BIOGRAPHIES DES ARTISTES 2015 Henri Barda Elève du pianiste

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BIOGRAPHIES DES ARTISTES 2015 Henri Barda Elève du pianiste
BIOGRAPHIES DES ARTISTES 2015
Henri Barda
Elève du pianiste polonais Ignaz Tiegerman au Caire, sa ville natale, il travaille ensuite à Paris avec
Lazare Lévy, Joseph Benvenuti, Jean Hubeau et Madeleine Giraudeau au conservatoire de Paris où il
obtient les premiers prix de piano et de musique de chambre. Il entre par la suite, pour quatre années,
à la Juilliard School de New-York, où il reçoit l'enseignement de Carlos Buhler, Beveridge Webster et
Paul Makanovitsky et un diplôme assorti d'une distinction exceptionnelle.
Sa carrière le mène ensuite partout en Europe, aux Etats-Unis en tournée, au Japon où il joue avec
l'orchestre de la NHK et la Philharmonie de Tokyo et où il se rend régulièrement pour des concerts et
des master-classes. L’enregistrement d’un récital à Tokyo (Brahms Beethoven Chopin) est paru
récemment sous le label Sisyphe.
Il reçoit avec Jean-Jacques Kantorow le Grand Prix International Franz Liszt de Budapest en 1978
pour les œuvres complètes de Liszt pour violon et piano, et le Grand Prix International du disque
Frédéric Chopin de Varsovie en 1990 pour son enregistrement des trois sonates de Chopin.
Parallèlement, Jerome Robbins lui confie l'entrée au répertoire de l'Opéra de Paris de l'intégralité de
ses ballets sur des oeuvres de Chopin. Cette étroite collaboration avec la danse s'est poursuivie
pendant plus de dix ans, tant sur la scène du Palais Garnier qu'en tournée internationale.
Henri Barda a été titulaire d'une classe de piano au Conservatoire National Supérieur de Musique de
Paris pendant douze ans et enseigne à l'École Normale de Musique de Paris.
Interprète privilégié et de la première heure d'Olivier Greif, il a créé sa Sonate dans le goût ancien, et
en duo avec le compositeur, le Tombeau de Ravel et la Petite Cantate de Chambre. Il a également
accompagné sa créatrice la soprano anglaise Jennifer Smith dans le grand cycle des Chants de l'Âme.
François Bayle
Né à Madagascar en 1932, j’y ai vécu jusqu’à l’âge de 14 ans (loin de la Guerre Mondiale mais parmi
d’autres périls), et après des études normales mon tardif apprentissage de la musique fut des plus
chaotiques. C’est donc en autodidacte que je rencontrai, jeunes encore, Schaeffer, Messiaen, Xenakis,
Stockhausen, Cage, ainsi que Ferrari, Henry, plus près de ma quête. Ils m’ont montré le chantier, j’y ai
pris part, et même assuré la relève, pour avoir conduit le Grm plus de trente ans !
Lorsqu’on me demande aujourd’hui quel compositeur je suis, ma réponse est simple : du temps de la
musique concrète, il y a longtemps de cela, je fus un artiste “expérimental” : j’inventai l’acousmonium,
l’art acousmatique. Et maintenant que l’époque nous a rejoint et que les jeunes exploitent nos
trouvailles, souvent sans le savoir et même parfois mieux que nous, me voilà devenu pour eux un
“symphoniste techno” : un musicien à qui il advint de s’être naturellement développé dans l’univers du
son désormais technologique.
J’y ai découvert de nouveaux paysages, des nouvelles entités. J’y ai trouvé de nouveaux signes,
imaginé de nouvelles relations. Le son actuel de mes œuvres octophoniques comme Deviner/devenir,
déploie dans la nuance et le mouvement celui plus électrique de mes débuts, dans l’Expérience
Acoustique ou Son Vitesse-Lumière, par exemple.
L’orchestre symphonique de la BBC
Depuis sa création en 1930, l’orchestre symphonique de la BBC a joué un rôle central dans la vie
musicale britannique. Orchestre associé au Barbican, il constitue l’épine dorsale des Proms de la BBC
et il y interprète près d’une douzaine de concerts chaque année, dont la première et la dernière nuit
du festival. L’orchestre symphonique de la BBC est fortement engagé dans la diffusion du répertoire
du XXe siècle et de la musique contemporaine, ayant entre autres récemment joué des commandes
ou des premières pour les compositeurs Tristan Murail, Esa-Pekka Salonen, Bright Sheng ou Kevin
Volans. L’orchestre travaille régulièrement avec Sakari Oramo, en tant que chef principal, Semyon
Bychkov, qui tient la chaire Gunter Wand, Sir Andrew Davis et Jiří Bělohlávek, qui ont reçu le titre de
chef lauréat de l’orchestre, ainsi que Brett Dean, récemment nommé artiste attitré à l’orchestre.
Pour la saison 2014-2015, ils ont joué entre autres les symphonies de Nielsen, sous la direction de
Sakari Oramo, l’opéra de Unsuk Chin intitulé Alice au pays des merveilles, Dalibor de Smetana, dirigé
par Jiří Bělohlávek, l’accompagnement musical en direct des films de Charlie Chaplin, et ils ont
participé aux journées de Total Immersion, un ensemble de concerts joués à la mémoire de John
Tavener et à l’occasion des 90 ans de Pierre Boulez. La vie de l’orchestre est centrée autour des
enregistrements qu’il réalise pour BBC Radio 3 aux studios Maida Vale, dont certains sont ouverts au
public. L’orchestre se produit également dans le monde entier, la grande majorité des concerts étant
retransmise par BBC Radio 3, puis diffusée en streaming. L’orchestre symphonique de la BBC est
également impliqué à long terme dans des projets d’éducation innovants, comme les programmes
BBC SO Plus Family, BBC SO Family Orchestra ou Chorus.
Florent Boffard
Florent Boffard entre à l’âge de 12 ans au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris
dans la classe d’Yvonne Loriod où il obtient son Premier Prix de Piano. Les années suivantes, il se
voit décerner les Premiers Prix de Musique de Chambre (classe de Geneviève Joy), d’harmonie, de
contrepoint et d’accompagnement. Admis en cycle de perfectionnement dans la classe de Germaine
er
Mounier, il obtient en 1982 le 1 Prix du Concours International de piano « Claude Kahn » à Paris puis,
en 1983, le Concours International de Piano « Vianna da Motta » à Lisbonne, récompense qui lui
permet de jouer sous la direction de Leon Fleisher. Soliste à l’Ensemble Intercontemporain de 1988 à
1999, il a côtoyé les principaux compositeurs de notre temps et a effectué la création de pièces de
Boulez, Donatoni, Ligeti… Sollicité en Angleterre, Allemagne, Autriche, Portugal, Italie, aux USA
(New York et Washington), il s’est produit avec de nombreux orchestres dont l’Orchestre National de
Lyon, l’Orchestre des Pays de la Loire, le Philharmonisches Orchester Freiburg… Et a joué sous la
direction de Pierre Boulez, Simon Rattle, David Robertson… Présent sur la scène des plus grands
festivals internationaux (Salzbourg, Berlin, Aldeburgh, Bath, Bastad, Bruxelles, Kuhmo, Aspen, La
Roque d’Anthéron…), Florent Boffard a enregistré plusieurs disques parmi lesquels : les Structures
pour deux pianos de Pierre Boulez avec Pierre-Laurent Aimard (DG), la Sequenza IV pour piano de
ème
Luciano Berio (DG) et la 2
Sonate pour violon et piano de Bartok avec Isabelle Faust (Harmonia
Mundi). Un disque consacré aux Etudes pour piano de Debussy et Bartok est également paru chez
Harmonia Mundi. En 2001, la Fondation Forberg-Schneider (Münich) décerne à Florent Boffard son
Prix Belmont pour son engagement dans la musique d’aujourd’hui. Sa première collaboration avec
Mirare a lieu en avril 2013 avec la parution d’un disque-DVD consacré à « L’œuvre pour piano » de
Schoenberg. Enregistrement récompensé par « 5 Diapasons » dès sa sortie, et noté « Editor Choice »
par le magazine Gramophone en septembre 2013.
