Motivation et confiance en soi : les clés de la réussite

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Motivation et confiance en soi : les clés de la réussite
Fédération des Associations de Parents
de l’Enseignement Officiel
Motivation et confiance en soi :
les clés de la réussite ?
Avec la participation de :
Julie Martina
Équipe de rédaction :
Christophe Desagher et Johanna de Villers
Coordination : Hira Laci
Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel
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www.fapeo.be – [email protected]
Avec le soutien de la Communauté française de Belgique
Sommaire
Introduction.............................................................................................................................. 4
La motivation : tentative de définition ................................................................................. 4
La dynamique motivationnelle ............................................................................................ 5
Les déterminants de la motivation ............................................................................... 6
Les indicateurs de la motivation ................................................................................... 7
Face à l’échec, comment garder le cap? ................................................................................ 7
La notion d’estime de soi ............................................................................................... 7
Attitudes protectrices ...................................................................................................... 8
Attention au décrochage scolaire .................................................................................. 8
Apprendre à mieux gérer les échecs ............................................................................. 9
Stratégies d’intervention sur la motivation ....................................................................... 10
Au niveau de l’école ...................................................................................................... 10
Au niveau familial ......................................................................................................... 11
Conclusion .............................................................................................................................. 12
Bibliographie .......................................................................................................................... 13
2
Résumé
La motivation est un processus complexe. Différentes variables vont venir
l’influencer et le fait d’être ou non motivé aura un impact considérable sur les
capacités d’apprentissage de l’enfant. L’estime de soi sera une de ses variables. En
cas d’échec, celle-ci pourrait être touchée. Pour se protéger, différentes attitudes
protectrices peuvent parfois être utilisées par le jeune. Toutefois, attention à ce que
ces stratégies ne se généralisent pas, auquel cas, il risquerait de se mettre en retrait
par rapport à l’école. Il faut donc apprendre à l’enfant ou l’adolescent à mieux gérer
ses éventuelles difficultés ou échecs. Des stratégies d’action peuvent également être
utilisées par les différents acteurs afin de rendre confiance et motivation.
Mots-clefs
Motivation, estime de soi, engagement, persévérance, confiance, protection,
apprentissage, difficulté, échec, gestion, pistes d’action.
3
Introduction
La motivation joue un rôle très important dans l’apprentissage. On peut en effet
penser que des élèves motivés, portant un réel intérêt pour la matière vue au cours,
s’engageront davantage dans l’apprentissage. Encore faut-il être suffisamment
confiant en ses capacités. Selon les recherches menées, l’image que l’on a de soi
influencerait les objectifs que l’on se fixe, les stratégies utilisées pour l’apprentissage,
et aurait dès lors un impact sur les performances. Une bonne estime de soi ne pourra
qu’améliorer la motivation de l’enfant1.
Dès lors, si l’on souhaite aider le jeune à apprendre, il est important de comprendre
ce qui se trouve réellement sous le terme de « motivation ». Pour ce faire, nous allons
tenter de définir cette attitude et ses différentes composantes. Cependant, si la
confiance en soi peut influencer la motivation d’une personne, qu’en reste-t-il face à
l’échec ? Nous ferons également le point à ce sujet. Enfin, nous présenterons quelques
unes des différentes actions qui peuvent être entreprises (ou pas) afin d’intervenir
efficacement auprès du jeune et lui donner ou renforcer le goût d’apprendre.
La motivation : tentative de définition
La motivation est une caractéristique individuelle et constitue l’une des variables
pédagogiques impliquée dans l’apprentissage scolaire. Néanmoins soyons clairs, si la
motivation est nécessaire à l’apprentissage, elle ne sera pas suffisante à elle seule. Les
enseignants disent généralement que la motivation est « ce qui fait que leurs élèves
écoutent attentivement et travaillent fort »2. Cette définition ne suffit évidemment pas à
tout comprendre. Dans l’approche sociocognitive3 : « La motivation en contexte scolaire
est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de
son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son
accomplissement afin d’atteindre un but »4.
