Hiver-Winter 2007

Hiver-Winter 2007
Président
Jakez François
Lettre d'information trimestrielle des Harpes Camac
Quarterly Newsletter from Camac Harps
Directeur Commercial
Eric Piron
[email protected]
Rédactrice en chef
Florence Marque
[email protected]
Cette saison :
2
Les Harpes Camac
3
Camac Harps get the show
4
5
Naissance d’un concerto
6
Masterclass de Ion Ivan Roncea
7
Masterclass with Ion Ivan Roncea
8
font leur festival à Lyon
on the road in Lyon
pour harpe
The Birth of a Harp Concerto
Concours internationaux
International Competitions
Concours, Festivals
LES HARPES CAMAC LES HARPES CAMAC
La Richerais - B.P.15 92, rue Petit
44850 MOUZEIL - FRANCE 75019 PARIS
Tel. +33 (0) 240 97 24 97 Tel. +33 (0) 140 40 08 40
Fax +33 (0) 240 97 79 31 Fax +33 (0) 140 40 08 42
www.camac-harps.com
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Mademois
Alors que la nouvelle année commence,
prenons le temps de jeter un dernier coup d’œil
sur celle que nous quittons à peine. 2006 s’est
terminée en beauté pour la harpe et les harpistes,
et ce numéro d’hiver est un véritable cordial de
bonne humeur à déguster page après page. Du
neuf, rien que du neuf pour l’An Neuf !
Après le succès des Premiers " Camac Harps Days "
de Londres cet été, les Harpes Camac ont inauguré
fin septembre, la première édition d’un festival destiné à visiter la France, région après région.
Une trop rare occasion d’aller à la rencontre des harpistes jusqu’à chez eux et de leur proposer
exposition de harpes et concerts. Alors que la jeune génération rivalisait de virtuosité dans les
concours internationaux à Lille, Arles, Namur, et se perfectionnait au contact de grands maîtres,
le monde de la harpe accueillait avec enthousiasme deux nouveaux concertos pour harpe créés
le même mois par Isabelle Moretti, celui de Philippe Hersant le 17 octobre 2006 au Théâtre des
Champs-Élysées avec l’Ensemble Orchestral de Paris, et celui de Michèle Reverdy le
27 octobre 2006 au Nouveau Siècle de Lille avec l’Orchestre National de Lille. A
peine le temps de se réjouir de ces nouvelles pièces ajoutées au répertoire de la
harpe classique, qu’une petite bombe made in USA venait justement secouer les
codes bien établis des grands orchestres et des solistes classiques : Deborah
Henson-Conant venait de marier en fanfare, orchestre symphonique et harpe
électrique dans son tout nouveau spectacle « Invention & Alchemy », un grand
spectacle et un grand DVD à découvrir de toute urgence !
Puisse 2007 continuer sur la lancée de 2006 et nous réserver tout autant de bonnes surprises !
Guy Moise
Ont participé à ce numéro :
Johann Delacour, Rhian Evans,
Jakez François, Sophie Hallynck,
Isabelle Moretti, Guy Moyse,
Michèle Reverdy, Christina Sonnemann,
Katryna Tan, Jonathan Wyner.
As the New Year begins, let us take time to throw a final glance over the year that has just
ended. 2006 came to a close beautifully for the harp and harpists, and this winter edition is
truly a good-humoured cordial to be savoured page after page. News, nothing but news for the
New Year!
In September, following the success of the First Camac Harp Days in London last summer,
Camac Harps inaugurated the first edition of a festival designed to visit France one region after
another. It was a rare opportunity to go and meet harpists in their region and present them with
a harp exhibition and concerts. Meanwhile members of the young generation were proving their
virtuosity at the International Competitions in Lille, Arles and Namur, and perfecting themselves
with the great masters, the harp world enthusiastically welcomed two new Harp Concertos, both
given their first performances by Isabelle Moretti during the same month: that of Philippe
Hersant on the 17 th October 2006 at the “Theatre des Champs-Elysees” with the “Ensemble
Orchestral de Paris”, and that of Michele Reverdy on the 27th October 2006 at the “Nouveau
Siecle de Lille” with the Lille National Orchestra. There was hardly time to rejoice in these new
additions to the harp repertoire before a small bomb made in the USA came to shake the wellestablished codes of the great orchestras and classical soloists: Deborah Henson-Conant had just
triumphantly united a Symphony Orchestra with the electric harp in her brand new show
“Invention and Alchemy”, a great show and a great DVD to be discovered urgently! May 2007
continue in the same vein and we hope it holds just as many surprises as 2006!
Florence Marque
LES HARPES CAMAC FONT LEUR FESTIVAL
DVD DEBORAH
Reconnaissable au premier coup d’œil avec ses
tresses multicolores, ses santiags et son justaucorps
brillant glissé dans sa minijupe noire, Deborah
Henson-Conant semble immuable.
Et pourtant ! Refusant étiquettes et moules préétablis, elle est en perpétuelle évolution. Lancée
dans une quête d’alchimiste, elle poursuit depuis
toujours son rêve d’enfant, celui d’un spectacle
dans lequel elle pourrait laisser éclater sa vérité
et donner libre cours à ses multiples talents de
harpiste, de chanteuse, de compositrice, de « bête
de scène ». Enorme challenge ! Challenge réussi ?
Sa dernière création « Invention & Alchimie » dont
nous présentons aujourd’hui le DVD, reflète sans
conteste la personnalité hors du commun de
Deborah tout en offrant un spectacle encore
jamais vu et tout simplement impossible à
étiqueter. Né d’une idée un peu folle, celle de
Deborah seule sur scène, seule… avec derrière
elle tout un orchestre symphonique, ce spectacle
devenu CD et DVD, est l’aboutissement de
longues années de préparation. Pour mener cette
aventure à terme, Deborah a, entre autres,
entrepris de jouer comme soliste avec de
nombreux orchestres symphoniques, a tissé des
liens particuliers avec le Grand Rapids Symphony
et son chef d’orchestre, a appris à composer pour
tout un orchestre, a imaginé, écris et mis en scène
un spectacle pour elle, mais aussi pour l’orchestre
qu’elle a réussi à intégrer comme un personnage
à part entière… bref, c’est tout l’éventail de ses
compétences qu’elle a mis à contribution pour
donner vie à son idée. Une fantastique aventure
dans laquelle Deborah a su entraîner tout son
entourage, musiciens, producteurs, sponsors...
Une formidable histoire de rencontres, d’idées
lancées et l’air et attrapées au vol, d’alchimie
réussie, de confiance mutuelle et de compétences
tout azimut qui mises bout à bout ont aboutit à
ce DVD. Un DVD à découvrir… sur grand écran,
car c’est du grand spectacle ! Du théâtre en
musique, de la musique mise en scène, un « onewoman » show avec 80 acteurs… avec en guest
star, la harpe de Deborah. Un DVD à voir
absolument pour dépoussiérer vos images les plus
sages de harpe solo et d’orchestre symphonique.
Challenge réussi Deborah !
Et maintenant ? Quelle est la suite ? Un film avec
une harpe comme personnage principal… un film
musical bien sûr !
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Feb 11, 2007.
Guy Moise
LYON SEPTEMBRE 2006
Nabila Chajaï, Isabelle Moretti, Anneleen Lenaerts
La France est vaste. Elle ne saurait se résumer à Paris, surtout
en matière de vie culturelle. Ses régions regorgent d’amateurs
de musique et parmi eux, d’amoureux de la harpe qui ont
hélas fort peu l’occasion de vivre leur passion au cœur même
de leur région. C’est en pensant à eux qui lisent dans leurs
journaux les lointains échos des concerts et des festivals
parisiens que nous avons envisagé de créer notre propre
événement, au cœur d’une province. Et c’est à Lyon, au
confluent du Rhône et de la Saône, que Les Harpes Camac
ont choisi de faire leur premier Festival le dernier week-end
de Septembre, du vendredi 29 septembre au lundi 2 octobre
2006. Grâce à la mobilisation de notre équipe au grand
complet, ces trois jours ont été pour nous une formidable
opportunité de venir à la rencontre des harpistes de la région
Rhône-Alpes en leur offrant toute la palette de nos talents :
une vaste exposition de nos modèles de harpes celtiques et
harpes à pédales avec un très grand choix de modèles
Les Harpes Camac ont donc fait leur Festival pour la première
d’occasion, la possibilité de faire régler sa harpe sur place
fois à Lyon cet automne. Elles le referont très certainement
par nos techniciens, et l’opportunité de venir écouter et
l’an prochain, dans une autre capitale régionale. Car cette
rencontrer la fine fleur des harpistes du moment.
première expérience s’est avérée aussi riche que nous
Du vendredi matin au dimanche soir, les prestigieux salons
l’espérions. Nous avons concrètement pris contact avec nos
de l’hôtel Hilton, baignés d’un soleil radieux, ont accueilli de
clients, anciens, nouveaux et futurs, nous sommes allés à leur
nombreux visiteurs, venus de toute la région, découvrir
rencontre chez eux et nous espérons avoir ainsi tissé des
l’étendue de notre gamme d’instruments.
liens de qualité. Nous avons aussi eu la
Ils ont pu essayer et comparer tout à loisir,
grande joie de leur offrir à domicile ou
harpes celtiques, harpes à pédales, harpes
presque, des concerts de choix donnés
électriques, tout en profitant des conseils
par les meilleures harpistes du moment.
de notre équipe commerciale et
Enfin, nous avons permis à ces artistes de
technique. Beaucoup de modèles
jouer en France devant un public averti
d’occasion ont ainsi trouvé de nouveaux
et enthousiaste. Car c’est ainsi que nous
acquéreurs, parents ou professeurs, ravis
concevons notre métier de facteur : ne
d’avoir pu choisir, à deux pas de chez eux,
pas se cantonner aux quatre murs de nos
le ou les instruments qu’ils recherchaient
ateliers, mais s’ouvrir
pour l’année scolaire à venir. Certains sont
à la vie artistique de
juste passés, en voisins, faire régler leur
notre temps en la
harpe, se tenir au courant, rencontrer des
favorisant de notre
amis, s’immerger quelques heures dans
mieux, à Paris dans
un bain de harpe et de musique…
notre Espace Camac,
Tous se sont retrouvés le vendredi soir,
mais aussi dans toute
Salle Witkowsky, au cœur de l’ancien
la France en faisant
Conservatoire Régional de Musique de
notre Festival.
