dossier de presse

Transcription

dossier de presse
23 - 24 - 25 AVRIL 2004
OPERATION COLLECTE DE FONDS
PROMESSES DE DONS AU
116
ET SUR SIDACTION.ORG
CONTACTS PRESSE :
Sidaction - Frédérique Camize : 01 53 26 45 65 et Ariel Bamberger : 01 40 29 93 77
TF1 - Stéphanie Munich : 01 41 41 27 48 et Emmanuelle Papin : 01 41 41 12 88
France Télévisions - Priscille Garcin : 01 56 22 60 61 et Katia Masson : 01 56 22 61 98
France 2 - Pascale Brunetti : 01 56 22 58 02 et Frédéric Valencak : 01 56 22 54 51
France 3 - Eve Demumieux : 01 56 22 75 06 et Dany Bonnaure : 01 56 22 87 85
France 5 - Charles-Henri Royer : 01 56 22 92 48
Canal + - Laurence Gallot : 01 71 35 03 41
Arte - Martina Bangert : 01 55 00 72 90
M6 - Florence Moizan : 01 41 92 74 08
SOMMAIRE
ÉDITORIAUX
LA CHAÎNE DES CHAÎNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 1
10 ANS AVEC VOUS CONTRE LE SIDA . . . . . . . . . . . . . . . . 2
COMMUNIQUÉ
SIDACTION 2004 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
LES CHIFFRES CLÉS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
ANTENNE
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
ILS NOUS REJOIGNENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 14
POURQUOI ILS S’ENGAGENT . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 15
DISPOSITIF TERRAIN
PROMESSE DE DONS . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
LA MOBILISATION DE 100 VILLES . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 19
ILS NOUS SOUTIENNENT AUSSI . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 22
UTILISATION
DES FONDS COLLECTÉS
10 ANS : LE BILAN
. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 24
LE COMBAT CONTINUE . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
OÙ EN EST-ON 10 ANS PLUS TARD . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 31
ÉDITO
LA CHAÎNE DES CHAÎNES
Une chaîne de chaînes ! L'événement est unique et seule une action
de solidarité nationale, une grande cause, pouvait nous convaincre tous de
réunir autant de moyens d'informations, de production et de diffusion.
Pour ce dixième anniversaire du Sidaction, nos sept sociétés vont offrir à
tour de rôle leur antenne et se partager les tâches avec, comme objectif,
de marquer par un événement national une action efficace contre un fléau
aux conséquences tragiques.
Près d'une vingtaine d'émissions en tout genre porteront, entre le 23 et 25
avril, le flambeau de la lutte contre le sida. Trois jours pendant lesquels,
toutes les télévisions et tous les publics auront décidé de ne pas baisser la
garde devant la maladie.
Etienne Mougeotte
Vice-Président de TF1,
Directeur Général de l’Antenne
Marc Tessier
Président de France Télévisions
Bertrand Meheut
Président du Groupe CANAL +
Christopher Baldelli
Directeur Général de France 2
Nicolas de Tavernost
Président du Directoire de M6
Rémy Pflimlin
Directeur Général de France 3
Jérôme Clément
Président d’Arte GEIE
Daniel Goudineau
Directeur Général de France 5
1
ÉDITO
10 ANS AVEC VOUS CONTRE LE SIDA
Une nouvelle opération de collecte et d'information multi-chaînes, dix ans
après la création de notre association et celle du premier Sidaction, nous
n'osions l'espérer. Et pourtant, les présidents des sept chaînes qui, du
23 au 25 avril, nous consacreront leurs programmes, n'ont pas hésité une
seconde à répondre à notre appel. Et pour la troisième fois de notre
histoire, toutes ensemble, ces chaînes vont nous permettre de nous
exprimer devant des millions de téléspectateurs.
Nous voulons les remercier de leur confiance et de leur fidélité.
Nous souhaitons dédier ce Sidaction 2004 à toutes celles et tous ceux qui,
depuis le début de l'épidémie, se battent contre le virus, c'est-à-dire depuis
20 ans. Les médecins, les chercheurs, les infirmières et les infirmiers, les
acteurs associatifs, les bénévoles, mais surtout ceux qui sont touchés par
le sida et qui supportent la honte, la peur et la souffrance depuis trop
longtemps. C'est à eux que nous penserons avant tout durant ce week-end
d'action. Ce sont eux qui ont fait la lutte contre le sida et c'est pour eux
que nous devons, toutes et tous, continuer à nous battre.
Line Renaud
Vice-présidente de Sidaction
Pierre Bergé
Président de Sidaction
PROMESSES
DE DONS AU
116
2
COMMUNIQUÉ
SIDACTION 2004
23 - 24 - 25 AVRIL 2004 SUR TF1, FRANCE 2, FRANCE 3, CANAL+, FRANCE 5, M6 ET ARTE
ENSEMBLE, ILS SE MOBILISENT POUR LUTTER CONTRE LE SIDA
UN NUMÉRO POUR LES PROMESSES DE DONS : LE 116
Dix ans après le premier Sidaction, les 7 chaînes de télévision se joignent à l’association
Sidaction, dans le cadre d’une mobilisation exceptionnelle pour lutter contre le sida.
En moins de dix ans l’estimation du nombre de personnes atteintes par le VIH en France est
passée de 110 000 à 150 000, ce qui compte tenu du nombre de décès lié à la maladie représente
une augmentation très importante de l’épidémie. Après 6 années consécutives de baisse, le nombre
des nouveaux cas de sida ne diminue plus depuis 2002. Chaque année, 5 000 à 6 000 personnes
sont contaminées. Si les fonds collectés depuis 10 ans et les efforts des chercheurs et des
médecins ont permis aux traitements de progresser et notamment aux antirétroviraux (AVR) d’être
efficaces, il reste à résoudre les problèmes que sont la tolérance et la résistance. Les effets indésirables des antirétroviraux peuvent être lourds en conséquences (risques cardiovasculaires, ostéoporose) et les mécanismes de leur apparition restent mal connus, notamment pour les lipodystrophies (anomalies de répartition des graisses). Par ailleurs les phénomènes de résistance aux traitements sont de plus en plus nombreux, les médicaments actuels ne permettent pas d’éradiquer le
virus et créent les conditions pour l’émergence de virus mutants résistants.
En France, on estime que 5 à 6% des personnes sous traitement sont en échec thérapeutique
(lorsque plus aucun traitement n’est efficace).
Le combat continue tant pour chercher et trouver de nouveaux traitements que pour enrayer,
par la prévention notamment, l’augmentation des contaminations.
LES OBJECTIFS DU SIDACTION 2004 :
- informer les Français sur la situation épidémiologique, le vécu des malades, la prévention, et les
avancées de la recherche ;
- collecter des fonds qui permettront à l’association Sidaction, de financer des programmes de
recherche, de développer la prévention et d’améliorer la prise en charge des malades.
UN NUMÉRO POUR LES PROMESSES DE DONS : LE 116
Ouvert deux semaines avant et deux semaines après le week-end du Sidaction et accessible
partout en France et dans les DOM-TOM, le numéro de téléphone 116 sera repris à l’unisson par
tous les journalistes, animateurs et personnalités des chaînes de télévision et figurera sur l’ensemble
des supports de l’opération : bandes-annonces des chaînes, annonces presse et affichage, radios.
Les téléspectateurs, auditeurs et lecteurs, seront invités à composer le 116 pour faire leurs
promesses de dons.
PROMESSES
DE DONS AU
116
3
COMMUNIQUÉ
SIDACTION 2004
UN RELAIS DES 7 CHAÎNES DE TÉLÉVISION
DU VENDREDI 23 AVRIL AU DIMANCHE 25 AVRIL
A partir du vendredi matin et jusqu’au dimanche soir, les 7 chaînes se relaieront en proposant des
programmes dans le cadre de leurs “émissions habituelles” et également lors “d’émissions
spéciales”.
Dans ce cadre elles diffuseront des reportages et des interviews de personnes engagées dans la
lutte contre le sida et de personnes touchées par le sida.
Les éditions régionales et locales de France 3 et de M6 permettront de souligner l’importance des
opérations locales ainsi que la mobilisation générale à travers toute la France.
Enfin, des pastilles de témoignages et de prévention ainsi que des spots d’appels aux dons seront
diffusés tout au long du week-end.
LA MOBILISATION DE 100 VILLES EN FRANCE
Plus de 100 villes en France se mobilisent pour le Sidaction 2004 sous des formes variées : des
rubans rouges géants installés au centre des villes-partenaires, des villages associatifs regroupant
les associations de lutte contre le sida soutenues par Sidaction dans ces mêmes villes, des randonnées rollers destinées à accroître la visibilité de la lutte contre le sida partout en France, des
animations culturelles : concerts, performances, numéros de cirque, spectacles de rues…
LE COMBAT CONTINUE…
Depuis 10 ans, Sidaction a collecté 123 millions d’euros, accordé 810 bourses de recherche,
727 subventions et soutenu 2 100 programmes de prévention et d’aide aux malades en France
ainsi que 319 programmes d’aide aux malades dans les pays en développement.
… AIDONS SIDACTION, ET ENSEMBLE MOBILISONS-NOUS
POUR LUTTER CONTRE LE SIDA
PROMESSES
DE DONS AU
116
4
COMMUNIQUÉ
CHIFFRES CLÉS
LE SIDA DANS LE MONDE
En 1994 :
· 17 millions de personnes sont infectées par le virus du sida
En 2004 :
· 40 millions de personnes sont infectées par le VIH
· 14 000 personnes par jour sont infectées par le VIH
· 8 500 personnes par jour meurent du sida
LE SIDA EN FRANCE
En 2003 :
· 150 000 personnes sont porteuses du VIH
· 5 000 personnes sont infectées chaque année
· 40 000 personnes seraient porteuses du virus “sans le savoir”
· 41 ans est la moyenne d'âge des personnes atteintes du sida (les femmes ont 38 ans et les hommes
43 ans).
· 4 régions sont les plus touchées : Ile-de-France, Provence-Alpes-Côte d'Azur, Guyane et
Guadeloupe
· Entre 1998 et 2001, dans les centres de dépistage de Paris, le nombre de personnes déclarées
séropositives s'est accru de 48 %. Cette proportion atteint 100 % pour les femmes.
· Hors Paris, sur la même période, ce sont les jeunes de moins de 20 ans qui sont le plus concernés
par la remontée des contaminations : + 100% entre 1998 et 2001
· 30 % des personnes touchées par le VIH sont également atteintes par une ou plusieurs hépatites
(le plus souvent l'hépatite C, parfois l'hépatite B).
