Août 2008 - Société d`histoire de Pointe-Saint
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Août 2008 - Société d`histoire de Pointe-Saint
VISITES GUIDÉES 2008 www.histoire-pointesaintcharles.org 2390, rue de Ryde, suite 206 Montréal, QC - H3K 1R6 Pont Victoria : Dimanche, départ à 13h 5 octobre en français. Octobre 19, in English Téléphone : (514) 932-5610 [email protected] Les journées de la culture Les églises du quartier, un chemin d’histoire… Saint-Charles, du Saint-Esprit (rite byzantin) et le temple Sikh Gurudwara Dimanche 28 septembre Départs multiples : de 13h à 16h de l’église Saint-Charles * Gratuit * ÉCHO-POINTE vous donne des nouvelles du quartier. Distribué à chaque porte pour maintenir le contact. www.echo-pointe.com Joe Beef avait une ménagerie dans la cave de sa taverne. Le spectacle de ses batailles avec ses ours apprivoisés lui rapportait gros! Il aurait eu, entre autre, un bison. Légende ou réalité? Des manufactures au quartier Bulletin n°18 année 7-2 2008-08-17 Le long du canal de Lachine. Dimanche, départ à 13h. Avec un personnage mystère Jour de marché à la Pointe... 24 août. Architecture du quartier : Dimanche, départ à 14h. 7 septembre. Départ du Carrefour d’éducation populaire 2356 rue du Centre Réservation au 514-938-8036 Dans ce numéro : Pour ceux et celles qui aimeraient louer ou se confectionner un costume pour l’occasion, la SHPSC offre des conseils et la possibilité d’utiliser une machine à coudre dans ses locaux. Inutile d’ajouter que les bénévoles sont bienvenu(e)s pour l’organisation du marché. Joe Beef in the Park Our Society, in collaboration with The Point St. Charles Community Theatre, plans to revive a vibrant part of 19th century city life—the crowded outdoor market—complete with largerthan-life figures from the past, including legendary Irish tavern-keeper Joe Beef (1835-1889). WHEN: Saturday, September 13. In case of bad weather, the event will be held on Sunday, 14 September. WHERE: Point St. Charles’s Joe Beef Park on Centre Street between Richmond and Montmorency streets in Montreal’s southwest borough. The park is situated on the site of the historic Saint Gabriel Market, and is where the neighbourhood’s first fire station was built in 1867. EVENT: Organizers hope visitors and exhibitors alike will turn out in large numbers to re-live a central feature of urban communities in an age before grocery supermarket chains and fast-food restaurants. Neighbourhood merchants, artisans and Montreal-area heritage organizations are being invited to take part by renting exhibit space for $25. The fee includes a display table and two chairs. Easels are also available if needed. INFO: For more information on how to participate, contact Fergus Keyes: 514.935.3769 or [email protected] Mot de la présidente 2 Congrès FSHQ 2 Assemblée annuelle 3 Fleuriste Saint-Charles 3 Walk to the Stone 4 La Clinique a 40 ans! 5 Quoi faire cet été 6-7 La Société d’histoire, en collaboration avec The Point St.Charles Community Theatre, inaugurera la première édition d’un marché public, le Marché Joe-Beef, le samedi 13 septembre 2008. Cet événement veut commémorer deux épisodes de l’histoire de Pointe-Saint-Charles, soit la contribution de Charles McKiernan (alias Joe Beef, 1835-1889), célèbre aubergiste montréalais de la seconde partie du XIXe siècle, qui a soutenu les grévistes du canal de Lachine ainsi que l’existence du marché Saint-Gabriel qui se trouvait sur l’emplacement actuel du parc Joe-Beef, rue du Centre, entre les rues Richmond et de Montmorency. C’est également dans les locaux de ce marché que s’installa la première caserne de pompiers du quartier en 1867. Pour cette première édition, comédiens et musiciens feront revivre quelques perCaserne Nº9, vers 1877 Information in English on Joe Beef Market, page 8 Volonteers needed NOW! époque où Joe Beef