La blaxploitation : “Proud to be black!” Né dans
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La blaxploitation : “Proud to be black!” Né dans
La blaxploitation : “Proud to be black!” La blaxploitation : “Proud to be black!” Né dans les années 70 aux Etats-Unis, la blaxploitation est un genre cinématographique qui cherche à revaloriser les afro-américains sur le grandécran. Préoccupé par une recherche identitaire forte, les afro-américains vont créer leurs héros afin de se reconnaître enfin dans la production cinématographique. « Black is beautiful »... Durant les années 60, les afroaméricains sont encore souvent représentés comme des esclaves et il existe encore des places interdites aux noirs dans les bus, les églises, les restaurants… Ce n’est quand 1964 que la ségrégation raciale deviendra répréhensible par la loi grâce à la victoire du mouvement des droits civiques, victoire symbolisée par le célèbre discours de Martin Luther King (« I had a dream ») : « Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je rêve aujourd'hui ! ». Né dans les années 70 aux Etats-Unis, la blaxploitation est un genre cinématographique qui cherche à revaloriser les afro-américains sur le grandécran. Préoccupé par une recherche identitaire forte, les afro-américains vont créer leurs héros afin de se reconnaître enfin dans la production cinématographique. « Black is beautiful »... Durant les années 60, les afroaméricains sont encore souvent représentés comme des esclaves et il existe encore des places interdites aux noirs dans les bus, les églises, les restaurants… Ce n’est quand 1964 que la ségrégation raciale deviendra répréhensible par la loi grâce à la victoire du mouvement des droits civiques, victoire symbolisée par le célèbre discours de Martin Luther King (« I had a dream ») : « Je rêve que mes quatre jeunes enfants vivront un jour dans une nation où ils ne seront pas jugés sur la couleur de leur peau, mais sur la valeur de leur caractère. Je rêve aujourd'hui ! ». L’un des plus grand succès de la blaxploitation réside probablement dans le film « Shaft » qui doit sa réussite à une bande originale composée par Isaac Hayes. Cinéma et musique funk sont alors étroitement liés et de nombreux musiciens noirs vont alors composer pour le cinéma (James Brown, Curtis Mayfield, Bobby Womack…). L’un des plus grand succès de la blaxploitation réside probablement dans le film « Shaft » qui doit sa réussite à une bande originale composée par Isaac Hayes. Cinéma et musique funk sont alors étroitement liés et de nombreux musiciens noirs vont alors composer pour le cinéma (James Brown, Curtis Mayfield, Bobby Womack…). Ce mouvement va s’essouffler à la fin des années 70 sous la pression commerciale (la qualité des films étant devenu très médiocre pour des raisons de rentabilité). Aujourd’hui, des réalisateurs tels que Quentin Tarantino (Kil Bill, Jackie Brown…) ou des rappeurs tels que 50 cents ou Snoop Dog ont été fortement marqués et influencés par cette période. Les nombreux stéréotypes qu’elle a véhiculé sont encore régulièrement présents à la télévision actuelle. Ce mouvement va s’essouffler à la fin des années 70 sous la pression commerciale (la qualité des films étant devenu très médiocre pour des raisons de rentabilité). Aujourd’hui, des réalisateurs tels que Quentin Tarantino (Kil Bill, Jackie Brown…) ou des rappeurs tels que 50 cents ou Snoop Dog ont été fortement marqués et influencés par cette période. Les nombreux stéréotypes qu’elle a véhiculé sont encore régulièrement présents à la télévision actuelle.