· 5 à 6 % des séropositifs sont en situation d'échec thérapeutique
Sources : ONUSIDA, SIDACTION, ministère de la Santé, InVS
L'ASSOCIATION SIDACTION
Depuis 10 ans, l’association Sidaction a collecté 123 millions d'euros, accordé 810 bourses de
recherche, 727 subventions et soutenu 2 100 programmes de prévention et d'aide aux malades en
France ainsi que 319 programmes d'aide aux malades dans les pays en développement.
SIDACTION 2004
7 chaînes de télévision hertzienne et plus de 60 émissions (programmation au 17 mars)
100 villes mobilisées en France
3 000 bénévoles répartis sur 27 plateaux téléphoniques
PROMESSES
DE DONS AU
116
5
ANTENNE
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES*
2 3 - 2 4 - 2 5 - AV R I L 2 0 0 4
PROMESSES
DE DONS AU
116
6
* programmation au 17 mars 2004
VENDREDI 23 AVRIL
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES
TÉLÉMATIN
6H30
MON KANAR
7H00
C'EST PAS TROP TÔT !
7H00
STAR 6
10H00
SIX’MIDI
11H50
ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES DU 12/14
12H00
LA VIE EN CLAIR
12H30
JOURNAL TÉLÉVISÉ
12H55
JOURNAUX TÉLÉVISÉS
13H00
C'EST MON CHOIX
13H55
MERCI POUR L'INFO
18H40
ON A TOUT ESSAYÉ
18H55
ÉDITIONS NATIONALE ET RÉGIONALES DU 19/20
19H00
JOURNAL TÉLÉVISÉ
19H10
SIX’
19H50
LES GUIGNOLS
19H55
JOURNAUX TÉLÉVISÉS
20H00
20H10 PÉTANTES
20H10
DÉCROCHAGES LOCAUX
20H40
PROMESSES
DE DONS AU
116
7
VENDREDI 23 AVRIL
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES
TÉLÉMATIN
LA VIE EN CLAIR
L'opération Sidaction démarre sur France 2 dès 6h30.
William Leymergie et son équipe proposeront notamment
deux chroniques pour un bilan sur la recherche contre le sida.
Géraldine Carré et son équipe consacreront une chronique
au thème du sida à 12h30 en clair. A partir du mardi
20 avril, annonce pour l'appel aux dons.
C'EST MON CHOIX
MON KANAR
Présenté par Evelyne Thomas, le magazine proposera un
numéro spécial consacré au Sidaction. Des témoins de
tous horizons viendront évoquer sur le plateau leur vie
avec la maladie et sensibiliseront les téléspectateurs à la
prévention contre le sida.
Le journal des 6/12 ans présenté par François Pécheux,
proposera un dossier sur la perception qu'ont les enfants
du sida aujourd'hui et sur les principes de base de protection contre la maladie. A travers des micro-trottoirs, des
interviews, des duplex et une infographie complète, Mon
Kanar donnera aux jeunes téléspectateurs les clés pour
décrypter les enjeux de ce fléau.
MERCI POUR L'INFO
Emmanuel Chain recevra des invités pour un débat sur le
sujet à partir de 18h40 en clair.
C'EST PAS TROP TÔT !
ON A TOUT ESSAYÉ
Max & Magloire évoqueront de la semaine d'action contre
le sida en amont et pendant la semaine d'appel aux dons :
le rôle de la prévention sera abordé… Le clip de “Sa
raison d'être” sera diffusé.
Laurent Ruquier et sa bande de chroniqueurs se mobilisent
et consacrent une partie de leur magazine quotidien au
Sidaction 2004, en recevant sur le plateau plusieurs invités
emblématiques de la lutte contre le Sida.
STAR 6
JOURNAUX TÉLÉVISES
Alexandre Delperier et Julienne Bertaux parleront du
Sidaction.
Plusieurs sujets seront diffusés dans les journaux de
Marie Drucker à 12h55 et 19h10.
ÉDITIONS NATIONALES ET RÉGIONALES
LES GUIGNOLS
Le 12/14, le 19/20, ainsi que Soir 3 et les rendez-vous
météo relaieront l'appel aux dons et rendront compte dans
différents reportages de la lutte contre le sida.
Sketch dédié au thème du sida.
20H10 PÉTANTES
Stéphane Bern et Ariel Wizman recevront un invité
concerné par le thème.
SIX' MIDI ET SIX' ET DÉCROCHAGES LOCAUX
France 3, chaîne de la proximité, met la force de son réseau
au service du Sidaction 2004 avec ses 1 400 journalistes et
ses 92 rédactions présentes sur l'ensemble du territoire.
Les 24 éditions simultanées du 12/14 et du 19/20, et plus
particulièrement les tranches régionales de 12h55-13h35
et de 18h40-19h, informeront et sensibiliseront les téléspectateurs sur la réalité de l'épidémie dans leur environnement immédiat, grâce à des témoins et des spécialistes
locaux reçus en plateau, en privilégiant - pour certains l’interactivité. Elles communiqueront, dans des reportages,
les chiffres clés et les coordonnées des services départementaux et régionaux, valoriseront les initiatives locales en
matière de prévention et de lutte contre la maladie.
De près, on se comprend mieux et on est plus efficace…
Un sujet sera diffusé en rapport avec le Sidaction.
Sur les 11 décrochages locaux : un sujet de proximité
(pour chaque région) permettra de mettre en avant le rôle
du Sidaction.
Tous les animateurs porteront le ruban rouge à l'antenne le week-end du 23 au 25 avril. Les émissions diffusées en clair
sur ce week-end seront rediffusées sur le multiplex la semaine suivante.
PROMESSES
DE DONS AU
116
8
SAMEDI 24 AVRIL
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES
KD2A SPÉCIALE “SIDACTION 2004”
8H50
CAS D'ÉCOLE
10H15
HIT MACHINE
10H25
FAN DE
11H45
ATTENTION À L A MARCHE !
12H00
ÉDITION NATIONALE
12H30
30 MILLIONS D'AMIS
12H15
JOURNAL TÉLÉVISÉ
12H30
+ CLAIR
12H40
A VRAI DIRE
12H45
JOURNAUX TÉLÉVISÉS
13H00
LE MAGAZINE DE LA SANTÉ
18H05
LE MAILLON FAIBLE
18H50
ÉDITION NATIONALE
19H30
LE FORUM DES EUROPÉENS
19H00
LE COFFRE
19H05
JOURNAL TÉLÉVISÉ
19H20
EN APARTÉ
19H30
SIX'
19H50
JOURNAUX TÉLÉVISÉS
20H00
PLUS VITE QUE LA MUSIQUE
20H05
7 JOURS AU GROLAND
20H30
SOIRÉE SPÉCIALE : LES ARTISTES CONTRE LE SIDA
20H55
TOUT LE MONDE EN PARLE
23H15
NUIT DE CLIPS
9
SAMEDI 24 AVRIL
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES
KD2A SPÉCIALE “SIDACTION 2004”
LE MAILLON FAIBLE
KD2A propose une émission spéciale Sidaction 2004.
Entre les séries, Samia, Julie, Ben et André seront les
interprètes de mini-fictions sur le thème du sida. Des
campagnes institutionnelles, toutes orientées vers la
protection, geste essentiel et incontournable des amours
adolescentes, seront également diffusées.
Spéciale sportifs. De grands noms du sport s'associeront à
Laurence Boccolini, pour jouer au profit du Sidaction.
LE FORUM DES EUROPÉENS
Présentée par Anne-Sophie Mercier et Matthias Beermann,
cette émission hebdomadaire de réflexion et de débat sera
consacrée au “Sida dans l'Union Européenne à 25”.
Avec trois reportages : le premier, sur le développement de
la maladie dans les milieux les plus marginalisés (en
Estonie) ; le deuxième, sur la mise en œuvre réelle des politiques et des procédures d'information et de prévention (en
Pologne) ; le troisième, sur la ségrégation - volontaire ou de
fait - qui frappe les malades dans l'habitat, dans l'emploi et
même parfois dans les structures de santé (en Hongrie).
CAS D'ÉCOLE
Chaque semaine, le magazine, présenté par Françoise
Laborde, répond aux questions que se posent les parents sur
leurs enfants et leur scolarité. Son objectif principal est de
favoriser le dialogue, la communication entre éducateurs,
parents et adolescents autour de problématiques concrètes et
proches des préoccupations parentales. Aujourd'hui, le sida
touche particulièrement les jeunes. Entre 1998 et 2001 (hors
Paris), ce sont les jeunes de moins de 20 ans qui sont le plus
concernés par la remontée des contaminations ( + 100%). Il
est donc naturel que “Cas d'école” consacre une émission
spéciale à cette maladie.
LE COFFRE
Des personnalités du monde du spectacle, de la télévision ou
du sport sont invitées sur le plateau du Coffre et jouent avec
Nagui. Tous les gains de l'émission seront reversés intégralement à la lutte contre le sida.
HIT MACHINE
EN APARTÉ
Invité : Lionel Florence, auteur de la chanson symbole du
Sidaction “Sa raison d'être”.
Un invité impliqué dans le combat contre le SIDA se soumettra aux questions de Pascale Clark via l'oreillette à 19h30
en clair
FAN DE
Séverine Ferrer racontera les coulisses de l'événement.
SIX'
ATTENTION À L A MARCHE !
Un sujet sera diffusé en rapport avec le Sidaction.
Spéciale people. Les invités de Jean-Luc Reichmann
joueront au profit du Sidaction.
PLUS VITE QUE LA MUSIQUE
Anne-Gaëlle Riccio présentera la genèse du titre & du clip
“Sa raison d'être”.
ÉDITIONS NATIONALES
Le 12/14, le 19/20, ainsi que Soir 3 et les rendez-vous météo
relaieront l'appel aux dons et rendront compte dans différents
reportages de la lutte contre le sida.
7 JOURS AU GROLAND
Participation de la Présipauté de Groland (en clair).
30 MILLIONS D'AMIS
SOIRÉE SPÉCIALE : LES ARTISTES CONTRE LE SIDA
Depuis de nombreuses années, 30 millions d'amis démontre à travers ses reportages, combien une présence animale
peut permettre aux malades de traverser les périodes difficiles de la vie. Des bienfaits de plus en plus reconnus par
le corps médical.
