IFPEK INSTITUT DE FORMATION EN MASSO

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IFPEK INSTITUT DE FORMATION EN MASSO
IFPEK
INSTITUT DE FORMATION EN MASSO-KINESITHERAPIE
DE RENNES
Thérapie Inhalée
Evaluation de la pratique du patient hospitalisé
En vue de l’obtention du Diplôme d’Etat
de Masseur-Kinésithérapeute
VANDENBROUCKE Diane
2012-2013
Selon le code de la propriété intellectuelle, toute reproduction intégrale ou partielle faite sans
le consentement de l’auteur est illégale.
IFPEK
INSTITUT DE FORMATION EN MASSO-KINESITHERAPIE
DE RENNES
Thérapie Inhalée
Evaluation de la pratique du patient hospitalisé
Sous la direction de CABILLIC Michel, directeur de mémoire
En vue de l’obtention du Diplôme d’Etat
de Masseur-Kinésithérapeute
VANDENBROUCKE Diane
2012-2013
Remerciements :
Je remercie mon Maître de mémoire, Michel CABILLIC, toutes les équipes du service de
pneumologie et des soins intensifs des Cliniques Saint-Luc de Bruxelles pour leur accueil et
leurs conseils tout au long de la réalisation de ce travail.
Je remercie également ma famille et mes proches pour leur participation.
RESUME
Contexte : L’aérosolthérapie, utilisée pour les traitements des pathologies respiratoires
chroniques, est sujette à de nombreuses accusations au niveau international en raison
des erreurs d’utilisation des patients.
Objectif : Le but de cette étude est d'évaluer la technique actuelle d’inhalation des
patients en Belgique.
Méthode : L’évaluation de la prise des aérosols est réalisée à la clinique UCL de
Bruxelles en Belgique sur 46 patients hospitalisés dans les différents services. L’étude
fut effectuée sur des patients utilisateurs d’aérosols doseurs pressurisés (metered dose
inhaler ou MDI), basics sans chambre d’inhalation (n=9) ou avec (n=6) ou de type
Autohaler® (n=1) et les inhalateurs de poudre (dry powder inhaler ou DPI) tel que
l’Handihaler® (n=13), le Turbuhaler® (n=14), le Diskus®(n=16), l’Onbrez® (n=1). Les
caractéristiques des patients ont été relevées dans un questionnaire.
Résultats : On relève une différence significative d’erreurs pour les utilisateurs du
Turbuhaler comparé avec ceux de l’Handihaler® (p<0.01), du Diskus® (p<0.01), de
l’Aérosol pressurisé (p = 0.017), de l’Onbrez® (p = 0.011) et avec ceux possédant un
aérosol pressurisé couplé à une chambre d’inhalation (p = 0.026). Des étapes réalisées
avec erreur ont pu être soulevées, mais aucune différence statistiquement significative
n’a pu être mise en évidence selon les caractéristiques du patient.
Conclusion : Les aérosols sont toujours soumis à des erreurs lors de leur prise exigeant
une remise en question de ces systèmes dans le panel de la thérapeutique à disposition
du personnel soignant.
Mots clefs : Aérosolthérapie, utilisation, technique, Aérosol doseur liquide, Aérosol
doseur de poudre,
ABSTRACT
Background : inhalation technique used for chronic pulmonary diseases is accused
internationally several times about the patient’s mishandling.
Objective : the goal of this study is to asses the actual handling of inhaler in Belgium.
Methods : The evaluation of the taking is realized in the clinic UCL of Brussels in
Belgium on 46 patients hospitalized in the various services. This study is made on
patients user of metered dose inhaler (MDI) basic without chamber of inhalation (n=9)
or with (n=6), or Autohaler ® (n=1), and dry powder inhale ( DPI) such as Handihaler ®
(n=13), Turbuhaler ® (n=14), Diskus ® (n=16), Onbrez ® (n=1). It was found in a
questionnaire characteristic of the patients.
Result : We find a significant difference of errors for the users of the Turbuhaler
compared with those of Handihaler ® (p <0.01), of Diskus ® ( p<0.01 ), of the MDI basic
(p = 0.017),of MDI with a chamber of inhalation (p = 0.026), and with those possessing a
Onbrez ® (p = 0.011). Steps realized with error were able to be raised, but no
statistically significant difference was able to be revealing according to the
characteristics of the patient.
Conclusion : Inhalers are always submitted to errors during their taking, requiring a
questioning of these systems in the panel of the therapeutics at arrangement of the
professional care.
Key words : inhaler, handling, metered dose, dry powder, technique, metered dose
inhaler, dry powder inhaler
Sommaire
I)
INTRODUCTION .............................................................................................................. 1
II)
CONTEXTE DE L’ ETUDE .............................................................................................. 3
a) Les voies aériennes :........................................................................................................ 3
b)
Effets de la pathologie respiratoire sur la déposition : ................................................ 4
c) Phénomènes de déposition ............................................................................................. 5
d)
Rappels sur quelques systèmes d’aérosols .................................................................. 6
1)
Les aérosols pressurisés ........................................................................................... 7
2)
Les inhalateurs à poudre sèche............................................................................... 10
e) Intérêt de l’étude............................................................................................................ 13
III)
PROTOCOLE DE L’ ETUDE ...................................................................................... 15
a) Méthode ......................................................................................................................... 15
b)
1)
Population .............................................................................................................. 15
2)
Matériel .................................................................................................................. 15
3)
Déroulement ........................................................................................................... 16
4)
Analyse des données .............................................................................................. 17
Résultats..................................................................................................................... 17
c) Discussion : ................................................................................................................... 23
IV)
CONCLUSION ............................................................................................................. 26
BIBLIOGRAPHIE ................................................................................................................... 27
ANNEXES : ............................................................................................................................. 32
I) INTRODUCTION
La kinésithérapie respiratoire est un champ important dans l’exercice de la profession.
D’ailleurs outre-Atlantique ce secteur s’est spécialisé et bénéficie d’un métier à part entière,
celui de Respiratory Therapist aux USA et au Canada anglophone, et celui d’inhalothérapeute
au Québec (Ordre professionnel des inhalothérapeutes du Québec, 2013). Une spécialité est
en cours de développement en Asie (Japon) et en Amérique du Sud (Delplanque, 2012). Dans
la continuité s’est développée la thérapie par inhalation (appelée aussi aérosolthérapie, ou
inhalothérapie). C’est une thérapie utilisant des médicaments réduits en aérosol, c’est-à-dire
sous forme de particules suffisamment fines pour être tenues en suspension dans l’air ou dans
un gaz (Delamare, 2012). Cette technologie permet la concentration d’une dose importante de
médicament au niveau des organes cibles, les voies aériennes. Elle permet aussi une
augmentation de la rapidité d’action et une diffusion systémique réduite par rapport à
l’administration orale (Vecellio None, Lemarié and Diot, 2006). Sachant que de nombreuses
molécules ont des effets secondaires non négligeables (tels que les corticoïdes par exemple)
(Chanez et al., 2000) l’intérêt d’une administration plus ajustée est judicieuse.
Après la pilule, l’aérosol est la forme de médicament la plus utilisée dans le monde (Fink
James B, 2005). Il en existe 3 grandes sortes: les aérosols-doseurs avec gaz propulseur
(metered dose inhaler ou MDI), les inhalateurs de poudre (dry powder inhaler ou DPI) et les
nébuliseurs.
Dans de nombreux stages je fus souvent confrontée à la pratique de l’aérosol thérapie que se
soit en service de pneumologie, de réanimation à l’hôpital ou en centre de réhabilitation
respiratoire,…
Ce qui m’a interpellé dans cette thérapie c’était le nombre de vecteurs
différents existants ainsi que la grande diversité des techniques d’utilisation qui semblait
poser problèmes aux patients. Et ceux tout particulièrement pour les aérosols doseurs
pressurisés et inhalateurs à poudre, en effet la prise de ces derniers s’effectue de manières
autonomes dans les structures médicales. Ce qui n’est pas le cas des nébuliseurs, préparés en
général par les infirmiers ou les masseur-kinésithérapeutes (MK) du service.
Une première question m’est donc apparue : Quels problèmes rencontre-t-on avec les aérosols
doseurs?
Ainsi lors de mon stage à la clinique UCL de Bruxelles, j’ai décidé de traiter de l’utilisation
de ces aérosols. Après des recherches dans la littérature je me suis aperçue qu’il existait de
1
nombreuses études internationales récentes sur le problème qui semble donc récurrent en
France et en dehors de l’hexagone.
