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 Le Dauphiné Libéré – Lundi 16 juillet 2012
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TOURNEE EN INDE – JUIN 2012
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Martinique Jazz Festival 2011 : De l’art de cultiver les contrastes
Improbable ! Voilà le mot qui vient à l’esprit lors de la découverte, le 02 décembre
2011 au CMAC de Fort-de-France dans le cadre du Martinique Jazz Festival, du
groupe NoJazz, qui s’impose d’emblée comme une non-évidence. Difficile de définir
les contours de NoJazz. D’abord combien sont-ils ?sont-ils quatre ? Sont-ils cinq ?
Question vertigineuse quand on découvre que chacune d’eux est plusieurs à la fois.
Commençons par le plus simple, enfin ce qui peut paraître le plus simple, tellement
NoJazz échappe à toute catégorisation. Le groupe est né il y a une dizaine d’années,
on n’en saura pas plus, de la rencontre de copains musiciens engagés dans des
champs musicaux hétérogènes, le rock, le jazz, l’électro, le hip-hop, le R&B, le funk
etc . Et voilà qu’ils décident de jouer ensemble, d’abord des impros, se trouvent
immédiatement un nom, puis vient le premier concert deux mois plus tard au Sunset.
Un autre mois passe et Teo Macero, le producteur de Miles Davis, fait une entorse
aux règles de vie que lui impose ses 75 ans, à savoir se mettre au lit à 23 heurs au
plus tard, et reste à danser, oui, oui, à danser devant eux jusqu’à plus d’heure. Six
mois plus tard NoJazz était avec lui à New York pour l’enregistrement du premier
album. La configuration du groupe a peu changé depuis. Aujourd’hui il se compose
de Philippe Balatier ( DJ, Claviers, Samplers) , Pascal Reva (Batterie, Guitare,
Chant), Philippe Sellam ( Saxo)et Sylvain Gontard ( Trompette), auquel s’est adjoint
HKB Finn, un anglais d’origine jamaïcaine, jongleur de mot, auteur de théâtre,
choriste classique, etc.
Ils arrivent sur scène déguisés comme pour Carnaval en footeux extra-terrestre, en
rappeur rosifié, en “orange-mécanique” décati, et autres trouvailles vestimentaires.
Affirmation d’identités fortes qui dès les toutes premières notes privilégient le groupe
comme entité. La musique, un peu planante mais toujours dansante, est un
patchwork dans lequel dominent les cuivres, qui sont la marque de fabrique du
groupe, et les sons acoustiques remixés par les synthés. Dans l’explosion on
reconnaît du jazz, des tonalités latines, mille autres sources et on s’y perd pour
mieux faire la fête. C’est le batteur Pascal Réva qui le dit : « «La musique de NoJazz,
et particulièrement en concert, est un prétexte au partage d’un moment de fête, de la
vibration autour d’une même pulsation et énergie positive à travers la danse, le
groove, ou même le ‘risque’ de l’improvisation». A la fin du concert la salle Aimé
Césaire du CMAC a dansé sur le titre le plus célèbre de NoJazz, « Boogaloo », qui
sert de générique à l’émission « Salut les terriens » sur C+. C’est dans le live que
leur talent donne toute sa mesure. L’énergie, le plaisir du décalage, la distanciation,
l’ironie dans le jeu et les impros n’ont d’autres motifs que de promouvoir une
musique qui insiste sur la joie de vivre, expression qui devient impudique par les
temps qui courent.. Le détachement avec le quel le groupe opère n’est que
l’expression d’un professionnalisme mis au service d’une émancipation des codes
institués et sclérosants. NoJazz, en groupe futuriste nous dit que l’avenir est dans la
diversité, la confrontation des différences, dans le métissage et que c’est bien bon.