A l'occasion des 10 ans de lutte de l'association Sidaction
contre le sida, des duos d'artistes s'engagent. Une quarantaine d'entre eux, dont David Hallyday, Marc Lavoine,
Patrick Fiori, Lara Fabian, Patricia Kaas, Jenifer, les 3
Star Ac'… reprendra des chansons sur la thématique du
printemps et de la renaissance. De nombreuses variétés
sur fond de défilé de mode.
En outre, huit présentateurs de la chaîne se relaieront, en
duos, pour présenter cette grande soirée : Carole
Rousseau, Flavie Flament, Laurence Boccolini, Valérie
Benaïm, Christophe Dechavanne, Arthur, Thomas Hugues
et Nikos Aliagas.
+ CLAIR
Daphné Roulier recevra en plateau un invité engagé dans le
Sidaction 2004 à 12h40 en clair.
JOURNAUX TÉLÉVISES
Stéphanie Renouvin fera une annonce pour l'appel aux
dons. Diffusion d'un reportage sur le vécu au quotidien
d'un séropositif à 12h30 et 19h20.
TOUT LE MONDE EN PARLE
Tout le monde parle du Sidaction 2004… alors “Tout le
monde en parle” en parle… Thierry Ardisson reçoit dans le
magazine incontournable et impertinent du samedi soir, les
personnalités les plus impliquées dans la lutte contre le sida.
À VRAI DIRE
Sur le thème : prévention et préservatif.
Le magazine sera consacré à la fabrication du préservatif et à
la prévention. Outre les chiffres des ventes, le procédé de
fabrication, Laure Illouz nous livrera également des conseils
sur la prévention…
NUIT DE CLIPS
Diffusion de clips “ciblés” (“Sa raison d'être”, “Le plastique
c'est fantastique”…).
LE MAGAZINE DE LA SANTÉ
A l'occasion du Sidaction 2004, France 5 propose un
magazine de la santé exceptionnel entièrement consacré à
la lutte contre le sida en France. Chercheurs, malades,
représentants d'associations…, apporteront leurs témoignages tout au long de cette émission spéciale. 20 ans
après la découverte du sida, où en est la recherche ? Quels
espoirs pour un vaccin ? Quels sont les traitements actuels ?
Autant de questions qu'abordera le Magazine de la Santé,
présenté par Marina Carrère d'Encausse & Michel Cymes.
10
DIMANCHE 25 AVRIL
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES
GRAND ECRAN
11H05
ÉDITION NATIONALE
12H30
JOURNAL TÉLÉVISÉ
12H30
LE VRAI JOURNAL
12H40
JOURNAUX TÉLÉVISÉS
13H00
VIVEMENT DIMANCHE
13H45
ÉDITION NATIONALE
19H30
SIX’
19H05
VIVEMENT DIMANCHE PROCHAIN
19H10
JOURNAUX TÉLÉVISÉS
20H00
E=M6
20H05
ENVIE D'AIDER, ENVIE D'AGIR
20H40
CAPITAL
20H50
ON NE PEUT PAS PLAIRE À TOUT LE MONDE
20H50
C U LT U R E P U B
22H50
PROMESSES
DE DONS AU
116
11
DIMANCHE 25 AVRIL
L’ENGAGEMENT DES CHAÎNES
GRAND ECRAN
SIX'
Valentine Arnaud parlera du Sidaction en plateau d'entrée et
de fin de son émission, consacrée au cinéma.
Un sujet sera diffusé en rapport avec le Sidaction.
E=M6
EDITIONS NATIONALES
Mac Lesggy, dans son magazine scientifique, fera un point
sur l’état des recherches.
Le 12/14, le 19/20, ainsi que Soir 3 et les rendez-vous météo
relaieront l'appel aux dons et rendront compte dans différents
reportages de la lutte contre le sida.
ENVIE D'AIDER, ENVIE D'AGIR
L'émission, en partenariat avec le ministère de la Jeunesse,
de l’Education nationale et de la Recherche, sera entièrement
consacrée au Sidaction.
JOURNAL TÉLÉVISÉ
Stéphanie Renouvin fera une annonce pour l’appel aux dons.
LE VRAI JOURNAL
CAPITAL
L’interview de Karl Zéro sera consacrée à la cause du sida.
Guy Lagache parlera du Sidaction en plateau de fin.
VIVEMENT DIMANCHE
ET VIVEMENT DIMANCHE PROCHAIN
ON NE PEUT PAS PLAIRE À TOUT LE MONDE
Marc Olivier Fogiel recevra, en fin d'émission, une personnalité engagée dans le Sidaction 2004 afin de dresser un premier bilan de cette grande opération de solidarité et de faire
un point sur les promesses de dons récoltées.
Michel Drucker consacre ses deux rendez-vous dominicaux
au Sidaction avec, pour invité principal, Pascal Obispo et la
présence, tout au long des deux émissions, de Line Renaud.
A leurs côtés, de nombreux autres invités, pour un dimanche
consacré à ce combat qui touche toutes les générations.
C U LT U R E P U B
Christian Blachas et Thomas Hervé montreront, au travers de
campagnes de pub internationales, comment le sujet est traîté
ailleurs.
PROMESSES
DE DONS AU
116
12
23 - 24 - 25 AVRIL
LES APPELS AUX DONS
SHOPPING AVENUE MATIN,
TÉLÉVITRINE, TÉLÉSHOPPING
vendredi et samedi
KD2A
vendredi à 9h25
TUBISSIMO
vendredi 11h00
MÉTÉO
tout le week-end
C DU SPORT US
vendredi à 17h35
QUESTIONS POUR UN CHAMPION
vendredi à 18h05
LE FABULEUX DESTIN DE…
vendredi à 20h05
THÉ OU CAFÉ
samedi à 7h00
TOP OF THE POP'S
samedi à 11h05
LE BIGDIL
vendredi à 18h05
QUESTIONS POUR UN CHAMPION
samedi à 18h05
TURBO
samedi à 19h00
SAMEDI SPORT ET JOUR DE FOOT*
samedi
HITS & CO
samedi à 1h00
THÉ OU CAFÉ
dimanche à 7h00
AUTO MOTO
dimanche à 9h50
TÉLÉFOOT
dimanche à 10h50
CHANTER LA VIE
dimanche à 12h05
SPORT*
dimanche
VIDÉO GAG
dimanche à 16h55
DIMANCHE ÉVASION
dimanche à 18h05
STADE 2
dimanche à 18h05
LA VIE DES MÉDIAS
dimanche à 1h25
Les différentes chaînes se mobiliseront également la semaine précédant le Sidaction, à
travers des reportages, appels aux dons…
Entre autres :
20H10 PÉTANTES ET LA VIE EN CLAIR
A partir du mardi 20 avril : Annonce pour
l'appel aux dons.
SEPT À HUIT DIMANCHE
18 avril 18h50 : Le magazine d'information
consacrera un reportage au Malawi, l'un des
pays d'Afrique les plus touchés par la
pandémie du sida.
ÇA SE DISCUTE MERCREDI
21 avril 22h45 : Jean-Luc Delarue et ses
invités traiteront du problème des jeunes face
à la drogue.
C'EST PAS TROP TÔT !
du 19 au 23 avril 7h00 : “Max et Magloire
seront le porte-voix de l'action contre le Sida
en amont et pendant la semaine...”
NOUVELLE STAR JEUDI
22 avril 20h50 : “Benjamin Castaldi sensibilisera son public aux actions à mener pour la
lutte contre le sida”.
Deux plateaux différents avec des invités qui parleront des avancées thérapeutiques et des accès aux soins en France et
dans les pays du Tiers-Monde (multi-diffusion durant le week-end).
* Samedi :
- Direct de basket NBA à 2h10 commenté par George Eddy.
- Samedi sport de 14h40 à 19h20 (Hippisme à partir de 14h40 ; match de Rugby commenté par Eric Bayle à partir de 15h00 ; Football : PSG/OM
commenté par Thierry Gilardi à partir de 17h00 ; Jour de foot : présenté par Stéphane Guy à partir de 22h30).
Dimanche (jour de Rugby à 11h50 ; Hippisme à 14h30 ; C du sport à 16h45 ; Match de L1 en direct à 20h30 suivi de L’Équipe du dimanche à 22h50)
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SIDACTION 2004
ILS NOUS REJOIGNENT
PROMESSES
DE DONS AU
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SIDACTION 2004
POURQUOI ILS S’ENGAGENT
Guy LAGACHE : “On ne peut pas se contenter de
la trithérapie, il faut donc que la recherche ait les
moyens de trouver enfin un vaccin”.
Dominique CHAPATTE : “La maladie, la
détresse, le sida. Comme les accidents de la route,
ça n'arrive pas qu'aux autres ! Tant que le mal ne
sera pas terrassé, le message restera immuable.
Pour ceux que nous aimons, avec ceux que nous
désirons, protégeons-nous”.
Claire CHAZAL : “Il faudrait tout faire pour que
la vigilance ne se relâche pas dans nos pays
développés et que l'on apporte toute l'aide possible
à l'Afrique, si durement touchée.”
Jean-François RICHARD : “Le sida, ce n'est pas
parce qu'on en parle moins qu'il n'existe plus. Le
Sidaction, c'est comme un pense-bête pour ne pas
l'oublier. L'ignorance peut tuer. Restons vigilants”.
ARTHUR : “La vie est trop courte, protégez-vous !”
Jean-Luc REICHMANN : “C'est avant tout un
message d'amour et de prévention que nous voulons
donner durant ce week-end.”
Séverine FERRER : “Ça n'arrive pas qu'aux
autres”
Marc Olivier FOGIEL : “Parce que je vois trop de
jeunes oublier qu'ils jouent avec leur vie quand ils
font l'amour, je veux qu'un jour, ils puissent prendre
du plaisir sans prendre de risque…”
Michel DRUCKER : “Voilà plus de 20 ans que ce
terrible fléau décime des millions d'êtres humains à
travers le monde, et contrairement à ce que les plus
optimistes pensaient, les statistiques sont toujours
aussi effrayantes. Même si les nouveaux traitements
permettent aux malades de mieux supporter leur
maladie, le combat doit continuer, plus farouche que
jamais.”
Hervé MATHOUX : “Y a rien de plus dangereux
qu'un combat que l'on croit terminé… Ne baissons
pas la garde !”
Mac LESGGY : “En dépit des progrès de la
médecine, le sida reste mortel. Plus que jamais, la
prévention est d'actualité”.