David Christoffel
Docteur en musicologie de l'EHESS et chroniqueur quotidien des matinales de France-Musique de
2010 à 2013, David Christoffel produit des documentaires souvent très musicaux pour France Culture
et Espace 2 (RSR). En tournant la création radiophonique vers la médiation musicale, il intervient à la
Philharmonie de Paris, travaille pour le service dramaturgie de l’Opéra de Paris et dans la classe de
Culture musicale du CNSMDP. En 2015, il fait paraître "Le sexisme en musique" aux éditions de la
Philharmonie et "Ouvrez la tête" (sa thèse sur Satie) chez MF Editions. Son travail poétique est aussi
lié aux arts sonores, comme en témoignent les productions recensées sur http://www.dcdb.fr/
Finghin Collins
Né à Dublin en 1977, Collins effectue ses études musicales dès l'âge de six ans à la Royal Irish
Academy of Music dans la classe de John O'Conor, jusqu'en juin 1999, date à laquelle il obtient son
diplôme avec félicitations du jury. Puis, il entreprend trois années d'études de virtuosité auprès de
Dominique Merlet au Conservatoire de Musique de Genève et remporte en juin 2002 le premier prix
avec distinction ainsi que le Prix Georges Filipinetti. Après avoir gagné les prix les plus prestigieux
d'Irlande, Finghin Collins connaît un succès international. Demi-finaliste aux Concours Internationaux
de Leeds en 1996 et de Dublin en 1997, il remporte en 1998 le Premier Prix des "Rencontres
Internationales des Jeunes Pianistes" à Paris et à Strasbourg ainsi que le Classical Category aux
National Entertainment Awards à Dublin. Enfin, en septembre 1999, Finghin Collins est le lauréat du
Concours Clara Haskil à Vevey. Dès lors, succède une série d'engagements très prestigieux auprès
des plus grands orchestres du monde: le Chicago Symphony Orchestra, le Houston Symphony
Orchestra, le London Philharmonic Orchestra, le Seoul Philharmonic Orchestra, le Royal Philharmonic
Orchestra, le City of Birmingham Symphony Orchestra, l'Orchestre Gulbenkian, l'Orchestre de la
Suisse Romande, le SWR Radio-Sinfonieorchester de Stuttgart, le Deutsche Staatsophilharmonie
Rheinland-Pfalz, l'Orchestre Philharmonique de Rotterdam, le Hong Kong Sinfonietta, l'Orchestre de
Chambre Franz Liszt de Budapest, l'Orchestre de Chambre de Lausanne, entre autres. Il est
régulièrement l'invité de grands chefs d'orchestre tels que Frans Brüggen, Myung-Whun Chung,
Christoph Eschenbach, Sakari Oramo, Emmanuel Krivine, Gábor Tákacs-Nagy, Hans Graf, Vassily
Sinaisky, Tadaaki Otaka ou Leonard Slatkin. En septembre 2009, Finghin Collins a été nommé Artiste
Associé auprès du RTE National Symphony Orchestra à Dublin pour les trois saisons 2010 - 2013;
cette nouvelle position, créée pour lui, lui a permis d’entreprendre une aventure musicale nouvelle et
stimulante. Au cours des trois saisions il a joué l’intégrale des concertos pour piano de Mozart avec
l’orchestre, la plupart dirigée du piano. Il a interprété aussi toutes les oeuvres pour piano et orchestre
de Beethoven, et a créé une nouvelle oeuvre commandée par l’orchestre de la compositrice Deirdre
Gribbin. Au cours de la saison 2013/14, Finghin Collins a débuté avec le Charlotte Symphony
Orchestra, le Anhaltische Philharmonie Dessau, le Budapest Festival Orchestra et le London
Chamber Orchestra. En 2014/15 il joue en tournée avec le Philharmonie Zuidnederland dirigé par
Mark Wigglesworth et l’Orchestre du 18e Siècle sous la baguette de Kenneth Montgomery. D’autres
projets de musique de chambre sont égalment à l ‘affiche en Irlande, au Royaumi Uni, en Danemark,
en France, en Suisse et ailleurs. En mai 2006, Claves Records à Lausanne a sorti deux
enregistrements de la musique pour piano solo de Robert Schumann; ces disques ont reçu de
nombreuses critiques élogieuses dans Gramophone ("Editor's Choice”), BBC Music Magazine (****),
International Record Review, Diapason (5 diapasons) et Classica Répertoire. Un deuxième volume
Schumann est sorti chez Claves en mars 2009; ce volume a également reçu d'excellentes critiques, y
compris 5 diapasons. En juin 2010, Finghin Collins a enregistré deux oeuvres pour piano et orchestre
de Charles V. Stanford avec le RTÉ National Symphony Orchestra à Dublin, également pour Claves
Records. En mai 2013 un double-album de 4 concertos de Mozart avec le RTE NSO est sorti chez le
label de la radio classique irlandaise, RTE Lyric FM (BBC Music Magazine *****). En Irlande, Finghin
Collins est Directeur Artistique du New Ross Piano Festival et de Music for Galway.
Marc Coppey
En 1988, Marc Coppey vient d'attirer l’attention du monde musical en remportant à 18 ans les deux
plus hautes récompenses du concours Bach de Leipzig -le premier prix et le prix spécial de la
meilleure interprétation de Bach-, lorsqu'il est remarqué par Yehudi Menuhin. Il fait alors ses débuts à
Moscou puis à Paris dans le trio de Tchaïkovski avec Yehudi Menuhin et Victoria Postnikova, à
l'occasion d'un concert filmé par Bruno Monsaingeon. Rostropovitch l’invite au Festival d’Evian et, dès
lors, sa carrière de soliste se déploie, sous la direction d'Eliahu Inbal, Rafael Frühbeck de Burgos,
Yan-Pascal Tortelier, Emmanuel Krivine, Alan Gilbert, Christian Arming, Lionel Bringuier, Alain
Altinoglu, Michel Plasson, Jean-Claude Casadesus, Theodor Guschlbauer, John Nelson, Erich Bergel,
Pascal Rophé, Yutaka Sado, Kirill Karabits ou Asher Fisch. En tant que chambriste il se produit avec
Maria-João Pires, Stephen Kovacevich, Nicholas Angelich, Michel Dalberto, François-Frédéric Guy,
Nelson Goerner, Augustin Dumay, Victoria Mullova, Valeriy Sokolov, Ilya Gringolts, Tedi Papavrami,
Janos Starker, Michel Portal, Paul Meyer, Emmanuel Pahud… ou les Quatuors Takacs, Prazak,
Ebène ou Talich. Il est aussi le violoncelliste du Quatuor Ysaÿe pendant cinq ans.
Marc Coppey joue en première audition des pièces de Bertrand, Christian, Durieux, Fedele, Fénelon,
Jarrell, Krawczyk, Lenot (concerto), Leroux, Mantovani, Monnet (concerto), Pauset, Pécou, Reverdy,
Tanguy (1er concerto), Verrières et assure la création française des concertos de Carter, Mantovani et
Tüür. Il a enregistré des œuvres de Beethoven, Brahms, Debussy, Dudois, Emmanuel, Fauré, Grieg,
Schubert et Strauss, les suites des Bach (ffff de Télérama), Dohnanyi (10 de Répertoire), Dutilleux et
Caplet… pour les labels Auvidis, Decca, Harmonia Mundi, K617, Mirare et Aeon.
Marc Coppey est professeur au Conservatoire National Supérieur de Paris et donne des masterclasses dans le monde entier. Il assure la direction artistique du Festival de musique de chambre
les Musicales de Colmar et il est depuis 2011 le directeur musical de l’orchestre les Solistes de
Zagreb.
