Premier prix de conservatoire en arts de la parole avec grande

Premier prix de conservatoire en arts de la parole
avec grande distinction en 1996 avec en sus le
Prix René Hainaux pour encourager la
singularité créatrice du récipiendaire.
Création d’un premier spectacle de ses chansons
au théâtre « Le Café » en 1997. En 1998, ce
spectacle reçut le prix de la biennale de la
chanson Française ainsi que le prix du Public.
En 1999, le Chorus des Hauts de Seine. En 2000,
le prix découverte au Printemps de Bourges.
En 2000, le prix du public « alors…chante » à
Montauban. Et la même année le prix du
disque de chanson Québec/Wallonie.
A cette époque parut le CD Borlon enregistré
avec Jean-Yves Evrard à Borlon, petit village du
Condroz.
Suite et simultanément à ces prix et visibilités inhérentes s’ensuivit une tournée en Belgique, France, Québec,
Suisse qui mena à la signature en Suisse et Québec de contrats de distribution et de licence. En Suisse, chez
Rec-Rec et au Québec dans la Compagnie Larivée-Cabot-Champagne (Charlebois, Les cow-boys fringants).
En 2001, Les Bulles fut réalisé au studio Caraïbes par Christine Verschorren avec Jean-Yves Evrard qui cette
fois est venu accompagné de 9 musiciens dont une section cuivre explosive (Blondiaux, Massot, Delaunnay) qui
donna à ce disque son identité entre le jazz et la fanfare.
Thielemans à la batterie, Thijs à la contrebasse, Bucher à l’alto, Pougin aux percus, Evrard à la guitare.
Quelques dates en Big Band dont le Cirque Royal en Février 2002, Dour et autres
Francofolies.
Pour le reste, le trio fut la formule idéale pour traverser les divers territoires scéniques jusqu’en Russie.
Entretemps, le tourneur Astérios (Arthur H, Thomas Fersen, Les têtes raides, Vincent Delerm…) trouva une
Licence en France chez Tôt ou Tard (Mathieu Boggaerts, Sanseverino, Lhassa et le même Delerm…) et la sortie
du disque fut faite pendant une série de 35 concerts en 7 semaines à Paris entre mars et avril 2003.
L’association « Life Live » s’est occupée de la tournée en France des deux formules trio (Evrard, guitare et
Filliatre, trombone ou Warin, guitare et Merchie batterie). Depuis le début j’ai joué en première partie de :
Miossec, Jacques Higelin, Dick Annegarn, Java, Sttellla, Zazie, Faudel, les Cow-boys fringants, Jane Birkin,
Mano Solo, Tryo et Hubert Félix Thiéfaine, Henri Salvador… , pour ne citer qu’eux, dans des lieux comme le
Printemps de Bourges, Le Paléo festival de Nyon, les Francofolies de La Rochelle, Spa et Montréal, Le Coup de
Coeur francophone, le Jazz Marathon, Les Nuits de Fourvières, les Vielles Charrues…etc. Plus de trois cent dates
de Vancouver à Cracovie en passant par Haïti, La Moldavie roumaine, Ghislenghien et Caraquet.
En 2003, avant le troisième disque, j’ai créé au Théâtre de Poche un spectacle avec un nouveau groupe : les
Velvet Sisters composé par Isabelle Rocher (basse, batterie, chant) et Cloé Defossez (de Cover’s Cloé et Cloé
du trèfle aux claviers, guitares, basse et voix).
Ce trio a collaboré dès le départ à la création de la musique, de mon troisième album Mécréant. Ce disque a
été enregistré au Rising Sun sous la patte de Rudy Coclet (Arno, Dominique A…). Il s’agit d’un retour à une
formule plus simple musicalement. Muriel Hérion y joua de la contrebasse et les autres se sont promenés dans
le multi-instrumentisme. Il y a dans cet album une revendication de différence, de palette, de genre et
d’univers allant du cajun au reggae en passant par la bossa-nova et l’électric-guitar à la Pixies ou à la
Badallamenti.
La tournée qui a suivi a duré jusqu’en 2005...
Dans la foulée, j’écrivis 200 nouvelles que j’ai laissé dormir dans une armoire en attendant de m’y consacrer
pleinement et les éditer. En 2007, j’ai reçu une bourse pour écrire à Villeneuve les Avignon. J’en profitai pour
mettre de l’ordre dans les quatre cents poèmes et textes inachevés que j’avais pris avec moi. J’y composai
« cent petites pièces rythmiques pour chansons et textes en latence ». Durant ce temps et jusqu’alors, un
travail monastique de relecture et réécriture constituera donc la prima materia de mes cinquante prochains
albums, spectacles et performances (belle prétention que l’écrit contractualise !).
