de trouver d’autres solutions, en ayant une approche différente ou en optimisant l’utilisation d’un réseau, plutôt que d’envisager tout de suite un nouveau projet. Egalement, je pense qu’il est intéressant de travailler dans un domaine qui touche à la vie quotidienne des gens, et pour des projets qui les concerne. Il est stimulant de savoir que tout le travail réalisé au sein de l’administration se fait au bénéfice de la société. Josefin : Je travaille au Département Investissements qui s’occupe des projets qui ont franchi l’étape planification et dont la construction est décidée. A l’issue de mon programme de formation pour diplômés, j’occuperai la fonction d’ingénieur projet, et plus tard de responsable de projet, pour des projets d’investissement de la région de Stockholm. Le Département Investissements est responsable de la passation des marchés, de la mise en œuvre et du suivi de l’essentiel des projets de reconstruction et des nouveaux investissements de l’Administration suédoise des Routes. Travailler sur des projets d’investissements durant Illustration 1 - Klara et Josefin Illustration 2, page de droite – Klara (à gauche) et Josefin (à droite) lors des réunions de lancement des Comités techniques de l’Association mondiale de la Route Josefin: I have a Master of Science in Engineering from the Royal Institute of Technology in Stockholm. The master’s degree, Industrial design engineering, gives knowledge about development, construction and design of industrial products. Spotlight on young professionals Josefin Jäderberg, 28 years old and Klara Häger, 26 years old are the young professionals of this issue. According to you, what makes your job interesting? Klara: I have an analyst position at the Planning Department and work with the preparatory stage of planning, a methodology for strategic choice of measures. This preparatory study should take place before any formal physical planning and design, which has a broad focus and new construction is not the given solution to a problem. I think it is interesting to try to find other solutions, by thinking differently or optimizing the use of a system, rather than jumping right into new construction. I also find it interesting to work in an area where people are affected in everyday life, which makes them committed in the projects. It is great to know that all the work performed at the administration is performed with the purpose to benefit society. 2 Klara: I studied at Uppsala University and like Josefin I also have a Master of Science in Engineering, Sociotechnical Systems Engineering. It is an education program that is interdisciplinary and combines science and technology with studies in humanities and social science. What attracted you to the road sector? The infrastructure is a central part for the development of a country, and it is appealing to be able to influence the development of the society. Our administration is a multimodal organization that works with road, rail, sea and air transport, which makes our work and everyday life even more complex and attractive. We both were especially interested in the graduate trainee program and thought that the program would be a great opportunity to get a good introduction to the sector. Josefin: I work at the Investment Department, which handles the projects that have gone through the preparatory planning phase and have been decided to be built. My position after the graduate trainee program will be project engineer and later project manager for investment projects in the Stockholm region. The Investment Department is responsible for the procurement, implementation and monitoring of the main part of the Swedish Transport Administration’s reconstructions and new investments. Working with investment projects during the whole process, from planning through construction to a finalized road or railway ready for traffic is something that makes my job interesting and challenging. Illustration 1, left page - Klara and Josefin Illustration 2 - Klara (on the left) and Josefin (on the right), at the World Road Association Technical Committees’ kick-off meetings 31 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org SPOTLIGHT ON YOUNG PROFESSIONALS MISE EN LUMIÈRE D’UN JEUNE PROFESSIONNEL 3 4 of the administration and the business, and younger colleagues that are ready to learn. I also find it important to have an open atmosphere at work, which makes it a lot easier to ask and contribute to work when you are not as experienced as your colleagues. tout le processus, de la planification à l’achèvement du projet routier ou ferroviaire, en passant par la construction, c’est ce qui rend mon travail intéressant et stimulant. Quelles sont les valeurs importantes pour vous et que vous avez trouvées dans votre environnement de travail ? What do you find rewarding in your job? It is rewarding to be able to see the result of the work that is performed within the administration. It does not matter what mode of transportation you use, you are travelling within the administration’s system and it is a great feeling to see how our job contributes to the accessibility in Sweden. It is rewarding to see the results of our and our colleagues work in real life. Josefin : C’est passionnant de travailler au sein d’une équipe avec un objectif commun ; cela suscite plus d’intérêt et de motivation. Je pense qu’il est important d’avoir des échanges directs de connaissances entre collègues, ainsi qu’un environnement de travail avec plusieurs types de compétences, ce qui permet des échanges d’expériences qui, j’en suis persuadée, sont la clé du succès. L’une des valeurs les plus importantes est de pouvoir travailler dans la bonne humeur et rire avec vos collègues. Klara : Il est important pour moi de travailler avec des personnes d’horizons différents. Je pense qu’il est bon d’avoir des collègues expérimentés, ayant une connaissance détaillée de l’administration et des activités, ainsi que des collègues plus jeunes désireux d’apprendre. Je pense aussi qu’il est important que l’ambiance de travail soit ouverte, ce qui incite à poser des questions et à participer au travail, même si vous n’êtes pas aussi expérimenté que vos collègues. Que trouvez-vous de gratifiant dans votre travail ? Il est gratifiant de pouvoir constater le résultat du travail accompli au sein de l’administration. Quel que soit le mode de transport que l’on emprunte, il s’agit du réseau de l’administration et c’est une satisfaction de voir comment notre travail contribue à améliorer l’accessibilité en Suède. C’est intéressant de voir les résultats d’un travail collectif en vraie grandeur. Quelle a été votre meilleure expérience de travail jusqu’ici ? La meilleure chose dans notre courte carrière est de pouvoir passer d’un service à un autre au sein de l’Administration et de rencontrer des collègues qui ont la passion de leur travail et qui aiment la partager. 32 What has been your best work experience so far in your career? The best thing within our short careers so far is enjoying rotations in the administration and meet colleagues that are passionate about their job and are happy to tell us and show us about it. Néanmoins, l’une de nos meilleures expériences jusqu’ici a été la possibilité d’effectuer un stage de 6 semaines au Secrétariat général de l’AIPCR à Paris en janvier et mars 2016, à l’occasion du lancement du nouveau Plan stratégique de l’Association. Nous avons ainsi pu rencontrer et échanger avec les experts des Comités techniques et discuter de leurs principaux sujets de travail. Il a été très intéressant et utile pour nos futures carrières de voir comment notre administration fonctionne avec d’autres autorités routières pour l’échange de connaissances, et de discuter des enjeux sur un plan international. Quels sont les grands défis qui se profilent à l’avenir pour le secteur routier ? Etant donné que la planification et la construction des infrastructures se placent sur le long terme, il s’agit d’une question clé pour prendre les bonnes décisions au bon moment. Nous devons nous assurer que les infrastructures sont utilisées efficacement, qu’elles vont dans le sens d’un service de transports sûrs et respectueux de l’environnement et que les réseaux répondront aux demandes futures. Un autre défi est qu’il est toujours important de fixer les bonnes priorités, et de financer des projets qui sont les plus bénéfiques pour la société.# Illustration 3 - Klara à l’accueil des réunions de lancement des Comités techniques de l’Association mondiale de la Route Illustration 4, page de droite – Josefin What are the values which are important to you that you have found in your working environment? Josefin: It is great to work together as a team with the same goal, it creates more values and motivates me. I find it important to have an open dialogue where knowledge sharing can take place, a working environment with various kinds of competences where colleagues can take advantage of each other and also share experiences within the sector. I think exchange of experience is a key to success. One of the most important values is to have fun at work and be able to laugh together with your colleagues. Nevertheless, one of the best experiences during our career was the opportunity to spend a six-week internship at the PIARC General Secretariat in Paris during February and March 2016. The new Strategic Plan was launched during our stay in Paris and we had the opportunity to meet and talk to the experts of the technical committees and discuss their key areas. It was very interesting and useful for our future careers to see how our administration works together with other authorities to share knowledge and discuss existing issues internationally. What will be some of the biggest challenges facing the road sector in the future? Due to the fact that infrastructure planning and construction is time consuming it is a key aspect to make the right decisions at the right time. We need to make sure that the infrastructure is used effectively and that it promotes safe and environmentally sound transportation and that the system will meet future demands. Another challenge that is always important is to prioritize properly, and to finance the projects that are the most beneficial for the society.# Klara: It is important to me that the organization consists of a mix of employees. I think it is great to have both experienced colleagues that have a broad or detailed focus Illustration 3, left page - Klara at the welcoming desk of the World Road Association Technical Committees’ kick-off meetings Illustration 4 - Josefin 33 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DOSSIERS MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME DE GESTION DE LA CONTINUITÉ DE L’ACTIVITÉ AU MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU CANADA-QUÉBEC Robert LORANGER, ingénieur, chef/pilote de projet , Centre de Coordination de la sécurité civile, ministère des Transports du Québec (MTQ), Canada Secrétaire francophone et membre du Comité technique 1.5 Gestion des risques de l’Association mondiale de la Route Illustrations © Gouvernement du Québec LES ORIGINES D’UNE POLITIQUE GOUVERNEMENTALE AU CANADA-QUÉBEC essentielles 1 et le Plan d’action sur les infrastructures essentielles 2, des documents destinés au secteur public (gouvernements fédéral, provinciaux et territoriaux) comme au secteur privé : réseaux de télécommunications, production et distribution d’énergie, transport de marchandises ou de voyageurs, institutions financières, etc. Après les attentats du 11 septembre, le renforcement de la résilience des systèmes essentiels contre les risques de toutes sortes, actes intentionnels compris, est devenu en Amérique du Nord une préoccupation de premier ordre. Le Canada a défini une approche globale intégrant la totalité des risques à travers la Stratégie nationale sur les infrastructures 1 2 www.publicsafety.gc.ca/prg/ns/ci/ntnl-eng.aspx www.publicsafety.gc.ca/prg/ns/ci/ct-pln-eng.aspx 1 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org FEATURES THE ESTABLISHMENT OF A MANAGEMENT PROGRAM FOR BUSINESS CONTINUITY AT THE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC Robert Loranger, P.Eng., M.P.M. Centre de coordination de la sécurité civile, ministère des Transports du Québec, Canada French secretary and member of the World Road Association Technical Committee 1.5 Risk management Illustrations © Gouvernement du Québec THE ORIGINS OF A GOVERNMENTAL POLICY IN CANADA-QUÉBEC In the wake of the September 11 attacks, improving the resilience of essential systems against the risks of all kinds, including intentional acts, has become a major challenge in the North American context. In Canada, the National Strategy for Critical Infrastructure 1 and the Action Plan for Critical Infrastructure2 established a collective approach integrating all risks. They were created for federal, provincial and territorial administrations, as well as for private sector such as telecommunications networks, energy production and distribution, transportation of goods or people, financial institutions. As part of its fundamental role, the Gouvernement du Québec has the responsibility of ensuring public security at all times. One of the ways of assuming this responsibility is to ensure the constant supply of essential products and services to the public. In this perspective, with public interest as the priority, the Gouvernement du Québec has confided the role of coordinating the government’s 1 www.publicsafety.gc.ca/prg/ns/ci/ntnleng.aspx 2 www.publicsafety.gc.ca/prg/ns/ci/ct-plneng.aspx 34 Illustration 1 - Gestion de la continuité de l’activité vue par le gouvernement du Québec strategy for protecting essential systems to the Organisation de la sécurité civile du Québec (OSCQ)3. This strategy specifically obliges the 15 ministries and public agencies (MAs) that take part in the Plan national de sécurité civile (PNSC)4 to encourage and support measures for prevention, preparedness, intervention and recovery. These measures aim to increase the resiliency of critical systems such as water distribution, transportation of goods and people throughout the territory, energy supply and access to health care. Illustration 1, left page illustrates the government’s vision of business continuity management. In 2009, the H1N1 influenza pandemic create d a situation where the Quebec government’s activities were temporarily diverted by a public health emergency. This resulted in an important delay in business continuity management. However, the lessons that were drawn from this pandemic contributed, either by similarity or association, to improving the Gouvernement 3 www.securitepublique.gouv.qc.ca/ securite-civile/securite-civile-quebec/ activites-evenements/colloque/ colloque-2009/1173.html (English version not available) 4 www.securitepublique.gouv.qc.ca/ securite-civile/securite-civile-quebec/ plan-national.html (English version not available) Illustration 1, left page - Government’s vision of business continuity management du Québec’s expertise in business continuity. In this context, the Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) 5 became the department responsible for business continuity. In 2010, the S C T c re ate d an institutional framework in the form of a guidebook for helping MAs to create their own business continuity management program or BCMP. This guidebook (called Guide sur la gestion de la continuité des services)6 has since become the document to which MAs must refer. THE CONTEXT OF THE IMPLEMENTATION OF THE BCMP AT THE MTQ The BCMP aims to progressively furnish the MTQ a global management system that will allow it to restore or maintain its ability to supply essential products and services. Already, the Plan ministériel de mesures d’urgence et de sécurité civile (PMMUSC)7 structures interventions in order to ensure the mobility of goods or people on transport infrastructures. Illustration 2, next page shows the civil 5 www.tresor.gouv.qc.ca/en/ Not available for the public 7 www.mtq.gouv.qc.ca/portal/ page/portal/ministere/ ministere/securite_civile (English version not available) 6 35 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME DE GESTION DE LA CONTINUITÉ DE L’ACTIVITÉ AU MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC THE ESTABLISHMENT OF A MANAGEMENT PROGRAM FOR BUSINESS CONTINUITY AT THE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC Assurer en permanence la sécurité collective, qui relève des fonctions premières de l’État, passe notamment par le fait d’éviter toute rupture dans la fourniture au public des produits et services essentiels. Dans cette optique et pour servir la priorité de l’intérêt public, le gouvernement québécois a chargé l’Organisation de la Sécurité civile du Québec (OSCQ)3 de coordonner sa stratégie de protection des systèmes essentiels qui engage en particulier les 15 ministères et administrations (MA) participant au Plan national de sécurité civile (PNSC)4 à encourager et soutenir les mesures de prévention, préparation, intervention et rétablissement. 4 of the degree of impact caused by the interruption of different activities, and to establish priorities and recovery times. Stage 3 – Business continuity plans This is the stage where business continuity plans are developed. A continuity plan includes the following elements: En 2009, l’urgence de santé publique déclenchée par la pandémie de grippe A (H1N1) a provisoirement décalé les priorités du Gouvernement du Québec, entraînant d’importants retards pour la gestion de la continuité de l’activité. Néanmoins, l’expérience du Gouvernement du Québec en matière de continuité de l’activité a été nourrie, par similitude ou par association, par les leçons tirées de cette pandémie. Dans ce contexte, la responsabilité de la continuité a été confiée au Secrétariat du Conseil du trésor (SCT)5. Ce dispositif vise à renforcer la résilience des systèmes critiques tels que la distribution de l’eau, le transport de marchandises 3 2 et de voyageurs sur tout le territoire, la fourniture d’énergie et l’accès aux services de santé. La gestion de la continuité de l’activité vue par le gouvernement est représentée à l’illustration 1, page précédente. • a structure for coordinating the continuity of services; • the roles and responsibilities of each (direct participants, administrative units or top executive); • a warning and mobilisation process; • a strategy for managing events in the context of business continuity; • an action plan for restoring each critical activity or group of activities. Pour aider les MA à instaurer leur propre programme, le SCT a élaboré en 2010 un cadre institutionnel devenu depuis leur www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-civile/securite-civilequebec/activites-evenements/colloque/ colloque-2009/1173.html (non disponible en anglais) www.securitepublique.gouv.qc.ca/securite-civile/securite-civilequebec/plan-national.html (non disponible en anglais) 5 www.tresor.gouv.qc.ca/en/ 3 4 protection approach chosen by the MTQ. In this way, the BCMP complements the PMMUSC in planning and preparing the restoration of critical systems within a given time frame in the case where a disaster interrupts these systems and the MTQ’s ability to intervene is limited. 36 Illustration 2, page de droite - Approche du MTQ pour la sécurité civile Illustration 3 - Étapes de mise en œuvre du PGCS au MTQ Illustration 4 - Structure de la coordination ministérielle Business Continuity Institute (BCI). Illustration 3, left page outlines the stages of implementing the BCMP at the MTQ. THE METHODOLOGY Stage 1 – Begin the project The first stage is the moment when top executive commits, a coordination framework is put in place, and the overall continuity objectives, the methodology and the time frame for implementation are established. The chosen approach was drawn from the best business continuity management practices presented in ISO 22301 standard, “Societal security – Business continuity management systems – Requirements” and on the methodology framework of the Stage 2 – Impact assessment The goal of this stage is to determine the critical activities and their related continuity objectives. Special attention must be paid to the cascading effects of an interruption of activities. The results should allow an objective comparison Illustration 2 - Civil protection approach at the MTQ Illustration 3, left page - Stages for implementing the BCMP at the MTQ Illustration 4, left page -Structure of department coordination Stage 4 – The implementation of the BCMP Th e f i n a l s t a g e i nv o l v e s t h e establishment of parameters for the management of business continuity. Exercises or simulations are held and procedures for updating continuity plans are established. Finally, the documentation concerning the BCMP is distributed. DEPARTMENT COORDINATION The MTQ 8 began its work in 2008 when the deputy minister confirmed the development and implementing of a BCMP in the perspective of proactively improving the resilience of essential systems. 8 Organization chart : www.mtq. gouv.qc .ca/portal/page/ portal/ministere/ministere/ organisation/organigramme (English version not available) 37 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME DE GESTION DE LA CONTINUITÉ DE L’ACTIVITÉ AU MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC THE ESTABLISHMENT OF A MANAGEMENT PROGRAM FOR BUSINESS CONTINUITY AT THE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC document de référence : le Guide sur la gestion de la continuité des services6. CONTEXTE DE LA MISE EN ŒUVRE DU PGCS AU MTQ Étape 3 – Plans de continuité des services Les plans de continuité des services, qui sont élaborés au cours de cette étape, doivent comporter les éléments suivants : • une structure pour coordonner la continuité des services ; • les rôles et responsabilités de chacun (participants directs, entités administratives ou décideur) ; • une procédure d’alerte et de mobilisation ; • une stratégie pour gérer les événements dans le contexte de la continuité de l’activité ; • un plan d’action pour rétablir chaque activité ou groupe d’activités critiques. Le programme de gestion de la continuité des services (PGCS) doit doter progressivement le MTQ d’un système de gestion global lui permettant de rétablir ou de maintenir sa capacité à fournir les produits et services essentiels. Le Plan ministériel de mesures d’urgence et de sécurité civile (PMMUSC)7 structure d’ores et déjà les interventions pour garantir la mobilité des personnes et des marchandises via les infrastructures de transport. L’approche de sécurité civile adoptée par le MTQ est représentée illustration 2, page précédente. Le PGCS vient de fait en complément du PMMUSC en planifiant et préparant le rétablissement des systèmes critiques dans un délai défini en cas d’interruption due à une catastrophe et de restriction de la capacité d’intervention du MTQ. MÉTHODOLOGIE L’approche adoptée s’inspire des bonnes pratiques de gestion de la continuité de l’activité énoncées dans la norme ISO 22301 « Sécurité sociétale – Gestion de la continuité de l’activité – Exigences » et s’appuie sur le cadre méthodologique de l’institut BCI (Business Continuity Institute). La mise en œuvre du PGCS au MTQ a suivi différentes étapes représentées illustration 3, page précédente. Étape 4 – Mise en œuvre du PGCS Les paramètres de gestion de la continuité des services sont fixés lors de cette dernière étape caractérisée par l’organisation d’exercices ou de simulations, la mise en place des procédures d’actualisation des plans de continuité et par la diffusion de la documentation relative au PGCS. COORDINATION MINISTÉRIELLE Le MTQ8 s’est mis au travail en 2008 après l’annonce par le sous-ministre qu’un PGCS serait élaboré et mis en œuvre pour renforcer de manière proactive la résilience des systèmes essentiels. Comme indiqué sur l’illustration 4, page précédente, des représentants de la Direction générale des services à la gestion et de la surveillance des marchés, de la Direction des ressources humaines et du Service de la sécurité civile ont été réunis au sein d’un comité directeur ministériel qui a été chargé principalement : Étape 1 – Début du projet Cette étape est marquée par l’engagement du décideur, la mise en place d’un cadre de coordination, et par la définition des objectifs généraux de continuité, de la méthodologie et du calendrier de mise en œuvre. Étape 2 – Évaluation d’impact Cette étape vise à déterminer les activités critiques et les objectifs de continuité associés. Une attention particulière doit être accordée aux effets domino d’une interruption des activités. Les résultats doivent permettre de comparer objectivement l’ampleur de l’impact de l’interruption de différentes activités, et d’établir les priorités et les délais de rétablissement. 6 7 38 Diffusion non publique www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/ministere/ministere/ securite_civile (non disponible en anglais) • d’inventorier et de hiérarchiser les fonctions critiques et les produits et services essentiels du MTQ ; • d’évaluer les interdépendances internes et externes des produits et services essentiels et les conséquences de leur éventuelle interruption ; • d’analyser les risques, de définir les mesures de prévention et de réduction, et les stratégies potentielles pour la continuité ; • de mettre en œuvre des plans pour assurer la continuité des services essentiels. Préparant tout d’abord l’élaboration et la mise en œuvre du PGCS, le comité a décidé : • d’intégrer la structure de travail du comité directeur à la structure de coordination ministérielle pour la sécurité civile ; 8 Organigramme : www.mtq.gouv.qc.ca/portal/page/portal/ministere/ ministere/organisation/organigramme (non disponible en anglais) As shown in illustration 4, previous p age, a depar tmental ste er ing committee composed of representatives of the Direction générale des services à la gestion et de la surveillance des marchés (management services and financial market supervisory), the Direction des ressources humaines (human resources) and the Service de la sécurité civile (civil protection service). The main duties attributed to the steering committee: • determine and prioritize the critical functions and the essential P/S of the MTQ; • evaluate the internal and external interdependencies of these essential P/S as well as the consequences of their potential interruption; • analyse the risks and determine the measures for prevention and risk reduction, and the potential strategies for continuity; • implement plans for the continuity of essential services. The committee’s first tasks were to outline the elaboration and the implanting of the BCMP. It was determined that: • the work structure of the steering committee will be part of the s t r u c tu re o f th e m i n i s te r i a l coordination for civil protection; • the chosen strategies adopt a all-risks approach; • the business continuity plans will not include information resources. Information resources fall under department policies concerning the protection of information under existing plans for protecting information in case of emergencies. The same can be said for the unavailability of employees due to a labour dispute or a pandemic. These situations are covered by plans that are already in place; • the continuity of essential services will not apply to the unavailability of transportation infrastructures. These situations are foreseen in the Plan ministériel de mesure d’urgence et de sécurité civile (PMMUSC). Business continuity completes the emergency measures by anticipating the actions needed in situations where the MTQ suffers a total or partial incapacity to intervene; • plans must aim to restore critical services to a minimum level of service within two weeks or less, according to the situation. TESTING STRATEGIES THROUGH PILOT PROJECTS In 2009 and 2010, the project team undertook two pilot projects in order to test the BCMP integration strategy and related methodologies. The first experiment took place in the control room of the Louis-Hippolyte-La Fo n t a i n e b r i d g e / t u n n e l 9 . Th e business continuity plans w a s concerned with video monitoring and electromechanical equipment. The second experiment studied 30 critical activities in service centres 10 in Saint-Hyacinthe, Boucherville and Foster (Eastern Monteregie region). These two pilot projects: • highlighted the importance of properly identifying critical activities, specifically in regards to the types 9 This bridge/tunnel is in the eastern part of metropolitan Montréal. It represents an essential highway link between the shores of the St-Lawrence River. www.mtq. gouv.qc.ca/portal/page/portal/regions/ montreal_ile/pont_tunnel_louis_h_ lafontaine40ans (English version not available) 10 The MTQ has more than 60 service centres throughout Québec of consequences and the levels of tolerance in the organisation; • helped develop strategies that are better adapted to the organisational and operational contexts; • improved the understanding of activities internal and external interdependences; • helped define a specific frame of reference for establishing a business continuity plan for a disaster in a building housing a service centre. C o n s i d e r i n g th e exp e r i m e nt s , implantation of the BCMP will accelerate in the next few years. In the short term, the project team plans to: • propose to the Executive committee a business continuity policy project; • design tools to facilitate the implantation of business continuity plans in the regional offices; • integrate different continuity plans to the PMMUSC; • develop project teams in the regional offices to oversee and coordinate stakeholders and create continuity plans. A WORTHY BCMP When the process of implantation is complete, the MTQ’s BCMP will bring together the following elements: • a depar tmental co ordination structure; • a strategy for managing events; • business continuity plans for each administrative unit; • procedures for carrying out the continuity plans; • procedures for updating the continuity plans; • functional documentation. It is important, however, that these elements 39 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org MISE EN PLACE D’UN PROGRAMME DE GESTION DE LA CONTINUITÉ DE L’ACTIVITÉ AU MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC THE ESTABLISHMENT OF A MANAGEMENT PROGRAM FOR BUSINESS CONTINUITY AT THE MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC • d’adopter une approche tous risques dans les stratégies retenues ; • de ne pas inclure les ressources informatiques dans les plans de continuité des services. Ces ressources relèvent en effet des politiques ministérielles au titre des plans existants pour la protection des informations en situations d’urgence. De même, la non disponibilité des employés en cas de conflit social ou de pandémie est couverte par des plans actuellement en place ; • de ne pas appliquer la continuité des services essentiels à la non disponibilité des infrastructures de transport qui est prévue dans le Plan ministériel de mesures d’urgence et de sécurité civile (PMMUSC). La continuité des services complète les mesures d’urgence en prévoyant les dispositions à prendre en cas de paralysie totale ou partielle de la capacité d’intervention du MTQ ; • de viser dans les plans le rétablissement des services critiques à un niveau minimum de service sous deux semaines voire moins selon le cas. DES PROJETS PILOTES POUR TESTER LES STRATÉGIES Deux projets pilotes ont été lancés en 2009 et 2010 pour tester la stratégie d’intégration du PGCS et les méthodes associées. Dans le cadre de la première expérience, menée dans la salle des commandes du pont/tunnel Louis-Hippolyte-La Fontaine9, les plans de continuité des services ont porté sur les équipements de vidéosurveillance et électromécaniques. La deuxième expérience a étudié 30 activités critiques dans les centres de services10 de Saint-Hyacinthe, Boucherville et Foster (région de Montérégie orientale). Ces deux projets pilotes : • ont souligné l’importance de bien identifier les activités critiques, et en particulier les types de conséquences et les niveaux de tolérance dans l’organisation ; • ont aidé à mieux adapter les stratégies aux contextes organisationnels et opérationnels ; • ont permis de mieux comprendre les interdépendances internes et externes des activités ; • ont aidé à définir un cadre de référence spécifique pour établir un plan de continuité de l’activité en cas de catastrophe dans un bâtiment hébergeant un centre de services. 