Enquête sur la surveillance interne

Transcription

Enquête sur la surveillance interne
Enquête sur la surveillance interne
des infections nosocomiales
par les LABM en 2009
Juin 2010
Dr Loïc SIMON
RESUME
Le décret du 26 juillet 2001 et la circulaire du 22 janvier 2004 mis en place par les autorités
sanitaires françaises sont les textes de référence réglementant le signalement des infections
nosocomiales dans les établissements de soins.
Le programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013, et le plan
stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins (IAS)
rappellent l’importance d’organiser le repérage des infections. Le système de repérage
recoupera notamment les données provenant des trois sources d’informations suivantes : le
laboratoire de microbiologie, la pharmacie et les services cliniques. Le service détenteur de
l’information initiale la transmettra à l’EOH. A partir des outils d’analyse décrits, le caractère
infectieux des incidents recensés et le caractère nosocomial des infections seront confirmés ou
infirmés.
Nous avons voulu dans ce cadre organiser fin 2009, une enquête à destination des laboratoires
réalisant les analyses microbiologiques des 407 établissements de santé de l’inter région Est.
Par l’intermédiaire de ce questionnaire, nous avons tenté de décrire l’organisation de « l’alerte
microbiologique » mise en œuvre par le laboratoire de microbiologie vers le ou les
établissements de santé.
Par ailleurs, un travail ultérieur s’attachera à proposer des outils permettant d’optimiser la
réalisation de l’alerte microbiologique pour garantir au mieux le signalement interne de
certaines infections.
Ce travail a permis de décrire l’organisation du signal microbiologique au sein des
établissements participants. Les actions qui seront menées au sein de l’inter région devront
atteindre les objectifs fixés par les plans stratégiques en terme de signalement interne et
externe des IN : en 2012, 100% des établissements de santé ont une procédure de signalement
interne et externe opérationnelle.
.
Dans le cadre de sa politique de lutte contre les infections nosocomiales (LIN), la
France s’est dotée depuis 20011, d’un dispositif de signalement auquel doit participer tout
établissement de santé (ES), public ou privé, dispositif qui a été complété en 20042.
L’objectif de ce dispositif est de détecter des situations à risque infectieux suffisamment
graves ou récurrentes pour mettre en oeuvre des mesures de prévention et de contrôle à
l’échelon local, régional ou national. Il repose sur un premier niveau de signalement interne
(SI), qui s’organise au sein de chaque établissement avec l’équipe opérationnelle d’hygiène
(EOH) et les professionnels de soins. Certains des signalements internes sont susceptibles de
faire l’objet d’un signalement externe (SE), second niveau du dispositif. Il s’agit alors pour
l’établissement de transmettre aux autorités sanitaires (DDASS) et au Centre de coordination
de la lutte contre les infections nosocomiales (CCLIN) une fiche standardisée non
nominative, décrivant les caractéristiques de l’infection signalée. Au delà de la fonction
d’alerte, cette démarche permet à l’établissement de bénéficier d’une aide de la part des
CCLIN. La fiche de signalement est ensuite transférée par la DDASS à l’Institut de Veille
Sanitaire (InVS) qui apporte son expertise, analyse l’ensemble des signalements externes et
juge le cas échéant de la nécessité d’alerter le ministère chargé de la santé.
Deux textes réglementaires essentiels pour les établissements de santé ont été récemment
publiés :
- le programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-20133,
- et le plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux
soins ou IAS4.
Ils constituent une base de travail importante pour les équipes de direction, pour les équipes
opérationnelles d’hygiène (EOH) et pour les CLIN ou commissions équivalentes pour les
quatre années à venir.
Le plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins ou
IAS rappelle l’importance d’organiser le repérage des infections.
Chaque établissement de santé organisera un système de repérage interne des IAS, en étant
particulièrement attentif, une fois encore, à l’optimisation de l’utilisation des moyens. Ceci
implique notamment de rationaliser le temps consacré au recueil de données pour les
surveillances et le signalement, afin de permettre à l’EOH de s’acquitter de ses autres
missions. Dans le même esprit, le recueil de données devra être organisé à partir
d’informations existantes, la production de nouvelles informations devant rester l’exception.
Ce système recoupera notamment les données provenant des trois sources d’informations
suivantes : le laboratoire de microbiologie, la pharmacie et les services cliniques.
Le service détenteur de l’information initiale la transmettra à l’EOH. A partir des outils
d’analyse décrits, le caractère infectieux des incidents recensés et le caractère nosocomial
des infections seront confirmés ou infirmés.
Le programme national de prévention des infections nosocomiales 2009-2013 recommande :
En 2012, 100% des établissements de santé ont une procédure de signalement interne et
externe opérationnelle.
Dans ce cadre, le CClin Est et ses 5 antennes régionales de lutte contre les infections
nosocomiales, ont organisé une enquête sur l’alerte microbiologique qui représente en effet
le 1er étage de la « fusée SIGNALEMENT».
Cette enquête a pour objectif principal de décrire l’organisation de « l’alerte
microbiologique » mise en œuvre par le laboratoire de microbiologie vers le ou les
établissements de santé.
Un questionnaire (annexe 1) a été envoyé en décembre 2009 à l’ensemble des laboratoires
réalisant les analyses microbiologiques des 407 établissement de santé de l’inter-région Est.
Ce questionnaire comporte 4 parties :
- connaissances de la procédure de signalement,
- connaissances des alertes réalisées,
- connaissance des signalements réalisés,
- commentaires libres
Un travail ultérieur proposera des outils permettant d’optimiser la réalisation de l’alerte
microbiologique pour garantir au mieux le signalement interne de certaines infections.