Nicolas Crosse
Né en 1979, Nicolas Crosse étudie au Conservatoire de Paris (CNSMDP) dans la classe de JeanPaul Celea. Son travail sur la musique contemporaine lui permet d'approfondir le répertoire du
e
XX siècle et de réaliser des créations pour la contrebasse en collaboration avec des compositeurs
tels que Luis Fernando Rizo-Salom, Lucas Fagin, Tolga Tüzün, Marco Antonio Suarez Cifuentes,
Martin Matalon, Raphaël Cendo ou Yann Robin. Parallèlement à ses études, il effectue des
remplacements dans divers orchestres français : Orchestre de Paris, Opéra de Paris, Ensemble
intercontemporain sous la direction de Pierre Boulez, Wolfgang Sawallisch, Valery Gergiev, EsaPekka Salonen, Christoph Eschenbach, Jonathan Nott…En 2007 il enregistre durant son cursus en
cycle de perfectionnement, le DVD « cross(E)road » en partenariat avec la Fondation Meyer et le
Conservatoire de Paris, comprenant la Sequenza XIVb de Luciano Berio, Valentine de Jacob
Druckman, Ala de Franco Donatoni (duo avec Alexis Descharmes au violoncelle), Cronica del
oprimido de Lucas Fagin ainsi que des musiques improvisées en duo avec Christian Laborie à la
clarinette. En 2012, avec le collectif Multilatérale dont il est membre, le spectacle Je vois le Feu est
créé au festival Archipel de Genève, fruit d'une étroite collaboration avec l'écrivain Yannick Haenel et
le saxophoniste Vincent David. Cette même année, il devient membre de l'Ensemble Modern en
Allemagne, puis succède à Frédéric Stochl au sein de l'Ensemble intercontemporain.
Célimène Daudet
C’est en ces termes que la presse qualifie aujourd’hui la pianiste Célimène Daudet. Issue de deux
cultures, française et haïtienne, Célimène Daudet se forme à Aix-en-Provence, sa ville natale, puis au
CNSM de Lyon dans la classe de Géry Moutier et enfin au CNSM de Paris. Lauréate du Concours
International Jean Françaix, Concours International de Val d’Isère, FNAPEC, Prix international Pro
Musicis- Célimène reçoit également le soutien de fondations telles que Villecroze , the Banff Centre
for the Arts au Canada, la fondation Safran pour la musique. Elle est par ailleurs lauéate de la
Spedidam en 2014.Elle se produit sur de nombreuses scènes françaises et etrangères et a
récemment fait ses débuts au Carnegie Hall de New York.Célimène Daudet a enregistré plusieurs
disques pour le label Arion: « A tribute to Bach » (2011), l’Art de la Fugue de Bach (2013) et « Dans
la malle du Poilu » (2013) avec la violoniste Amanda Favier. Ce dernier projet a reçu le Label
« Centenaire » délivré par la Mission du centenaire de la première guerre mondiale. Éprise de
partages des arts, Célimène Daudet collabore notamment avec les chorégraphes Yuval Pick et Yoann
Bourgeois pour des créations originales et avec la comédienne Marie-Christine Barrault.Elle est
directrice artistique du festival de musique de chambre Lucien Durosoir dans la Drôme.
L'ensemble Stravaganza
L'ensemble Stravaganza est un ensemble baroque qui se consacre principalement à la musique de
chambre pour un ou deux dessus, des XVIIème et XVIIIème siècles. Réunis autour de Domitille Gilon,
violoniste, et Thomas Soltani, claveciniste, les musiciens poursuivent avec enthousiasme et ferveur
cette aventure humaine et musicale, qui fait de chaque concert de l'ensemble une expérience unique
et enrichissante pour l'auditoire A géométrie variable, l'ensemble Stravaganza est composé de
musiciens solistes issus des plus importants conservatoires Européens (Conservatoire supérieur de
musique et de danse de Lyon, Paris, Conservatoire supérieur d'Amsterdam...), se produisant
régulièrement au sein de nombreux orchestres professionnels de renom: La Simphonie du Marais
(Hugo Reyne), Ensemble Sagittarius (Michel Laplénie), Fuoco e Cenere (Jay Bernfeld), Gli Incogniti
(Amandine Beyer), Les Ambassadeurs (Alexis Kossenko), Ensemble Pulcinella (Ophélie Gaillard), Les
musiciens de Saint-Julien (François Lazarevich)…Chacun des membres de l'ensemble a pu, au cours,
de son épanouissement artistique bénéficier du soutien de musiciens comme Gustav Leonhardt,
Christophe Rousset, Lucy van Dael, Jordi Savall... lors de divers stages, master-class et académies…
Régulièrement invité par de nombreux festivals internationaux, l'ensemble Stravaganza se produit
aussi bien en France (Festival baroque du Pays du Mont-Blanc, Festival Jeunes Talents - Paris,
Musicale internationale de Guil Durance), qu'en Ecosse (Saint Cecilia Hall - Edimbourgh), aux PaysBas (Fabulous Fringe Oude Muziek festival – Utrecht), Belgique (Ma festival - Bruges), en Allemagne
(Tage Alter Musik Regensburg), Angleterre, Autriche (Konzerthaus), Pologne… L'ensemble a été
honoré en 2011 de la médaille de bronze par l'Académie Arts Sciences et Lettres. Il a également
remporté le 3ème prix, le prix spécial critique et média du concours Premio Bonporti (Italie), le prix
spécial ''De Graaf Unico van Wassenaer Award'' lors du concours de musique ancienne van
Wassenaer à Amsterdam (Pays-Bas), et enfin a été lauréat du concours international H.I.F. Biber en
Autriche (Prix F.J. Aumann). Stravaganza a été selectionné pour représenter la France lors du
showcase organisé par le REMA (réseau européen de musique ancienne) en mars 2013. Paru en
2012, le premier enregistrement de Stravaganza, "Concert à la cour des Habsbourg"
(Aparté/Harmonia mundi) a été vivement salué par la critique: 5/5 muse baroque, 4 croches Pizzicato,
5/5 on mag... Le second enregistrement de l'ensemble est paru le 24 septembre 2013, autour des
sonates en trio d'Arcangelo Corelli (label Aparté).Stravaganza est membre de la FEVIS et bénéficie du
soutien de l'Adami. L'ensemble est en résidence à l'abbaye de Port Royal des Champs.
Le Banquet Céleste
Le Banquet Céleste est un ensemble de musique ancienne qui réunit un ensemble de musiciens
solistes autour de la personnalité musicale de Damien Guillon. Depuis sa création en 2009,
l’ensemble privilégie un travail exigeant sur le répertoire baroque, basé sur une équipe fidèle de
solistes vocaux et instrumentaux rompus aux styles des répertoires abordés. Fort de ces principes, Le
Banquet Céleste a déjà conquis les publics de plusieurs festivals prestigieux parmi lesquels on peut
citer la Salle Gaveau à Paris, les Festivals d'Arques-la-Bataille, Les Arts Renaissants de Toulouse, Le
Festival de musique ancienne de Froville, Saint-Michel-en-Thiérache, le Festival de Sablé, le Festival
de Saintes, mais aussi plus récemment en Chine à Pékin et Wuhan, dans des programmes consacrés
à John Dowland, Philipp Heinrich Erlebach, Antonio Vivaldi, Leonardo Leo, Nicola Porpora, Giovanni
Battista Pergolesi ou Johann Sebastian Bach. Le premier disque de l’ensemble consacré aux
Cantates BWV 170 et 35 pour Alto solo de J.S Bach enregistré avec Grand Orgue, est paru chez ZigZag Territoires en 2012. Il a été largement salué par la critique et a reçu les fff du magazine
Telerama, 4 Diapasons, ainsi que les 4 étoiles **** du Magazine Classica. Parmi les prochains projets
du Banquet Céleste, l’on peut citer un programme consacré aux Welcome Songs et Odes de H.