9 Ce pont/tunnel situé à l’Est de la région urbaine de Montréal est un axe autoroutier essentiel entre les rives du St-Laurent. www.mtq. gouv.qc.ca/portal/page/portal/regions/montreal_ile/pont_tunnel_ louis_h_lafontaine40ans (non disponible en anglais) 10 Plus de 60 centres de services du MTQ sont répartis sur le territoire du Québec 40 Ces expériences devraient favoriser l’accélération de la mise en œuvre du PGCS ces prochaines années. À court terme, l’équipe de projet prévoit : • de soumettre au Comité exécutif un projet de politique de continuité des services ; • de concevoir des outils pour faciliter la mise en œuvre des plans dans les bureaux régionaux ; • d’intégrer les différents plans de continuité au PMMUSC ; • de constituer des équipes de projet dans les bureaux régionaux pour superviser et coordonner les parties prenantes et créer les plans de continuité. UN PGCS DIGNE DE CE NOM Une fois la mise en œuvre terminée, le PGCS du MTQ concentrera : remain operational and up-to-date at all times. In this perspective, the challenge for the project team is to ensure that all the necessary mechanisms are in place so that the BCMP is constantly adapted to its changing context. Ever y imp or tant change could justify up-dating the BCMP, whether it concerns adding or removing products or services, integrating new activities, the evolution of the technological environment or a major change in the environment outside the organisation.# • une structure de coordination ministérielle ; • une stratégie de gestion des événements ; • des plans de continuité des services pour chaque entité administrative ; • des procédures d’exécution des plans ; • des procédures d’actualisation des plans ; • une documentation fonctionnelle. Parce qu’il est important néanmoins que ces éléments soient constamment opérationnels et à jour, l’équipe de projet devra garantir que tous les mécanismes nécessaires sont en place pour que le PGCS reste adapté en permanence à son contexte en mutation. GLOSSARY All risks approach: An approach that considers risks and catastrophes, both natural and anthropic, as well as the vulnerabilities that can be associated with them. Business continuity: The capacity of an organisation to ensure, in case of a major disaster, the continuity of its business practices according to the level of services needed. Business Continuity Management Program (BCMP): Part of an organisation’s over-all management system, based on its business management approach to risk, which aims to define, deploy, test, keep up-to-date and improve business continuity. Critical services (activities): The operations, processes, means or functions used by an organisation to ensure the delivery of essential products and services. Critical systems: The processes, infrastructures, installations, technologies, networks, goods and services judged essential for the health, safety, protection and financial well-being of citizens, and the effective functioning of government. These systems can either be considered individually or as interconnected and interdependent. Essential infrastructures: The processes, systems, installations, technologies, networks, goods and services required to ensure citizens’ health, safety, protection and financial well-being, as well as the proper functioning of governments. This can refer to autonomous infrastructures or to interdependent infrastructures within a province or a territory, or that reach beyond national boundaries. Essential products or services: Products or services whose absence, even if brief, could have significant consequences on the health, life, safety, social and financial well-being of individuals or of a community, for the viability of a company, or the effective functioning of government and its institutions. Essential systems: This refers to interconnected elements, and includes management and control systems requiring human, material, financial and information resources. For the Gouvernement du Québec, the expression Essential System seems more appropriate than Essential Infrastructure. The first expression avoids the term Infrastructure, borrowed from civil engineering, suggesting structures, buildings, etc. Minimum level of service: Corresponds to a basic level of a product or service to be restored after a given interruption time. OSCQ: Organisation de la sécurité civile du Québec. This organisation brings together emergency preparedness coordinators from 15 ministries and governmental organisations that play a role in civil protection. The OSCQ plans emergency preparedness measures at a national scale and, in case of a major disaster, coordinates the measures undertaken by each of the people in charge of the mission according to the Plan national de sécurité civile (PNSC). Recovery time: The maximum down time that can be tolerated before a critical service (activity) is restored to a basic level of service. Resilience: The capacity of a system, a group or a society exposed to potential hardships to adapt, to resist or to change in order to establish and maintain existing structures and an acceptable level of operation. Tout changement d’importance peut justifier une mise à jour du PGCS : ajout ou suppression de produits ou services, intégration de nouvelles activités, évolution de l’environnement technologique ou changement majeur de contexte en dehors de l’organisation.# GLOSSAIRE Approche tous risques : Approche tenant compte des risques et catastrophes, naturels et anthropiques, et des vulnérabilités pouvant être associées. Continuité de l’activité : Capacité d’une organisation à poursuivre ses activités au niveau de service requis en situation de catastrophe majeure. Programme de gestion de la continuité des services (PGCS) : Partie du système global de gestion d’une organisation, s’appuyant sur son approche de gestion des risques, qui vise à définir, déployer, tester, tenir à jour et améliorer la continuité de l’activité. Services critiques (activités) : Opérations, processus, moyens ou fonctions déployés par une organisation pour garantir la fourniture des produits et services essentiels. Systèmes critiques : Processus, infrastructures, installations, technologies, réseaux, biens et services jugés essentiels pour la santé, la sécurité, la protection et le bien-être financier des citoyens et le fonctionnement efficace de l’État. Ces systèmes peuvent être considérés individuellement ou interconnectés et interdépendants. Illustration, page de droite - Fotolia © Winter snowstorm - Mario Beauregard Infrastructures essentielles : Processus, systèmes, installations, technologies, réseaux, biens et services nécessaires pour garantir la santé, la sécurité, la protection et le bien-être financier des citoyens et le fonctionnement efficace de l’État. Ces infrastructures peuvent être autonomes ou interdépendantes dans une province ou un territoire, ou présenter un caractère transnational. Produits ou services essentiels : Produits ou services dont la privation, même de courte durée, peut être lourde de conséquences sur la santé, la vie, la sécurité, le bien-être social et financier des individus ou de la communauté, la viabilité d’une entreprise ou le fonctionnement efficace de l’État et des institutions. Systèmes essentiels : Renvoie à des éléments interconnectés, et inclut les systèmes de gestion et de contrôle qui mobilisent des ressources humaines, matérielles, financières et informatiques. Le Gouvernement du Québec préfère ‘Systèmes essentiels’ à l’expression ‘Infrastructures essentielles’ évitant ainsi un terme de génie civil évocateur de structures, de constructions, etc. Illustration - Fotolia © Winter snowstorm - Mario Beauregard Niveau de service minimum : Niveau de base auquel un produit ou service doit être rétabli après un temps d’interruption donné. OSCQ : Organisation de la sécurité civile du Québec. Cette organisation rassemble les coordonnateurs de préparation aux situations d’urgence de 15 ministères et administrations œuvrant pour la sécurité civile. L’OSCQ prévoit les mesures nationales de préparation à l’urgence et, en cas de catastrophe majeure, coordonne les mesures entreprises par chaque responsable de mission conformément au Plan national de sécurité civile (PNSC). Délai de rétablissement : Temps d’arrêt maximum toléré avant qu’un service critique (activité) soit rétabli à un niveau de base. Résilience : Capacité d’un système, d’un groupe ou d’une société confronté à des difficultés potentielles à s’adapter, résister ou évoluer pour établir et maintenir des structures existantes à un niveau d’exploitation acceptable. 41 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DOSSIERS UNE GESTION REPENSÉE DES RISQUES ORGANISATIONNELS Julie LISTER (1), directrice, Audit interne et risques, et Damian ANGLEY (2), vérificateur en chef, Audit interne, ministère de la Planification, des transports et des infrastructures (DPTI) (Australie-Méridionale) Illustrations © Ministère de la Planification, des transports et des infrastructures (DPTI) d’Australie-Méridionale Le ministère de la Planification, des transports et des infrastructures (DPTI) d’Australie-Méridionale supervise toute une palette d’unités opérationnelles complexes qui présentent d’importants niveaux de risque. Pour mieux les gérer, le ministère s’est doté d’un cadre pour parvenir à inscrire la gestion des risques dans la culture, les pratiques et les processus décisionnels de l’organisation. La division Services de transport du DPTI règle le comportement de mobilité, gère et aménage les infrastructures et contrôle le trafic pour que les transports soient sûrs et sécurisés, qu’ils répondent aux attentes de la collectivité, qu’ils participent à l’économie et qu’ils n’aient qu’un impact minime sur l’environnement. Cette division évalue et gère en continu ses risques opérationnels et organisationnels identifiés par sa matrice de gestion des risques. La communication entre différents échelons au sein du ministère et la définition claire des responsabilités de chacun facilitent l’adoption de la procédure de gestion des risques par les unités opérationnelles spécifiques. Cette procédure est contrôlée à travers la remontée des informations de risque à la direction générale et au comité Audit et risques, et vérifiée de même par le groupe d’audit interne pour garantir que le cadre de gestion tel qu’il est déployé permettra d’atteindre tous les objectifs du gouvernement. En donnant à tous les employés un accès ouvert aux informations sur les risques de la division et les risques locaux, le dispositif OrgRisk développé par le DPTI contribue à renforcer la transparence des informations et permet aux unités opérationnelles d’adapter leur approche de la gestion des risques à leurs besoins spécifiques tout en respectant les objectifs définis par le cadre général. CONTEXTE Bien qu’allant dans la bonne direction, les efforts précédents du DPTI n’ont pas fait naître une culture de gestion des risques répondant aux attentes internes et externes et ce notamment pour les raisons suivantes : 42 • toutes les informations abordées en ateliers de gestion des risques ont été consignées dans un document tombé aux oubliettes, traité comme un exercice à faire une fois pour toutes et qui n’a fait l’objet d’aucun suivi ni contrôle ; • ni l’engagement de la direction générale ni la mission de gestion des risques n’ont été documentés ; • dans le dispositif et la procédure conçus pour répondre aux besoins d’une unité donnée, le critère d’analyse des risques était trop compliqué et les unités opérationnelles, faute de pouvoir les consulter, n’ont pas pu s’approprier les informations de risque ; • le contexte de gestion des risques, qui n’était ni clair ni harmonisé, a de plus été brouillé par des perceptions individuelles des rôles. La direction générale n’a pas jugé que les informations de risque transmises et recueillies dans les unités opérationnelles affectaient la réalisation des objectifs organisationnels. Les informations de risque produites et/ou résumées pour la direction générale n’établissaient pas de lien avec les unités opérationnelles ; • des postes de gestion des risques étant pourvus, les unités opérationnelles n’ont pas été chargées de s’approprier la procédure de gestion des risques en continu ou ne s’en sont pas vu confier la responsabilité. Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org FEATURES A NEW BEGINNING IN ORGANIZATIONAL RISK MANAGEMENT Julie Lister (1), Director, Internal Audit and Risk and Damian Angley (2), Principal Auditor, Internal Audit, both at the Department of Planning Transport and Infrastructure (DPTI), South Australia Illustrations © DPTI, Department of Planning Transport and Infrastructure T he Department of Planning, Transport and Infrastructure ( D P T I ) i n S o u t h Au s t r a l i a manages a wide range of complex business areas with the need to manage significant levels of risk . A whole of department Risk Management Framework provides the foundations to assist the department to embed risk management into the organisation’s culture, practices and decision making processes. Avant la révision de la politique de gestion des risques et l’adoption d’OrgRisk, le dispositif du ministère était le suivant : The Transport Services Division (TSD) of DPTI regulates transport behaviour and manages and improves transport infrastructure and traffic control so it is safe and secure, meets community expectations, makes a p ositive contribution to the economy and has minimal impact on the environment. TSD undertakes continuous assessment and management of division level organisational and operational risks identified on a TSD Risk Management Matrix. • la Déclaration de principe sur la Gestion des risques du gouvernement d’Australie-Méridionale expose que l’engagement pour la gestion des risques contribue à une bonne pratique de gestion et renforce la confiance collective dans la performance du gouvernement ; • cette Déclaration rend les directeurs généraux d’administrations publiques responsables devant leurs ministres du développement et du déploiement d’un cadre de gestion des risques propre à leurs activités reprenant obligatoirement les principes et la procédure énoncés dans la norme internationale AS/NZS ISO 31000:2009 relative à la gestion des risques ; The implementation of the risk management process in specific business areas is facilitated by communications across different levels within the department and clear responsibilities of individuals. In addition, the risk management process is monitored through the reporting of risk information to Senior Management and the Audit and Risk Committee and reviewed by the internal audit group to provide L’ANCIENNE VERSION assurance that the Risk Management Framework is implemented for the attainment of the whole of government objectives. DPTI has developed a risk management system (OrgRisk), with open access to information about divisional and local risks to be shared by all staff. This development aims to enhance transparency of information and empower business areas to tailor their approach to risk management to meet specific business needs, while staying aligned to the defined outputs of the overarching framework. BACKGROUND The journey previously undertaken by DPTI in risk management has all been steps in the right direction, but by themselves had not achieved a risk management culture that satisfies internal and external expectations. Lessons learnt include: • undertaking risk management workshops, where all the information was recorded in a document that then sat on a shelf. It was treated as a one-time exercise and not monitored and reviewed; • not having a documented risk management mandate and commitment from senior management; • risk management process and system designed to meet the needs of one business area, where risk analysis criterion was too complicated and (1) (2) risk information was not available to and owned by business areas; • the context for risk management did not have consistency, clarity and was affected by individual role perceptions. Risk information collected in business areas and reported up was not perceived by senior management as affecting the achievement of organisational obj e c tive s . R i sk infor mation produced and/or summarised for senior management lost connection with business areas; • ownership of the risk management process on a continuing basis not tasked to business areas or considered their responsibility, as staff were appointed to risk management roles. PREVIOUS PRACTICE Prior to the changes to the risk management polic y and implementation of OrgRisk the depar tment had the follow ing elements of risk management in place: • the Government of South Australia Risk Management Policy Statement recognises that commitment to risk management contributes to sound management practice and increasing community confidence in government performance; • this Statement makes P u b l i c S e c to r 43 • • • • • complétant le cadre de gestion des risques, la politique ministérielle PM086 Gestion des risques définit l’approche adoptée pour identifier et gérer les risques au sein du ministère tout en visant à inscrire la gestion des risques dans la culture, les pratiques et les processus décisionnels de l’organisation ; la politique de gestion des risques comporte une matrice de risque qui permet d’utiliser un langage et des critères communs pour évaluer les risques au sein du ministère. Cette matrice personnalisée n’est valable que pour les unités du DPTI. Tout en admettant que chacun percevra les risques d’après son expérience personnelle, la matrice de risque harmonise l’évaluation et facilite la comparaison ce qui permet d’identifier des priorités de risque ; le dispositif de gestion des risques conforme à la norme AS/NZS ISO 31000:2009 a été soutenu et rendu disponible pour des personnels sélectionnés de l’organisation pour simplifier la documentation et la remontée des risques ; des structures et des comités de gouvernance ont été créés pour surveiller les opérations ministérielles, avec remontée et contrôle des risques de niveau extrême et élevé, et des stratégies d’atténuation et des traitements ont été mis en place pour limiter l’exposition aux risques ; des services d’audit interne indépendants ont été sollicités pour garantir à la direction générale et aux comités de gouvernance l’efficacité du cadre et des procédures de gestion des risques. LES LACUNES L’efficacité de la gestion des risques a fait l’objet d’un audit interne en mai 2013 pour faire le point sur les procédures en place et identifier les besoins client à retenir dans une approche évoluée. Le manque d’efficacité de l’approche et du dispositif précédents tient à plusieurs facteurs : • la restriction d’accès par licence et le coût associé ont empêché de nouvelles unités opérationnelles d’accéder au dispositif de gestion des risques ; • disponibilité et convivialité. Les disparités d’utilisation se sont traduites par des registres incomplets, la complexité du système incitant même certaines unités à gérer les risques avec d’autres registres/ moyens ; • la difficulté à faire preuve de réactivité et à appliquer le dispositif et les procédures de gestion des risques dans une conjoncture changeante et évolutive ; • la difficulté à prouver l’examen actif des informations de risque et la mise en œuvre des actions ; 44 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org UNE GESTION REPENSÉE DES RISQUES ORGANISATIONNELS A NEW BEGINNING IN ORGANIZATIONAL RISK MANAGEMENT • l’identification d’autres procédures de gestion des risques (dispositifs de sécurité et de risque, cadre de gestion de projet). Ces autres procédures, dont il faut tenir compte, ne doivent pas être reproduites dans le cadre et la culture de gestion des risques de l’organisation. Une fois ces lacunes repérées, deux grands principes issus des normes AS/NZS ISO 31000:2009 ont présidé à l’évolution du cadre de gestion des risques . La transparence des informations de risque : • • les informations doivent être consultables par tout le personnel du ministère ; • informations et connaissances doivent pouvoir être partagées pour limiter les risques ; • l’identification, l’analyse, l’évaluation ainsi que le contrôle et la gestion des risques en continu doivent être documentés ; Une gestion des risques personnalisée répondant aux besoins du ministère et de l’unité opérationnelle : • présentation du cadre général, de la politique et du dispositif de risque (OrgRisk), et définition des objectifs en tenant compte de la gestion des risques dans les cadres existants (par ex. gestion de projet ; santé, sécurité et bien-être au travail) ; • les unités opérationnelles sont chargées de personnaliser leur approche de la gestion des risques, à travers des documents de procédure propres à chacune, tout en respectant le cadre général ; • l’unité opérationnelle est investie de la responsabilité de gérer ses risques en s’appropriant le processus. • • DÉPLOIEMENT Cadre de gestion des risques L’ambition du projet Développement de procédure de gestion des risques est d’actualiser et de repenser les cadre, politique, système et procédures de gestion des risques pour répondre aux besoins du ministère et rendre les informations de risque spécifiques transparentes dans l’organisation. • Politique de gestion des risques Une proposition portant sur le développement d’un nouveau dispositif de gestion des risques s’appuyant sur les moyens informatiques et de communication internes a été acceptée en • Chief Executives accountable to their Ministers for the development and implementation of a risk management framework specific to their organisations business. The framework is required to reflect the principles and process outlined in the international risk management standard AS/NZS ISO 31000:2009; as part of the risk management framework, the Risk Management Policy DP086 sets out the approach adopted to identify and manage r i sk w ithin the D e p ar tment . This approach is committed to embedding risk management into the organisation’s culture, practices and decision-making processes; the Risk Management Policy includes a Risk Matrix that allows for a common language and criterion to be used in assessing risks across the department. Because it has been tailored for DPTI, it is only relevant to DPTI business groups. While acknowledging that people will still have their own perspective of risk based on the own personal experience, the Risk Matrix provides consistency in risk assessment and improves the comparability of risks allowing for the identification risk priorities; risk management system compliant with the international risk management standard AS/NZS ISO 31000:2009 was supported and made available to selected staff across the organisation to facilitate the documentation and reporting of risks; G over nance committe e s and structures were in place to oversee departmental operations, including the reporting and review of extreme and high level risks, and mitigation strategies and treatments put in place to reduce risk exposure; independent internal audit reviews of the risk management were undertaken to provide assurance to senior management and governance committees on the effectiveness of the risk management framework and processes. WHAT WAS MISSING ISO 31000:2009 Risk Management Standards formed the basis for the risk management framework to evolve. Transparency of risk information: A Risk Management assurance review was undertaken in May 2013 by Internal Audit to assess the current state of risk management processes and to identify client needs that would feed into the implementation of an evolved risk management approach. • all departmental staff should be able to view; • allow for the sharing of information and knowledge for mitigating risks; • documenting the identification, analysis and evaluation and ongoing review and management of risk; The previous risk management approach and system was not fully effective due to the following issues: Focus on tailoring risk management to meet department and business area needs: • access to the risk management system was restricted by licences and associated cost, creating an inability to provide access to incoming business groups; • availability and ea se of use. Inconsistent use by business areas leading to risk register completeness issue, as due to system complexity some business areas were managing risk through alternative registers/ records; • responsiveness and ability to maintain the risk management system and processes in a changing and evolving environment; • ability to show active review of risk information and implementation of actions; • identifying other processes that manage risk, including safety and hazard systems, project management framework . These need to be acknowledged but not duplicated as part of the risk management framework and culture within the organisation. • overarching framework, policy and risk system (OrgRisk) to be provided, and define risk management output s while acknowledging risk management within existing frameworks (e.g. project management, WHS&W); • empower business areas to tailor their approach to risk management, through business area risk management process documents, while staying aligned to the overarching framework; • allows business area to be accountable in managing their risks through ownership of their process. Understanding what was missing, two key principles from the AS/NZS IMPLEMENTATION Risk management framework The Risk Management Process Development project is aimed at updating and realigning the risk management framework, policy, system and processes so that they are tailored to me e t de p ar tment al requirements and 45 mars 2013. La possibilité d’élaborer et de personnaliser un dispositif répondant aux besoins du ministère a donné l’occasion de réviser et d’actualiser la PM086 pour soutenir l’introduction du système et adapter le cadre de gestion des risques. La révision de la PM086 Gestion des risques approuvée en septembre 2013 reflète les changements au niveau du contexte opérationnel et de la structure du ministère, l’introduction du nouveau dispositif OrgRisk et traite les problèmes identifiés auparavant. Les modifications apportées à la PM086 ont été principalement : • une référence plus prononcée à la Déclaration de principe sur la Gestion des risques du gouvernement d’Australie-Méridionale pour justifier notre démarche ; • l’accent mis sur la personnalisation des procédures de gestion des risques pour répondre aux besoins du ministère, du groupe/ de la division et de l’unité opérationnelle locale ; • la définition des termes à utiliser dans le cadre du déploiement du nouveau dispositif OrgRisk ; • l’identification claire des objectifs fixés par la direction générale et les unités opérationnelles du groupe/ de la division, étayant la gestion et la remontée des informations de risque au sein du ministère ; • la prise en compte de procédures de gestion des risques appliquées par le ministère dans d’autres processus et systèmes tels que les dispositifs de sécurité et de risque et le cadre de gestion de projet. L’approche personnalisée d’identification et de gestion des risques au sein du ministère que définit la PM086 vise à inscrire la gestion des risques dans la culture, les pratiques et les processus décisionnels de l’organisation et à la rendre transparente, permettant d’échanger informations et connaissances pour limiter les risques. Dispositif OrgRisk de gestion des risques Pour satisfaire aux exigences de la PM086 révisée et traiter les problèmes identifiés avec l’ancien système, le nouveau dispositif OrgRisk a été développé pour instaurer au sein du ministère une approche systématique et personnalisée de la gestion des risques en nous aidant notamment à harmoniser l’identification, la documentation, la remontée et la gestion des risques affectant le ministère. Répondant aux exigences du gouvernement d’AustralieMéridionale en matière de gestion des risques, OrgRisk aidera 46 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org UNE GESTION REPENSÉE DES RISQUES ORGANISATIONNELS A NEW BEGINNING IN ORGANIZATIONAL RISK MANAGEMENT les unités à gérer les risques, et à faire progresser et atteindre les objectifs de travail en s’appuyant sur les principales fonctionnalités suivantes : • la transparence et l’accessibilité des informations de risque, désormais disponibles pour tout le personnel ministériel, permettant d’échanger informations et connaissances pour limiter les risques ; • la personnalisation pour répondre aux exigences du ministère en matière de registre des risques, entre autres l’identification claire des profils de risque organisationnel qui constituent le registre des risques du ministère, le référentiel pour la remontée des risques au ministère et/ ou à la direction générale et les rapports de gestion des risques imposés par la PM086 ; • des rapports dédiés sur la gestion des risques et la saisie des données pour identifier, contrôler et rendre compte des traitements des risques et de leur mise en œuvre pour limiter les risques ; • des fonctionnalités et une convivialité rappelant celles des autres systèmes ministériels en ligne (par ex. applications de congé, formulaires de formation et de développement, etc.), une identification claire et l’appropriation des responsabilités de risque pour faciliter l’utilisation par le personnel et l’activité ; • chaque unité opérationnelle, projet ou autre fonction a toute latitude pour déclarer son propre profil de risque local qui pourra être géré par les responsables dans le cadre des opérations quotidiennes. L’examen et la mise à jour du cadre de gestion des risques du ministère ainsi que les commentaires des utilisateurs aideront à développer et améliorer encore le dispositif OrgRisk déployé le 1er octobre 2013. Gestion des risques – Profils de risque organisationnel Le nouveau dispositif OrgRisk a été conçu pour couvrir deux niveaux de profils de risque : • les profils de risque organisationnel (DPTI/stratégiques), appelés à constituer le registre des risques du ministère, doivent être maintenus conformément à la politique ministérielle : ils doivent être chargés dans OrgRisk et révisés chaque année, les traitements doivent être suivis jusqu’à la mise en œuvre et les risques de niveau extrême/ élevé doivent faire l’objet d’un rapport annuel à la direction générale. Ces profils comportent des risques d’intérêt allow transparency of specific risk information across the organisation. Risk management policy In March 2013, a proposal to develop new risk management system using internal ICT services was accepted. The ability to build and tailor a risk management system to meet the department’s needs, provided an opportunity to review and update the department’s Risk Management Policy DP086 to support the introduction of the system and align the Risk Management Framework. Risk Management Policy DP086 was updated and approved in September 2013 to ref lect changes in the department’s structure and operating environment, introduction of a new risk management system (OrgRisk) and address previous issues identified. Key changes to the Risk Management Policy DP086 included the following: • stronger connection with the South Australian Government Risk Management Policy Statement to support why we undertake this activity; • focus on tailoring risk management processes to meet departmental, group / divisional and local business area needs; • defining risk management terms that will be used in conjunction with the implementation of the new risk management system (OrgRisk); • clearly identifying risk management outputs required by senior management and group / divisional business areas, that support the management and reporting of risk information across the department; • acknowledging other risk management processes that exist across the department in other processes and frameworks such as safety and hazard systems and project management framework. The departmental Risk Management Policy DP086 sets out the tailored approach to identify and manage risk within the Department. The Risk Management approach is committed to embedding risk management into the organisation’s culture, practices and decision-making processes and making it transparent, allowing for the sharing of information and knowledge for mitigating risks. Risk management system To facilitate the requirements of the updated Risk Management Policy DP086 and address issues identified with the previous system, a new risk management system (OrgRisk) was developed to provide a systematic and tailored approach to risk management across the Department. It supports our ability to consistently identify, document, report and manage risks affecting the Department. While meeting South Australian Government requirements for risk management, OrgRisk will assist business in managing risk and moving towards and achieving business objectives. Key features of OrgRisk to support this include the following: • transparency and accessibility of risk information, as it will now be available for all departmental staff to view, allowing for the sharing of information and knowledge for mitigating risks; • tailored to meet departmental requirements for a risk register, including cle arly identif y ing organisational risk profiles that form the department’s risk register, central repository for departmental and/or senior management risk reporting and risk management reports required by the Risk Management Policy DP086; • dedicated risk management report and data capture for the identification, monitoring and reporting risk treatments and their implementation to mitigate risks; • familiar look and feel as other departmental developed online systems (e.g. leave applications, training and development forms, etc.) with clear identification and ownership of risk responsibilities to assist staff and business use; • freedom for a business area, project or other function to record their own local risk profile, where those responsible would be empowered to manage as part of day to day operations. OrgRisk risk management system was implemented on 1 st October 2013. Further development and enhancement of the OrgRisk will be undertaken in connection with the review and update of the Department’s Risk Management Framework and user feedback. Risk management – Organisational risk profiles The new risk management system (OrgRisk) has been designed to cater for two levels of risk profiles: • organisational (DPTI/Strategic) risk profiles, which will be the department’s risk register, must be maintained in line with departmental policy. Specifically, they must be held in OrgRisk, be reviewed annually, treatments monitored through to 47 stratégique par rapport aux objectifs du ministère et peuvent avoir une influence et/ou des retombées sur leur réalisation ; • les profils de risque locaux couvriront les risques à un niveau local plus détaillé et/ou des risques plus opérationnels par nature. Ces profils peuvent être chargés dans OrgRisk mais ne seront pas considérés comme faisant partie du registre des risques du ministère. Trop détaillés et/ou de niveau trop élémentaire pour être transmis à la direction générale, ils devront être gérés par l’unité opérationnelle. Remontée des informations de gestion des risques Début 2014, une fois les informations de risque chargées dans OrgRisk, ont été définis la procédure et le format de remontée des informations à la direction générale et au comité Audit et risques (ARC). Les rapports, adaptés aux exigences du ministère, ont été conçus pour présenter de manière concise les éléments utiles. Cadre de gestion des risques – Document de procédure de l’unité opérationnelle Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org UNE GESTION REPENSÉE DES RISQUES ORGANISATIONNELS A NEW BEGINNING IN ORGANIZATIONAL RISK MANAGEMENT • TRANSPARENCE - La transparence des informations de risque est indispensable pour développer une culture de gestion des risques ou obtenir l’adhésion des collaborateurs. Des informations accessibles et disponibles pour tous permettent d’impliquer et d’informer tout un chacun, avec des retombées positives grâce au partage des connaissances et des expériences et, le cas échéant, à la suppression des efforts redondants ; • UN PROCESSUS DYNAMIQUE - La gestion des risques n’est pas un exercice annuel ou à ne faire qu’une fois pour toutes. Elle fait partie d’une prise de décision informée et les employés doivent comprendre qu’ils gagnent à la pratiquer et à se l’approprier. Elle aide à apprécier l’environnement de travail, les expositions aux risques, à contrôler l’efficacité et les changements opérationnels. Il vous faut surveiller constamment votre activité pour rechercher de nouvelles expositions aux risques, appliquer chaque jour les processus, procédures et contrôles établis pour limiter les risques, identifier les traitements le cas échéant et, plus important encore, les contrôler à travers le déploiement pour limiter les risques que vous jugez inacceptables.