Le vol des cygognes
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Le vol des cygognes
Dracula l’Immortel Dacre Stoker et Ian Holt Les critiques des blogueurs ** Ce livre vous hante longtemps après en avoir terminé la lecture. Nous en avons vu des auteurs tenir des paris suicidaires, mais celui-ci est de taille. S’attaquer de front à une œuvre aussi connue, maintes fois adaptée au cinéma, souvent copiée, jamais égalée, relevait de la folie pure. En effet, qui ne connaît pas Dracula ? L’œuvre de Bram Stoker a nourrit l’imagination de générations entières de passionnés de fantastique, chacun allant de sa propre interprétation, comme si le livre leur appartenait corps et âme. Alors en écrire une suite… c’était osé, dirons-nous. Les écrivains se sont basés sur les notes que Bram Stoker avait laissées à sa femme après sa mort. Il est décédé en 1912 alors que son livre faisait un bide, en plus d’avoir été amputé en partie par son éditeur. Du coup, Dacre Stoker - en tant qu’arrière petit neveu - et Ian Holt - en tant que fan et spécialiste de Dracula - ont essayé de reconstituer dans une enquête minutieuse, un second roman. Nous avions laissé notre bande d’intrépides (Mina et Jonathan Harker, le Docteur John Seward, Arthur Holmwood, Abraham Van Helsing et Quincey P. Morris) aux pieds du château de Dracula, dans les Carpates. Quincey P. Morris perdait la vie dans la bataille, tandis que Jonathan, mû par la fureur et la jalousie, assenait le coup final au Prince des Ténèbres. Du moins, c’est ce qu’ils croyaient tous. Vingt-cinq ans plus tard, deux meurtres aussi étranges que sauvages redonnent vie à ce passé que chacun essayait d’oublier … C’est avec un grand plaisir teinté d’appréhension et d’excitation que nous nous sommes replongés dans cette fabuleuse histoire. Lire la suite de cette étrange aventure, connaître l’évolution des protagonistes relevait d’une démarche quasi-mystique. Comme si retrouver les personnages de votre adolescence avait quelque chose de sacré. C’est donc du bout des doigts que nous en avons commencé la lecture, dans une crainte révérencielle, en retenant notre souffle jusqu’à ce que le Prince des Ténèbres apparaisse… car il est bel et bien présent tout au long du récit. Si ce n’est physiquement, il l’est par l’esprit. Dracula n’a jamais quitté nos héros, son ombre a plané sur leur vie, confinant chacun d’eux dans les profondeurs abyssales les plus noires de leurs âmes. Dracula s’est immiscé dans leurs veines tel un doux poison les menant à la folie. Vingt-cinq ans après, les souvenirs des batailles menées et des êtres perdus sont toujours présents. Le Prince des Ténèbres n’a jamais été vaincu. Mi-ange, mi-démon, il hante toujours les rêves de Mina, lui rappelant à quel point elle lui appartenait, laissant Jonathan à la dérive. Cet homme cruel, nostalgique des guerres du passé, nous apparaît bien plus humain ici. Mais les auteurs ne s’arrêtent pas au récit de vie de nos héros, d’autres protagonistes apparaissent de manière surprenante comme la Comtesse Elisabeth Bàthory, cette magnifique hongroise qui avait pour cruelle habitude de se baigner dans le sang de vierges pour garder une éternelle jeunesse. L’intrigue, qui tourne principalement autour des meurtres, est remarquablement bien menée, sans temps mort, palpitante. Le style des auteurs est simple et élégant, nous mettant au supplice dés que nous devons refermer l’ouvrage. Ce pari suicidaire est donc parfaitement réussi. Certains crieront à l’hérésie, nous, nous avons trouvé cela audacieux et brillant. Laissez vous tenter par Dracula L’Immortel, vous ne le regretterez pas. Ce livre vous hante longtemps après en avoir terminé la lecture, et vous vous surprenez à déclamer des phrases aussi étonnantes qu’incongrues tel que « Le sang est la vie »... Bienvenu dans cette douce schizophrénie … http://www.bit-lit.com/le-fantastique-f85/dracula-l-immortel-t878.htm#16525 ** Dracula l'Immortel est une excellente suite au