Après NoJazz en première partie ce fût JazzOnly avec Kenny Garrett en quartet
accompagné donc de Benito Gonzales au piano, Marcus Baylor à la batterie et
Corcoran Holt à la contrebasse. Après le travail de l’horizontalité et des champs de
traverse, le travail de la verticalité, de l’approfondissement du sillon qu’il faut creuser
sans cesse. Kenny Garrett est devenu, un missionnaire du « vrai jazz en terre
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païenne du rock et du funk ». On retiendra la très belle homogénéité du timbre
sonore mise en valeur dans les petites phrases musicales qu’il décline à l’infinie,
dans des reprises non moins infinies de morphèmes musicaux, comme s’il était à la
recherche de la note qui manque celle qui permettrait de les jouer toutes en un seul
souffle. Il y a là dans le jeu musical de Kenny Garrett avec ses envolées, ses
silences, ses cavalcades, ses ruptures, ses échanges parfois complices, parfois plus
rudes avec son batteur, une quête de spiritualité, la recherche d’un au delà qui ne
semble concerner que lui seul. C’est la mise en place d’une structure répétitive du
morphème musical, avec une maitrise technique éblouissante , dans le creusement
obstiné de quelques notes que Kenny Garrett nous dit que nous sommes
irrémédiablement seuls au monde. Certains morceaux, comme l’introduction sont la
juxtaposition de solos instrumentaux qui relèvent plus de l’affrontement d’Égos que
de la coopération. Ce n’est que plus tard dans le concert que l’apaisement viendra
quand la ligne harmonique l’emportera sur les seules associations rythmiques.
Contrastes et oppositions musicales auront été les tonalités musicales des deux
concerts du Martinique Jazz Festival 2011 auxquels il nous aura été permis
d’assister. Encore un signe d’ouverture.
R.S. le 03/12/2011
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NoJazz au Sunset: Sans contest top of the beat !
A force de chercher les références qui ennuient celles et ceux qui n’ont pas encore
accrochés à cette définition mouvante qu’est le jazz on en oublierait l’essentiel : le
plaisir du partage. Pour eux, musiciens dans toute la culture du terme le plus world,
nus et no limites, une méthode que nous nommerons un AGAPENING. Entre
happening-performance et l’agapé-partage, soyez happés par leur beat indéfectible,
entier, exigeant, les cuivres de terre, de vent et de feu qui vous mettent cette tiédeur
au fond des reins, des rythmes de batterie mode Elvin Johns (John Coltrane) ou Stix
Hooper (The Crusaders) qui vous autorisent à prendre la main de la petite fille de
Catherine Deneuve et danser avec, le hip-hop caliente de la voix la plus Us de
Londres. Philippe Sellam, Pascal Reva, Philippe Balatier, HKB Finn et Sylvain
Gontard l’ont compris et l’offrent avec une maestria et un cœur énormes. Oubliez les
citations jazzistiques, de toute façon elles y sont toutes, l’important c‘est e que la
musique exige et comme Mr Jourdain vous allez aimer et pratiquer sans vous en
rendre compte le NoJazz par cette magie qu’ils ont inventée il y a dix ans
l’Agapening. NoJazz vient de se faire décerner le Toutelaculture en or du beat le plus
…Toutelaculture !
Si vous ne connaissiez pas encore Nojazz, leur titre « Boogaloo » est celui de
l’émission de Thierry Ardisson sur Canal+ le samedi à une heure de grande écoute
avec le mot « terriens » dedans. C’est certain, de Mars, ils viennent, et ils attaquent
forts. Retour sur une soirée anniversaire qui durera jusqu’à … ce que « vie » s’en
suive.
Show en trois sets aux alentours de 21 h 30 min dans la rue des Lombards, la rue du
Jazz à Paris qui réunit les quatre boîtes les plus connues de ce milieu musical que
l’on dit « fermé ». Arrivé 20 heures, les zoulous men doutent de tout dans la cave
légèrement humide, car à n’en pas disconvenir, ce sont de vrais jazzmen, au-delà de
leur formation, de leur participation à des groupes et des big band, à leur
reconnaissance dans le monde de la musique. Ils doutent dans cette boucle au
tempo plus compliqué que le 5/7 de « Take Five » de Dave Brubeck, du bon
démarrage de la batterie sur la cymbale ride qui emmènera le thème à son
paroxysme dans les « lâcher prise » de nos cuivres au grain de folie, des temps de
purs rythmes pour placer le flow de leur invité et de Finn, qu’ils prennent toute leur
valeur vocale, au-delà d’un simple système hip-hop bien huilé.