# La nouvelle approche et le nouveau cadre de gestion obligent chaque unité opérationnelle à tenir un document de procédure de gestion des risques. Ce document d’une page (illustration 1, page de droite) imposé par la Politique de gestion des risques décrit l’adaptation de la procédure aux activités de l’unité. CONCLUSIONS La gestion des risques poursuit son évolution au sein du DPTI à mesure que le ministère lui-même continue à évoluer et que s’accumulent les enseignements et les connaissances. Néanmoins, trois indicateurs majeurs qui méritent l’attention apparaissent d’ores et déjà : • PERSONNALISATION - Parce que chaque unité opérationnelle est unique au regard de son champ d’action, de la législation, de sa taille, de sa localisation et de son personnel, aucune ne peut reprendre ni déployer le système, l’approche ou le processus d’une autre. Vous devez adapter vos cadres, approches et procédures de gestion des risques à votre activité, avec vos mots et d’après votre compréhension. Si votre organisation est importante et comporte des ramifications multiples, vous pourrez être amené à affiner la gestion des risques en abaissant les niveaux de gestion ; 48 Illustration 1, page de droite - Procédure de gestion des risques de l’unité opérationnelle 1 of risk information within OrgRisk. Reports are tailored to suit departmental requirements and designed for the concise presentation of relevant risk information. Risk management framework Business area risk management process document As part of the new risk management frame work and approach, each business group has a mandatory requirement to maintain a risk management process document. This one-page document (illustration 1) is a requirement under the Risk Management Policy and identifies how the business group tailors risk management for its business. implementation and extreme/high level risks reported annually to senior management. These risk profiles hold risks that align strategically to the objectives of the Department and may affect and/or impact on their achievement; • local risk profiles, which will cover risks either in greater detail at a local level and/or those risks that may be more operational in nature. These risk profiles may be held on OrgRisk but will not be considered as part of the department’s risk register. These would be risks that are too detailed and/or too lower level that the senior management would not need to see, as the business area should be empowered to manage. Risk management reporting The process and format for reporting of r i sk infor mation to s enior management and the Audit and Risk Committee (ARC) was developed in early 2014, following population CONCLUSIONS The cur rent e volution of r isk management with in DPTI is still in progress as the department itself continues on its own evolution and more learning’s and insights are encountered, but the journey travelled does highlight three important road signs that you should consider carefully: • TRANSPARENCY - You cannot d e v el o p a r i sk m a n a g e m e nt culture or engage employees in risk management unless there is transparency of risk information. Allowing risk information to be accessible and available to everyone keeps them involved and informed, generating efficiencies through the ability to share knowledge and experience and where possible eliminate duplication of effort; • LIVING PRO CESS - Risk management is not a once only or annual exercise. Risk management is part of informed decision making and employees must see benefit in doing it and take ownership. It provides an understanding of the business environment, risk exposures, control effectiveness and business changes. You should monitor your business continually for new risk exposures, follow established processes , procedures and controls daily to mitigate risk and where required identif y treatments and more importantly monitor them through to implementation to mitigate risks you consider to be unacceptable.# • TAILORING - All businesses are unique based on what they do, legislation, their size, location and personnel. You cannot take a system, approach or process from another business and implement it. Your risk management framework, approach and processes need to be tailored to suit your business, with your language and understanding. Where your organisation is large with diverse operations, you may need to consider tailoring risk management to lower management levels; Illustration 1 - Business Area Risk Management Process 49 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DOSSIERS L’EXPÉRIENCE DE L’ÉTÉ 2013 AU QUEENSLAND : VERS UNE CULTURE DE LA RÉSILIENCE Deborah LANGE (1), coordinatrice des programmes (administration), Kristopher BIDDLE (2), directeur de la communication, et Mary FROST (3), responsable de la gestion des urgences, ministère des Transports et des Routes principales du Queensland (DTMR), (Australie) Illustrations © Ministère des Transports et des Routes principales du Queensland (DTMR) A près les grands épisodes d’inondations de 2010, 2011 et 2012, le ministère des Transports et des Routes principales du Queensland (DTMR) a mis en place une procédure d’intervention et de rétablissement efficace. La saison humide de 2013, qui s’est accompagnée d’événements météorologiques extrêmes, a soumis cette procédure à l’épreuve de la pratique. Au plus fort des inondations de 2013, plus de 7 500 km de route ont été endommagés et ont dû être reconstruits. À la fin d’une période de rétablissement de 60 jours, le ministère avait déjà rouvert 72 % des routes touchées. Immédiatement après la catastrophe, il a répondu à plus de 1 600 demandes des entreprises de transport de marchandises, a délivré 66 permis de reconstruction et a économisé au secteur un montant estimé à 1 million de dollars australiens. Intégrant les principes et les lignes directrices des normes ISO 31000 (Management du risque) et ISO 22301 (Systèmes de management de la continuité d’activité), le plan d’intervention en cas d’incident sur le réseau routier du ministère prévoyait des équipes régionales de gestion des 1 urgences sur l’ensemble des sites qui risquaient d’être touchés par de fortes précipitations. Si les événements de 2013 ont également eu des conséquences sur les secteurs des transports maritimes et ferroviaires et des services, cette étude de cas porte exclusivement sur les perturbations dans le réseau de transport, puisqu’il est lié aux infrastructures routières. Elle montre l’impact des inondations, en étudiant la région du centre du Queensland du point de vue de la gestion opérationnelle et tactique de l’événement. Elle décrit également la surveillance stratégique, en fonction des procédures d’intervention hiérarchisée en cas d’incident perturbateur, mises au point par le ministère. INTRODUCTION Le risque naturel Le service météorologique australien a nommé le cyclone tropical Oswald (catégorie 1) dans l’après-midi du 21 janvier 2013. Les effets du vent dus au cyclone au moment de l’atterrage ont été mineurs. Cependant, les restes du cyclone ont provoqué des pluies violentes sur la majeure partie de la côte est du Queensland et le nord de la NouvelleGalles-du-Sud, entre le 21 et le 29 janvier. D’importantes inondations se sont produites sur de nombreux bassins côtiers depuis Rockhampton jusqu’au nord de la Nouvelle-Galles-du-Sud. Les deux cartes ci-dessous montrent l’analyse des pluies en millimètres pour la semaine se terminant le 29 janvier 2013 (illustration 1) et les déciles de précipitations sur le Queensland en janvier 2013, laissant apparaître les zones qui ont enregistré leur mois de janvier le plus pluvieux (illustration 2, page suivante). Cadre de gestion des catastrophes Selon le plan de gestion des catastrophes du Queensland, élaboré conformément à l’article 49 de la loi relative à la 50 Illustration 1 - Analyse des pluies en millimètres pour la semaine se terminant le 29 janvier 2013 © Commonwealth of Australia 2012, Australian Bureau of Meteorology Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org FEATURES THE QUEENSLAND EXPERIENCE OF THE SUMMER OF 2013 TOWARD A CULTURE OF RESILIENCE Deborah Lange (1), Program Support Coordinator (Administration), Kristopher Biddle (2), Senior Communication Officer and Mary Frost (3), Manager, Emergency Management All three at Queensland Department of Transport and Main Roads (Australia) Illustrations © Department of Transport and Main Roads, DTMR After major flood events in 2010, 2011 and 2012, Queensland’s Department of Transport and Main Roads (DTMR), has an established and well-practiced disaster response and recovery process. The summer wet season of 2013 produced extreme weather events across Queensland which tested these processes. At the height of the 2013 floods, more than 7,500 km of road was affected requiring reconstruction, but by the end of the 60 day recovery period the department had fully reopened 72% of affected roads. Immediately after the disasters, the department responded to over 1,600 enquiries from the heavy vehicle industry, issued 66 flood recovery permits, and saved the industry an estimated AUD 1m. Incorporating the principles and guidelines of ISO 31000 (Risk Management) and ISO 22301 (Business Continuity Management Systems) the department’s Road Network Incident Response Planning provided Regional Emergency Management Teams with an overview of a region’s locations which were likely to be affected by heavy rainfall. While the events of 2013 also impacted the maritime, rail and customer service areas, this case study focuses on disruption to the transport system as it relates to road infrastructure. (1) It illustrates the impact of flooding, citing the Central Queensland Region from the perspective of an operational and tactical response to the event. It also notes strategic oversight, given the department’s tiered disruptive event processes. INTRODUCTION The natural hazard The Australian Government’s Bureau of Meteorology named Tropical Cyclone Oswald (Category 1) on the afternoon of 21 January 2013. The tropical cyclone caused minor wind-related impacts at landfall. However, the remnants of Tropical Cyclone Oswald brought heavy rain to much of the east coast of Queensland and northern New South Wales from 21 to 29 January. Significant flooding occurred over most coastal catchments from Rockhampton to northern New South Wales. The following two maps show the rainfall analysis in millimeters for the week ending 29 January 2013 (illustration 1, left page) and the Queensland rainfall deciles January 2013, showing areas Illustration 1, left page - Rainfall analysis in millimeters for the week ending 29 January 2013 © Commonwealth of Australia 2012. Australian Bureau of Meteorology (2) (3) which had their wettest January on record (illustration 2, next page). Disaster management context Under the State Disaster Management Plan, prepared pursuant to Section 49 of the Queensland Disaster Mangement Act 2003, DTMR is the functional lead agenc y for transportation infrastructure, providers and regulation; roads and transport recovery. Disaster management in Queensland is risk based and comprehensive across the prevention, preparedness, response and recovery phases and those risks are communicated in the community. Under the State’s disaster management arrangements the department’s roles and responsibilities include: • functional lead agency for transport systems; • primary agency for ship-sourced pollution where it impacts, or is likely to impact, on Queensland coastal waters; • functional lead agency for infrastructure recovery (transportation); 51 gestion des catastrophes de 2003, le ministère est l’organe fonctionnel chargé des infrastructures de transport, des prestataires de services et de la réglementation, ainsi que du rétablissement des routes et des transports. Dans le Queensland, la gestion des catastrophes est fondée sur le risque et porte sur l’ensemble des phases de prévention, de préparation, d’intervention et de rétablissement. Ces risques sont communiqués au sein de la collectivité. Dans le système de gestion des catastrophes du Queensland, les rôles et les responsabilités du ministère sont les suivants : • être l’organe fonctionnel chargé des réseaux de transport ; • constituer l’organisme de référence en matière de pollution causée par les navires touchant ou pouvant toucher les eaux côtières du Queensland ; • être l’organe fonctionnel chargé du rétablissement des infrastructures (transport) ; • fournir des informations et des conseils utiles concernant l’impact des incidents perturbateurs sur les infrastructures routières, ferroviaires, aériennes et maritimes qui touchent le réseau de transport ; • mettre à disposition un réseau de transport accessible par le rétablissement des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes ; • aider à la sécurité des déplacements lors d’une évacuation en masse des populations touchées ; • faire en sorte que la capacité des entreprises du secteur logistique soit correctement mise au service des opérations d’intervention et de rétablissement. Contexte régional L’une des zones du Queensland qui ont été les plus touchées par les inondations de 2013 est le centre (Central Queensland), d’une superficie de 574 279 km² et d’une population de plus de 220 000 habitants (illustration 3, page de droite). La région 1 52 Le réseau national australien de transport terrestre est défini par la détermination du réseau national de transport terrestre de 2005, dans le cadre de la loi relative aux transports terrestres nationaux (Auslink). Il s’agit d’un réseau intégré de liaisons de transport terrestre d’importance stratégique nationale, financé à l’échelon du pays, des États et des territoires. Le réseau national s’appuie sur des corridors de transport nationaux et interrégionaux, dont les grands axes urbains, les connexions aux ports et aéroports, ainsi que les liaisons ferroviaires, routières et intermodales qui revêtent, dans leur ensemble, une importance essentielle pour le développement économique et les communications au niveau national et régional. Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org L’EXPÉRIENCE DE L’ÉTÉ 2013 AU QUEENSLAND : VERS UNE CULTURE DE LA RÉSILIENCE THE QUEENSLAND EXPERIENCE OF THE SUMMER OF 2013 - TOWARD A CULTURE OF RESILIENCE 2 gère environ 7 500 km de routes d’État, dont environ 1 010 km du réseau AusLink1. 3 L’ancien cyclone tropical Oswald a provoqué des dommages importants sur les infrastructures de transport (illustrations 4 à 7, pages suivantes). Tous les grands axes routiers de la région ont subi des dommages structurels sur les ponts et les chaussées. Ainsi, cinq canaux de dérivation ont été inondés et 6 km de la route Gladstone-Monto ont été emportés. En outre, plus de 6 m d’eau ont submergé le pont Essendean sur la route Bundaberg-Miriam Vale. Lors du retrait de cette crue record, la priorité du ministère a été d’inspecter l’état du réseau routier et d’effectuer des réparations d’urgence pour rétablir les communications. Dans un délai de quatre jours, des déviations ont été mises en place sur Capricorn Highway et Dawson Highway, pour rétablir les communications et l’approvisionnement des villes. Les petites communes sont restées isolées pendant plus de deux semaines. RoadTek, la branche du ministère chargée de l’entretien routier a admirablement rétabli le service pour les usagers de Central Queensland. Les entreprises locales de construction et d’entretien ont épaulé les équipes de RoadTek, pour effectuer en priorité les travaux d’urgence. La reconstruction des principales infrastructures a représenté des opérations de génie civil importantes. Plus de huit semaines après le passage du cyclone tropical Oswald, la phase de rétablissement n’était pas encore achevée. Les illustrations 4 à 7 montrent l’étendue des dégâts. APPROCHE Au ministère, nous sommes chargés de la planification et de la construction des infrastructures routières, ferroviaires et maritimes du Queensland, ainsi que de la réglementation de leur usage. Nous nous attachons à accroître la qualité des transports en commun et des infrastructures de transport pour faciliter les communications dans le Queensland, en améliorant la planification et la rentabilité de notre offre de services. Nous veillons également à ce que les infrastructures routières, ferroviaires et maritimes que nous construisons et que nous entretenons soient toujours plus performantes, fiables et sûres. Le ministère a une approche à trois niveaux (stratégique, opérationnel et tactique) pour assurer la gestion de son réseau de transport. Cette structure s’aligne avec celle du système de Illustration 2, page de droite - Déciles de précipitations sur le Queensland en janvier 2013, montrant les zones qui ont enregistré leur mois de janvier le plus pluvieux © Commonwealth of Australia 2013, Australian Bureau of Meteorology Illustration 3, page de droite - Divisions régionales du ministère des transports et des routes principales du Queensland • provide information and advice on the impact of disruptive events on road, rail, aviation and maritime infrastructure as it affects the transport system; • enable an accessible transport system through reinstating road, rail and maritime infrastructure; • assist with the safe movement of people as a result of mass evacuation of a disaster affected community; • ensure the capability of logistics related industries are appropriately applied to disaster response and recovery activities. Regional context One of the most severely affected areas of Queensland in the 2013 floods was the Central Queensland Region (illustration 3) which covers an area of 574,279 km². It is home to over 220,000 Queenslanders. The region manages approximately 7,500 km of state-controlled roads including approximately 1,010 km of the AusLink network1. 1 The National Land Transport Network is defined in the Auslink (National Land Transport) Act National Land Transport Network Determination 2005. It is a single integrated network of land transport linkages of strategic national importance, which is funded by Federal, State and Territory Governments. The National Network is based on national and interregional transport corridors including connections through urban areas, links to ports and airports, rail, road and intermodal connections that together are of critical importance to national and regional economic growth development and connectivity. Ex-Tropical Cyclone Oswald resulted in significant damage to transport infrastructure (illustrations 4 to 7, next pages). All the region’s major highways were affected with structural damage to bridges and roads. Examples of these impacts include the flooding of five floodways and 6 km of the Gladstone-Monto Road being washed away. In addition, more than 6 m of water overtopped the Essendean Bridge on Bundaberg-Miriam Vale Road. As record flooding receded, the priority for the department was to inspect the condition of the road network and undertake emergency repairs to reconnect communities. Within four days, sidetracks were in place on the Capricorn and Dawson Highways, allowing communities to be restocked and reconnected. Smaller communities remained isolated for more than two weeks. RoadTek, the department’s road maintenance a r m p e r fo r m e d a d m i r ab l y re-establishing services to the Central Queensland Illustration 2 - Queensland rainfall deciles January 2013, showing areas which had their wettest January on record © Commonwealth of Australia 2013. Australian Bureau of Meteorology Illustration 3 - Transport and main roads regional boundaries 53 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org L’EXPÉRIENCE DE L’ÉTÉ 2013 AU QUEENSLAND : VERS UNE CULTURE DE LA RÉSILIENCE THE QUEENSLAND EXPERIENCE OF THE SUMMER OF 2013 - TOWARD A CULTURE OF RESILIENCE 4 5 6 community. Local maintenance and civil contractors supported RoadTek crews, to deliver emergent works on a priority basis. Reconstruction of major infrastructure is a significant engineering task. More than eight weeks after Tropical Cyclone Oswald passed, communities were still recovering. Illustrations 4 to 7 depict the extent of the devastation. APPROACH gestion des catastrophes du Queensland, pour contribuer à la planification et au rétablissement, après la survenue d’incidents perturbateurs aux niveaux de la commune, du district ou de l’État. Au niveau opérationnel, les régions du ministère examinent les modalités du plan régional d’intervention en cas d’incident sur le réseau routier2. Habituellement, l’examen est achevé avant la saison des orages d’été au Queensland. Les régions identifient les possibilités de perturbations sur les infrastructures du réseau et les protocoles d’intervention. Les informations recueillies sur les modalités de planification sont destinées à la proposition de matériels et de personnels avant un événement météorologique. Elles sont enregistrées dans le système géospatial du ministère pour faciliter les procédures de planification et d’intervention en cas d’événements perturbateurs. Les modalités de planification sont testées au moins une fois par an au sein des programmes d’exercice organisés par les régions et le ministère. ENSEIGNEMENTS Le ministère a élargi son approche axée sur les précipitations pour envisager tous les risques. Il a donc inclus dans son évaluation les différents risques de perturbations, afin d’améliorer la sécurité, la gestion et la protection du patrimoine, contribuant ainsi à renforcer la résilience des infrastructures. Celles-ci sont placées dans des contextes sociaux, politiques, économiques et environnementaux, avec prise en compte des répercussions plus larges sur la population et l’État, ainsi que des impacts physiques sur les infrastructures. Ce changement intègre la continuité opérationnelle et administrative des activités essentielles tout en considérant l’ensemble des risques, des modes de transport et des impacts sur les particuliers et les entreprises pendant la phase de préparation. Ce plan d’intervention sur le réseau pour le maintien de la continuité (CNRP)3,4 améliore les liens entre les régions et les modalités de gestion des interventions, assurant ainsi l’exercice des fonctions et des responsabilités du ministère dans le cadre de gestion des catastrophes du Queensland. 54 Depuis les inondations de 2013, les plans d’intervention en cas d’incident sur le réseau routier ont été examinés et améliorés pour inclure les procédures de continuité régionales. Ils constituent maintenant des plans d’intervention sur le réseau pour le maintien de la continuité. DTMR has a three tiered approach (strategic, operational and tactical) enabling management of its transport system. The tiers align with Queensland’s disaster management arrangements supporting input to planning for and recovery from disruptive events at local, district and state levels. Le CNRP prévoit une procédure pour identifier et structurer les informations servant à la gestion des perturbations dans l’activité régionale du ministère, sur le plan administratif et opérationnel. Les modalités de planification pour la gestion 3 2 7 4 At the operational tier, the department’s regions review regional Road Network 2 Le plan d’intervention sur le réseau pour le maintien de la continuité (Continuity Network Response Planning, CNRP) était auparavant connu sous le nom de plan d’intervention en cas d’incident sur le réseau routier (Road Network Incident Response Plan). La gestion de la continuité des activités du ministère est connue sous le nom de procédure de continuité (Continuity Process). Illustration 4 - Un des nombreux glissements de terrain survenus dans Central Queensland © Burnett Highway Illustration 5 - Effondrement à Neerkol Creek, près de Stanwell Illustration 6, page de droite - Échangeur de Yeppen, Rockhampton Illustration 7, page de droite - Capricorn Highway, entre Gracemere et Rockhampton In DTMR, we plan and build road, rail, freight and maritime infrastructure for Queensland and regulate those who use it. Our core business is to deliver better public transport and transport infrastructure to connect Queensland. We achieve this through better planning and ensuring we are more cost effective in our service delivery. We also ensure the roads, railways, busways and marine infrastructure we build and maintain are more efficient, reliable and safer. Illustration 4, left page - One of the many landslips in Central Region © Burnett Highwa) Illustration 5, left page - Neerkol Creek washout, near Stanwell Illustration 6 - Yeppen Crossing, Rockhampton Illustration 7 - Capricorn Highway, between Gracemere and Rockhampton Since the 2013 event Road Network Incident Response Plans have been reviewed and been improved to include regional continuity processes. They are now Continuity Network Response Planning. 55 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org L’EXPÉRIENCE DE L’ÉTÉ 2013 AU QUEENSLAND : VERS UNE CULTURE DE LA RÉSILIENCE THE QUEENSLAND EXPERIENCE OF THE SUMMER OF 2013 - TOWARD A CULTURE OF RESILIENCE 8 de la continuité de l’activité et la gestion de la continuité des routes sont envisagées conjointement. Cela permet d’exploiter les capacités régionales dans leur totalité, comme une seule instance chargée des transports et des routes principales, les modalités de planification des uns contribuant aux modalités de planification des autres. Le CNRP régional enregistre les informations destinées à la gestion des perturbations locales. En cas de catastrophe, il permet au ministère d’exercer ses responsabilités, en tant qu’organe fonctionnel chargé des réseaux de transport au sein du système de gestion des catastrophes du Queensland. Information gathered from the planning arrangements is targeted for preposition of material and personnel prior to an event. The information is registered with the department’s geospatial system to support planning and response processes for disruptive events. Planning arrangements are tested at least annually through regional and departmental exercise programs. Le CNRP : • envisage tous les risques sur l’ensemble du réseau pour la gestion des incidents perturbateurs ; • favorise l’interopérabilité et la cohérence au sein des régions du ministère ; • documente les connaissances locales pour contribuer aux opérations de planification et d’intervention à l’échelon de la région et de l’État. LEARNINGS La future gestion des incidents perturbateurs aura pour objectif d’assurer la résilience des collectivités et des entreprises. Une approche coopérative est nécessaire, car les conséquences des incidents perturbateurs relèvent de la responsabilité de tous. The Department of Transport and Main Roads is moving from a wet weather focus to include thinking of all hazards. This approach broadens assessment to include potential disruptions for better safety, management and asset protection, contributing to more resilient infrastructure. Infrastructure is placed into social, political, economic and environmental contexts as consideration is given to broader repercussions for the community and the State as well as physical impacts on infrastructure. L’impact des événements climatiques et la demande d’informations de la part des usagers ont conduit les autorités, les entreprises et les particuliers à réévaluer la gestion des incidents perturbateurs. Une collectivité capable de résilience analyse comment les risques liés à un événement perturbateur peuvent toucher les personnes, les populations et les entreprises, mais détermine aussi sa capacité à se relever rapidement et à tirer les enseignements d’une catastrophe.