Ma problématique se précisa sur l’utilisation de ces systèmes : En quoi les erreurs commises
lors de la prise de thérapie inhalée sont-elles en lien avec les caractéristiques du patient? J’ai
posé l’hypothèse que la difficulté d’utilisation des inhalateurs pouvait dépendre des
caractéristiques propres aux patients, et à certaines étapes précises de la prise.
J’ai donc décidé de réaliser une étude analytique non interventionniste.
L’objectif de cette étude est de répondre à la problématique par la mise en place d’un
protocole, qui sera sous forme d’une enquête transversale, et l’analyse de ses résultats. Cela
permettra d’identifier les patients les plus à risque de commettre des erreurs dans leur prise, et
de relever les erreurs les plus fréquentes pour ensuite favoriser l’amélioration de la prise de
ces aérosols.
En premier lieu j’aborderai un rappel sur le contexte de l’étude : les voies aériennes, la
déposition, les aérosols doseurs et les inhalateurs à poudre utilisés fréquemment par les
patients, et l’intérêt de réaliser cette étude. Dans un deuxième temps je traiterai de la méthode,
des résultats et de leurs analyses, puis de la discussion autour de cette étude. Une conclusion
clôturera ce travail.
2
II)
CONTEXTE DE L’ETUDE
La quantité de médicament déposée dans les poumons conditionne son efficacité.
Cette quantité dépend de facteurs intrinsèques du patient : ses voies aériennes, les effets de la
pathologie respiratoire ainsi que la bonne technique de prise des inhalateurs.
Elle dépend aussi de facteurs propres de l’aérosol: le système générateur d'aérosol, la
formulation chimique du médicament.
Le dépôt d’un aérosol est aussi lié à des phénomènes physiques (Laurent Pitance, 2009).
a)Les voies aériennes :
Les voies aériennes sont constituées par (Figure 1):

les voies aériennes supérieures comprennent notamment le nez, la bouche, les sinus, le
pharynx, le larynx et la trachée. Elles permettent le réchauffement et l'acheminement
de l'air jusqu’aux poumons.

les voies aériennes inférieures comprennent les poumons : les bronches, les
bronchioles et les alvéoles. Elles assurent les échanges d'O2 et de CO2 entre l'air et le
sang.(Tillie-Leblond et al., 2009)
3
Figure 1 : anatomie des voies respiratoires
b) Effets de la pathologie respiratoire sur la
déposition :
Les pathologies respiratoires peuvent provoquer des modifications du débit ventilatoire et du
diamètre des voies aériennes ; ces modifications peuvent être à l'origine de modifications des
mécanismes usuels de dépôt de médicament dans un site donné de l'appareil respiratoire. De
plus les particules médicamenteuses s’accumulent au niveau du mucus et des sténoses
bronchiques (Huchon, 1999).
Figure 1 : source http://planetbonsplans.com/medisite/Les-voies-aeriennes.html
4
c) Phénomènes de déposition
La déposition des aérosols dépend aussi de ses propriétés aérodynamiques. Elles sont
déterminées par la taille et la densité des particules constituant l'aérosol. Pour caractériser la
taille des particules quels que soient leur poids, leur forme et leur densité, on définit le
diamètre aérodynamique équivalent (DAE). Le « diamètre aérodynamique est le diamètre
d'une sphère ayant la même vitesse de chute que la particule et une masse spécifique égale à 1
g/cm3 » (Devillier and Naline, 2009).
Les aérosols contiennent des particules de médicament de tailles différentes, ils sont
polydispersés. Ils sont définis par le diamètre aérodynamique médian en masse (MMAD)
correspondant à la répartition statistique de la taille des particules. Le MMAD correspond
plus précisément à la séparation de la masse de l'aérosol en deux moitiés également réparties
de part et d'autre du MMAD. Ce paramètre conditionne le site de dépôt des aérosols.
De manière générale les particules de très petite taille ont tendance à s’évaporer, celles de
taille très importante auront tendance à s’agglomérer. Mais dans les voies aériennes, une
partie des particules peuvent s'impacter dans la bouche et le pharynx, avant d'être déglutie, et
absorbée dans l'appareil digestif. Et une autre partie peut se déposer dans les bronches, les
bronchioles ou les alvéoles et exercer localement une action thérapeutique (Yeh, Phalen and
Raabe, 1976).
Il existe trois modalités de déposition dans les voies respiratoires :
 l’impaction
 la sédimentation
 la diffusion
L’impaction correspond à la déposition par inertie. Plus une particule est grosse et émise à
vitesse important et plus elle a de risques de se déposer lors des bifurquassions dans les voies
aériennes supérieures.
La sédimentation est la déposition par l’action de la gravité. Elle est favorisée par les faibles
débits aériens (inspiration lente et profonde) et par une pause respiratoire après l’inspiration
ce qui augmente le temps utile pour la déposition des particules sur les parois bronchiques.
5
La diffusion est la déposition par les mouvements Browniens (molécules de petite taille qui
s'entrechoquent en l'absence de flux aérien), elle s’effectue aux niveaux des alvéoles et en
périphérie pour les particules (Vecellio et al., 2008).
Figure 2 : Modalités de déposition
d) Rappels sur quelques systèmes d’aérosols
Les aérosols-doseurs avec gaz propulseurs et les inhalateurs de poudre sont des systèmes
directement prêts à être employés, et faciles à transporter ce qui en fait des modes
d'administration privilégiés (Vecellio None et al., 2006). Il existe un grand nombre de
générateurs d’aérosols différents selon les pays. Dans ce travail ne seront décrit que ceux
ayant été rencontré lors de la réalisation du protocole à l’hôpital universitaire UCL de
Bruxelles.
Figure 2 : source (Carvalho T , et al, 2011)
6
1) Les aérosols pressurisés
Avec le vecteur de base (Figure 3), le médicament, sous forme liquide, est à l’intérieur d’un
système pressurisé avec un gaz propulseur. Ce générateur doit être agité avant le
déclenchement de la dose pour homogénéiser les particules de médicaments.
Aujourd’hui les gaz propulseurs chlorofluorocarbones (CFC) ont été remplacés par les gaz
hydrofluoroalcanes (HFA) inoffensifs pour
la couche d’ozone (Chinet, 2012).
Par
conséquent pour être appropriée les formules des médicaments ont été aussi modifiées. Cela a
permis en même temps de diminuer la taille et la vitesse des particules. La déposition
pulmonaire a pu être ainsi augmentée (Leach, 2005), (Newman Steve et al., 2006) et celle otorhino-laryngée diminuée (Holz et al., 2004).
Quand le MDI est en position verticale, une dose est pré chargée dans la valve doseuse puis
par le déclenchement de la valve, la dose est libérée à grande vitesse (30 m/s) permettant ainsi
aux personnes ayant un débit inspiratoire réduit de libérer une dose entière (Vecellio None et
al., 2006).
Le patient doit coordonner sa pression sur la capsule à une lente et longue inspiration.
Pour que le médicament s’impacte au minimum dans le fond de gorge, le patient doit
maintenir sa tête à l’horizontal voir la pencher légèrement en arrière.
Seul le système Sérétide® (Figure 4) comporte un compteur de doses. Pour apprécier le
contenu des autres aérosols doseurs, une technique existe consistant à placer le système dans
un récipient d’eau et observer la flottaison mais elle n’est pas fiable (Brock et al., 2008). Une
autre technique consistant en l’agitation du système peut permettre d’estimer la contenance
de la capsule, mais là encore l’erreur d’appréciation est importante (Holt Shaun et al., 2005).
7
Figure 3: Photographie d’un aérosol doseur pressurisé
Figure 4 : Photographie d’un aérosol
pressurisé Sérétide®
Inconvénients des MDI :
La majeure partie, 50 à 80% de la dose libérée est impactée dans l’oropharynx, diminuant la
déposition pulmonaire et augmentant la diffusion systémique du médicament (Labiris and
Dolovich M. B., 2003).
Si le générateur n’est pas équipé d’un compteur de doses, il n’existe pas de technique fiable
pour vérifier que l’aérosol est vide. Il est donc conseillé, au moindre doute, de remplacer
l’aérosol pressurisé (Cain and Oppenheimer, 2001).