accueillait les gens dans sa célèbre taverne de la rue de la Commune. Il fournit la soupe gratuitement aux travailleurs en grève lors de l’élargissement du canal de Lachine. sonnages de l’époque. Des invitations ont été lancées à plusieurs groupes et commerçants, à venir y présenter leurs produits et services, que ce soit dans le domaine de l’agro-alimentaire ou de l’artisanat. Le coût de location d’un kiosque comprenant une table, deux chaises et un tréteau, si désiré, a été fixé à 25,00 $. Les exposants et les clients du marché sont invités à revêtir des costumes d’époque, bien qu’il ne s’agisse aucunement d’une condition pour y participer. En cas de pluie, l’événement se tiendra le lendemain, dimanche 14 septembre. Pour toute information sur le Marché Joe-Beef, ou pour réserver un kiosque, communiquer avec : Gisèle Turgeon : 514.937.4756 ou avec la Société : societé[email protected] Page 2 année 7-2 2008-08-17 2008-08-17 année 7-2 Page 7 Mot de la présidente Comité de rédaction Nathacha Alexandroff Fergus Keyes Luc Latraverse Gisèle Turgeon-Barry Lors de la préparation du présent bulletin, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que nous étions trois à avoir fréquenté l’Esquire Show Bar à l’époque. Nous étions quatre autour de la table. Les soirées, ai-je appris, se prolongeaient souvent plus près d’ici, soit au Rockhead Paradise. La Revue musicale de l’été 2008, au Théâtre Corona, fait revivre le Rythm & Blues des années 50, 60 et 70. Le plaisir qu’ont les artistes à recréer l’ambiance est palpable et la nostalgie difficile à éviter lors des prestations de Jimmy Dooley et de Skipper Dean. Si le dernier tome de l’histoire du Québec de Jacques Lacoursière ne compte toujours pas parmi les livres que j’ai lus et dont je devrais déjà vous avoir fait un compte rendu, ce n’est sûrement pas que la période en question manque d’intérêt, encore moins qu’elle m’inspirât la moindre nostalgie. Il m’aura fallu la Revue Esquire Show Bar pour m’en rendre compte. Tout simplement, j’ai certaines difficultés à admettre que les années de ma jeunesse soient déjà passées à l’histoire. Vous trouverez donc d’autres suggestions que des livres pour occuper vos loisirs aux pages 6 et 7. Fouilles sur la pointe du cap Rouge où Jacques Cartier et Roberval établirent une habitation fortifiée en 1541-43. Photo prise lors de la conférence in situ, Rencontre avec les premiers établissements: Sillery - Cap-Rouge, commentée par Gilles Samson, archéologue. Photo: Nathacha Alexandroff Congrès annuel de la FSHQ Le 43e congrès de la Fédération des sociétés d’histoire du Québec qui s’est tenu du 30 mai au 1er juin a été un succès sans précédent, avec plus de 275 participants. Le comité organisateur de Québec mérite des félicitations pour le choix et la qualité des conférenciers, des visites et des excursions. Par des ateliers, des conférences en salles et in situ, des randonnées historiques et patrimoniales, les congressistes ont eu l’occasion de découvrir les aspects de l’histoire politique, commerciale, sociale, religieuse, voire militaire de la région, et ce, grâce à la collaboration des 14 sociétés de l’agglomération de Québec. Le Musée du Château Dufresne et l’Atelier d’histoire présentent le premier volet d’une exposition sur l’histoire du quartier Hochelaga-Maisonneuve (1870-1918). Entrée libre. Du jeudi au dimanche, de 10 à 17h, au 2929, avenue Jeanne-d’Arc (métro Pie IX). 