# This shift incorporates operational and administrative continuation of essential business while considering all hazards, transport modes and impact on community and industry as part of the preparation phase. This Continuity Network3 Response Planning4 (CNRP) improves linkages within and across Un CNRP correctement conçu : • porte sur les activités administratives et opérationnelles de la région ; • offre une vue générale de la structure organisationnelle de la région, les seuils de déclenchement et la procédure de remontée d’informations pour la gestion des incidents perturbateurs, y compris l’action des équipes régionales de gestion des interventions5 ; • assure un lien avec la planification des incidents pour les différents modes de transport de la région, comme le train, le bus et le bateau. En tant que plan opérationnel du ministère pour la gestion des incidents perturbateurs, le CNRP régional constitue une précieuse synthèse des modalités de planification du ministère en cas de perturbation sur les routes et autres infrastructures. Il doit être partagé avec les groupes de gestion des catastrophes au niveau des communes et des districts, au sein du système de gestion des catastrophes du Queensland, pour améliorer la préparation et les interventions des collectivités en cas d’événements perturbateurs. Il est conçu selon une approche globale grâce à laquelle les stratégies d’évaluation du risque sont identifiées et gérées, et contribuent à une procédure intégrée pour « prévoir l’imprévisible ». L’illustration 8 montre 5 56 Incident Response Planning2 arrangements. Traditionally the review is completed prior to the Queensland summer storm season. Regions identify areas of potential disruption in the network infrastructure and response protocols. les principes du cycle de gestion des urgences. Ces principes (prévenir, préparer, intervenir et rétablir) déterminent les actions que le ministère effectuera dans le cadre de la procédure de gestion des urgences. CONCLUSIONS 3 The department’s business continuity management is known as the Continuity Process. 4 Previously known as Road Network Incident Response Plan. Il s’agit des équipes de coordination régionales. Illustration 8 - Principes du cycle de gestion des urgences regions and the disaster management arrangements thus enabling the department’s roles and responsibilities in Queensland’s disaster management framework. CNRP provides a process to identify and structure information for managing disruption to Transport and Main Roads regional business from administrative and operational perspectives. The planning arrangements for business continuity management and road continuity management are considered together. This ensures regional capability is used to its capacity, as ‘One TMR’, and planning arrangements for one supports arrangements for the other. The Regional CNRP records information for managing local disruption. In disaster events, it enables the department’s responsibilities as the functional lead for transport systems under the Queensland disaster management arrangements. CNRP: • is an all-risk , all-hazard, all-of-network approach to disruptive event management; • promotes interoperability and consistency among Transport and Main Roads’ regions; • documents local knowledge to inform regional and state-wide planning and response actions. A well-developed CNRP: • accounts for the region’s administrative and operational business; • provides an overview of the region’s organisational structure, its trigger points and escalation process for disruptive event management including the Regional Emergency Management Team5; 5 These are regional coordination teams. Illustration 8, left page - Principles of the emergency management cycle • provides links to disruptive planning for regional transport modes such as rail, bus and maritime services. As the department’s operational planning for disruptive event management, regional CNRP is a valuable summary of DTMR’s planning arrangements for road and associated infrastructure disruption. It is to be shared with Local and District Disaster Management Groups within Queensland’s disaster management arrangements to augment community preparation and response to disruptive events. CNRP incorporates a comprehensive approach through which strategies for risk assessment are identified, managed and contribute to an integrated process to “expect the unexpected”. Illustration 8, left page shows the principles of the emergency management cycle. Under the principles (prevent, prepare, respond and recover) are actions the department undertakes as part of the emergency management process. CONCLUSIONS The future direction for managing disruptive events is based on achieving community and organisational resilience. A cooperative approach is needed as the impact of disruptive events is a shared responsibility. The impact of climatic events and information hungry communities have driven governments, organisations and individuals to re-appraise the management of disruptive events. In a resilient community, risks associated with a disruptive event are assessed to establish how far the risk potentially extends to impact individuals, communities and organisations, their ability to recover quickly and learn from the event.# 57 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DOSSIERS DÉVELOPPEMENT DU PROJET DE CORRIDOR NORD-SUD D’ADELAÏDE PAR LA PRISE DE DÉCISIONS EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES Leigh DALWOOD (1), directeur adjoint, Planification des transports, AECOM Martin ELSWORTHY (2) et Julian YII (3), tous deux ingénieurs en génie civil, ministère de l’Aménagement, des transports et des infrastructures d’Australie-Méridionale (DPTI) (Australie) Illustrations © DPTI, Department of Planning, Transport and Infrastructure Adélaïde, la capitale de l’Australie-Méridionale, possède 1 Dans les cinq à dix dernières années, l’Australie-Méridionale a utilisé un cadre de gestion du réseau routier (TSMF) qui constitue un système intégré d’aide à la décision, pour accomplir les missions du réseau de transport. Ce cadre associe le Cadre de planification et de réalisation d’infrastructures du gouvernement d’Australie-Méridionale et les principes directeurs nationaux australiens pour la gestion du réseau routier. APPROCHE DU TSMF Planification stratégique L’Australie-Méridionale, comme le reste de l’Australie, fait face à de nombreux défis nouveaux, dont la forte croissance démographique urbaine et le vieillissement rapide de la population, le développement et la diversification de l’économie, le changement climatique et l’augmentation de la pression sur les ressources en eau. Une planification solide 58 ADELAIDE’S NORTH–SOUTH CORRIDOR PROJECT DEVELOPMENT THROUGH RISK MANAGEMENT DECISION-MAKING et bien coordonnée est donc essentielle pour que l’État puisse relever ces défis et que les investissements dans les infrastructures offrent des bénéfices durables aux générations actuelles et futures en Australie-Méridionale. Conformément aux principes directeurs nationaux, le TSMF établit une hiérarchie des niveaux de planification intégrée. L’intégration entre les transports et l’aménagement du territoire est également présente à tous les niveaux de planification, dont le plus élevé est la ville et la région. Cette structure est complétée par un réseau multimodal, avec une hiérarchie plus détaillée. À chaque niveau, la planification est axée sur la circulation des personnes et le transport de marchandises. Elle prend en considération les éléments liés à la demande (aménagement du territoire, population, activités économiques et sociales) et à l’offre (infrastructures). Problèmes et solutions Dans le TSMF, les problèmes et les solutions sont envisagés à chaque niveau de la hiérarchie. Comme le souligne le Illustration 1 - Évaluation des problèmes et des solutions dans le TSMF FEATURES Leigh Dalwood (1), Associate Director, Transport Planning, AECOM, Martin Elsworthy (2) and Julian Yii (3), both Civil Engineers, at the Department of Planning, Transport and Infrastructure, South Australia, Australia Illustrations © DPTI, Department of Planning, Transport and Infrastructure Adelaide, the capital city of South Australia, has an extensive at-grade grid road system associated with a high degree of built urban form lining many key arterial roads. Over the next 30 years, the state’s transport authority, in a bipartisan funding arrangement with the Australian Government, plan to develop a free flowing North-South transport corridor that runs between a key locality North of the city (Gawler) and to a key locality in the South (Old Noarlunga). un vaste réseau maillé de routes à niveau et de nombreux grands axes routiers bordés par des agglomérations de densité élevée. Sur les trente prochaines années, l’autorité chargée des transports prévoit, grâce à un accord de financement mixte avec le gouvernement australien, d’aménager un corridor de transport nord-sud fluide reliant deux villes clés, l’une située au nord d’Adélaïde (Gawler) et l’autre au sud (Old Noarlunga). Le système TSMF aide et oriente la prise de décision dans les complexes opérations de planification et de développement des transports pour réaliser les objectifs de l’Australie Méridionale, les missions du réseau de transport et les priorités du gouvernement. Il est caractérisé par une approche intégrée, avec une perspective multimodale envisageant des solutions infrastructurelles et non-infrastructurelles, afin de relever les différents défis de l’Australie-Méridionale en matière de transports. Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org For the last 5-10 years, South Australia has operated under the South Australia Transport System Management Framework (South Australia TSMF) which is an integrated decision support system to achieve high-level transport system objectives. The framework combines the South Australia Government’s Infrastructure Planning and Delivery Framework and the National Guidelines for Transport System Management. The South Australia TSMF supports and guides decision-making in the complex business of transport system planning and development, in pursuit of South Australia’s goals, high-level transport system objectives, and the governments’ priorities. It has a whole-of-system focus, with a multi-modal perspective that considers both infrastructure (1) (2) SOUTH AUSTRALIA TSMF APPROACH levels. Planning at each level focuses on serving people and freight. Planning at each level considers demand (land use, population, economic and social activities) and supply (infrastructure) factors relevant to the level. Strategic planning Problems and Options South Australia, like the rest of Australia, faces many new challenges including significant urban population growth and population ageing, an expanding and diversifying economy, a changing climate and increasing pressure on our water resources. Sound, well-coordinated planning is critical to position the state to address these challenges, and to ensure investment in infrastructure is of lasting benefit to current and future generations of South Australians. In the S outh Australia TSMF, problems & options are considered across each level of the hierarchy of planning levels. As outlined in the Infrastructure Australia Reform and Investment Framework, this reflects the principle of planning being driven by a ‘problems & options’ focus. Illustration 1 shows the relationships between objectives, desired and actual outcomes, problems and options analysis. and non-infrastructure options as solutions to the state’s various transport-related challenges. The South Australia TSMF, in line with national Guidelines, recognises a hierarchy of integrated planning levels. Integration between transport and land use at all levels of planning is also recognised. The highest level of planning is at the city, region level. This is followed by multi-modal network, and subsequent more detailed Illustration 1, left page - Problems and Options Assessment in the South Australia TSMF (3) Options analysis is undertaken with different levels of rigour and objectivity depending on the phase of the Framework. In early steps (network , corridor and are a planning), the assessment should be broad-brush, relying on readily available data and analysis complemented by profe ssional 59 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DÉVELOPPEMENT DU PROJET DE CORRIDOR NORD-SUD D’ADELAÏDE PAR LA PRISE DE DÉCISIONS EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES ADELAIDE’S NORTH–SOUTH CORRIDOR PROJECT DEVELOPMENT THROUGH RISK MANAGEMENT DECISON-MAKING 3 2 plan de réforme et d’investissement australien en matière d’infrastructures, le principe régissant la planification est déterminé par une approche privilégiant les problèmes et les solutions. L’illustration 1, page précédente montre les relations entre les missions, les résultats souhaités et obtenus, ainsi que l’analyse des problèmes et des solutions. L’analyse des solutions est effectuée avec différents niveaux de rigueur et d’objectivité selon la phase prévue dans le cadre. Au cours des premières étapes (planification du réseau, du corridor et de la zone), l’évaluation doit être globale, s’appuyer sur des données facilement disponibles et être complétée par un jugement professionnel. Lors des étapes ultérieures (planification des itinéraires et des liaisons, identification des solutions, évaluation, élaboration du programme), l’analyse des solutions doit être plus rigoureuse et s’appuyer sur des données plus détaillées et un examen plus précis. L’analyse des solutions permet d’inclure dès le départ dans le cadre un large choix de solutions possibles. Le modèle d’analyse des solutions d’Infrastructure Australia (IA) indiqué au tableau 1 constitue un outil pratique pour ce faire. La liste des solutions facilite la prise en considération de l’éventail complet des solutions qui peuvent être utilisées ensemble ou séparément. ÉTAPES DU TSMF ET LEUR APPLICATION Comment les étapes ont-elles été mises en application lors de l’aménagement du corridor nord-sud ? Étape 1. Phase stratégique Les étapes 1a à 1c sont des activités à l’échelle de l’État précédant la planification du corridor nord-sud. Étape 1a. Définition de la mission L’étape 1a comprend la définition des missions du réseau de transport dont la réalisation est l’élément déterminant du cadre. Ces missions énoncent au plus haut niveau ce que le gouvernement souhaite réaliser en matière de transports. Elles doivent refléter les grands objectifs sociétaux et gouvernementaux, et contribuer à leur réalisation. Étape 1b. Choix des politiques Les choix des politiques de transport sont des décisions d’ordre général permettant d’orienter les mesures qui seront prises ultérieurement, au cours des étapes prévues dans le cadre. Elles indiquent la direction générale à prendre dans la gestion TABLEAU 1 - MODÈLE D’ANALYSE DES SOLUTIONS DE RÉFORME ET D’INVESTISSEMENT D’IA Réforme de la réglementation • Régimes de réglementation ou d’accès • Structures et cadres de marché • Normes de sécurité et de protection de l’environnement • Délivrance des autorisations • Contrôle de l’aménagement du territoire et de la planification 60 Réforme de la gouvernance • Cadres administratifs et institutionnels • Procédures de prestation et d’approbation de services publics • Procédures de coordination • Dispositions contractuelles Réforme pour une meilleure utilisation • Accords de financement • Systèmes de gestion active • Systèmes de transport intelligents • Cartes à puce • Régulation intelligente des accès Dépenses d’équipement • Développement des infrastructures existantes • Construction de nouvelles infrastructures Facteurs influant sur le comportement : • Prix économique • Gestion de la demande Illustration 2 - Passage supérieur de Darlington (DPTI), Projet de réaménagement de Darlington Illustration 3, page de droite - Passage inférieur de Gallipoli (DPTI) TABLE 1 - IA MODEL FOR CONSIDERING REFORM AND INVESTMENT OPTIONS Regulatory reform • regulatory or access regimes • market structures and frameworks • safety and environmental standards • licensing • land use and planning controls Governance reform Better Use reform • administrative and institutional frameworks • public service delivery and approval processes • coordination processes • contractual provisions • funding agreements • active management systems • intelligent transport systems • smartcards • smart metering • influencing behaviour: • economic charging • demand management judgement. In later phases (route and link planning, options identification, appraisal, program development) options analysis should be more rigorous, relying on more detailed data and analysis. Options analysis ensures a wide range of potential solutions are considered early in the Framework. A useful practical tool when undertaking options analysis is the Infrastructure Australia (IA) model of options shown in table 1. The options list encourages consideration of a full range of options that may be used individually or in combination. THE SOUTH AUSTRALIA TSMF STEPS AND APPLICATION How South Australia TSMF steps have been applied through the development of the North-South Corridor? Illustration 2, left page - Darlington (DPTI) Illustration 3 - Gallipoli underpass (DPTI) Step 1. Strategic Stage Steps 1a to 1c are statewide activities that preceded planning for the North South Corridor. Step 1a. High Level Objective Setting Step 1a involves setting high-level objectives for the transport system. Achieving agreed objectives for the transport system is the driving force of the Framework. These objectives provide a high level statement of what the government is attempting to achie ve through transp or t . The objectives should reflect and contribute to achieving broader societal and whole-of-government objectives. Step 1b. Policy Choices Tr a n s p o r t p o l i c y c h o i c e s a r e direction-setting decisions that provide guidance for decisions in subsequent steps of the Framework. Policy choices specify the general dire c tion of transp or t s y stem Capital Investment • Expansion of existing infrastructure • New infrastructure management to best achieve system objectives. Step 1c. System Planning System planning involves developing affordable network, corridor and area strategies, followed by route and link plans. System planning builds on the policy choices developed in step 1b to provide a big-picture, top-down view for identifying initiatives and developing an integrated program. System planning also guides external proponents of initiatives for the type of initiatives required. Step 1d. Identification of Initiatives (infrastructure and non-infrastructure) Step 1d involves identifying initiatives. Proposals for transport initiatives, typically, come from four sources: • objectives-led strategic planning (steps 1a to 1c), • other areas of government agencies, 61 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DÉVELOPPEMENT DU PROJET DE CORRIDOR NORD-SUD D’ADELAÏDE PAR LA PRISE DE DÉCISIONS EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES ADELAIDE’S NORTH–SOUTH CORRIDOR PROJECT DEVELOPMENT THROUGH RISK MANAGEMENT DECISON-MAKING du réseau de transport pour réaliser au mieux les missions. 4 l’itinéraire en créant un corridor nord-sud dédié et continu, et ont déjà mis sur pied un programme pour supprimer les goulets d’étranglement les plus importants. Étape 1c. Planification du réseau La planification du réseau comprend la définition de stratégies financièrement réalisables au niveau du réseau, du corridor et de la zone, puis de plans d’itinéraires et de liaisons. Elle s’appuie sur les choix de politiques effectués à l’étape 1b pour donner une vue générale et descendante permettant d’identifier les projets et d’élaborer un programme intégré. Elle oriente également les personnes extérieures qui soumettent des propositions concernant les projets demandés. Étape 1d. Identification des projets (infrastructurels et non-infrastructurels) L’étape 1d porte sur l’identification des projets. Les propositions de projets pour les transports proviennent généralement de quatre sources : • planification stratégique en fonction des missions (étapes 1a à 1c) ; • autres domaines de compétence des organismes publics ; • actions du secteur privé ; • politiques publiques. Cette étape comprend également une évaluation de l’intérêt stratégique et une hiérarchisation des stratégies. EXEMPLE D’ÉTUDE DE CAS LA NÉCESSITÉ D’UN CORRIDOR NORD-SUD La nécessité d’un corridor nord-sud résulte de la planification stratégique en fonction des missions, effectuée lors des étapes 1a à 1c du TSMF. L’étape 1d exige la description du problème auquel répond le corridor nord-sud. Le corridor de transport nord-sud d’Adélaïde ira de Gawler à Old Noarlunga. Ce tronçon routier assurera une série de liaisons stratégiques fluides reliant des zones résidentielles et industrielles à croissance rapide situées au nord et au sud, pour offrir de nouvelles opportunités de développement économique. La liaison actuelle ne peut pas gérer la croissance prévue et le nombre de véhicules ou la taille des poids lourds qui doivent emprunter cette route. C’est pourquoi les gouvernements d’Australie et d’Australie-Méridionale souhaitent prolonger 62 Après la définition d’un alignement stratégique, l’étape suivante consiste à élaborer les objectifs et les missions spécifiques du projet : Objectifs du projet • faire en sorte que la liaison de transport du réseau national exerce son rôle conformément aux plans de l’État et du pays, et en tant que liaison de transport de marchandises telle que définie dans le plan sur 30 ans pour le Grand Adélaïde ; • favoriser la prospérité et la qualité de vie futurs d’Adélaïde en assurant une connectivité efficace et rentable pour l’emploi, les loisirs et les services (au niveau régional et local), et optimiser les opportunités d’aménagement intégré ; • offrir une solution intégrée améliorant directement et indirectement la sécurité du réseau de transport pour tous les usagers (voitures, transports en commun, piétons et vélos) ; • développer une solution de corridor exploitant au mieux les infrastructures de transport nouvelles et existantes, au sein du réseau de transport multimodal du Grand Adélaïde ; • développer une solution durable qui assure le meilleur équilibre possible entre les avantages économiques, sociaux et environnementaux. Missions du projet • protéger et assurer la priorité du fret grâce à une liaison de transport du réseau national entre zones industrielles et commerciales conforme au plan sur 30 ans pour Adélaïde ; • améliorer la fiabilité, diminuer les temps de parcours et réduire les dépenses d’exploitation des véhicules dans le corridor de transport nord-sud d’Adélaïde ; • faciliter l’accès à l’emploi, aux loisirs et aux services pour la circulation est-ouest dans Adélaïde (voitures, transports en commun, piétons et vélos) ; • réduire l’incidence et la gravité des accidents dans le corridor Regency Road-Anzac Highway d’ici 2026 ; • offrir une solution apportant des avantages nets (monétaires et non-monétaires) à l’Australie-Méridionale. Identification initiale des solutions L’étape suivante consiste à identifier plusieurs solutions au problème déjà défini. Les solutions infrastructurelles Illustration 4, page de droite - Corridor nord-sud (DPTI) • the private sector, and • political processes. This step also involves assessment to determine strategic fit, and strategic prioritisation. CASE STUDY EXAMPLE: THE NEED FOR A NORTHSOUTH CORRIDOR The need for a North South Corridor arose from the objective-led strategic planning in steps 1a to 1c of the TSMF. Step 1d requires the demonstration of the problem that the North South Corridor is aimed at. Adelaide’s North-South transport corridor r uns b etwe en Gawler and Old Noarlunga. This stretch of road provides a series of strategic free-flowing road links to connect the rapidly expanding industrial and residential growth areas in the North and the South, providing new opportunities for economic development. The current roadway isn’t capable of handling projected growth and the number of vehicles that need to use the road or the size of freight carriers travelling along it. In response, the Australian and South Australian Governments are expanding the route by creating a dedicated non-stop Illustration 4 - North-South corridor (DPTI) North-South Corridor with a program to eliminate the worst bottlenecks already underway. Having established strategic alignment, a further step involved developing specific project goals and objectives, which were: Project Goals • Ensure the National Network Transport Link fulfils its role in accordance with both State and National plans, and as a freight link as outlined in the 30-Year Plan for Greater Adelaide; • s u p p o r t A d e l a i d e ’s f u t u r e economic prosperity and liveability by ensuring efficient and effective connectivity for people accessing employment, leisure and service opportunities (both regional and local) and optimises the opportunity for integrated land use outcomes; • provide an integrated solution that directly and indirectly enhances transport system safety for all users (including motorists, public transport, pedestrians and cyclists); • develop a corridor wide solution that makes the best use of both new and existing transport network infrastructure, and is integrated with the broader multi-modal transport network of Greater Adelaide; • develop a sustainable solution that provides the optimal balance between economic, social and environmental outcomes. Project Objectives • To protect and provide freight priority consistent with a National Network Transport Link between industrial and commercial centres consistent with Adelaide’s 30-Year plan; • to improve reliability, travel time, reliability and vehicle operating costs in Adelaide’s North-South transport corridor; • to improve accessibility to employment, leisure and service opportunities for Adelaide’s East West traffic (including motorists, public transport, pedestrians and cyclists); • to reduce the incidence and severity of Regency Road to Anzac Highway corridor crashes by 2026; • To deliver a solution with positive net benefits (monetised plus non-monetised) for South Australia. Initial Options Identification The next step involved the identificaiton of a range of options for addressing the identified problem. B oth non-inf ra str uc ture and infrastructure options were considered. The infrastructure options primarily focussed on freight transport which plays a critical 63 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DÉVELOPPEMENT DU PROJET DE CORRIDOR NORD-SUD D’ADELAÏDE PAR LA PRISE DE DÉCISIONS EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES ADELAIDE’S NORTH–SOUTH CORRIDOR PROJECT DEVELOPMENT THROUGH RISK MANAGEMENT DECISON-MAKING 6 5 et non-infrastructurelles sont considérées. Les premières sont principalement axées sur le transport de marchandises, qui joue un rôle essentiel dans l’économie de l’Australie-Méridionale, et sur le transport actif, qui gère la dépendance à la voiture dans Adélaïde. Les solutions identifiées sont ensuite examinées pour évaluer le potentiel d’intégration des solutions non-infrastructurelles et infrastructurelles. Cette analyse porte sur les principaux aspects des solutions intégrées : • • • • les solutions pour South Road doivent prendre en considération la priorité donnée par le gouvernement au fret, aux transports en commun et à la réduction de la dépendance à la voiture ; • les stratégies de fret ferroviaire n’auront pas d’impact significatif sur la résolution des problèmes identifiés ; • l’approche retenue est l’utilisation d’une stratégie de hiérarchie des routes pour les transports nord-sud, avec concentration du fret routier sur South Road, solution recommandée pour une liaison principale nord-sud très performante dans le secteur ouest. Les caractéristiques de la solution retenue pour la section entre Regency Road et le fleuve Torrens sont les suivantes : Caractéristiques infrastructurelles : • route express dotée d’une chaussée dans chaque sens entre Regency Road et Grange Road, et raccordée à South Road au nord du fleuve Torrens ; • passage supérieur au-dessus de Regency Road prolongeant la route express pour rejoindre South Road Superway au nord de Regency Road ; • réaménagement de South Road pour donner la priorité à la circulation est-ouest aux carrefours à feux, avec 64 • amélioration des équipements cyclistes et piétons, et réduction des points de conflit par la limitation des tourne-à-droite et des accès directs ; aménagement d’un itinéraire nord-sud cycliste et piéton hors chaussée, relié au réseau local d’itinéraires cyclistes et piétons, avec carrefours dénivelés aux principaux croisements, quand cela est possible ; circulation est-ouest des piétons et des vélos grâce à des passerelles reliant les zones résidentielles et les quartiers de bureaux ; passage supérieur au-dessus de la ligne ferroviaire Outer Harbor avec route express et réseau d’axes routiers à niveau assurant un franchissement dénivelé ; construction principalement sur le côté ouest de South Road. Caractéristiques non-infrastructurelles : • démarche de conception d’autoroutes intelligentes comprenant la gestion des voies, la variation de la vitesse, les panneaux à messages variables et la détection des incidents ; • désignation d’un corridor continu en tant qu’itinéraire pour très grands poids lourds conforme à la norme de conception pour triple B (notamment aux points d’entrée et de sortie stratégiques) sur Regency Road ; • contrôle de la vitesse de tous les véhicules à l’aide de radars fixes ; • possibilité d’un futur équipement de régulation d’accès aux rampes d’entrée pour contrôler les flux de circulation sur la route express aux heures de pointe ; • réaménagement du réseau de transport en commun pour des itinéraires de bus plus fréquents dans le secteur ouest ; • transfer t des réseaux de ser vices publics loin de la route express, afin de réduire l’impact des opérations d’entretien sur les flux de circulation. Illustration 5 - Superway (DPTI) Illustration 6, page de droite - Réaménagement de South Road, de Torrens Road au fleuve Torrens role in South Australia economy and also active transport that manages car dependency in Adelaide. The features of the resulting preferred option for the Regency Road to River Torrens section are as follows: The identified options were further investigated to seek the potential of integrated approaches of non-infrastructure and infrastructure options . This investigation addressed the following key points of the integrated options: Infrastructure features: • a non-stop carriageway in each direction between Regency Road and Grange Road merging with the existing South Road North of the River Torrens; • an overpass for the non-stop carriageway over Regency Road to extend the non-stop carriageway to meet the South Road Superway North of Regency Road; • the existing South Road upgraded to provide priority to East-West traffic at signalised intersections, improved cycling and walking facilities and reduced conflict points by limiting right-turns and direct property access points; • development of a North-South o f f - ro a d sh a re d c y cl i n g a n d walking path connecting into local cycling and walking paths and grade-separated at major crossing points where possible; • options for South Road need to be mindful of the government’s primar y foci of freight, public transport and reducing car dependence; • rail freight strategies will not have a significant impact on addressing the identified problems; • the preferred approach is for the use of a road hierarchy strategy for North-South transport, with concentration of road freight onto South Road as the preferred option for a high standard primary North-South freight route in the Western sector. Illustration 5, left page - Superway (DPTI) Illustration 6 - From Torrens Road to Torrens River • East-West movement of pedestrian and cyclists via footbridges connecting community and business centres; • rail overpass of Outer Harbor Rail line with both non-stop carriageway and at-grade arterial road system providing a fully grade separated rail crossing; • construction predominantly on the Western side of existing South Road. Non-infrastructure features: • use of Managed Motorway design philosophy to include lane-use management, variable speed and variable message signs and incident detection; • designation of the non-stop corridor as a High Productivity Vehicle route up to B-triple design standard (particularly at strategic entry and exit points) at Regency Road; • permanent speed enforcement for all vehicles using permanent speed cameras; • allowance for future installation of ramp 65 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DÉVELOPPEMENT DU PROJET DE CORRIDOR NORD-SUD D’ADELAÏDE PAR LA PRISE DE DÉCISIONS EN MATIÈRE DE GESTION DES RISQUES ADELAIDE’S NORTH–SOUTH CORRIDOR PROJECT DEVELOPMENT THROUGH RISK MANAGEMENT DECISON-MAKING Étape 2. Évaluation rapide et business case sommaire L’évaluation rapide, c’est-à-dire une brève analyse coût-bénéfice, consiste à étudier des projets qui ont un intérêt stratégique, avant de les soumettre à une évaluation détaillée. Elle comprend une évaluation indicative, encore peu précise, des principaux coûts et bénéfices. Le business case sommaire est la première phase du business case. Étape 3. Évaluation détaillée et business case complet L’évaluation détaillée est une analyse complète des impacts et de l’intérêt d’un projet. Elle comprend généralement une analyse coût-bénéfice détaillée, une évaluation financière ou budgétaire, ainsi que des études et des déclarations d’impact spécifiques. Tous les impacts importants, monétaires et non-monétaires, doivent être évalués. Le business case complet est la seconde et dernière phase du business case. Étape 4. Financement L’étape 4 comprend la hiérarchisation par le gouvernement de tous les projets potentiels, la sélection des projets et des programmes à développer, ainsi que le choix de la méthode de financement. Elle prévoit également l’élaboration d’un programme détaillé. Étape 5a. Exécution Cette étape comprend l’exécution des projets et programmes. Elle prévoit les procédures de réalisation des différents projets et de gestion de l’ensemble du programme d’investissement. La réalisation des projets comprend la conception détaillée des projets, ainsi que l’exécution dans les délais, selon les limites budgétaires et conformément aux spécifications de qualité. Elle doit intervenir dans le cadre de l’exécution de l’ensemble du programme. Le plan et les accords de financement doivent être correctement gérés pour tous les projets et programmes. Étape 5b. Examen après mise en œuvre La dernière étape consiste à examiner l’efficacité des décisions, des procédures et des résultats sur l’ensemble du cadre. Il s’agit de vérifier : • que les politiques, stratégies, programmes et projets ont atteint leurs objectifs ; 66 • que les missions du réseau de transport et les objectifs de performance ont été réalisés ; • que les prévisions des analyses coût-bénéfice (coûts de construction, coûts d’exploitation, niveaux de demande, taux d’accident et autres bénéfices) se sont avérées justes, en évaluant les résultats ; • que le cadre et ses différentes étapes ont produit les effets escomptés ; • que les enseignements ont été tirés et que les possibilités d’amélioration ont été identifiées. CONCLUSIONS Avec le temps, tous les cadres évoluent en fonction des réactions et de l’expérience des usagers. Tel a été le cas ces dernières années pour le TSMF, dont plusieurs modifications prenant en compte différents aspects ont été testées. La priorité donnée aux missions du réseau de transport, à l’identification et à l’évaluation des problèmes, ainsi qu’à la prise en considération globale et à l’examen d’un grand nombre de solutions sont les principaux éléments qui ont caractérisé l’utilisation du TSMF dans son application aux études du corridor nord-sud. Ces dernières ont, à leur tour, constitué un laboratoire pratique très utile pour tirer des enseignements concrets sur la gestion du réseau de transport. Toutes ces caractéristiques améliorées du TSMF ont joué un rôle important dans la planification et l’aménagement du corridor nord-sud.»