Le vecteur réclame une habilité gestuelle pour coordonner le déclenchement de la libération
d’une dose et l’aspiration du patient, or la déposition pulmonaire varie de façon importante
selon la réalisation de cette étape (Wilkes, Fink J and Dhand R, 2001).
Pour faciliter l’utilisation des aérosols pressurisés, on peut associer aux MDI une chambre
d’inhalation.
En effet avec cette dernière le patient n’est plus obligé de coordonner la pression de la
capsule et l’aspiration. Le patient doit, après avoir effectué les pratiques courantes
d’utilisation de l’aérosol, l’insérer à l’arrière de la chambre, déclencher une dose
et
démarrer une aspiration, lente et longue, dans les 20 secondes maximums (INAMI, 2001).

Figure 3 : source http://www.ehow.com/facts_5937761_meter-dose-inhaler-spacer_.html auteur Marianne
DePietro
Figure 4 :
source November-December 2010 Issue, Docs in
http://www.medobserver.com/article.php?ArticleID=287 auteur Medical Observer
the
Corporate
World
8
Les chambres d’inhalation désormais universelles, s’adaptent à tous types de MDI.
Elles permettent d’obtenir une meilleure déposition pulmonaire, de réduire le dépôt pharyngé
par rapport à un aérosol seul. En effet elles réduisent la vitesse des particules libérées, et
piègent les molécules de taille importantes, entrainant ainsi une diminution de la déposition
oropharyngée et une augmentation la déposition pulmonaire (Ferré et al., 2012),
Les plus utilisées aujourd’hui sont les chambres d’inhalation à valves unidirectionnelles
(Valved Holding Chambers, VHCs) permettant aux enfants et aux personnes non coopérantes,
de respirer normalement. Ainsi il n’y a pas de propulsion d’air à l’intérieur de l’aérosol, ceci
entrainant un dysfonctionnement de la préparation d’une prochaine dose dans le système
(Lavorini and Fontana, 2009).
Les chambres aujourd’hui sont en métal et permettent donc de réduire de moitié la charge
électrostatique qui est à l’origine de la retenue de particules du médicament sur les parois(
telle que la plus utilisée chez les adultes, la Vortex® (Figure 5),. (National Asthma Education
and Prevention Program, 2007).
Figure 5 : Photographie d’un Vortex®.
Inconvénient des chambres d’inhalation :
Malgré la diminution de leur volume passant de 700ml à 193 ml, elles restent encore trop
encombrantes pour certains patients (Lavorini and Fontana, 2009).
Pour pallier au problème de coordination des systèmes d’aérosol pressurisé basique, il existe
un autre générateur lui aussi contenant un gaz propulseur l’Autohaleur® (breath actuated
pMDI ou BA-pMDI), (Figure 6). Il délivre une dose automatiquement à l’inspiration. Pour

Figure 5 : Dr P. MarazzI source <www.sciencephoto.com>
9
cela il est nécessaire d’enclencher le levier en le verticalisant. Une dose est pré chargée dans
la valve puis sera libérée à une inspiration de minimum 30l/min (Crompton G K, 1971).
Inconvénients de l’Autohaleur®:
Comme pour les aérosols pressurisés : ils ne disposent pas de compteur de doses, donc il est
difficile d’évaluer si le générateur est vide et ils propulsent le médicament à l’aide d’un gaz
entrainant une déposition oro-pharyngée importante.
Il peut être difficile pour certains patients de réaliser une aspiration suffisante (30m/s) pour
déclencher l’Autohaler®.*
Figure 6 : Photographie d’un Autohaler®
2) Les inhalateurs à poudre sèche
Les inhalateurs à poudre sèche sont plus récents, disponibles depuis 1970. Ils furent insérés
sur le marché pour permettre une utilisation plus simple que les aérosols pressurisés, en ne
nécessitant pas la coordination de la libération du médicament et de l’aspiration (Newman S
P and Busse, 2002).

Figure 6 : source http://almostadoctor.co.uk/content/systems/-respiratory-system/drugs-affecting-respiratorysystem/different-types-inhaler:
10
Dans les inhalateurs à poudre sèche (DPI), le médicament se présente sous forme de fines
granules. L’aspiration doit être profonde et rapide (au moins 60L/min). En effet c’est le
débit inspiratoire qui déterminera la déposition dans les voies aériennes inférieures (Broeders
Mariëlle E.a.C. et al., 2004).
Il existe différentes méthodes pour charger les doses de médicament en fonction du système
de l’inhalateur.
Il y a des systèmes utilisant des capsules indépendantes tels que le Handihaler® (Figure 7) et
l’Onbrez® (Figure 8). Le système est donc rechargeable, ce qui pourrait avoir un avantage
écologique mais ne l’est pas car à l’heure actuelle les capsules ne sont pas vendues
séparément de l’appareil. (Chodosh et al., 2001).
Les capsules doivent être insérées et percées avant l’inhalation par une pression forte sur le
bouton latéral. Après avoir préalablement vidé ses poumons, le patient aspire rapidement et
profondément la dose disponible. Le patient peut recommencer sa prise sans dépasser la dose
indiquée en réitérant l’aspiration. Il est conseillé de vérifier que la capsule est vide à la fin de
la prise en ouvrant le générateur et en agitant la capsule.
Figure 7 : Photographie de l’Handihaler®
Figure 8 :Photographie de l’Onbrez®
Des systèmes avec des doses pré-chargées sont aussi utilisés, tels que le Diskus® (ou
Acuuhaler ®) (Figure 9) et le Turbohaler® ( ou Turbuhaler®) (Figure 10).
Pour charger le Diskus® il faut l’ouvrir en poussant l’encoche de la partie mobile jusqu’au
« Clic » et pousser le levier vers l’arrière, là encore jusqu’au « Clic » et le maintenir dans
cette position.


Figure 7, 9 et 10 : Voshaar T. source : Source : http://www.admit-online.info/index.php?id=127&L=2
Figure 8 : Novartis Pharma source :www.breezhaler.ch
11
Pour charger le Turbohaler® il faut tourner la molette colorée vers la droite puis vers la
gauche jusqu’au « Clic ».
Ces systèmes possèdent des compteurs de doses permettant de suivre la consommation.
Figure 9: Photographie du Diskus®
Figure 10 : Photographie du Turbohaler®
Inconvénients des inhalateurs à poudre
Les DPI sont très sensibles à l’humidité il faut impérativement les conserver en milieu non
humide et souffler à l’extérieur de l’inhalateur puisque l’air expiré humide endommage la
diffusion des particules de médicament. En effet si les particules de poudre sont en présence
d’eau elles se regroupent, cette union de taille plus importantes ne permet plus aux particules
d’atteindre les voies pulmonaires inférieures (Lavorini et al., 2008)
Les DPI nécessitent une vitesse inspiratoire au minimum de 60L/min, or cette pratique peut
être difficile pour certains patients (Jarvis, Ind and Shiner, 2007).
12
e) Intérêt de l’étude
Les systèmes d’inhalation et les médicaments ont évolué
au cours des années, ils sont
devenus portatifs pour faciliter la vie des utilisateurs, mais ils se sont aussi diversifiés,
augmentant par conséquent le nombre des différentes techniques d’administration. En effet
chaque système est particulier et possède ses propres spécificités pour une utilisation la plus
efficiente possible. Ceci présente l’avantage de permettre aux professionnels de santé de
choisir celle la plus adaptée aux patients. Mais par conséquent cela demande aussi une
connaissance plus importante aux professionnels de santé qui doivent être capables
d’enseigner et par la suite de vérifier l’administration du médicament par le patient pour
chaque système.
Un des problèmes fréquemment rencontré au niveau international est un défaut de
connaissance des professionnels de santé, (Pinnock et al., 2010). Il a été montré que 39–67%
des infirmiers, médecins traitants, et des kinésithérapeutes respiratoires américains étaient
dans l’incapacité de décrire ou d’effectuer les différentes étapes de la bonne utilisation des
inhalateurs (Fink JB and Rubin, 2005).
Des recommandations à l’attention des professionnels de santé sur le sujet sont
continuellement publiées par des groupes de travail, en France : le groupe de travail Aérosol
Thérapie (GAT) de la société de pneumologie de langue française (SPLF), et aux Etats-Unis
l’Internationnal Society for Aérosol in Medecine (ISAM). Ils rappellent aux professionnels
de santé les connaissances recquises pour une bonne pratique de cette thérapie (Laube et al.,
2011).