1
2
3
4
Décret n° 2001-671 du 26 juillet 2001 relatif à la lutte contre les infections nosocomiales dans les
établissements de santé.
Circulaire DHOS\E2 - DGS\SD5C N° 21 du 22 janvier 2004 relative au signalement des infections
nosocomiales et à l’information des patients dans les établissements de santé.
Circulaire N°DHOS/E2/DGS/RI/2009/272 du 26 août 2009 relative à la mise en œuvre du programme
national de prévention des infections nosocomiales 2009/2013.
Circulaire INTERMINISTERIELLE N°DGS/DHOS/DGAS/2009/264 du 19 août 2009 relative à la
mise en œuvre du plan stratégique national 2009-2013 de prévention des infections associées aux soins.
Participation
L’enquête par questionnaire a été envoyée par mail ou courrier en décembre 2009 à tous les
laboratoires réalisant les analyses microbiologiques des 407 établissements de santé publics et
privés de l’inter-région Est.
En mars 2010, 151 laboratoires ont répondu à cette enquête (annexe 2).
Ces laboratoires collaborent avec des établissements de nature diverse.
Tableau 1 : Nature de l’établissement
Effectif Pourcentage
5
3.3
Centre hospitalier
38
25.2
Hôpital local
26
17.2
MCO
28
18.5
SSR
17
11.3
SLD
4
2.6
Etablissement psychiatrique
6
4.0
Centres de lutte contre le cancer
1
0.7
Autres
23
15.2
Inconnu
3
2.0
151
100.0
CHR/CHU
Total
Les laboratoires sont majoritairement externes à l’établissement de santé et de type privé.
Tableau 2 : Lien du LABM avec l'établissement
Effectif Pourcentage
Interne à l'ES
26
17.2
Externe à l'ES
122
80.8
3
2.0
151
100.0
Inconnu
Total
Tableau 3 : Statut du LABM
Effectif Pourcentage
Public
35
23.2
Privé
114
75.5
2
1.3
151
100.0
Inconnu
Total
En dehors des CHU qui disposent de laboratoires internes réalisant leurs analyses
microbiologiques, les autres établissements de santé font surtout appel aux services de
laboratoires externes.
Tableau 4 : Appartenance ou non du laboratoire à l’ES
Interne à l'ES
Externe à l'ES
Total
n
%
n
%
n
%
CHR/CHU
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
17
47.2
19
52.8
36
100.0
Hôpital local
0
0.0
26
100.0
26
100.0
MCO
2
7.1
26
92.9
28
100.0
SSR
0
0.0
17
100.0
17
100.0
SLD
1
25.0
3
75.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
2
33.3
4
66.7
6
100.0
Centres de lutte contre le cancer
0
0.0
1
100.0
1
100.0
Autres
0
0.0
22
100.0
22
100.0
26
17.9
119
82.1
145
100.0
Total
Néanmoins, alors que les laboratoires n’appartiennent pas aux établissements de santé, les
biologistes de ces structures sont plutôt impliqués dans la politique de prévention des IAS en
participant au CLIN ou à la commission de la CME chargée de la lutte contre les IN.
Tableau 5 : Le biologiste est membre du CLIN ou de la commission de la CME chargée de la
lutte contre les infections nosocomiales de l'établissement de santé
Effectif Pourcentage
Oui
120
85.1
Non
21
14.9
141
100.0
Total
Il faut noter que les biologistes travaillant pour les plus petits établissements de santé
(hôpitaux locaux, SSR) sont moins présents dans les CLIN.
Tableau 6 : participation des biologistes au CLIN des établissements de santé
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
33
89.2
4
10.8
37
100.0
Hôpital local
17
77.3
5
22.7
22
100.0
MCO
25
92.6
2
7.4
27
100.0
SSR
11
68.8
5
31.3
16
100.0
SLD
4
100.0
0
0.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
6
100.0
0
0.0
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
16
80.0
4
20.0
20
100.0
118
85.5
20
14.5
138
100.0
CHR/CHU
Autres
Total
Résultats
Partie 1 : Connaissances de la procédure de signalement
1. En application de la loi n°98-535 du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la
veille sanitaire, le décret n°2001-671 du 26 juillet 2001 relatif à la lutte contre les
infections nosocomiales décrit la nature des infections nosocomiales soumises à
signalement, les conditions de recueil des informations et les modalités de leur
signalement : avez-vous eu connaissance de cette réglementation relative aux
signalements de certaines infections nosocomiales ?
La réglementation sur les signalements est globalement connue des établissements de santé
avec une nuance pour les hôpitaux locaux et les SSR.
Tableau 7 : Connaissance de la réglementation sur les signalements
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
35
97.2
1
2.8
36
100.0
Hôpital local
23
88.5
3
11.5
26
100.0
MCO
27
96.4
1
3.6
28
100.0
SSR
13
76.5
4
23.5
17
100.0
SLD
4
100.0
0
0.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
6
100.0
0
0.0
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
20
87.0
3
13.0
23
100.0
134
91.8
12
8.2
146
100.0
CHR/CHU
Autres
Total
Plus de 90% des laboratoires connaissant la réglementation « Signalements ».
Tableau 8 : Connaissance de la réglementation selon le type de laboratoires
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
Privé
103
90.4
11
9.6
114
100.0
Public
32
97.0
1
3.0
33
100.0
Total
135
91.8
12
8.2
147
100.0
2. L’établissement de santé pour lequel vous réalisez des analyses microbiologiques vous
a-t-il informé de votre rôle dans la chaîne du signalement ?
L’établissement de santé a en général expliqué au laboratoire réalisant les analyses leur rôle
dans la chaîne de signalement.