Lyon, pour une soirée exceptionnelle de
récitals. qui a vu se succéder sur scène,
Nabila Chajaï, 2ème Prix du Concours ARD
de Munich en 2004, Anneleen Lenaerts,
Anneleen Lenaerts
1er Prix du Concours International Lily
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DVD DEBORAH
Recognizable at a glance with her multicoloured
braids, cowboy boots, shiny leotard and black
miniskirt, Deborah Henson-Conant seems
immutable. Refusing preconceived labels and
moulds, she is in perpetual evolution. Thrown into
an alchemist’s search, she has always followed her
childhood dream of a show in which she could
give vent to her true nature and give free rein to
her multiple talents as harpist, singer, composer,
and natural born performer. What a challenge!
Her latest creation, “Invention and Alchemy”, the
DVD of which we present today, incontestably
reflects Deborah’s extraordinary personality while
Laskine en 2005, et Isabelle Moretti venue jouer sur ses terres
natales. Une soirée privée, intime, offerte à un public de
connaisseurs, dont le programme fut aussi riche que varié.
En première partie Nabila Chajaï a brillamment interprété un
choix de pièces aux couleurs européennes, « Granada, extrait
de la Suite Espagnole » et « Cordoba, extrait des Chants
d’Espagne » d’I. Albeniz, « Divertissement à la française » de
A. Caplet, « Bruyères, extrait des préludes » de C. Debussy,
« Six danses roumaines » de B. Bartok, et « Thème et variations »
de P. Sancan. Puis Anneleen Lenaerts nous a offert, entre
« Prélude et Toccata » d’Handel et « Introduction et Variations »
de Parish-Alvars, la primeur d’une création mondiale, « Suite
Imagée » de B. Wery. Enfin, Isabelle Moretti a magnifiquement
clôturé cette soirée exceptionnelle avec un programme digne
d’une tournée internationale, « Sonate en do KV 330 » de W.A.
Mozart, « Bamyan » de P. Hersant, « Torre Bermeja », « Sonate »
de P. Hindemith, et « Fantaisie op. 12 sur l’opéra Faust de
Gounod » d’A. Zabel.
Le dernier rendez-vous musical de ce Festival a réuni les plus
assidus le lundi soir 2 octobre sur les bords de Saône, à
L’Embarcadère, pour le concert lyonnais de la tournée
mondiale de Mlle Mai Fukui, lauréate 2005 du Concours
International de Harpe de la Cité des Arts de Paris. Son
programme, « Suite française N°3 BWV 814 » de J.S. Bach,
« Sonate pour harpe op. 150 » d’E. Krenek, « Introduction et
Variations sur les airs de l’opéra La Norma de Bellini » d’E.
Parish-Alvars, « Sonate N°6 op. 3 » de F. Petrini, « Fantaisie
sur un thème de l’opéra Eugène Oneguin par Peter
Tchaikovsky » d’E.A. Walter-Khüne, « Le jardin mouillé » de
J. de la Presle et « Ballade fantastique d’après le Cœur
révélageur d’Edgar Poe » de H. Renié, a été chaleureusement
applaudi par un public enthousiasmé de découvrir cette jeune
harpiste au talent prometteur.
PROCHAINES MASTERCLASSES DES HARPES CAMAC
Jakez François et les Harpes Camac sont heureux de vous annoncer leurs prochaines masterclasses
MASTERCLASS de Mme Isabelle MORETTI
Académie Franz Liszt de BUDAPEST
Dimanche 11 février 2007
Renseignement et inscriptions auprès d’Heleen VAN DE PUTTE : [email protected]
HARFISSZIMO www.harfisszimo.com
•
MASTERCLASS de Mme Skaïla KANGA
Espace Camac de PARIS
Dimanche 15 avril 2007
Renseignements et inscriptions auprès de Florence MARQUE : [email protected]
Isabelle Moretti
CAMAC HARPS GET THE SHOW ON THE ROAD
Guy Moise
LYON, SEPTEMBER 2006
France is a large country
that cannot be defined by
Paris, especially as regards
cultural life. Its regions
have a great many music
lovers and among them,
harp
lovers
who
unfortunately have very
few opportunities to
experience their passion at
the heart of their region.
Usually they can only read
of the faraway echoes of
Parisian concerts and
festivals. It was with these
people in mind that we
planned the organisation
of our own event at the
heart of one of the
provinces. It was in Lyon,
Isabelle Moretti
at the confluence of the
Rhone and Saone Rivers, that Camac Harps chose to hold their
first Festival during the final weekend of September, from Friday
29th September to Monday 2nd October 2006. Thanks to the
mobilisation of our entire team, these three days were the ideal
opportunity for us to come and meet harpists in the Rhone-Alps
region and to offer them the entire range of our talents: a vast
exhibition of our Celtic harps and pedal harps with a large
selection of second-hand models, the chance to have their harps
regulated on site by our technicians, and the opportunity to hear
and meet the foremost harpists of today.
From Friday morning until Sunday evening, the prestigious
rooms of the Hilton Hotel were the destination for several visitors
from throughout the region who had come to discover our
extensive range of instruments. They were able to try and
compare the harps at their leisure - Celtic harps, pedal harps
and electric harps - while benefiting from the advice of our
technical and commercial team. Many second-hand models
were purchased by parents or teachers who were thrilled to be
able to choose the instruments they needed for the upcoming
school year and this practically on their doorstep. Some people
were just passing, having their harp
regulated, getting up to date, meeting
friends, or immersing themselves in harps
and music for a few hours.
Everyone gathered on Friday evening at the
Witkowsky Hall at the heart of the former
Regional Music Conservatory of Lyon for an
exceptional evening of recitals. First on stage
was Nabila Chajai, 2nd prize winner of the
ARD competition in Munich in 2004,
followed by Anneleen Lenaerts, 1st prize
winner of the International Lily Laskine
Competition in 2005, and finally Isabelle
Moretti, who was playing in her homeland.
This was a private, intimate evening for an
expert audience and the programme was
rich and varied. In the first half, Nabila
Chajai brilliantly interpreted a selection of
pieces with a European theme, “Granada”
from the Spanish Suite and “Cordoba” from
Spanish Songs by I. Albeniz, “Divertissement
Exposition des harpes Camac dans les salons du Hilton
a la Francaise” by A. Caplet, “Bruyeres” from the Preludes by
C. Debussy, “Six Rumanian Dances” by B. Bartok, and “Theme
and Variations” by P. Sancan. Then Anneleen Lenaerts
performed “Prelude and Toccata” by Handel, followed by the
world first performance of “Suite Imagee” by B. Wery, concluding
with “Introduction and Variations” by Parish-Alvars. Finally,
Isabelle Moretti magnificently brought this exceptional evening
to a close with a programme worthy of a world tour: “Sonata in
C, KV 330” by W. A. Mozart, “Bamyan” by P. Hersant, “Torre
Bermeja” by I. Albeniz, “Sonata” by P. Hindemith, and “Fantasy
on themes from Gounod’s ‘Faust’” by A. Zabel.
The final musical meeting of this Festival reunited the most
devoted on Monday 2nd October on the banks of the Saone at
the “Embarcadere” concert hall to hear the Lyon concert of the
world tour of Mai Fukui, winner of the International Harp
Competition of the “Cite des Arts” in Paris in 2005. Her
programme, “French Suite No 3, BWV 814” by J. S. Bach, “Sonata
for Harp op. 150” by E. Krenek, “Introduction and Variations
on airs from Bellini’s Norma” by Parish-Alvars, “Sonata No 6
op. 3” by F. Petrini, “Fantasy on a theme from Tchaikovsky’s
‘Eugene Onegin’” by E. A. Walter-Kuhne, “Le Jardin Mouille”
by J. de la Presle, and “Ballade Fantastique” by H. Renie, were
warmly applauded by an audience that was thrilled to discover
this young harpist of such promising talent.
Camac Harps held their first Festival in Lyon this autumn, and
it will certainly be held again next year in another regional city
since this first experiment proved as fruitful
as we had hoped. We were able to have
direct contact with existing, new and future
clients, we went to meet them in their own
city, and we hope to have made strong
connections. We were also very pleased to
offer them choice concerts given by the best
harpists of today. Finally, we enabled these
artists to perform in France for an
experienced and enthusiastic audience. This
is how we conceive our profession as harp
makers: not by confining ourselves to the
four walls of our workshops, but by opening
onto the artistic life of our time by doing our
best to promote it in Paris in our “Espace
Camac”, and also throughout France by
getting our show on the road.
offering a show that has never been seen before and
is impossible to label. Born from rather a crazy idea
- that of Deborah alone on stage, alone…but behind
her an entire Symphony Orchestra - this show has
become a CD and a DVD and is the culmination of
long years of preparation. To successfully complete
this adventure, Deborah played as soloist with
numerous Symphony Orchestras, building a
particular rapport with the Grand Rapids Symphony
and its conductor. She learnt to compose for an entire
orchestra; she imagined, wrote and directed a show
for herself, but also for the orchestra which she
succeeds in integrating as a completely separate
character. To sum up, her entire range of competences
has contributed in giving life to her idea. It is a
fantastic adventure into which Deborah has taken
all her entourage, musicians and sponsors. It is a
wonderful tale of encounters, of ideas thrown in the
air and caught in flight, of a successful alchemy, of
a mutual confidence and extensive competences that,
when brought together, have resulted in this DVD. It
is a DVD that should be discovered on the big screen
since it is a big show! It is musical theatre, directed
music, a one woman show with a cast of eighty actors,
and the guest star is Deborah’s harp. This DVD must
be seen as it will revamp the gentle images you have
of solo harp with Symphony Orchestra.