La prise de ces médicaments est aussi complexe pour les patients. En effet si le patient lit le
mode d’emploi délivré avec l’inhalateur, sa technique de prise ne sera pas optimale (Colice,
2009). Or une bonne utilisation conditionne la déposition pulmonaire et par conséquent
l’efficience du médicament (Lindgren, Bake and Larsson, 1987) ainsi que la fréquence des
crises dans l’asthme (Melani et al., 2011).
Des études internationales montrent que si la technique de prise est correcte les nombreux
inhalateurs déjà existants sont équivalents (Brocklebank D et al., 2001) (Dolovich Myrna B et
al., 2005), (Ram F S et al., 2002). La technique de prise est donc un facteur important de
l’aérosolthérapie.
13
Les patients utilisant les aérosols sont dans la majorité des cas atteints d’asthme ou de
broncho-pneumopathie chronique obstructive
(BPCO), ou de mucoviscidose ces trois
pathologies requièrent souvent la prise d’une grande quantité de médicaments, dont souvent
plusieurs inhalateurs. Cela demande
une capacité d’apprentissage plus grande, en effet
comme il a été souligné dans la précédente partie, les procédures sont propres à l’aérosol. De
plus les patients atteints de BPCO sont le plus souvent âgés, cette performance est donc le
plus souvent diminuée (Song et al., 2005).
Le rôle des MK dans cette thérapie est important puisqu’ils possèdent dans leur patientèle un
grand nombre de personnes atteintes de pathologie nécessitant la prise de ces aérosols. Ils sont
proches de ces patients chroniques en réalisant des séances régulières avec eux, il est donc
essentiel que les kinésithérapeutes soient connaisseurs de l’utilisation de ces médicaments.
La place de la kinésithérapie a aussi toute son importance dans cette prise en charge car la
prise d’un aérosol est une aide aux techniques de désencombrement respiratoire. Cela a
d’ailleurs été relevé lors des recommandations des journées internationales de kinésithérapie
respiratoire instrumentale le 16 et 17 juin 2000 à Lyon (Barthe, 2000) . Cette prise en charge
kinésithérapique est reconnue officiellement. En effet en France, l’administration d’aérosol
fait partie de l’article 9 du décret de compétence du masseur kinésithérapeute (Premier
ministre Juppé Alain, 1996).
Il existe peu d’études en Europe relevant les erreurs pendant la technique de prise de ces
médicaments (Crompton G K et al., 2006). En Italie le Docteur Andrea S Melani s’est
intéressée
dans de nombreuses études au sujet des aérosols, dont une sur les erreurs
commises lors de la prise (Melani et al., 2004). En France a été étudiée la prise des aérosols
par les médecins généralistes (Molimard et al., 2003). En Espagne il a été effectués deux
études comparant seulement l’utilisation des aérosols pressurisés, avec ou sans chambre
d’inhalation, avec le Turbuhaler® (Carrión Valero et al., 2000), (Campos et al., 1998). Aux
Pays Bas fut réalisée une étude comparant uniquement l’utilisation du Diskus®, et de
l’Handihaler®, en collaboration avec l’Allemagne (Moore A C and Stone, 2004).
Ainsi il semble intéressant de réaliser une étude descriptive de la technique de prise dans un
pays différent, ce qui en effet fait partie des recommandations de l’Agence Nationale
d’Accréditation et d’Évaluation en Santé (ANAES) publiées sur le site de la Haute Autorité
de Santé
(HAS) préconisant
« L’évaluation des compétences à dominante gestuelle
(habiletés techniques) » (Matillon , 2001). Relever les erreurs commises avec leurs différents
systèmes permettrait d’évaluer et d’identifier les problèmes de technique de prise des patients.
14
III) PROTOCOLE DE L’ETUDE
a)Méthode
1) Population
Les critères d’inclusion étaient tout patient adulte (âge supérieur à 18 ans). Cette population a
été choisie car les enfants sont rarement autonomes dans la prise de leurs médicaments. Les
patients devaient posséder un aérosol doseur ou inhalateur à poudre sèche lors de leur
hospitalisation à la Clinique Saint Luc, dont la prise était répertoriée dans le logiciel Sissi®.
Les critères d’exclusion étaient tout patient diagnostiqué déficient cognitif ou ne prenant pas
de façon autonome son aérosol à domicile ou à l’hôpital.
2) Matériel
Il a été élaboré un questionnaire permettant de récapituler les informations globales sur les
patients et une grille détaillant les différentes étapes de prise des aérosols (Annexe 1).
Le questionnaire relevait :
 l’âge
 le sexe
 le nombre d’années d’études
 la molécule utilisée dans le système
 depuis quand le patient possède son inhalateur
15
 si l’utilisation a été enseignée au patient et combien de fois
 quand pour la dernière fois a-t-on enseigné la technique de prise au patient

comment a-t-on enseigné la prise au patient (livret, explication avec démonstration…)
 quel professionnel de santé a prescrit l’inhalateur (pneumologue,…)
 si le patient est suivi dans le service par un MK
 si le MK a vérifié la technique d’utilisation de l’aérosol du patient.
Les différentes étapes de la technique de prise des aérosols ont été réalisées d’après les
informations du SBIP, hôpitaux universitaires de Genève et validées par le Département de
pharmacie et le Service de Pneumologie des Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles, en
Décembre 2011 (Annexe 2). Chaque grille d’évaluation possède des étapes spécifiques aux
systèmes utilisés: les aérosols doseurs pressurisés, les aérosols doseurs pressurisés avec
chambre d’inhalation, l’Autohaler®, le Diskus®, le Turbohaler®, l’Handihaler®, et
l’Onbrez®. L’étape était ensuite notée 1 ou 0. 1 correspond à une étape parfaitement réalisée,
0 correspond à une étape partiellement, ou non effectuée.
3) Déroulement
Les utilisateurs des différents aérosols et les horaires de prises étaient retrouvés d’après le
logiciel infirmier Sissi®.
L’étude fut réalisée du 16 Juillet 2012 au 27 Septembre 2012, l’évaluateur se rendait dans les
chambres des patients à l’heure de leur(s) prise(s) quotidienne d’aérosol. Une explication de
l’étude réalisée accompagné d’une lettre d’information (Annexe 3) étaient données aux
patients et leurs consentements furent demandés via un formulaire (Annexe 4). Il n’y a eu
aucun refus à participer à l’étude, et les aérosols rencontrés étaient tous déjà connus.
Le patient répondait à des questions généralistes au travers du questionnaire (Annexe 1)
élaboré. Puis la technique de prise était évaluée par l’examinateur avec une grille spécifique
de l’aérosol utilisé (Annexe 1)
16
L’évaluation se fit par un seul et même examinateur qui demandait aux patients de lui montrer
sa prise du médicament et remplissait la grille d’évaluation.
L’examinateur ne s’est pas retrouvé face à des personnes non francophones.
Il n’y a aucun conflit d’intérêt intervenant dans cette étude.
4) Analyse des données
Les données ont été exprimées sous forme de pourcentage, de moyenne, avec mention des
extrêmes et des écarts types.
Le test Chi2 (ou Khi 2) a été utilisé pour les comparaisons des étapes « avec erreur – sans
erreur ». Le seuil de significativité retenu était p-value inférieur ou égale à 0.05.
Les données ont été exploitées avec le logiciel R® et du un tableur Excel® de Microsoft®.
b) Résultats
L’évaluateur s’est rendu dans les chambres de 48 patients, 2 furent exclus :
 le premier car la personne fut diagnostiquée cognitivement déficiente
 la deuxième car la patiente était inapte à l’autonomie de prise de son aérosol seule,
c’était donc l’infirmière qui le lui administrait.
Il y a donc n= 46 patients inclus dans l’étude. Les caractéristiques de la population sont
regroupées dans (Tableau 1).
12 patients possédaient 2 inhalateurs différents et 1 patient en possédait 3 différents. Il a donc
été rempli 60 grilles d’évaluation de technique de prise. La possession des différents
générateurs d’aérosol est détaillée dans le (Graphique 1).
17
31 sujets étaient suivis par un MK dans l’hôpital et pour 3 de ces personnes le MK a vérifié
la bonne utilisation de l’aérosol lors de leur séance. 25,7% des patients étaient hospitalisés en
service de Pneumologie.