Tableau 9 : Information du rôle des laboratoires dans le signalement par l’ES
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
37
97.4
1
2.6
38
100.0
Hôpital local
24
92.3
2
7.7
26
100.0
MCO
27
100.0
0
0.0
27
100.0
SSR
13
76.5
4
23.5
17
100.0
SLD
4
100.0
0
0.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
6
100.0
0
0.0
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
21
91.3
2
8.7
23
100.0
138
93.9
9
6.1
147
100.0
CHR/CHU
Autres
Total
3. Savez-vous que certaines infections doivent être signalées par l’établissement de santé
à la DDASS et au CClin-Est dès que possible ?
Les alertes microbiologiques pour des infections nosocomiales ayant un caractère rare
ou particulier sont réalisées :
- dans plus de 97% des cas où un agent pathogène est en cause du fait de sa nature, ses
caractéristiques, ou son profil de résistance (ex : Entérocoques résistants à la
vancomycine),
- dans 70% des situations particulières de localisation d’infection (ex : endophtalmie),
- dans près de 90% d’infections nosocomiales suspectes d’être causées par un germe
présent dans l’eau ou dans l’air environnant (ex : aspergillose),
- dans plus de 93% des maladies devant faire l’objet d’une Déclaration Obligatoire et
dont l’origine nosocomiale peut être suspectée.
Infections nécessitant un signalement
160
140
120
100
80
60
40
20
0
Non
Oui
Agent pathogène Localisation infection
Germe
environnement
MDO
Tableau 10 : Connaissance de l’alerte pour certaines infections localisées selon le type
de laboratoire
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
Privé
75
65.8
39
34.2
114
100.0
Public
30
85.7
5
14.3
35
100.0
Total
105
70.5
44
29.5
149
100.0
Plus d’un tiers des laboratoires privés méconnaissent le signal microbiologique à mettre
en œuvre devant une infection concernant une localisation rare ou particulière (ex :
endophtalmie).
Les laboratoires travaillant pour les hôpitaux locaux et les SSR ignorent l’importance de
réaliser un signal microbiologique pour certaines localisations d’infection.
Tableau 11 : Connaissance de l’alerte pour certaines infections localisées selon le type
d’établissement concerné
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
28
73.7
10
26.3
38
100.0
Hôpital local
12
46.2
14
53.8
26
100.0
MCO
23
82.1
5
17.9
28
100.0
SSR
9
52.9
8
47.1
17
100.0
SLD
3
75.0
1
25.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
5
83.3
1
16.7
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
18
78.3
5
21.7
23
100.0
104
70.3
44
29.7
148
100.0
CHR/CHU
Autres
Total
4. Savez-vous à qui vous devez communiquer cette alerte microbiologique ?
Sauf rares exceptions, les laboratoires réalisant les analyses microbiologiques savent à
qui communiquer l’alerte microbiologique au sein de l’ES.
Tableau 12 : identification d’une personne chargée de l’alerte au sein de l’ES
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
37
100.0
0
0.0
37
100.0
Hôpital local
23
88.5
3
11.5
26
100.0
MCO
28
100.0
0
0.0
28
100.0
SSR
17
100.0
0
0.0
17
100.0
SLD
4
100.0
0
0.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
6
100.0
0
0.0
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
22
95.7
1
4.3
23
100.0
143
97.3
4
2.7
147
100.0
CHR/CHU
Autres
Total
Le(s) correspondant(s) de l’ES pour le biologiste est ou sont identifié(s). Il peut-être un
médecin du service ou le président du CLIN ou le responsable du signalement ou un
membre de l’EOH.
Tableau 13 : Personne de l’ES identifiée comme correspondant du laboratoire
Effectif Pourcentage
Un médecin du service
68
23,1
Le président du CLIN
76
25,9
Le responsable du signalement de l'établissement
46
15,6
Un membre de l'équipe opérationnelle d'hygiène
94
32,0
Une autre personne
10
3,4
294
100.0
Total
Un membre de l’EOH est le plus souvent destinataire du signal microbiologique pour les
CHR/CHU et centres hospitaliers. Le président du CLIN est l’interlocuteur privilégié
pour les ES de type MCO.
Tableau 14 : Personne identifiée comme correspondant du laboratoire selon le type d’ES
Un médecin
du service
Le président
du CLIN
Le responsable
du signalement
de l'ES
Un membre de
l'équipe
opérationnelle
d'hygiène
Une autre
personne
Total
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
CHR/CHU
Centre hospitalier
Hôpital local
MCO
SSR
SLD
Etab. psychiatrique
Centres de lutte
centre le cancer
Autres
2
15
10
17
10
3
4
16.7
19.5
22.7
27.0
33.3
37.5
30.8
2
16
12
22
6
1
4
16.7
20.8
27.3
34.9
20.0
12.5
30.8
2
17
6
6
5
1
1
16.7
22.1
13.6
9.5
16.7
12.5
7.7
5
28
13
17
7
3
4
41.7
36.4
29.5
27.0
23.3
37.5
30.8
1
1
3
1
2
0
0
8.3
1.3
6.8
1.6
6.7
0.0
0.0
12
77
44
63
30
8
13
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
100.0
1
33.3
1
33.3
0
0.0
1
33.3
0
0.0
3
100.0
4
11.1
10
27.8
7
19.4
13
36.1
2
5.6
36
100.0
Total
66
23.1
74
25.9
45
15.7
91
31.8
10
3.5
286
100.0
5. Comment réalisez-vous cette alerte microbiologique ?
Les laboratoires mettent en œuvre un ou plusieurs moyens de communications
(téléphone, fax, moyens informatiques et courrier) pour faire parvenir le signal
microbiologique à l’ES.