# Cet article est un résumé d’une étude plus vaste qui sera publiée en annexe du rapport du CT 1.5 Gestion des risques consacré au Rôle de l’évaluation des risques dans la définition des politiques et la prise de décisions. metering control at entry ramps to control flow of traffic onto the non-stop carriageway in peak hours; • re-design of public transport network for higher frequency bus routes in the Western sector; • relo cation of utility ser vices away from non-stop carriageway and located in position to minimise impact of maintenance activities on traffic flows. Step 2. Rapid Appraisal, and Outline Business Case Rapid appraisal (e.g. rapid cost-benefit analysis, CBA) screens initiatives that have strategic merit, but may not pass more detailed appraisal. It i n c o r p o r a t e s a n i n d i c a t i v e assessment of the main benefits and costs, without a high level of accuracy. The Outline Business Case is the first stage of business case development. Step 3. Detailed Appraisal, and Full Business Case Detailed appraisal is a comprehensive analysis of the impacts and merit of an initiative. A detailed appraisal usually involves detailed C BA , a financial or budget assessment, and specific impact analyses and impact statements. All relevant monetised and non-monetised impacts need to be assessed. The Full Business Case is the second, and final, stage of business case development. Step 4. Funding Step 4 involves the Government prioritising across all potential initiatives, decision-making about which initiatives and programs should proceed, and the method of funding. It also involves the development of program details. Step 5a. Delivery This step involves the deliver y of initiatives and programs. It incorporates processes delivering individual initiatives and managing the overall investment program. The delivery of individual initiatives includes detailed design of initiatives, and delivery on time, within budget, a n d to q u a l i t y s p e c i f i c at i o n s . This must occur in the context of overall program delivery. Overall funding and financial arrangements must be properly managed across all initiatives and programs. Step 5b. Post Implementation Review The last step reviews the effectiveness of decisions, processes and outcomes throughout the Frame work . It considers whether: • policies, strategies, programs and initiatives delivered their objectives; • desired transport system objectives and performance targets were met; • to what degree forecasts of BCAs were realised (construction costs, operating costs, demand levels, accident rates, other benefits); • the Framework and its steps proved effective; • there are lessons to be learnt and areas for improvement. The enhanced focus on transport system objectives, problem identif ic ation and a ss e ssment , and broader consideration and assessment of a wider set of options, have all been features of use of the South Australia TSMF in its application in the North-South corridor investigations. In turn, the NSC work has provided a valuable practical laboratory for achieving practical learnings about transport system management. All these enhanced features of the South Australia TSMF have played a strong role in planning and development of the North-South corridor.# This article is an excerpt from a more comprehensive case study to be published as an appendix of TC 1.5 Risk Management report dedicated to the Role of Risk Assessment in Policy Development and Decision-making.# CONCLUSIONS Wi t h t h e p a s s a g e o f t i m e , all frameworks evolve and change to reflect feedback from users and experience in use. This has been the case with the South Australia TSMF over recent years, where variations in its use having been trialled to reflect various factors. 67 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DOSSIERS PLANS DE SÉCURITÉ CIVILE ET MESURES DE GESTION DES RISQUES LIÉS À LA NEIGE ET AU GEL Ioannis BENEKOS (Grèce) Président du Comité technique A3 Gestion des risques de l’Association mondiale de la Route Illustrations © Auteur Les épisodes de neige et de gel peuvent, lorsqu’ils sont très intenses sur quelques heures ou plusieurs jours, être classés en catastrophes naturelles, menacer les personnes et les biens et avoir des effets dévastateurs sur l’économie et sur les infrastructures d’un pays. Les graves problèmes qu’ils ont engendrés ces dernières années dans les villes et les campagnes de Grèce ont amené en 2010 l’autorité compétente en la matière qu’est le Secrétariat à la sécurité civile à revoir1 les plans et les actions des différents acteurs pour améliorer la coordination et les interventions d’urgence. PLANS ET MESURES DE GESTION DES SITUATIONS DE NEIGE ET DE GEL SUR LE RÉSEAU ROUTIER La première conséquence des épisodes de neige et de gel sur le réseau routier est l’interruption du trafic. Les plans et les mesures pour gérer ces situations s’articulent en trois phases. Phase 1 : période pré-hivernale De la fin de l’hiver jusqu’à un mois avant le début de la nouvelle saison hivernale : • évaluation des mesures de déneigement prises au cours de l’hiver précédent et inventaire des problèmes rencontrés ; • plans et organisation, d’après l’expérience acquise, des moyens humains et autres ressources pour affronter la saison hivernale suivante ; • propositions pour obtenir les financements et les ressources nécessaires ; • fourniture et stockage des matériaux (sel par ex.) et ressources nécessaires ; • entretien des équipements et des machines. 1 68 Le nom des ministères et des agences est repris de la circulaire concernée de 2010. Phase 2 : période de préparation Un mois avant le début de la nouvelle saison hivernale : • relecture des plans par rapport aux ressources disponibles ; • location d’équipements auprès du secteur privé ; • embauche de personnels saisonniers (sous contrat à durée déterminée) pour faire face aux besoins le cas échéant ; • répartition des tâches et des responsabilités de chacun pour exploiter les ressources disponibles et gérer les situations. Contrôle des machines et des équipements ; • nomination d’un responsable (coordinateur) par grand secteur routier et désignation de la base opérationnelle ; • organisation des équipes de travail d’après le plan ; • élaboration par chaque coordinateur d’un plan d’intervention en situations d’urgence garantissant la sécurité des équipes d’intervention, conforme aux recommandations du Centre opérationnel de la sécurité civile ; • classement des priorités d’intervention selon les secteurs routiers en cas d’épisodes intensifs ; • confirmation de l’opérabilité de l’organisation en situations d’urgence ; • rencontre avec d’autres entités participant au contrôle et au déroulement des interventions d’urgence en cas de neige et de gel ; • réunion d’information avec les autorités préfectorales et locales concernées par les procédures d’urgence pour discuter des mesures de préparation, de prévention et de sécurité. Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org FEATURES CIVIL PROTECTION PLANNING AND ACTIONS FOR MANAGING HAZARDS DUE TO SNOWFALL AND FROST Dr. Ioannis Benekos, Greece Chair of Technical Committee A.3 Risk Management of the World Road Association Illustrations © Author Snowfall and frost are phenomena 20101 the planning and actions of the different parties involved in emergency situations in order to ensure a better coordination and response of those parties. which when occurring in strong intensity can be classified as natural disasters that can endanger life and property of people and seriously impact adversely the economy and infrastructure of the country. Occurrence of these phenomena can last from a few hours to several days. The serious consequences and problems that snowstorm and frost have resulted in the life of the urban and rural population during the last couple of years in Greece, led the Civil Protection Secretariat, which is the primary responsible for addressing these situations, to revisit in PLANNING AND ACTIONS FOR MANAGING SNOWFALL AND FROST IN THE ROAD NETWORK Traffic interruption is the major result of the snowfall and frost activity to the road network. Appropriate planning and 1 1 Stage 1: pre-winter period Period from end of winter until one month before start of new winter season. • Evaluation of snow removal actions during last winter period and recording of the problems that occurred; • planning and programming of human and other resources for managing next winter season based on acquired experience; • proposals for ensuring necessary funding and resources; • supply and storage of necessary materials (e.g. salt) and resources; • maintenance of equipment and machinery. Stage 2: preparation period One month period before start of new winter season. Phase 3 : Période hivernale • Review of planning based on availability of resources; • leasing of equipment from the private sector; • hiring of seasonal (temp orar y) staf f to meet service needs if necessary; De mi-novembre à avril : • vérification de la bonne transmission des informations utiles (météorologiques) à la base opérationnelle de chaque coordinateur ; • application du plan d’intervention adéquat en temps et en lieu voulus ; Illustration 1, page de droite - Tempête de neige en entrée/sortie de tunnel The names for the different Ministries and Agencies are consistent with those used in the 2010 Respective Circular. actions for managing these situations can be categorized in three stages. Illustration 1 - Snowstorm at tunnel entrance/exit 69 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org PLANS DE SÉCURITÉ CIVILE ET MESURES DE GESTION DES RISQUES LIÉS À LA NEIGE ET AU GEL CIVIL PROTECTION PLANNING AND ACTIONS FOR MANAGING HAZARDS DUE TO SNOWFALL AND FROST 2 • redistribution des ressources en fonction des besoins réels ; • apport de ressources supplémentaires le cas échéant. Réparation des équipements et des machines ; • élimination progressive des travaux et des actions selon les plans. RESPONSABILITÉS DES ORGANISATIONS La coordination entre les organisations s’étend à différents niveaux administratifs (ministères, autorités routières, secteur privé et organisations non routières) pour les différents secteurs routiers. Le Centre opérationnel du Secrétariat à la sécurité civile, rattaché au ministère de la Sécurité civile, coordonne l’ensemble des opérations et alerte les autorités locales (région, collectivité régionale, municipalité), lesquelles doivent engager les moyens nécessaires pour assurer les principales activités suivantes : • exploitation, entretien et déneigement (dont enlèvement d’objets, véhicules par ex.) du réseau routier ; • gestion du trafic et surveillance du réseau routier ; • informations sur les grands axes et prévisions météorologiques ; • procédures d’interventions d’urgence pour évacuer et secourir les usagers. 70 Les interventions d’urgence neige et/ou gel concernent quatre ministères : • le ministère de la Sécurité civile assure la coordination générale à travers le Centre opérationnel du Secrétariat à la sécurité civile. Il contrôle les services de police et la police de la route qui surveillent la gestion des routes et du trafic en situations d’urgence, et les services d’incendie chargés de secourir et d’évacuer les usagers ; • le ministère des Infrastructures, du transport et des réseaux assure l’exploitation, l’entretien et le déneigement des autoroutes et des grands axes. La compétence pour un secteur routier donné est attribuée, via le Secrétariat général des travaux publics, à l’Agence spéciale des travaux publics/de l’entretien des routes ; • le ministère de l’Intérieur pourvoit au financement des autorités publiques régionales (région, collectivité régionale, municipalité) ; • le ministère de la Santé et de la solidarité sociale coordonne les services d’aide médicale aux usagers à travers le Centre national d’action sanitaire. Sur les secteurs routiers concédés, l’exploitation, l’entretien et le déneigement relèvent de la compétence du concessionnaire. Illustration 2 - Tempête de neige soudaine à la frontière Grèce - Bulgarie • allocation of staff duties and responsibilities for the operation and management of the available resources and situations. Control of machinery and equipment; • assignment of person in charge (Coordinator) per major road sector and designation of the respective basis for operation; • programming of staff shifts based on respective planning; • issuance of action plan from each Coordinator for managing emergency situations and ensuring the safety of the emergenc y response personnel according to the guidance provided by the Center of Operations Command of the Civil Protection; • prioritization of road sectors for emergency response in case of extensive snowfall and frost; • assurance of organization operability in case of emergency situations; • meeting with other organizations implicated in emergency response control and operation for addressing snowfall and frost situations; • informational meeting with prefectural and local organizations involved in emergency response procedures for discussing preparedness, prevention and safety measures. Stage 3: winter period Mid-November to April • Assurance of relevant flow of information (i.e. meteorological conditions) to the basis of operation of each Coordinator; • application of relevant plan of action when and where required; • redistribution of resources according to actual needs; • supply of additional resources if required. Repair of equipment and machinery; • phasing out of works and actions according to planning. RESPONSIBILITIES OF ORGANIZATIONS The coordination between the various organizations extends to different levels of the administration (Ministries, road authorities, private sector and non-road-related organizations) for the various road sectors. The Centre of Operations Command of the Civil Protection Secretariat which falls under the supervision of the Ministry of Civil Protection assumes the general coordination of operations and the issuance of respective warnings to the local (Regional, Regional Unit, Municipal) organizations. The different organizations are responsible and provide resources for the following main activities: • operation, maintenance and snow (and object such as vehicle) removal of the road network; • traffic management and road network supervision; • information regarding prevailing road and fore caste d weather conditions; • emergency response procedures for emergency situations to evacuate and rescue road users. There are four Ministries that are involved in case of snowfall and/or frost emergency situations: • Ministry of Civil Protection: assumes the general coordination through the Centre of Operations Command of the Civil Protection Secretariat. The Ministry controls the Police and the Highway Patrol which are responsible for the supervision of the road network and traffic management in case of Illustration 2, left page - Sudden snowstorm at Greek-Bulgarian border emergency situations and the Fire Department which is responsible for the rescue and evacuation of road users; • Ministr y of Infrastructure, Transportation and Networks: assumes the responsibility for the operation, maintenance and snow removal of motorways and major road arteries. The respective jurisdiction is assigned through the General Secretariat of Public Works to the Special Agency of Public Works/Motorway Maintenance on a road sector basis; • Ministry of Interior: assumes the responsibility for providing the financial resources to the regional state organizations (Region, Regional Unit, Municipality); • Ministry of Health and Social Solidarity: assumes the responsibility for coordinating Health Units providing medical care to road users through the National Centre of Health Operation. The jurisdiction for the operation, maintenance and snow removal for the concession road sector falls under the respective Concessionaire. The jurisdiction for the supervision of the concession road sector contract provisions relevant to the operation and maintenance falls under the General Secretariat of co-financed public works of the Ministry of Infrastructure, Transportation and Networks and EGNATIA S.A. (owned by the public sector). The responsibility for snow removal and problems in the road network due to frost falls under th e rel e v a nt Ad m i n i s t r at i v e Authorities (Region, Regional Un i t , Mu n i c i p a l i t y ) a n d their respective Agencies (Directorate for Maintenance 71 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org PLANS DE SÉCURITÉ CIVILE ET MESURES DE GESTION DES RISQUES LIÉS À LA NEIGE ET AU GEL CIVIL PROTECTION PLANNING AND ACTIONS FOR MANAGING HAZARDS DUE TO SNOWFALL AND FROST Le Secrétariat général pour les travaux publics cofinancés, qui est rattaché au ministère des Infrastructures, du transport et des réseaux, et EGNATIA SA (établissement public) veillent au respect des dispositions contractuelles relatives à l’exploitation et à l’entretien de ces secteurs. Les autorités publiques concernées (région, collectivité régionale, municipalité) et leurs agences respectives (Direction du contrôle de l’entretien et Direction régionale des travaux de construction et d’entretien ; Direction des services techniques pour la collectivité régionale et la municipalité) prennent en charge le déneigement et les problèmes liés au gel sur les routes placées sous leur juridiction. Chaque organisation est tenue de louer les véhicules nécessaires au déneigement et/ou les camions de remorquage, si besoin auprès du secteur privé. Les différentes organisations peuvent coopérer si les accords ont été finalisés avant l’événement. Chargés de gérer et de contrôler le trafic en situation normale et d’urgence, les services de police et la police de la route choisiront avec les coordinateurs des lieux de stationnement provisoire des véhicules en cas d’urgence pour permettre aux équipes de déneigement de travailler sans être gênées par les véhicules immobilisés sur les routes. Les services affectés aux opérations d’urgence sont informés de la situation sur les routes par l’état-major de la police, à travers ses centres opérationnels locaux. Ces informations peuvent également être transmises directement au Centre opérationnel de la sécurité civile. Les services d’incendie sont chargés d’évacuer et de secourir les usagers. L’assistance médicale et le transport des blessés évacués et secourus sont pris en charge par le Centre national d’aide d’urgence sous la coordination du Centre national d’action sanitaire. Le service d’incendie apporte aussi des couvertures et des vivres aux automobilistes immobilisés dans leur véhicule, si besoin avec l’aide des services de police ou de la police de la route. Les services et bureaux de sécurité civile régionaux/locaux lancent la mobilisation des différentes organisations dès que le Centre opérationnel de la sécurité civile les a alertés sur la foi des prévisions quotidiennes de l’agence météorologique nationale. 72 PLANIFICATION DES PROCÉDURES D’URGENCE À L’ÉCHELLE RÉGIONALE ET LOCALE 3 L’échelle régionale et locale se décompose en trois sous-divisions administratives : région, collectivité régionale et municipalité. Les mesures de préparation aux situations de neige et de gel et la planification des procédures d’urgence pour chaque sous-division reprennent les principales étapes de la Phase 2 : • élaboration par les autorités publiques compétentes d’un plan d’intervention en situations de neige et de gel sur le réseau routier local placé sous leur juridiction, inspiré par l’expérience acquise et tenant compte des ressources disponibles ; • définition sur la base du plan d’intervention des conditions de location des équipements auprès du secteur privé et d’embauche de personnels saisonniers (sous contrat à durée déterminée) pour répondre aux besoins ; • embauche par les autorités responsables, avant le début de la saison hivernale, des effectifs nécessaires ; • nomination d’un responsable (coordinateur) par grand secteur routier et désignation de leur secteur de compétence et de la base opérationnelle. La répartition des tâches et des responsabilités de chacun et l’organisation des équipes de travail d’après le plan doivent optimiser l’exploitation et la gestion des situations et des ressources disponibles ; • formulation de recommandations par chaque coordinateur pour gérer les situations d’urgence et garantir la sécurité des équipes d’intervention, conformes aux recommandations générales du Centre opérationnel de la sécurité civile ; • contrôle des machines et des équipements, et stockage de provisions pour affronter les situations (par ex. sel, couvertures) ; • sous-traitance et location des machines et équipements auprès du secteur privé ; • classement des priorités d’intervention selon les secteurs routiers en cas d’épisodes intensifs ; • organisation d’une réunion de coordination avec les autres entités de la sous-division administrative qui participent au contrôle et au déroulement des interventions d’urgence en cas de neige et de gel. Doivent également assister à cette réunion les responsables des interventions en situations de neige et de gel (coordinateurs) et les représentants de la division de la Sécurité civile à l’échelon administratif immédiatement inférieur. La réunion doit identifier les besoins à couvrir en matériels et en provisions ainsi que Illustration 3, page de droite - Chasse-neige sur l’autoroute Egnatia Odos Control and Directorate of Construction of Maintenance Works for the Region; Directorate of Technical Services for the Regional Unit and the Municipality) for the road network under their jurisdiction. Each organization assumes the responsibility for leasing vehicles necessary for snow removal and/or towing trucks from the private sector as needed. This doesn’t preclude cooperation between the different organizations provided that relevant agreements have been established prior to the event. Traffic management and control during normal operating conditions and emergency situations falls under the responsibility of the Police and the Highway Patrol. The Police and Highway Patrol shall coordinate with the Coordinators for establishing locations for temporary parking of vehicles in case of an emergency so that the situation can be addressed by the snow removal units without being hindered by immobilized vehicles on the road network. Information of the parties involved in emergency operations regarding the prevailing conditions of the road network is the responsibility of the Police Headquarters through its local Centres of Command. The information can also be directly t r a n s m i t t e d t o t h e C e nt r e o f Operations Command of the Civil Protection. Evacuation and rescue of road users is the primary responsibility of the Fire Department Units. Medical assistance and transportation of injured persons following evacuation and rescue is the responsibility of the National Centre of Immediate Assistance through the coordination provided from the National Centre of Health Operations. The Fire Department also assumes the responsibility of providing blankets and food to road users located in immobilized vehicles with the assistance of the Police or the Highway Patrol if necessary. P re p a re d n e s s o f th e d i f fe re nt organizations is achieved through warnings provided to the organizations by the regional/local Departments and Offices of Civil Protection after these have received respective notification through the Centre of Operations Command of the Civil Protection. The latter obtains the relevant weather information through daily reports of forecasted weather provided by the National Meteorological Agency. PLANNING OF EMERGENCY RESPONSE PROCEDURES AT THE REGIONAL AND LOCAL SCALE There exist three administrative subdivisions at the regional and local scale: Region, Regional Unit and Municipality. The actions for preparedness to address snowfall and frost and the planning of the emergency response procedures for Illustration 3 - Snowplough on Egnatia Odos motorway each subdivision mainly consist of the aforementioned Stage 2 steps: • the administrative authorities responsible for snowfall and frost situations should establish a plan of action for addressing these situations in the road network of their jurisdiction. The plan should take into account accumulated experience and the availability of resources; • based on the plan of action, leasing requirements of equipment from the private sector and hiring needs of seasonal (temporary) staff to meet ser vice needs should be established; • m a n n i n g o f th e re s p o n s i b l e Authorities should be performed before the start of the winter season; • assignment of person in charge (Coordinator) per major road sector and designation of their area of jurisdiction and the respective basis for operation. Allocation of staff duties and responsibilities and programming of staff shifts based on respective planning should be performed for optimal operation and management of the available resources and situations; • issuance of guidance from each Coordinator for managing emergency situations and ensuring the safety of the emergency response personnel according to the general guidance provided by the Center of Operations Command of the Civil Protection; • control of machinery and equipment should be performed and adequate storage of supplies for addressing the situations (e.g. salt, blankets) should be ensured; • completion of subcontracting and leasing of machinery and equipment from the private sector; 73 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org PLANS DE SÉCURITÉ CIVILE ET MESURES DE GESTION DES RISQUES LIÉS À LA NEIGE ET AU GEL CIVIL PROTECTION PLANNING AND ACTIONS FOR MANAGING HAZARDS DUE TO SNOWFALL AND FROST la disponibilité des ressources à emprunter/prêter aux sous-divisions administratives inférieures en cas d’urgence. Tout manque de moyens identifié pour répondre à l’urgence doit être signalé immédiatement par les sous-divisions locales au Centre opérationnel de la sécurité civile. 4 ORGANISATIONS BÉNÉVOLES, INFORMATION PUBLIQUE ET DISPOSITIONS SOCIALES Les organisations bénévoles (qui doivent être agréées par le Secrétariat général à la Sécurité civile) sont mobilisées et coordonnées par le bureau ou le service local de sécurité civile. Le Centre opérationnel de la sécurité civile et ses sous-divisions locales assurent l’information publique sur l’urgence et répondent aux besoins de première nécessité (abri, vivres) des personnes touchées en coordination avec le ministère de la Santé et de la solidarité sociale. Les autorités routières n’interviennent pas ou peu dans ces cas, sauf si le Centre opérationnel de la sécurité civile les sollicite. COORDINATION GÉNÉRALE ET FICHES ACTION • un tableau indiquant pour chaque action les coordonnées du responsable et de ses adjoints ; • le protocole de communication ; • la liste actualisée des ressources opérationnelles disponibles pour intervenir en situations d’urgence de neige et de gel. Une copie de ces fiches est transmise aux services de police et d’incendie. Le Secrétariat général à la sécurité civile coordonne les actions de tous les services d’intervention d’urgence en cas de neige et de gel et gère les conséquences qui peuvent en résulter. Toutefois, ces fiches ne remplacent pas celles que chaque organisation intervenant en situation d’urgence de neige et de gel se doit de préparer et qui règlent leur mode opérationnel et d’autres questions et aspects logistiques relatifs à leur opérabilité. Le Centre opérationnel de la sécurité civile transmet les informations météorologiques et les alertes à toutes les organisations sur un canal de communication dédié. Les organisations doivent par ailleurs s’assurer de manière préventive du bon fonctionnement de leurs équipements. En plus des plans d’intervention d’urgence existants, le Plan général « Xenokrates » de Sécurité civile pour les situations d’urgence impose aux directions, services et bureaux de sécurité civile de rédiger une fiche répondant aux questions fondamentales « qui, quoi, quand, où, pourquoi » pour deux cas de figure : Enfin, pour chaque situation d’urgence de neige/gel, le Secrétariat à la sécurité civile dépose un dossier contenant les rapports dans lesquels chaque organisation intervenue détaille sa ligne de conduite de manière chronologique, décrit les catastrophes et les défaillances, et propose des mesures correctives pour l’avenir. Les grandes lignes sont reprises dans un rapport de synthèse qui résume les mesures mises en place et suggère des améliorations. # 1. fiche Action pour garantir la préparation et la disponibilité des ressources ; 2. fiche Action pour répartir les ressources en cas d’urgence et gérer les conséquences d’un épisode de neige/gel. Chaque fiche doit comporter : • le nom de l’agence/l’organisation à informer et à mobiliser en cas d’urgence ; 74 Illustration 4 - Visibilité nulle sur l’autoroute Egnatia Odos lors de congères • prioritization of road sectors for emergency response in case of extensive snowfall and frost; • a coordination meeting with other organizations of the respective administrative subdivision implicated in emergency response control and operation for addressing snowfall and frost situations should be convened. Persons in charge for addressing snowfall and frost situations (Coordinators) and officers from the Civil Protection division from the next lower level administrative subdivision should attend the meeting as well. The meeting should identify needs of material and supplies that should be covered as well as the availability of resources to ne borrowed/lent from/ to lower administrative subdivisions in case of an emergency. Should lack of adequate possibility of addressing an emergency be identified, it should be immediately reported to the Centre of Operations Command of the Civil Protection from its local subdivisions. VOLUNTARY ORGANIZATIONS, PUBLIC INFORMATION AND SOCIAL PROVISIONS Mobilization and coordination of voluntary organizations (provided that these organizations are inscribed in the Civil Protection General Secretariat registers) is assumed by the local Civil Protection Office or Department . The Centre of Operations Command of the Civil Protection and its local subdivisions has the lead role for informing the public regarding the emergency situation for providing basic supplies (shelter, fo o d) to the af fe c te d population in coordination with the Ministry of Health and Social Solidarity. Road authorities have limited role to none in the above unless directed by the Centre of Operations Command of the Civil Protection. GENERAL COORDINATION AND MEMO FOR ACTION The role of the General Secretariat of Civil Protection is to assume the coordination of the actions of all organizations associated with responding to snowfall and frost emergency situations. Moreover, it further assumes the responsibility of managing the consequences that may arise from these emergency situations. All organizations are required to maintain a channel of communication with the Centre of Command of the Civil Protection in order to receive information about weather conditions and warnings. Furthermore, the organizations are required to take preventive safety measures to ensure proper operation of their facilities. Following the directives of the General Plan of Civil Protection for emergency situations called “Xenokrates”, in addition and complementary to the existing emergency response plans, the Directorates, Departments and Offices of Civil Protection are required to construct a memo which basically answers to the questions “who, what, when, where, why” for two distinct situations: 1. m e m o o f a c t i o n t o e n s u r e preparedness and availability of resources; 2. memo of action to dispose resources in case of an emergency and for managing the consequences of a snowfall/frost event. Illustration 4, left page - Zero visibility on Egnatia Odos motorway during snowdrift Each memo should contain: • the agenc y/organization to inform and mobilize in case of an emergency; • table with contact info for chief responsible persons per action and of their deputies; • communication protocol; • updated list of operationally available resources for addressing snowfall and frost emergency situations. A copy of these memos of action is communicated to the Police and Fire Department Divisions. It s h o u l d b e n o t e d t h at t h e aforementioned memos do not constitute a substitute for the memos that each organization implicated in emergency response for snowfall and frost situations should draft and which regulate their mode of operation and other matters and logistics pertaining to their operability. Finally, a folder is filed from the Civil Protection Secretariat for each snowfall/frost emergency situation. The folder contains the reports from each organization implicated in the emergency situation in which the course of action is described in detail and in chronological order, the disasters and failures are recorded, and proposals for future corrective actions are presented. A summary report provides a general overview and summary of the performed actions and the proposed amendments.