Dossier de presse THEATRE SANTE Action de sensibilisation, de
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Dossier de presse THEATRE SANTE Action de sensibilisation, de
Dossier de presse THEATRE SANTE Action de sensibilisation, de prévention des violences et des conduites addictives Année scolaire 2014-2015 Action portée par l’AMVS-Financement AMVS/ACSE/REGION Contact presse Sarah BOUDERBANE [email protected] 06.75.28.01.65 1) Historique de l’action : Après avoir organisé un temps d’échange et de débats entre professionnels et élus lors du séminaire Violence et Santé en novembre 2004, la Communauté d’Agglomération de Maubeuge Val de Sambre met en place sur son territoire un programme d’action en prévention des violences. Dès février 2005, il a été proposé aux collèges de la Communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre d’organiser une représentation théâtrale en prévention violence, citoyenneté. En 2009, les élus de la communauté d’Agglomération Maubeuge Val de Sambre ont souhaité proposer cette action aux lycéens du territoire. Pour ce public, il est apparu nécessaire d’aborder les problèmes des conduites addictives. En 2012, le projet a évolué et n’impose plus aux collèges de travailler sur la thématique des violences et aux lycées sur celles des conduites addictives. A partir d’un cahier des charges qui leur est transmis, les établissements scolaires déterminent le thème de l’intervention théâtrale ainsi que la compagnie. En fonction des problématiques rencontrées, des priorités et du projet d’établissement (violence, consommation à risque, nouveaux moyens de communication…). 1 Chaque année, une évaluation de l’action est réalisée auprès des élèves et des équipes éducatives. Celle-ci étant très positive, des interventions théâtrales sont donc reproposées aux établissements scolaires qui acceptent avec enthousiasme de nouvelles programmations. 2) Rappel des objectifs poursuivis : - Sensibiliser et prévenir les problèmes de violence et de pratiques addictives chez les collégiens et lycéens - Favoriser l’implication des jeunes, les amener à réagir sur des situations dans lesquelles ils peuvent se retrouver - Faire en sorte que l’équipe éducative s’implique au sein de ce projet et intègre cette action au sein d’un projet pédagogique global dans l’établissement scolaire. L’objectif principal de l’action est la sensibilisation - par le biais d’une politique de prévention active du jeune public aux causes, pratiques, et conséquences des phénomènes de violences et de pratiques addictives. Il s’agit de développer une prise de conscience de l’impact néfaste, individuel comme collectif, de ces pratiques, et par là-même de faire évoluer les comportements, au sein comme en dehors de la structure scolaire. Cet objectif ne peut évidemment être atteint qu’avec l’investissement réel de chacun, aussi il est primordial que l’action vienne s’inscrire au sein d’un réel projet pédagogique de prévention et de sensibilisation, développé durant toute l’année scolaire, notamment par le développement d’actions complémentaires laissées à la discrétion des différentes équipes éducatives. Une action au cœur d’un projet pédagogique d’établissement : Les différentes équipes éducatives engagées dans le projet auront à charge de mettre en place un réel projet pédagogique autour de la prévention des violences, de la prévention des conduites addictives, dans un cadre laissé à leur discrétion : intervenants spécifiques, sensibilisation en classe, travail collectif autour de ce thème, ateliers, ou tout autre type d’action jugé pertinent dans le traitement de ce thème. Ce projet pédagogique devra s’inscrire à la fois en amont (préparation aux représentations, sensibilisation, présentation du système judiciaire, etc.) et en aval (retour sur expérience, poursuite des actions de prévention, etc.) des représentations proposées. Il importe de plus que ces actions soient pensées et réfléchies afin d’être recensées et évaluées, qualitativement et/ou quantitativement. Cette évaluation devrait ainsi permettre d’enrichir et de faire évoluer le dispositif, dans le cadre d’une éventuelle reconduction, vers une efficacité et une pertinence accrue. 