Charly et Lulu : “Le sida, c'est tous ensemble que
nous l'arrêterons”
Thierry GILARDI : “L'épidémie ne s'arrête pas,
bien au contraire... Continuons le combat, tous
ensemble contre le sida.”
Laurent RUQUIER : “Parce que c'est une cause
qu'on a tendance à oublier au cours des années et
que ce problème est toujours aussi important”.
Stéphane GUY : “Il y a mille et une façons injustes
de mourir. On ne peut pas lutter contre les mille et
une, mais contre celle-là on peut. Alors, on veut.”
Nagui : “Le Sidaction a dix ans cette année, c'est un
combat de tous les jours pour les malades bien sûr,
mais aussi pour des chercheurs, des soignants et des
associations de lutte contre le sida. Alors, je suis
prêt à ouvrir le Coffre sur France 2 pour apporter
notre soutien.”
Karl ZÉRO : “Pas question d'arrêter maintenant :
ça voudrait dire que les Africains sont une soushumanité”.
Daphné ROULIER : “Parce qu'il faut se souvenir
toujours, parce qu'il ne faut jamais baisser les bras,
parce que la maladie ne vaincra pas... Je soutiens le
Sidaction 2004”.
Stefan ETCHEVERRY : “Pour que la vie ne nous
prenne pas à contre-pied, pour ne pas regretter
d'avoir un jour mal aimé : je soutiens le Sidaction
2004.”
Emmanuel CHAIN : “Il n'existe pas de mal sans
remède. Donnons-nous les moyens de le chercher.”
Pascale CLARK : “Tous ensemble, aussi contre le
sida.”
PROMESSES
DE DONS AU
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SIDACTION 2004
POURQUOI ILS S’ENGAGENT
Président de Groland : “Parce qu'il faut se battre
jusqu'à ce qu'il devienne une sucette inoffensive.”
Laure ILLOUZ : “Mettre un préservatif, c'est le
geste qui protège du sida. On n'a pas encore trouvé
mieux. Rappelons-le aux enfants qui vont devenir
des grands.”
Magloire : “Se battre, c'est continuer de préserver,
de soulager, d'accompagner. Se battre, c'est continuer
d'aimer...”
Alexandre DELPÉRIER : “De près ou de loin,
nous sommes tous concernés par ce terrible fléau, il
me paraît indispensable de s'engager totalement
dans cette guerre pour la vie.”
Max : “Parce que s'engager est plus fort que de
parler, un seul mot : “solidarité” pour lutter contre
le sida”.
Evelyne THOMAS : “C'est au moment où on n’en
parle presque plus qu'il faut se mobiliser. Le virus est
malheureusement toujours présent. Mais parce qu'on
semble avoir baissé notre garde, il peut en profiter
pour faire encore plus de ravages. Ma lutte contre le
sida est un choix et ça doit être le choix de tous”.
Stéphanie RENOUVIN : “On a trop vite oublié
que le sida est une actualité quotidienne et c'est
aussi notre rôle de le rappeler.”
Julienne BERTAUX : “On nous annonce 100 millions de personnes contaminées dans le monde d'ici
5 ans. On peut encore combattre ce chiffre...”
Sophie GIGON, Directrice artistique de l'unité
jeunesse de France 2 : “Parce que le sida est encore
trop présent, mystérieux et tabou, KD2A, l'émission
jeunesse du samedi matin s'habille aux couleurs du
Sidaction”.
Sandra : “Parce qu'être aux côtés des malades et se
battre avec eux, c'est être concerné et responsable...
c'est faire barrage au sida”.
William LEYMERGIE : “On est passé de :
“j'aime, je vis” à “j'aime, je meurs”. J'aime pas ça !
Alors j'aide.”
Reha HUTIN : “Parce qu'il apporte du bonheur,
du réconfort, de l'énergie, l'animal est plus qu'un
compagnon : il aide à guérir et à vivre ! Concernant
le Sidaction, il est de notre devoir d'être à leurs
côtés - comme nous l'avons été depuis plusieurs
années - et de participer à leur action admirable.”
Christophe DECHAVANNE : “Je n'accepte pas
qu'une chose aussi belle que l'amour puisse mener...
à la mort. Il n'y a pour ça qu'une solution, c'est
continuer le combat contre cette maladie que l'on
peut éviter, et aujourd'hui le seul vaccin... c'est la
capote. Il n'y a, là encore, qu'une solution pour
tous... sortez couverts.”
Thierry ARDISSON : “J'ai eu la chance d'y
échapper, mais j'ai trois enfants, donc je m'engage”
Hervé BRUSINI, Directeur délégué à l'Information
de France 3 : “Il y a 1 400 journalistes dans toutes
les rédactions que regroupe France 3. Certains ont
connu la tragédie de la maladie. Mais, pour la plupart, l'information sur le sida est aujourd'hui comme
banalisée. Tous le déplorent. C'est bien la moindre
des choses que de se mobiliser pour la remettre à la
Une. Informer pour prévenir, soutenir, en n'oubliant
jamais que, si la tragédie peut être terriblement
proche, elle décime chaque jour nombre de pays que
l'on qualifie de Tiers Monde...”
Béatrice SCHÖNBERG : “Tout faire pour que
chacun est accès aux soins, aux médicaments, soit
égal devant la maladie, qu'il soit né en Europe, en
Afrique, en Asie ou en Amérique. C'est un devoir.”
Marie DRUCKER : “Je soutiens le Sidaction...
Parce que c'est une évidence !”
Valentine ARNAUD : “Le cinéma est souvent un
divertissement mais il peut aussi servir à repousser
les limites de l'intolérance et à ouvrir les esprits.
Philadelphia, Les nuits fauves, Jeanne et le garçon
formidable, par exemple, ont contribué à changer
notre façon de voir les malades du sida et nous ont
montré que nous étions tous concernés.
Le sida, c'est pas de la fiction, c'est un combat
de tous les jours.”
Thomas HUGUES : “Vaincre le sida avec les
chercheurs et les associations, c'est la mission de
notre génération, pour offrir à nos enfants un monde
sans sida.”
Géraldine CARRÉ : “J'ai 34 ans et tous mes morts
sont des morts du sida.”
PROMESSES
DE DONS AU
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SIDACTION 2004
POURQUOI ILS S’ENGAGENT
Les auteurs des Guignols : “Le sida, c'est la seule
ressource africaine que l'Occident ne pille pas...
avec la danse !”
Eric BESNARD : “40 millions de personnes touchées
dans le monde, et ça ne nous concernerait pas ?”
Eric BAYLE : “Parce qu'une bonne défense s'appuie sur des valeurs collectives, regroupons-nous
tous ensemble pour plaquer le sida.”
Stéphane BERN : “J'ai toujours été profondément
marqué par le drame de mourir d'aimer... Les jeunes
ont baissé la garde... Aujourd'hui, il est donc
d'autant plus important de se remobiliser.”
Michel CYMES
et Marina CARRÈRE D'ENCAUSSE :
“La recherche progresse mais le sida aussi !
L'épidémie mondiale du sida ne montre aucun signe
de fléchissement; le nombre d'infections et de décès
dûs au VIH est le plus élevé jamais atteint. Alors
mobilisons-nous !”
Anne Sophie MERCIER
et Matthias BEERMANN : “Dans cette émission il
n'est pas question pour nous de faire peur ni
“d'ostraciser l'Est” mais plutôt de voir à la fois ce
que l'entrée dans l'Union va donner à ces pays
comme moyens nouveaux dans tous les domaines, et
de faire le point sur les politiques mises en oeuvre
au niveau communautaire. Les actions menées ou
pas, et l'état des réflexions renvoient à une interrogation unique dans laquelle, chaque européen peut
retrouver l'écho de ses préoccupations nationales.”
Laurence BOCCOLINI : “Tout ce qui est grave me
touche. Je m'implique personnellement parce que je
suis du côté de la vie... Comment ne pas
s'impliquer?”
Flavie FLAMENT : “Pour toujours sourire à
l'amour, ne baissons pas les bras et battons enfin
le sida.”
Carole ROUSSEAU : “C'est quoi l'amour : se
protéger et protéger les autres. Ensemble, à 2,
la lutte continue.”
Nikos ALIAGAS : “Dix ans de lutte, mais le combat
n'est pas remporté ! Encore plus forts, tous ensemble
contre le virus !”
Ariel WIZMAN : “Nous vivons depuis 20 ans, un
drame qui est celui de voir notre sexualité transformée en une activité dangereuse, mais ce drame est
une comédie au regard de celui que vit l'Afrique,
bientôt l'Inde et la Chine...”
Valérie BENAÏM : “Je me dis que chaque jour est
merveilleux et qu'il faut en profiter au maximum.
J'aimerais que ce soit le cas pour tous… A travers
le Sidaction, je souhaiterais que les malades sachent
qu'ils sont soutenus par l'association et notre amour
à tous.”
Françoise LABORDE : “Pour le sida, l'engagement va de soi... Il faut rappeler que le sida reste
une maladie gravissime et que les jeunes ont tendance à baisser la garde, à moins se protéger, or ce
sont précisément les premières victimes...”
PROMESSES
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SIDACTION
LE DISPOSITIF TERRAIN
PROMESSES
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LA COLLECTE
PROMESSES DE DONS
Dès le 13 avril et jusqu’au 30 avril, les téléspectateurs pourront faire des promesses de dons en
appelant le 116, numéro de téléphone accessible partout en France
métropolitaine et dans les DOM-TOM.
La réception de ces appels sera gérée par :
- des bénévoles recrutés dans le réseau associatif de Sidaction, et dans les entreprises partenaires
- des plateaux techniques : call centers, sociétés de télémarketing et mairies des villes partenaires
de l'opération.
A la suite de leurs promesses de dons, les téléspectateurs recevront dans les deux jours une lettre de
confirmation de don accompagnée d'un coupon-réponse qu'ils devront retourner avec leur chèque.
Les dons pourront également être effectués par carte bancaire sur le site Internet :
www.sidaction.org.
SUR LE TERRAIN
LA MOBILISATION DE 100 VILLES
Plus de 100 villes en France se mobilisent pour le Sidaction 2004 sous des formes variées :
des rubans rouges géants installés au centre des villes-partenaires, des villages associatifs regroupant
les associations de lutte contre le sida soutenues par Sidaction dans ces mêmes villes, des randonnées
rollers qui permettront une meilleure visibilité de la lutte contre le sida partout en France, des animations culturelles : concerts, performances, numéros de cirque, spectacles de rues…
Grâce à ces évènements, le public sera partout sensibilisé à la lutte contre le sida, et pourra
constater que, dans chaque ville, des chercheurs, des associations, des militants se mobilisent pour
aider et soutenir les personnes touchées et réduire le nombre de contaminations.
