6 Mai 2010

Revue de presse
Jeudi 6 mai 2010
Boulogne est officiellement en Ligue 2
mercredi 05.05.2010, 22:13 - La Voix du Nord
C'était le match de la dernière chance pour l'USBCO. Mais battu par Saint-Etienne (01), le club maritime ne peut désormais plus espérer. Il jouera en Ligue 2 la saison
prochaine.
Un but de Rivière, à la 87e minute de jeu, est venu sceller le sort de Boulonnais qui
retrouveront la L2, un an après l'avoir quittée. Les Stéphanois officialisent leur maintien par la
même occasion.
Les trois clubs rétrogradés sont Le Mans, Boulogne et Grenoble.
Saint-Étienne verrouille à double tour, les portes de la L
2 s'ouvrent pour Boulogne
jeudi 06.05.2010, 05:12 - La Voix du Nord
| FOOTBALL |
Sa vingtième défaite de la saison a directement propulsé Boulogne-sur-Mer vers la Ligue
2, en compagnie de Grenoble et du Mans. Les Boulonnais n'ont jamais trouvé de faille
dans le mur stéphanois (0-1).
PAR OLIVIER FOSSEUX
[email protected] PHOTOS GUY DROLLET
C'est à 20 h 44, hier soir, que Boulogne-sur-Mer a officiellement rejoint la Ligue 2, un an
seulement après l'avoir quittée.
Alors que l'USBCO jetait ses dernières forces dans la bataille pour arracher trois points
synonymes d'espoir, Saint-Étienne plaçait un contre terrible.
Rivière s'appliqua pour inscrire un but qui assurait du même coup le maintien des siens.
Malgré une dernière tentative de Ducatel (90e), les Rouge et Noir devaient cette fois s'avouer
vaincus.
Si la majeure partie des Boulonnais filèrent vers le vestiaire, d'autres ne cachèrent pas leur
déception, à l'image de Damien Marcq qui demeura, comme sonné, cinq longues minutes près
du rond central, les mains sur les hanches. Il remercia les supporteurs et regagna ensuite tout
doucement les vestiaires au côté de Laurent Agouazi. Jean-François Bédénik ferma la marche
quelques secondes plus tard.
« On refusait d'y penser »
« Ça y est, cette fois, c'est définitif. On refusait d'y penser, mais on quitte la L1. On est déçus
mais à chaud, tout se mélange, le fait d'avoir fait des perfs, d'être passés à côté de certains
matchs. Ce n'est pas le moment de faire le bilan. On sait juste que cette nuit, ça va être très
dur de trouver le sommeil », admit Alexandre Cuvillier Laurent Guyot avait décidé d'aligner
une formation à vocation offensive au coup d'envoi en proposant un 4-3-3 avec les
titularisations de Thil, Blayac et Cuvillier, auxquelles il fallait ajouter la présence de Kapo au
milieu de terrain. On en oublierait presque de souligner le retour de Zargo Touré en défense
centrale, à la place de Yoann Lachor, après trois mois et demi d'absence. L'option était donc
claire : mettre la pression d'entrée sur Saint-Étienne, et un peu plus si affinités, c'est-à-dire
prendre rapidement l'avantage.
Christophe Galtier avait de son côté décidé de verrouiller à double tour, avec trois milieux de
terrain devant sa défense. Payet et Rivière étaient invités à alimenter Sanogo. Ce sont
d'ailleurs eux que l'on a principalement vus au cours de la première demi-heure de jeu.
Car l'USBCO se retrouva devant un cas de figure inhabituel pour elle avec un adversaire venu
à la Libération pour défendre et contrer. Sanogo fut ainsi le premier à se mettre en évidence
(6e) avant que Bédénik ne dévie une frappe de Payet au premier poteau (14e). Matuidi (20e)
et Dabo (22e) obligèrent encore le gardien boulonnais à un arrêt réflexe.
Le jeu stéphanois était fluide, direct, bien en place. En face, l'USBCO perdait trop vite le
ballon et la tête de Blayac, au quart d'heure de jeu, manqua de puissance pour inquiéter Janot.
Le gardien de Saint-Etienne s'étendait comme il le fallait en revanche sur ce coup franc
d'Agouazi (36e), trois minutes après avoir vu une tête de Thil rasée son poteau (33e).