Tableau 15 : moyens de communication pour transmission du signal
Effectif Pourcentage
Par des moyens informatiques dédiés
58
17,5
Par fax
88
26,5
Par téléphone
104
31,3
Par courrier lors d'un envoi des résultats
82
24,7
332
100,0
Total
Les laboratoires privés choisissent surtout le fax comme moyen de communication alors
que leurs homologues du public privilégient le téléphone.
Tableau 16 : moyens de communication pour transmission du signal selon type de labo
Par des
moyens
informatiques
Par fax
Par téléphone
Par courrier
Total
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
Privé
46
17.2
80
30.0
76
28.5
65
24.3
267
100.0
Public
11
18.6
7
11.9
26
44.1
15
25.4
59
100.0
Total
57
17.5
87
26.7
102
31.3
80
24.5
326
100.0
6. Quel est le délai moyen pour réaliser cette alerte microbiologique après
l’identification microbiologique ?
Le risque de diffusion de certains micro-organismes ou de certaines infections
nécessitent une transmission rapide du signal microbiologique du laboratoire vers les ES.
Tableau 17 : Délai de transmission du signal microbiologique
Effectif Pourcentage
Dans l'heure qui suit la découverte
86
47,5
Dans la journée
88
48,6
Dans les 48h
6
3,3
Au-delà de 48h
1
0,6
181
100,0
Total
Dans 96% des cas, le labo transmet le signal microbiologique à l’ES dans la journée.
Tableau 18 : Délai de transmission selon le type d’établissement
Dans l'heure
qui suit la
découverte
Dans la
journée
Dans les
48h
Au-delà
de 48h
Total
n
%
n
%
n
%
n
%
n
%
2
40.0
3
60.0
0
0.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
23
43.4
27
50.9
3
5.7
0
0.0
53
100.0
Hôpital local
10
37.0
16
59.3
0
0.0
1
3.7
27
100.0
MCO
18
58.1
12
38.7
1
3.2
0
0.0
31
100.0
SSR
8
40.0
11
55.0
1
5.0
0
0.0
20
100.0
SLD
4
57.1
2
28.6
1
14.3
0
0.0
7
100.0
Etab. psychiatrique
3
50.0
3
50.0
0
0.0
0
0.0
6
100.0
Centres de lutte
centre le cancer
1
100.0
0
0.0
0
0.0
0
0.0
1
100.0
CHR/CHU
Autres
15
53.6
13
46.4
0
0.0
0
0.0
28
100.0
Total
84
47.2
87
48.9
6
3.4
1
0.6
178
100.0
Partie 2 : Connaissances des alertes réalisés
1. Avez-vous déjà réalisé une ou des alerte(s) microbiologique(s) pour votre
établissement de santé?
Près de 80% des laboratoires ont déjà émis un signal microbiologique pour leur ES.
Tableau 19 : réalisation d’alerte microbiologique selon le type d’ES
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
30
78.9
8
21.1
38
100.0
Hôpital local
19
73.1
7
26.9
26
100.0
MCO
23
82.1
5
17.9
28
100.0
SSR
15
88.2
2
11.8
17
100.0
SLD
3
75.0
1
25.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
4
66.7
2
33.3
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
18
78.3
5
21.7
23
100.0
118
79.7
30
20.3
148
100.0
CHR/CHU
Autres
Total
Les laboratoires de type public ont plus d’opportunité de réaliser un signal microbiologique
que ceux du privé.
Tableau 20 : réalisation d’alerte microbiologique selon le type de laboratoire
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
Privé
87
76.3
27
23.7
114
100.0
Public
32
91.4
3
8.6
35
100.0
Total
119
79.9
30
20.1
149
100.0
2. Vous n’avez pas encore réalisé d’alerte microbiologique. Pour quelles raisons ?
Les laboratoires n’ayant jamais réalisé d’alerte microbiologique expliquent, que c’est plus
souvent lié à l’absence d’évènement infectieux qu’à la non connaissance du dispositif.
Tableau 21 : Raisons de l’absence d’alertes microbiologiques pour certains laboratoires
Effectif Pourcentage
Parce que vous ne connaissiez pas ce dispositif
4
18.2
Parce qu'aucun évènement microbiologique ne le justifiait
14
63.6
Pour d'autres raisons
4
18.2
22
100.0
Total
Partie 3 : Connaissances des signalements réalisés
1. Avez-vous déjà reçu une information sur les signalements externes colligés par le
CCLIN-Est ou son antenne régionale ?
En dehors des CHU, plus de la moitié des laboratoires n’ont jamais reçu d’informations
descendantes sur les signalements externes colligés au niveau régional ou inter-régional.
Tableau 22 : Informations reçues par les ES sur les signalements externes
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
CHR/CHU
5
100.0
0
0.0
5
100.0
Centre hospitalier
16
42.1
22
57.9
38
100.0
Hôpital local
8
30.8
18
69.2
26
100.0
MCO
14
50.0
14
50.0
28
100.0
SSR
6
35.3
11
64.7
17
100.0
SLD
2
50.0
2
50.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
3
50.0
3
50.0
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
Autres
10
43.5
13
56.5
23
100.0
Total
65
43.9
83
56.1
148
100.0
2. Avez-vous déjà consulté les statistiques des signalements externes colligés par le
CClin-Est en allant dans la rubrique « Signalement » sur son site http://www.cclin-est.fr ?
Un tiers des laboratoires (53 sur 147) ont consulté les statistiques des signalements mises à
disposition sur le site Internet du CClin Est.