Grâce à mon ami Christophe Rouhaud, je suis entré en contact avec le travail de Padma Newsome avec qui
j’ai correspondu à propos de la musique, des langues et langages, du sens, du son. Il m’a ensuite emmené
dans son petit village de Mallacoota pour composer, arranger et mettre en oreilles et coeurs douze de ces
chansons-textes.
Invité par R.E.M. pour partager la scène à ses heures, Padma est un altiste claviériste magique qui joue
actuellement avec The National et The Clogs aux Etats-Unis et dans le monde entier.
De cette rencontre sont nées ces plages de poésie sauvage en parfaite connexion avec les gens du cru, la terre
pourpre, les chants des oiseaux et la chorale des opossums. Une invitation à partir sur les chemins des sirènes,
le rock cupidonesque et la libération des ouistitis. Ici et maintenant, il y a des désirs de longue vie à
not’boulette toute bleue et unique.
Des petites pièces musicales et du texte sans cuisson ni emballage plein de tendresse pour les foireux humains
que nous sommes. L’ironie douce n’étant pas incompatible avec une belle
pêche d’espoirs délicieux.
L’ALBUM ET LE SPECTACLE MALLACOOTA
Mallacoota – Nouveau spectacle
De retour des côtes australiennes où il enregistra avec Padma Newsome son quatrième disque à Mallacoota, le
sieur Daniel Hélin vient chantonner et dire aux oreilles de nouvelles choses toutes fraîches. C’est tout seul
comme un grand qu’il vous invite à partager avec lui ces fables et histoires, accompagné à la guitare dans un
beau désir de communion avec l’espace temps de nos dérisoires incarnations humaines. Il est possible que ce
répertoire soit traversé d’auto-reprises des disques précédents ainsi que d’improvisations intempestives et
joyeuses dans la tentative plus au moins assumée de la performance de chansons en françaisslam-rock-reggaeacoustico-trashy. En tout cas et en l’occurrence, il jubile et savoure d’avance de vous offrir ce cadeau scénique
comme un joyeux goret à l’ouïr de l’arrivée de l’écuelle. Où plutôt comme un poète à ressorts resté trop
longtemps dans sa boîte à musique…
Extraits de presse
Qu’ont en commun Daniel Hélin, de Les Bulles et le membre australien du groupe américain The National ?
Rien, sinon, dorénavant cet album réalisé à quatre mains dans le village de Mallacoota, en Australie, où vit
Padma. Aux mots toujours acerbes d’Hélin, répondent les arrangements originaux de Newsome.
Thierry Coljon, Le Mad, mercredi 24 mars 2010
Mallacoota, le dernier album de Daniel Hélin a été entièrement réalisé à Mallacoota en Australie par Padma
Newsome, un compositeur, arrangeur, violoniste et claviériste australien féru de musique traditionnelle, de
musique de chambre, de folk et de rock. Dans cette escapade du bout du monde sont nées douze étonnantes
perles aux arrangements magnifiques, aux mélodies enveloppantes dont on sent qu’elles doivent une part de
leur mystère aux vastes paysages australiens. Côté texte, Daniel Hélin pratique une poésie pleine de grâce,
d’ironie et d’insolence mais aussi d’espoir, comme dans Jailhouse Rock, une critique juste du système carcéral,
Cupidon qui parle d’amour mais aussi de sexe, ou Ici et maintenant qui évoque l’environnement sans virer dans
le tartignolle. Des écoutes successives permettent d’apprécier les formidables Sirènes et Kid à leur juste valeur.
Un album qui a de la gueule.
Judith Lachterman, Brussel Deze Week, 2>8 avril 2010
Sacré personnage que ce Daniel Hélin… ce qu’on retient surtout c’est son côté émouvant en même temps
qu’inattendu… Boulimique des mots, il les déroule sur la pointe du coeur. Les récite, presque, jusqu’à les
déposer dans l’âme. Pour sûr, on est sous le charme… A capella ou accompagnés de quelques grattes de
guitare, ses morceaux sont autant de clin d’oeil à la vie qui passe tout simplement. A ses injustices, aussi, ses
maux, ses incohérences que des mots tragi-comiques relèvent.
Nathalie Boutieu, Vers l’avenir, 1er mars 2010