CAJ INFO février 2015

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CAJ INFO février 2015
Année 5, numéro 2
Février 2015
CAJ INFOS
Février 2015
Bulletin d’information et de liaison de la Commission
Organisme consultatif placé auprès du ministre de la Défense, et destiné à
favoriser la connaissance mutuelle entre la jeunesse et les armées.
L’ÉDITORIAL DU PRÉSIDENT
Sommaire :
• L’éditorial du président
• Mission d’études de la
Commission auprès du
121e RT à Montlhéry
• 3e rencontres de l’INJEP
« Parcours de jeunes et
territoires »?
• Les cadets du 40e RT
• Agenda
• Contacter la CAJ
Je tiens tout d’abord à remercier chaleureusement le chef de corps du 121e régiment du
train, ainsi que toute son équipe, pour l’accueil
réservé aux membres de la CAJ le 04 février
dernier. Pour ces derniers, ce fut l’occasion de
découvrir les diverses actions menées par un
régiment en charge du soutien, tant pour les
opérations intérieures (Vigipirate) qu’extérieures, où ils sont présents sur de nombreux
fronts. Ces nouvelles découvertes permettront
à nos membres de mieux appréhender certaines problématiques des différents groupes
de travail et de rapprocher la jeunesse et nos
unités militaires territoriales.
Par ailleurs, je vous rappelle que le 31 mars
prochain est la date limite de dépôt des dossiers pour le « Prix armées-jeunesse » 2015.
En effet, si votre unité a initié et mené, en dehors de ses missions habituelles, une action
en partenariat avec des collectivités locales,
des associations, des établissements scolaires
ou universitaires visant à développer les liens
entre la jeunesse et les armées, alors je vous
encourage sans plus tarder à déposer votre
dossier de candidature pour ce concours emblématique. Tous les projets présentés bénéficieront d’une attention particulières mais
seules sept actions seront citées en exemple
et reconduites. Cette année, la remise des prix
aura lieu le 28 mai à l’École militaire.
Bonne lecture à tous et à toutes.
Le GAA Thierry Caspar Fille-Lambie
Président de la Commission armées-jeunesse
MISSION D’ÉTUDES DE LA CAJ AUPRÈS DU 121E RÉGIMENT DU TRAIN
Les membres de la Commission armées - jeunesse ont été
accueillis à Montlhéry, le 04 février dernier, par le chef de
corps du 121e régiment du train (RT), le Lieutenant-colonel
Pierre Augereau.
élévateurs Valmet d'un emport de 15 tonnes, chariots-élévateurs
Manitou à bras télescopique d'un emport de 1 à 5 tonnes, camions citernes tactiques, Véhicules d'avant blindés, ...et le
PPLOG (Porteur polyvalent logistique).
Au cours d’un exposé, celui-ci a présenté le 121e RT, son histoire, sa mission, sa composition ainsi que son matériel.
Les membres de la CAJ et des personnels du 121e RT (militaires
et civils de tous grades) se sont ensuite retrouvés dans trois
ateliers de travail simultanés. La première table ronde était consacrée aux missions du 121e RT, l’exercice du métier (dont le
sport) et leur perception par les militaires et civils, le second
atelier traitait de la communication du 121e RT vers la jeunesse,
tandis que les discussions de la dernière table ronde portaient
sur le lien armées-nation, dont la JDC.
Sa mission est triple :
- En temps de crise ou de guerre, armer la zone de soutien d'un
groupement de force.
- Instruire les recrues du 121e régiment du train et du 1er régiment du train de Paris.
- Former à la conduite des véhicules la totalité des conducteurs
du régiment du train de la région IdF.
Au quotidien, le 121e RT arme les transports routiers militaires
dans toute la France.
Après cette visite, leur devise : « Transporte et combats » s’est
alors révélée comme évidente.
Sa composition :
Avec un effectif d'environ 1000 militaires, le régiment est articulé en 11 unités élémentaires :
1 escadron de commandement et logistique, 1 escadron d'administration et soutien, 1 escadron de base, 2 escadrons de
ravitaillement, 2 escadrons de transport, 1 escadron de circulation routière, 1 escadron d'instruction élémentaire de conduite,
1 escadron de circulation de réserve et 1 escadron de transport de réserve.