La motivation représente un phénomène complexe. Nous allons donc tenter de
« décortiquer » cette définition. Pour ce faire, nous allons présenter un des modèles
de la motivation permettant d’illustrer et de comprendre quelles en sont les
« sources » mais également les « conséquences » de la motivation. En effet, être
conscient des éléments influençant (et étant influencés par) la motivation devrait
permettre d’intervenir efficacement auprès des jeunes.
OCDE (2003). Apprendre aujourd’hui, réussir demain. Premiers résultats PISA 2003. Paris : Les
publications de l’OCDE.
2 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck., op. cit., p.6
3 L’approche sociocognitive met l’accent sur les interactions entre l’individu et son milieu. Cette
approche permet de se rendre compte de la manière dont se manifeste, change et s’inscrit la
motivation dans le processus d’apprentissage.
4 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire., op. cit., p. 7.
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La dynamique motivationnelle 5
Source : Le modèle motivationnel. Viau, R. (2004). p.73
Le terme « dynamique » vient suggérer qu’il ne s’agit pas d’un phénomène stable dans
le temps mais d’un phénomène évolutif. Il est déterminé par la perception que l’élève
a de la tâche mais aussi du contexte dans lequel l’activité est réalisée. La motivation
naitra de cette interaction entre les perceptions et le contexte.
Les déterminants vont représenter les perceptions de l’élève : il s’agit de la manière
dont il va percevoir les activités d’enseignement et d’apprentissage qu’il doit
accomplir.
Les indicateurs vont quant à eux permettre de mesurer le degré de motivation de
l’élève.
Plusieurs relations se font ainsi au sein de la dynamique motivationnelle : entre les
déterminants et les indicateurs, entre les trois types de perceptions, entre les
indicateurs.
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Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck
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Les déterminants de la motivation
La motivation est influencée par les perceptions de l’élève et notamment par celles
qu’il a de lui-même (dont la perception de compétence et de contrôlabilité font
parties). Il s’agit des connaissances que la personne possède sur elle et qu’elle utilise
lorsqu’elle vit des évènements.
Il y a les perceptions générales de soi c’est-à-dire le portrait général que la personne se
fait d’elle-même et qui permettra de contrôler ses actions. Ces perceptions évoluent
sans cesse mais changent plus rarement en profondeur. Notons que dès l’âge d’un an
et demi, l’enfant commence à avoir des perceptions de lui-même. Dès lors, les
premières années de scolarité jouent un rôle important car pour la première fois de sa
vie, il devra effectuer des tâches et être évalué par d’autres personnes que ses
parents. Toutes ces sources d’informations vont intervenir dans la perception qu’il
aura de lui.
Au fur et à mesure qu’il avance dans sa scolarité, l’élève acquiert également des
perceptions spécifiques sur lui. Elles se rapportent aux matières étudiées, aux activités
d’enseignement et d’apprentissage qui s’y rattachent. Ainsi, la perception que
l’étudiant a de sa compétence à accomplir une activité ainsi que sa perception de
contrôlabilité sur cette activité vont jouer un rôle important pour la motivation qu’il
aura à apprendre à l’école. Pour s’engager dans une tâche, il faut qu’il estime ses
compétences suffisantes pour y arriver. Il faut également qu’il ait l’impression
d’avoir un contrôle sur cette activité.
Afin d’atteindre les buts qu’il poursuit, l’élève portera également un jugement sur
l’utilité de l’activité. Il s’agit ici de la perception de la valeur de l’activité. Ainsi, des
études ont montré que se percevoir comme un bon élève et se projeter dans l’avenir6
est susceptible d’influencer la réussite scolaire en agissant sur son engagement dans
la tâche et sa persévérance7. Engagement et persévérance constituent des indicateurs
au sein de notre modèle motivationnel.
En pensant réussir.
Martinot, D. (2006). « Connaissance de soi, estime de soi et motivation scolaire » dans Galand, B. &
Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de France.