Ici, nous sommes dans la maitrise instrumentale d’un quartet qui improvise, crée des
ruptures rythmiques, embrasse à pleine bouche le Brésil, ouvre des espaces sur un
raga indien, envoie un groove de guitare « Chic freedom » au moment où Balatman,
maître des machines avec sa houpette caractéristique lève le doigt (un peu à la
Hancock dans les années Headhunters) pour trouver la bonne clé, la bonne facette,
celle qui groovera le plus pour le plaisir du spectateur et de l’auditeur. Chose
relativement rare dans ce monde. Qui dit « world beat », sensibilité, dit « voyager
avec », danser ensemble, garder la magie, celle qui nous ferait penser que tout est
naturel, même la culture musicale. Avec NoJazz, le « tout est possible » ne signifie
surtout pas une désorganisation, vous l’aurez compris, mais bien au contraire une
méthode et une connaissance de ses partenaires de l’ordre de la fraternité. La classe
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d’un vrai bon show est de cet ordre ; avoir le sentiment que tout est possible (comme
en amitié), ne jamais oser demander, et qu’elle vous soit offerte comme une surprise.
Dix ans que ça dure, dix ans que ça évolue ave des invités prestigieux et des
tournées mondiales. Hier soir, la présence du Hip Hopper Mangu et du flutiste
ahurissant de virtuosité Maraca n’ont fait qu’ajouter à cette ambiance unique qui
vous rappelle que vous avez un grain de folie dans l’âme aussi excitant que le grain
de beauté sur la fesse de votre fiancée.
No jazz ? si, bien sûr. J’ai trouvé dans leur disque dur de musiciens :
- des chorus de saxophone Wayne Shorter teintés de Jan Garbarek jouant à qui
« mieux mieux » avec Canonball Aderley devant un grand verre de Wilton Felder
(des colos ethniques façon ECM, mais à faire fondre la glace suédoise)
- des chorus de trompette avec wah wah et écho sur un mood sensuel façon Tom
Browne ou Randy Brecker (Brecker Brothers)
- des loops pulsants et provocateurs, au minimalisme piège, des séquences sexys,
recherchées et envoûtantes pour l’auditeur, mais d’une complexité sans égale pour
le batteur pertinent Pascal Riva.
- des parties de claviers dignes de Joe Zawinul et des accords gouleyants et bulbeux
à la Richard Tee (Just the two of us)
- une présence géante de la voix qui, puissante, à le goût d’un flow original anglais
avec une classe US.
NoJazz a mis le feu avec maestria et finesse, humour, savoir-faire et une présence
proche du proche. Rajoutons à ce show de qualité l’efficacité de Stéphane le
manager du Sunset et du Sunside, tombé dedans depuis qu’il est né qui offre un
accueil élégant, allant jusqu’à ne pas envoyer ses serveurs vous harceler entre les
tables pendant le show. Ca c’est la classe aussi.
Playlist de la soirée : « Nojazz Song », « 8 et demi », « Booya », « Zooland »,
« Freedom », « Hou Man », « Urgence », « Boogaloo », « Candela », « Maestro »,
« Jungle Bell », « Hugher State » et « Jungle Out ». Trois sets variés dans lesquels
l’ambiance ambient était au maximum avec une très belle prise de risqué dans la
mesure où la plupart des titres étaient nouveaux et enregistrés “live” pour le prochain
album.
NoJazz and guests le grand magic AGAPENING jusqu’au Dimanche 24 avril.
Show au Sunset élu Toutelaculture en or du Jazz ! Beat beat .
Pascal Szulc
http://toutelaculture.com/2011/04/nojazz-au-sunset-sans-contest-top-of-the-beat/
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