Purcell, des Cantates de J.S Bach réunissant quatre chanteurs solistes et un orchestre de chambre,
ainsi qu’une version scénique de l’Opéra Acis and Galatea de G.F Haendel avec le Centre Lyrique
d’Auvergne dans une mise en scène d’Anne-Laure Liégeois.
L’Ensemble Cairn
Cairn, c'est le nom de ces petits amas de pierres que l'on trouve en montagne et qui servent de
repère, de chemin, à ceux qui s'y aventurent ; chacun passant alors devant le cairn se doit d'y ajouter
une pierre. C'est cela que nous avons voulu : créer la sensation d’un chemin d’écoute à l’intérieur du
concert, mettre en perspective des musiques aussi différentes soient-elles, donner à entendre une
cohésion qui serait à l’image de celle qui unit les membres de Cairn, composer le programme comme
un objet en soi, comme une composition musicale.L’ensemble Cairn existe depuis 1997. Jérôme
Combier en est le directeur artistique, Guillaume Bourgogne le directeur musical. Il se donne pour
aspiration et objectif la conception de concerts mettant en valeur la musique de son temps, mais ne
souhaite jamais se dépendre d’une certaine mise en page du concert. Celui-ci est alors conçu — à
l’image d’une composition— comme un lieu de questionnement dont l’enjeu est de trouver une unité
de programme, un ordre des oeuvres jouées, de penser aux enchaînements, aux déplacements des
musiciens, de réfléchir sur les possibilités qu’offre la salle de concert. Par ailleurs, pour certains
concerts imaginés, Cairn souhaite mettre la création musicale en regard d’un répertoire plus large,
mais aussi, lorsque le projet est fondé, de la confronter à d’autres formes d’art (arts plastiques,
photographie, vidéo), voire à d’autres type de musiques —l’ensemble a récemment rencontré Vincent
Lê Quang, Marc Ducret, musiciens de jazz. Il arrive souvent qu’une idée génératrice, un principe de
départ —ce peut être l’idée du fragment en musique, de la transcription, de l’importance des mains,
de l’obscurité — soit la pierre de touche de tout un concert. L’ensemble Cairn se veut autant un
ensemble dirigé qu’un ensemble attentif à un travail de musique de chambre rigoureux.
Aujourd’hui, Cairn est soutenu dans sa démarche artistique par la Direction Régionale des Affaires
Culturelles d’Île-de-France et par la Sacem. En 2014 l’ensemble est en résidence à la Scène nationale
du théâtre d’Orléans. L’ensemble Cairn a joué régulièrement à l’Atelier du Plateau, à la Maison
Heinrich Heine, au Regard du Cygne. Il a été invité par les Festivals Why Note (Dijon), Archipel
(Genève), Tage für Neue Musik (Zurich), Darmstadt (Allemagne), Borealis (Novège), par la Villa
Médicis (Italie) et le CCN de Montpellier. Il a participé à l’Opéra de Xavier Dayer, Les aveugles et s’est
produit à l’opéra Bastille et à l’Almeida Theater (Londres). Gérard Pesson, Tristan Murail, Philippe
Leroux, Thierry Blondeau, Raphaël Cendo, Francesco Filidei, Noriko Baba, Franck Bedrossian,
Salvatore Sciarrino sont les rencontres qui ont compté pour lui. L’ensemble Cairn enregistre aux
éditions Æon les musiques de Thierry Blondeau et Raphaël Cendo et obtient le Grand Prix du disque
de l’Académie Charles Cros pour son enregistrement du cycle de Jérôme Combier : Vies silencieuses.
Ensemble Jacques Moderne
Une invitation au voyage. Telle est l’impression procurée par la découverte du répertoire auquel se
consacre l’Ensemble Jacques Moderne. De l’Angleterre du XVIIe siècle d’Henry Purcell aux royaumes
pontificaux de Domenico Mazzocchi et Giacomo Carissimi en passant par la Venise de Claudio
Monteverdi. Mais aussi, de la royale Madrid de Domenico Scarlatti à l’Allemagne luthérienne
d’Heinrich Schütz et Johann-Sebastian Bach, c’est toute la richesse, l’éclectisme et la modernité de la
musique baroque que Joël Suhubiette nous donne à redécouvrir. Moderne, la musique ancienne ?
Incontestablement, tant qu’il est des musiciens pour en transmettre l’émotion et en faire vivre
l’héritage. “La modernité, disait Charles Baudelaire, c’est le transitoire, le fugitif, le contingent, la moitié
de l’art, dont l’autre moitié est l’éternel et l’immuable”.Rendre éternel ce qui est par nature fugitif, une
synthèse déjà parfaitement illustrée par le travail d’édition entrepris dès la fin des années 1520 par
l’imprimeur lyonnais dont l’ensemble tire son nom. En sa compagnie, emboîtons le pas de ce nouvel
itinéraire musical à travers l’Europe et à travers le temps. L’ENSEMBLE JACQUES MODERNE est
porté par le Conseil Régional du Centre et soutenu par la Ville de Tours et le Conseil général d'Indreet-Loire. Il est aidé par le ministère de la culture et de la communication/direction régionale des
affaires culturelles du Centre au titre de l’aide aux ensembles conventionnés.L’Ensemble Jacques
Moderne est membre de la Fédération des Ensembles Vocaux et Instrumentaux Spécialisés (FEVIS).
La Passion selon Saint-Marc est une co-production de la Collégiale Saint-Martin à Angers et de
l'Abbaye de Fontevraud.
La Belle Aventure
Blandine Rannou crée en 2012 son ensemble, La Belle Aventure. Ce nom définit son projet: une
aventure humaine, une aventure à long terme, le plaisir de réunir des amis autour d' un programme ,
le désir de prendre du temps pour travailler en résidence.
Son concert inaugural, à l'Abbaye de Royaumont, qui soutient Blandine dans son projet, a permis
d'entendre les Nations de François Couperin, dans une orchestration nourrie à 10 musiciens. Ce
travail autour de Couperin et des liens avec la musique de clavecin solo va se poursuivre avec les
Concerts Royaux, les Apothéoses etc...La nouvelle aventure de la Belle Aventure....Bach bien sûr,
autour du clavecin concertant. Mais aussi des croisements avec la Danse et le Théâtre, l'invention de
nouvelles formes du concert, des actions pédagogiques..
Autant de désirs, autant de projets enthousiasmants, autant de belles aventures!
L’ensemble Remix
L’ensemble Remix est une formation de musique contemporaine hébergée par la Maison de la
musique (Casa da Música) de Porto. Depuis ses débuts en 2000, ce groupe a déjà interprété plus de
85 premières mondiales. L’ensemble Remix est une formation de musique contemporaine hébergée
par la Maison de la musique (Casa da Música) de Porto. Depuis ses débuts en 2000, ce groupe a
déjà créé plus de 85 œuvres et a été dirigé par de nombreux chefs d’orchestre, comme Stefan Asbury,
Ilan Volkov, Kasper de Roo, Pierre-André Valade, Rolf Gupta, Peter Rundel, Jonathan Stockhammer,
Jurjen Hempel, Matthias Pintscher, Franck Ollu, Reinbert de Leeuw, Diego Masson, Emilio Pomàrico,
Brad Lubman, Paul Hillier et Peter Eötvös À l’international, l’ensemble Remix a joué à Valence,
Rotterdam, Huddersfield, Barcelone, Strasbourg, Paris, Orléans, Bourges, Reims, Anvers, Madrid,
Budapest, Norrköping, Vienne, Witten, Berlin, Amsterdam, Cologne, Zürich, Luxembourg-Ville et
Bruxelles. En 2011, il a participé au festival de Vienne et au festival Agora (IRCAM – Paris).