Congratulations! You have succeeded in your
challenge Deborah!
And what next? A film with a harp as the principal
character… a musical of course!
« Inside the Music - Outside the Box »
Une semaine d’atelier avec Deborah HensonConant pour explorer vos performances musicales,
du 9 au 14 juillet 2007, Etat du Maine, USA.
Cet stage s’adresse aux musiciens désireux de
développer leurs performances techniques ainsi que
leur jeu personnel. Il comprend plusieurs ateliers de
groupe qui aborderont l’improvisation, l’harmonie,
les compétences techniques ainsi que des séances
de conseils personnalisées. Les soirées seront
consacrées à des évaluations personnelles sous forme
de masterclasses. Pour plus d’informations :
www.celebrationbarn.com/workshop/work/w.music.html
or email [email protected].
“Inside the Music - Outside the Box”
Deborah Henson-Conant’s Weeklong Workshop
Exploring Musical Performance
July 9 - 14, 2007; Maine, USA: This workshop is
designed for musicians who want to develop their
performance technique and individual style of
playing. Workshop includes daily group warmups,
improvs, harmony and technique drills, private
directing sessions and evening masterclass-type
per formance critiques. For more information:
www.celebrationbarn.com/workshop/work/w.music.html
or email [email protected].
Les Harpes Camac sont fières
de soutenir et d’annoncer le
Camac Harps proud to sponsor
and announce the
NATHALIE CHATELAIN
US TOUR
March 16th, 2007
City of Loveland, Colorado
Friday evening
Harp Recital
Small Theatre, 20.00
Organized by Loveland Music, Rachel Starr Ellins
www.lovelandmusic.com
March 17th, 2007
Denver, Colorado
Masterclass
Saturday Journey
Denver Musicians Union Building
Organized by Loveland Music, Rachel Starr Ellins
www.lovelandmusic.com
Nabila Chajaï
NEXT CAMAC HARPS MASTERCLASSES
March 28th, 2007
Puyallup,WA
Wednesday
Harp Recital
Enchanted Harp Store, 20.00
Organized by "The Enchanted Harp", Brian Hodges
www.enchantedharp.com
Jakez François and Camac Harps are pleased to announce the masterclasses to come :
MASTERCLASS with Ms Isabelle MORETTI
Frantz Liszt Academy of Budapest
Sunday February 11th, 2007
March 29th, 2007
Puyallup, WA
Thursday
Masterclass
Enchanted Harp Store
Organized by "The Enchanted Harp", Brian
Hodges
www.enchantedharp.com
Registration and information by Heleen VAN DE PUTTE : [email protected]
HARFISSZIMO www.harfisszimo.com
•
MASTERCLASS with Ms Skaïla KANGA
Espace Camac of Paris
Sunday April 15th, 2007
Registration and information by Florence Marque : [email protected]
Shaïla Kanga
For the other dates, please visit Nathalie’s website :
www.classicworld.net/n.chatelain.html
3
Naissance d'un Concerto pour harpe
Le concerto pour harpe de Michèle Reverdy
Une commande de Jakez François, président des Harpes Camac
De tous temps, les facteurs de harpe se sont investis dans le
développement et la promotion de leur instrument en soutenant
activement la création musicale de leur époque. J’ai pour ma part de
nombreuses raisons de perpétuer cette tradition de mécénat. En tant que
harpiste ma toute première motivation est bien sûr artistique puisqu’il
s’agit de participer concrètement à l’enrichissement du répertoire de mon
instrument. Les circonstances qui ont fait de moi un facteur de harpe
m’offrent par ailleurs les moyens financiers d’apporter ma pierre à
l’ouvrage et de passer commande de nouvelles œuvres pour harpe. C’est
surtout pour moi la meilleure façon de retourner aux artistes un peu de
la confiance qu’ils m’accordent lorsqu’ils choisissent de jouer l’un des
instruments sortis des ateliers des Harpes Camac. C’est enfin un privilège de pouvoir apporter
aux compositeurs, lorsque l’occasion s’en présente, le soutien, oh combien nécessaire, du
mécénat. La commande de ce concerto pour harpe à Michèle Reverdy fut donc une multiple
source de joie pour moi puisqu’elle m’a permis d’œuvrer pour le bien de tous, harpistes,
compositeurs, facteurs, en insufflant un peu de cet élan indispensable pour rendre, jour après
jour, la harpe, encore et toujours plus vivante.
Jakez François
Interview de Michèle Reverdy
- Harpseasons : La harpe est un instrument techniquement très complexe avec des
contraintes de jeu importantes: comment vous êtes-vous familiarisée avec ces contraintes ?
- Michèle Reverdy : Ma première œuvre avec harpe date de 1984. Il s’agit des Jeux de Protée, trio
pour flûte (en ut et en sol), alto et harpe. À l’époque, j’étais dans ce que j’appelle ma phase de
recherche. Cette œuvre est donc un travail basé essentiellement sur le timbre et chacun des instruments nous fait découvrir un univers sonore peu usité à l’époque. Le principe générateur de l’œuvre
est celui de la transformation. Le titre en indique la clé, puisque, dans la mythologie grecque, le dieu
marin Protée changeait de forme à volonté. Je me suis alors peu intéressée aux difficultés techniques
posées par l’instrument. Évidemment, j’en connaissais le maniement grâce à ma lecture des traités d’orchestration, et grâce surtout aux conseils de Francis Pierre, interprète passionné par la musique
contemporaine qui avait suscité cette oeuvre pour son « Trio Debussy ».
Lorsque vous écrivez pour la harpe, vous appliquez-vous à alléger les difficultés de jeu ou, au
contraire, recherchez-vous la virtuosité ?
À présent, je suis plus soucieuse qu’autrefois de la technique instrumentale. Néanmoins, ma préoccupation majeure est de composer une oeuvre cohérente dans sa forme et son langage, les deux étant
d’ailleurs étroitement liés. C’est souvent le matériau qui engendre la forme, ce qui n’est pas nouveau :
c’est déjà le cas chez la plupart des compositeurs du passé. L’exemple le plus probant étant sans doute
celui de Beethoven. Je ne cherche pas spécialement la virtuosité, mais si celle-ci s’impose dans le discours musical, je ne l’évite pas non plus.
Pour ce concerto, comment avez-vous pensé la partie de la harpe : comme un élément d’un
ensemble ou comme la voix prédominante ?
Ni l’un ni l’autre. La forme du concerto pose un problème que certains compositeurs, parmi les
meilleurs, ont essayé de contourner : Berlioz renonce à la virtuosité de l’altiste dans Harold en Italie, ce
qui lui attire les foudres de Paganini refusant de créer l’oeuvre qu’il a lui-même suscitée. Quant à
Ligeti, le violoncelle de son concerto émerge de loin en loin de la matière orchestrale sans jamais se
présenter sur le devant de la scène en soliste brillant : ici, la virtuosité n’est pas exhibitionniste; il s’agit,
d’une certaine manière, d’un « anti-concerto ».
Moi-même j’ai écrit un concerto pour alto et dix-huit instruments - ce qui permet à l’alto de se « défendre » face à un ensemble réduit - bien qu’au début de l’œuvre, j’aie voulu simuler une lutte violente
entre le soliste et l’orchestre, de laquelle l’alto sort vainqueur. Néanmoins, les interprètes qui étaient
venus écouter Gérard Caussé lors de la création de Chimère m’ont reproché ce début, ne comprenant
pas pourquoi je noyais l’alto sous les flots tonitruants des vents et des percussions: ayant une vision
académique du genre concertant, ils attendaient un soliste omniprésent et un orchestre au rôle de
« faire-valoir » d’arrière plan. Pour ma part, j’avais obtenu l’effet recherché, et lorsque la voix de l’alto
s’élève au-dessus de cette tornade, on est d’autant plus séduit par la musique qu’elle exprime. En écrivant un concerto, je ne veux donc pas renoncer à l’intérêt de l’écriture orchestrale.
Dans ce Concerto pour harpe, j’ai voulu que l’orchestre soit un interlocuteur au même titre que la
soliste. Mais l’affaire se complique par le fait que la harpe est un instrument secret, intimiste, facilement
écrasé par l’orchestre, d’autant qu’ici on me proposait un orchestre symphonique de grande ampleur !
Je décidai alors de ménager des transparences dans les parties orchestrales, de prévoir des dialogues
entre la harpe et d’autres couleurs instrumentales, afin que la harpe ne soit pas étouffée, sans toutefois
renoncer aux richesses qu’une grande « machine orchestrale » mettait à ma disposition.
Lorsque vous composez pour un artiste particulier, quel contact établissez-vous avec lui ? Pour
ce concerto par exemple, y a-t-il eu échanges entre vous et Isabelle Moretti sur votre partition,
sur son interprétation ?
Lorsque j’écris une oeuvre « sur mesure » à la demande d’un interprète, je l’imagine et je l’entends en
train de jouer. Lorsque je compose pour Isabelle Moretti, j’écris en fonction de ce que je connais d’Isabelle. Pas seulement de la harpiste virtuose et sensible, mais aussi de l’amie que je connais depuis plusieurs années. Il s’est établi entre nous une réciprocité qui intervient activement dans la période de
composition. Les grands interprètes comme Isabelle ont, outre leurs qualités musicales, une intelli-
gence humaine qui leur permet de dépasser le fait technique pour aborder chaque oeuvre avec l’angle
de vision qui lui convient, comprenant avec une intuition étonnante la recherche du compositeur. Le
travail du compositeur n’est pas un travail solitaire : c’est une collaboration avec l’interprète. Et l’œuvre
que l’interprète a suscitée porte en elle son empreinte.