La prescription de l’inhalateur a été faite par le pneumologue pour 51,7% des patients, pour
46,6% par le médecin généraliste et pour 1,6% par l’allergologue
Pour comparer le nombre d’erreurs commises par les patients en fonction de leur âge il a été
formé trois groupes, les patients ayant au minimum 65 ans (n=11), les patients ayant plus de
66 ans et au moins 75 ans (n=13) et les patients ayant plus de 75 ans (n=21)
Tableau 1 : Descriptif de la population de l’étude
Ratio Homme / Femme
25/21
Age (années) ± SD (minima-maxima)
72,4 ± 11,5
Années d’étude ± SD (minima-maxima)
1 ,4 ± 2
(0–6)
Possession de l’inhalateur ± SD (minima-maxima)
4,8ans ± 4,5ans
(1 jours – 17ans)
Date de la dernière démonstration d’utilisation ± SD
3ans
(1jours – 17 ans)
± 4,4ans
( 46 - 88 )
(minima-maxima)
SD= écart type
Afin d’évaluer le nombre d’étapes imparfaitement effectuées par les patients en fonction du
nombre d’années depuis lequel il possède l’inhalateur, il a été formé trois groupes : les
patients ayant leur inhalateur depuis moins d’un an (n=12) les patients ayant leur inhalateur
depuis 1 à 5 ans (n=20) et les personnes possédant l’inhalateur depuis plus de 5 ans (n=14).
Pour réaliser la comparaison du niveau d’étude des patients en fonction du nombre d’étapes
qu’ils réalisent avec erreur (la répartition correspond au système éducatif belge) : un groupe
avec des patients ayant un niveau scolaire correspondant à la Sixième (ou Rhétorique,
correspondant à l’obtention du baccalauréat (BAC) français) (n=26), un groupe ayant un
niveau scolaire supérieur à la Sixième mais inférieur ou égale à un niveau Bachelier
18
(correspondant à un BAC +3années études ) (n=12) et un groupe ayant un niveau supérieur au
Bachelier (n=8).
Après calcul des p-values du nombre d’erreurs commises il est obtenu par comparaison des
différents groupes formés : en fonction de l’âge une p-value=0.222, en fonction des années
de possession de l’aérosol p-value= 0.237, du nombre d’années d’étude p-value= 0.156. La pvalue obtenue par la comparaison du nombre d’erreurs en fonction du sexe des patients est de
p-value=0,628.
79,2% des personnes ont reçu une information sur l’utilisation de leurs aérosols. Cette
information fut sous forme d’explication pour 5,3% de ces patients, pour 63,2% l’utilisation
fut uniquement montrée et pour les 31 ,5% restants le professionnel de santé a montré puis
fait faire l’utilisation aux patients. La comparaison des erreurs commises par les patients ayant
reçu une information sur l’utilisation et ceux n’en ayant pas eu obtient une p-value = 0.094.
La comparaison selon la forme de l’information (expliquer, montrer, montrer et faire faire)
donnent une p-value=0.490 et selon la date de la dernière information p-value= 0.257.
Les patients réalisèrent en moyenne 3 étapes de prise avec erreurs. 7 prises furent effectuées
parfaitement, ce qui signifie que 88,3 % des patients ont commis au moins une erreur lors de
la prise de l’aérosol.
Graphique 1 : Répartition de la population selon les différents systèmes
19
En moyenne les utilisateurs de l’Handihaler® commettaient 24,5% d’erreur à la réalisation
de la prise, 22,9% pour les utilisateurs du Diskus®, ceux du Turbohaler® 54,0% et ceux de
l’Onbrez® 9,8%. Il y a donc 27,8% d’erreur d’utilisation lors de la prise de DPI.
Les patients utilisant des MDI basiques seuls effectuaient 35,6% d’erreur lors de la prise de
leur inhalateur, les utilisateurs de l’Autohaler® commettaient 50% d’erreur et ceux utilisant
un aérosol doseur couplé à une chambre d’inhalation 38,1%. Les utilisateurs d’aérosols
pressurisés faisaient en moyenne 38,6% d’erreur en effectant la technique d’inhalation. Le
détail des erreurs à chaque étape est relevé en pourcentage sous forme de tableaux (Tableau 2
et 3).
Il a été demandé aux patients ( l’Onbrez® ou l’Handihaler® ne furent pas pris en compte
puisqu’ils fonctionnent avec des capsules) s’ils savaient si l’inhalateur était vide ou non
34,8% n’ont pas su dire où en était leur consommation de médicament dans l’aérosol.
En comparant le nombre d’étapes effectuées avec erreurs par les utilisateurs des différents
systèmes, il existe une différence pour les utilisateurs du Turbohaler®
avec ceux de
l’Handihaler® (p-value = 4.338e-05), du Diskus® (p-value = 4.669e-06), de l’Aérosol
pressurisé ( p-value = 0.017), de l’Onbrez® (p-value = 0.011) et avec ceux possédant un
aérosol pressurisé couplé à une chambre d’inhalation (p-value = 0.026).
20
Tableau 2 : Représentation du pourcentage d’erreurs aux différentes étapes de la prise des aérosols
pressurisés.
Etapes
Installation : retire le
capuchon de l’embout
buccal
0%
% d'erreur
d'utilisation
Autohaler®
0%
Le levier est placé en
position verticale
NE
0%
NE
Secoue l’aérosol de haut
en bas
33%
100%
66%
Souffle à fond
44%
100%
NE
Souffle hors de l’appareil
33%
0%
NE
Tient l’aérosol en position
verticale réservoir vers le
haut
22%
100%
NE
Raccorde le Vortex et
l'aérosol doseur
% d’erreur
d’utilisation AD
NE
NE
% d'erreur
d'utilisation AD + CI
0%
0%
Serre les lèvres autour de
l’embout
11%
0%
0%
L’aspiration est lente.
44%
0%
33%
L’aspiration est la plus
profondément possible
44%
100%
83%
L’aspiration est
coordonnée à la libération
d’une dose d’aérosol
66%
NE
NE
La respiration est bloquée
pendant 5 à 10 secondes
44%
100%
33%
AD : Aérosol doseur préssurisé
CI : Chambre d’inhalation
NE : non évalué
21
Tableau 3 : Représentation du pourcentage d’erreurs aux différentes étapes de la prise des inhalateurs à
poudres sèches.
Etapes
% d'erreur avec
l'Handihaler®
% d'erreur avec
le Turbuhaler®
% d'erreur avec
le Diskus®
% d'erreur avec
l’Onbrez®
Ouvre l'aérosol
0%
0,00%
0%
0%
Charge le système
0%
21,42%
18,75%
0%
Perce la capsule :
ferme l’embout buccal,
tient l’inhalateur droit
et enfonce le bouton
vert et le relâche
7,69%
NE
NE
0%
Souffle en vidant
complètement ses
poumons
53,85%
92,86%
37,75%
0%
Souffle hors de
l’appareil
53,85%
92,86%
37,75%
0%
Aspire : embout buccal
en bouche entre les
dents et lèvres serrées
7,69%
28,57%
6,25%
0%
Aspire rapidement
38,85%
57,15%
18,75%
0%
Aspire profondément
23,08%
64,29%
31,25%
0%
Bloque la respiration
pendant 10 secondes
76,92%
78,57%
56,25%
100%
Souffle hors de
l’appareil
7,69%
28,57%
0%
0%
0%
NE
NE
0%
Ouvre l’embout buccal
et vérifie que la gélule
est vide et jette la
gélule
NE : non évalué
22
c) Discussion :
Cette étude permet d’évaluer la technique de prise des inhalateurs dans une clinique de
Belgique. Elle révèle une grande difficulté du patient, de souffler et vider ses poumons avant
de prendre une dose, et de réaliser une apnée après aspiration de l’aérosol, quelque que soit le
générateur utilisé. Ces résultats sont en accord avec une récente étude américaine (Roy et al.,
2011) comparant l’utilisation des MDI et des DPI. Mais cette étude fut réalisée aux Etats Unis
où le système de santé est différent.
Spécifiquement aux MDI basiques, l’étape rencontrant le plus grand nombre d’erreurs est
celle de coordonner l’aspiration au déclenchement de la dose. Cette erreur peut aujourd’hui
être palliée par l’utilisation de l’Autohaler® ou d’une chambre d’inhalation. Mais si l’un de
ces systèmes est utilisé, il est important pour le professionnel de santé de vérifier que le
patient n’oublie pas d’agiter l’aérosol avant de réaliser une aspiration lente et profonde.