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Les indicateurs de la motivation
Notons d’emblée que les indicateurs ne sont pas uniquement des conséquences de la
motivation mais dépendent également de facteurs cognitifs tels que la capacité
d’analyse de l’élève, ses connaissances antérieures, etc.
Le choix va être le premier indicateur. L’élève motivé choisit d’entreprendre une
activité d’apprentissage alors que l’élève démotivé tentera de l’éviter. Notons qu’un
étudiant passionné par une matière pourrait choisir de ne pas s’engager dans des
activités autres que celles qui le passionnent. Il ne s’agirait alors pas là d’un problème
de motivation.
Le second indicateur est la persévérance. Elle représente la ténacité de l’élève. La
persévérance peut être mesurée en calculant le temps que l’étudiant consacre à faire
des exercices, à la prise de note, à la compréhension de ses erreurs, etc. Néanmoins,
passer des heures à travailler ne suffit pas pour s’assurer de la qualité d’un travail.
Pour cette raison, vient s’ajouter à cela un troisième indicateur, l’engagement cognitif.
Cet engagement se définit par l’utilisation faite par l’élève de stratégies
d’apprentissage8 et d’autorégulation9 lorsqu’il accomplit une activité.
Le résultat final sera la performance effectuée. Ainsi, l’élève qui réussit le problème de
math à l’examen montre qu’il a bien appris. La performance est bien une
conséquence de la motivation car un jeune motivé, persévérera plus, utilisera
davantage de stratégies.
Face à l’échec, comment garder le cap?
La notion d’estime de soi
Avoir confiance en ses compétences et se sentir efficace aura un rôle clé dans
l’engagement et les performances. Néanmoins, cette confiance est variable.
Quelqu’un peut se sentir compétent en langues mais être un peu moins confiant pour
ce qui s’agit des mathématiques. Cette différence ne sera pas sans conséquence.
Comme nous l’avons observé dans le modèle ci-dessus, les perceptions de
compétence qu’à l’élève de lui-même influenceront les choix qu’il fera. Son degré de
confiance influencera alors son engagement ainsi que sa persévérance dans la tâche
Moyens utilisés par la personne pour acquérir, intégrer et se rappeler des connaissances qu’on lui a
enseignées.
9 Stratégies utilisées consciemment, systématiquement et constamment pour apprendre. Ex : planifier
son travail, gérer le temps de travail, choisir le lieu de travail propice, etc.
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pour enfin influencer ses performances. Si l’on suit cette logique, des élèves ayant de
faibles acquis de départ mais ayant confiance en leurs capacités à les utiliser
efficacement pourront quand même largement développer leurs compétences.10
Attitudes protectrices
Que se passe-t-il en cas d’échec ? Tout va dépendre de l’interprétation que la
personne en fait. Différentes attitudes sont parfois prises par l’élève afin de se
protéger. Attitudes qui risquent, si elles sont trop fréquemment utilisées, d’être
néfastes à sa motivation et de l’éloigner de l’école.
Ainsi, face à l’échec, l’enfant pourrait avoir tendance à se comparer avec des
personnes qui lui ressemblent. A choisir, il préférera se comparer à quelqu’un qui
réussira moins bien que lui. Rejeter la faute de son échec sur l’extérieur pourra
également être une tactique de protection de son estime de lui. Cependant,
s’attribuer seulement les réussites ne permet pas de tirer profit de ses erreurs. Il faut
être conscient de ses failles pour progresser.