QUELQUES EXEMPLES DE MOBILISATION DES VILLES
AUXERRE
Samedi 24 avril dans l'après-midi
Des associations culturelles vont mettre en place une après-midi d'animations au centre ville
d'Auxerre : déambulation de samba (Sambala), concerts, parcours en rollers. Un village associatif
regroupant différentes associations de lutte contre le sida (Réseau Ville Hôpital Sida, Bureau
Information Jeunesse de l'Yonne, la Mission locale pour les jeunes de l'Auxerrois) sera présent sur
le lieu des animations.
PROMESSES
DE DONS AU
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SUR LE TERRAIN
LE DISPOSITIF
BERCK-SUR-MER
Jeudi 15 avril de 10H00 à 16H00 - lycée de Berck-sur-Mer
Les élèves du lycée de Berck-sur-Mer organiseront des concerts au sein de l'établissement.
L'association Dunkerquoise d'Initiatives Sida (ADIS) interviendra sur la prévention à travers des
ateliers pédagogiques ( clips vidéo, expositions…).
Le week-end du 23, 24 et 25 avril - 18e Rencontres Internationales de Cerfs-volants.
Le Centre Communal d'Action Sociale de Berck-sur-Mer (CCAS) tiendra un stand de prévention
(cabine de plage) sur la plage.
Cette manifestation berckoise fera partie du programme de “Lille, capitale européenne 2004 de la
culture” et de nombreux temps forts sont déjà prévus : ateliers de construction et de pilotage de
cerfs-volants, expositions, vols de nuit, Championnats du Monde de cerfs-volants.
LA GUADELOUPE
Vendredi 23 avril de 9h00 à 12h00 - Cité des Métiers
L'association Entraide Gwadloup' en partenariat avec le service d'éducation pour la santé de la
Caisse Générale de Sécurité Sociale (CGSS) et l'association Activ Media organise une conférencedébat sur la Prévention des comportements sexuels à risque avec comme thème central
“Sida - Dépistage et Contraception d'Urgence”. Cette conférence à destination des collèges et
lycées aura lieu le vendredi 23 avril de 9h00 à 12h00, à la Cité des Métiers du Raizet. Elle sera
animée par plusieurs intervenants du secteur médical afin de pouvoir répondre à toutes les
questions des participants.
Samedi 24 avril - Capesterre et Grand-Bourg à Marie-Galante
Une pièce de théâtre autour du thème du Sida sera présentée par la troupe Soleil Plus à Capesterre
dans la matinée et à Grand-Bourg en soirée. Cette manifestation théâtrale sera accompagnée d'une
représentation de danse par la troupe Kamodjaka.
PARIS
Vendredi 23 avril à partir de 21h30 - Esplanade de la Tour Montparnasse
Randonnée en rollers au départ de l'esplanade de la Tour Montparnasse organisée par l'association
Paris-Roller. Information et prévention du sida assurée par le Centre Régional d'Information de
Prévention du Sida (CRIPS). Animations théâtrales et musicales.
Samedi 24 avril de 14h à 18h - Place de l'Hôtel de Ville
Grand concert gratuit en partenariat avec l'association Paris-Tenu.
Dimanche 25 avril à 14h30 - Place de la Bastille
Randonnée en rollers organisée par les associations Rollers & Coquillages et Mobile en Ville.
Dimanche 25 avril à 19h30 - Guinguette Pirate
Spectacle de la ligue d'improvisation : Tarif unique 10 euros reversés au Sidaction.
Réservation le jour même sur place. Possibilité de petite restauration sur place de 18h à 22h.
PROMESSES
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SUR LE TERRAIN
LE DISPOSITIF
ORLÉANS
Toute la semaine
Des tables de documentation seront installées à la médiathèque et dans les bibliothèques ainsi
qu'une exposition photos réalisée par Géraldine Aresteanu. Une trentaine de bars et discothèques de
la ville soutiendront aussi le Sidaction tout au long de la semaine et participeront à la collecte de
fonds.
Vendredi 23 avril à partir de 19h
Une lecture de textes extrait du livre “Parole de Femmes” aura lieu à 19h dans la salle Le Kid.
La randonnée en rollers organisée par l'association Orléans en Rollers partira à 20h du Parvis de
la Cathédrale où se trouveront des stands de prévention tenus par le collectif Sida de la ville
comprenant les associations : Réseau Ville Hôpital Sida 45, Mouvement du Planning Familial
Français, le Comité Départemental d'Education pour la Santé, Chrétiens & Sida et les Femmes
Relais. Un concert aura lieu à 21h “Cat's Jazz contre le Sida” au bar le Cat's.
Samedi 24 avril à partir de 10h30
Le collectif Sida d'Orléans se réunira sur la Place du Martroi afin de mettre en place un village
associatif permettant de collecter des fonds et faire de la prévention. Des clowns, du théâtre de
rue, des gâteaux et boissons, du reggae viendront égayer cette journée d'animations avec, à 14h,
un spectacle de Bangré-Nooma. Un concert aura lieu au Temple à 18h avec plusieurs groupes et
chanteurs.
Dimanche 25 avril
Une collecte de fonds sera faite dans les églises par l'association Chrétiens & Sida et une aprèsmidi sportive est en cours d'élaboration.
Les villes participant au SIDACTION 2004 (au 16 mars 2004) :
Ajaccio, Alençon, Annecy, Arcachon, Asnières, Aubusson, Aurillac, Auxerre, Avignon,
Bar-le-Duc, Bayonne, Beauvais, Berck-sur-mer, Besançon, Blois, Bordeaux, Bourg-en-Bresse,
Bourges, Brest, Caen, Cannes, Cergy, Châlons-en-Champagne , Chambéry, Chartres,
Châteauroux, Chaumont La Ville, Cherbourg-Octeville, Clermont-Ferrand, Colombes,
Conflans-Sainte-Honorine, Dijon, Dreux, Dunkerque, Epinal, Evreux, Evry, Flers, Foix,
Grenoble, plusieurs villes de Guadeloupe, Guéret, La Ciotat, La Rochelle, La Roche-sur-Yon,
Lille, Limoges, Lorient, Lyon, Marseille, Martigues, Meaux, Mende, Mérignac, Metz,
Montauban, Montbéliard, Montigny, Montpellier, Montreuil, Nancy, Nanterre, Nantes,
Nevers, Nice, Nîmes, Niort, Orléans, Paris, Pau, Périgueux, Perpignan, Porto-Vecchio,
Rambouillet, Reims, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Saint-Jean de Luz, Saint-Lô, Saint-Denis,
Saint-Germain-en-Laye, Sceaux, Stella-plage, Strasbourg, Tarbes, Toulouse, Tours, Tulle,
Valence, Vannes, Versailles, Vitry-sur-Seine
PROMESSES
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ILS SOUTIENNENT AUSSI
LE SIDACTION 2004
La mise en œuvre du Sidaction 2004 repose également sur le soutien des entreprises partenaires de
l'opération ; toutes les sociétés, petites ou grandes, qui mettent leurs compétences au service de
Sidaction, et lui permettent ainsi de consacrer les fonds collectés aux programmes de recherche
sur le sida, de prévention, et d'aide aux malades.
LES PARTENAIRES DU SIDACTION 2004
Issue de la fusion entre Télécom Développement (partenaire de Sidaction depuis 2001) et de
Cegetel, Cegetel SAS est l'opérateur téléphonique du Sidaction 2004. La société met à disposition
de la lutte contre le sida sa haute technologie et son exceptionnelle infrastructure. Elle prend en
charge l'ensemble du dispositif d'acheminement des appels des téléspectateurs vers les plateaux
téléphoniques de l'opération ; techniquement et financièrement. Une énorme économie pour
Sidaction.
CetSi
Nouvelle venue parmi les partenaires de SIDACTION, La société Cetsi hébergera gratuitement la
base de données sur laquelle seront enregistrées les promesses de dons des téléspectateurs du
Sidaction 2004.
“Durex soutient Sidaction et s'engage à ses côtés dans son combat quotidien contre le sida et
l'indifférence. Parce que la prévention, le dialogue et la solidarité sont les seuls moyens dont nous
disposons aujourd'hui pour lutter efficacement contre ce virus, Durex est partenaire du Sidaction
les 23, 24 et 25 avril. 200 000 préservatifs Durex seront distribués partout en France. Le sida n'est
pas une fatalité, alors mobilisez vous et protégez vous !”
L'Agence Eurorscg accompagne l'association Sidaction depuis 2000. Elle a créé certaines des plus
belles campagnes de l'association, notamment les campagnes de collecte de fonds en faveur de
l'Afrique. En 2004, le partenariat entre Sidaction et Eurorscg s'est encore développé et touche en
plus des campagnes, les éditions de Sidaction. Eurorcsg a créé le logo des 10 ans de l'association
ainsi que la campagne de collecte du Sidaction 2004.
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ILS SOUTIENNENT
LE SIDACTION 2004
France Affiches
Fidèlement présente aux côtés de Sidaction depuis 2000, la société France Affiches offre à
l'association l'impression des affiches grand format de la campagne du Sidaction 2004.
Les sociétés de télémarketing et les call centers
Ils seront 27 à se mettre au service de la lutte contre le sida. Ils accueilleront les 3 000 bénévoles
chargés de recevoir les promesses de dons. Leur contribution est essentielle au Sidaction 2004.
Above Contact (Paris), Actel (Rueil Malmaison), Action Market (Tours), Ajilon (Tours et
Bordeaux), Axa (Bordeaux, Lyon, Versailles), Américan Express (Rueil Malmaison), Com Plus
(Tourcoing), Convers Télémarketing (Nice), EDF-GDF(Tours), Egg (Tours), Elucydée (Le
Creusot), Eos Contact Center (Paris), E Sama (Angoulême), Hay Céritex (Maison Alfort), Mairie
de Metz, Maisoning (Tours), Marketing Service (Cournon-Auvergne), Marquetis Call (Boulogne
Billancourt), Mars (Marseille), Oddysée (Tours), Phone City (Alfortville), Phon'ellipse (Nantes),
Phonogram (Montpellier), Pro-Vente System (Nice), Qualiphone Vienne (Poitiers), RDV (SaintDenis), Victoria Line (Blois).