Comment composez-vous? Rapidement dans l’urgence, posément avec méthode, au coup par
coup au gré de l’inspiration? Avec jubilation ou dans la douleur?
La question me fait sourire par sa naïveté. J’essaie de composer tous les jours, refusant souvent de
céder aux sollicitations de la vie actuelle afin de préserver chaque jour quatre ou cinq heures de travail. L’inspiration n’existe pas. On compose avec son imagination et beaucoup de travail.
C’est un travail de fourmi. Écrire une minute de musique peut parfois demander une
semaine ou plus de travail acharné. J’ai noté ceci dans mon journal, le 23 Juillet 2005 alors
que je composais le Concerto pour harpe : « ...passé hier six heures à écrire 3 mesures (cuivres, mesures 200-202) que j’ai gommées ce matin. C’est un métier de dentellière, où il ne
faut pas regretter le « temps perdu »... car j’ai bien pu constater que ces mesures si laborieusement travaillées ne s’intégraient pas à l’ensemble, et qu’il était beaucoup plus efficace (et
dans la ligne du discours musical) de laisser un seul accord immobile, plus fort expressivement à cet endroit précis, que des mouvements intérieurs compliqués... »
Entendre son œuvre jouée pour la première fois en public est un moment grisant,
libérateur, angoissant ?
Le moment le plus exaltant pour moi est d’assister à la première répétition de mon œuvre.
Car la musique que j’ai rêvée, que j’ai lentement élaborée, devient réalité, prend chair. C’est
un plaisir quasiment sensuel d’entendre les timbres, les harmonies que l’on a imaginés.
Vous est-il arrivé d’être surprise à cette écoute?
Je suis rarement surprise car avec le métier, à présent je sais comment l’œuvre va sonner.
En revanche, je ne sais pas toujours comment elle va vivre dans le temps réel.
L’accueil du public est-il une source d’inquiétude?
Je ne m’inquiète jamais de l’accueil du public. Evidemment je suis ravie lorsque l’oeuvre a du succès,
mais étant spectatrice moi-même, j’ai pu si souvent constater -aussi bien au concert qu’au théâtre - que
certaines personnes applaudissent n’importe quoi, ou que d’autres passent à côté de chefs d’œuvres
sans s’en apercevoir, que je relativise toujours l’accueil du public. En revanche je suis sensible aux
réactions des musiciens.
Comment avez-vous vécu cette création de votre concerto pour harpe à Lille?
J’ai été d’autant plus heureuse de la réussite de cette création que j’avais quelques inquiétudes dues au
temps extrêmement réduit des répétitions avec l’orchestre: deux demi-services et la générale. Ce
Concerto pour harpe, qui, comme la plupart de mes œuvres, s’exprime dans un langage musical complexe et minutieux, n’a été "filé" qu’à la générale, le matin du concert !
Néanmoins, le talent (et l’énorme travail) fournis par la soliste, Isabelle Moretti, et par le chef d’orchestre Paul Polivnick, ont permis, tout en transmettant leur passion aux musiciens de l’orchestre, que
l’œuvre soit livrée au public telle que je l’avais conçue.
La harpe à votre avis est-elle un instrument qui a une place particulière à prendre dans la
musique contemporaine et laquelle? Quels sont ses atouts? Qu’offre-t-elle de particulier à un
compositeur d’aujourd’hui?
La harpe n’a pas un statut particulier dans la musique. Elle est aussi intéressante que les autres instruments de l’orchestre. Je pense seulement que les compositeurs manquent parfois de courage en refusant de se pencher sur l’écriture de cet instrument, dont les possibilités de timbres sont extrêmement
variées.
Interview d'Isabelle Moretti
4
- Harpseasons : Vous venez de créer deux concertos pour harpe le même mois : comment
avez-vous accueilli et vécu ces commandes ? Les accepter fut plutôt grisant, plutôt
angoissant ?
- Isabelle Moretti : En fait, je suis à l’origine de ces deux commandes donc je n’ai pas eu à les
accepter ! Le jour où j’ai demandé à Philippe hersant d’écrire un concerto pour harpe fut un jour
très spécial. Je ne le connaissais pas encore très bien mais une petite voix me disait : « allez, vasy, jettes toi à l’eau. Que risques-tu ? » Je pense que ce sont mes anges gardiens ! Je les ai donc
écoutés et je me sentais devenir toute rouge en lui posant la question !!! Et non seulement il ne
dit pas non mais : » pourquoi pas, oui, mais pas tout de suite ». Je vous assure qu’intérieurement,
je bondissais de joie ! Depuis le jour où j’avais entendu son concerto pour violon et celui pour
alto, je rêvais qu’il nous écrive un concerto pour harpe. Au départ, il ne devait l’écrire qu’en
2007 mais l’opportunité de le créer au festival « les Paris de la Musique » c’est offerte et c’est une
occasion qui ne se refuse pas ! Pour celui de Michèle Reverdy, c’est une autre histoire d’amour !
En fait, j’avais déjà créée la pièce pour harpe solo de Michèle : Quatorze poignées d’argile » et
j’avais adoré cette œuvre. Depuis ce jour, je rêvais aussi de lui demander d’écrire un concerto.
Mais encore fallait-il trouver le financement ! et là encore, miracle, mon cher époux, Jakez François , a décidé de prendre, si j’ose dire, les choses en main ! Quant à l’opportunité, j’avais pensé
que le cadre du concours International de harpe de Lille était l’endroit idéal pour le faire
entendre. Puisque Madame Motte avait eu la gentillesse de m’inviter pour participer au concert
de gala avec l’orchestre National de Lille,, je lui ai proposé, une fois n’est pas coutume, de faire
cette création, Ce qu’elle a tout de suite acceptée, malgré ses craintes et je tiens à l’en remercier
chaleureusement. Le plus dur était fait. Bien sur, les deux dates étant fixées, je n’avais aucun
moyen de les déplacer et je me suis retrouvé avec les deux concerto sur les bras en même
temps. Mais en fait, c’était assez amusant de jongler de l’un à l’autre et on ne peut pas parler
d’angoisse à proprement parler. J’ai eu beaucoup de plaisir durant tous ces mois même si j’ai
perdu un peu de poids les derniers temps. Juste un peu de stress !!!
Avez-vous ressenti une responsabilité particulière vis-à-vis du compositeur, vis-à-vis des
autres harpistes ?
Sincèrement, je ne me suis pas posé la question. J’ai agit vis à-vis de ces deux concerti comme je
le fais toujours dans la musique en générale. La seule chose merveilleuse, c’est que l’on peut dialoguer avec les compositeurs et c’est paradoxalement plus facile pour essayer de sentir ce qu’ils
désirent, ce qu’ils entendent au fond d’eux et essayer de les servir au mieux, tout en prenant sa
place bien sûr. En fait ma responsabilité était d’essayer de servir les œuvres au mieux, de façon à
essayer de convaincre un maximum de personnes et que ces concerti soient rejoués !
Avez-vous ressenti un trac particulier, une plus grande peur que s’il s’était agi de présenter un répertoire bien rôdé et connu de tous ?
Franchement non. J’ai eu le trac, oui bien sûr mais certainement moins que le jour ou j’ai joué
pour la première fois une sonate de Mozart devant un public qui comptait d’immenses pianistes
et autres musiciens de renoms !
A qui avez-vous joué ces deux concerti en tout premier ? Au jugement de qui les avez-vous
soumis ?
Mon mari est le premier , bien sûr, à avoir passé ses week-ends avec Philippe Hersant et Michèle
Reverdy. Germaine Lorenzini ensuite également. Mais vous savez, il est difficile de se faire une
idée claire sans entendre l’orchestre. C’est pourquoi, les premières répétitions avec orchestre ont
été des moments magiques, bien que beaucoup trop courts !!!
Comment définir, choisir, la meilleure interprétation possible pour une création ? Y a-til un déclic qui se fait, une certitude d’artiste ?
Comme je l’ai dit, c’est en remettant chaque jour son ouvrage sur le métiers que la substance
même de la musique s’apprivoise. Les discussions avec les compositeurs sont très importantes
mais en fait, il faut savoir entendre à travers les mots qui sont parfois laconiques et essayer aller
au delà du propre désir du compositeur.
Le rôle du chef d’orchestre est-il primordial dans une création ? Sa vision de l’œuvre
peut-elle modifier la votre et influer sur votre interprétation ?
Oui, dans l’absolu, le chef doit jouer un rôle important car il doit coordonner, la plupart du
temps avec très peu de répétitions, la vision du compositeur, celui du soliste et le quasi déchiffrage des musiciens d’orchestre. Dur labeur en vérité ! La précision, l’oreille et l’efficacité dans le
travail sont des atouts très importants en pareille circonstance. Quant à influencer mon interprétation, la réponse est Non ! Car je travaille sur la pièce depuis des mois et le chef, au mieux
depuis une semaine ! Vu le temps qui nous est imparti lors des répétitions, essayer d’être
ensemble et faire quelques piano, c’est déjà un sacré résultat !!! c’est le côté assez frustrant de
notre métier. Dommage quand même…
Jouer avec ou sans partition ? Quel est votre avis ?
Cela dépend vraiment des personnes. Pour moi, j’essaye chaque fois que je le peux de jouer
sans partition. Même si j’ai plus de trac, je me sens paradoxalement plus libre et cela me plait ! Et
puis, il faut prendre des risques dans la vie, sinon, c’est trop triste !!!