514.259.9201. Une excursion à Grosse-Île... The AOH arranges a tour to Grosse-Île each year and this year the event takes place on Saturday August 23rd. Leaving: Saturday, August 23, 2008 at 6:00 a.m. - SHARP From: Picasso’s Restaurant, 6810 St-Jacques Price: $85.00 includes: Luxury Coach to Quebec, Leisurely Boat Photo: Jean Roméo passage along the Saint. Lawrence and admission to Grosse-Île. (The tour is bilingual English & French) To book, or for more information, contact: Victor Boyle National President Ancient Order of Hibernians Canada (514) 928-7196 [email protected] Ou une simple visite au jardin… Grâce à la participation de Marc Morin de Solidago Paysages, responsable du design, on a vu naître le Jardin des citoyens. Le nom s’avérant un peu banal, on a choisi de rendre hommage à Monsieur Aldéric Hugron, confiseur de la Compagnie L.H. Bélanger pendant 47 ans. Monsieur Hugron est né à PointeSaint-Charles. Issu d’une famille nombreuse, il y a vécu toute sa vie. Il fut luimême père d’une famille de huit enfants. Il confectionnait la tire Sainte-Catherine qui fit la renommée de son employeur. L.H. Bélanger avait pignon sur rue au 591, avenue Ash, jusqu’à la vente de l’entreprise à la fin des années 1970. Depuis plus de 7 ans, les citoyens de la rue Knox sont regroupés en comité et oeuvrent avec l’Éco-quartier de PointeSaint-Charles et Petite-Bourgogne. Ils ont reçu une subvention d’Evergreen, un organisme national de bienfaisance encourageant la création d’espaces verts. Ci-dessous: le Jardin des citoyens, quelques jours avant l’inauguration, le 5 juillet Ci-dessous: le Jardin des citoyens, quelques jours avant l’inauguration, le 5 juillet. Page 6 2008-08-17 année 7-2 Une escapade en train... La visite d’une exposition... Quelques suggestions pour occuper vos loisirs en fin de saison Une exposition à ne pas manquer, soit celle du Musée Pointe-à-Callières, jusqu’au 12 octobre : France - Nouvelle- France, naissance d’un peuple français en Amérique. Objets et documents d’archi- ves mis en valeur par une présentation d’une qualité exceptionnelle. Pour plus d’informations, consulter : www.pacmusée.qc.ca Également, plus près de nous encore, à la Maison Saint-Gabriel, l’exposition Les jardins de l’Histoire, 1608-1760, dont la présentation soignée et origi- année 7-2 Page 3 Assemblée générale et 10iéme anniversaire Quoi faire en fin d’été? Grâce aux escapades en train, l’Agence métropolitaine de transport (AMT) invite les citoyens à découvrir les richesses touristiques de la grande région métropolitaine. Pour ajouter au plaisir et à la découverte, le voyage s’amorce à bord du train de banlieue. Certains parmi les membres de la Société se sont joints déjà à l’excursion à Saint-Constant, soit cette année ou au cours des années précédentes et en sont revenus enchantés. Au cours de l’été et de l’automne 2008, l’AMT et ses partenaires proposent 12 excursions touristiques, promettant des journées bien remplies, avec le train de banlieue comme principal mode de déplacement. Au programme, des escapades 2008-08-17 gourmandes, champêtres, historiques ou axées sur les découvertes en famille. Par exemple, une des escapades vous mènent dans le Vieux-Vaudreuil afin de vous offrir un tour guidé du Musée régional de Vaudreuil-Soulanges, un dîner au restaurant Olivia et une visite de la Maison Trestler qui se conclue par une pause thé. Les escapades en train de la saison 2008 sont offertes jusqu’au 25 octobre. La grille des horaires et tarifs, ainsi que la description complète des forfaits, est disponible sur le site Internet de l’AMT au amt.qc.ca/escapades/2008 Pour en savoir davantage sur les différentes escapades et pour réserver, contactez l’équipe des escapades en train par téléphone au 514 287-7866 ou par courriel à : [email protected] nale vous donnera le goût de regarder plus attentivement la reconstitution d’un potager de la Nouvelle-France sur le site même du Musée. Jusqu’au 21 décembre 2008. 