Nous adressons un remerciement spécial à Serge Gracieux, PDG de la société E-Sama qui
bénévolement gère la mise en place du dispositif de réception des appels des téléspectateurs.
TDF fournit gratuitement les moyens audiovisuels de la conférence de presse du Sidaction 2004.
Merci également aux supports de presse, radios, réseaux d'affichage, aux associations de lutte
contre le sida, aux associations de rollers, aux associations culturelles, et aux mairies qui par
dizaine participent au Sidaction 2004. Il nous est impossible de les citer tous dans ce dossier.
Mais qu'elles sachent combien nous leur sommes reconnaissants.
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L’UTILISATION
DES FONDS COLLECTÉS
PROMESSES
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L'UTILISATION DES FONDS COLLECTÉS
AU COURS DU SIDACTION
Sidaction a pour mission le développement de la lutte contre le sida dans tous ses domaines.
50 % des fonds recueillis par l'association lors de ses opérations de collecte sont alloués à la
recherche et 50 % à la prévention et à l'aide aux malades. L'association agit partout en France
ainsi que dans 25 pays en développement, principalement en Afrique sub-saharienne.
Pour collecter les fonds nécessaires à sa mission sociale, Sidaction organise tout au long de l'année
de nombreuses campagnes et opérations de collecte : le Sidaction, 48 heures contre le sida, la
vente de CD (Love United, Sa raison d’être...) avec le soutien de nombreux artistes.
Les fonds recueillis au cours du week-end sont redistribués en cohérence et en conformité avec les
procédures et les axes prioritaires d'action définis par le Conseil d'Administration de l'association.
LES PROCÉDURES DE REDISTRIBUTION DES FONDS
L'attribution des financements est examinée par des experts de l'épidémie dans le cadre des
comités mis en place par l'association : le comité scientifique et médical composé de chercheurs
en sciences fondamentales, en sciences sociales et de cliniciens, le comité associatif composé
d'acteurs associatifs de la prévention, de l'hébergement ou de l'accompagnement social, le comité
international formé de spécialistes français ou africains de la prise en charge des malades dans les
pays en développement.
La décision finale de soutenir un programme est prise par le Conseil d'Administration de Sidaction
en fonction des avis émis par ces comités. Rappelons que le Conseil d'Administration de
l'association regroupe des chercheurs, des soignants et des représentants des associations d'aide
aux malades. De ce fait, Sidaction agit en pleine connaissance de toutes les dimensions de
l'épidémie et dans l'intérêt de tous les acteurs de la cause.
Le contrôle de l'utilisation des fonds distribués est inscrit dans la mission de l'association. Il se fait
de deux façons :
- par le contrôle annuel des comptes de toutes les structures soutenues par Sidaction,
- par le contrôle sur place, de 20 associations et équipes de recherche, choisies au hasard, par le
cabinet Deloitte Touche Tohmatsu, mandaté par Sidaction
Chaque année, Sidaction finance, en moyenne*, 190 programmes de prévention et d'aide aux
malades en France, 29 programmes d'aide aux malades dans les pays en développement (principalement l'Afrique subsaharienne) et 100 programmes de recherche (dont 60 bourses et 40 subventions).
(* moyenne établie sur les 4 dernières années d'exercice de l'association)
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L’UTILISATION DES FONDS COLLECTÉS
AU COURS DU SIDACTION
LES PRIORITÉS D'ACTION DE SIDACTION
LA RECHERCHE
Sidaction est, en France, la seule association à soutenir la recherche sur le sida. Son but : stimuler
la capacité d'innovation des chercheurs français, leur donner la liberté d'ouvrir de nouvelles voies
de recherche. L'association agit dans tous les domaines de la recherche : virologie, immunologie
(étude du système immunitaire), traitements, vaccins préventif et thérapeutique…Elle renforce les
moyens techniques et humains des équipes de recherche par le financement d'équipement, de
matériel, de personnel technique et aussi de nombreux jeunes chercheurs.
LA PRÉVENTION
Depuis 4 ans, pour faire face à la recrudescence des contaminations en France, Sidaction renforce
son action dans la prévention, en privilégiant les actions de terrain menées dans les quartiers, les
entreprises, les lycées…, en direction des populations les plus fragiles face au sida : les femmes,
les jeunes, les personnes isolées ou précarisées et les migrants.
L'AIDE AUX MALADES
Un soutien prioritaire aux malades les plus démunis
C'est aux malades en proie à des difficultés financières extrêmes que Sidaction consacre l'essentiel
de son activité. Les demandes premières de ces personnes : manger, dormir au chaud, payer
l'électricité…
L'ACCÈS AUX TRAITEMENTS DANS LES PAYS DU SUD
Engagée auprès des malades des pays en développement depuis plus de sept ans, Sidaction
travaille en partenariat avec les associations locales. Elle leur apporte un soutien financier
permettant une prise en charge globale des malades : soins, nutrition, soutien social…Depuis
l'arrivée des médicaments génériques elle oriente une grande partie de son action vers le
financement de traitements antirétroviraux et la formation des soignants à la prise en charge et au
suivi thérapeutique.
Les engagements de Sidaction :
· Garantir la transparence des procédures de financement des programmes.
· Assurer la rapidité de redistribution des fonds collectés.
· Contrôler la bonne utilisation des fonds redistribués.
· Informer ses donateurs sur l'affectation et l'utilisation des fonds collectés
EXEMPLES DE PROGRAMMES SOUTENUS PAR SIDACTION
RECHERCHE
Pr Brigitte Autran : évaluer, sur le plan immunologique, les nouvelles stratégies thérapeutiques de l'infection VIH et de ses complications.
Laboratoire d'Immunologie Cellulaire et Tissulaire à l'Hôpital de la Pitié-Salpêtrière.
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L’UTILISATION DES FONDS COLLECTÉS
AU COURS DU SIDACTION
Le développement des traitements antirétroviraux et des trithérapies de l'infection VIH a, certes,
permis au système immunitaire des personnes infectées par le virus de se reconstituer en partie,
mais il a aussi apporté son lot d'inconnues, à la fois médicales et immunologiques.
L'équipe du Pr Brigitte Autran a ainsi décidé de se concentrer sur deux de ces nouvelles interrogations. Et pour optimiser ses recherches, elle s'est associée à deux études menées en parallèle par
l'Agence Nationale de Recherches sur le Sida (ANRS).
Il est apparu que les patients séropositifs atteints d'une tuberculose évolutive et bénéficiant d'un
traitement contre le virus VIH couraient un risque important de développer ce qu'on appelle une
“réaction paradoxale sévère”. En d'autres termes, le traitement contre le VIH réactiverait les
symptômes de la tuberculose. Il s'agit donc d'identifier les mécanismes à l'origine de ce retour de
la maladie. Cela permettrait de définir des stratégies thérapeutiques adaptées, ce qui n'est pas le
cas aujourd'hui. Quant au second axe de recherche, il consiste à explorer les conséquences des
interruptions thérapeutiques programmées et répétées sur les défenses immunes contre le VIH et
les infections opportunistes.
Le Pr Brigitte Autran a bénéficié d'une subvention de 45 000 euros de la part de Sidaction pour ce
programme.
PRÉVENTION
KALIPSO, Abymes (Guadeloupe) : une prévention ciblée et vivante
Une séance de cinéma en plein air… quoi de plus astucieux, sous les Tropiques, pour attirer un
large public et en profiter pour glisser quelques messages de prévention, via la projection de spots
avant le film ? Ingénieuse, la formule, qui prévoit également le montage d'un stand pour
compléter l'information, a été élaborée, en partenariat avec l'association Ciné-Woulé, par Kalipso.
Sise en Guadeloupe, département très touché par le sida, cette association a pour ambition de
mener diverses actions de prévention et d'incitation au dépistage auprès d'un public diversifié. Elle
veut “combattre l'effet de saturation” que ressentent les jeunes face à la prévention, par l'emploi
de supports attractifs et la spontanéité des échanges. À cette fin, elle a établi un programme qui se
décline en plusieurs axes, dont la prévention de proximité. Formés, les bénévoles de Kalipso
accompagnent ainsi des associations de quartier ou des habitants dans le montage de projets
locaux de sensibilisation et de prévention du VIH. La structure œuvre également auprès des
publics fréquentant les centres de formation : 16-25 ans, Rmistes, personnes illettrées… Autre
cible enfin : les 12-14 ans qu'elle espère sensibiliser en intervenant sur des centres de vacances,
à l'aide de supports ludiques comme des chasses au trésor.
Sidaction a permis le démarrage du projet en le soutenant à hauteur de 7 800 euros.
AIDE AUX MALADES EN FRANCE
SIDA VAUCLUSE, Avignon : répondre à la précarisation des usagers
Pour apporter une aide financière à des personnes vivant avec le VIH qui rencontrent des
difficultés ponctuelles, Sida Vaucluse, en Avignon, a mis en place un fonds d'urgence. En 2002,
1 500 euros ont été distribués sous la forme de tickets alimentaires et surtout 9 600 € en aides
directes pour 43 bénéficiaires. Ces aides sont proposées après accord de la commission d'attribution de l'association et viennent combler l'absence ou l'insuffisance des aides de droit commun.
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L’UTILISATION DES FONDS COLLECTÉS
AU COURS DU SIDACTION
“Il nous arrive parfois, précise Hélène Multedo, de Sida Vaucluse, de financer des choses que le
droit commun ne peut prendre en charge. Ainsi avons-nous aidé un père à emmener ses enfants
sur la tombe de leur mère en Algérie, ou un autre à acheter un VTT afin qu'il puisse passer du
temps avec son enfant. Nous avons estimé, en effet, que cela fait aussi partie de notre fonction
d'aidant que de soutenir une personne dans la réalisation d'un projet de vie.” Assistante sociale,
Hélène Multedo aide les usagers à accéder à leurs droits. “Une partie de notre public est très
marginalisé. Notamment, nous avons beaucoup de gens ou à la rue.” Sida Vaucluse gère en outre
quatre appartements-relais, qu'elle loue à des personnes en difficulté de logement, le temps de
rebondir.
Sidaction a versé 6 100 euros, en 2002, à Sida Vaucluse pour alimenter son fonds d'urgence.