Matériels majeurs :
Véhicules de transport logistique avec remorque Renault G
290, véhicules de transport logistique TRM 10000, chariots-
Crédits photo : Caporal Guillaume DUHART—Communication 121e RT
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Les missions du 121ème régiment du train, l’exercice du métier et leur perception
le chef de corps après chaque retour.
Activités sportives : le sport est essentiel
pour un soldat de ce régiment, car ce sont
de véritables professionnels de la logistique
en zone de combat. Le 121ème RT possède
5 moniteurs de sport, et de combat corps à
corps (TIOR) notamment. Il existe un module
de base de 16H de formation TIOR ; la base
est très équipée en infrastructures sportives
sur ses environs 160 hectares (parcours
d’audace, salle de musculation, etc …) Ils
bénéficient également de cours de TOP
(technique d’optimisation du potentiel)
avant le déploiement. La formation des
moniteurs TOP dure 3 semaines.
Crédits photo : Caporal Guillaume DUHART—Communication 121ème RT
Les différents personnels du 121e RT doivent prendre en compte une difficulté
« structurelle » dans la préparation de
leurs missions, notamment pour le TSIA
(transport de surface interarmées), car il
leur est nécessaire de former les soldats
aux nouveaux matériels, à leur faire acquérir les compétences nécessaires. Il est
à souligner que l’enchaînement des missions opérationnelles a reporté la mise en
formation de certains militaires. Le régiment est autonome dans la formation de
ses conducteurs (sauf en ce qui concerne
les camions citernes pour la formation
desquels le SEA intervient). Les cadres du
régiment apprécient tout particulièrement
l’arrivée du nouveau PPLOG, camion disposant d’une cabine blindée et d’un armement de défense, utile pour leurs interventions extérieures.
La satisfaction du régiment à avoir du
matériel en bon état et renouvelé est à
souligner.
Leur métier n’est pas seulement celui de
conducteur mais également celui de
soldat. Ils sont de plus en plus mobilisés
par les opérations extérieures, en plus des
missions de courte durée extérieures et
intérieures telles le plan Vigipirate « Alerte
Attentat » en IDF Les missions s’enchainent et représentent une contrainte
énorme alors que l’opérationnel prime.
Vie familiale : le nombre de célibataires
géographiques est croissant en raison du
travail des épouses, du prix du logement
qui est celui d’une banlieue parisienne.
Quant aux retours d’opérations extérieures, ils sont mieux pris en charge,
grâce notamment à l’escale de quelques
jours en terrain neutre (SAS de décompression) avant les retrouvailles familiales.
De plus, un bilan individuel est mené par
Liens avec les jeunes : le régiment est astreint à organiser deux sessions (février et
novembre) de préparation militaire découverte (PMD) d’une semaine chacune. Il loge
les jeunes au sein de l’infrastructure du
121e RT (difficulté relevée à les loger
compte tenu de la vétusté des infrastructures).
Stages découvertes de 3ème : par l’intermédiaire du CIRFA, ils reçoivent des jeunes de
3e ou 2nd pour leurs stages découverte. Le
régiment souligne avoir de bons contacts
avec les entités locales diverses et notamment les établissements scolaires.
Journées portes ouvertes : elles ont lieu un
an sur deux. Elles se dérouleront cette année les 20 et 21 juin 2015.
Le régiment n’organise pas de JSAJ
(Journées Sport Armées-jeunesse), information qui n ’a pas manqué d’attirer l’intérêt
de notre groupe de travail ad hoc.
Séminaire "Découverte" - 24, 25 et 26 mars 2015
Le Cercle des partenaires de l’IHEDN (www.partenaires-ihedn.fr), fonds de dotation de l’Institut des hautes études de défense nationale
(IHEDN), organise depuis 2011 le séminaire "Découverte", à l’attention des jeunes adultes en formation professionnelle issus des quartiers de la région parisienne éligibles à la politique de la ville.
Porté par le mécénat de la SNCF, ce séminaire est destiné à leur donner une information générale sur notre défense ainsi que sur la sûreté à la SNCF.