Ce bon passage des Boulonnais n'eut bizarrement pas de suite après la pause. L'USBCO ne
trouvait pas cette fois de second souffle. Saint-Étienne aurait même dû ouvrir le score plus tôt
sans l'adresse de Bédénik (70e), sans la maladresse de Gelson (86e). Puis Rivière passa par
là... Samedi, Boulogne sera à Grenoble. Une rencontre qui sentira déjà le parfum de la Ligue
2. •
C'est fait, Boulogne est en Ligue 2
mercredi 05.05.2010, 23:10
Cette fois, le couperet est tombé.
Un but de Rivière en fin de match a permis à Saint-Etienne d'assurer son maintien en
Ligue 1 (0-1) aux dépens de Boulogne, relégué en Ligue 2, mercredi au stade de la
Libération pour le compte de la 36e journée.
Une victoire qui permet aux Stéphanois de compter dix points d’avance sur son premier poursuivant,
Le Mans, et onze sur Boulogne à deux journées de la fin du championnat. Les Boulonnais
retrouveront quant à eux un échelon qu’ils avaient quitté la saison dernière. Après avoir repoussé
une première fois le couperet de la relégation grâce à trois buts inscrits dans les dix dernières
minutes de la rencontre face à Nice (3-3, 35J), les Boulonnais ont présenté un visage plus offensif,
avec une attaque à trois têtes composée de Blayac, Thil et Cuvillier, mais n’ont jamais semblé en
mesure d’emballer la partie, comme crispés par l’enjeu.
Piqué au vif après sa lourde défaite (1-4) concédée à Geoffroy-Guichard face à Lens, Saint-Etienne a
fait le dos rond, proposant un bloc défensif dense et bien organisé en 4-3-1-2. Voilà sans doute
l’explication d’une première période pauvre en occasions franches, d’un côté comme de l’autre. Le
match nul au repos faisait déjà davantage les affaires des Stéphanois. Pourtant les Boulonnais ont
tardé à se rebiffer, offrant la maîtrise du jeu à leurs
adversaires en début de seconde période. Une domination dans la possession du ballon qui aurait pu
se transformer plus tôt en avantage à
la marque sans la parade de Bédénik, qui a sorti de la lucarne une frappe de Gelson (71e). Ce n’était
que partie remise puisque Rivière, sur un service de Sako, a offert la victoire aux Stéphanois en fin de
match (0-1, 87e) et condamné Boulogne.
Mickaël TASSART
Laurent Guyot restera l'entraîneur de l'USBCO
mercredi 05.05.2010, 23:18
Arrivé en début de saison dernière, le coach rempile.
Laurent Guyot restera l'entraîneur de Boulogne en Ligue 2. Il l'a annoncé à l'issue de la
rencontre perdue face à Saint-Etienne (0-1).
«C’est la première fois de la saison que je vous dirais que je n’y crois plus puisque maintenant
c’est fait, on fait partie des équipes qui seront reléguées en Ligue 2. Tout au long de la saison,
on a toujours affiché un excellent état d’esprit, avec beaucoup de courage. Je suis très fier
d’avoir été l’entraîneur de cette équipe cette saison et très fier du comportement des joueurs.
Assez paradoxalement, le match de ce soir reflète les progrès accomplis. Aujourd’hui
(mercredi) Saint-Etienne est venu pour défendre dans sa moitié en procédant en contres. C’est
aussi le signe des progrès de Boulogne. Ce match c’était la lutte pour le maintien entre
Boulogne et Saint-Etienne : regardez le palmarès des deux clubs et cela montre l’évolution de
Boulogne. Je suis aussi très heureux d’avoir eu la confiance de mes dirigeants tout au long de
la saison et d’être renouvelé et confirmé pour la saison prochaine. C’est avec beaucoup de
plaisir et beaucoup de fierté qu’on relèvera le défi de la Ligue 2.»