AIDE AUX MAL ADES DANS LES PAYS DU SUD
Le centre OASIS, de l'AAS, au Burkina Faso : des antirétroviraux, génériques
A Ouagadougou, le centre Oasis porte admirablement son nom ! En 2002, son créateur,
l'Association African Solidarité (AAS), a obtenu une belle victoire : il a réussi à l'approvisionner
en médicaments antirétroviraux génériques. Une première au Burkina Faso ! Désormais, plus d'une
centaine de personnes peuvent bénéficier, dans cet espace créé en 1998, de traitements anti-VIH
et avec eux… d'un espoir d'une vie plus longue et meilleure. Pour payer les médicaments, le centre
Oasis a instauré un système intéressant : les patients sont appelés à cotiser, en fonction de leurs
revenus, à une mutuelle associative. Des sommes que viennent grossir des dons et les subventions
de plusieurs financeurs privés, dont Sidaction. Outre le soutien médical (consultations gratuites,
distribution de médicaments) aux patients et l'accès à un dépistage à faible coût, le centre Oasis
offre un suivi psychosocial aux malades et à leurs familles, et effectue, à cette fin, plus de 200
visites par mois à domicile ou à l'hôpital. Elle fournit en outre des vivres aux plus démunis et
dispense des conseils nutritionnels. Les enfants des usagers du centre ou les orphelins du sida ne
sont pas oubliés : leurs frais de scolarité peuvent être pris en charge, une colonie de vacances leur
est accessible, et, pour les plus petits d'entre eux, du lait maternisé est prévu.
En 2002, Sidaction a soutenu le centre Oasis à hauteur de 101 000 euros (fonctionnement,
pharmacie communautaire, et accès aux génériques).
Pour en savoir plus : www.sidaction.org ou 01 53 26 45 65
ou pour recevoir le rapport d'activité 2003 de l'association
dès qu'il sera publié (juin 2004).
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S1 0 I ADN SA :CL TE IB OI L ANN
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LE COMBAT CONTINUE
10 ANS DE LUTTE CONTRE LE SIDA
Il y a 10 ans, le 17 février 1994, naissait l'association Sidaction
Statuts - Article 2
“L'association a pour but la lutte contre le sida par la collecte et la répartition des fonds destinés
au financement de la recherche et des activités de prévention, d'amélioration de la qualité de vie et
de soutien aux personnes atteintes par l'infection à VIH et/ou à leurs proches.
L'association soutient la réalisation de nouvelles actions et le développement et l'extension des
actions entreprises à cette fin. Dans le respect des règles de bonne gestion, elle s'emploie à garantir la transparence de la répartition et de l'utilisation des fonds collectés.”
Moins de deux mois plus tard, le 7 avril 1994, Sidaction, associée aux 7 grandes chaînes de
télévision françaises, organisait le 1er Sidaction. Cette vaste opération de collecte et d'information
marquait un tournant dans la lutte contre le sida. Pour la première fois les chercheurs, les associations, les malades réunis autour de Sidaction, pouvaient expliquer à des millions de téléspectateurs
les drames de la maladie. Leurs témoignages bouleversaient la France entière, provoquant un
immense élan de solidarité.
10 ans après sa création, l'association Sidaction organise une nouvelle opération
Sidaction avec la mobilisation de toutes les chaînes de télévision.
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OÙ EN EST-ON 10 ANS PLUS TARD ?
L'ÉPIDÉMIE EN FRANCE
En 1995, la population totale des personnes atteintes par le VIH en France était estimée à environ
110 000. Parmi ces personnes environ 40% étaient des hommes ayant des pratiques homosexuelles
et environ 20 % des utilisateurs de drogues injectables.
En 2003, on estime à 150 000 le nombre de personnes séropositives. Les femmes représentent
près de la moitié des nouveaux diagnostics d'infection à VIH (42 % de femmes et 58 % d'hommes).
Après 6 années consécutives de baisse, liée notamment à l'introduction en 1996 des associations
d'antirétroviraux, le nombre des nouveaux cas de sida ne diminue plus depuis 2002.
Cette tendance globale diffère selon le mode de contamination. Chez les personnes contaminées
par rapports hétérosexuels, le nombre des cas de sida augmente à nouveau lentement depuis 1998,
alors qu'il continue à diminuer chez les usagers de drogues et se stabilise chez les homosexuels.
Par conséquent, les rapports hétérosexuels représentent le principal mode de contamination parmi
les cas de sida depuis plus de 5 ans (58 % pour le premier semestre 2003). Sur la même période,
les homosexuels et les usagers de drogues représentent respectivement 29 % et 12 % de l'ensemble
des cas de sida.
Près de 8 cas de sida sur 10 sont diagnostiqués chez des personnes qui n'ont pas reçu de traitement
antirétroviral ou qui ont été dépistées tardivement (au moment de la maladie).
LA PRÉVENTION
Alors que dans les années 1990, les pouvoirs publics ont déployé quelques efforts en matière de
prévention grand public, on peut aujourd'hui considérer que dans le domaine de la prévention du
VIH dans la “population générale” de gros efforts restent à faire, qui ne pourront se concrétiser
que par l'attribution de moyens financiers conséquents.
A l'Education nationale, aucun dispositif n'assure aujourd'hui réellement que la prévention du VIH
et des IST est faite auprès des adolescents et des jeunes scolarisés.
La prévention du VIH/sida doit être vue comme un dispositif global, qui se déploie à travers tous
les médias disponibles, qui emprunte toutes les portes d'entrée possibles dans la vie des gens et
qui s'appuie sur une diversité des messages diffusés. Elle doit être renforcée en milieu scolaire,
développée et déclinée en actions ciblées en direction des populations les plus exposées : gays,
migrants (et surtout migrantes) et femmes. Enfin un effort particulier doit se faire en matière de
dépistage car trop de personnes touchées méconnaissent aujourd'hui leur statut sérologique.
Or, plus on accède à l'information et à la prise en charge tôt, mieux l'on est soigné.
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OÙ EN EST-ON 10 ANS PLUS TARD ?
L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE
LA SITUATION DES MALADES
Aujourd'hui, la situation des malades est très différente de ce qu'elle était en 1994. En effet,
depuis l'arrivée des combinaisons antirétrovirales en France, en 1996, la mortalité des personnes
atteintes a beaucoup chuté. C'est pourquoi celles-ci doivent, aujourd'hui et depuis déjà quelques
années, vivre avec une maladie “au long cours”.
Les traitements proposés aux personnes touchées sont efficaces mais leurs effets indésirables,
concomitants à ces traitements influent non seulement sur la qualité de vie des personnes
séropositives et des malades mais aussi sur l'observance des traitements. “Vos traitements
marchent et vous laissent en vie, c'est déjà bien”. Mais comment ne pas avoir envie de tout arrêter
quand les traitements provoquent fréquemment troubles cardio-vasculaires, acidose lactique,
diarrhées, douleurs au ventre, atteintes du foie, lipodystrophies (modifications très douloureuses et
stigmatisantes de la répartition des graisses sur le visage et le corps), nausées, vomissements,
neuropathies, sexualité perturbée, troubles métaboliques, ostéoporose, ostéonécrose…
Or, l'observance aux traitements est un facteur fondamental de la réussite d'une stratégie
thérapeutique. Une mauvaise observance peut entraîner l'apparition de résistances.
Par ailleurs près d'un tiers des personnes touchées par le VIH sont également atteintes par une ou
plusieurs hépatites. Ce sont alors deux infections lourdes avec lesquelles il faut composer, et deux
stratégies thérapeutiques compliquées à gérer, avec autant d'effets indésirables.
De nouvelles stratégies thérapeutiques doivent être sans cesses développées afin de répondre
à des virus devenus résistants à toutes les combinaisons ou à tous les traitements existants.
Par ailleurs une prise en charge tenant compte de l'environnement social et financier doit être
envisagée. On constate en effet une précarisation des personnes touchées par le VIH. Plusieurs
phénomènes interviennent de façon concomitante :
- le sida précarise. Après 10, 15 ou 20 années de maladie, pendant lesquelles il a souvent fallu s'arrêter de travailler, une situation de grande précarité économique et/ou sociale peut s'être installée.
- les contaminations concernent de plus en plus des personnes qui se trouvent déjà en situation de
précarité économique et/ou sociale, en particulier les migrants (qu'ils soient français ou de
nationalité étrangère, récemment arrivés ou deuxième-troisième génération).
Il est donc indispensable de prendre en charge les personnes touchées dans une perspective globale,
qui tient compte de leur environnement social, de leurs ressources etc., à travers, notamment, des
actions d'accompagnement dans les démarches administratives et/ou juridiques et/ou sociales
(ouverture de droits par exemple), d'orientation aussi. Ce soutien passe aussi par une intervention
directe, qui peut prendre la forme d'aides en nature ou d'aides financières. Il convient d'ailleurs de
noter que les associations sont de plus en plus amenées à répondre à de telles demandes directement
financières, ce qui montre une précarisation du public reçu.
En matière de discrimination, en 10 ans, malgré les effets d'affichage et l'impression diffuse
d'une “banalisation” de la séropositivité et du sida, peu de choses ont changé. D'après un sondage
réalisé par Sida Info Service à l'automne 2003, 64 % des personnes séropositives indiquent avoir
été victimes ou s'être senties victimes de discriminations ou d'exclusion dans leur vie privée et/ou
sociale du fait de leur séropositivité. 45 % relatent des discriminations dans l'accès aux assurances
et dans les domaines de la banque. Le milieu professionnel demeure le lieu de plus d'un tiers des
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OÙ EN EST-ON 10 ANS PLUS TARD ?
L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE
discriminations évoquées. En effet, 36 % des difficultés sont évoquées dans le milieu du travail.
De façon générale, force est de constater que la situation demeure très inquiétante. Si les discours
publics sur le VIH ont évolué, si les acteurs sociaux se disent tous convaincus de la nécessité de
lutter conter les discriminations, les situations concrètes démontrent quotidiennement qu'être
séropositif au VIH constitue toujours aujourd'hui non seulement un obstacle à l'insertion dans la
sphère sociale (quasi impossibilité d'accéder à l'assurance et à l'emprunt, refus d'embauche,
licenciement déguisé, refus de soins etc.), mais aussi un motif de rejet et de stigmatisation dans la
sphère privée (difficulté à mener une relation affective et risque d'être rejeté, stigmatisation par le
voisinage etc.).