célèbre Dracula de Bram Stoker, j'ai passé un très bon moment de lecture. Cette suite étoffe d'une certaine manière le personnage de Dracula, elle lui donne plus de profondeur, lui confère une dimension à la fois fantastique mais humaine. Finalement le roman de Bram Stoker était un peu trop court pour un personnage de cette ampleur. Pourtant après avoir lu "Dracula, je ne pensais pas lire une suite un jour et n'en éprouvais pas le besoin, mais après la lecture de "Dracula l'Immortel", cette suite me semble essentielle, incontournable. Cette suite apporte beaucoup au roman de Bram Stoker, apporte des réponses, c'est un excellent complément. Nous retrouvons les personnages de Dracula vingt-cinq après leur rencontre avec le comte. Ils ont vieilli, continué leur vie, ils sont aux prises avec leurs doutes, leurs regrets et surtout les terribles heures qu'ils ont vécu par le passé. Nous retrouvons en tout point l'ambiance que Bram Stoker avait crée dans son roman, avec tout de même une pointe de "gore" en plus, pas mal de sang, de torture, de faits bien horribles. Mais l'ambiance est là il n'y a pas de doute ! Le lecteur est entraîné à la suite des protagonistes et c'est un régal !! J'ai beaucoup apprécié le fait que les auteurs, Dacre Stoker et Ian Holt mêlent dans ce roman des faits réels, des faits historiques et des faits imaginaires. Par ce biais le lecteur ne sait plus trop ce qui est vrai ou faux et à l'arrivée tout devient réel puisque l'auteur Bram Stoker lui même est présent. Personnellement j'ai trouvé cela efficace, c'est un plus pour le lecteur ! Je conseille vivement cette lecture et tout particulièrement à ceux et celles qui ont apprécié le grand classique de Bram Stoker. http://le-boudoir-des-livres.over-blog.com/article-dracula-l-immortel-de-dacre-stoker-et-ianholt-60352867.html ** A mon sens, Dracula l'immortel n'est en rien la suite de Dracula. Le style de Bram Stocker est très élégant et distingué, très "old fashionned", et très agréable a lire. Dacre Stocker a lui aussi un style très fluide et agréable, si bien que moi qui n'aime pas spécialement (voir qui déteste) les changements de lieux et personnage entre chapitres ont étés pour moi anodins, ne m'ont pas dérangés en quoi que ce soit, au contraire, tout comme son parent Bram Stocker, l'auteur a une écriture très plaisante. Le problème ne vient pas donc de la forme, mais du fond. A mon sens, Dracula l'immortel n'est en rien la suite de Dracula, le style est totalement différent : dans chacun des deux romans on se trouve face a une écriture de son époque. Je veux bien qu'il faille vivre avec son temps mais pour une suite d'un roman écrit plus d'un siècle auparavant, je l'ai trouvé très décevant. Les passages de sexe me semblent tout droits tirés de fantasmes, peu fertile soit dit en passant. J'ai trouvé que ce roman avait parfois des allures de fan-fiction, les nombreux "Dracula est mort mais en fait il est pas mort" sont très maladroits et décevants, tout comme les évènements inexistants dans le Dracula d'origine et pouf, "en fait Mina elle a couché avec Dracula et son fils, en fait c'était le fils de Dracula, d'abord". J'ai trouvé ce genre de manipulation extrêmement puérile et je n'ai vraiment pas apprécié. En outre, l'auteur a, comme son parent, la fâcheuse manie d'enfoncer des portes ouvertes. Donner des indices c'est très bien, mais souligner les indices ça l'est moins : le lecteur a bien compris que l'indice est la, pas la peine de le mettre en avant pour lui faire comprendre qu'il est idiot et qu'il ne peut pas déceler les indices. Quand bien même, c'est toujours agréable pour le lecteur une fois l'intrigue révélée de se dire "Mais oui, suis-je bête, j'avais tous les indices, pourquoi je n'ai pas compris ça plus tôt". Dans le même style, l'introduction de personnages historiques aurait put être faite de manière plus subtiles, par exemple en ne précisant que le prénom de l'aviateur qui a traversé la manche et sans