Il était une forêt - CRDP de Paris
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Il était une forêt - CRDP de Paris
en partenariat avec Fiche du professeur ARTS PLASTIQUES - AVANT LE FILM Il était une forêt © Micheline Pelletier/Wild-Touch THÈME NIVEAU OBJECTIFS L’œuvre et son rapport au réel, représentation du mouvement et du temps 4e - mettre à jour les processus de création d’une œuvre ; - travailler la question de la présentation ; - mettre en lumière les relations œuvre-réel. Il était une forêt ARTS PLASTIQUES - AVANT LE FILM L’ART ET LE VIVANT 2 © Sarah Del Ben/Wild-Touch Le film Il était une forêt montre les effets du temps sur la nature. L’art du XXe siècle a su prendre ce paramètre en considération, avec des œuvres qui accueillent en leur sein même les effets du vieillissement. À cet égard, les œuvres de l’arte povera comme celles de Giuseppe Penone, ou encore des works in progress comme celle de David Nash sont inscrites dans le temps parce qu’elles vivent et s’autonomisent du seul acte d’exposition. ÉTAPE 1 Proposer aux élèves de consulter les blogs suivants : 1) http://artsplastiquesmaupassant.blogspot.fr/ À la page « Giuseppe Penone », regarder la photo légendée « Arbre, moulage en bronze de la main de l’artiste ». 2) www.bio-creation.com/blog/ Chercher « David Nash » et comparer le dessin et la photo « Ash Dome ». ÉTAPE 2 Montrer le film (sur Youtube) de Sam Taylor-Wood, Still Life, qui met en œuvre la pourriture dans son aspect le plus pictural. La vidéo, avec ses moyens spécifiques (ici l’accéléré), inscrit la temporalité du flétrissement au cœur d’une autre temporalité : l’histoire de la peinture et, plus précisément, d’un genre : la « nature morte ». IL ÉTAIT UNE FORÊT - sÉance+ - ARTS PLASTIQUES - CRDP de l’académie de Paris - Septembre 2013 Il était une forêt ARTS PLASTIQUES - APRÈS LE FILM CYCLE DU TEMPS, FASCINATION ET RÉSIGNATION © Micheline Pelletier/Wild-Touch On pourra revenir sur cet intérêt porté au cycle du temps dans le film. Ce dernier s’attache particulièrement à montrer la continuité d’une fascinante et infinie chorégraphie naturelle. Pourquoi cette fascination pour le phénomène de pourriture et de renouveau ? Les élèves de 4e approcheront ainsi les problématiques liées à la vanité, au memento mori, à la fatalité de la mort. Comme un défi à celle-ci, l’art tente de fixer le temps ou de marquer sa fugacité, c’est à tout le moins l’une de ses fonctions. ÉTAPE 3 Proposer aux élèves de travailler avec des appareils photo afin de réaliser un « work in progress végétal » qui viserait à restituer ce regard observateur et fasciné sur les effets du temps. Les élèves pourront laisser dans la salle d’arts plastiques des plantes vivantes, des fleurs coupées, des fruits, qu’ils photographieront régulièrement. Ce travail peut aussi se faire à l’extérieur de la salle d’arts plastiques, avec un élément végétal que l’élève est amené à voir très souvent (un arbre sur le chemin de l’école par exemple). ÉTAPE 4 En plus de ce travail photographique in progress, on pourra demander aux élèves de représenter les éléments végétaux à différents degrés de croissance ou de pourriture pour trouver des traductions plastiques (graphiques ou picturales) à ces effets. Le travail de captation photographique donnera lieu à une présentation dont la forme sera à inventer (film d’animation, diaporama, collage de photographies, mise en page…). IL ÉTAIT UNE FORÊT - sÉance+ - ARTS PLASTIQUES - CRDP de l’académie de Paris - Septembre 2013 3 11