514.935.8136 www.maisonsaint-gabriel.qc.ca Le règne du cheval. Le rôle du cheval dans l’histoire de Dorval, au Musée d’histoire et du patrimoine de Dorval, en collaboration avec la Société d’histoire de Dorval, du jeudi au dimanche, 13h-17h. Entrée libre. Jusqu’au 31 août 2008. Le 28 avril dernier, une trentaine de personnes ont participé à l’assemblée générale annuelle de la Société, qui célèbre cette année son 10ième anniversaire. L’ordre du jour a été réalisé rondement dans les délais prévus. La présidente, Gisèle Turgeon, a passé en revue les réalisations de la dernière année qui a culminé par la célébration du 125ième anniversaire de fondation de la paroisse SaintCharles-Borromée. Irène Dionne a présenté une motion de félicitations au c.a. pour la qualité du bulletin souvenir, des émissions de radio et de l’exposition itinérante réalisés par la Société pour souligner l’événement. Deux nouvelles personnes, Serge Deschamps et Sylvain Gaudet ont été élues au conseil d’admi- nistration, tandis que Gisèle Turgeon et Phillip Seebold ont vu leurs mandats renouvelés. L’assemblée a été suivie par une vidéoconférence sur la vie et l’oeuvre du maître du vitrail et peintre Guido Nincheri, qui a réalisé la décoration de nombreuses églises du Québec, du Canada et des États-Unis. Cette conférence a suscité l’admiration de l’assistance à l’endroit de cet artiste et de son petit-fils, Roger Nincheri, qui n’a présenté qu’une partie de ses travaux exhaustifs sur l’oeuvre colossale de son grand-père. Reconstitution d’une maison longue présentée à la Maison des Jésuites. Cet établissement qui a près de 400 ans compte parmi les plus anciens de la colonie française. Photo Nathacha Alexandroff Fleuriste Saint-Charles, une « institution » qui disparaît Dans ce magasin habituellement calme, règne une fébrilité désordonnée. D’un côté une pyramide de paniers multiformes, de l’autre des fleurs en soie tentent une compétition avec les vraies; ici des pots de terre, de verre, de fer; là, des vases alignés comme de soldats. La vente de liquidation va commencer. Suzanne Paquette tient ce magasin 7 jours sur 7 depuis 45ans, en partie avec une de ses filles depuis que celle-ci est assez âgée pour y travailler. 45 ans de baptêmes, mariages, enterrements. Suzanne Paquette a joué un rôle de premier plan dans la communauté. Elle a été présidente du Comité des fêtes du centenaire de la paroisse Saint-Charles en 1983. Il n’y a plus de fleuriste à la Pointe. Votre accueil va nous manquer, Suzanne. Le Comité mémoire de la Société a entrepris de recueillir le témoignage de Suzanne Paquette sur sa vie dans le quartier pendant plus de quarante ans. Page 4 2008-08-17 année 7-2 Walk to the Black Stone The Black Stone bears the inscription : To Preserve from desecration The remains of the 6000 Immigrants Who died of Ship Fever AD 1847-8 This stone is erected by the workmen of Messers Peto, Brassey & Betts Employed in the construction of the Victoria Bridge AD 1859 On the third Sunday in May, the Ancient Order of Hibernians (A.O.H.) organize a Mass at St. Gabriel’s Church and then march from the Church to the Black Stone (sometimes called the Black Rock) located on the Montreal side entrance to the Victoria Bridge. This year the event took place on Sunday May 17th. The weather co-operated and there was a large crowd in attendance. (The march leaves from St. Gabriel’s on Centre St.; walks to Wellington St., and then turns left to Bridge St., and then right along Bridge to the location of the Black Stone.) The A.O.H. was originally organized in Ireland in 1565 to protect the Catholic religion from a wide range of social and political ostracism. The 1st division of the A.O.H. in Quebec was founded in the early 1800’s and is a non-profit, fraternal organization that is dedicated to both the preservation of Irish history and the commitment to helping the community with charitable causes. The actual stone was removed from the St. Lawrence river during the Bridge’s construction and placed in this spot where so many Irish died during the “Famine years” of 1847-8. These Irish immigrants had passed inspection at the quarantine station at Grosse Ile, as “seemingly well” - but then many arrived in Montreal, at Point St. Charles, and were already dead or dying. A number of clergy and ordinary Montreal citizens who rushed to their aid, also caught the plague and died a short time after arriving to help. The remains of all of these victims were interred in close proximity to the location of the Black Stone. As many of the workmen on the Victoria Bridge were Irish, they were determined that there was some remembrance of these Irish immigrants. Victor Boyle, President of the AOH told me that there has been a remembrance ceremony of some type for each of the past 106 years. At some point, there was an actual Mass said at the Stone and later years a Mass at St. Anne’s Church in Griffintown. After St. Anne’s was demolished the focus was moved to St. Gabriel’s. The mass and walk were originally organized by the United Irish Societies but years ago; this duty was transferred to the AOH. Additional information about the A.O.H. can be found on their web site at: http://www.aoh-montreal.com/ 2008-08-17 année 7-2 Page 5 La Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles, déjà 40 ans...! C'est en 1968 qu'une poignée de médecins, infirmières et travailleurs sociaux, idéalistes et fraîchement diplômés de l'université McGill, s'associaient à quelques citoyens et citoyennes du quartier pour jeter les bases de ce qui allait devenir la Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles. Voilà donc 40 ans, cette année, que ce projet singulier de santé citoyenne et communautaire voyait le jour. Il faut rappeler qu'à l'époque plusieurs projets semblables de cliniques populaires étaient créés dans divers quartiers de Montréal (Clinique des citoyens de Saint-Jacques, Clinique du Peuple de Saint-Henri, Clinique des travailleurs de l'Est, etc.). C'est en s'inspirant en grande partie de ces expériences populaires que le gouvernement du Québec mettait en place son réseau de CLSC au début des années 70. Ironiquement, la plupart de ces projets alternatifs allaient se voir intégrer à ce nouveau réseau de CLSC au fil des années 70 et 80. La Clinique communautaire a résisté à cette intégration en acceptant de relever le double défi de conserver à la fois sa charte d'organisme à but non lucratif (OBNL avec une structure décisionnelle majoritairement citoyenne), et de s'acquitter des responsabilités liées au mandat CLSC tel que défini dans la Loi sur la santé et services sociaux du Québec. Ce statut particulier fut par la suite reconduit d'année en année et maintenu grâce à plusieurs luttes et mobilisations citoyennes (particulièrement lors des deux grandes réformes du réseau de la santé: celle entreprise par le ministre Marc-Yvan Côté en 1991 et celle, plus récente, entreprise par le ministre Philippe Couillard en 2004). Afin de souligner cet anniversaire, la Clinique Communautaire organisera diverses activités cette année, dont une exposition de photos historiques du quartier, en collaboration avec la Société d'histoire de Pointe-Saint-Charles. Luc Leblanc pour la Clinique communautaire 1977, un des deux points de service de la Clinique communautaire au 2559, rue du Centre. Dans la vitrine, un appel à soutenir la lutte du front commun intersyndical de l'époque, une invitation à participer au Centre prénatal, ainsi qu'une offre de la maison de quartier pour aider les citoyens à remplir leur déclaration d'impôt. La Clinique avait alors son local principal dans l’ancien presbytère angle Dublin et Hall. Les citoyens avaient exigé, en assemblée générale, l'ouverture d'un point de service dans le secteur nord du quartier d'où le choix de ce local, rue du Centre. Photo : Clinique communautaire de Pointe-Saint-Charles Une invitation vous sera faite sous peu pour participer au vernissage de l’exposition de photos organisée conjointement par la Clinique et la SHPSC