L’orchestre a interprété les premières de deux commandes faites auprès de Wolfgang Rihm,
compositeur en résidence à la Maison de la musique de Porto en 2011. Le projet Ring Saga, avec la
musique de Richard Wagner adaptée par Jonathan Dove et Graham Vick, a permis à l’ensemble
Remix de se produire lors du festival Musica de Strasbourg, à la Cité de la musique de Paris, à SaintQuentin-en-Yvelines, au théâtre de Nîmes, au théâtre de Caen, au Grand théâtre du Luxembourg et
au Grand théâtre de Reims. En 2012, l’ensemble est intervenu au festival Musica de Strasbourg, qu’il
a clôturé avec la première du concertino pour piano Jetzt genau! de Pascal Dusapin ; il a également
joué pour la fondation Gulbenkian à Lisbonne, ainsi qu’à la Philharmonie de Berlin. La saison 2013 a
été marquée entre autres par l’opéra Quartett de Luca Francesconi, joué à Porto et à Strasbourg,
sous la direction de Nuno Carinhas. En 2014, l’orchestre a présenté en première mondiale le Soldat
inconnu de Georges Aperghis (commandée par ECHO) et Da capo de Peter Eötvös. L’orchestre a
également donné des concerts à Lisbonne, Paris, Orense et Cologne tout au long de l’année.
L’ensemble Remix a participé à dix CD audio sur lesquelles figurent des œuvres de Pauset, Azguime,
Côrte-Real, Peixinho, Dillon, Jorgensen, Staud, Nunes, Bernhard Lang, Pinho Vargas, Wolfgang
Mitterer, Karin Rehnqvist et Pascal Dusapin. Des œuvres de Pascal Dusapin, interprétées par
l’ensemble Remix et l’orchestre symphonique de la Maison de la musique de Porto, ont figuré parmi
les enregistrements sélectionnés pour le Gramophone Critics’ Choice de 2013.
Francesco Filidei
Francesco Filidei est diplômé du conservatoire de Florence et du CNSMDP de Paris. Comme
organiste et compositeur, il est invité par le plus important festivals de musique contemporaine, joué
par orchestres telles que la WDR, la SWR, la RSO Wien, la ORT, la RAI, la Tokyo Philharmonic et par
ensembles telles que Musikfabrik, Linea, l’Itineraire, Alter Ego, NEM, EOC, l’Intercontemporain, Les
Percussions de Strasbourg, Klangforum, Cairn, 2E2M, Recherche, Ascolta, Next Mushroom
Promotion, Tokyo Synfonietta, Ars Ludi, Icarus, Ictus, Signal, Neue Vocalsolisten, notamment à la
Philarmonie de Berlin et de Cologne, la Cité de la Musique de Paris, la Suntory et la Tokyo Opera
House, la Theaterhaus de Vienne, la Herkulessal de Munich, la Tonhalle de Zurig. Après avoir obtenu
la Commande du Comité de Lecture Ircam obtient le Salzburg Music Forderpreistrager, le Prix Takefu,
le Forderpreistrager Siemens, la Medaille UNESCO Picasso/Miro du Rostrum of Composers et il est
compositeur en résidence à l’Académie Schloss Solitude au Berlin DAAD, Membre de la Casa de
Velazquez et Pensionnaire à la Villa Medici. Il a été professeur de composition à « Voix nouvelles »
Royaumont, à la Iowa University, à Takefu, à l’Akademie Tchaikowsky et à Barga INAUDITA. Ses
œuvres sont éditées par RaiTrade.
Bernard Foccroulle
Bernard Foccroulle est né à Liège en 1953. Il entame une carrière internationale d’organiste dès le
milieu des années 1970, interprétant un vaste répertoire allant de la Renaissance à l’époque
contemporaine. Il donne plusieurs dizaines de créations mondiales de compositeurs tels que Philippe
Boesmans, Brian Ferneyhough, Betsy Jolas, Xavier Darasse, Jonathan Harvey, Pascal Dusapin.
Dans les années 1980, il participe au Ricercar Consort qui se consacre notamment à la musique
baroque allemande. Ces dernières années, il se produit régulièrement en concert avec des chanteurs
ainsi qu’avec le virtuose du cornet à bouquin Jean Tubéry.Sa discographie en soliste comporte une
quarantaine d’enregistrements sur CD. Il a notamment enregistré chez Ricercar l’intégrale de l’œuvre
d’orgue de J.S. Bach et de Dietrich Buxtehude en sélectionnant soigneusement les plus beaux
instruments historiques préservés. Ses enregistrements ont remporté de nombreux prix. Il a dirigé le
Théâtre Royal de la Monnaie de 1992 à 2007. Depuis 2007, il est directeur du Festival d’Art Lyrique
d’Aix-en-Provence. De 1976 à 1990, il enseigne l’analyse musicale au Conservatoire de Liège. Depuis
2010, il est professeur d’orgue au conservatoire royal de musique de Bruxelles.Ces dernières années,
il multiplie les projets multidisciplinaires associant l’orgue à la danse (chorégraphies de Jan Fabre et
Salvador Sanchis) ou la vidéo (création de Lynette Wallworth en 2014). Ses compositions sont
principalement destinées à l’orgue ou à la voix accompagnée de l’orchestre ou d’un ensemble
instrumental. Rilke, Verlaine et De Luca ont inspiré plusieurs cycles de mélodies et de pièces
instrumentales. Il est docteur honoris causa de l’Université de Montréal.
Simon Hatab
Il a étudié les arts de la scène à l’Université Paris X et suivi les cours de l’Ecole internationale de
théâtre Jacques Lecoq. Il a mis en scène Disparition totale du dom juan, L'Île déserte de Joseph
Haydn (compagnie Opéra de Poche), écrit et mis en scène le spectacle Carmen-Chantier –
coproduction de la MCB° - Scène nationale de Bourges – lauréat 2012 de la Fondation HSBC.
Il travaille au département dramaturgie de l'Opéra national de Paris et a notamment été dramaturge
des spectacles Quand je serai grand... (2013) à l’Amphithéâtre Bastille et 14+18 (2014) à
l’Amphithéâtre Bastille, à l'Opéra national de Lorraine, à l'Opéra de Reims et à l'Opéra national de
Montpellier (2015). Il a été commissaire de l’exposition Verdi-Wagner au Palais Garnier (2013) et a
collaboré au livre du tricentenaire Le Ballet de l’Opéra (éditions Albin Michel).
Il a donné un cycle de cours à l'Université Paris X sur la dramaturgie et ses applications
politiques/culturelles, et animé un wokshop au King's College London autour du théâtre
révolutionnaire de Sylvain Maréchal.
Emmanuel Hondré
Docteur en musicologie et titulaire de quatre premiers prix au Conservatoire national supérieur de
musique et de danse de Paris (histoire de la musique, esthétique, musicologie, pédagogie de la flûte),
Emmanuel Hondré a d’abord été professeur (flûte traversière, histoire de la musique) avant d’intégrer
la Cité de la musique, d’abord comme Rédacteur musical (1997), puis comme Responsable du
Service des activités culturelles du Musée de la musique (2002) et enfin comme Directeur de la
production des concerts (2004). Aux côtés de Laurent Bayle, il élabore les saisons musicales de la
Cité de la musique et de la Salle Pleyel.
Lucie Kayas
Après des études de piano et de musique de chambre à l’Ecole normale de musique de Paris, de
musicologie au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et à l’université, Lucie Kayas
rejoint l’équipe de Deutsche Grammophon à Hambourg comme rédactrice française. De retour à Paris,
elle travaille pour L’Avant-Scène Opéra, le festival de Radio France et de Montpellier, puis pour le
théâtre du Châtelet où elle est responsable des actions pédagogiques de 1999 à 2012. Docteur en
e
musicologie et spécialiste de la musique française de premier XX siècle, Lucie Kayas enseigne la
e
culture musicale au CNSMDP.Spécialiste de la musique française de premier XX siècle, Lucie Kayas
a publié plusieurs ouvrages consacrés à Poulenc, Jolivet et Messiaen. Ses centres d’intérêt se portent
également vers le romantisme allemand, suscitant deux séries de conférences-concerts données à
l’Auditorium de Lyon. Docteur en musicologie, elle enseigne actuellement la culture musicale au
Conservatoire national supérieur de musique de Paris et participe avec ses étudiants aux Classic Lab,
ateliers-conférences initiés par la Cité de la musique.