en rajouter une couche par la suite pour nous dire clairement qui c'est. De plus, la conception du vampire est totalement différente : dans Dracula, un vampire ça n'a pas d'âme et c'est mauvais par nature (pour preuve le sourire serein lorsqu'ils se font tuer), dans Dracula l'immortel, les vampires sont totalement modernisés, ils ne sont plus des prédateurs de l'ombre mais des super-humains ayant le choix entre le Bien et le Mal. Et Dracula n'est plus présenté comme un monstre sanguinaire mais comme un amoureux transi qui ne se nourrit non pas d'humains mais d'animaux. La conception est totalement différente en fonction de son époque. J'aurais aimé qu'enfin quelque nouvelle œuvre (sur quelque support que ce soit) nous montre a nous, lecteur/spectateurs, que non, les vampires sont mauvais, ils sont sanguinaires, sans foi ni loi, bref méchants! Pas des mecs amoureux de bonnes femmes et qui sont prêts a se sacrifier, eux, êtres surnaturels puissants, immortels et supérieurs en tout points aux humains : des vampires qui nous menacent. En ce qui concerne les personnages principaux, j'ai trouvé ça un peu tiré par les cheveux. Que les personnages s'éloignent je trouve ça normal, dans une vie, au bout de 25 ans, même si on a vécu de forts moments ensemble, des amis peuvent s'éloigner. Mais la les personnages ne se sont pas contentés de s'éloigner, ils sont tous poussés a l'extrême : l'un est un drogué, le couple ne s'entend plus du tout, le mari va voir ailleurs et la femme passe son temps à s'en vouloir, le fils est coupé de ses parents (ou le devient pour sa mère), le lord est totalement dépressif et il ne serait pas chrétien ça fait longtemps qu'il se serait pendu, et Van Helsing serait le plus normal de la bande a vouloir continuer a chasser le vampire, malgré son age avancé. J'ai trouvé ça totalement incohérent : tous ne peuvent pas avoir évolué comme ça. Pour chaque personnage l'évolution est logique, mais tous à la fois parait inconcevable. En ce qui concerne la comtesse Bathory, j'aimais beaucoup le personnage historique, bien que j'étais assez mal documentée, je m'y étais intéressée à une époque. J'ai été au départ agréablement surprise de la rencontrer parmi les vampires du roman. J'ai trouvé son personnage assez logique mais son lien de parenté avec Dracula m'a un peu déçue, pour le coup j'aurais vu des rapports plus intimes entre les deux personnages, la comtesse pouvant être bisexuelle ou bien ayant voulu tester de nouvelles formes de sexualité avec Dracula. La fin du roman est tout a fait prévisible quand on sait que l'auteur a fait mourir et revivre (enfin, re non-vivre devrais-je dire) le vampire, et tout a fait décevante. Au moment ou il se jette de la falaise et ou on nous fait croire que Dracula est mort on se dit "Ah il (l'auteur) a enfin réussi à le tuer, il était temps!" ... dommage. On aurait apprécié une mort définitive de Dracula et de Mina, les non-morts rencontrant une "vraie" mort pour être peut être libérés de leur fardeau : l'immortalité (ou plutôt, la non-mortalité). Bref, j'ai vraiment été déçue par ce roman, duquel j'attendais beaucoup. Écrire la suite de Dracula était un pari osé, surtout en se présentant ouvertement de la famille de l'auteur, en l'utilisant comme argument commercial, le lecteur en attend beaucoup plus et personnellement j'ai eu l'impression de m'être fait avoir : on nous présente le roman comme la suite logique et inaliénable de Dracula, écrite du même sang et on tombe sur un roman avec des conceptions très modernes, ou les personnages sont tous dépressifs/torturés, y compris le grand Dracula, cet empaleur légendaire vieux de plusieurs siècles. J'espère que le prochain roman de l'auteur sera plus travaillé en fond, avec un regard plus objectif sur son propre travail, car le style est vraiment très agréable et fluide à lire." www.livraddict.com ** Ce livre me laisse un arrière-goût de déception. Avant tout, je tiens à remercier les éditions Livre