Gestion communautaire despoux de tête Rôle des parents ou tuteurs

Gestion communautaire des
poux de tête
Rôle des parents ou tuteurs
•L’école rassemble un grand nombre d’enfants qui
entrent quotidiennement en contact les uns avec les
autres. Pour cette raison, c’est surtout à l’école que se
transmettent les poux de tête. La lutte contre les poux
de tête repose sur le dépistage des cas, un traitement
efficace et la prévention de la propagation. Cela exige
un travail d’équipe entre le personnel de santé
publique, le personnel de l’école, les parents et la
communauté. Comme dans le cas d’autres maladies,
la lutte contre les poux de tête est la responsabilité
des parents, non de l’école ou d’autres organismes. La
meilleure façon de détecter les poux de tête et de s’en
débarrasser, est de demander aux parents de vérifier
périodiquement les cheveux de leurs enfants tout au
long de l’année.
•Les parents peuvent obtenir de l’aide à cette fin
du bureau de santé publique de leur localité ou du
médecin.
•Au début de chaque année scolaire, on demandera
aux parents d’aviser l’école si leur enfant a des poux
de tête.
•S’il faut procéder à un suivi et offrir du soutien et
de l’éducation à la famille, l’école ou la garderie peut
aviser l’infirmier(ière) de santé publique. Elle peut
également fournir à la famille d’autres ressources,
comme des fiches de renseignements, des liens sur le
Web et le numéro de téléphone de l’infirmier(ière) de
santé publique.
•On recommande aux écoles de distribuer un avis aux
enfants de la classe ou de la région touchée.
•On avise les parents que leur enfant peut retourner
à l'école ou à la garderie après un traitement
recommandé (par un pédiculicide).
•Le personnel de santé publique recommande
fortement d’enlever le plus de lentes possible, afin
qu’on puisse détecter une nouvelle infestation, le cas
échéant, et d’éviter un traitement superflu en raison
d’une fausse détection.
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Rôle de l’école ou de la garderie
•L’école ou la garderie doit aviser les parents ou
fournisseurs de soins :
- par téléphone;
- par lettre s’il est impossible de rejoindre ces
derniers par téléphone.
•Elles doit donner aux parents des renseignements qui
leur permettront de consulter des ressources sur les
poux de tête (p. ex., sites Web, brochures).
•On ne recommande pas l’exclusion. Il n’est pas
nécessaire d’isoler l’enfant s’il reste à l’école.
•L’école, la garderie ou la pré-maternelle peut consulter
l’infirmier(ière) de santé publique.
•Elle doit remettre une lettre aux enfants de la classe
ou de la région touchée.
•L’école peut utiliser la « Fiche de gestion des poux
de tête » pour consigner les cas et contribuer ainsi
à trouver des stratégies en vue de résoudre le
problème.
Rôle du personnel de santé publique
Éducation :
•On recommande de dire aux écoles, garderies ou
pré-maternelles comment accéder aux ressources
suivantes :
- Le protocole de Santé Manitoba sur la pédiculose
(anglais seulement) : www.gov.mb.ca/health/
publichealth/cdc/protocol/ pediculosis.pdf
- La feuille de renseignements intitulée
« Faits sur les poux » :
www.wrha.mb.ca/healthinfo/a-z/files/HeadLice_
Info_feb08_F.pdf
- L’exemple de lettre aux parents : Cette dernière et
d’autres ressources seront jointes au manuel de
ressources sur les poux de tête.
•Éducation en classe
•Séances d’information des parents
Gestion des cas
•Le personnel de santé publique peut fournir de
l’éducation, du soutien et des ressources aux parents,
aux écoles, aux garderies, etc. Le personnel infirmier
participe au processus de résolution du problème et
offre des services de consultation pour les cas difficiles
(p. ex., infestations répétées malgré les nombreux
traitements, anxiété élevée ou affolement des parents).
•On ne recommande pas au personnel de santé
publique d’effectuer des séances de dépistage à l’école.
•L’école doit aviser les parents au début de chaque
année que les poux de tête sont courants dans les
écoles et qu’eux-mêmes jouent un rôle important
dans la détection précoce et la lutte contre les poux
de tête.
•Là où il est difficile d’acheter un pédiculicide ou
d’effectuer les étapes requises, le personnel infirmier
de santé publique peut tenter de résoudre le problème
avec la famille.
•Un enfant ne devrait pas manquer plus d’une journée
d’école en raison du traitement des poux de tête. Il
n’est pas nécessaire d’avoir éliminé toutes les
lentes pour que l’enfant puisse retourner à l’école
ou à la garderie.
•La communication avec les parents est extrêmement
importante pour limiter une réaction publique
négative aux poux, ce qui comprend informer ceux-ci
des mesures de lutte contre les poux de tête dans
certaines situations.
Partenariats avec les écoles et
les garderies
La politique en matière des poux de tête de certaines
écoles et garderies peut différer des recommandations
du service de santé publique (p. ex. dépistage, absence
totale de lentes). Le personnel de santé publique
continuera de leur offrir du soutien, des ressources et
de l’éducation, tout en observant les directives et
stratégies de pratique optimale.
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Gestion des cas difficiles
Pour les cas difficiles, on recommande de suivre les
étapes suivantes et d’utiliser la « Fiche de gestion des
poux de tête ».
- Confirmer ou évaluer la présence de poux et de lentes.
- Évaluer les mesures prises par les parents et le produit
utilisé.
- Évaluer la probabilité d’une nouvelle infestation.
- Recommander de répéter le traitement selon les
résultats de l’évaluation.
- Résoudre le problème.
- Éduquer.
Réapparition des poux deux semaines après le
premier contact
•Le personnel de santé publique peut effectuer un suivi
en communiquant avec les parents ou les tuteurs, afin
de revoir le traitement et la gestion du cas. Il doit
retourner voir les contacts possibles et leur
recommander de répéter le traitement.
- Déterminer la capacité de la famille d’acheter un
pédiculicide et évaluer les ressources accessibles
pour le traitement de la famille.
•Si les poux persistent après deux semaines, le
personnel de santé publique peut offrir d’effectuer
une visite à domicile, afin de revoir la fiche de
renseignements et la liste de contrôle avec la famille.
- Revoir la procédure de lutte contre les poux avec
la famille.
- Vérifier s’il s’agit d’un échec du traitement.
- L’infirmier(ière) de santé publique peut aider la
famille à suivre la procédure de dépistage, afin de
s’assurer qu’on sache bien comment reconnaître
les poux et les lentes.
•Dans certaines circonstances, compte tenu de la
fréquence des nouvelles infestations, l’infirmier(ière)
de santé publique pourra décider d’effectuer un suivi
avec la famille, afin de s’assurer qu’on a bien
administré un traitement, qu’on a enlevé toutes les
lentes et que cela a donné des résultats.
Gestion d’une épidémie
•Au moyen de la « Fiche de gestion des poux de tête »,
l’infirmier(ière) de santé publique et ses partenaires
peuvent déterminer s’il y a épidémie (p. ex., > 10 %).
Le coordonnateur ou la coordonnatrice des maladies
contagieuses, le médecin hygiéniste et les gestionnaires
chefs d’équipe peuvent contribuer à résoudre le
problème. La décision de prendre des mesures de
dépistage dans les classes, d’organiser des séances
d’éducation et/ou de communiquer personnellement
avec les parents est la responsabilité de chaque zone
communautaire.
Révisé en juillet 2007