Tableau 23 : Consultation des statistiques sur les signalements par les laboratoires
Oui
Non
Total
n
%
n
%
n
%
CHR/CHU
4
80.0
1
20.0
5
100.0
Centre hospitalier
11
28.9
27
71.1
38
100.0
Hôpital local
7
26.9
19
73.1
26
100.0
MCO
16
57.1
12
42.9
28
100.0
SSR
4
25.0
12
75.0
16
100.0
SLD
2
50.0
2
50.0
4
100.0
Etablissement psychiatrique
3
50.0
3
50.0
6
100.0
Centres de lutte centre le cancer
1
100.0
0
0.0
1
100.0
Autres
5
21.7
18
78.3
23
100.0
53
36.1
94
63.9
147
100.0
Total
3. Etes-vous intéressé(e) par la mise en œuvre d’une information descendante sur les
signalements externes destinée aux biologistes ?
A de rares exceptions, les laboratoires participant à la surveillance des IN souhaiteraient
disposer d’informations sur les signalements réglementaires.
Tableau 24 : Intérêt d’une information descendante destinée aux laboratoires
Effectif Pourcentage
Oui
146
98.0
Non
3
2.0
149
100.0
Total
Analyses des résultats
L’inter région Est comprend au total 407 établissements.
Le nombre total de fiches retournées s’élève à 151 soit une participation moyenne de 37 %.
Parmi les 151 laboratoires ayant répondu, 43 (28,5%) provenaient d’établissements alsaciens,
40 (26,5%) d’établissements bourguignons, 32 (21,2%) provenaient d’établissements lorrains,
22 (146%) d’établissements champenois et 14 (9,3%) d’établissements francs-comtois.
Les laboratoires appartiennent à l’établissement de santé pour 17% des répondants. Dans plus
de 80% des cas, l’ES fait appel à un laboratoire externe et privé, ce qui en théorie pourrait
accroître les difficultés à organiser la gestion du signalement des IN. Néanmoins, alors que les
laboratoires n’appartiennent pas toujours aux ES, plus de 85% des biologistes sont impliqués
dans la politique de prévention des IAS en participant au CLIN ou à la commission de la
CME chargée de la lutte contre les IN.
La réglementation relative à l’organisation du signalement interne et externe est connue par
plus de 90% des biologistes. Quelques efforts d’information sur cette réglementation doivent
être apportés aux laboratoires travaillant pour les hôpitaux locaux et les SSR, car 11,5% pour
les 1ers et 23,5% pour les 2nd méconnaissent cette réglementation.
Si le laboratoire d’analyses microbiologiques constitue le 1er maillon du dispositif
signalement, il doit connaître et disposer des informations nécessaires à l’organisation de ce
dispositif. Près de 94% des laboratoires disposent de ces informations. Comme précédemment
les laboratoires travaillant pour les hôpitaux locaux et les SSR semblent être les moins bien
informés.
Les alertes microbiologiques pour des infections nosocomiales ayant un caractère rare ou
particulier sont réalisées pour plus de 97% des cas où un agent pathogène est en cause du fait
de sa nature, ses caractéristiques, ou son profil de résistance (ex : Entérocoques résistants à la
vancomycine), pour plus de 93% des maladies devant faire l’objet d’une Déclaration
Obligatoire et dont l’origine nosocomiale peut être suspectée, pour près de 90% d’infections
nosocomiales suspectes d’être causées par un germe présent dans l’eau ou dans l’air
environnant (ex : aspergillose), mais seulement pour 70% des situations particulières de
localisation d’infection (ex : endophtalmie) ; les laboratoires privés et surtout ceux travaillant
pour hôpitaux locaux et SSR ignorent le signal microbiologique qu’ils doivent réaliser pour
ces localisations d’infections particulières.
Pour la quasi-totalité des laboratoires (97%), une personne ressource dans l’ES est identifiée
pour la transmission d’un signal microbiologique. Un membre de l’EOH est le plus souvent
destinataire du signal microbiologique pour les CHR/CHU et centres hospitaliers, alors que le
président du CLIN est l’interlocuteur privilégié pour les ES de type MCO.
L’alerte microbiologique est réalisée dans la journée pour 96% des laboratoires, par fax
essentiellement pour les laboratoires privés et par téléphone pour les laboratoires publics.
La plupart des laboratoires ont participé au dispositif du signalement car près de 8 sur 10 ont
déjà envoyé un signal microbiologique à leur ES. Les laboratoires travaillant pour des ES de
petite taille ont moins d’opportunité de réaliser un signal microbiologique.
La non réalisation de signal microbiologique pour 20% des laboratoires ayant répondu à
l’enquête s’explique essentiellement par l’absence d’opportunité plutôt que par
méconnaissance de leur rôle dans le dispositif.
Il faut noter que si le dispositif montant du signalement semble organisé et efficient, la rétroinformation n’est pas satisfaisante ; 56% des laboratoires ne disposent pas d’informations sur
les signalements externes générés par les ES et deux tiers d’entre eux ne connaissent pas les
signalements colligés au niveau de la région ou de l’inter-région. Ces observations doivent
être confrontées, au rôle fondamental qu’ont du jouer ces dernières années, les laboratoires
dans l’épidémie inter-régionale à Entérocoques résistants aux Glycopeptides. Il est clair qu’à
l’avenir, ces mêmes laboratoires seront indispensables à la gestion des cas isolés ou groupés
d’Entérobactéries sécrétrices de BLSE. Il est donc primordial d’assurer un niveau optimal
d’information descendante des signalements au niveau de ces laboratoires.
Cette exigence en informations est demandée par 98% des laboratoires.