# 75 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DOSSIERS GESTION DES SITUATIONS DE CRUE SUR LE PONT DE DORNEŞTI Constantin ZBARNEA (1), directeur du bureau technique, et Vasile POPA (2), directeur financier Division régionale des routes et des ponts de Iaşi (Roumanie) Membres du Comité technique de l’Association mondiale de la Route 1.5 Gestion des risques (2012 - 2015) Illustrations © Auteurs Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org MANAGEMENT OF HIGH FLOODS ON DORNEŞTI BRIDGE Constantin Zbarnea (1), Head of Technical Office, and Vasile Popa (2), Financial Manager, both at the Regional Division of Roads and Bridges of IaŞi, Romania and members of Technical Committee 1.5 Risk management of the World Road Association (2012 - 2015) Illustrations © Authors 1 PRÉSENTATION Comme le montre le tableau, page suivante, la Direction régionale des autoroutes nationales de Iaşi est chargée de 76 gérer le réseau de routes nationales des huit comtés (Suceava, Botoşani, Neamţ, Iaşi, Bacău, Vaslui, Vrancea et Galati). Située dans le nord-ouest du comté de Suceava, la route nationale DN 17A (illustration 1) relie la municipalité de Rădăuţi à la ville de Siret, puis à la frontière avec l’Ukraine. Cette région, appelée Bucovine, est habitée par une forte minorité d’Ukrainiens. Elle est importante pour le tourisme et l’industrie du bois. Caractéristiques de la route nationale 17A : Le réseau roumain d’autoroutes et de routes nationales est la propriété de l’État roumain. Les opérations d’entretien, de réparation, de remise en état et de gestion sont à la charge de la compagnie nationale roumaine des autoroutes et des routes nationales. Cette coentreprise appartenant à l’État est divisée en sept directions régionales des routes (Bucarest, Craiova, Timişoara, Cluj, Braşov, Iaşi et Constanţa). Le tableau, page suivante présente les principales longueurs des autoroutes et routes nationales relevant de la compagnie nationale roumaine des autoroutes et des routes nationales, en date du 1er janvier 2013. 2 T his Cet article présente la gestion des situations de crue en 2010 sur le pont de Dorneşti, comté de Suceava, Roumanie. À la suite de violentes précipitations qui se sont abattues sur la Roumanie à partir du 21 juin 2010, 37 comtés sur un total de 41 ont subi de graves inondations, pluies torrentielles, crues soudaines et glissements de terrain. C’est dans le nord-est de la Roumanie que se trouvaient les comtés les plus touchés, dont notamment le nord de la Moldavie, particulièrement frappé par des inondations. Ainsi, le pont permettant de relier la municipalité de Rădăuţi à la ville de Siret, puis à la frontière avec l’Ukraine, le long de la route 17A, a été endommagé. Les autorités locales et nationales (ministère des Transports, ministère de la Défense, ministère de l’Intérieur) ont été mobilisées pour prendre les mesures appropriées. La gestion de cette crise a été prise en charge par le Comité national des situations d’urgence. Les inondations survenues à la fin juin 2010 ont, pour la seule Direction régionale des routes et des ponts de Iaşi, endommagé 94 tronçons de routes nationales et ont coûté plus de huit millions d’euros. FEATURES • chaussée de 7,00 m de largeur, avec deux accotements de 0,5 m chacun ; • trafic évalué à 8 400 véhicules standard/jour (en 2010) ; • 70 % de l’itinéraire en région montagneuse. Le pont de Dorneşti, situé sur la DN 17A km 77+575 (illustration 2, page de droite), franchit la Suceava. Construit en 1966, il possède les caractéristiques suivantes : • • • • longueur totale : 433,45 m ; largeur de la chaussée : 7,80 m ; largeur du pont : 11,20 m ; nombre de travées : 18, dont 17 travées de 23,00 m de long et 1 travée de 36,60 m de long. Illustration 1 - Directions régionales des routes et des ponts d’Iaşi Illustration 2, page de droite - La DN 17A reliant la municipalité de Rădăuţi à la ville de Siret, puis la frontière avec l’Ukraine paper presents the Emergency Situation Management of High Floods in 2010 on Dorneşti Bridge, Suceava , Romania . Following the severe rainfalls that affected Romania starting 21.06.2010, 37 counties out of a total of 41 were seriously affected by floods, torrents, flash floods or landslides. The most affected counties were in the North-Eastern part of Romania. The Northern part of Moldavia (region in the North-E ast of Romania) was seriously affected by floods and the bridge connecting Rădăuţi municipality to Siret city and further to the border between Romania and Ukraine along route 17A, was damaged. The local and national authorities (Ministry of Transport, Ministry of Defence, Ministry of Internal Affairs) were mobilized to undertake appropriate actions . Management of the emergency situation was assumed by the National Committee for Emergency Situations. The floods at the end of June 2010 caused only for Regional Directorate of Roads and Bridges of Iaşi, 94 calamity sectors of national roads and costs rising to over 8 million Euros. OVERVIEW The highways and national road network in Romania is under the G over nment prop er ty and the authority in charge with maintenance, repairing , rehabilitation and administration is the Romanian National Company of Motorways and National Roads, a joint company owned by the state. The Romanian National Company of Motorways and National Roads is divided in 7 regional road directorates (Bucharest, Craiova, Timişoara, Cluj, Braşov, Iaşi and Constanţa). A brief situation about the highways and national road network length under the authority of Romanian National Company of Motorways and National Roads for the reference date 01.01.2013 is shown in the table, next page. The Regional Directorate of National Roads Iaşi has the authority to administrate the national roads network of 8 counties (Suceava, Botoşani, Neamţ, Iaşi, Bacău, Vaslui, Vrancea and Galati), table, next page. National Road DN 17A (illustration 1, left page) links the North-West of Suceava County, Rădăuţi municipality to Siret city and further to the border between Romania and Ukraine. The North West region of Suceava County is called Bucovina, a region inhabited by an important minority of Ukrainians. This region is an important center for tourism and timber companies. National Road 17A characteristics: • 7.00 m carriageway width and two shoulders of 0.5 m each; • counted traffic of 8,400 standard vehicles/24 hours (year of counting – 2010); • 70% of the route in mountain region. The br idge of D or ne şti is situate d on DN 17A km 77+575 (illustration 2), over Suceava river; it Illustration 1, left page - Regional Directorates of Roads and Bridges of Iaşi Illustration2 - DN 17A linking Rădăuţi municipality to Siret city and further to the border with Ukraine 77 IMPACT SUR LA SÉCURITÉ Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org GESTION DES SITUATIONS DE CRUE SUR LE PONT DE DORNEŞTI EMERGENCY SITUATION MANAGEMENT OF HIGH FLOODS ON DORNEŞTI BRIDGE 3 À la suite des fortes précipitations qui ont frappé la Roumanie à partir du 22 juin 2010, 37 comtés sur 41 ont été durement touchés par des inondations, des pluies torrentielles, des crues soudaines ou des glissements de terrain. Environ 5 257 km de routes appartenant à l’État, aux comtés ou aux communes et municipalités, ainsi que 707 ponts et 2 729 ponceaux ont été endommagés. Les routes gérées par la Direction régionale des routes nationales de Iaşi ont été les plus affectées. Dans deux comtés (Suceava et Botosani) situés au nord du pays, les précipitations qui ont duré six jours (du 22 au 29 juin 2010) ont représenté plus de 237 l/m2. De grandes crues soudaines se sont produites sur les principaux cours d’eau, provoquant des dommages importants sur les routes et les ponts. Plus de 90 tronçons de routes nationales ont été détériorés, dont 50 dans le seul comté de Suceava. Plus de 7 000 maisons ont été abîmées et plus de 800 ont été complètement détruites. ANALYSE D’ÉTUDE DE CAS Des pluies violentes avaient été prévues par l’administration météorologique nationale (NMA), qui avait mis le nord du pays en vigilance orange. Conformément à la norme roumaine relative au système national de gestion des situations d’urgence sur les routes publiques, une unité opérationnelle d’intervention temporaire (TAOU) avait été créée, au niveau de chaque comté, pour gérer les situations d’urgence sur le réseau routier. Cette unité était chargée de l’inspection du réseau routier, du guidage de la circulation et de la collecte d’informations sur l’état des routes. À cette époque, le réseau routier national ne disposait pas de systèmes de transport intelligents et il n’existait pas de contrat ni d’accord entre le gestionnaire routier et des entreprises pour intervenir en cas d’urgence. L’inspection du réseau routier a été très utile pour collecter des informations sur l’état des routes et l’évolution de la situation, recueillir et fournir des renseignements fiables, offrir aux autorités des itinéraires disponibles pour les interventions dans les zones touchées, évaluer les dommages et prendre des décisions d’intervention appropriées. Des informations ont même été obtenues auprès des usagers de la route, des autorités communales et municipales, ainsi que des commissariats de police locaux. 78 was built in 1966 and by the following characteristics: • • • • total length – 433.45 m; carriageway width – 7.80 m; bridge width – 11.20; the superstructure had 18 spans: 17 pans of 23.00 m length and 1 span of 36.60 m length. IMPACT ON SAFETY AREA Toutes les informations importantes ont été collectées et transmises toutes les trois heures aux destinataires suivants : • Direction régionale des routes nationales de Iaşi vers la Compagnie nationale roumaine des autoroutes et des routes nationales (publication sur son site Web) vers le ministère des Transports ; • Inspection générale des situations d’urgence ; • Département de la police routière ; • médias. La TAOU a collaboré avec le Département de la police routière pour prendre les mesures appropriées, établir des itinéraires de délestage, mettre en place des déviations sur les tronçons routiers endommagés, signaliser les ponts et ponceaux dégradés et implanter les panneaux d’avertissement nécessaires. À la fin de la saison des pluies, la Direction régionale des routes nationales de Iaşi a lancé une évaluation sur site des dommages. Étant donné que les marchés qu’elle avait passés portaient uniquement sur des travaux d’entretien routier, elle a ensuite contacté des entreprises de construction et des bureaux d’études, afin de les inviter à participer à une procédure de « négociation directe » pour des travaux de réparation. À la suite des inondations, après l’inspection du pont de Dorneşti, il a été constaté que la pile nº 2 (P2) et la pile nº 4 (P4) étaient affouillées et que la pile nº 3 (P3) était affouillée et avait pivoté. Le tablier adjacent à la pile nº 3 (P3) était incliné par rapport à ses appuis (illustration 3). Illustration 3 - Exemples d’affouillement de piles de pont Illustration 4, page de droite - Effondrement du tablier du pont de Dorneti Following the severe rainfalls that affected Romania starting 22.06.2010, 37 counties out of a total of 41 were seriously affected by floods, torrents, flash floods or landslides. About 5,257 km of national, county and local roads were affected and 707 bridges and 2,729 culverts were damaged. The roads under administration of Regional Directorate of National Roads Iaşi were the most affected. In two counties (Suceava and Botosani) located in the North of the country, the rainfall during 6 days (22-28.06.2010) exceed 237 litres/m2. Significant flash flooding occurred on main rivers, causing important damages to roads and bridges. More than 90 national road sectors of Regional Directorate of National Roads Iaşi were affected, 50 of them only in Suceava County. More than 7,000 houses were damaged and over 800 houses were completely destroyed. CASE STUDY ANALYSIS The severe rainfalls were forecasted by the National Meteorological Administration (NM A) that announced the orange code for the north of the country. According to Romanian norm regarding the National Management System for Emergency Situations on Public Regional Directorates of Roads and Bridges National Roads (km) Highways (km) National Roads + Highways (km) 1.BUCHAREST 2,430.186 / 2 430,186 222.4 / 222,4 2,652.586 / 2 652,586 2.CRAIOVA 1,969.442 / 1 969,442 3.TIMIŞOARA 1,957.178 / 1 957,178 4.CLUJ 5.BRASOV 6.IAŞI 3,284.265 / 3 284,265 7.CONSTANTA 1,522.086 / 1 522,086 169.19 / 169,19 15,409.414 / 15 409,414 529.75 / 529,75 15,938.140 / 15 938,140 Routes nationales (km) Autoroutes (km) Routes nationales et autoroutes (km) BUCAREST TOTAL Directions régionales des routes et des ponts 1,969.442 / 1 969,442 68.8 / 68,8 2,025.978 / 2 025,978 2,536.249 / 2 536,249 51.8 / 51,8 2,588.049 / 2 588,049 1,710.008 / 2 430,186 17.56 / 17,56 1,727.568 / 1 727,568 3,283.265 / 3 283,265 1,691.276 / 1 691,276 4 Roads, at the level of each county, a Temporary Activity Operational Unit (T.A.O.U.) was formed to manage the emergency situations on the road network. T.A.O.U. was in charge of road network inspection, traffic guidance and collecting information about road conditions. At that time, national road network had no ITS systems and there was no contract/ agreement between road administrator and contractors for intervention in case of emergency situation. Illustration 3, left page - Examples of scoured bridge piers Illustration 4 - Collapse of Dorneşti bridge deck The road network inspection was important for collecting information’s about road conditions, evolution of emergency situation, collecting and providing correct information’s, offering authorities available routes for interventions in disaster areas, damage evaluation, and taking appropriate decision of intervention. Information’s were collected even from road users, local village/ cities authorities and local police stations. 79 La Direction régionale des routes nationales de Iaşi a contacté la plus grande entreprise du secteur (S.C.C.F., Groupe COLAS), associée à un bureau d’études (IPTANA), pour effectuer une visite sur le terrain, afin de déterminer les travaux nécessaires et estimer leur montant. À la suite de cette visite, il a été décidé que la pile nº 3 (P3) pourrait être renforcée et que le tablier pourrait être rétabli dans sa position initiale. Mais, quelques jours plus tard, la pile nº 3 (P3) a continué de pencher et de pivoter (illustration 4, page précédente et illustration 5, page de droite), ce qui entraîné l’effondrement des tabliers adjacents et une légère inclinaison de la pile nº 5 (P5). La situation a rapidement été réévaluée. Il a été décidé de concevoir et de construire une seule travée entre la pile nº 2 et la pile nº 4. Les travaux nécessaires ont été estimés et leur durée a été évaluée à environ 5 mois. Face à la nécessité d’approvisionner les zones touchées en marchandises, aliments, matériaux de construction et autres, et sous la pression exercée par les autorités locales et les entreprises de transport de marchandises, une vaste mobilisation a été organisée entre le ministère des Transports, le ministère de la Défense et le ministère de l’Intérieur, afin de prendre les mesures appropriées. Un pont flottant Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org GESTION DES SITUATIONS DE CRUE SUR LE PONT DE DORNEŞTI EMERGENCY SITUATION MANAGEMENT OF HIGH FLOODS ON DORNEŞTI BRIDGE 5 (illustrations 6 et 7) a donc été construit à côté du pont concerné, par les troupes du 72e bataillon d’ingénieurs de l’armée roumaine, pour assurer la continuité de la circulation pendant la réparation du pont de Dorneşti. La déviation temporaire et la bretelle d’accès au pont flottant ont été construites par l’entreprise chargée des principaux travaux (S.C.C.F., Groupe COLAS). Pour le pont de Dorneşti, la solution de réparation retenue a été la construction d’une travée de 46 mètres de long entre la pile nº 2 (P2) et la pile nº 4 (P4), et la consolidation des piles adjacentes (illustration 8, page suivante). Cinq mois environ ont été nécessaires pour la réparation du pont et le rétablissement de la circulation. CONSIDÉRATIONS, STRATÉGIES ET CONCLUSIONS Les principales causes de crues sont les suivantes : • changement climatique ; • dépassement de la capacité de transport des ponts et des ponceaux, en raison du sous-dimensionnement des ouvrages ; All important information’s were collected and transmitted every 3 hours to: • Regional Directorate of National Roads Ia şi to the Romanian National Company of Motorways and National Roads (published on company website) to the Ministry of Transports; 7 6 • General Inspectorate for Emergency Situations; • Police Road Department; • Mass media. T.A.O.U. collaborated with the Police Road Department in order to undertake suitable actions, to establish alternative routes, road traffic deviations for damaged road sectors, to signalize damaged bridges and culverts and to set the appropriate emergency traffic signs. At the end of the rainy time, Regional Directorate of National Roads Iaşi started on site assessment of the damages. Considering that Regional Directorate of National Roads Iaşi had contracts only for road maintenance works, the second step was to contact contractors and designers and to invite them to participate to the “direct negotiation” procedure for the repairing works. Following the floods, after inspecting the Dorneşti bridge, it was found that pier no.2 (P2) and pier no.4 (P4) were scoured and the pier no.3 (P3) was scoured and rotated. The bridge deck adjacent pier no.3 (P3) was tilted from the bearings (illustration 3, previous page). 80 Illustration 5, page de droite - Vue schématique de l’effondrement du tablier du pont de Dorneti Illustration 6 - Installation d’un pont flottant Illustration 7 - Pont flottant Illustration 5 - Schematic view of the collapse of Dorneşti bridge deck Illustration 6, left page - Installation of a pontoon bridge Illustration 7 - Pontoon bridge The Regional Directorate of National Roads Iaşi contacted the biggest contractor in the area (S.C.C.F. Group COLAS) associated with a designer company (IPTANA) to make an onsite visit to evaluate the needed works and for financial estimation. Following the visit they made onsite at that time, it was decided that the pier no.3 (P3) could be strengthen P3 and the bridge deck could be brought to the initial position. But, a few days after onsite visit, the pier no.3 (P3) continued to tilt and rotate (illustration 4, previous page and illustration 5), the action leading to the collapse of adjacent bridge decks also causing a slight tilt of the pier no.5 (P5). The situation was quickly reevaluated and it was decided to design and built only one span between pier no.2 and pier no.4. The needed works and necessary found were reevaluated and the estimated reconstruction time was estimated to about 5 months. Due to the necessity of transporting goods, food, building materials etc. to the disaster areas, the pressure made by local authorities and 81 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org GESTION DES SITUATIONS DE CRUE SUR LE PONT DE DORNEŞTI EMERGENCY SITUATION MANAGEMENT OF HIGH FLOODS ON DORNEŞTI BRIDGE 8 companies transporting goods, Ministry of Transport, Ministry of Defence and Ministry of Internal Affairs were mobilized to undertake appropriate actions. So, next to the affected bridge, a pontoon bridge (illustrations 6 and 7, previous page) was built by the troops of the 72nd Engineer Battalion of Romanian military forces, in order to ensure traffic continuity during the repair of the Dorneşti bridge. • fortes pluies sur une courte période de temps et dans une zone restreinte ; • obstruction des ouvrages de drainage par des branchages et des déchets ménagers déposés au fond ou au bord des rivières ; • vaste déforestation et exécution inappropriée de travaux agricoles favorisant l’érosion, qui augmente le coefficient de débit sur les rives et entraîne de grandes quantités de limon ; • bâtiments (maisons, immeubles, etc.) situés dans des zones non réglementées, comme les lits des rivières ; • construction d’habitations en plaine inondable sur des fondations inadéquates, avec des matériaux de mauvaise qualité ; • érosion des lits des rivières causée par les extractions de ballast et de sable ; • absence ou insuffisance de financement pour les travaux hydrauliques nécessaires à la protection contre les inondations, dans les lits et sur les rives des cours d’eau. L’évaluation de la situation a permis de conclure aux objectifs suivants : • réexamen de la conception des ponts hydrauliques en fonction du changement climatique ; • financement des travaux hydrauliques indispensables à la protection contre les inondations ; • interdiction des extractions de ballast et de sable près des 82 9 The temporary diversion road and the entry slip road for the pontoon bridge were built by the contractor of the main works (S.C.C.F. Group COLAS). For Dorneşti bridge the preferred repairing solution was to build a single span of 46 meters long between pier no.2 (P2) and pier no.4 (P4) and to consolidate the adjacent piers (illustration 8). About 5 months were needed for bridge repair and traffic reestablishment. CONSIDERATIONS/ STRATEGIES/ CONCLUSIONS High floods main causes are: • climate change; • excess transport capacity of the bridges and culverts sections, due to the bridges and culverts sections under-dimensioning; • large amounts of rainfalls in short periods of time on limited areas; • obstruction of the drain sections by timber and household wastes deposited in river bottoms or river slopes; • widespread deforestation and inadequate execution of works agro facilitating erosion leading to higher discharge coefficient on the slopes and engaging large amounts of silt; • placement of unauthorized construction (houses, household, etc.) in riverbed; 10 • • • • • housing construction in floodplains, on inadequate foundations using poor quality materials; • riverbed erosion caused by ballast and sand excavations • lack or insufficient funds for hydraulic works necessary for defense against flood, both in the beds of watercourses and on slopes. The assessment of the situation led to the following conclusions: • reconsidering the hydraulic bridge design according to climate change; • funding need for hydraulic works necessary for defense against flood; • prohibiting balla st and sand excavations near bridges in order to eliminate the most riverbed erosion; • prohibiting the placement of unauthorized construction in riverbed; • need to create a legislative framework to stop the widespread deforestation of privately-owned forests; • ITS systems need to be implemented in order to facilitate road surveillance and to get information at the right time; • need of contract/agreement between road administrator and contractors for intervention in case of emergency situation.# ponts, afin d’éliminer les plus grands risques d’érosion des lits des cours d’eau ; interdiction de construire dans les lits des cours d’eau ; création d’un cadre législatif pour arrêter la déforestation à grande échelle des forêts privées ; implantation de systèmes de transport intelligents pour faciliter la surveillance des routes et obtenir des informations en temps voulu ; conclusion de marchés ou d’accords entre le gestionnaire des routes et les entreprises capables d’intervenir en situation d’urgence.# Illustration 8 - Vue schématique de la solution de réparation retenue pour le pont de Dorneti Illustration 9 - Tablier métallique de protection Illustration 10, page de droite - Circulation rétablie Illustration 8, left page - Schematic view of the Dorneşti bridge repairing solution accepted Illustration 9, left page - Metallic deck protection Illustration 10 - Reopened to traffic 83 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org DOSSIERS AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE ET DE LA CIRCULATION DES POIDS LOURDS SUR LA SOUTH EASTERN FREEWAY PAR LE DIALOGUE AVEC LES ACTEURS DU SECTEUR ET LA POPULATION Rebecca TIMMINGS, ex directrice du département Solutions de circulation, ministère de l’Aménagement, des Transports et des Infrastructures d’Australie-Méridionale (DTPI) (Australie) Illustrations © Auteurs La South Eastern Freeway est une autoroute à plusieurs voies qui traverse des terrains accidentés au sein de l’agglomération d’Adélaïde, supportant un trafic moyen journalier annuel (TMJA) de 47 800 véhicules, dont environ 8 % de poids lourds. Une grande part des poids lourds qui empruntent ce corridor sont des trains doubles (B-trains), qui peuvent faire jusqu’à 26 mètres de long, 2,5 mètres de large et 4,3 mètres de haut, pour un poids de 76 tonnes. Ces véhicules circulent sur les mêmes voies que tous les autres usagers, y compris les usagers vulnérables comme les vélos. Le 18 août 2014, un accident grave s’est produit à un feu de circulation sur la South Eastern Freeway, impliquant un camion, suite à une perte de contrôle. Suite à cet événement, la population s’est mobilisée et a demandé au gouvernement de l’État de prendre des mesures pour traiter les problèmes variés et complexes auxquels elle était confrontée en matière de sécurité routière et de circulation des poids lourds. Cet article montre comment une nouvelle forme de dialogue avec les acteurs du secteur et l’ensemble de la population pour élaborer, hiérarchiser, cibler et mettre en œuvre une série de mesures de sécurité routière englobant l’éducation et la formation des conducteurs, l’exploitation et l’entretien des poids lourds, ainsi que les infrastructures de sécurité routière, a permis de réduire la probabilité et les conséquences d’un accident dû à un poids lourd ayant perdu le contrôle sur la South Eastern Freeway. Si cette démarche doit encore être évaluée en termes de résultats pour la sécurité, elle a donné l’occasion de vérifier comment les préoccupations du secteur et de la population pouvaient être prises en compte de manière plus efficace et plus transparente dans la prise de décision des pouvoirs publics. 