RTL sport - 06 mai 2010 - Màj 15h26
Ligue 1 - 36ème journée : l'OL bat Auxerre, Le Mans et
Boulogne officiellement en L2
La 36ème journée de L1 a débuté mercredi par une importante victoire de Lyon
sur Auxerre (2-1), victoire qui fait les affaires de l'OL, toujours en course pour la
Ligue des Champions, mais aussi et surtout de Marseille, officiellement sacré
Champion de France après sa victoire contre Rennes (3-1) un peu plus tard dans
la soirée. L'OM (72 points) compte huit longueurs d'avance sur... Lille, qui a
doublé l'AJA à la différence de buts en s'imposant (2-0) à Toulouse ; Lyon est
4ème à deux longueurs de ce duo, mais compte un match en moins. Juste
derrière, Montpellier (5ème, 63) est repassé devant Bordeaux (6ème, 61) grâce à
un succès à Sochaux (1-0) et au nul des Girondins à Nice (1-1). En bas de
classement, c'est fini pour Boulogne et Le Mans, condamnés (comme Grenoble)
à la L2 la saison prochaine après leur défaite à Nancy (3-2) et contre SaintEtienne (0-1). Pour l'honneur, matchs nuls (2-2) entre le PSG et Valenciennes et
entre Lorient et Monaco.
06/05/2010 - 09:26
USBCO-Thil: "Beaucoup de regrets"
Mercredi soir, en chutant à domicile contre Saint-Etienne (0-1) pour le compte de la 36e
journée de Ligue 1, Boulogne-sur-Mer a pris officiellement l'ascenceur pour la Ligue 2. Pour
le joueur emblématique du club nordiste, Grégory Thil, les regrets sont déjà omniprésents.
"On est très déçu. On avait beaucoup misé sur ce match, c'était quitte ou double. On n'a pas
su rentré dans cette rencontre. On a manqué de fraicheur, de réalisme et on n'a pas su gagner
d'autres matches comme celui contre Nice dernièrement. Cette saison va nous laisser
beaucoup de regrets", a expliqué le Nordiste au micro de Foot+.
Sports
Ribéry : s'affichera ou pas ?
jeudi 06.05.2010, 06:00 - Direct Lille
| BOULOGNE |
A l'occasion de la Coupe du monde de football, un panneau géant devait accueillir une photo
de Franck Ribéry à Boulogne-sur-Mer, mais sa relation présumée avec une prostituée mineure
fait tergiverser la Région.
Encore plus grande que le portrait de Zidane à Marseille, la photo de 27 mètres sur 30 sur une
structure métallique montée sur le port de Boulogne et visible depuis toutes les entrées de la ville,
devait créer l'événement fin mai. C'est en tout cas ce qu'espérait l'équipementier Nike, sponsor de
Ribéry et futur partenaire des Bleus, à l'origine du projet.
Mais depuis le déferlement médiatique autour de la prostituée désormais célèbre Zahia, le conseil
régional du Nord - Pas-de-Calais, en tant que propriétaire du port de Boulogne, a souhaité
reconsidérer son autorisation, provoquant une polémique. Le maire de Boulogne-sur-Mer, Frédéric
Cuvillier (PS) ne cachait pas sa colère hier. La décision de la région est « ridicule et choquante », a-t-il
déclaré. Du côté de la Région, on attend « une évaluation » pour communiquer « une position
définitive ».
Pas de portrait géant de Franck Ribéry à Boulogne-sur-Mer
Créé le 05.05.10 à 08h48
Mis à jour le 05.05.10 à 08h53 | 32 commentaires
Le milieu de terrain du Bayern de Munich Franck Ribéry lors du match de la Bundesligue opposant son
équipe au VfL Bochum, le 6 février 2010. /R. HARTMANN / AFP
FOOT - Le conseil régional Nord/Pas-de-Calais a demandé de stopper les travaux en raison
des problèmes actuels du Boulonnais...
Après Zidane à Marseille à la fin des années 1990, Franck Ribéry devait aussi avoir droit aux honneurs d’un
portrait géant (de 27 m sur 30) dans sa ville natale de Boulogne-sur-Mer. Imaginé par Nike et débuté fin avril, le
projet risque de ne pas voir le jour tout de suite. Le conseil régional du Nord/Pas-de-Calais vient en effet de
demander de «stopper» les travaux
La raison: l’implication présumée du joueur dans l’affaire de prostitution qui secoue le football français. «Le
déferlement médiatique mettant en cause, à tort ou à raison, Franck Ribéry, nous amène à considérer que tout
affichage de Monsieur Ribéry pourrait être associé à une provocation vis-à-vis des sentiments profonds de
l'opinion», justifie le président de région, Daniel Percheron (PS) dans une lettre dont L’hebdomadaire
boulonnais s’est procuré une copie. Nike refuse de s’exprimer sur le sujet pour l’instant.
A.P.