Il a pour objectif de permettre à des étudiants en formation professionnelle post-bac (BTS, DUT ou université) d'échanger avec
des militaires et des professionnels du service public afin d’entamer une réflexion sur l’esprit de défense et l’esprit citoyen.
La participation est gratuite et les activités proposées se déroulent sur trois journées avec prise en charge des stagiaires en
pension complète : après un accueil à l’École militaire, suivi d’une
conférence, le séminaire alterne des visites de postes de commandement de la SNCF et des rencontres avec des militaires, notamment au travers
d'une immersion dans un régiment. La séance de restitution, en fin de session, est
consacrée à la présentation des réflexions suscitées par ces activités et se clôture
par la remise des attestations aux participants. Pour toutes informations complémenCrédits photos : Le cercle des partenaires de l’IHEDN
taires: M. Bertrand DEMANDRE : [email protected]
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« PARCOURS DE JEUNES ET TERRITOIRES » ORGANISÉ LE 27 JANVIER 2015 PAR L’INJEP
Le 27 janvier s’est tenue la troisième édition
des rencontres de l’Observatoire de la jeunesse organisée par l’Institut national de la
jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP)
au ministère des Affaires sociales, de la
Santé et des Droits des femmes. Cet événement, qui a rassemblé plus de 300
personnes, s’appuyait sur la parution du
nouveau rapport de l’INJEP « Parcours de
jeunes et territoires » réalisé grâce aux contributions de nombreux spécialistes de la
jeunesse dans toutes ses dimensions.
Sous l’autorité du ministre de la Ville, de la
Jeunesse et des Sports, Patrick Kanner,
cette journée a entre autres réuni : Jean-Paul
Bachy (président du conseil régional de
Champagne-Ardenne) ; Isabelle This SaintJean (vice-présidente du conseil régional
d’Ile de France) ; Jean-Benoît Dujol (délégué
interministériel à la jeunesse et directeur de
la DJEPVA) ; Eric Lenoir (chef de la mission
de coordination de l’action interministérielle
et sectorielle du CGET) ; Olivier Toche (ancien
directeur de l’INJEP) ; Francine Labadie
(politiste et chef de projet Observatoire de la
jeunesse à l’INJEP) ; Vincent Bordenave
(délégué général de l’UNEF et membre du
comité d’animation du Forum français de la
jeunesse) ; Thomas Kirszbaum (chercheur
associé à l’ENS de Cachan) ; .
Le principal objectif était de comprendre
dans quelles mesures les territoires renforcent ou atténuent les disparités et les inégalités entre les jeunes afin de mieux équilibrer
les politiques publiques à leur égard.
La thématique de ces rencontres est au
cœur des débats actuels à double titre : à la
fois parce que la jeunesse est l’une des
grandes priorités du quinquennat mais aussi
parce qu’elle est au centre de la réforme
territoriale qui vient d’être amorcée.
Salle comble lors des 3ème Rencontres de l’Observatoire
de la jeunesse du 27 janvier 2015
Photo : Nicolas Thouvenin © INJEP
Les jeunes, une population qui cumule les
difficultés
En fonction du lieu de résidence des jeunes,
l’accès à l’enseignement supérieur peut
s’avérer plus ou moins aisé. La répartition
géographique des institutions d’aide destinées aux jeunes ainsi que celle des centres
d’enseignements les rendent parfois peu
accessibles. Par exemple, les filières
courtes et techniques sont largement
prépondérantes dans les « petites » régions,
alors que les plus grandes offrent d’avantage de filières longues.
De plus, dans le contexte économique particulièrement rude de ces dernières années,
bien que très hétérogène, la population les
15 – 24 ans est spécialement touchée par
le chômage. En effet, lorsque le chômage
touche 10% de la population globale, plus
de 20% des jeunes sont concernés. Ce phénomène est d’autant plus marqué dans les
zones urbaines sensibles puisque 45% des
15 – 24 ans y sont sans emploi.
Le territoire, source d’inégalités
Les inégalités territoriales ne sont pas que
la projection au sol des inégalités sociales.
Quatre principales formes d’inégalités liées
aux territoires sont identifiées : les inégalités de ressources ; de conditions ; les discriminations ; les inégalités d’accès à l’autonomie résidentielle.