84 LA SOUTH EASTERN FREEWAY L a South Eastern Freeway f a i t p a r t i e d u co r r i d o r Adélaïde-Melbourne qui relie Adélaïde à Melbourne, la capitale de l’État de Victoria. Ses différentes fonctions sont les suivantes : • principale liaison de transport de marchandises entre Melbourne et Adélaïde ; • tronçon du réseau routier entre les États de l’est et les villes de Perth et Darwin ; • maillon important de la chaîne de transport internationale pour l’agriculture, l’industrie minière et autres secteurs exportateurs ; • principale liaison entre un grand nombre de villes régionales et rurales en développement et les capitales Melbourne et Adélaïde ; • principale desserte pour les déplacements domicile-travail entre la région d’Adélaide Hills et la capitale. Au début des années 2000, le tracé du tronçon de 3 km de l’autoroute qui traverse Adélaïde Hills a été modifié pour assurer un itinéraire plus direct à travers les collines. Depuis cette opération, le tronçon présente de longues pentes fortes (7,0 %), passe par un court tunnel (également emprunté par des véhicules de transport de marchandises dangereuses) et se termine par des feux de circulation. La fin de cette longue section d’autoroute en pente descendante équipée de feux de circulation est considérée comme unique en son genre. La route possède une série de lits d’arrêt permettant de stopper les poids lourds dont les freins auraient cédé pendant la descente avant l’arrivée aux feux. Cependant, des poids lourds accélérant sur l’autoroute, perdant le contrôle et s’écrasant contre des voitures ont été observés. Durant les treize dernières années, le ministère de l’Aménagement, des Transports et des Infrastructures (DTPI) a effectué, à la suite de ces accidents, de nombreuses études visant à identifier Illustration 1, page de droite - Corridor Adélaïde-Melbourne Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org FEATURES IMPROVING ROAD SAFETY AND HEAVY VEHICLE OPERATION ON THE SOUTH EASTERN FREEWAY THROUGH ENGAGEMENT WITH INDUSTRY STAKEHOLDERS AND THE COMMUNITY Rebecca Timmings, formerly Manager Traffic Solutions, South Australia’s Department of Planning, Transport and Infrastructure, Australia Illustrations © Authors The South Eastern Freeway is a 1 multi-lane highway that traverses through hilly terrain within the metropolitan area catering for a traffic volume of 47,800 Annual Average Daily Traffic (AADT), with approximately 8% of traffic being freight vehicles. A large portion of the freight vehicles that use this corridor are known as B-Doubles and can be 26-metres long, 2.5-metres wide, 4.3-metres high, and have a mass of 76 tonnes. These vehicles are mixed in with all other road users, including vulnerable road users such as cyclists. On 18 August 2014, a serious incident occurred at the traffic signals involving an out of control truck on the South Eastern Freeway. In response to the crash there was ongoing community stakeholder and requests for the State Government to take action to address the varied and complex concerns of the community with respect to road safety and heavy vehicle operation. This paper discusses how engaging differently with industry stakeholders and the broader community in the development, prioritisation, scoping and implementation of a suite of road safety initiates ranging from driver education and training, heavy vehicle maintenance and operation and road safety infrastructure was implemented as a mechanism for reducing the Illustration 1 - Adelaide-Melbourne corridor likelihood and consequence of an out of control truck crashing on the South Eastern Freeway. While the success of this approach in delivering safety outcomes is yet to be understood, it has provided an opportunity to test how industry and public concern can be used more effectively and transparently in the government decision-making. THE SOUTH EASTERN FREEWAY The South Eastern Freeway is part of the Adelaide-Melbourne corridor that links Adelaide to Melbourne (the Victorian Capital City) and has a number of distinct roles, including: • it is the primary freight link between Melbourne and Adelaide, • it forms part of the broader link between the eastern states and Perth and Darwin, • it provides an important link in the international transport chain for agriculture, mining and other export-oriented industries, • it is the main connection between a large number of growing regional and rural communities and the capital cities of Melbourne and Adelaide, 85 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE ET DE LA CIRCULATION DES POIDS LOURDS SUR LA SOUTH EASTERN FREEWAY… IMPROVING ROAD SAFETY AND HEAVY VEHICLE OPERATION ON THE SOUTH EASTERN FREEWAY... les risques opérationnels sur cette autoroute et à définir des stratégies d’atténuation pour gérer ces risques. Diverses mesures d’atténuation ont été élaborées : campagnes de communication encourageant les poids lourds à utiliser « Le bon rapport de vitesse »1 pendant la descente, mise en place de systèmes avancés de gestion de la circulation (ATMS), dont la télésurveillance, les systèmes de transport intelligents (STI) et les limitations de vitesse variables. Avec l’adoption de ces mesures, l’exploitation de l’autoroute s’est améliorée. Toutefois, des accidents ont continué de se produire, obligeant alors à limiter l’accès à l’autoroute et à établir des déviations selon la procédure de gestion d’urgence. accidents sur la South Eastern Freeway. Il a été admis qu’une seule mesure ne suffirait pas à traiter les problèmes de sécurité routière, mais qu’un ensemble de stratégies d’atténuation serait nécessaire, englobant l’éducation et la formation des conducteurs, la gestion et l’entretien des poids lourds, ainsi que les infrastructures de sécurité routière. Trois groupes de travail ont été constitués au sein de l’équipe de projet pour étudier trois principaux domaines : Un grave accident impliquant un poids lourd qui avait accéléré dans la descente, perdu le contrôle, raté les lits d’arrêt et s’était encastré dans les feux situés en bas de l’autoroute est survenu en janvier 2014, puis un autre le 18 août 2014. Groupe de travail nº 2 : Examiner et approfondir des stratégies d’atténuation portant sur les améliorations des infrastructures (y compris les infrastructures intelligentes) et revoir la gestion de la vitesse et des voies. Les précédentes recherches et mesures d’atténuation du risque d’accident d’un poids lourd perdant le contrôle en bas de la South Eastern Freeway avaient suivi la méthode traditionnelle de consultation d’experts pour définir et hiérarchiser des stratégies de réduction du risque, puis d’information des parties prenantes et de la population sur la décision prise. Groupe de travail nº 3 : Passer en revue l’exploitation des poids lourds, la formation des conducteurs, la réglementation et les conditions de délivrance de permis. Dans une ville où les accidents mortels sont aléatoires, après trois collisions similaires et au même endroit en quatre ans, la population s’est mobilisée et a demandé au gouvernement de l’État de prendre des mesures pour traiter les problèmes variés et complexes auxquels elle était confrontée en matière de sécurité routière et de circulation des poids lourds. Le gouvernement de l’État a voulu adopter une démarche centrée sur l’écoute des habitants pour définir le cadre d’une étude de sécurité routière et travailler avec les acteurs du secteur, afin d’identifier, de hiérarchiser et de mettre en œuvre des stratégies capables de réduire la probabilité et les conséquences d’un accident de poids lourd perdant le contrôle sur la South Eastern Freeway. IDENTIFICATION DES STRATÉGIES D’ATTÉNUATION Immédiatement après l’accident du 18 août 2014, le DTPI a constitué une équipe projet chargée d’identifier les stratégies susceptibles de réduire l’incidence et la gravité d’éventuels 1 86 Jeu de mot sur « gear » en anglais Groupe de travail nº 1 : Communiquer avec les acteurs du secteur et la population pour identifier, analyser et hiérarchiser les stratégies d’atténuation, et poursuivre le dialogue pendant le développement du projet. Au sein du groupe de travail nº 1, une stratégie de dialogue global a été définie pour communiquer avec les nombreux acteurs du secteur et habitants concernés. Il s’est produit un changement visible dans la manière dont le public a accepté les modalités de gestion du problème par le ministère, et il en est ressorti une véritable attente des parties prenantes et de la population que toute étude de la question soit transparente et que tous soient inclus dans la prise de décision. En tant que telle, la stratégie de dialogue globale s’est composée de trois phases principales. 1. Découvrir (chercher à comprendre) ce que les acteurs du secteur recommandaient pour améliorer la sécurité sur la South Eastern Freeway. 2. Communiquer de façon active avec la population pour lui permettre de travailler en partenariat avec le ministère et les acteurs du secteur, afin de rendre la South Eastern Freeway plus sûre. 3. Transmettre les résultats du processus de décision à la population et aux acteurs du secteur. Les acteurs du secteur et la population ont transmis des centaines de suggestions et d’idées au ministère. Après une étude de ces propositions, vingt-deux stratégies d’atténuation à court, moyen et long terme ont été définies Illustration 2, page de droite - Image télévisée de l’accident du 18 août 2014 2 • it is the key commuter corridor to Adelaide Hills communities. In the early 2000’s, the 3-km section of highway that travels through the Adelaide Hills was realigned to provide a more direct route the hilly terrain. As a result of this realignment, this section of the highway has long steep grades (7.0%), traverses through a short tunnel (through which dangerous goods are transported) and ends at a set of traffic signals. The ending of such a long downhill section of highway with traffic signals is considered quite unique. Whilst the highway has a series of arrester beds to enable heavy vehicles to pull-off the road if their brakes fail travelling down the descent before the traffic signals, heavy vehicles were speeding down the highway, losing control and crashing into other cars on the freeway. Over the past thirteen years, as a result of these crashes, DPTI has undertaken numerous risk assessments to identify the operational risks along the highway, and identify mitigation strategies to manage these identified risks. Mitigation measures varied from communication campaigns to highlight “The Right Gear” to use as trucks descend down the highway, to the implementation of Advanced Traffic Management Systems (ATMS), including full Closed Circuit Television (CCTV) coverage, Intelligent Traffic System (ITS) devices, global ITS systems and variable speed limits. As the mitigation measures were implemented, the operation of the highway improved, however crashes continued to occur resulting in the highway access being restricted and detour routes being implemented through the emergency management process. A serious crash that involved a freight vehicle speeding down the highway, losing control, missing the arrester beds and crashing at the traffic signals at the bottom of the freeway occurred in January 2014 and then another on 18 August 2014. Previous investigations and mitigation strategies to address the risk of an out-of-control truck crashing at the bottom of the SE Freeway had taken the traditional method of using experts to develop and prioritize strategies to reduce this risk, and then provide information to stakeholders and the community on the decision. In a city where fatal crashes are random, when three similar crashes had occurred at the same location within a period of 4 years there was ongoing community stakeholder and requests for the State Government to take action to address the varied and complex concerns of the community Illustration 2 - TV Footage of the 18 August 2014 crash with respect to road safety and heavy vehicle operation. The State Government sought to take a citizen centric approach to frame the scope of a road safety review and work with industry stakeholders to identify, prioritize and implement strategies that would decrease the likelihood and consequence of an out of control truck crashing on the South Eastern Freeway. IDENTIFICATION OF MITIGATION STRATEGIES Immediately after the 18 August 2014 crash, DPTI established a project team with the objective of identifying potential strategies that reduce the incidence and severity of any future collisions on the South East Freeway. It was recognised that there would not be one key initiative that would address the road 87 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE ET DE LA CIRCULATION DES POIDS LOURDS SUR LA SOUTH EASTERN FREEWAY… IMPROVING ROAD SAFETY AND HEAVY VEHICLE OPERATION ON THE SOUTH EASTERN FREEWAY... pour rendre la South Eastern Freeway plus sûre et améliorer la sécurité, les normes et l’exploitation des poids lourds. Ces vingt-deux propositions de stratégies d’atténuation ont ensuite été transmises aux professionnels du transport de marchandises pour leur demander leur avis sur l’efficacité de ces stratégies dans la réduction de la probabilité et des conséquences d’un accident de poids lourd perdant le contrôle sur la South Eastern Freeway. PERCEPTION DU RISQUE PAR LE PUBLIC ET INFLUENCE SUR LES STRATÉGIES D’ATTÉNUATION Sept semaines après l’accident mortel, une conférence des parties prenantes s’est tenue avec environ trente représentants du secteur pour examiner, cadrer et hiérarchiser les stratégies d’atténuation proposées. Tous les acteurs du secteur ont été informés des vingt-deux stratégies d’atténuation à court, moyen et long terme. Il leur a été demandé de classer les solutions de la plus à la moins efficace, afin de rendre la South Eastern Freeway plus sûre et d’améliorer la sécurité, les normes et l’exploitation des poids lourds. Cet atelier avait pour objet de présenter une série de mesures de sécurité stratégiques et de travailler avec les acteurs du secteur pour convenir des modalités de réduction du risque sur la South Eastern Freeway. Il a réuni des ministres et hauts responsables, des représentants de l’opposition, des conducteurs de poids lourds et des entreprises de transport, la police et des leaders du secteur des transports. À cette occasion, des informations de base ont été fournies, notamment des statistiques sur la vitesse de circulation et le nombre de poids lourds empruntant la South Eastern Freeway. L’objectif de l’équipe projet a été précisé et les vingt-deux stratégies d’atténuation à court, moyen et long terme ont été exposées. Étant axé sur la découverte ou la compréhension des recommandations des acteurs du secteur pour améliorer la sécurité sur la South Eastern Freeway, l’essentiel de l’atelier s’est tenu sous la forme de séances pilotées par un animateur afin d’assurer des débats rigoureux et éclairés sur les stratégies d’atténuation proposées. Il s’agissait de mobiliser l’expertise des participants pour tester, cadrer et hiérarchiser les vingt-deux stratégies d’atténuation à court, moyen et long terme. Dans le cadre de ce processus, des feuilles de notation ont été utilisées pour que le groupe puisse hiérarchiser les stratégies, la note globale du groupe résultant des notes données à chaque stratégie par chacun des participants. Les résultats ont été présentés à l’ensemble du groupe. Les débats ont alors repris pour mettre en évidence les actions à engager afin que les cinq stratégies les mieux classées puissent fonctionner, en soulignant les risques et les opportunités liés à chacune d’entre elles. TABLEAU 1 - LES DIX PRINCIPALES STRATÉGIES IDENTIFIÉES PENDANT CE PROCESSUS CLASSEMENT 88 PROPOSITION NUMÉRO DE LA STRATÉGIE 1 Réaliser une campagne d’éducation sur l’utilisation du frein moteur. 1 2 Limiter la vitesse à 40 km/h pour les poids lourds et autocars pendant la totalité de la descente pour qu’ils enclenchent le bon rapport et empruntent la voie de gauche pendant tout ou partie de la descente (revoir également la vitesse des véhicules légers) 7 3 Améliorer la signalisation le long de la South East Freeway et de la Dukes Highway 6 4 Communiquer auprès des professionnels des transports pour promouvoir l’utilisation des lits d’arrêt et améliorer la visibilité de ces dispositifs (y compris par une vidéo d’information) 2 5 Réaménager le carrefour de Cross Road, Portrush Road et Glen Osmond Road 19 6 Réaliser des études approfondies au Centre de recherche sur la sécurité automobile (CASR) auprès des conducteurs de poids lourds utilisant la South Eastern Freeway, puis en partager les conclusions par le DPTI 8 7 Prendre en charge les coûts de remorquage depuis le lit d’arrêt par le DTPI 4 8 Introduire les éléments « Entretien / tenue de route » dans la chaîne de responsabilité des poids lourds (contrôlée par le régulateur national, NHVR) 13 9 Construire un troisième lit d’arrêt 22 10 Mettre en place le contrôle technique annuel des poids lourds dans le cadre du renouvellement annuel de l’immatriculation des véhicules 17 safety concerns and that a suite of road safety mitigation strategies ranging from driver education and training, heavy vehicle maintenance and operation and road safety infrastructure would need to be developed. Three working groups were formed as part of this project team to focus on key areas: Work Group 1: Engage and communicate with key stakeholders and the community to identify, discuss and prioritize mitigation strategies and maintain communication and engagement as the project develops. Work Group 2: Review and investigate mitigation s t r ate g i e s fo r i n f r a s t r u c tu re improvements (including smart infrastructure) and review speed and lane management. Work Group 3: Review heavy vehicle operation, driver training, regulation and licensing opportunities. As part of Work Group 1, a community engagement strategy was developed in order to maintain dialogue with the many concerned industry stakeholders and community members. There had been a visible shift in the way the community accepted how DPTI was managing the issue and there was a clear expectation from the industry stakeholders and community members that any further investigations would need to be transparent and include everyone in the decision-making. As such, the community engagement strategy was developed to incorporate three key phases. 1. Discover (seek to understand) what the key stakeholder industry groups recommend to improve safety on the South Eastern Freeway; 2. engage with the community to enable them to work with us and key stakeholder industry groups as partners to deliver a safer South Eastern Freeway; 3. provide feedback to the community and key stakeholders on the outcome of the decision-making process. Hundreds of suggestions and ideas were provided to DPTI from industry stakeholders and community members and after review and consideration of these ideas and proposals 22 short, medium and long term mitigation strategies were developed to enhance safety on the South Eastern Freeway and improve heavy vehicle safety, standards and operations. As such, the next step of the project was to take the proposed twenty-two mitigation strategies to the freight industr y to seek their input on the effectiveness of the mitigation strategies to decrease the likelihood and consequence of an out of control truck crashing on the South Eastern Freeway. PUBLIC PERCEPTION OF RISK AND INFLUENCE OVER ROAD SAFETY MITIGATION STRATEGIES Seven weeks after the fatal crash a stakeholder forum was held with approximately 30 ke y indu str y representatives to further review, scope and prioritize the proposed mitigation strategies. All industry stakeholders were provided with information regarding twenty-two shor t , me dium and long ter m mitigation strategies and were asked to rank each option from what they believed to be the most effective to least effective option to enhance safety on the South Eastern Freeway and improve heavy vehicle safety, standards and operations. The purpose of the workshop was to present a range of strategic safety options and work with industry stakeholders to develop an agreed way forward for reducing risk on the South Eastern Freeway. The forum brought together Government Ministers and officials, the State Opposition, truck drivers and trucking companies, police and industry leaders. The forum provided background information, including statistical data on operational speed and heavy vehicle numbers using the South Eastern Freeway, detailed the purpose of the project team and outlined the twenty-two short, medium and long term mitigation strategies. With a key focus on discovering / or seeking to understand what the key stakeholder industry groups recommend to improve safety on the South Eastern Freeway, the majority of the forum was delivered as a facilitated session to enable rigorous and informed discussion regarding the proposed mitigation strategies, with a key focus on utilising the expertise within the room to further test, scope and prioritize the twenty-two short, medium and long term mitigation strategies. As part of this process a ranking sheet was used to enable group prioritisation of the strategies, with individual rankings collated to achieve a group ranking of each of the safety options . The results were presented to the group and then further discussion progressed to 89 Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes-Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org AMÉLIORATION DE LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE ET DE LA CIRCULATION DES POIDS LOURDS SUR LA SOUTH EASTERN FREEWAY… IMPROVING ROAD SAFETY AND HEAVY VEHICLE OPERATION ON THE SOUTH EASTERN FREEWAY... outlining what needs to happen to make the top five group ranked options work, i.e. risks and opportunities associated with each of these options. This process enabled each participant to make their own risk assessment on the application of the proposed mitigation strategies. Two we ek s af ter the Industr y Stakeholders Workshop, the top 10 mitigation strategies (table 1), as prioritized through the industry engagement process, were presented to the community for feedback along with a questionnaire. Fotolia ©zstock Ce processus a permis à chaque participant d’effectuer sa propre évaluation du risque lié à l’application des stratégies d’atténuation proposées. Deux semaines après l’atelier des parties prenantes, les dix principales stratégies d’atténuation (tableau 1, page précédente), hiérarchisées au cours du processus de dialogue avec le secteur, ont été présentées pour avis à la population, accompagnées d’un questionnaire à remplir. Les réponses de la population ont été sensiblement différentes de celles des acteurs du secteur. En particulier, la population avait le sentiment que ces accidents survenaient trop souvent et que le nombre de morts était bien trop élevé. De nombreuses personnes considéraient que les stratégies d’atténuation proposées n’élimineraient pas le risque d’un nouvel accident de ce type et que, par conséquent, elles n’étaient pas acceptables. Cependant, les réponses montraient également que les habitants étaient satisfaits de la procédure de dialogue transparente associant les acteurs du secteur et la population, et qu’ils souhaitaient être tenus informés des décisions prises et de leur fondement. CONCLUSIONS La mise en œuvre de la stratégie de dialogue avec la population permettant de communiquer avec les nombreux acteurs du 90 secteur et les habitants concernés a constitué une mesure d’atténuation en soi. Elle a permis de mettre en oeuvre les actions auxquelles avait abouti l’étude dans un délai raisonnable. En outre, cette démarche transparente a instauré un climat de confiance entre le ministère et les parties prenantes. Avec la poursuite du processus, il est prévu que cette confiance perdurera et que la perception du risque se réduira. Cette expérience a mis en évidence l’importance de valeurs sociétales divergentes dans la perception et l’acceptation du risque, notamment avec la participation de différents acteurs (acteurs du secteur ou habitants). Il s’est avéré que l’acceptation du risque était par essence subjective et qu’elle comportait d’importants facteurs sociaux, professionnels et politiques. Chaque personne ou chaque groupe appréhende le risque différemment. Pour que les acteurs du secteur et les habitants puissent comprendre et évaluer le risque par eux-mêmes, la qualité de l’information et du dialogue avec le public est essentielle. Une telle approche, qui est à l’écoute des habitants pour définir le cadre d’une étude et travailler avec les acteurs du secteur et la population, afin d’identifier, de hiérarchiser et de mettre en œuvre les stratégies, constitue un véritable changement de mentalité. Elle a le potentiel de réduire le risque que les décisions du gouvernement soient rejetées.# Community feedback differed quite substantially from feedback received from the industry stakeholders – with the most notable difference being the perception of this incident happening too frequently and the loss of life considered to great. Many community members considered that the proposed mitigation strategies did not eliminate the risk of this type of crash occurring again and as such were not considered acceptable. H o w e v e r, f e e d b a c k f r o m t h e community also acknowledged that they were happy with the process of transparent engagement of both indu str y st akeholders and the community, and wanted to be kept informed of what decisions were made and the reasons behind any decisions. CONCLUSIONS The implementation of the community engagement strategy to maintain dialogue with the many concerned industry stakeholders and community members was a mitigation measure in itself and enabled the outcomes of TABLE 1 - THE TOP 10 OPTIONS IDENTIFIED DURING THIS PROCESS RANKING OPTION NUMBER PROPOSAL 1 Education campaign on using low gear and not primary brake 1 2 40 km/h for trucks and buses for entire descent to get them into the right gear and left lane for some or all of the descent (& review the speed of light vehicles) 7 3 Improve signage along South East Freeway and Dukes Highway 6 4 Promote and communicate use of arrestor beds throughout industry and improve visibility (including an educational video) 2 5 Intersection upgrade at Cross Road / Portrush Road and Glen Osmond Road 19 6 Undertake and then report the findings from CASR research on the in-depth analysis with HV vehicle drivers using the SE Freeway 8 7 DPTI cover costs of removal from the arrestor bed 4 8 Introduce formal « Maintenance/Road worthiness » components of HV chain of responsibility (NHVR) 13 9 Construction of a third arrestor bed 22 10 Implement annual heavy vehicle inspections as part of annual registration 17 the review to be undertaken within a reasonable timeframe. Further, the transparent approach facilitated trust between DPTI and the stakeholders. As the transparent engagement continues, it is anticipated that trust will be maintained and the perception of the risk will be reduced. Through this process the importance of differing social values in risk perception and risk acceptance become apparent, particularly through the engagement of differing audiences (e.g. industry stakeholders vs. community members). It became every clear that the acceptance of risk is inherently subjective and includes important social, industrial, and political factors. information and public discussion is key. The citizen centric approach to frame the scope of a review and work with industry stakeholders and the community to identify, prioritise and implement strategies is a change in thinking and has the potential to reduce the risk of stakeholder and community push back to government decision-making.# Each individual or group considers risk differently and in order to enable stakeholders and the community to understand and make their own assessment of risk, good quality 91 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org HISTOIRES DE ROUTES DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES SUR LES CHANTIERS AUTOROUTIERS D’ITALIE DU NORD Dorina SPOGLIANTI (1) – SINA, et Daniela TIMALO (2)– SINA S.p.A (groupe Gavio) Illustrations © Auteurs L 1 es travaux de génie civil inhérents aux projets routiers livrent souvent des découvertes archéologiques, exhumant même parfois des témoignages remarquables enfouis depuis le Moyen-Âge ou l’époque romaine. Nous survolerons ici quelques exemples récents. Une centaine de sites archéologiques ont été identifiés et mis au jour dans les provinces de Brescia, Crémone, Bergame et Milan que traversent les 62 km de l’autoroute BreBeMi. Parmi de nombreuses trouvailles archéologiques dans la région de Bergame, des traces d’occupation humaine couvrant la première période de la romanisation (fin du IIe siècle av. J.-C.), la période impériale romaine (Ier-IIIe siècles apr. J.-C.), la fin de la période antique (IVe-Ve siècles apr. J.-C.) et la période lombarde (VIe-VIIe siècles apr. J.-C.) ont été retrouvées sur le 92 Illustrations © Authors C ivil eng ine ering work s for THE CONSTRUCTION OF THE “BREBEMI” MOTORWAY Il y a quelques années à peine, des communes telles que Chiari, Castrezzato ou Urago d’Oglio, qui s’inscrivent dans le périmètre des travaux de construction, n’étaient considérées que de faible intérêt archéologique. Vestiges de la période romaine, au moins 64 mètres de la route antique ont été dégagé dans la région de Chiari, avec un revêtement pavé et des ornières laissées par les chariots en bon état de conservation. Par son état de conservation extraordinaire et sa proximité avec les habitats, un vicus (village) très certainement, cette route est assurément la découverte la plus importante dans cette région. Dorina Spoglianti (1) - SINA, and Daniela Timalo (2)- SINA S.p.A (Gavio Group) the construction of roads often allow archaeological discoveries. Sometimes even important findings are taken out of the ground: artefact that travelled through centuries, maybe from the Roman civilization or the Middle Ages to the present day. This paper is shortly describing a few recent cases. LA CONSTRUCTION DE L’AUTOROUTE « BREBEMI » C’est pourtant à Urago d’Oglio qu’ont été faites les découvertes antiques les plus intéressantes, en l’occurrence trois sépultures d’enfants exceptionnelles dans une nécropole du Ve siècle av. J.-C. Dans la tombe « 49 » est inhumée une fillette d’environ 6 ans, un armilla (bracelet romain) au bras droit, ses tuniques maintenues aux épaules par deux fibules, un pendentif autour du cou, une broche, un beau jeu de perles en pâte de verre, une coupe et un olletta (sorte de poterie) posés à ses pieds. ROAD STORIES ARCHAEOLOGICAL DISCOVERIES RELEVANT TO THE CONSTRUCTION OF NEW MOTORWAYS IN NORTHERN ITALY BreBeMi is a motorway of about 62 km, crossing the districts of Brescia, Cremona, Bergamo and Milano. So many are the archaeological sites identified and brought to light (about one hundred). territoire de Fara Olivana, non loin de qui est aujourd’hui un cimetière. Les huit sépultures de la nécropole datant de la romanisation sont une illustration exceptionnelle de l’intégration et du brassage des cultures celte et romaine dont les premières décennies du Ier siècle apr. J.-C. ont été le point culminant. Dans les environs de Fara Olivana, 36 sépultures à incinération ont été mises au jour dans une autre nécropole datant des trois premiers siècles de la période impériale. Ces deux nécropoles suggèrent l’existence probable d’un axe routier et d’un ou de plusieurs habitats dans les alentours. Les découvertes datant de la romanisation étayent une certaine continuité en terme de lieu d’inhumation entre les cultures Illustration 1 - Ancienne voie romaine près de Brescia Illustration 2, page de droite - Découvertes archéologiques en bordure de l’autoroute BreBeMi, Treviglio The slice of territory affected by the construction work s covers municipalities such a s Chiari, Castrezzato and Urago d’Oglio, considered of mild archaeological interest only a few years ago. a bowl and an olletta (a sort of pot) laying at her feet. Regarding the Roman period, the most important discoveries were made in the Chiari area. At least 64 metres of the ancient road have been brought to light. The ruts of wagons and cobbled surface are still well preser ved. Such road is undoubtedly the most important finding in the area of Chiari, thanks to its extraordinary level o f p re s e r v at i o n a n d i t s cl o s e relationship with the dwellings, most probably a vicus (village). Many archaeological discoveries were made in the Bergamo area. In the territory of Fara Olivana, closed to a present day cemetery, evidence was found of settlements ranging from the first period of Romanization (late second century B.C.), the Roman imperial period (I-III century AD), The most interesting findings of the earlier period were discovered in Urago d’Oglio. A necropolis (V century B.C.) where three burials of children are particularly noteworthy, for instance: a girl about 6 years old was buried in grave, called “49”, with an armilla (roman bracelet) on her right arm, two fibulae brooches to fasten her robes at the shoulders, a pendant around her neck, a spindle, a beautiful pearl set in glass paste, Illustration 1, left page - An old Roman road next to Brescia Illustration 2 - Archaeological findings along the BreBeMi motorway, Treviglio (1) (2) the late Antique period (IV-V century AD), and the Langobardic period (VI-VII century AD). Th e n e c ro p o l i s d at i n g o f th e Romani z ation p er io d, consi st s of a core of eight tombs, offering a remarkable testimony of the integration and mingling of two cultures, the Celtic and the Roman ones, culminating in the first decades of the first century AD. In the nearby of Fara Olivana another necropolis was found, dating from the first three centuries of the imperial period, consisting of 36 cremation burial tombs. The two necropolises suggest the existence of a hypothetical road axle and one or more settlements in the surroundings. 2 93 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org HISTOIRES DE ROUTES - DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES SUR LES CHANTIERS AUTOROUTIERS D’ITALIE DU NORD « La Tène » et romaine, continuité qu’appuient également les éléments retrouvés à Treviglio. Quatre sites distants de quelques centaines de mètres seulement attestent de cette phase de coexistence des enterrements et des crémations. Parmi les nombreux habitats mis au jour, deux ville rustiche (maisons de campagne) trouvées à Caravaggio et Bariano sont assez représentatives. Dans la province de Milan, des vestiges de la période romaine ont été découverts dans une imposante briqueterie artisanale située près de la commune de Cassano D’Adda. Certains témoignages de la période lombarde sont particulièrement notables, à l’exemple de deux petites nécropoles retrouvées à Pozzolo Martesana et Cassano D’Adda. LA CONSTRUCTION DU PÉRIPHÉRIQUE EXTÉRIEUR DE MILAN Long de près de 32 km, TEEM (Tangenziale Est Esterna di Milano), le périphérique extérieur de l’Est de Milan, relie les autoroutes A4 et A1, traverse les provinces de Milan, Lodi et, dans une moindre mesure, de Monza-Brianza, et communique avec la nouvelle autoroute BreBeMi. Sa construction a été précédée par une étude archéologique poussée : plus de 370 tranchées et fouilles engagées sur la base d’une série d’études, d’opérations de télédétection et de mesures géophysiques ont permis de délimiter dix-huit secteurs d’intérêt archéologique et d’organiser des fouilles stratigraphiques complètes. Les recherches ont mis au jour de maigres vestiges préhistoriques et protohistoriques, essentiellement isolés, qui confirment que la région était habitée dès le néolithique. La fragmentation extrême des données recueillies ne permet pas d’aller plus loin dans les hypothèses sur la présence humaine à cette époque. Parmi les découvertes romaines, plus substantielles et étendues, une nécropole de 102 tombes présente un grand intérêt. Son étude préliminaire a permis de dater les matériaux du début de la période impériale, entre le Ier et le IIe siècles apr. J.