LA RECHERCHE
En 1994, la recherche avait déjà fait de grands pas en avant dans la connaissance du virus du VIH
depuis sa découverte en 1983, mais l'arsenal thérapeutique se limitait à une seule molécule, l'AZT,
insuffisante pour contrôler le virus, et les malades mouraient rapidement. Il était donc urgent de
trouver d'autres mécanismes pour empêcher le VIH de se multiplier. Dès l'année suivante, des
nouvelles molécules commencent à faire la preuve de leur efficacité et peuvent être prescrites aux
malades, en association avec l'AZT.
LES TRAITEMENTS ANTIRÉTROVIRAUX
Les traitements antirétroviraux (ARV) sont des médicaments de plusieurs classes, utilisés aujourd'hui
en combinaison (multithérapies), qui agissent à des étapes différentes dans le cycle de réplication
du virus. Les ARV ont permis depuis 1995 de réduire considérablement la mortalité liée au sida,
même si demeurent des problèmes de tolérance (cf. “la situation des malades”) et de résistance
liés au fait que les médicaments dont on dispose ne permettent pas d'éradiquer le virus, et créent
les conditions pour l'émergence de virus mutants résistants.
Les difficultés d'observance sont le reflet direct des limites des médicaments antirétroviraux. Mais
les échappements virologiques (lorsque le virus n'est plus bien contrôlé et qu'il est recommandé de
changer de traitement) et les échecs thérapeutiques (lorsque plus aucun traitement n'est efficace)
en sont la conséquence plus dramatique.
En France, on estime que 5 à 6% des personnes sous traitement sont en échec thérapeutique.
Le développement pharmacologique vise donc aujourd'hui à :
- découvrir de nouvelles molécules pour répondre aux besoins des patients en échappement
virologique ou en échec thérapeutique ;
- améliorer et simplifier les combinaisons de molécules disponibles afin de les rendre plus
efficaces et moins toxiques ;
- développer des formulations moins contraignantes (une prise par jour) et plus adaptées,
notamment pour les enfants et les femmes ;
- individualiser les traitements (choix des molécules et de leur dosage en fonction de l'historique
de traitement d'un patient et des tests de résistance du VIH aux molécules).
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L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE
LES PISTES VACCINALES
Le virus du VIH se caractérise par ses nombreux sous-types différents et ses nombreuses
mutations. De plus il s'attaque directement aux cellules de notre système immunitaire. Il est donc
particulièrement difficile d'élaborer une stratégie vaccinale qui se base sur la capacité du système
immunitaire à reconnaître le virus (ou une de ses composantes spécifiques) et d'apprendre à se
défendre de ses attaques. C'est grâce aux efforts communs des chercheurs travaillant ensemble sur
le virus (virologues) et sur le système immunitaire (immunologues) que des pistes pour la découverte
de vaccins peuvent émerger.
Jusqu'au début des années 90 les recherches sur les vaccins se focalisent sur la réponse des anticorps neutralisants, qui détectent la présence du virus et le détruisent. Les vaccins qui se basent
sur ce concept sont élaborés à partir de protéines de l'enveloppe virale. Par la suite, l'attention se
porte sur la réponse tueuse du système immunitaire, qui détecte les cellules infectées et les détruit.
Les vaccins basés sur ce concept visent à déclencher et amplifier la réponse immunitaire. Les
résultats obtenus jusqu'à ce jour laissent à penser que le “vaccin idéal” devrait pouvoir déclencher
une réponse anticorps et une réponse tueuse. Par ailleurs, une réponse immunitaire au niveau des
muqueuses (les portes d'entrée du virus) serait nécessaire pour empêcher “en amont” l'infection
par le VIH.
L'IMMUNOTHÉRAPIE
Le concept des vaccins thérapeutiques, destinés à des personnes déjà infectées par le VIH, a
commencé à se développer vers la fin des années 90 et des résultats commencent à arriver. Ces
vaccins thérapeutiques viseraient à permettre aux personnes sous traitement de cesser temporairement de prendre leurs antirétroviraux, en stimulant les réponses du système de défense. Deux
catégories de vaccins thérapeutiques sont étudiées : l'une cherche une réponse générale du système
immunitaire (IL-2) ; l'autre à stimuler une réponse spécifique contre le virus lui-même.
Encourageants, les résultats des essais de l'Agence nationale de la recherche sur le sida (ANRS),
présentés en février 2003, ont montré la possibilité d'amplifier une réponse immunitaire spécifique
sur un certain nombre de patients. Une piste qui reste néanmoins à développer.
LE VACCIN PRÉVENTIF
En France comme à l'étranger, la recherche sur les vaccins monopolise beaucoup les chercheurs,
mais les progrès se révèlent très différents selon qu'il s'agisse de trouver un vaccin préventif ou un
vaccin thérapeutique. Aujourd'hui, une avancée rapide sur le vaccin préventif, qui permettrait de
protéger toute personne exposée à un risque de contamination, n'est pas encore envisageable.
Malheureusement, l'opinion publique est très mal informée sur ce sujet, comme le révèle une
enquête américaine du National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID) selon laquelle
48% des américains croient (en 2003) que le vaccin préventif contre le VIH existe déjà.
Il y a quand même des raisons pour être optimiste, car on a beaucoup appris des échecs du passé.
On se dirige aujourd'hui vers un mode mixte d'administration des vaccins pour obtenir à la fois la
production d'anticorps neutralisants et une réponse tueuse. De plus, les résultats des essais de
vaccins thérapeutiques vont aider le développement des vaccins préventifs.
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L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE
LA PRÉVENTION DE LA TRANSMISSION MÈRE-ENFANT
Un des grands succès de la lutte contre le VIH/sida a sans doute été le progrès réalisé dans la
prévention de la transmission du virus d'une mère séropositive à son enfant. En l'absence de traitement, le risque moyen de transmission du virus pendant la grossesse ou à l'accouchement est de
20%. Dès 1994, les études cliniques démontrent que le traitement préventif de la mère par AZT
diminue de 2/3 le risque de transmission. Les nouvelles stratégies de prise en charge de la mère et
de l'enfant arrivent aujourd'hui à réduire le risque en dessous du seuil de 1%.
LES ENJEUX DE LA RECHERCHE EN FRANCE
Depuis le début de l'année 2004, le mouvement de protestation des chercheurs a porté à la une de
l'actualité la situation d'extrême difficulté de la recherche française.
Dans le domaine du VIH/sida, l'Agence Nationale de Recherche sur le Sida (ANRS) est limitée
aujourd'hui dans ses fonds alors qu'elle est chargée d'accomplir de nouvelles missions de
recherche sur les hépatites. Dans ce contexte, il devient difficile pour les chercheurs d'explorer de
nouvelles pistes de recherche fondamentale et de lancer les grands essais cliniques qui seraient
nécessaires pour avancer plus rapidement, notamment pour le développement de vaccins.
En 2003, Sidaction, a dénoncé les baisses des financements publics pour la recherche sur le
VIH/sida et elle a soutenu l'ANRS pour que les activités de l'agence se poursuivent, au moment
où le gouvernement envisageait sa suppression. Depuis le début du mouvement “Sauvons la
recherche”, Sidaction a pris position à côté du Collectif pour protester contre la politique de
financement public de la recherche. Le rôle de Sidaction, n'est pas de se substituer à l'Etat. Son
engagement vis-à-vis des donateurs est celui de fournir des moyens et de l'autonomie aux projets
de recherche innovants et prometteurs, qui tiennent compte des attentes et des priorités des
patients.
Dès sa création, Sidaction a toujours soutenu la recherche en attribuant à des programmes
scientifiques et médicaux 50% de ses fonds.
Misant beaucoup sur la recherche fondamentale, porteuse d'espoirs, notamment pour de nouveaux
médicaments et de futurs vaccins, Sidaction s'investit aussi dans la recherche clinique et les sciences
humaines et sociales en soutenant des jeunes chercheurs de qualité et des équipes travaillant sur
des sujets prioritaires. Les financements de Sidaction sont destinés non seulement à des programmes
mis en place en France mais aussi à la réalisation d'études dans les pays en développement, essentiellement en recherche clinique et en sciences sociales. Une dizaine de pays sont concernés,
essentiellement en Afrique subsaharienne, mais aussi en Inde et au Cambodge qui constituent un
terrain où les recherches sont en train de se développer avec le soutien de l'association.
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L’ÉPIDÉMIE EN FRANCE
LES PROGRAMMES DANS LES PAYS EN DÉVELOPPEMENT
En 1994, dans le monde, 17 millions de personnes étaient infectées par le VIH et l'on prévoyait
qu'en l'an 2000 il y aurait au maximum 20 millions de personnes vivant avec le VIH-sida dans
monde. En réalité, à la fin de l'année 2000, l'Onusida en comptait 36 millions et en 2003 on
estime que 34 à 46 millions de personnes vivent avec le VIH (à partir de 2003, le mode de présentation des estimations épidémiologiques a changé, privilégiant des fourchettes hautes et basses
plutôt qu'une seule donnée précise). L'épidémie n'a épargné aucun territoire, même si depuis
10 ans, l'Afrique reste largement le continent le plus touché.
Sidaction s'engage dès 1994 dans des programmes dans les pays en développement. En 1997, un
appel d'offres spécifique est lancé à cet effet. Le nombre d'associations soutenues et l'ampleur du
soutien de Sidaction augmentent depuis, année après année : 1 345 335 € sont redistribués pour
81 projets en 2003, contre seulement 157 800 € pour 32 projets en 1997.
Sidaction est un acteur reconnu dans les pays du Sud et, notamment par de nombreuses institutions
comme l'illustrent les partenariats avec ONUSIDA, la Mairie de Paris ou le ministère des Affaires
étrangères qui font appel à son expertise. L'appui de Sidaction cible en premier lieu les acteurs
locaux de la lutte contre le sida issus du monde associatif et communautaire et vise à renforcer la
durabilité de leurs actions : aide à la structure des centres de prise en charge associatif, formation
continue des membres et des professionnels de santé, accès prioritaire aux traitements pour les
personnes touchées dans les équipes associatives. L'aide directe aux malades se renforce également.
Sidaction entend poursuivre son soutien à des programmes de santé communautaire. Les programmes
déjà existants doivent pouvoir bénéficier d'une assistance technique et financière renforcée et, il
s'agit également d'étendre le soutien à d'autres structures, dans un nombre plus important de villes
et de pays. Tout comme il convient de travailler dans d'autres régions du monde (notamment en
Europe Orientale et en Asie) et d'envisager un soutien plus important à ce que l'on appelle
communément l'épidémie cachée (les détenus, les minorités, les prostituées, etc.).
Impression
PANOPLY
AVRIL 2004
PROMESSES
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