Pour les aérosols à poudre, les étapes réalisées les plus fréquemment avec des erreurs sont
celles de souffler hors de l’appareil lorsqu’ils vident leurs poumons et d’aspirer rapidement et
profondément. Il est particulièrement important de rappeler aux patients l’exécution de ses
étapes. Il est aussi important de bien expliquer aux patients, utilisant le Turbuhaler® et le
Diskus®, comment charger le système car les erreurs sont courantes.
Le détail des différentes étapes de la prise d’un aérosol décrit ne sont pas toujours les mêmes
dans la littérature. Ainsi ceci rend délicat la comparaison de différentes études entre elles. De
plus certaines études différencient des étapes causant des erreurs critiques (si ces dernières ne
sont pas réalisées correctement, la prise du médicament est nulle). Mais là encore il existe des
désaccords sur le choix de ses différentes étapes.
Pour la comparaison des erreurs d’utilisation en fonction des différents systèmes, l’étude
réalisée en Belgique, et une étude française (Molimard et al., 2003) révèlent que les
utilisateurs du Turbuhaler® commettent significativement plus de fautes que les autres. Mais
l’étude française ne fait pas la distinction entre un aérosol doseur seul ou avec chambre
d’inhalation. Mais avec l’échantillon évalué dans cette études est bien plus important, 3811
patients et la réalisation de l’étude eu lieu dans plusieurs sites.
Dans une étude italienne (Melani et al., 2011) réalisée sur une population moins importante
(1404 patients), dans différents hôpitaux du pays, on ne retrouve pas de différence
23
significative entre l’utilisation du Turbuhaler® et les autres aérosol. En revanche il est
démontré que l’une utilisation de l’Aérolizer® (système d’aérosol à poudre se rechargeant
par capsule se rapprochant donc de l’Autohaler® et de l’Onbrez®) est signicativement
meilleure par rapport aux autres systèmes.
Les résultats obtenus comparant les caractéristiques des patients en fonction du nombre
d’erreur qu’il réalise lors de l’utilisation de leur aérosol ne sont pas significatifs dans l’étude
belge précédemment réalisée. En revanche dans la littérature, les études française et italienne
démontrent une augmentation du nombre d’erreurs en fonction de l’âge contrairement à
l’étude réalisée en Belgique. Mais dans l’étude italienne la moyenne d’âge entre les patients
était plus basse (répartition des âges allant de 15 à 88ans) et il n’y avait que deux groupes
formés, les moins de 70 ans et les plus de 70 ans. Dans l’étude française les groupes d’âge
sont les patients d’âge inférieur à 31ans, de 31 à 64 ans et de plus de 65 ans. L’étude italienne
compare aussi le niveau d’étude des patients en fonction du nombre d’erreur (patient ayant
étudié au moins 6 ans et plus de 6 ans). Cette même étude obtient une augmentation du
nombre d’erreur si l’aérosol est prescrit par le médecin généraliste mais les résultats ne sont
pas détaillés.
Les biais de l’étude :
L’étude réalisée en Belgique comporte certaines limites, en effet certaines étapes furent jugées
(par exemple si l’aspiration est rapide ou lente) par l’appréciation seul de l’examinateur, il
aurait été plus intéressant de relever une valeur objective à l’aide d’un spiromètre ou d’un
débitmètre de pointe (Peak Flow meter).
Certaines question des feuilles d’évaluation faisaient appels à la mémoire ancienne (si
l’utilisation leur a déjà été enseignée ou non, depuis quand ils possèdent leur inhalateur). Les
patients ont présenté des doutes en répondant à certaines questions.
L’intérêt du patient pour son traitement aurait été intéressant à évaluer pour estimer
l’implication du patient dans ses soins. Ceci qui détermine d’ailleurs une meilleur réception
de l’information et ainsi cela aurait permis de différencier les patients ayant eu un manque
d’information, de ceux n’ayant pas le désir d’être informer. En effet nous n’avons pas évalué
un effet important intervenant sur la technique de prise : la part psychologique. Car informer
le patient est différent de l’éduquer et si le patient n’est pas adhérent à son traitement et ne fait
que seulement preuve de compliance, il acquerra seulement du savoir cognitif qui sera
24
différent du savoir faire. En effet un différence existe en français entre la compliance, qui
correspond à se soumettre à son traitement médical alors que l’adhésion signifie que le
patient fait partie intégrante à son traitement (Lamouroux, Magnan A and Vervloet, 2005).
Lors de l’analyse des résultats, il aurait été intéressant de relever la moyenne d’âge et le
niveau d’étude des utilisateurs en fonction du système utilisé afin d’évaluer l’homogénéité des
groupes. En effet si les utilisateurs du Turbuhaler® sont plus âgés que les des autres groupes,
alors le nombre plus important de fautes commises est peut être due à l’âge et non au système.
Le questionnaire contenait un item sur la nature de la pathologie dont était atteint le patient.
ne grande majorité des patients rencontré lors des premiers entretiens ne savait pas répondre à
cette question il fut donc envisagé de trouver cette information dans le dossier médical du
patient. Mais l’accès à ce dossier étant limité aux personnes travaillant dans le service
possédant une carte à puce, il ne fut pas possible de récupérer l’information.
L’étude ne fut réalisée que dans un seul site de Bruxelles. Dans cette clinique, l’éducation
thérapeutique de la prise des aérosols est une préoccupation importante. Donc les patients qui
ne sont pas à leur premier séjour d’hospitalisation, ne peuvent être considérés comme
représentatifs de la population belge. Les résultats ne permettent pas non plus une
généralisation car le nombre de patients est trop peu important, particulièrement pour
l’Autohaler® et pour l’Onbrez®, ce qui aussi réduit leurs significations.
Les résultats ne reflètent pas forcément la prise à domicile puisque les patients étaient soumis
à l’effet Hawthorne « les sujets d’une étude modifient leur comportement naturel par le
simple fait qu’ils savent qu’ils participent à une étude et qu’ils sont sous observation » (Kleist,
2006).
25
IV)
CONCLUSION
En réponse à la problématique posée, cette étude ne permet pas de relever de caractéristiques
d’individus plus à risque de commettre des erreurs dans la prise de leur aérosol. Par contre
elle permet de relever des étapes clefs étant les plus à risques d’être imparfaitement réalisées.
Il est plutôt courant de penser que les aérosols à poudre sont plus faciles d’utilisation que les
aérosols doseurs (Epstein et al., 2001), or il ne semble pas que ce soit le cas en Belgique
comme le montre cette étude. Il serait donc nécessaire de réaliser une nouvelle étude à plus
grande échelle, pour permettre aux prescripteurs de choisir le meilleur système pour le patient.
Comme il est montré dans cette étude et confirmer par la littérature, il persiste un nombre
important d’erreurs d’utilisation des aérosols doseurs, ainsi qu’un nombre important de
patients n’ayant pas reçu une information à la technique de prise de leur aérosol. Ces patients
sont atteints de pathologies chroniques, il semble donc important de réaliser une éducation
thérapeutique aux patients intéressés. Un encore trop grand nombre de patients n’a pas eu cet
enseignement ou n’a pas eu une éducation appropriée. En effet, pour qu’une éducation
thérapeutique puisse obtenir l’adhésion du patient, elle doit se faire de manière personnalisée.
Il est nécessaire d’évaluer le désir du patient, de lui donner l’envie d’être autonome en prenant
son traitement de façon optimale pour traiter au mieux sa pathologie.
Ce travail m’a permis de me confronter à la difficulté de mettre en place un protocole. Cela
m’a aussi aidé à admettre que l’adhésion du patient est essentielle à son éducation
thérapeutique. Beaucoup de patients rencontrés ne voyaient pas d’intérêt à s’appliquer lors de
leur prise. Donc pour obtenir un résultat durable, il semble incontournable de prendre le temps
d’expliquer l’importance de la technique, d’écouter le patient pour avoir le plus d’impact
possible et le rendre pleinement acteur de son traitement.
26
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ANNEXES :
Annexe 1 : Questionnaire et grille d’évaluation de la technique de
prise des aérosols
Annexe 2: Recommandation de technique d’utilisation des aérosols
fournis par le
Département de pharmacie et le Service de
Pneumologie des Cliniques Universitaires Saint-Luc, Bruxelles.