-C. Les objets trouvés (par ex. funéraires) prouvent l’existence dans les environs d’un habitat plutôt grand, vraisemblablement une communauté rurale assez riche. 94 ROAD STORIES - ARCHAEOLOGICAL DISCOVERIES RELEVANT TO THE CONSTRUCTION OF NEW MOTORWAYS IN NORTHERN ITALY 3 LA CONSTRUCTION DE L’AUTOROUTE ASTI-CUNEO La construction de deux tronçons de l’autoroute Asti-Cuneo (Consovero-Castelletto et Stura-Cuneo) a permis de mettre au jour de superbes exemples d’histoire enterrée échelonnés sur une très longue période, remontant même jusqu’à la préhistoire. En mai 2009, lors de la construction d’un tunnel en tranchée couverte sur le tronçon Sant’Albano Stura-Cuneo, a été retrouvée l’une des plus importantes nécropoles lombardes d’Italie, voire d’Europe, par sa taille et sa datation. Constituée de 760 tombes creusées situées en bordure de terrasse à proximité de la rivière Stura, cette nécropole remarquable par son étendue, sa richesse (plus de la moitié des sépultures contiennent des objets) et son histoire peut être entièrement datée du VIIe siècle apr. J.-C. Les tombes sont disposées en longues lignes parallèles régulières, d’une quarantaine de tombes chacune, toutes orientées est-ouest, le crâne du défunt tourné vers l’ouest comme l’indiquent les accessoires vestimentaires. Des armes ont été retrouvées dans les tombes d’hommes (l’absence totale d’ossements s’explique probablement par la composition acide du sol). Le fond des fosses généralement rectangulaires est marqué en bordure par des cailloux sur lesquels devaient reposer des planches en bois. Des armes d’attaque telles que la spatha (longue épée à double tranchant), le scramasaxe (long couteau à simple tranchant), des petits couteaux, des pointes de flèche et des fers de lance de formes diverses constituent un pourcentage considérable des objets retrouvés dans les tombes d’hommes. Si les femmes et les enfants sont d’ordinaire sous-représentés dans les nécropoles lombardes retrouvées en Italie, leur nombre est significatif dans ce cimetière, comme le prouve la présence de bijoux, boucles d’oreille, colliers et autres bracelets, essentiellement en pâte de verre ou en ambre plutôt qu’en or et en argent. D’autres vestiges trouvés dans la commune de Castelletto Stura montrent comment la région – aujourd’hui réputée pour ses sources naturelles – a été habitée depuis les temps les plus anciens. Le site archéologique est lié à la présence d’une source, près du cours de la Stura, qui aurait servi, d’après les éléments retrouvés, de la préhistoire à la fin de la période romaine. La sacralité de l’eau dans les religions préhistoriques et protohistoriques est bien documentée, considérée comme une source de vie, un symbole de renaissance investi de propriétés médicinales. Des croyances religieuses similaires ont persisté à l’époque romaine et il n’est pas rare que des lieux de culte de la période protohistorique soient restés en Illustration 3, page de droite - Poterie romaine, périphérique extérieur de Milan THE CONSTRUCTION OF THE ASTI-CUNEO MOTORWAY Two sections of the Asti-Cuneo Motorway (Consovero-Castelletto and Stura - Cuneo), allowed the uncovering of magnificent examples of buried history, including discoveries spanning over a long period of history going back even to the prehistoric period. Discoveries in the period of the Romanization are demonstrating a sort of continuity as a burial place between “La Tène” culture and the Roman culture. This continuity is well documented also from discoveries in Treviglio. Four sites, situated only a few hundred metres one from the other, attest to this phase, the coexistence of burials and cremations. Among the many dwellings found, two are particularly illustrative: two ville rustiche (countryside villas) were in fact found in Caravaggio and Bariano. In the district of Milano evidence of the Roman period was discovered in a vast artisanal workshop used for the production of bricks found in the area nearby the municipality of Cassano D’Adda. Some discoveries from the Langobardic period are particularly interesting: two small necropolises were found in Pozzolo Martesana and Cassano D’Adda THE CONSTRUCTION OF THE EXTERNAL BELTWAY OF MILANO TEEM (Tangenziale Est Esterna di Milano - Outer Ring Road in the east of Milano) is a motorway of about 32 km, connecting the A4 motorway to the A1, crossing the districts of Milano, Lodi and, to a lesser extent, Monza-Brianza, and also linking up with the new BreBeMi motorway. A careful archaeological study came before construction works. Thanks to a series of surveys, remote sensing and geophysical measures, followed by more than 370 trenches and excavations, eighteen areas of archaeological interest were identified. This way full scale stratigraphic excavations were planned. The archaeological investigations brought to light meagre prehistoric and protohistoric evidence, through predominantly isolated finds confirming housing in the area from the Neolithic period on. The extreme fragmentation of the collected data, does not allow any further speculation on settlements in these periods. Roman finds are far more substantial and widespread. The discovery of a necropolis with 102 tombs from the Roman period deserve a great interest. On the basis of the preliminary examination, materials are dated to the early imperial period between the first and second centuries AD. The discovery proves the existence of a fairly large settlement nearby, probably of a rural nature and inhabited by a reasonably wealthy community, as indicated by objects found (e.g. grave goods). Illustration 3 - A Roman pottery, Outer Ring Road of Milano In May 2009, during the construction of a cut and cover tunnel in the section Sant’Albano Stura-Cuneo, a L angobardic ne crop olis w a s discovered. The size of the necropolis and its dating make the discovery one of the most important Langobardic necropolis in Italy, probably even in Europe. The necropolis consists of 760 excavated graves located on the edge of a terrace nearby the river Stura. The cemetery is interesting because of its size, its richness (over half of the burials contain goods) and its history, being entirely datable to the seventh century AD. The burials are arranged in long regular parallel lines, each one composed of about forty graves, all oriented in an east-west direction, with the skull of the deceased pointing west: a position inferred from clothing accessories, and weapons found in the tombs of men (being totally absent the finding of skeletal remains, most probably due to the acidic composition of the soil). The pits, usually in a rectangular shape, frequently contain pebbles on the bottom along the edges, which would have supported wooden boards. A considerable percentage of the grave goods belonging to male individuals include offensive weapons such as the spatha (long double-e dge d sword), the scramasax (single-edged long knife), paring knives, arrowheads and spearheads 95 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org HISTOIRES DE ROUTES - DÉCOUVERTES ARCHÉOLOGIQUES SUR LES CHANTIERS AUTOROUTIERS D’ITALIE DU NORD 4 activité par la suite. Certains signes attestent que la source était visitée à l’époque romaine, probablement entre le milieu du IIe et le III e siècles apr. J.-C., comme l’indique la datation des découvertes. C’est de cette époque que date l’habitat rural retrouvé dans la localité de Bombonina dans la commune de Cuneo, à moins de 1,5 km de la source à vol d’oiseau. RÉNOVATION ET MODERNISATION DE L’AUTOROUTE SATAP A4 TURIN-MILAN Les études archéologiques préventives réalisées à l’occasion de la rénovation et de la modernisation de l’autoroute SATAP A4 Turin-Milan ont identifié et mis au jour des vestiges importants, rescapés de l’expansion urbaine qui a mis en péril le territoire antique. À Rho, près de Lucernate, ont été découvertes d’autres ruines de bâtiments d’une villa rustica déjà partiellement étudiée en 2005 pendant les travaux d’une ligne de train à grande vitesse bordant l’autoroute. Situés dans la campagne, les bâtiments romains ont des contours clairement dessinés, en particulier à l’est, où l’on peut supposer une activité agricole adjacente (cultures potagères). La chronologie des phases d’occupation humaine s’étale globalement du Ier au Ve siècles. Citons enfin brièvement la fouille de la zone funéraire et la nécropole déterrée de Bernate Ticino, pour leur importance chronologique et le caractère unique d’une partie de ces découvertes. Les fouilles réalisées en 2011 sur un périmètre de 3 400 m² ont intégré et élargi des recherches antérieures effectuées au même endroit en marge de la construction d’une nouvelle ligne ferroviaire qui ont mis au jour (en 2005) un groupe de douze tombes romaines. Les nouvelles fouilles liées à l’autoroute ont élargi le champ d’investigation et permis de mieux cerner la date et l’étendue du site. La découverte de nombreuses autres sépultures de la période romaine a largement enrichi les connaissances sur l’utilisation de la zone funéraire et, contre toute attente, repoussé de plusieurs siècles l’évaluation de ses origines. Des tombes retrouvées au nord des fouilles contenaient en effet des objets celtes des IIe et IIIe siècles av. J.-C., une nouveauté absolue pour le territoire de Bernate Ticino. CONCLUSION Cet article est consacré à des interventions récentes, de plus ou moins grande ampleur, auxquelles a participé ASTM-SIAS (groupe Gavio) en vue de protéger et de faire connaître le patrimoine culturel national. Tous ces objets ont été mis au jour à l’occasion de la construction de l’autoroute Asti-Cuneo, de l’autoroute BreBeMi, du périphérique extérieur de Milan et de la nouvelle voie sur l’autoroute Turin-Milan. L’ensemble représente un trésor de connaissances désormais conservées dans des musées grâce aux efforts des concessionnaires d’autoroutes, de SINA et à la coopération avec les autorités compétentes. Grâce aux progrès techniques et aux dispositions en vigueur sur la protection du patrimoine culturel et historique, la construction d’une nouvelle infrastructure permet de plus en plus de découvrir et de protéger des pièces exceptionnelles ensevelies depuis dix ou vingt siècles, parfois même davantage.# Le présent article s’appuie sur l’ouvrage « Q.V.M.S. QVOD VIAE MUNITAE SVNT – Les routes entre l’histoire et l’archéologie 2000 ans après l’Empereur Auguste » édité par Roberto Arditi pour le compte de SINA et SINECO (Italie). Les auteurs tiennent à remercier l’éditeur du livre pour sa révision et ses contributions directes à cet article ainsi que les auteurs des avant-propos d’origine : G. Luciani, P. Pierantoni, A. Spoglianti, C. Vezzosi. Un grand merci également aux auteurs de la section correspondante dans l’ouvrage : F. Barello, S. Bloise, S. De Francesco, M. Fortunati, R. Meloni, E. Micheletto, F. Muscolino, V. Re, S. Rosa Solano, L. Simone, C. Sirello, S. Uggè. 96 Illustration 4 - Nécropole lombarde, autoroute Asti-Cuneo ROAD STORIES - ARCHAEOLOGICAL DISCOVERIES RELEVANT TO THE CONSTRUCTION OF NEW MOTORWAYS IN NORTHERN ITALY of various shapes . The female population, as well as children, are usually underrepresented in the Langobardic necropolises uncovered in Italy, but in this cemetery their number is significant, as evidenced by the presence of jewellery, earrings, necklaces and also bracelets, mostly made of glass paste or amber rather than gold and silver. Further archaeological evidences in the municipality of Castelletto Stura demonstrated how this area - to this day characterized by the presence of natural springs - had attracted men since ancient times. The archaeological site is linked to the presence of a spring, near to the course of the river Stura, that on the basis of the materials recovered, seems to have been in use from prehistoric times to the late Roman period. The sacredness of water in prehistoric and protohistoric religions is well documented, given that it is considered a source of life, a symbol of rebirth and a healing and therapeutic element. Similar religious beliefs continued even in Roman times and it is not uncommon that houses of worship in protohistoric times continued to be used in later periods. There is particular evidence that the spring was visited in Roman times, probably during the period between the middle of the second and of the third centuries AD, as indicated by the dating of the finds. This matches the time span of the rural settlement discovered in the locality of Bombonina in the municipality of Cuneo, situated less than 1.5 kilometres from the spring as the crow flies. THE UPGRADING AND MODERNIZATION OF THE SATAP A4 TURIN MILAN MOTORWAY. Even on the occasion of the upgrading and modernization of the SATAP A4 Turin Milan motorway, preventive archaeological surveys identified and brought to light important archaeological remains that survived the urban expansion that severely compromised the antique territory. In Rho, nearby Lucernate, further remains of the buildings of a villa rustica were discovered. Such a villa was partially investigated in 2005 during the works of a high speed train line siding the motorway. The roman buildings are located in the countryside where the contours are clearly legible, particularly on the east side, where it can be assumed that contiguous farming was practised (vegetable gardens). The general chronology of the housing phases ranges between the first to the fifth century. to better define dating and extension of the site. Numerous other burials from the Roman period have been discovered and have greatly expanded the knowledge of the use of the burial area, but also have unexpectedly moved back the estimation of its origins by a number of centuries. At the northern edge of the excavation, in fact, tombs have been found with Celtic grave goods from the third to the early second century BC, which are an absolute novelty for the territory of Bernate Ticino. CONCLUSION Finally, given the chronological importance of the discovery and the uniqueness of some of its finds, we need briefly to mention even the excavation of the funerary area and the necropolis unearthed in Bernate Ticino. This paper looks at recent interventions, both contingent and significant, to which ASTM-SIAS (Gavio Group) had the opportunity of contributing with a view to the protection and promotion of the national cultural heritage. All the artefacts came to light during construction of the Asti-Cuneo motorway, the BreBeMi motorway, the Outer Ring Road of Milano and during the works for the new additional lane of the Torino-Milano Motorway. All together they are a treasure trove of knowledge and have become protected artefacts, as museum pieces, thanks to the efforts of the road operators, of SINA and thank to the cooperation with the competent Authorities. The excavation was conducted in 2011 and covered an area of 3,400 square metres integrating and extending researches previously performed there, in the light of the construction of a new railway line sparkling the discovery (in 2005) of a group of twelve Roman tombs. New researches related to the motorway enlarged the areas of study and allowed New techniques and current provisions for the protection of cultural and historical heritage are making, more and more, the construction of a new infrastructure as an opportunity for the discovery and protection of distinguished pieces who arrived to us after travelling, maybe ten, maybe twenty centuries or more.# This paper is based on the book “Q.V.M.S. QVOD VIAE MUNITAE SVNT Roads between history and archaeology 2000 years after Emperor Augustus” edited by Roberto Arditi on behalf of SINA and SINECO (Italy). Authors of this paper wish to thank the editor of the book for the revision and direct contributions to this paper together with authors of original forewords G.Luciani, P.Pierantoni, A.Spoglianti, C.Vezzosi. A thankful remind is even more needed for authors of the pertinent book section F. Barello, S. Bloise, S. De Francesco, M. Fortunati, R. Meloni, E. Micheletto, F.Muscolino, V.Re, S.Rosa Solano, L.Simone, C.Sirello, S.Uggè. Illustration 4, left page - Langobardic necropolis, Asti-Cuneo motorway 97 Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Routes/Roads 2016 - N° 370 - www.piarc.org Association mondiale de la route (AIPCR) World Road Association (PIARC) Deutsch . Président - President Oscar DE BUEN RICHKARDAY (Mexique/Mexico) Directeur de la publication - Director of Publication Patrick MALLÉJACQ Rédacteur en chef - Editor Robin SÉBILLE Comité éditorial - Editorial Committee: Hector BONILLA (Mexique/ Mexico), Lloyd BROWN (USA), Takahisa FUKUSHIMA (Japon/Japan), Elaena GARDNER (Australie/Australia), Philippe LEMOINE (Belgique/Belgium), Hirofumi OHNISHI (Japon/Japan), Friedrich ZOTTER (Autriche/Austria) Assistante de publications - Publishing Assistant: Cécile JEANNE Traductions - Translations: Marie PASTOL (Association mondiale de la Route/World Road Association) Isabelle CHEMIN, Isabelle COUTÉ-RODRIGUEZ, Robert SACHS Impression - Printing: IMB (France) ; Distribution : GIS (France) Prix au numéro - Price of a single copy: 20 € Abonnement (Quatre numéros par an) - Subscription (4 issues a year): 60 € ISSN : 0004-556 X Les articles qui figurent au sommaire de la revue sont publiés sous l’entière responsabilité de leurs auteurs / The articles are published under the entire responsibility of the authors. Routes/Roads est une revue d’information. Les articles présentent des analyses ou des synthèses, des recommandations, ou encore l’état de la pratique dans un pays, sur des thèmes d’actualité intéressant la route et le transport routier. Les auteurs peuvent être ou non membres de l’Association. Les articles sont soumis à revue par des pairs, auprès des comités techniques de l’AIPCR ou d’experts extérieurs pour décider de leur publication. Des informations sur la vie de l’Association complètent la revue. Routes/Roads is an informational magazine. The articles present analysis, summaries, recommendations or states of practice in a country covering subjects of topical interest in the theme of roads and road transport. Authors may or may not be members of the Association. Articles are subject to peer review, with technical committees of PIARC or outside experts to decide on publication. Information on the life of the Association completes the magazine. 98 SUMMARIES Español Português ENTWICKLUNG EINES PROJEKTS FÜR EINEN NORD-SÜD-KORRIDOR DESARROLLO DEL PROYECTO DEL CORREDOR NORTE-SUR DE DESENVOLVIMENTO DO PROJETO DO CORREDOR NORTE-SUL DE IN IM ADELAIDA MEDIANTE LA ADOPCIÓN DE DECISIONES RESPECTO A ADELAIDE ATRAVÉS DA TOMADA DE DECISÕES EM MATÉRIA DE RISIKOMANAGEMENTVERFAHREN Dieser Artikel beschreibt das TSMF-System des Bundesstaates South Australia; ein System, das die Entscheidungsfindung bei Planung und Entwicklung im Verkehrswesen unterstützt und lenkt, wobei die Ziele des Bundesstaates, die übergeordneten Aufgaben der Verkehrsnetze und die Prioritäten der Regierung berücksichtigt werden. Der Schwerpunkt liegt auf einem integrierten System mit einem multimodalen Blick auf Lösungen der verschiedenen verkehrsbezogenen Herausforderungen des Bundesstaates, und zwar unter Berücksichtigung infrastruktureller und nicht infrastruktureller Optionen. LA GESTIÓN DE RIESGOS Este artículo describe el sistema TSMF de Australia del Sur que ayuda y sirve de orientación para la toma de decisiones en la planificación y desarrollo del sistema de transportes para lograr las finalidades de Australia del Sur, teniendo como objetivo una red de transportes de alto nivel y las prioridades del gobierno. Este sistema ofrece un enfoque integrado, con una perspectiva multimodal que tiene en consideración las opciones tanto de infraestructura como de no infraestructura para satisfacer los desafíos de Australia del Sur en materia de transportes. GESTÃO DE RISCOS Este artigo descreve o sistema TSMF que apoia e orienta a tomada de decisões no planeamento e desenvolvimento do sistema de transportes, na prossecução dos objetivos da Austrália Meridional (Austrália do Sul), dos objetivos de alto nível do sistema de transportes e das prioridades do governo. Este sistema propõe uma abordagem integrada e multimodal, considerando as soluções infraestruturais e não infraestruturais, a fim de solucionar os desafios colocados à Austrália Meridional (Austrália do Sul) em matéria de transportes. ERFAHRUNGEN IN QUEENSLAND AUS DEM SOMMER 2013 ALS INITIATOR LA EXPERIENCIA DE QUEENSLAND DEL VERANO DE 2013 - HACIA A EXPERIÊNCIA DO VERÃO DE 2013 EM QUEENSLAND – EM DIREÇÃO FÜR EINE RESILIENZKULTUR Dieser Artikel beschreibt den etablierten und praxiserprobten Prozess für Reaktions- und Abhilfemaßnahmen in Notfällen, den das Department of Transport and Main Roads (DTMR) des Bundesstaates Queensland nach den großen Überschwemmungen 2010, 2011 und 2012 abschließend entwickelt hat. UNA CULTURA DE RESILIENCIA En este artículo se describe la consolidada y experimentada capacidad de reacción y recuperación ante los desastres que el Departamento de Transporte y Carreteras Principales de Queensland (DTMR) ha establecido después de las grandes inundaciones en 2010, 2011 y 2012. A UMA CULTURA DE RESILIÊNCIA Este artigo descreve o processo da resposta e de recuperação estabelecido pelo Departamento dos Transportes e das Estradas Principais (Department of Transport and Main Roads, DTMR) após as grandes inundações de 2010, 2011 e 2012. ORGANISATIONSRISIKEN NEU DURCHDACHT Dieser Artikel beschreibt das Konzept des Department of Planning, Transport and Infrastructure (DPTI) des Bundesstaates South Australia zur Integration von Risikomanagementmethoden in Kultur, Praktiken und Entscheidungsprozesse der Organisation. UN NUE VO COMIENZO EN LA GESTIÓN DEL RIESGO UM NOVO COMEÇO NA GESTÃO DE RISCOS ORGANIZACIONAIS Este artigo descreve como o Departamento de Planeamento, Transportes e Infraestruturas (Department of Planning, Transport and Infrastructure , DPTI) da Austrália do Sul estabeleceu uma estrutura que fornece as bases para ajudar o Departamento a incorporar a gestão dos riscos na cultura, nas práticas e nos processos de tomada de decisão da organização. . www.piarc.org [email protected] Tour Pascal B - 19e étage 5 Place des Degrés 92055 La Défense Cedex - France Téléphone - Phone: +33 1 47 96 81 21 Fax : +33 1 49 00 02 02 RÉSUMÉS ADELAIDE MIT ENTSCHEIDUNGSFINDUNG VERBESSERUNG DER STRASSENVERKEHRSSICHERHEIT UND DES ORGANIZACIONAL En este artículo se describe cómo el Departamento de Planificación, Transportes e Infraestructuras (DPTI) en el sur de Australia ha establecido un marco que proporciona las bases para ayudar al departamento a incorporar la gestión de riesgos en la cultura organizativa, en la práctica y en los procesos de toma de decisiones. BETRIEBS SCHWERER NUTZFAHRZEUGE AUF DEM SOUTH EASTERN A MELHORIA DA SEGURANÇA RODOVIÁRIA E A OPERAÇÃO DE VEÍCULOS FREEWAY DURCH INTERAKTION MIT BRANCHENBETEILIGTEN UND DER MEJORA DE LA SEGURIDAD VIAL Y DEL TRÁFICO DE VEHÍCULOS PESADOS NA AUTOESTRADA DO SUDESTE ATRAVÉS DO ENVOLVIMENTO ÖFFENTLICHKEIT Gegenstand dieser Publikation ist eine neue Interaktion mit Branchenbeteiligten und der Öffentlichkeit bei Entwicklung, Priorisierung, Untersuchung und Implementierung von Initiativen zur Straßenverkehrssicherheit – angefangen bei der Ausbildung und Schulung von Fahrern über die Wartung und den Betrieb schwerer Nutzfahrzeuge bis hin zur Straßenverkehrssicherheitsinfra struktur. Ziel ist die effektive und transparente Beantwortung von Anliegen der Industrie und der Öffentlichkeit. PESADOS EN SOUTH EASTERN FREEWAY A TRAVÉS DEL DIÁLOGO DAS PARTES INTERESSADAS DA INDÚSTRIA E DA COMUNIDADE Este artigo discute como envolver de forma diferenciada as partes interessadas da indústria e da comunidade em geral no desenvolvimento, estabelecimento de prioridades, âmbito e implementação de uma série de medidas de segurança rodoviária, incluindo a educação e formação de condutores, a manutenção e operação de veículos pesados, bem como as infraestruturas de segurança rodoviária, a fim de responder de forma mais eficaz e transparente às preocupações da indústria e do público. ZIVILSCHUTZPLÄNE UND -MASSNAHMEN ZUR ABWEHR SCHNEE- UND FROSTBEDINGTER GEFAHREN – GRIECHENLAND Dieser Artikel beschreibt die Pläne der beteiligten Akteure zur Verbesserung der Koordinierung sowie Notfallmaßnahmen zur Reaktion auf Gefahren. ERRICHTUNG EINES MANAGEMENTPROGRAMMS FÜR BUSINESS CONTINUITY IM VERKEHRSMINISTERIUM VON QUEBEC Dieser Artikel beschreibt das globale Konzept zur Integration sämtlicher Risiken der Nationalen Strategie und des Maßnahmenplans für unverzichtbare Infrastrukturen. Ziel ist es, die öffentliche Sicherheit und die konstante Versorgung mit unverzichtbaren Produkten und Diensten jederzeit zu gewährleisten. NOTFALLMANAGEMENT FÜR DIE DORNEŞTI-BRÜCKE BEI HOCHWASSER Diese Publikation beschreibt das Notfallmanagement bei Hochwasser für die Dorneşti-Brücke im rumänischen Suceava. CON LAS PARTES INTERESADAS DEL SECTOR Y CON LA COMUNIDAD En este trabajo se analiza una nueva forma de diálogo con las partes interesadas del sector y con la comunidad en general en relación con el desarrollo, el establecimiento de prioridades, la evaluación y la aplicación de un conjunto de iniciativas para la Seguridad Vial incluyendo la educación vial y formación del conductor, el mantenimiento y explotación de vehículos pesados asi como la infraestructura de la Seguridad Vial con el fin de responder con más eficacia y transparencia al sector y a la preocupación pública. PLANIFICACIÓN DE LA PROTECCIÓN CIVIL Y MEDIDAS PARA LA GESTIÓN DE RIESGOS CAUSADOS POR NEVADAS Y HELADAS - GRECIA Este artículo describe la planificación y las acciones de las diferentes partes involucradas en situaciones de emergencia con el fin de garantizar una mejor coordinación y respuesta a las emergencias. IMPLANTACIÓN DE UN PROGRAMA DE GESTIÓN PARA LA CONTINUIDAD DE LA ACTIVIDAD EN EL MINISTERIO DE TRANSPORTES DE QUEBEC Este artículo describe el enfoque global canadiense integrando la totalidad de riesgos de la Estrategia Nacional relativa a la Infraestructura Crítica y el Plan de Acción para la Infraestructura Crítica con el fin de garantizar en todo momento la seguridad pública y un suministro constante de productos y servicios esenciales para el público. O PLANEAMENTO E AS AÇÕES DE PROTEÇÃO CIVIL NA GESTÃO DE RISCOS DEVIDOS À QUEDA DE NEVE E GELO - GRÉCIA Este artigo descreve o planeamento e as ações por parte das diferentes partes envolvidas em situações de emergência, com o objetivo de assegurar uma melhor coordenação e resposta às situações de emergência. IMPLEMENTAÇÃO DE UM PROGRAMA DE GESTÃO DA CONTINUIDADE DA ATIVIDADE NO MINISTÉRIO DOS TRANSPORTES DO QUEBEQUE Este artigo descreve a abordagem global para a integração de todos os riscos da Estratégia Nacional para as Infraestruturas Críticas e do Plano de Ação para as Infraestruturas Críticas, com o objetivo de garantir permanentemente a segurança pública e o fornecimento constante de produtos e serviços essenciais ao público. G E S TÃO D A S S I T UAÇÕ E S D E E M E R G Ê N C I A D E ANÁLISIS DE LA GESTIÓN EN SITUACIONES DE EMERGENCIA POR LAS GRANDES CRECIDAS EN EL PUENTE DORNEŞTI Este trabajo presenta la Gestión en situaciones de emergencia por las grandes crecidas en 2010 en el Puente Dorneşti, Suceava, Rumania. INUNDAÇÕES NA PONTE DORNEŞTI Este documento apresenta a gestão das situações de emergência de inundações em 2010 na Ponte Dorneşti, Suceava, Roménia. 99 Routes/Roads 2016 - N° 370 NOTE AUX AUTEURS NOTE TO THE AUTHORS www.piarc.org 1 - Pour proposer un article, l’auteur doit l’adresser au Secrétariat général de l’Association mondiale de la route. 1 - Authors can submit their articles to the World Road Association General Secretariat 2 - Le texte de l’article doit être envoyé de préférence en anglais et/ou en français, en précisant laquelle des deux versions doit être considérée comme originale. À défaut, l’auteur peut fournir le texte dans une seule de ces deux langues. Le texte doit être envoyé par courrier électronique au rédacteur en chef de la revue, [email protected] et/ou à [email protected] 2 - Documents are to be sent in English and French if possible. Please make clear which language should be considered as the original. If unable to submit documents in both languages, authors may send documents in either English or French. Documents should be sent by e-mail to the Routes/Roads Editor, [email protected] and/or at [email protected] 3 - Calendrier type de Routes/Roads 3 - Reference timetable for Routes/Roads Date de parution - Release date Date limite de réception des articles Deadline for articles Début janvier - Beginning of January Fin septembre - End of September Début avril - Beginning of April Fin décembre - End of December Début juillet - Beginning of July Fin mars - End of March Début octobre - Beginning of October Fin juin - End of June La taille souhaitable d’un article de la rubrique « Dossiers » doit être comprise entre 1800 et 2 000 mots (en une langue) avec illustrations. Les articles proposés seront sous format Word accompagnées des illustrations. Leurs caractéristiques techniques sont mentionnées ci-après. 4 - Contributions The desirable length for an article in the section “What’s new?” is between 500 and 1,000 words (in one language). Illustrations are more than welcome. The desirable length for an article in the section “Features” is between 1,800 and 2,000 words (in one language). Illustrations are more than welcome. Articles should be provided in Word format, illustrations are more than welcome. The technical characteristics are following. Les illustrations doivent être ainsi mentionnées dans le texte : Illustration 1 - Légende, illustration 2 - Légende, etc. quel que soit leur type (dessins, photos, graphiques). Illustrations should be indicated in the text as follows: Illustration 1 - Legend, Illustration 2 - Legend, etc., whatever their type (drawings, photos, graphs). Nous sommes dans un processus de qualité et nous devons respecter les contraintes de l’imprimerie : Based on commercial printing requirements and in order to produce a quality journal, illustrations are to meet the following requirements: • fournir des illustrations en haute définition, 300 dpi, • taille min. 10 x 15 cm, pas de taille maximum, exceptée la photo de couverture de la revue en 22 x27 cm. • Illustrations with resolution of 300 dpi or greater. • Minimum size 10 x 15 cm, no maximum size. Regarding the Routes/ Roads Front page, it has to be 22 x 27 cm. 5 - Toute référence à caractère politique, commercial ou publicitaire est exclue des articles. Les seules références à caractère commercial indirect tolérables sont celles sans lesquelles la compréhension du texte serait impossible. Il est recommandé aux auteurs de veiller eux-mêmes au respect de cette règle. 5 - Any references of a political, commercial or advertising nature are to be excluded from articles. References of a commercial nature are tolerated only when necessary to the understanding of the text. It is recommended that authors themselves should follow that rule. Note téléchargeable à l’adresse : This note can be downloaded from: 4 - Contributions La taille souhaitable d’un article de la rubrique « Actualité » doit être comprise entre 500 et 1 000 mots (en une langue) avec illustrations. 100 http://www.piarc.org/ressources/documents/16670,Note-aux-AuteursWorld-Road-Association-Mondiale-de-la-Route.pdf XVe Congrès international de la Viabilité hivernale Gdańsk 2018 “ Assurer une viabilité hivernale sûre et durable ” SOUMISSION DES RÉSUMÉS Des résumés de communication sont invités uniquement sur les sujets de l’appel à communications, disponibles sur la page d’accueil du site de l’Association mondiale de la Route. Les auteurs sont invités à soumettre en ligne un résumé avant le 31 Décembre 2016, en utilisant l’application sur le site Web du Congrès : http://abstracts.gdansk2018.piarc.org/ XVth International Winter Road Congress Gdańsk 2018 “Providing Safe and Sustainable Winter Road Service” SUBMISSION OF ABSTRACTS Abstracts are invited only on the topics described in the call for papers avalaible on the World Road Association homepage. Authors are invited to submit an abstract before 31st December 2016 using the on-line facility from the Congress website at: http://abstracts.gdansk2018.piarc.org/ CONTACT - INFORMATIONS / CONTACT INFORMATION Association mondiale de la Route / World Road Association Courriel / E-mail: [email protected] Pour plus d’info / for more information: http://www.piarc.org