Rejeter la faute risque d’avoir également pour conséquence de lui procurer un
sentiment de perte de contrôle sur ses résultats, ce qui est délétère pour sa
motivation. Une autre attitude de sa part pourrait être d’anticiper l’échec. Par
exemple, un élève peut prétendre ne pas avoir eu l’occasion d’étudier avant
d’entamer une interrogation. En cas d’échec, être considéré comme quelqu’un de
paresseux est en effet plus acceptable pour son estime personnelle qu’être vu comme
quelqu’un qui n’est pas intelligent.11
Attention au décrochage scolaire
Si les difficultés scolaires deviennent généralisées, l’enfant peut en venir à se
désidentifier de l’école. Les domaines menaçant son estime personnelle ne seraient
plus jugés comme pertinents pour lui. Il proclamera alors que l’école n’a pas
d’importance pour lui, que faire des études ne l’a jamais intéressé. Mais il s’agit là
d’un cercle vicieux. Un élève qui se désidentifie de l’école est de moins en moins
motivé et ses résultats se dégradent alors de plus en plus. Ces échecs l’amènent à se
distancer encore un peu plus pour protéger son estime de soi. 12 Ces processus de
Galand, B. (2006). « Réussite scolaire et estime de soi. L’école en question. », Revue sciences humaines,
Hors-série spécial n°5.
11 Martinot, D. (2006). « Connaissance de soi, estime de soi et motivation scolaire » dans Galand, B. &
Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de France.
12 Ibid.
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démotivation, de désidentification envers l’école risquent d’entrainer finalement des
conduites de retrait se manifestant parfois par l’absentéisme.13
Apprendre à mieux gérer les échecs
Même si la grande majorité des élèves n’en arrive pas à cette situation extrême,
certains se retrouveront en difficulté. Afin de prévenir les conséquences négatives
des échecs, il faut leur apprendre à ne pas forcément associer performance scolaire et
estime de soi.
L’école est en effet un lieu d’apprentissage et l’échec est source d’informations afin
de progresser. L’élève qui craindra moins l’échec aura moins tendance à avoir
recours à des stratégies de protection de son estime de soi.14 Au lieu de se comparer
par rapport aux autres, il devrait comparer ses propres performances dans le temps,
ce qui peut être source de motivation car il aura la possibilité de voir l’évolution de
ses progrès.
Galand, B. (2004). « Le rôle du contexte scolaire et de la démotivation dans l’absentéisme des
élèves. » Revue des Sciences de l’éducation, vol. 30, 1, p. 125-142.
14 Martinot, D. (2006). Connaissance de soi, estime de soi et motivation scolaire dans Galand, B. &
Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de France.
13
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Stratégies d’intervention sur la motivation
Des pistes d’action peuvent être mises en œuvre à différents niveaux afin d’améliorer
la motivation et donner confiance au jeune en ses capacités. Nous allons en examiner
quelques unes et voir si celles-ci peuvent s’avérer efficaces.
Au niveau de l’école
Attitude enseignante
L’enseignant aide les enfants à prendre confiance en eux. Il y arrive notamment en
incitant ceux-ci à analyser de manière spécifique chacun des aspects de la situation
scolaire susceptibles de les mettre en difficulté.15
Par ailleurs, il semble primordial que l’enseignant montre lui-même de la
compétence et de la motivation s’il souhaite être source d’inspiration et de
motivation. Bien que les enseignants y soient vigilants, ils ne sont pas à l’abri d’avoir,
même de manière inconsciente, un comportement discriminatoire envers les élèves
les plus faibles. 16 Ils pourraient par exemple avoir tendance à s’occuper davantage de
ceux qu’ils estiment intelligents et motivés. Pourtant, à l’inverse, certains chercheurs
estiment que féliciter les enfants lors de la réussite risque de créer une dépendance
croissante vis-à-vis de l’approbation d’autrui. D’autres chercheurs pensent que les
extravertis seraient davantage motivés par le blâme alors que les introvertis
réagiraient mieux aux éloges. 17 Peut-être vaut-il mieux tout simplement adapter sa
manière de faire selon la situation et l’enfant que l’on a en face de soi tout en ayant en
tête l’apprentissage de tous…
Le système de récompenses
Les récompenses auraient un impact négatif sur la motivation mais faut-il pour
autant les supprimer ? De nombreuses études soutiennent que les individus qui
s’attendent à être récompensés pour avoir réussi une tâche demandée n’obtiennent
pas d’aussi bons résultats que ceux qui ne s’attendent à rien.