Annexe 3 : Lettre d’information au patient
Annexe 4 : Formulaire de consentement
Annexe 1 : Questionnaire et grille d’évaluation de la technique de prise des aérosols
HANDIHALER®
Figure11
Nom
Sexe
Age
Pathologie
Profession
Quelle est la molécule utilisée ?
Depuis combien de temps possédez-vous cet inhalateur ?
Qui vous a prescrit votre inhalateur ?
Votre médecin traitant vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre
inhalateur ?
Le pharmacien vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi par un kinésithérapeute pour vos problèmes respiratoires ?
a-t-il demandé de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi pas un spécialiste (pneumologue ou allergologue) ?
de fois le consultez vous par an ?
Si oui vous
si oui combien
Vous a-t-on montré la façon d’utiliser votre inhalateur ?
Comment (expliqué, livret, montré, fait faire) ?
Combien de fois vous a t on montré son utilisation ?
A quand remonte la dernière fois où l’on vous a montré la façon de vous servir de votre
inhalateur ?
Différentes étapes :
cotations
0 pas fait du tout ou fait imparfaitement
1
1 fait parfaitement
Source : http://www.admit-online.info/index.php?id=127&L=2
Etape
N°
Etapes
N°1
Ouvre le capuchon protecteur et Ouvre l’embout buccal
N°2
Charge l’Handihaler®
N°3
Perçage de la capsule : ferme l’embout buccal, tient l’inhalateur droit et
enfonce le bouton vert et le relâche
N°4
Souffle en vidant complètement ces poumons
N°5
Souffle hors de l’appareil
N°6
Aspiration : embout buccal en bouche entre les dents et lèvres serrées
N7
L’Aspiration est rapide
N8
L’aspiration est profonde
N°9
Bloque la respiration pendant 10 secondes
N°10
Souffle hors de l’Handihaler®
N°11
Ouvre l’embout buccal et vérifie que la gélule est vide et jette la gélule
cotation
AEROSOL DOSEUR®
Figure22
Nom
Sexe
Age
Pathologie
Profession
Quelle est la molécule utilisée ?
Depuis combien de temps possédez-vous cet inhalateur ?
Qui vous a prescrit votre inhalateur ?
Votre médecin traitant vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre
inhalateur ?
Le pharmacien vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi par un kinésithérapeute pour vos problèmes respiratoires ?
a-t-il demandé de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi pas un spécialiste (pneumologue ou allergologue) ?
fois le consultez vous par an ?
Si oui vous
Si oui combien de
Vous a-t-on montré la façon d’utiliser votre inhalateur ?
Comment (expliqué, livret, montré, fait faire) ?
Combien de fois vous a t on montré son utilisation ?
A quand remonte la dernière fois où l’on vous a montré la façon de vous servir de votre
inhalateur ?
Savez-vous si votre aérosol doseur est vide ?
Différentes étapes :
cotations
0 pas fait du tout ou fait imparfaitement
2
1 fait parfaitement
source : http://www.respir.com/doc/abonne/base/AerosolDoseurSchema.asp
Etapes N°
Etapes
N°1
Installation : retire le capuchon de l’embout buccal
N°2
Secoue l’aérosol de haut en bas
N°3
Souffle à fond
N°4
Souffle hors de l’appareil
N°5
Tient l’aérosol en position verticale réservoir vers le haut
N°6
Serre les lèvres autour de l’embout
N°7
L’aspiration est lente.
N°8
L’aspiration est la plus profondément possible
N°9
L’aspiration est coordonnée à la libération d’une dose d’aérosol
N°10
La respiration est bloquée pendant 5 à 10 secondes
cotation
AUTOHALER®
Figure 33
Nom
Sexe
Age
Pathologie
Profession
Quelle
est
la
molécule utilisée ?
Depuis combien de temps possédez-vous cet inhalateur ?
Qui vous a prescrit votre inhalateur ?
Votre médecin traitant vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre
inhalateur ?
Le pharmacien vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi par un kinésithérapeute pour vos problèmes respiratoires ?
a-t-il demandé de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi pas un spécialiste (pneumologue ou allergologue) ?
de fois le consultez vous par an ?
Si oui vous
si oui combien
Vous a-t-on montré la façon d’utiliser votre inhalateur ?
Comment (expliqué, livret, montré, fait faire) ?
Combien de fois vous a t on montré son utilisation ?
A quand remonte la dernière fois où l’on vous a montré la façon de vous servir de votre
inhalateur ?
Savez-vous si votre Autohaler® est vide ?
Différentes étapes :
cotations
0 pas fait du tout ou imparfaitement 1 fait parfaitement
3
Source : http://www.nascholing.net/xcms/text/id/12083
Etape
N°
Etapes
N°1
retire le capuchon
N°2
le levier est placé en position verticale
N°3
Agite l’Autohaler®
N°4
Les poumons sont vidés en soufflant
N°5
Le patient souffle a l’extérieur de l’appareil
N°6
Met l’embout dans sa bouche et la serre entre les lèvres
N°7
Tient l’aérosol en position verticale réservoir vers le haut
N°8
aspire lentement
N°9
aspire profondément jusqu’à entendre un déclic indiquant la libération de la
dose
N°10
Bloque la respiration pendant 5 à 10 secondes
cotation
DISKUS®
Figure 44
Nom
Sexe Age
Pathologie
Profession
Quelle est la molécule utilisée ?
Depuis combien de temps possédez-vous cet inhalateur ?
Qui vous a prescrit votre inhalateur ?
Votre médecin traitant vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre
inhalateur ?
Le pharmacien vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi par un kinésithérapeute pour vos problèmes respiratoires ?
a-t-il demandé de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi pas un spécialiste (pneumologue ou allergologue) ?
de fois le consultez vous par an ?
Si oui vous
si oui combien
Vous a-t-on montré la façon d’utiliser votre inhalateur ?
Comment (expliqué, livret, montré, fait faire) ?
Combien de fois vous a t on montré son utilisation ?
A quand remonte la dernière fois où l’on vous a montré la façon de vous servir de votre
inhalateur ?
Savez-vous vérifier combien de dose vous reste-t-il ?
Différentes étapes :
cotations
0 pas fait du tout ou fait imparfaitement
4
1 fait parfaitement
Source : http://pharma-helper.com/fr/product/advair-diskus.html
Etape
N°
Etape
N°1
Ouvre le Diskus® et pousse l’encoche jusqu’au Clic
N°2
Chargement : pousse le levier vers l’arrière jusqu’au Clic et maintient la
position, ne remonte pas le levier
N°3
Souffle tout son air
N°4
Souffle hors de l’appareil
N°5
Embout buccal en bouche entre les dents et lèvres serrées
N°6
Aspiration rapide
N°7
Aspiration profonde
N°8
Bloque la respiration pendant 5-10 secondes
N°9
Souffle hors du Diskus®
cotation
ONBREZ®
Figure 65
Nom
Sexe
Age
Pathologie
Profession
Quelle est la molécule utilisée ?
Depuis combien de temps possédez-vous cet inhalateur ?
Qui vous a prescrit votre inhalateur ?
Votre médecin traitant vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre
inhalateur ?
Le pharmacien vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi par un kinésithérapeute pour vos problèmes respiratoires ?
a-t-il demandé de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi pas un spécialiste (pneumologue ou allergologue) ?
de fois le consultez vous par an ?
Si oui vous
si oui combien
Vous a-t-on montré la façon d’utiliser votre inhalateur ?
Comment (expliqué, livret, montré, fait faire) ?
Combien de fois vous a t on montré son utilisation ?
A quand remonte la dernière fois où l’on vous a montré la façon de vous servir de votre
inhalateur ?
Différentes étapes :
cotations
0 pas fait du tout ou fait imparfaitement
5
1 fait parfaitement
Source : http://www.breezhaler.ch/page/content/index.asp?MenuID=5094&ID=9067&Menu=92&Item=10.3
Etape N° Etapes
N°1
Ouvre le capuchon protecteur, et l’embout buccal
N°2
Charge l’Onbrez®, place capsule dans la cavité prévue à cet effet
N°3
enfonce le bouton vert et le relâche
N°4
Soufflez à fond
N°5
Souffle hors de l’appareil
N°6
Aspiration : embout buccal en bouche entre les dents et lèvres serrées
N°7
Aspiration rapide
N°8
Aspiration profonde provoquant un bourdonnement
N°9
bloque la respiration pendant 5-10 secondes
N°10
Souffle en dehors de l’Onbrez®
N°11
Vider l’Onbrez® : Ouvrir l’embout buccal vérifier que la gélule est vide et
jeter la gélule
cotation
TURBOHALER®
Figure 76
Nom
Sexe
Age
Pathologie
Profession
Quelle est la molécule utilisée ?