2 3) Présentation de l’action 2014-2015 : L’action portée par la Communauté d’Agglomération Maubeuge-Val de Sambre consiste à sensibiliser et prévenir les problèmes de violences et les problèmes de conduites addictives chez les jeunes collégiens et lycéens. Quelques chiffres de cette programmation 2014-2015: - Cette action va toucher 1526 collégiens et 911 lycéens, - 29 représentations, du lundi 17 novembre au vendredi 12 décembre 2014, - 5 compagnies de théâtre proposées, 4 ont été retenues par les établissements scolaires - 22 pièces de théâtre ont été proposées, 9 ont été retenues par les établissements Coût de l’action : 43450€ CUCS (l’ACSE) : 16875€ Conseil Régional Nord Pas de Calais : 8700€ CAMVS : 17875€ L’offre en matière de prestations théâtrales participatives se veut résolument nouvelle et innovante. Les actions menées par la communauté d’agglomération dans le cadre des objectifs fixés par le contrat urbain de cohésion sociale et par la région Nord-Pas-De-Calais sont en effet tenues à un principe d’expérimentation constante. Cette volonté de renouvellement s’inscrit cependant dans une démarche globale continue et cohérente, assurée par une politique d’accompagnement des différents projets pédagogiques engagés par les équipes pédagogiques des structures concernées. Ainsi, si la présence de 5 compagnies, offrant des prestations plus variées et spécifiques que l’unique structure présente auparavant, pousse nécessairement à l’adaptation des projets pédagogiques d’ensemble, ce travail de redéfinition ne doit pas rester à la charge seule des équipes éducatives en place, mais bien faire l’œuvre d’une concertation entre celles-ci et la structurepilote. Présentation des compagnies de théâtre proposées : Compagnie ENTREES DE JEU : Théâtre forum/Débat théâtral : Après une présentation des règles du débat, une courte pièce de 20 à 30 minutes présente différentes situations problématiques sur le thème donné. Les situations sont ensuite jouées une deuxième fois. Le spectateur peut alors interrompre le jeu à tout moment, proposer une solution et venir l’expérimenter sur scène en remplaçant ou en ajoutant le personnage de son choix. La phase d’interaction avec le public 3 d’une durée d’une heure est animée par un meneur de jeu qui favorise l’expression et l’écoute des différents points de vue, et garantit la déontologie, la qualité et la clarté du débat. Les objectifs du théâtre forum/débat théâtral sont de : Dynamiser le public ; Dédramatiser les situations du réel en les mettant à distance ; Débloquer la parole sur des sujets difficiles ; Permettre aux participants d’acquérir des points de repère pour affronter des situations dans la réalité ; Expérimenter et échanger les manières de faire ; Donner des informations en situation ; Relativiser les points de vue. Les spectacles : « Faut pas débloguer » : Préoccupations de l’adolescence et premières consommations de drogues (uniquement en collège : à partir de la 5ème jusqu’en 3ème), « Accros d’écrans » : Les dangers des écrans chez les adolescents (à partir de la 5ème et lycéens), « Coups de pressions » : Violence(s) respect et tolérance (à partir de la 5ème et lycéens), « Abus d’excès » : Prévention de l’abus et de la perte de contrôle dans l’usage des drogues (uniquement en lycée : à partir de la seconde), « Jusqu’à plus soif » : phénomène d’alcoolisation aigüe (uniquement en lycée), « Trop c’est trop » : Harcèlement en milieu scolaire (collégiens et lycéens). Compagnie LA BELLE HISTOIRE : Théâtre d’intervention : La compagnie se définit comme un lieu de création qui privilégie la proximité des publics. Leur vocation est de porter le théâtre là, ou il n’est pas, ne se fait pas. Leur volonté est d’avoir des jauges à dimension humaine, proche de l’acteur, de ce qu’il vit sur scène, rendre encore plus proche le spectacle vivant. Leur ambition est de réunir les publics, de créer un lien durable avec lui, de permettre la découverte de différentes formes de spectacles vivants, dans un souci permanent d’humanité… Les représentations se font sous la forme de co-créations : la compagnie vient à la rencontre des partenaires ayant effectué la demande, afin d’élaborer le projet. Vient ensuite une « étape-éponge » de rencontre avec les comédiens, avant de procéder à l’écriture du scénario. Chaque intervention se veut donc unique et adaptée à la structure, au public et au contexte au sein duquel elle se déroule. Les intervenants proposent une saynète illustrant une thématique de 40 minutes, suivie d’un débat en petit groupe (d’un maximum de 25 élèves) de 40 minutes. Le théâtre est mis au service de la santé et de la citoyenneté comme un endroit où la parole se libère, ou les points de vue se confrontent. Cette forme permet d’aborder des thématiques parfois sensibles, d’élargir notre vision des choses, d’adopter quelques instants le point de vue de l’autre… Il change notre regard sur des situations que nous ne vivons pas, ou au contraire, nous permet de prendre du recul par rapport à celles que nous connaissons parfois trop… L’effet miroir qu’il déclenche nous permet d’ouvrir d’autres portes du possible. Les thèmes proposés : la thématique des violences : respect, racket, relation fille-garçon, estime de soi, violences physiques, violences verbales ; la thématique des pratiques addictives : consommation d’alcool, de drogues, tabac… ; la thématique des dépendances aux nouveaux moyens de communication : téléphone