The birth of a harp concerto
“Concerto for Harp” by Michele Reverdy:
a commission by Camac Harps
Throughout time, harp makers have invested themselves in the development and the
promotion of their instrument by actively supporting the musical creation of their time. For
my part, I have numerous reasons for perpetuating this tradition of patronage. As a harpist,
my very first motivation is of course artistic since it involves concretely participating in the
enrichment of the repertoire of my instrument. The circumstances that have led me to
become a harp maker offer me the financial means to make my contribution and to
commission new works for the harp. This is above all the best way for me to return some of
the confidence the artists show me when they choose to play one of the instruments from the
workshops of Camac Harps. Finally, it is a privilege to be able to bring composers the vital
support of patronage whenever the opportunity presents itself. The commission of this Harp
Concerto by Michele Reverdy was therefore a source of many joys for me since it enabled me
to work for the benefit of all concerned - harpists, composers and harp makers - by
breathing some of the momentum that is essential in making the harp more alive day after
day.
Jakez François
Isabelle Moretti et l'Orchestre national de Lille, dirigé par Paul Polivnick, Lille Nouveau Siècle, 27 octobre 2006
Interview de Michèle Reverdy
- Harpseasons : The harp is an instrument that is technically very complicated and it has
significant constraints: how did you become familiar with these constraints? Do you take
them into account before composing? Do they make composition particularly difficult?
- Michèle Reverdy : My first work with harp, “Jeux de Protee”, dates from 1984. It is a trio for flute (in C
and in G), viola and harp. At that time, I was in what I call my research phase. This piece is therefore a
work that is essentially based on timbre and each instrument reveals to us a universe of sound that was
rarely used at the time. The generating principle of the work is that of transformation. The title indicates
the key since, in Greek mythology, the sea god Proteus changed form at will. I was not very interested in
the technical difficulties of the instrument. Of course, I was familiar with how it worked thanks
to reading treatises on orchestration, and thanks above all to the advice of Francis Pierre, a
performer who is passionate about contemporary music and who gave rise to this piece for his
“Trio Debussy”.
When you write for the harp, do you apply yourself to reducing the playing difficulties or, contrarily, do you look for virtuosity?
Presently, I am more concerned than before by instrumental technique. Nevertheless, my main
worry is composing a work that is coherent in its form and its language, as both are closely
linked. It is often the material that engenders the form and this is not new: it is already the case
with most composers from the past. The most conclusive example is without doubt that of Beethoven. I do not particularly look for virtuosity, but if it imposes itself in the musical discourse, I
don’t avoid it either.
For this concerto, how did you imagine the harp part: as an element of an ensemble
or as the predominant voice?
Neither. The concerto form creates a problem that certain composers, among the best, have
tried to get around: Berlioz relinquished the virtuosity of the viola player in “Harold in Italy”,
and this provoked the wrath of Paganini who refused to give the first performance of the work to which
he himself gave rise. As for Ligeti, the cello in his concerto emerges intermittently from the distance
through the orchestral material without ever presenting itself in centre stage as a brilliant soloist: here the
virtuosity isn’t exhibitionistic; in a certain sense it is an “anti-concerto”.
I myself wrote a concerto for viola and eighteen instruments - this enables the viola to “stand up” for
itself against a reduced ensemble - even though at the beginning of the piece, I wanted to simulate a violent fight between soloist and orchestra from which the viola emerges victorious. Nevertheless, the performers who came to listen to Gerard Causse at the first performance of “Chimere” criticised this beginning
- they did not understand why I drowned the viola under the thundering streams of the woodwind and
percussion: having an academic vision of the “concertante” genre, they were expecting an omnipresent
soloist with an orchestra in the role of a foil in the background. I felt I had obtained the desired result,
and when the voice of the viola rises above this tornado, the music that is expressed is even more seductive. In writing a concerto, I don’t want to give up the interest of the orchestral writing.
In this “Concerto for Harp”, I wanted the orchestra to be an interlocutor with the same status as the
soloist. This becomes complicated since the harp is a secret and intimate instrument that is easily
crushed by an orchestra, even more so in this case as I was offered a large symphony orchestra! I
decided to handle the transparencies in the orchestra parts carefully and to foresee dialogues between
the harp and other instrumental colours so that the harp would not become stifled, without relinquishing the richness of the great “orchestral machine” that was at my disposal.
When you compose for a particular artist, what sort of contact do you establish with them?
With this concerto, for example, were there any exchanges between yourself and Isabelle
Moretti about your music, about her interpretation?
When I write a “made to measure” work that has been requested by a performer, I have them in mind
and I hear them playing. When I compose for Isabelle Moretti, I write in function of what I know about
Isabelle, not only the sensitive virtuoso harpist, but also the friend whom I have known for many years. A
kind of reciprocity has established itself between us which actively intervenes during the period of composition. Great performers such as Isabelle have, apart from their musical qualities, a human intelligence that enables them to go beyond technique and approach each piece with the angle of vision that
suits them, whilst understanding the composer’s research with surprising intuition. The composer’s work
is not solitary: it is in collaboration with the performer. And the work to which the performer gave rise
carries its imprint.
How do you compose? Rapidly and urgently, carefully and methodically, as inspiration leads
you? Do you write with jubilation or in pain?
The naivety of this question makes me smile. I try to compose every day, often refusing to give in to the
attractions of everyday life in order to keep four or five hours for work each day. Inspiration does not
exist. One composes with imagination and a great deal of work. It is like the work of an ant. Writing one
minute of music can sometimes demand a week or more of unremitting work. This is what I noted in
my journal on the 23rd July 2005 while I was composing the “Concerto for Harp”: “…yesterday I spent six
hours writing three bars (brass, bars 200-202) which I erased this morning. It is the craft of a lacemaker in which one should not regret ‘lost time’… I was able to ascertain that these laboriously worked
bars did not integrate themselves into the ensemble and that it was much more effective (and in the line
of the musical discourse) to leave one immobile chord that was expressively stronger at this precise
moment, than complicated interior movements…”
Is hearing one’s work performed in public for the first time an exhilarating, liberating or
frightening experience?
The most inspiring moment for me is hearing the first rehearsal of my work, since the music that I
dreamt and slowly elaborated becomes reality, comes to life. It is almost a sensual pleasure to hear the
timbres and the harmonies that I imagined.
Have you ever been surprised under these circumstances?
I am rarely surprised since, with experience, I now know how the piece will sound. On the other hand, I
still don’t know how it will be in real time.
Is the reaction of the public a source of concern?
I never worry about the public’s reaction. Of course, I am thrilled when the work is successful, but being
a spectator myself, I have often been able to ascertain that - in concerts as well as at the theatre - certain
people applaud just about anything, and others miss out on masterpieces without realising it. Therefore I
always keep public reaction in perspective. On the other hand I am sensitive to the reaction of other
musicians.
How did you experience the first performance of your Harp Concerto in Lille?
I was very pleased with the success of this new work as I had a few worries due to the extremely brief
orchestral rehearsal time: two half-sessions and the dress rehearsal. This “Concerto for Harp” which, like
most of my works, is expressed in a complex and detailed musical language, was only given a runthrough during the dress rehearsal on the morning of the concert!
Nevertheless, the talent (and the enormous work) of the soloist, Isabelle Moretti, and the conductor Paul
Polivnick, while conveying their passion to the orchestral musicians, enabled the work to be delivered to
the public such as I had conceived it.
In your opinion, is the harp an instrument that has a particular place in contemporary
music, and what is this? What are its qualities? What in particular does it offer to present
day composers?
The harp does not have a particular status in music. It is as interesting as other orchestral instruments. I
think that sometimes composers lack courage by refusing to look into the writing of this instrument,
which possesses extremely varied possibilities of timbre.
Interview with Isabelle Moretti
- Harpseasons : You have just given the first performances of two
Harp Concertos within the same month: how did you react to and
experience both these commissions? Was accepting them exhilarating or frightening?
- Isabelle Moretti : Actually, I am the originator of both these commissions,
so I didn’t have to accept them! The day that I asked Philippe Hersant to
write a harp concerto was a very special day. I didn’t know him very well
then, but a little voice told me:”go on, take the plunge, what have you got
to lose?” I think it was my guardian angel! So I listened to it and I felt
myself blush as I asked him the question. And not only did he agree but he said “why not, yes, but
not straight away”. Believe me, inside I was jumping for joy! Since the day I heard his Violin
Concerto and his Viola Concerto, I dreamt that he would write a Harp Concerto. At first, he was
only meant to write it in 2007, but the opportunity to give the first performance at the “Les Paris
de la Musique” festival arose and it was impossible to refuse! As for the Concerto by Michele
Reverdy, it is another love story! Actually, I had already given the first performance of Michele’s
solo harp piece “Fourteen Handfuls of Clay” and I loved this work. Since this day, I also dreamt of
asking her to write a concerto. But it had to be financed. And there again, a miracle - my dear
husband Jakez Francois, decided to take matters into his own hands, if I dare say! As for an opportunity, I thought that the setting of the International Harp Competition in Lille was the ideal place
for it to be played. Since Mrs Motte had had the kindness to invite me to take part in the gala
concert with the Lille National Orchestra, I offered to give this first performance. She accepted
immediately in spite of her fears, and I would like to thank her warmly for this. The hardest part
was over. Of course, as the dates had been set, I had no way of changing them, and I found myself
with two concertos to prepare at the same time. But actually, it was quite amusing to juggle both
pieces and one cannot talk of anxiety as such. I really enjoyed these months even though I have
lost weight recently. Just a bit of stress!!!
Did you feel a particular sense of responsibility in relation to the composer, and in relation to other harpists?
Sincerely, I didn’t ask myself that question. I acted in relation to these two concertos in the same
way as I always do in music in general. The wonderful thing is that one can talk with the composers, and it is paradoxically easier to try to feel what they wish, what they hear deep inside themselves and try to serve them well, whilst not forgetting one’s role as a musician of course. In fact
my responsibility was to try to interpret the works well, in order to try to convince as many people
as possible so that these concertos may be performed again!