Depuis combien de temps possédez-vous cet inhalateur ?
Qui vous a prescrit votre inhalateur ?
Votre médecin traitant vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre
inhalateur ?
Le pharmacien vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi par un kinésithérapeute pour vos problèmes respiratoires ?
a-t-il demandé de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi pas un spécialiste (pneumologue ou allergologue) ?
de fois le consultez vous par an ?
Si oui vous
si oui combien
Vous a-t-on montré la façon d’utiliser votre inhalateur ?
Comment (expliqué, livret, montré, fait faire) ?
Combien de fois vous a t on montré son utilisation ?
A quand remonte la dernière fois où l’on vous a montré la façon de vous servir de votre
inhalateur ?
Savez-vous vérifier combien de dose vous reste-t-il ?
Différentes étapes :
cotations
0 pas fait du tout ou fait imparfaitement
6
1 fait parfaitement
Source : http://www.bvs.sld.cu/revistas/far/vol40_2_06/far09206.htm
Etape N°
Etapes
N°1
Ouvre le capuchon protecteur dévisse et enlève le capuchon
N°2
Charge le Turbohaler®, tourne la mollette colorée vers la droite puis vers
la gauche jusqu’au clic
N°3
Souffle à fond
N°4
Souffle hors de l’appareil
N°5
Aspiration : embout buccal en bouche entre les dents et lèvres serrées
N°6
Aspiration rapide
N°7
Aspiration profonde
N°8
bloque la respiration pendant 5-10 secondes
N°9
Souffle en dehors du Turbohaler®
cotation
CHAMBRE D’INHALATION VORTEX® AVEC AEROSOL DOSEUR
Figure 87
Nom
Quelle est
molécule
utilisée ?
Sexe Age
Pathologie
Profession
la
Depuis combien de temps possédez-vous cet inhalateur ?
Qui vous a prescrit votre inhalateur ?
Votre médecin traitant vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre
inhalateur ?
Le pharmacien vous demande-t-il de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi par un kinésithérapeute pour vos problèmes respiratoires ?
a-t-il demandé de lui montrer la façon dont vous utilisez votre inhalateur ?
Êtes-vous suivi pas un spécialiste (pneumologue ou allergologue) ?
de fois le consultez vous par an ?
Si oui vous
si oui combien
Vous a-t-on montré la façon d’utiliser votre inhalateur ?
Comment (expliqué, livret, montré, fait faire) ?
Combien de fois vous a t on montré son utilisation ?
A quand remonte la dernière fois où l’on vous a montré la façon de vous servir de votre
inhalateur ?
Savez-vous vérifier si votre aérosol est vide ?
Différentes étapes :
Cotations
0 pas fait du tout ou fait imparfaitement
7
1 fait parfaitement
Source : http://www.pulmomed.fr/pages_produits/chambres%20d'inhalation/chambres_Vortex.htm
Etape N°
Etapes
N°1
Retire le capuchon de l’aérosol doseur
N°2
Secoue l’aérosol
N°3
Place l’embout buccal dans la bague de raccordement du Vortex®
N°4
Si masque
place le raccord sur la masque
le masque et le raccord sont insérés sur l’embout buccal du Vortex
N°5
Déclenche l’aérosol doseur
N°6
inspire lentement
N°7
inspire profondément
N°8
Bloque sa respiration 5-10 secondes
cotation
Annexe 2 : : Recommandation de technique d’utilisation des aérosols fournis par le
Département de pharmacie et le Service de Pneumologie des Cliniques Universitaires SaintLuc, Bruxelles.
Annexe 3 : Lettre d’information au patient
Lettre d’information au patient
Evaluation de la technique d’utilisation des aérosols doseurs et des inhalateurs à poudre
sèche par le patient adulte
Diane Vandenbroucke
Promoteur : Grégory Reychler
Etudiante en Kinésithérapie
Madame, Monsieur,
Dans le cadre de mon TEFE en vue de l’obtention du diplôme de masseur-kinésithérapeute, je
réalise une étude qui a pour objectif d’évaluer la technique d’utilisation des aérosols doseurs
et des inhalateurs à poudre sèche par le patient.
Pour cela, il nous faudra prendre en compte un ensemble de facteurs individuels (profession,
âge, sexe.).
Afin de récolter des données nécessaires à notre étude, il vous sera demandé d’accepter de
nous accorder de votre temps durant une période de quelques minutes. Cette étude se
déroulera pendant votre hospitalisation dans les Cliniques Universitaires de Saint-Luc de
Bruxelles.
L’étude se déroulera comme suit :
-
Dans un premier temps, il vous sera demandé quelques information générale à votre
sujet
Dans un second temps, il vous sera nécessaire de nous montrer comment vous
utilisez votre aérosol à domicile.
L’ensemble de cette étude s’inscrit à des fins scientifiques et dans le cadre d’un travail
d’initiation à la recherche pour l’obtention du diplôme de masseur kinésithérapeute en France
à L’IPFEK de Rennes menée par Diane Vandenbroucke. Les données ne seront pas
transmises aux médecins.
Nous vous remercions de votre participation et nous nous tenons à tout moment à votre
entière disposition pour de plus amples informations.
Bruxelles, le 10 Juillet 2012.
Annexe 4 : Formulaire de consentement
Formulaire de consentement
Evaluation de la technique d’utilisation des aérosols doseurs et des inhalateurs à poudre sèche par le
patient adulte :
Etudiante : Diane Vandenbroucke
1.
Promoteur: Grégory Reychler
Je soussigné,
……………………………………………………………………………………………….
Déclare avoir lu le document d’information et accepte de participer à l’étude de Diane Vandenbroucke.
2.
J’ai reçu une explication concernant la nature, le but, la durée de l’étude et j’ai été informé de ce qu’on
attend de ma part. On m’a remis une copie de ce formulaire de consentement éclairé, signé et daté, précédé
d’un résumé de l’objectif de la recherche.
3.
Je suis libre de participer ou non, de remplir le questionnaire, complètement ou non, d’abandonner ma
participation à l’étude à tout moment sans qu’il soit nécessaire de justifier ma décision et sans que cela
n’entraîne le moindre désavantage pour la suite de mes études.
4.
Les catégories de données qui seront utilisées dans le cadre de cette étude sont :
- mes nom et prénom (données à caractère personnel)
- les réponses que j’ai données aux questionnaires de l’enquête
- les résultats que j’obtiendrai aux différents tests pratiqués
5.
J’accepte que ces données fassent l’objet de traitements ultérieurs à des fins scientifiques, en relation directe
avec les objectifs de la recherche ci-dessus mentionnés, dans le respect de la loi belge du 8 septembre 1992
relative à la protection de la vie privée à l’égard des traitements de données à caractère personnel. Mon nom,
les réponses aux questionnaires et mes informations personnelles seront gardés confidentiels. Les
responsables scientifiques de cette étude et les personnes qui traiteront les données s’engagent à respecter
cette confidentialité de données.
6.
J’accepte que les résultats de cette étude, qui seront toujours anonymisés, soient diffusés à des fins
scientifiques et en respectant les règles déontologiques de la communauté scientifique.
7.
Je peux à tout moment demander la consultation des données à caractère personnel collectées ou leur
rectification sans frais. Ces données seront conservées durant le temps nécessaire à leur analyse et ce,
jusqu’à un maximum de dix années. Les responsables du traitement de ces données (Diane Vandenbroucke)
peuvent être contactés à l’adresse suivante :
- Adresse : la cornillère 61300 Crulai France
- Numéro de téléphone : +0033613213773
8.
Je consens de mon plein gré à participer à cette étude.
Nous vous remercions d’apposer la mention « lu et approuvé ».
Signature du sujet/patient
Date (jour/mois/année)
Je confirme que j’ai expliqué la nature, le but et la durée de l’étude à l’étudiant(e) mentionné ci-dessus.
Le sujet confirme son accord de participation par sa signature personnelle datée.
Signature de la personne qui procure l’information (étudiant/mémorant)
Nom en lettres capitales de la personne qui procure l’informatio
Date (jour/mois/année)

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