La Petite Bande
C’est en 1972 que Sigiswald Kuijken créa La Petite Bande, à la demande de la maison de disques
Harmonia Mundi (Allemagne) afin d’enregistrer Le Bourgeois Gentilhomme de Lully sous la direction
de Gustav Leonhardt. Le nom et l’effectif d'ensemble étaient inspirés de l’orchestre de Lully à la cour
de Louis XIV. Le but était de faire revivre cette musique de façon authentique, en utilisant des
instruments d’époque et en empruntant des techniques et un style de jeu authentiques afin de
parvenir à une image sonore et à une interprétation fidèle à l’original, sans pour autant tomber dans
un académisme stérile. l’Effectif de La Petite Bande n’est pas fixe: les musiciens sont invités pour
chaque répertoire spécifique, ce qui contribue à l’interprétation extraordinaire de Sigiswald Kuijken.
Le succès de l’enregistrement fut tel que l’orchestre se trouva régulièrement invité à donner des
concerts et finit par s’établir comme groupe à caractère plus permanent. Après une première période
avec principalement de la musique baroque française (Lully, Campra, Muffat) l’orchestre entama le
répertoire baroque italien (Correlli, Vivaldi e.a.), et ensuite allemand (J.S.Bach !). L’orchestre se fait
remarquer par ses interprétations acclamées des maîtres classiques (Mozart, Haydn). La Petite
Bande enregistre pour BMG (Deutsche Harmonia Mundi), Denon , Accent et Hyperion .
La Petite Bande s’est produite lors d’un grand nombre de festivals et sur les grandes scènes
internationales, tant en Europe qu'en Japon, en Chine, en Australie, en Amerique du Sud,....
Depuis 1997, La Petite Bande est en résidence dans la ville de Louvain.
Tristan Manoukian
Après avoir été sélectionné par Julian Bream pour participer aux “Rencontres musicales d’Evian” en
1996, Tristan Manoukian obtient un Ier prix de guitare à l’unanimité au CNR de Marseille dans la
classe de René Bartoli. En 1999, il conclut son cursus au CNDSM de Paris par un Ier Prix de guitare à
l’unanimité dans la classe d’Alberto Ponce, ainsi que par l’obtention du Diplôme de Formation
Supérieure. Lauréat du Concours International de Guitare d’Aix-en- Provence, il se produit en tant que
soliste dans différents festivals (Ile de Ré, Vittel, Castellamare en Sicile) et enrichit sa pratique de la
musique de chambre avec plusieurs ensembles (Ysire, Rosaces, Polychronies) qui sont invités tant en
France qu’à l’étranger. Avec ses deux ensembles actuels, le duo de guitares Alchemy et le duo chantguitare Miscellaneous, il poursuit ce travail axé, entre autres, sur la mise en valeur de répertoires
inédits par le biais d’arrangements. Egalement créateur de musiques de films documentaires (L’Album
de Juliette, L’île de Chelo), il a participé à l’enregistrement d’un CD de la Société Française de
Musique Contemporaine. Tristan Manoukian est titulaire du Certificat d’Aptitude et actuellement
professeur de guitare au Conservatoire National de Région de Nice.
Gilbert Nouno
Compositeur, artiste sonore et performer, Gilbert Nouno vit et travaille à Paris. En 2011 il est lauréat
de la Villa Médicis, Académie de France à Rome et de la Villa Kujoyama à Kyoto en 2007. Sa
musique liée aux arts visuels et aux technologies numériques traverse constamment les frontières de
l’écriture et de l’improvisation. Sous le nom de Til Berg, il explore la synesthésie des arts plastiques et
sonores, générant à partir de musiques et de sons des visuels abstraits et minimalistes avec des
médium traditionnels et électroniques comme la lithographie et la vidéo. Son travail a été montré à
Paris à l’institut de recherche et de création Ircam, à Rome et à Florence à la fondation pour l’art
contemporain Fabbrica Europa 2012. Gilbert Nouno est professeur de composition au Royal College
of Music de Londres, il enseigne le design de la musique électronique à l’Ircam et à l’université
Goldsmiths où il est actuellement chercheur invité. Le quatuor à cordes belge Tana vient de créer sa
dernière pièce Deejay au festival Ars Musica à Bruxelles.
l’orchestre philharmonique de radio france
L'orchestre du XXIème siècle ! Créé dans les années 1930 par la radio française sur les bases d’un
premier orchestre de radio fondé en 1928 par André Messager, l’Orchestre Philharmonique a été
refondé en 1976 sous l’inspiration de Pierre Boulez qui dénonçait le manque de flexibilité des
formations traditionnelles. Au contraire, l’Orchestre Philharmonique peut aborder tous les répertoires
du XVIIIème siècle à nos jours, que les oeuvres soient écrites pour petit ensemble ou pour grand
orchestre, chaque groupe, composé en fonction de l'écriture des oeuvres, pouvant travailler
simultanément. Le compositeur Gilbert Amy et le chef Marek Janowski en on été les premiers
directeurs musicaux. Myung-Whun Chung en a pris la direction musicale au début du nouveau
millénaire. Il présente en 2014/2015 sa dernière saison en tant que Directeur musical, Mikko Franck
lui succédant à partir de septembre 2015. Reconnaissance internationale Myung-Whun Chung peut
se réjouir de voir l’Orchestre Philharmonique de Radio France reconnu comme l’une des meilleures
phalanges européennes dans tous les pays où ils se sont produits ensemble en 2013, dans les
grandes capitales européennes comme en Chine, en Corée et au Japon. Au printemps 2015, MyungWhun Chung et l’orchestre sont notamment réinvités à la Philharmonie de Berlin et au Musikverein de
ème
Vienne après les succès remportés l’an passé. La 15
et dernière saison de Myung-Whun Chung en
tant que Directeur musical… A Paris, Myung-Whun Chung dirige sa dernière saison en tant que
Directeur musical avec des œuvres de Mozart, Berlioz, Brahms, Verdi, Bruckner, Mahler, Bruch,
Tchaikovski, Rachmaninov, Ravel, Messiaen, Dutilleux et Dusapin, poursuivant dans tous ces
répertoires son remarquable travail avec les musiciens de l’orchestre. Les violonistes Maxim
Vengerov, Renaud Capuçon et Gil Shaham aussi bien que les pianistes Evgeny Kissin, Roger Muraro
et Daniil Trifonov font l’amitié à Myung-Whun Chung de partager avec nous cette saison pleine
d’émotion. … et avec Mikko Franck, Directeur musical désigné Mikko Franck, nouveau directeur
musical à partir de septembre 2015, propose déjà cinq concerts à Paris avec des œuvres de Brahms,
Liszt, César Franck, Debussy, Sibelius, Prokofiev et Luigi Nono, qui lui permettront de développer sa
relation avec le public parisien, dont il apprécie l’accueil chaleureux depuis ses débuts il y a dix ans
avec l’Orchestre Philharmonique à l’âge de 24 ans. Il dirigera également Carmen de Bizet à Orange
pendant l’été 2015.
L'Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo
plus de 150 ans de grandes dates : L'Orchestre, à sa création en 1856, dénommé "l'Orchestre du
Nouveau Cercle des Etrangers", puis en 1958 "Orchestre National de l'Opéra de Monte-Carlo", et
enfin depuis 1980 "Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo", occupe une place de choix dans le
monde musical international. Grâce à sa capacité de savoir conjuguer tradition et modernité, il joue un
rôle de premier plan dans l’interprétation des œuvres symphoniques du grand répertoire, le renouveau
des œuvres rares et contemporaines et la création lyrique et chorégraphique. Depuis la fin du 19ème
siècle, on ne compte plus le nombre de "Premières mondiales" créées à Monte-Carlo, et les grands
compositeurs, tels que Massenet, Puccini, Ravel, Mascagni, Fauré, Franck, Honegger, Ibert, Lalo,
Milhaud, Poulenc, Satie, ont trouvé dans l'Orchestre Philharmonique l'interprète idéal. Plus près de
nous R. Rossellini, R. Liebermann, Ch. Chaynes, M. Constant, S. Rendine, R. Koering, S. Sciarrino, P.