Did you feel particularly nervous, a greater fear than if you were presenting repertoire that you have played a lot and that is well known?
Quite frankly, no. Of course I was nervous but certainly less so than the first time I played a Sonata
by Mozart to an audience that comprised of famous pianists and other well known musicians!
For whom did you play them for the first time? To whose judgement did you submit
them?
My husband was the first, of course, to spend his weekends with Philippe Hersant and Michele
Reverdy, followed by Germaine Lorenzini. But you know, it is difficult to get a clear idea without
hearing the orchestra. This is why the first rehearsals with orchestra were magical moments,
Cutty Sark
although far too brief!!!
How does one define and choose the best possible interpretation for a first performance? Is there a trigger, an artistic certainty?
As I have said, it is by working at one’s craft every day that the substance of music can be approached. Discussions with the composers are very important but in fact, one must know how to hear
through words that are sometimes laconic and try to go beyond the composer’s wishes.
Does the conductor have an essential part in a first performance? Can their vision of
the work modify your vision and influence your interpretation?
Yes. In the absolute, the conductor must play an important part since he must co-ordinate, most
of the time with very few rehearsals, the composer’s vision, that of the soloist and the virtual sightreading of the orchestral musicians. This is truly hard work! Precision, aural skills and efficiency
in practising are very important assets under such circumstances. As for influencing my interpretation, the answer is “No”! This is because I have worked on the piece for months and the conductor, at best, for a week! Considering the time we are allocated during rehearsals, just trying to play
together and playing softly becomes a great achievement!!! This is the frustrating side of our profession. It is a shame.
Playing with or without the sheet music - what is your opinion?
This really depends on each individual. Personally, I try as often as I can to play without the part.
Even if I’m more nervous, I feel paradoxically more free and I like this! And one must take risks in
life, otherwise it’s dull!
5
PREMIER FESTIVAL DE HARP DE SINGAPOUR
22-23 septembre 2006
A Singapour, petite cité insulaire de l’Asie du Sud-Est, le premier
Festival de Harpe de Singapour, a rencontré, à l’instar de la plupart des évènements qui s’y déroulent aujourd’hui, un très vif
succès. Destiné à célébrer notre bien aimée Harpe, il a donné à
cet instrument essentiellement occidental, une nouvelle dimension nationale aux yeux des harpistes de Singapour.
Donné dans les bâtiments superbement rénovés de l’Ancien Parlement de Singapour, le Concert d’Ouverture du festival a été
énergiquement préparé par la plupart des harpistes et des professeurs de Singapour - Katryna Tan, lauréate 2005 des Young
Artist, Magdalene Wong, et Wong Kae Chee. Ce fut dans un
même élan du cœur que ces harpistes ont travaillé côte à côte
pour célébrer la harpe en interprétant, devant une salle combles,
trios et duos. S’étaient jointes à elle en tant qu’ invitées, la harpiste australienne Ulpia Erdos ainsi que Mme Ma Xia Lan, l’une
des chefs de file de la Harpe Chinoise (Kong Hou) à Singapour.
Elle a enthousiasmé le public par sa musique tout en montrant
les différences entre la Kong Hou et la harpe occidentale.
Pendant deux jours, l’exposition de harpes présentée par Rave
Harps a résonné du bourdonnement de très nombreux curieux,
harpistes en herbe et harpistes confirmés, qui ont pu découvrir
toute une série de harpes Camac, des plus petites harpes à 22
cordes au plus grandes harpes à pédales en passant par les
harpes électriques. Etaient aussi présentées les anciennes harpes
cintrées birmanes, différentes cithares chinoises et la Kong Hou.
Des posters retraçaient l’évolution de la harpe des origines à nos
jours.
Le second jour fut consacré aux masterclasses d’Isabelle Perrin
et aux ateliers de Ulpia Erdos qui ont toutes deux attiré une
foule énorme. L’après-midi, le Concert du Youth Ensemble fut
probablement pour les jeunes harpistes le point culminant du
festival…. Parce qu’ils se devaient de jouer et de s’amuser !
Deux principaux ensembles ont participé à ce concert : le Paya
Lebar Methodist School Harp Ensemble, dirigé par Wong Kae
Chee et Magdalene, et les Rave Harpers , dirigés par Katryna
Tan. A voir ces jeunes harpistes se balancer et danser sur leur
propre musique, nous avons été confortés dans le sentiment
qu’une grande génération de harpistes étaient sur le point de
naître à Singapour.
Enfin, nous avons eu la chance et l’honneur d’écouter, pour clôturer ce festival, un récital d’Isabelle Perrin. La dextérité de ses
doigts et la beauté des phrases qui coulaient l’une après l’autre
ont plongé beaucoup d’auditeurs dans un profond respect et
définitivement inspirés de nombreux harpistes.
Un festival de deux jours bien trop court, mais la preuve
incontestable d’un avenir florissant !
Katryna Tan
MASTERCLASS DE ION IVAN RONCEA
Espace Camac - Paris
C’est avec une grande joie que les Harpes Camac ont ouvert
les portes de l’Espace Camac de Paris, ce 8 octobre 2006,
pour accueillir une masterclass exceptionnelle donnée par
un grand monsieur de la harpe, Mr Ion Ivan Roncea. Lauréat
du 1er Prix du Concours d’Israël en 1976 et du Prix Lily Laskine
en 1985, il s’est rapidement imposé comme l’un des artistes
roumains les plus appréciés. Sa carrière l’a amené à jouer
avec les plus grands orchestres philharmoniques d’Europe,
ses tournées l’ont conduit dans le monde entier et il a été
membre de très nombreux concours internationaux. Il exerce
aujourd’hui son activité de soliste à la Philharmonie « George
Enesco » de Bucarest tout en enseignant comme professeur
à l’Université Nationale de Musique de Bucarest. Sa venue à
Paris cet automne pour une longue tournée de concerts, était
donc une exceptionnelle occasion d’offrir aux jeunes élèves
harpistes parisiens, l’opportunité de le rencontrer. C’est en
toute simplicité qu’il a accepté de nous consacrer tout un
dimanche après-midi malgré un emploi du temps
particulièrement chargé en répétitions et en concerts. Il s’est
montré très attentif et très soucieux de se faire comprendre,
en anglais comme en français, des cinq participantes de cette
masterclass. Simplement, mais avec efficacité, il a dispensé
un enseignement très interactif, n’hésitant pas à chanter,
proposer de nouveaux doigtés, conseiller de nombreux petits
gestes techniques, battre la mesure…. A Mlle Nabila Chajaï,
qui présentait « Six danses roumaines » de B. Bartok avec la
partition originale pour piano, Ion Ivan Ronce a signalé
l’existence de nombreuses transcriptions, celle de Mme
Suzanna Mildonian, ou encore la sienne réalisée à partir de
la transcription pour piano et violon. Pour chacune des pièces
proposées, «La danse des Sylphes» de F. Godefroid, jouée par
Mlle Marta Power, « Fantaisie sur un thème d’Eugène Onegin »
d’E.A. Walter-Kühne, interprétée par Mlle Mai Fukui, et la
« Fantaisie » de L. Spohr présentée par Mlle Mathilde AubatAndrieu, il a su faire appel à l’âme du compositeur, mettre
l’accent sur la musicalité tout en félicitant ces jeunes filles
pour leur virtuosité et leur travail. Ce fut donc un très bel
après-midi, studieux mais décontracté, qui restera longtemps
dans les mémoires des jeunes musiciennes et de leur auditoire.
Merci encore à Ion Ivan Roncea de nous avoir si simplement
fait part de sa si riche expérience !
Bibiana Carrero, Ion Ivan Roncea
Mathilde Aubat-Andrieu, Ion Ivan Roncea
Ma Xiao Lan, Ulpia Erdos, Magdalene Wong, Wong Kae Chee, Katryna Tan
FIRST SINGAPORE HARP FESTIVAL, 22-23 September 2006
Singapore, a tiny Island City in South East Asia, yet as most
things that happens in Singapore, the first Singapore Harp Festival was a huge success, celebrating the beloved Harp (a
predominantly western instrument), yet putting it also within a
national context for the harpists of Singapore.
Set in a beautifully renovated conservation building (which happens to be the Old Parliament House of Singapore), the Opening
Concert for the festival was kick-started by most of the active harpists and teachers in Singapore - 2005 Young Artist Medalist
Katryna Tan, Magdalene Wong, and Wong Kae Chee. It was
indeed a joining of hearts by the harpists working side by side to
celebrate the harp as trios and duets were rendered to a full
house of audience. Joining them was also guest harpist Ulpia
Erdos from Australia. Another special guest was Ms Ma Xiao Lan,
who is one of the leading Chinese Harp (KONG HOU) player in
Singapore. She enthralled the audience with her music while showing the differences and similarities between the Kong Hou and
the Western Harp. The 2-days also buzzed with many curious
“harp-wannabes” and harpists as they visited a harp exhibition
presented by Rave Harps showcasing a whole range or Camac
harps from 22-strung lap harps to full sized pedal harps and electric harps. Being exhibited were also the ancient Burmese arched
Harp, Various Chinese zithers and the Kong Hou, and posters to
explain how the harp came about to what we have today.
The second day followed with masterclasses by Isabelle Perrin
and workshops with Ulpia Erdos, both of which captured a huge
crowd. For the young harpists, the afternoon Youth Ensemble
Concert was probably their highlight of the festival - because they
got to Perform and have FUN!! Two main ensembles participated
- The Paya Lebar Methodist School Harp Ensemble directed by
Wong Kae Chee and Magdalene; and the Rave Harpers who is
directed by Katryna Tan. As the young harpists swayed and
danced to their own music, we are comforted that we have a
great young generation of Singaporean harpists in the making!!