Conclusions
Les biologistes souvent membre des CLIN connaissent le dispositif réglementaire des
signalements. Ils ont identifié une personne ressource dans l’ES et maîtrisent les modalités de
l’alerte qu’ils ont déjà été nombreux à réaliser.
Par contre, en dehors de quelques variations régionales (non exposées dans ce rapport), il faut
consentir des efforts en terme d’informations ou de formations :
sur le dispositif du signalement pour les laboratoires travaillant pour de petits ES,
sur l’intérêt de signaler certaines infections rares ou graves (ex : endophtalmie…),
sur la connaissance des signalements externes réalisés par l’ES,
sur une rétro-information des signalements de BMR colligés au niveau de l’interrégion voir national.
ANNEXES
Annexe 1 : questionnaire destiné aux laboratoires
CENTRE DE
COORDINATION DE LA LUTTE CONTRE LES
INFECTIONS NOSOCOMIALES
DE L'EST
Enquête sur la surveillance interne
des infections nosocomiales 2009
Objectif de l’enquête :
- décrire l’organisation de « l’alerte microbiologique » vers les établissements de
santé
- optimiser la réalisation de l’alerte microbiologique pour mieux organiser le
signalement interne de certaines infections.
Si votre laboratoire effectue des analyses microbiologiques pour plusieurs établissements
de santé (ES), merci de compléter une fiche par établissement
LABORATOIRE D’ANALYSES MEDICALES (LABM)*
Nom du LABM :
Adresse :
CP :
Ville :
Nom de l’ES pour lequel sont réalisées les analyses :
Nature de l’ES :
CHR/CHU
Centre hospitalier
Hôpital
MCO
SSR
Hôpital militaire
Etablissement psychiatrique
Local
Centres de lutte contre le cancer
Lien du LABM avec l’ES :
Interne à l’ES
Externe à l’ES
Statut du LABM :
Public
Privé
SLD
Autres
PERSONNE COMPLETANT LE QUESTIONNAIRE AU SEIN DU LABORATOIRE
Nom :
Prénom :
Fonction :
Tél. :
e-mail :
Le biologiste est membre du Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales ou de la
sous-commission de la CME chargée de la lutte contre les infections de l’établissement de
santé :
oui
non
PARTIE 1 : Connaissances de la procédure de signalement
1. En application de la loi n°98-535 du 1er juillet 1998 relative au renforcement de la
veille sanitaire, le décret n°2001-671 du 26 juillet 2001 relatif à la lutte contre les
infections nosocomiales décrit la nature des infections nosocomiales soumises à
signalement, les conditions de recueil des informations et les modalités de leur
signalement : avez-vous eu connaissance de cette réglementation relative aux
signalements de certaines infections nosocomiales : ............................................
non
oui
2. L’établissement de santé pour lequel vous réalisez des analyses microbiologiques vous at-il informé de votre rôle dans la chaîne du signalement : ...................................
oui
non
3. Savez-vous que certaines infections doivent être signalées par l’établissement de santé
à la DDASS et au CClin Est dès que possible:
3.1. Les infections nosocomiales ayant un caractère rare ou particulier du fait :
3.1.a. De l’agent pathogène en cause du fait de sa nature, ses
caractéristiques, ou son profil de résistance (ex : Entérocoques résistants à
la vancomycine)
oui
non
3.1.b. De la localisation de l’infection (ex : endophtalmie)
oui
non
3.2. Les infections nosocomiales suspectes d’être causées par un germe
présent dans l’eau ou dans l’air environnant (ex : aspergillose)
oui
non
3.3 Les maladies devant faire l’objet d’une Déclaration Obligatoire et dont
l’origine nosocomiale peut être suspectée
oui
non
4. Savez-vous à qui vous devez communiquer cette alerte microbiologique ?
oui
non
Si oui, cette personne est :
un médecin du service
le président du CLIN
le responsable du signalement de l’établissement
un membre de l’équipe opérationnelle d’hygiène
une autre personne
5. Comment réalisez-vous cette alerte microbiologique ?
par des moyens informatiques dédiés
par fax
par téléphone
par courrier lors de l’envoi des résultats
6. Quel est le délai moyen pour réaliser cette alerte microbiologique après l’identification
microbiologique ?
dans l’heure qui suit la découverte
dans la journée
dans les 48h
au-delà de 48h
PARTIE 2 : Connaissance des alertes réalisées
1. Avez-vous déjà réalisé une ou des alerte(s) microbiologique(s) pour votre
établissement de santé?
oui
non
2. Vous n’avez pas encore réalisé d’alerte microbiologique :
parce que vous ne connaissiez pas ce dispositif
parce qu’aucun évènement microbiologique ne le justifiait
pour d’autres raisons
explicitez lesquelles si vous le souhaitez :
……………………………………………………………………………………………
PARTIE 3 : Connaissances des signalements réalisés
Certains résultats microbiologiques vont générer un signalement transmis à la DDASS et au
CClIN Est. Vous participez donc à la réalisation d’une information ascendante. Le CClin Est
collige donc ces informations ascendantes et les analyses en lien avec l’établissement de
santé concerné. En contrepartie, le CClin Est propose à l’ensemble des établissements un
retour d’information.
