1) La nouvelle réaliste/correction Dégager l`essentiel 2 points

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1) La nouvelle réaliste/correction Dégager l`essentiel 2 points
1) La nouvelle réaliste/correction
Dégager l’essentiel 2 points
a. De quoi M. Panard a-t-il peur ? 0,5 point
M. Panard a peur de tout, mais surtout des maladies (M. Panard était un homme prudent qui avait
peur de tout dans la vie […] mais surtout des maladies, l. 1 à 3).
b. Pour quelle raison quitte-t-il Paris ? 0,5 point
Il quitte Paris parce qu’il a appris par le journal qu’il y avait une épidémie de fièvre typhoïde
dans la capitale (M. Panard apprit par son journal que Paris subissait une légère épidémie de fièvre
typhoïde, l. 10-11).
c. Pourquoi fuit-il chaque ville où il compte séjourner ? 0,5 point
Il fuit chaque ville parce qu’à chaque fois qu’il est dans un hôtel il sent une odeur épouvantable,
qu’il attribue à la propagation de l’épidémie.
d. Quelle découverte fait-il à son retour à Paris ? 0,5 point
Il découvre que l’odeur était due à un flacon de médicament qui s’est cassé dans son sac (Sa fiole
d’acide phénique s’était brisée, l. 109-110).
Analyser le texte 10,5 points
LA STRUCTURE ET LE RYTHME DE LA NOUVELLE 4 points
1. À quelle ligne l’action débute-t-elle ? Relevez le connecteur logique. 0,5 point
Le début de l’action est signalé par le connecteur logique or (l. 10).
2. a. Dans quelles différentes villes le couple se rend-il ? 1 point
Le couple se rend à Saint-Raphaël, Cannes et Nice.
b. Quel même épisode se déroule à chaque fois ? 0,5 point
À chaque fois, le couple quitte son hôtel, car une odeur de médicament, de plus en plus forte, se
propage dans sa chambre.
3. a. Relevez trois connecteurs (l. 1 à 45) : un chronologique et deux logiques. 1 point
On relève le connecteur chronologique alors (l. 16) et deux connecteurs logiques or (l. 10) et
donc (l. 44).
b. Le connecteur mais est employé aux lignes 46, 80 et 95. À quels moments du récit ?
Quel est son sens ? 1 point
Le connecteur mais marque une opposition et un tournant dans le récit : il annonce, à chaque
fois, l’apparition de l’odeur qui engage M. Panard à quitter l’hôtel.
LE COMIQUE 3,5 points
4. Quelle énumération comique définit M. Panard au début du récit ? 1 point
M. Panard est défini par une énumération comique : Il avait peur des tuiles, des chutes, des fiacres,
des chemins de fer, de tous les accidents possibles, mais surtout des maladies (l. 1 à 3).
5. Comment son obsession se manifeste-t-elle tout au long du récit ? Appuyez-vous sur son
comportement et le vocabulaire qu’il utilise. 1,5 point
Son obsession se manifeste dans son comportement : il lit des ouvrages de médecine ; il a peur
d’attraper des microbes et d’être malade ; il décide d’aller à Saint-Raphaël, parce que de
nombreux médecins y habitent (S’ils habitaient là, c’était assurément que le pays était sain, l. 43).
Il se manifeste aussi dans son langage : il ne parle que de maladies et de médicaments (Il n’y a
que des malades dans tous ces hôtels, l. 88-89 ; c’est le choléra… le choléra…, l. 102).
6. En quoi la chute est-elle comique ? 1 point
La chute est comique, parce qu’elle ridiculise complètement M. Panard. L’odeur qu’il prenait
pour le signe d’une épidémie galopante provient d’un flacon de désinfectant qui s’est cassé dans
son sac.
UNE NOUVELLE REALISTE 3 points
7. En quoi la nouvelle est-elle réaliste ? Citez des noms de lieux, de personnes, de
transports, d’objets. 1 point
La nouvelle est réaliste, car elle donne au lecteur l’illusion que tout est vrai. L’action se déroule
dans des lieux qui existent dans la réalité (Paris, Saint-Raphaël, Cannes, Nice). Il y est question
de médicaments et de maladies connues. Les personnages prennent le train et l’omnibus, vont à
l’hôtel, se comportent comme ils le feraient dans la réalité.
8. Mme Panard partage-t-elle l’obsession de son mari ? Comment se comporte-t-elle avec
lui ? 1 point
Mme Panard ne partage pas l’obsession de son mari ; elle le suit pour lui faire plaisir, mais se
moque de lui (saisie d’un fou rire, l. 111) et profite autant qu’elle le peut de son voyage, pendant
que son mari est rongé par l’angoisse.
9. Quelle conception de la vie Maupassant défend-il dans cette nouvelle ? 1 point
Maupassant se moque des gens qui s’inquiètent de tout et qui finissent par ne plus vivre par
crainte de mourir.
Grammaire 1,5 point
10. Relevez un verbe à l’imparfait, au plus-que-parfait et au passé simple dans les lignes 1
à 11. Précisez la valeur de chacun des temps.
L’imparfait est utilisé pour les actions passées, mises à l’arrière-plan du récit : était, avait peur
(l. 1) → description ; faisait (l. 5) → habitude ; vivait (l. 7), subissait (l. 11) → durée indéterminée. Le
plus-que parfait marque une antériorité dans le passé : avait compris (l. 4).
Le passé simple est le temps
de l’action de premier plan : apprit (l. 10).
Vocabulaire 2 points
11. Dans les mots suivants, identifiez les préfixes et donnez leur sens : des désinfectants
(l. 30), intolérable (l. 95), anticholérique (l. 108). 1,5 point
Les préfixes sont dés-, in- et anti- : ce sont des préfixes négatifs.
12. choléra (l. 27) : sous quel terme générique peut-on ranger ce mot ? 0,5 point
On peut ranger le mot choléra sous le terme générique de maladie.