Eötvös. En collaboration avec le Printemps des Arts, des oeuvres de G. Amy, Ph. Mainz, Ph. Hurel
ont pu être enregistrées. La musique contemporaine a toujours été présente dans les saisons de
l'OPMC, avec notamment, Henze, Dutilleux, Paart, Lutoslawski, Penderecki, Holliger, Ligeti,
Takemitsu, Eötvös et bien d'autres. Se sont succédé, sous des appellations différentes, Chef
permanent - Chef titulaire - Premier chef invité - Directeur Musical - Directeur Artistique et Musical, de
1856 à nos jours : Alexandre Hermann, Eusèbe Lucas, Léon Jehin, Louis Ganne, Marc César Scotto,
Victor de Sabata, Paul Paray, Henri Tomasi, Louis Frémaux, Edouard van Remoortel, Igor Markevitch,
Lovro von Matacic, Lawrence Foster, Gianluigi Gelmetti, James DePreist, Marek Janowski et Yakov
Kreizberg. S.A.R. la Princesse de Hanovre avait souhaité, en mars 2012, faire appel à Maître
Gianluigi Gelmetti pour assurer la mission de «chef référent » de l'Orchestre Philharmonique de
Monte-Carlo. Après dix mois d’une collaboration parfaite, ponctuée de grands moments d’émotion, il a
été décidé de confier les fonctions de Directeur Artistique et Musical de l’Orchestre à Maître Gelmetti.
À partir de la saison 2014/2015 Kazuki Yamada sera « Chef Principal invité », présent quatre
semaines par an, il sera également associé aux tournées et enregistrements. Cette démarche s'inscrit
dans la continuité d'une politique artistique générale voulue par S.A.R. la Princesse de Hanovre, mise
en oeuvre par Maître Gelmetti, placée sous le signe de la jeunesse. Nous nous souvenons des plus
grandes gloires du passé parmi les chefs invités, A. Toscanini, W. Furtwängler, R. Strauss, B. Walter,
D. Mitropoulos, E. Kleiber, A. Cluytens, G. Marinuzzi, Sir T. Beecham, C. Schuricht, K. Ancerl, Ch.
Münch, E. Jochum, L. Stokowski, Sir. J. Barbirolli, P. Klecki, G. Szell, parmi les personnes les plus
proches de nous, L. Bernstein, C.-M. Giulini, R. Kubelik, Sir George Solti ; et plus près de nous W.
Sawallisch, K. Sanderling, G. Prêtre, L. Maazel, K. Kondrachine, Ch. von Dohnanyi, Z. Mehta, G.
Rojdestvenski, Y. Temirkanov, ainsi que tous les grands chefs d'orchestre actuels.Comme tous les
orchestres internationaux de haut niveau, l'OPMC a atteint l'objectif de cent éléments, qui lui permet,
non seulement, de jouer dans de bonnes conditions le répertoire symphonique, mais aussi de
répondre à tous les besoins culturels qui se développent en Principauté.Des évènements
extraordinaires ont marqué l'histoire de l'OPMC, comme l'intégrale des concertos de Bartók, par
Zoltan Kocsis, le "Requiem" de Berlioz, au Dom de Berlin, et au Grimaldi Forum, les Gurre-Lieder de
Schoenberg au Grimaldi Forum, puis à la Philharmonie de Berlin, avec le Rundfunk Sinfonie
Orchester Berlin, le Rundfunkchor Berlin, le Mitteldeutscher Rundfunkchor Leipzig, sous la direction
de Marek Janowski. En avril 2012, dans le cadre du Printemps des Arts, l'OPMC a participé au cycle
des symphonies de Bruckner. L'orchestre est régulièrement invité par les grands festivals, Aix-enProvence, Paris, Prague, Strasbourg, Montreux, Vienne, Orange, Dresde, Bonn, Leipzig, Ankara,
Athènes, Bad Kissingen, Bonn, Dublin, Lisbonne, Lyon, Rheingau, La Roque d’Anthéron. Il effectue
également de nombreuses tournées à l'Etranger (Autriche, Allemagne, Belgique, Corée du Sud,
Espagne, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Italie, Japon, Suisse). L’automne 2010 a vu le lancement du
label “OPMC Classics” de l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo. Cinq disques, sous la direction
de Yakov Kreizberg, ont été édités, avec des oeuvres de Stravinsky, Rimsky-Korsakov, Ravel,
Debussy, Moussorgsky, Chostakovitch et Mahler. Ces différents disques se sont vus décerner de
nombreux prix par la presse musicale. Plus récemment sont parus trois enregistrements : sous la
direction de Gianluigi Gelmetti, un hommage à Léo Ferré (Symphonie interrompue et la Chanson du
ème
mal-aimé) et un disque dédié à Guiseppe Verdi et, à l'occasion du 30
anniversaire du Printemps
des Arts de Monte-Carlo, des oeuvres contemporaines de G. Amy, P. Maintz et P. Hurel (direction
Jean Deroyer, baryton Otto Katzameier). Placé sous la présidence de S.A.R. la Princesse de Hanovre,
l’Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien et des encouragements de S.A.S. le
Prince Albert II. L’Orchestre, l’assurant de toute sa confiance et de toute son estime, poursuit dans la
voie qui est la sienne : préserver son authenticité tout en se tournant résolument vers l’avenir, grâce à
une politique dynamique qu’encourage le Gouvernement Princier et reprendre son engagement dans
la vie de la Principauté. L‘Orchestre Philharmonique de Monte-Carlo bénéficie du soutien du
Gouvernement Princier, de la Société des Bains de Mer, de la Compagnie Monégasque de Banque
(CMB) et de l’Association des Amis de l’Orchestre.
Gérard Pesson
Né le 17 janvier 1958 à Torteron (Cher), Gérard Pesson poursuit d'abord des études de lettres et
musicologie à la Sorbonne où il soutient une thèse sur L'Esthétique de la musique aléatoire, avant
d'entrer dans les classes de Betsy Jolas et d'Ivo Malec au Conservatoire National Supérieur de
Musique de Danse de Paris où il obtient deux premiers prix dans les classes d'analyse et de
composition. En 1986, il fonde la revue de musique contemporaine Entretemps. La même année, il
devient producteur à France Musique. Premier prix du Studium de Toulouse en 1986 pour Les Chants
Faëz, il est lauréat du concours "Opéra autrement" pour Beau Soir créé en version de concert au
Festival d'Avignon 1989, puis donné en version scénique à Musica en 1990. Gérard Pesson remporte
en 1996 le Prix Prince Pierre de Monaco. Il est pensionnaire à la Villa Médicis d'octobre 1990 à avril
1992. Gérard Pesson se consacre plus particulièrement depuis 1988 à la musique de scène. Ses
oeuvres ont été jouées par de nombreux ensembles et orchestres en France et à l'étranger :
Ensemble Fa, 2E2M, Intercontemporain, Itinéraire, Ensemble Moderna, Ensemble Recherche,
Ensemble Ictus, Alter Ego, Accroche Note, Erwartung, Orchestre National de Lyon, Orchestre
National d'Ile-de-France, etc. Son opéra Forever Valley, commande de T&M, sur un livret de Marie
Redonnet, a été créé en avril 2000 au Théâtre des Amandiers de Nanterre. Son opéra Pastorale,
d'après L'Astrée de Honoré d'Urfé a été créé à Stuttgart en mai 2006. Ses oeuvres sont publiées par
les Editions Lemoine.