portable, console de jeux, ordinateur, réseaux sociaux, jeux en ligne… 4 Théâtre d’intervention du Point Accueil OXYGENE : Théâtre d’intervention : Les intervenants proposent une saynète illustrant une thématique, suivie d’un débat. Il s’agit de jouer sur l’ « effet miroir », c’est-àdire que les personnages reflètent un peu les spectateurs, et qu’en parlant d’eux, le public en vient à parler de soi. Chaque représentation est donc adaptée au public comme au contexte. Par l’humour et le décalage, ces saynètes se veulent hors de toute volonté moralisatrice ou culpabilisatrice. De plus, la compagnie s’entoure de partenaires lors de ses interventions (associations, professionnels de la santé, etc.), qui viennent apporter leur compétence afin d’approfondir tel ou tel aspect abordé. Les représentations se font sous la forme de co-créations : la compagnie vient à la rencontre des partenaires ayant effectué la demande, afin d’élaborer le projet. Vient ensuite une « étape-éponge » de rencontre avec les comédiens, avant de procéder à l’écriture du scénario et à la préparation de l’atelier. S’ensuit alors la représentation théâtrale, le débat, et l’évaluation de l’action. Chaque intervention se veut donc unique et adaptée à la structure, au public et au contexte au sein duquel elle se déroule. Exemples de thèmes : « Besoin d’aide : comment en parler ? avec qui ? » ; « La violence, comment la victime peut-elle en parler ? » ; « La violence, c’est l’affaire de tous, au quotidien », « Dépendance aux nouveaux moyens de communication », « Toxicomanie », « La poly consommation » ; « La gestion des conflits entre ados et adultes ». Compagnie PROSCENIUM : Théâtre forum : une courte pièce en un acte , jouée par des comédiens professionnels, pièce où sont exposées les questions , les erreurs très souvent entendues et des phrases provocatrices , pour que le public ait envie de réagir , de dire "Je ne suis pas du tout d'accord!" Dans une seconde partie, les personnages de la pièce lancent le débat, et avec l'aide de questions préparées et posées par un comédien dans la salle, les spectateurs peuvent réagir, monter sur scène et corriger ainsi toutes les erreurs énoncées pendant la pièce. Grâce à cette méthode simple et ludique, c'est le public qui apporte les bonnes, ou plutôt les meilleures réponses possibles, aux personnages qui se trompent. Les spectateurs ne ressentent donc à aucun moment un côté moralisateur que les jeunes, notamment, ne supportent pas. Ils écoutent, dans la bonne humeur et bien encadrés, le message de prévention. Une dernière partie-conclusion permet de rattraper les oublis éventuels, de faire un petit recadrage et de conclure sur l'objectif (qui doit rester humble) du spectacle et de la prévention en général : faire réfléchir, se poser les bonnes questions, seul, sans l'influence du regard des autres. Les spectacles : En prévention des violences « J’ai rien dit…J’ai rien fait », En prévention des addictions « Le pétard mouillé » 5 Compagnie REACTIF THEATRE : Théâtre Réactif de Prévention : c’est une forme mêlant représentation théâtrale participative, débat et information. Il permet d’échanger de façon ludique et dynamique sur toutes les questions liées à des thèmes santé/social/sociétal. L’intervention théâtrale se fait dans un but d’éducation à la santé et à la citoyenneté. Mode d’intervention : Il s’agit d’une séance de 2 heures qui se déroule en 4 temps : Création du lien (10 mn) : Présentation des intervenants et de la thématique. Evaluation des connaissances et perceptions du public sur la thématique abordée. Explication de l’action dans son ensemble. Pièce (40 mn) : Interprétée par 4 acteurs professionnels, elle met en avant des conflits à résoudre entre divers personnages, jeunes et adultes, dans différents environnements (famille, école, quartier…) Débat (1 h) : Le médiateur échange avec les spectateurs sur leur perception des difficultés et souffrances que rencontrent les personnages de la pièce. Quand une solution pour aider un des personnages est proposée, le médiateur invite le spectateur à l’expérimenter sur scène, en improvisation avec les acteurs. Conclusion (10 mn) : Un « question-réponse » permet de spécifier certains sujets abordés et de reprendre toutes les erreurs et idées-reçues exprimées dans la pièce et le débat, de façon à ne jamais laisser le public repartir avec une mauvaise information. Mis en relation du public avec les professionnels locaux. Les spectacles : « Cocktails à gogo » : sur le thème des addictions et conduites à risques (et sécurité routière sur demande), « A quoi tu joues » : sur le thème de la cyberdépendance, des réseaux sociaux, des NTIC, « Œil pour œil » : sur le thème du respect, de la violence, sous toutes ces formes, « Pas vu pas pris » sur le thème des incivilités, du vivre ensemble. 6