Finally, the closing concert - we were very fortunate to be graced
by a beautiful recital from Isabelle Perrin. The dexterity of her
fingers and the beautiful phrases which flowed one after another
left many audiences gaping in awe and definitely inspired many
other harpists.
A short two day festival, but definitely a sign of more to come!!
Katryna Tan
3ème CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE DE LILLE
3rd INTERNATIONAL HARP COMPETITION
LILLE France 24 - 28 octobre 2006
Membres du Jury / Members of Jury
Marie-Astrid Auffry, Pierick Houdy, Jason Chang, Ieuan Jones,
Jean-Christophe Lannoy, Daniel Douay, Emilia Moskivitina.
4ème
1er Prix /Prize - Prix BUDIN :Yu Yin CHEN - Chine/China
2ème Prix /Prize - Prix SALVI : Emilie GASTAUD - France
3ème Prix /Prize - Prix CAMAC : Pauline HAAS - France
Prix /Prize - Prix /Prize CAMAC : Sofia KIPRSKAYA - Russie/Russia
Prix SPEDIDAM : Emilie GASTAUD - France
Prix SACEM : Emilie GASTAUD - France
Prix Spécial SALVI : Yu Yin CHEN - Chine/China
Sofia Kiprskaya, Daniel Douay, Emilie
Gastaud, Jean-Christophe Lannoy, Yu Ying
Chen, Pauline Haas, Jason Chang, Pierick
Houdy, Marie-Astrid Auffray, ? ?
4ème CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE FELIX GODEFROID
4th INTERNATIONAL HARP COMPETITION FELIX GODEFROID
11 & 12 novembre 2006 - NAMUR - BELGIQUE
NIVEAU SOLISTE
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Isabelle Perrin, Rave Harpers
NIVEAU ESPOIR
1er Prix /Prize : Linda SIMANAUSKAITE (LT)
1er Prix /Prize : Daniel NOLL (D)
2ème Prix /Prize : Alexander ANDRUSHCHENKO (RU)
3ème Prix /Prize : Mathilde WAUTERS (B)
1er Prix /Prize : Viktor HARTOBANU (D)
2ème Prix /Prize : Julien MARCOU (F)
3ème Prix /Prize : Marta POWER (US)
•
NIVEAU JEUNES TALENTS
1er Prix /Prize : Aiste BALIUNYTE (LT)
2ème Prix /Prize : Elodie STARZAK (B)
3ème Prix /Prize : Andrea VOETS (NL)
NIVEAU EXCELLENCE
1er Prix /Prize : Marta MARINELLI (I)
2ème Prix /Prize : Yeo Na PI (Corea)
3ème Prix /Prize : Aydogan DUYGU (TK)
MASTERCLASS WITH ION IVAN RONCEA
Espace Camac - Paris
It was with great pleasure that Camac Harps opened the doors
of the “Espace Camac” in Paris on the 8th October 2006 to
hold an exceptional masterclass given by a great master of
the harp, Mr Ion Ivan Roncea. Winner of the first prize of the
Israel Contest in 1976 and the Lily Laskine Prize in 1985, he
rapidly established himself as one of the most greatly
appreciated of Rumanian artists. His career led him to play
with the greatest Philharmonic Orchestras of Europe, his tours
took him throughout the world and he was a member of
numerous international competitions. Today, he is soloist
with the “George Enesco Philharmonic” in Bucharest while
simultaneously teaching as professor at the National Music
University of Bucharest. His visit to Paris this autumn during
a long concert tour was an exceptional opportunity to offer
young Parisian harp students the chance to meet him. It was
with great simplicity that he accepted to devote an entire
Sunday afternoon to us despite a particularly busy rehearsal
and concert schedule. He was very attentive and concerned
about making himself understood, in English as in French,
by the five participants of this masterclass. He simply but
effectively dispensed his teaching with a good deal of
interaction, not hesitating to sing, suggesting new fingerings,
advising numerous small technical movements, beating time
and so on. Miss Nabila Chajai presented “Six Rumanian
Dances” by B. Bartok from the original piano part, and Ion
Ivan Roncea indicated the existence of numerous
transcriptions, including that of Mrs Susanna Mildonian or
even his own which was based on the transcription for piano
and violin. For each of the pieces presented - “La Danse des
Sylphes” by F. Godefroid, performed by Marta Power, “Fantasy
on a theme from ‘Eugene Onegin’” by E. A. Walter-Kuhne,
interpreted by Miss Mai Fukui, and the “Fantasy” by L. Spohr,
presented by Miss Mathilde Aubat-Andrieu - he was able to
appeal to the soul of the composer, placing the emphasis on
musicality whilst congratulating these young women for their
virtuosity and their work. This was a wonderfully studious
but relaxed afternoon that will remain in the memories of
these young musicians and the audience for a long time.
Thanks again to Ion Ivan Roncea for having shared his rich
experience with in such a simple manner.
The 36th Festival Interceltique Lorient chose
Australia as the "Country
of Honour" for the first
time in the Festival's history in 2006. Musicians
from Australia were
invited to represent their
country at the world's
largest Celtic music festival.
Harpist-singer
Christina Sonnemann of
Tasmania was invited as
Christina Sonnemann
the only female solo
musician from Australia. Her concerts in the Australian Pavilion were made possible by Camac
Harps, who provided a Big Blue for her to play.
Christina was honored to play at the Launch of "The
Year of Australia" and also in the presence of the
Australian Ambassador to France, Penelope
Wensley.
Christina Sonnemann
Présidente de la Harp Society of Tasmania
Nabila Chajaï, Ion Ivan Roncea
Marta Power, Ion Ivan Roncea
6 ème CONCOURS INTERNATIONAL
DE MUSIQUE DE CHAMBRE AVEC HARPE
6th INTERNATIONAL CHAMBER MUSIC WITH HARP COMPETITION
Johann Delacour
27 - 30 octobre 2006 - ARLES - FRANCE
Anne-Cécile Brielles, violon
Nathalie Cornevin, harpe
Le jury est composé de :
Fabio FURIA, clarinette - Italie
Skaila KANGA, harpe - Angleterre
Donatas KATKUS, chef orchestre - Lituanie
Anna LEVINA, harpe Russie
Germaine LORENZINI, harpe - France
Ghislaine PETIT-VOLTA, harpe - France
Sous la présidence de Michel MICHALAKAKOS, alto - France
•
PREMIER PRIX
À L’UNANIMITÉ DU JURY
Nathalie CORNEVIN, harpe - France
Anne-Cécile BRIELLES, violon - France
Le 36ème Festival Interceltique de Lorient a choisi
en cette année 2006, et ce pour la première fois de
son histoire, l’Australie comme « Pays Invité d’Honneur ». Des musiciens australiens furent donc
invités à représenter leur pays à l’occasion de ce
qui est le plus grand festival de musique celtique
au monde. La harpiste et chanteuse Christina Sonnemmann, originaire de Tasmanie, fut la seule
femme australienne invitée en tant que soliste. Son
concert, donné au Pavillon Australien, a été rendu
possible grâce au soutien des Harpes Camac qui
ont mis à sa disposition une de leur harpes Big
Blue. Ce fut un grand honneur pour Christina de
jouer pour l’inauguration de cette «Année de l’Australie » en présence de l’Ambassadeur d’Australie en
France, Mme Penelope Wensley.
Christina Sonnemann
Présidente de la Harp
Society of Tasmania
DEUXIÈME PRIX
Alice SORIA, harpe - France
Cécile COTTIN, flûte - France
TROISIÈME PRIX
Doriane GONI-CHEMINAIS, harpe - France
Charlotte BLETTON, flûte - France
•
MENTION SPÉCIALE pour l’interprétation de l’oeuvre de Bernard ANDRÈS : Narthex
Kazuko SHINOZAKI, harpe - nationalité japonaise
Yuki KOYAMA, flûte - nationalité japonaise
Après le retentissant succès de Harp Island
2006, la Société de Harpe de Tasmanie proposera
de nouveau tout un week-end de masterclasses et
d’ateliers de harpe dans le superbe complexe en
bord de mer de Diamond Island à Bicheno en
Tamsmanie (Australie), du 9 au 12 mars 2007. Harp
Island 2007 se félicite de la nouvelle participation
de Florence Sitruk en tant que Professeur Invité
pour ce week-end de cours à temps complet. Cette
nouvelle visite du Professeur Florence Sitruk en
Australie recevra de nouveau le soutien financier
des Harpes Camac. L’édition inaugurale de Harp
Island en mars 2006 a attiré dix-huit élèves de
harpe et suscité le plus grand intérêt en Australie.
De forts liens amicaux et musicaux se sont tissés
entre Florence Sitruk et ses élèves, et la Société de
Harpe de Tasmanie est impatiente de l’accueillir de
nouveau. Harps Island 2007 a été officiellement
annoncé lors du Festival de Harpe d’Australie à
Adélaïde en septembre et octobre 2006.
Christina Sonnemann
Présidente de la Harp Society of Tasmania
After the tremendous success of Harp Island
2006, the Harp Society of Tasmania will again present a full weekend of harp masterclasses/
workshops at the beautiful beach side resort Diamond Island, Bicheno, Tasmania, Australia, from
March 9-12, 2007. Harp Island 2007 will welcome
the return visit of Professor Florence Sitruk as Guest
Professor for the weekend residential course. Professor Sitruk will be supported again by Camac
Harps for her visit to Australia. The inaugural Harp
Island in March 2006 attracted 18 harp students
and much interest from around Australia. A strong
bond of friendship and music was formed between
the students and Professor Sitruk, and the Harp
Society of Tasmania is eager to welcome her again.
Harp Island 2007 was officially announced at the
Australian Harp Festival in Adelaide in September/October.