3. Informations descendantes et signalements externes :
a. Avez-vous déjà reçu une information sur les signalements externes colligés
par le CClIN Est ou son antenne régionale ?
oui
non
b. Avez-vous déjà consulté les statistiques des signalements externes colligés
par le CClin Est en allant dans la rubrique « Signalement » sur son site
http://www.cclin-est.fr/
oui
non
c. Etes-vous intéressé(e) par la mise en œuvre d’une information descendante
sur les signalements externes destinée aux biologistes
oui
non
PARTIE 4 : Vos avis nous intéressent
4. Donnez-nous votre avis ou vos suggestions pour améliorer la qualité du signalement
interne dans les établissements de santé :
Annexe 2 : laboratoires ayant répondu à l’enquête (que nous remercions pour le temps
consacré à cette enquête)
Alsace
Labo Feln
Clinique SOLISANA - GUEBWILLER
Labo SCHICKELE
Liebfrauenthal - REICHSHOFFEN
Labo de la Fondation du Diaconat
Centre soins de suite et réadaptation ST JEAN - SENTHEIM
Labo Saint Maurice
Hôpital d'ISSENHEIM
Labo CH de Rouffach
Centre hospitalier - ROUFFACH
Labo du CH Sélestat
Centre Hospitalier SELESTAT
Labo RAKOTOMANGA
Hôpital la Graffenbourg - BRUMATH
Labo SCHUH
Clinique de l'Orangerie - STRASBOURG
Labo Biosphère
Hôpital St Jacques - ROSHEIM
Labo Biosphère
Clinique de l'Ill - SCHILTIGHEIM
Labo Biosphère
SIHCUS - CMCO - SCHILTIGHEIM
Labo Biosphère
Centre AURAL Bethesda - STRASBOURG
Labo Biosphère
Centre Autodialyse AURAL - STRASBOURG
Labo Biosphère
Centre dialyse chronique - STRASBOURG
Labo Biosphère
CLCC Paul Strauss - STRASBOURG
Labo Assia
Labo Assia
Hôpital local - SARRE UNION
Centre Hospitalier Départemental - BISCHWILLEr
Labo Assia
Etablissement public santé Alsace Nord - BRUMATH
Labo Assia
Centre Hospitalier - ERSTEIN
Labo Assia
Hôpital local - STRASBOURG
Labo Assia
Clinique ADASSA - STRASBOURG
Labo Trensz
Clinique Sainte Odile - STRASBOURG
Labo Biogroup
Centre Médical SALEM - RIBEAUVILLE
Labo Biogroup
Centre Médical du MUESBERG - AUBURE
Labo Biogroup
Labo La Redoute
Centre de l'Altenberg - STOSSWIHR
Clinique St François - HAGUENAU
Labo de la Clinique St Sauveur
Labo microbiologie Hôpitaux civils
Colmar
Labo microbiologie Hôpitaux civils
Colmar
Labo microbiologie Hôpitaux civils
Colmar
Clinique St Sauveur - MULHOUSE
Labo du Vignoble - SELARL CAB
Hôpital KAYSERSBERG
Labo du Vignoble - SELARL CAB
Hôpital - STE MARIE AUX MINES
Labo du Vignoble - SELARL CAB
Labo VENET
Hôpitaux Canton Vert - LAPOUTROIE
HOPITAL LOCAL BARR
Labo SCHATZ
Maison de Santé BETHEL - OBERHAUSBERGERN
Labo de microbiologie
Centre de rééducation - MULHOUSE
Labo de microbiologie
Centre Hospitalier de PFASTATT
Labo de microbiologie
Centre Hospitalier de CERNAY
Labo de microbiologie
Centre Hospitalier de THANN
Labo de microbiologie
Centre Hospitalier d'ALTKIRCH
Labo de microbiologie
Centre Hospitalier de MULHOUSE
Labo de bactériologie
Hôpitaux Universitaire de STRASBOURG
Labo d'Analyses Médicales des Vosges
Hopital local - WASSELONNE
Hôpitaux civils de COLMAR
Hôpitaux civils de COLMAR
CH GUEBWILLER
Bourgogne
Labo SELARL BONNET-DESPRATS
Hôpital local "le Morvan" - SAULIEU
Labo BRUANT
C.Mutualiste Benigne Joly - TALANT
Labo de Clamecy
Hôpital - CLAMECY
Labo VOGEL
Maison Jouvence - MESSIGNY et Vantoux
Labo SELARL DILAB
Clinique Mutualiste B. JOLY - TALANT
Labo CARRON
Labo CH Auxerre
Centre Hospitalier - MONTCEAU LES MINES
Centre Hospitalier AUXERRE
Labo ABC
Hôpital local - CHATEAU CHINON
Labo ABC
Clinique du Morvan - LUZY
Labo ABC
Centre hospitalier - AUTUN
Labo ABC
Clinique du Parc - AUTUN
Labo CREUSOT ANALYSES
Labo CREUSOT ANALYSES
Centre Hospitalier - LE CREUSOT
Centre de Médecine Physique et Réadaptation MARDOR - COUCHES
Labo CREUSOT ANALYSES
EHPAD - LE CREUSOT
Labo Saint Michel
Clinique Ste Marthe - DIJON
Labo Biolab centre
Hôpital rural - CHAGNY
Labo FAUVET- ZEPPA
Hôpital local - VILLENEUVE SUR YONNE
Labo service biologie CH W. Morey
Centre Hospitalier spécialisé - SEVREY
Labo service biologie CH W. Morey
Centre Hospitalier William MOREY - CHALON S/S
Labo du CHS
CHS- LA CHARITE SUR LOIRE
Labo du CHS
CH - LA CHARITE SUR LOIRE
Labo Boucicaut