En réalité, les récompenses n’auraient un impact négatif que lorsque celles-ci sont
annoncées par l’enseignant et qu’elles sont utilisées pour contrôler et « acheter » la
Vanlede, M., Philippot, P. & Galand, B. (2006). Croire en soi : le rôle de la mémoire
autobiographique dans la construction du sentiment d’efficacité dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se
motiver à apprendre. Op.cit.
16 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck
17 OCDE (2000). Motiver les élèves : l’enjeu de l’apprentissage à vie. Paris : Les publications de l’OCDE
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motivation à apprendre. Il faut donc privilégier les récompenses qui ont pour but de
faire plaisir, de créer un climat de classe agréable ou encore de souligner les progrès
de l’élève.18 Cependant, le débat n’est pas encore clos.
L’évaluation
L’évaluation19 dans nos écoles consiste encore le plus souvent à l’heure actuelle à
attribuer des notes. Et si cette méthode stimule certains élèves, elle en démotive
d’autres et crée de l’anxiété. Par contre, comme le font bon nombre d’enseignants,
accompagner la note d’un commentaire est souvent profitable à l’apprentissage. Ces
commentaires doivent non seulement expliquer où l’élève a échoué mais également
lui dire ce qu’il a réussi à faire et ce qu’il doit améliorer. Enfin, on doit donner à
l’enfant les outils pour qu’il puisse s’auto-évaluer et devenir plus autonome.20 Ces
objectifs permettront des progrès graduels et favoriseront le développement de la
confiance en soi.
Au niveau familial
Un petit mot ici pour parler de l’impact que peuvent avoir les parents sur la
motivation de leur enfant. Leur influence se produit non seulement via l’image qu’ils
leur renvoient sur leurs capacités et la valeur des différentes matières scolaires mais
cette influence se produit aussi via la manière dont ils se motivent et motivent leurs
enfants en dehors de l’école.21 Par exemple, il a été observé que les perceptions des
élèves sont davantage liées aux perceptions de leurs parents qu’à leur note scolaire.22
De même, plus la mère encourage son enfant à trouver de l’intérêt et du plaisir dans
les activités qu’il effectue, plus celui-ci manifeste de la motivation. Ces informations
pour nous montrer que les parents ne sont pas totalement démunis face à la
motivation que manifeste ou non leur enfant pour l’école. Ils peuvent avoir une
influence même partielle sur l’envie d’apprendre et la curiosité intellectuelle du
jeune.
Archambault, J. & Chouinard, R. (2006). « Doit-on récompenser les élèves pour les motiver à
apprendre » dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre., Op.cit.
19 Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à notre analyse concernant les évaluations.
20 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. op.cit
21 Galand, B. (2006) « Sous le regard d’une autre discipline : Le rôle des parents dans la motivation
scolaire » dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre., op.cit.
22 Ibid
18
11
Conclusion
La motivation scolaire est une thématique relativement vaste et complexe. De très
nombreuses recherches ont été réalisées sur le sujet et les avis restent encore partagés
à certains niveaux.
L’objectif visé dans la présente analyse était de fournir au lecteur les informations
nécessaires pour comprendre le concept de motivation, lui permettre d’avoir un
aperçu sur les différentes variables l’influençant mais également de percevoir
l’impact considérable de la motivation sur l’apprentissage. Ces quelques outils
pourrait peut être initier quelques pistes d’action pour soutenir la motivation de
l’élève.
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Bibliographie
Ouvrages
Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de
France.
OCDE (2000). Motiver les élèves : l’enjeu de l’apprentissage à vie. Paris : Les publications
de l’OCDE.
OCDE (2003). Apprendre aujourd’hui, réussir demain. Premiers résultats PISA 2003.
Paris : Les publications de l’OCDE.
Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck.
Articles
Galand, B. (2004). « Le rôle du contexte scolaire et de la démotivation dans
l’absentéisme des élèves. » Revue des Sciences de l’éducation, vol. 30, 1, p. 125-142.
Galand, B. (2006). « Réussite scolaire et estime de soi. L’école en question. » Revue
sciences humaines, Hors-série spécial n°5.
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