Christina Sonnemann
President, Harp Society of Tasmania
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Nom / Name - Adresse / Address - Ville / City - Code Postal / Zip Code - Pays / Country - E-mail
HARPSEASONS - Florence MARQUE
12 rue Philippe De Lassalle - 69004 LYON - FRANCE - [email protected]
Florence Sitruk, Harp Island 2006
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Les Harpes Camac, partenaire privilégié
des Festivals et Académies de Harpe
Camac Harps, partner of Harp Festivals
and Academies
HARPE EN AVESNOIS / FESTIVAL 13ème EDITION
4 NOVEMBRE 2006 / 11 FEVRIER 2007 - MAUBEUGE - FRANCE
FELICE POMERANZ TRIO (USA) Harpe Jazz
Jeudi 8 février - 20h30 - Espace Gérard Philippe - Feignies
ANNELEEN LENAERTS (Belgique)
Vendredi 9 février - 19h00 - Espace Gérard Philippe - Feignies
M.C. JAMET / C. LARDE / J. SULEM / J.M. DAMASE
Vendredi 9 février - 20h30 - Espace Gérard Philippe - Feignies
CHRISTINE et ses MUSICIENS
Samedi 10 février - 20h30 - Maison Folie - Maubeuge
Contact : www.harpeenavesnois.com / [email protected]
HARPE EN AVESNOIS / 13rd FESTIVAL
NOVEMBER 4th / FEBRUARY 11th 2007 - MAUBEUGE - FRANCE
FELICE POMERANZ TRIO (USA)
Thursday February the 8th - 8.30 p.m. - Espace Gérard Philippe - Feignies
ANNELEEN LENAERTS (Belgium)
Friday February the 9th - 7.00 p.m. - Espace Gérard Philippe - Feignies
M.C. JAMET / C. LARDE / J. SULEM / J.M. DAMASE
Friday February the 9th - 8.30 p.m. - Espace Gérard Philippe - Feignies
CHRISTINE et ses MUSICIENS
Saturday February the 10th - 8.30 p.m. - Maison Folie - Maubeuge
Contact : www.harpeenavesnois.com / [email protected]
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3ème FESTIVAL DE HARPE CELTIQUE EN BOURGOGNE
16/17/18 MARS 2007 - LA CHAPELLE DE GUINCHAY - France
STAGES avec MORGAN, DOMINIG BOUCHAUD, ANNE AUFFRET
CONCERTS avec MORGAN, DOMINIG BOUCHAUD, ANNE AUFFRET, les ensembles ARPA et CARAMILLO
3rd CELTIC HARP FESTIVAL IN BURGONDY
MARCH 16th / 17th / 18th, 2007 - LA CHAPELLE DE GUINCHAY - FRANCE
Workshops with MORGAN, DOMINIG BOUCHAUD, ANNE AUFFRET
CONCERTS by MORGAN, DOMINIG BOUCHAUD, ANNE AUFFRET, ARPA and CARAMILLO groups
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ACADEMIE INTERNATIONALE DE HARPE PIERRE JAMET
GARGILESSE - France
Stages de printemps du 11 au 21 avril 2007
HARPE : professeur Ghislaine PETIT-VOLTA
Renseignements musicaux
Francine JAMET-RABOT - Tel/Fax +33.2.47.93.16.33 - Email : [email protected]
Renseignements administratifs
Hubert THEVENIN - Tel/Fax +33.2.54.47.76.16 - Email : [email protected]
PIERRE JAMET INTERNATIONAL HARP ACADEMY
GARGILESSE - FRANCE
Spring training courses April 11th / 21st , 2007
HARP : professor Ghislaine PETIT-VOLTA
Musical information
Francine JAMET-RABOT - Tel/Fax +33.2.47.93.16.33 - Email : [email protected]
Administrative information
Hubert THEVENIN - Tel/Fax +33.2.54.47.76.16 - Email : [email protected]
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40ème FESTIVAL D’ETE DE GARGILESSE - France
17 - 26 AOUT 2007
40th SUMMER FESTIVAL OF GARGILESSE - France
AUGUST 17th / 26th , 2007
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2ème CONCOURS INTERNATIONAL DE HARPE
22-23-24 novembre 2007 - NICE - France
SECOND INTERNATIONAL HARP COMPETITION
November the 22nd - 23rd - 24th , 2007 - NICE - FRANCE
Concours International - Limite d’âge 27 ans
Concours des Amis de la Harpe - Limite d’âge 18 ans
Les bulletins d’inscriptions seront disponibles début 2007 par courrier et sur le site de l’association
Renseignements : Les Amis de la Harpe, 75 avenue Valrose, 06100 NICE, France
Site web : www.harpe.org / Email : [email protected]
International Contest - Harpists under the age of 27
Amis de la Harpe Contest - Harpists und18
Application forms will be available by post and on the Association website from January 2007
Information : Les Amis de la Harpe, 75 avenue Valrose, 06100 NICE, FRANCE
website : www.harpe.org - Email : [email protected]
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CONCOURS INTERNATIONAL MARTINE GELIOT “JEUNES TALENTS”
9-10-11-12 NOVEMBRE 2007 - AVON, FONTAINEBLEAU - France
Les candidat(e)s doivent être né(e)s après le 1er janvier 1987
Renseignements : Corinne FOURNIER, 17 rue de Montceau, 77133 FERICY, France
Tel. +33.1.64.23.87.46 - Email : [email protected]
MARTINE GELIOT INTERNATIONAL HARP COMPETITION “YOUNG TALENTS”
9th - 10th - 11th - 12th NOVEMBER 2007 - AVON, FONTAINEBLEAU - France
Eligibility : appliants must be born after January 1987
Information : Corinne FOURNIER, 17 rue de Montceau, 77133 FERICY, France
Tel. +33.1.64.23.87.46 - Email : [email protected]
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ARPA VIVA CYMRU
7ème SYMPOSIUM EUROPEEN DE HARPE
CARDIFF - 22/27 JUILLET 2007
Information : www.arpavivacymru.org - Contact : [email protected]
ARPA VIVA CYMRU
7th EUROPEAN HARP SYMPOSIUM
CARDIFF - 22/27 JULY 22nd/27th , 2007
Information : www.arpavivacymru.org - Contact : [email protected]
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10ème CONGRES MONDIAL DE LA HARPE
17-24 JUILLET 2008 - AMSTERDAM - PAYS-BAS
10th WORLD HARP CONGRESS
JULY 17th / 24th , 2008 - AMSTERDAM - THE NETHERLANDS
ARTISTES & CONFERENCIERS
Pour soumettre vos propositions, connectez-vous sur le site web ou envoyez-les à Ernestine Stoop.
Les propositions devont être envoyées pour le 15 janvier 2007
Ernestine Stoop : [email protected]
PERFORMERS & SPEAKERS
To make your proposals, please go to the website of the 10th WHC or send them to Ernestine Stoop.
Proposals should be submitted by 15th January 2007
Ernestine Stoop : [email protected]
CONCERTS DES FOCUS ON YOUTH
Inscriptions avant le 15 juin 2007 sur le site web
Pour plus d’information, s’adresser par email à Petra van der Heide : [email protected]
FOCUS ON YOUTH CONCERTS
Apply before June 15th 2007. Please visit the website.
For futher inquiries, please send an e-mail to Petra van der Heide : [email protected]
INFORMATIONS GENERALES
Contactez Alexandre Bonnet. : [email protected]
Ou visitez le site web : www.worldharpcongress.org
FUTHER INFORMATION
For general information, please contact Alexandre Bonnet : [email protected]
Or visit the website : www.worldharpcongress.org
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Gabriella Dall’Olio & Anna Loro (Harps) - Sandrine Chatron (Erard Harp 1820 and horn)
Danel Quartet and Constance Luzzati :World Premiere by B. Montovani
Naccara (Harps, bass, percussions) - Sophie la Harpiste - Baroque ensemble « Poïesis »
I. Ledesma (Paraguayan harp) - S. Boldachev (Harp)
Ensemble « Schola Cantorum » (12 cellos) & M.C. Jamet (harp) - Academy’s students concert
Informations : gargilestival.free.fr - Tel. +33.2.54.47.71.2
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NORTH LONDON FESTIVAL OF MUSIC AND DRAMA
CAMAC HARP COMPETITION
Greig City Academy, Hornsey High Street, London N
Dimanche 6 Mai 2007
NORTH LONDON FESTIVAL OF MUSIC AND DRAMA
CAMAC HARP COMPETITION
Greig City Academy, Hornsey High Street, London N8
Sunday 6 May 2007
1er Prix : 300 £, 2ème Prix : 100 £, 3ème Prix : 50 £
Date limite d’inscription 14 Avril 2007
Renseignements et bulletin d’inscription : www.northlondonfestival.org.uk
Ou auprès de Virginia Burdon-Cooper, +44 (0) 1442 877 486 Email : [email protected]
£300 First Prize, £100 Second Prize, £50 Third Prize
Last date for Entries 14 April 2007
Further details and Entry Form available on www.northlondonfestival.org.uk
or from Virginia Burdon-Cooper, +44 (0) 1442 877 486 Email : [email protected]
www.aba-com.com
Gabriella Dall’Olio et Anna Loro (Harpes) - Sandrine Chatron (Harpe Erard 1820 et cor naturel)
Quatuor Danel & Constance Luzzati : création mondiale de B. Montovani
Naccara (Harpes, contrebasse, percussions) - Sophie la Harpiste (concert humoristique) - Ensemble baroque « Poïesis »
I. Ledesma (harpe paraguyenne) - S. Boldachev (Harpe)
Ensemble « Schola Cantorum » (12 violoncelles) et M.C. Jamet
Informations : http://gargilestival.free.fr / Tel. +33.2.54.47.71.22