Le territoire, une variable parmi d’autres
A plusieurs reprises les intervenants ont
souligné que le territoire était une variable
parmi d’autres dans l’apparition des inégalités. Les différentes composantes de ces
dernières peuvent se cumuler et se
renforcer. En revanche, en tant que facteur
isolé, les effets du territoire sont résiduels.
La mobilité comme remède
Parmi les pistes de travail et d’amélioration
évoquées, la principale reste la mobilité.
D’après Francine Labadie « favoriser la
mobilité, c’est donner des chances égales
à chaque jeune », la mobilité est l’un des
enjeux majeurs de l’action publique. Sans
en faire une injonction qui conditionnerait la
réussite, il faut en faire une politique
intégrée.
Il est aussi indispensable, comme l’a rappelé Isabelle This Saint-Jean, de travailler sur
la réversibilité de l’échec. Selon ses propos,
en France, il est aujourd’hui très difficile
pour un jeune en difficulté de faire marche
arrière et de changer de discipline, « si on
rate une marche il n’y aura pas de retour
possible », favorisant ainsi le décrochage
scolaire.
Le territoire peut être à la fois un espace
Intervention de monsieur Patrick KANNER
Photo : Nicolas Thouvenin © INJEP
d’ancrage, d’intégration, d’épanouissement et de ressources mais il peut
aussi devenir limitant, synonyme de
relégation ou d’assignation.
C’est pourquoi, il est nécessaire
d’améliorer la coordination des acteurs
locaux, régionaux et nationaux sans
omettre les spécificités territoriales.
Comme l’a rappelé Jean-Paul Bachy
« il faut une approche commune, conjointe, dans une vision plurielle de
l’orientation. Le jeune doit disposer
des différents outils au même endroit.
Il convient d’arrêter ce jeu de pingpong dans lequel le jeune est renvoyé
d’une structure à l’autre. »
Ces rencontres qui n’avaient pas la
prétention de dicter des recommandations, donnent néanmoins une vision
élargie des problèmes liés au territoire.
Les conclusions de ces dernières viendront alimenter le troisième comité
interministériel de la jeunesse qui
devrait se tenir au premier semestre
2015 au cours duquel un plan d’action
sera annoncé.
Céline CONCHON
Chargée de mission DMJEC
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LES CADETS DE LA DÉFENSE DU 40ÈME RÉGIMENT DE TRANSMISSIONS
À Thionville, c’est au mois d’octobre
qu’une trentaine de lycéens, garçons et
filles, ont intégré une promotion de cadets retenus par les différents établissements scolaires de la ville. Leur programme s’organise autour de plusieurs
rencontres par mois : activités physiques
et sportives, développement des valeurs
citoyennes, approfondissement de leur
connaissance de la culture et du patrimoine de la Lorraine, et réflexion sur le
devoir de mémoire. Cette année s’achèvera au mois de juin par un camp d’une
semaine.
Depuis la mise en œuvre des cadets de la
Défense au 40e RT, force est de constater
que ce projet est aujourd’hui une réussite. Il met à l’honneur les lycéens thionvillois et permet de leur apporter certaines valeurs essentielles ainsi qu’un
épanouissement individuel et collectif.
La dernière saison des cadets de la défense s’est achevée par un camp d’une
semaine dans les Ardennes, durant laquelle
les activités rustiques, ludiques, sportives
et la cohésion ont été réunies (sans téléphone portable !).
L’aventure a débuté par une marche avec
un dénivelé typique des Ardennes qui les a
conduit sur la zone de bivouac. C’est alors
que les véritables sensations de la vie militaire ont fait leur apparition : sac sur le dos,
ration de combat pour 24h, mise en place
des tentes, allumage d’un feu, combat
contre les moustiques et camouflages.
Sans oublier le rituel militaire de la surveillance du bivouac. Les journées suivantes
ont été similaires afin d’acquérir les bases
de la vie au cœur de la nature en développant le goût de l’effort et l’esprit de camaraderie. Les activités dérivatives ont ensuite
pris le pas : découverte de l’escalade et de
la descente en rappel (jour et nuit) impliRétrospective sur le camp des cadets de quant une certaine dose de confiance.