Xavier Phillips
Xavier Phillips, né à Paris en 1971 débute le violoncelle à l’âge de 6 ans. Il remporte plusieurs prix
internationaux (Deuxième Prix et Prix Spécial des Jeunesses musicales de Belgrade, Prix Spécial au
Concours Tchaïkovski de Moscou, Troisième Prix et Prix Spécial au Concours Rostropovitch à Paris
er
et Premier Prix à l’unanimité au 1 Concours d’Helsinki). Il est rapidement appelé à se produire sur les
plus grandes scènes internationales avec des orchestres prestigieux (New-York Philharmonic,
Washington National Symphony Orchestra, Chicago Symphony Orchestra, Orchestre de Paris,
Orchestre National de France, Philharmonique de Radio France, le Berliner Symphoniker, Houston
Symphony, BBC Scottish Orchestra, Orchestre de la Suisse Romande, Filarmonica della Scala) sur
l’invitation de chefs illustres tels que son mentor Mstislav Rostropovitch, mais aussi Riccardo Muti,
Christoph Eschenbach, James Conlon, Marek Janowski, Valery Gergiev, Serge Baudo, Vladimir
Fedosseyev, Ion Marin, Jesus Lopez-Cobos, Vladimir Spivakov, Eliahu Inbal, Kurt Masur. Sa
discographie éclectique et variée est très remarquée et chaleureusement saluée par la critique.En
14/15/16 Xavier Phillips se produit à la Salle Pleyel dans le Concerto de Lalo avec l’Orchestre de
Paris sous la direction de Paavo Järvi, avec le Seattle Symphony Orchestra dans le Concerto « Tout
un monde lointain » de Dutilleux sous la direction de Ludovic Morlot, également à la Salle Pleyel dans
« Schelomo » de Bloch avec l’Orchestre Philharmonique de Radio France sous la direction de Fabien
Gabel. Il se produit également avec l’Orchestre Symphonique de Séville dans les Variation Rococo de
Tchaïkovski. En France, il est également le soliste de l’Orchestre National de Lorraine dans le
Concerto d’Elgar. Il prépare également l’intégrale de la musique de chambre de Beethoven (trios et
sonates pour violoncelle) au concert et au disque avec le violoniste Tedi Papavrami et le pianiste
François-Frédéric Guy qu’ils ont donné au Printemps des Arts de Monte Carlo, et donneront à
l’Arsenal de Metz, ainsi qu’au Fetsival Berlioz. Son tout dernier disque avec orchestre est consacré
au Concerto « Tout un monde lointain » de Dutilleux, avec le Seattle Symphony Orchestra et Ludovic
Morlot. Ce disque a reçu un accueil dithyrambique de la critique.Parallèlement à ses activités de
soliste, Xavier Phillips, soucieux de partager et de transmettre son savoir, consacre une grande partie
de son temps aux activités pédagogiques. Il occupe depuis 2013 un poste de Professeur à la Haute
Ecole de Musique de Sion, site de Lausanne. Xavier Phillips joue un violoncelle de Matteo Gofriller de
1710, prêté par un Mécène, la marque de café “ Blue de Brazil ”.
Emmanuel Reibel
Ancien élève de l’Ecole Normale Supérieure et du Conservatoire, Emmanuel Reibel est maître de
conférences à l’Université Paris Ouest Nanterre. Chercheur spécialisé dans le domaine des relations
entre musique et littérature, il anime rencontres, conférences et concerts commentés pour de
nombreuses institutions (Folle journée de Nantes, festival d’Aix-en-Provence, Philharmonie de Paris,
Académie des Beaux-Arts, Opéra de Paris,…). Son dernier livre, Comment la musique est devenue
« romantique », de Rousseau à Berlioz, a obtenu le Prix François-Victor Noury 2014 de l’Académie
française.
Corinne Schneider
Docteur en musicologie et titulaire de trois premiers prix au Conservatoire national supérieur de
musique et de danse de Paris (histoire de la musique, esthétique, musicologie) où elle est
responsable du Département musicologie et analyse depuis 2013, Corinne Schneider poursuit ses
recherches sur les échanges musicaux et les transferts culturels entre la France et l’Allemagne au
XIXe siècle. Productrice à France-Musique de 2008 à 2011, elle est régulièrement invitée comme
conférencière (Toulouse, Lyon, Nantes, Metz…) et a coordonné la brochure-programme du Festival
du Printemps des Arts de Monte-Carlo de 2009 à 2014. Elle a signé la notice historique de l’ouvrage
anniversaire (30 ans) de cette manifestation (Actes Sud, 2014).
Johannes Schöllhorn
Né en 1962, Johannes Schöllhorn a étudié la composition avec Klaus Huber, Emanuel Nunes et
Mathias Spahlinger et la théorie musicale avec Peter Förtig. Il a fait aussi des études de direction
d'orchestre avec Peter Eötvös. Johannes Schöllhorn a travaillé avec nombreuses solistes, ensembles
et orchestres, notamment avec l’Ensemble Modern, Ensemble Intercontemporain, ensemble l’instant
donné, ensemble recherche, Neue Vocalsolisten, Ensemble Musikfabrik, Klangforum Wien, ensemble
ascolta, das Neue Ensemble, et les orchestres de la radio de WDR et SWR, le DSO Berlin, le
Seoul Philharmonic Orchestra et le Philharmonia Orchestra London. Il a obtenu de nombreux prix et
distinctions dans les concours de compositions. Il a obtenu le prix de Comité de lecture de l'Ensemble
Intercontemporain 1997 et le Prix Praetorius en 2009. L'opéra de chambre "les petites filles modèles"
était joué plusieurs fois en France, 1997 à l'opéra de Bastille. En 2008 il était participant de la projet «
into » a Hongkong. La Musique de Johannes contient musique de chambre et vocale, musique pour
orchestre et pour le théâtre. Johannes Schöllhorn a fait plusieurs transcriptions, par exemple de
"...explosante-fixe..." de Pierre Boulez.
Camille Thomas.
L’année 2014, après la sortie remarquée de son premier disque consacré à la musique russe du
20e siècle pour le label Fuga Libera, démarre sous le signe de sa nomination aux Victoires de la
Musique comme Révélation Soliste instrumental. Ses nombreuses distinctions - Révélation Classique
de l'ADAMI 2010, lauréate de la Fondation Banque Populaire Natixis, de la Fondation BleusteinBlanchet pour la Vocation, entre autres... - l’ont déjà menée à jouer dans des salles aussi
prestigieuses que la salle Gaveau et le théâtre des Champs-Élysées à Paris, le Victoria Hall de
Genève, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles, le Jerusalem Music Center et le Konzerthaus de
Berlin en récital ou en soliste avec des orchestres tels que le Sinfonia Varsovia, l'orchestre
philarmonique de Baden-Baden, le Brussels Philharmonic Orchestra, l'orchestre des Nations-Unies,
l'Ensemble Orchestral de la Baule, l'orchestre Cappella Academica de Berlin... Elle était en 2013
l’invitée des « Salons de Musique » d’ArteLiveWeb. Camille a étudié auprès de Marcel Bardon et
Philippe Muller à Paris, ainsi qu’avec Frans Helmerson à la Hochschule "Hanns Eisler" Berlin. Elle a
remporté de nombreux prix de concours nationaux et internationaux comme entre autres au 7ème
Concours International Antonio Janigro en Croatie, à la Yamaha Music Foundation of Europe Strings
Competition, au Concours Edmont Baert et au Concours Léopold Bellan. Elle est également lauréate
du Prix Berthier de l'AMOPA. Parallèlement à ses activités de soliste, elle se passionne pour la
musique de chambre. En 2011 et 2012 elle est sélectionnée pour participer l’International Music
Academy Switzerland dirigée par Seiji Ozawa et a fondé en 2011 le Trio Saint-Exupéry. Camille est
reconnaissante du généreux soutien prodigué par différentes fondations comme la DAAD, Villa
Musica, LiveMusicNow, la «Carl-Flesch Akademie» ou encore la Sinfonima Stiftung de Mannheim.

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