Clinique Médicale - STE REMY (CHALON SUR SAONE)
Labo Boucicaut
Clinique Orthopédique - DRACY LE FORT (71)
Service de biologie polyvalente
CHI Chatillon sur Seine- MONTBARD
Labo LRBM
Clinique de Fontaine les Dijon
Labo Hôpital Bérégovoy
Hôpital Pierre Bérégovoy - NEVERS
Labo MEDILABS
Hôpital local MACON
Labo Service de Biologie
CH de JOIGNY
Labo SELARL BUFFON
Hôpital Alise Sainte Reine - MONTBARD
Labo BIO PLUS (Site 1 - Lab Dehenry-Melin) CLINIQUE CLAUDE PIQUET - SENS
Labo JORION
Centre de Convalescence : les Marronniers - TOULON S/ARROUX
Labo JORIION
Centre Hospitalier - PARAY LE MONIAL
Labo JORION
Clinique de la Roseraie - PARAY LE MONIAL
Labo JORION
Hôpital de DIGOIN
Labo JP VARLOT
Maison de Convalescence "La Varenne-VARRENNE ST SAUVEUR
Labo JP VARLOT
Clinique le Val de Seille - LOUHANS
Labo JP VARLOT
HOPITAL LOCAL - LOUHANS
Labo FERRAND et ASSOCIES
Labo d'analyses LAUTISSIER JL
POLYCLINIQUE DU VAL DE LOIRE - NEVERS
HOPITAL LOCAL - NUITS ST GEORGES
Champagne-Ardenne
Labo SCP BOSSERT-BARROIS
Hôpital local Remy Petit - /MONTMIRAIL
Labo Biolavi
Centre reéducation fonctionnelle PASTEUR - TROYES
Labo Biolavi
Hôpital local BAR/SEINE
Labo Biolavi
Hospitalisation à domicile - TROYES
Labo Biolavi
Hospitalisation à domicile - BAR S/SEINE
Labo Biolavi
Clinique chirurgicale - MONTIER LA CELLE
Labo Biolavi
Clinique chirurgicale Ursulines - TROYES
Labo Biolavi
Clinique chirurgicale Champagne - TROYES
Labo de biologie clinique
Centre médico-chirurgical - CHAUMONT
Labo ROSE-COURTILLY-THEILLIER
Labo du Val de Meuse
Clinique HOSTE- VILLERS SUR SEMEUSE
Hôpital d'Argonne - STE MENEHOULD
Labo de microbiologie
Centre Hospitalier - TROYES
Labo du Centre Hospitalier de St Dizier
Centre Hospitalier ST DIZIER
Labo du Centre Hospitalier Charleville Mézières
CH - CHARLEVILLE
Labo du Centre Hospitalier Charleville Mézières
CH de SEDAN
LABM CH AUBAN MOET
CH AUBAN MOET - EPERNAY
Labo GILLARD &ASSOCIES
Polyclinique ST ANDRE - REIMS
Labo GILLARD &ASSOCIES
Polyclinique COURLANCY - REIMS
Labo GILLARD &ASSOCIES
Polyclinique les Bleuets - REIMS
Labo GILLARD &ASSOCIES
Association Régionale Promotion de la Dialyse Pento
Labo LAPSIEN
Clinique Jean d'Orbais - REIMS
Labo de Bactériologie - Virologie - Hygiène Hospitalière
CHU REIMS
Franche-Comté
Labo Chantelat
Clinique St Martin - VESOUL
Labo Chantelat
Labo du Centre de biologie
médicale
CRF - NAVENNE
Labo du centre Hospitalier
Polyclinique du parc - DOLE
Centre Hospitalier - LONS LE
SAUNIER
Labo GAY
Clinique de la Miotte - BELFORT
Labo BENLARBI
CRF Bretegnier - HERICOURT
Labo SELARL Centre de Biologie
Clinique du JURA - LONS LE SAUNIER
Labo SELARL Centre de Biologie
CH ARBOIS
Labo SELARL Centre de Biologie
CH POLIGNY
Centre de biologie médicale 25
CHS NOVILLARS
Centre de biologie médicale 25
Polyclinique de FRANCHE-COMTE
Centre de biologie médicale 25
Centre de QUINGEY (EHPAD)
Centre de biologie médicale 25
Clinique de l'Orangerie - BESANCON
Centre de biologie médicale 25
Clinique ST VINCENT - BESANCON
Lorraine
Labo J.F. Culard
Hôpital local - BRUYERES
Labo LEFAURE PETIT
Ligne Bleue-Arc-en-ciel - EPINAL
Labo CH Sarreguemines
CH - SARREGUEMINES
Labo Fresse
Office d'Hygiène sociale - FLAVIGNY
Labo PAX
Hôpital local Saint André - METZ
Labo Thouvenin
CH Hospitalier - TOUL
Labo AUBERT
Clinique St Jean - NANCY
Labo AUBERT
Centre Florentin - NANCY
Labo AUBERT
Centre Jacques Parisot - BLAINVILLE
Labo AUBERT
Clinique ST ANDRE - VANDOEUVRE
Labo AUBERT
Clinique Ambroise Paré - VANDOEUVRE
Labo AUBERT
Polyclinique de Gentilly - VANDOEUVRE
Labo PAX
Centre de soins de suite l'Abbaye (UGECAM) - ST AVOLD
Labo PAX
Clinique Saint Nabor - ST AVOLD
Labo CH BRIEY
CENTRE HOSPITALIER DE BRIEY
Labo SIEST
Labo du centre hospitalier de
REMIREMONT
Centre Hospitalier de PONT A MOUSSON
Labo HOSPITALOR - CH Ste Barbe
CH Sainte Barbe - FORBACH
Labo HOSPITALOR St Avold
CH de SAINT AVOLD
Labo ST REMY
MAISON HOSPITALIERE - BACCARAT
Labo ST REMY
CLINQIUE JEANNE D'ARC - LUNEVILLE
Labo ST REMY
3H SANTE - CIREY SUR VEZOUZE
Labo ST REMY
CH LUNEVILLE
Labo polyvalent Hospitalier
CENTRE HOSPITALIER EPINAL
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