Cette deuxième journée a été
Juin 2014
marquée par la visite du chef de corps (le
colonel
Anne-Cécile
Ortemann)
accompagnée du général Jacquement
(délégué aux réserves de l’armée de Terre).
Puis, alors que la faim et la fatigue survenaient, il fut l’heure de repartir. La fougue
de la matinée est alors vite redescendue,
mais l’esprit de cohésion a fonctionné,
permettant aux plus affaiblis de terminer
cette escapade en forêt.
Ces deux jours passés au « Terr attitude »
ont fait monter la tension des cadets, qui
ont surmonté leur peur et repoussé leurs
limites. En effet, ils ont profité du free jump
(saut de 8 mètres dans un ballon amortisseur de chute), des 3 pistes d’accrobranche, du parcours sensation, de la tyrolienne d’1,2 km à la vitesse de 110km/h
et, du plus impressionnant, le saut à l’élastique. Et pas facile : 4 heures de combat
paintball.
ADJ Laurent JACQUET,
Adjoint officier des sports du 40ème RT
THÈSE AYANT ÉTÉ FÉLICITÉE LORS DE LA REMISE DES PRIX SCIENTIFIQUES AUX DOCTORANTS DE L’IHEDN
« L’ARMÉE, LES VILLES, L’ÉTAT. RESTRUCTURATIONS MILITAIRES ET POLITIQUES URBAINES :
LES TRANSFORMATIONS DE L’INTÉGRATION TERRITORIALE EN FRANCE ET EN ITALIE ».
Thèse de Mme Francesca Artioli soute- La thèse montre que le changement des
nue en décembre 2014 Sciences Po- villes est expliqué par les modes d’intervention de l’État et les modes d’intervenParis / Centre d'études européennes
tion des exécutifs urbains dans leur
Résumé de la problématique :
articulation réciproque et propre à chaque
La thèse prend pour objet les villes histo- ville. D’une part, les négociations au sein
riquement organisées par la politique de de l’État entre administrations militaires et
défense (Metz, Toulon, Paris en France financières, ainsi que les mobilisations au
et Udine, Tarente et Rome en Italie). Elle centre national par les élus locaux différenvise à expliquer comment changent les cient les modes de retrait des armées
territoires sous l’effet des réformes des d’une ville à l’autre. D’autre part, les
armées et de l’augmentation des compé- exécutifs urbains ont une capacité inégale
tences urbaines. Le cadre analytique à organiser l’action collective et à transforélaboré est issu de la sociologie histo- mer les espaces historiquement structurés
rique de l’État et systématise les liens par l’État. Elle dépend tant de facteurs
entre politiques publiques et territoires. internes aux gouvernements urbains (le
consensus et les ressources) que des
modes d’intervention de l’État dans chaque
ville (qui contribuent à faciliter ou contraindre
l’action collective). En plus d’expliquer les
trajectoires de changement urbain, la thèse
met
en
lumière les transformations des relations
central/local entre la décentralisation et les
politiques nationales de réforme des armées.
Pour plus d’infos : www.ihedn.fr, onglet « soutien à la recherche »
LCL Marie-Dominique CHARLIER
IHEDN/Chef du bureau des études et de la
recherche au sein du département de la
formation, des études et de la recherche
AGENDA Mars 2015
Ecole militaire
Case 20
1, place Joffre
75700 Paris SP 07
• Lundi 2 : réunion groupe Communication de la défense envers les jeunes »
• Mardi 10 (16H): réunion groupe « Sports, armée, jeunesse »
• Mercredi 18 : réunion groupe « Jeunesse et patrimoine militaire »
Téléphone : 01 44 42 32 05
Télécopie : 01 44 42 59 94
Messagerie : [email protected]
[email protected]
Retrouvez-nous sur le Web
www.defense.gouv.fr/caj
• Jeudi 26 : réunion groupe «Lien armée-nation »
Dans le prochain numéro :
• Présentation de l ‘évènement du 15 avril : « L’engagement en 1915, l’engagement en 2015 »
Directeur de la publication : Général Rémy Duval, secrétaire général de la CAJ
Conception graphique et réalisation : E. Michon, chargée de mission à la CAJ

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