de Poche et Livraddict pour m'avoir permis de découvrir ce livre en partenariat. Il m'a néanmoins fallu un certain temps pour le lire malgré mon envie-, parce qu'après avoir lu l'introduction où Dacre Stoker atteste de la fidélité de l'œuvre par rapport à celle de Bram Stoker, l'original. A ce moment-là, je me suis dit qu'il vaudrait mieux que je finisse pour de bon Dracula (je n'ai jamais réussi à le lire en l'achetant en anglais ...) et une fois les deux ouvrages terminés il m'a fallu un certain temps pour rassembler mes idées. Car j'ai eu du mal avec ce livre. Beaucoup. Le principal sentiment qu'il m'a laissé est la perplexité. Même la dernière page tournée, j'avais du mal à comprendre cette introduction, cette attestation de fidélité. Peut-être que je n'aurais pas dû lire Dracula juste avant, et me contenter d'accepter Dracula l'Immortel comme il était. Mais toujours cette introduction annonçait revenir sur les zones d'ombres ... j'ai pensé pouvoir en apprécier toutes les subtilités en complétant avec cette lecture. Je m'en suis sentie bien loin. Dracula présentait une polyphonie narrative, entremêlant lettres, journaux intimes, comptesrendus, écrits par les différents personnages (j'en reparlerais dans mon billet sur Dracula, qui suivra celui-ci un jour -période scolaire oblige). Les auteurs ont essayé de reproduire ce phénomène et l'atmosphère brumeuse et fantastique qu'il produit. Malheureusement, il a principalement provoqué un sacré mal de tête dans mon cas. Avant tout, beaucoup, beaucoup de choses dans l'intrigue, sans doute trop pour ma petite tête ! Il y a la grande star du roman, Elizabeth - Erzsebeth- Bathory, la fameuse comtesse sanglante (on répertorie souvent ce personnage historique comme étant vampire historique, au même titre que Vlad Tepes), ses souvenirs, ses actions dans le présent. Il y a la pièce de théâtre Dracula, écrite par Bram Stoker en personne, dans laquelle apparaissent les personnages - ce qui ne manque pas d'étonner le fils de Mina et Jonathan, Quincey, au cœur de ce roman- les premières rencontres des "huit intrépides", l'enquête criminelle sur les étranges meurtres mentionnés dans le résumés et qui sont mis en lien avec ceux de ... Jack l'Eventreur, vingt-cinq ans auparavant, lorsque Dracula est venu rendre une petite visite aux Anglais, avec un inspecteur buté, borné et exaspérant (enfin surtout à mon sens). Tout cela est sensé être lié. J'ai eu beaucoup de mal à voir ce lien -si je l'ai vu, honnêtement j'en doute encore. Cela formait un tout trop confus pour moi, je m'y suis perdue. De plus j'ai eu beaucoup de mal à croire aux personnages, après la lecture de Dracula, pour les "huit", mais aussi le fameux Basarab. Je l'ai vu venir de loin, celui-là. L'effet suspense a été manqué ici. L'écriture des auteurs se laisse lire. Le fait est que les différentes parties de l'intrigue sont séparément intéressantes, juste difficile à digérer une fois mélangées ensemble. Ajoutez mes difficultés à croire aux personnages, vous saisirez mon mal de tête. Quelque chose m'a vraiment gênée. L'apparition de Bram Stoker en personne m'a surprise, mais je l'ai perçu comme étant l'objet de moquerie, ou presque, devant des caractéristiques très négatives (vieillard acariâtre, mauvais caractère, écrivain médiocre qui n'a pu rédiger Dracula qu'en récupérant les "souvenirs" d'un ivrogne) ... je ne sais pas si c'était voulu. Mais j'en ai été assez choquée. Un autre détail m'a ennuyée, après les remarques des auteurs sur la fidélité à l'oeuvre original (surlignez pour voir le spoiler -pas trouvé d'autre méthode): Dracula est clairement présenté comme quelqu'un de bien, tout le mal est reporté sur Bathory et Van Helsing. On peut voir ça comme un personnage qui a différentes facettes, qui n'est pas manichéen ... je l'ai accepté sans peine dans Dracula mon amour de Syrie James - mais l'auteur n'a jamais dit être beaucoup plus fidèle à l'original que les autres adaptations. Ce livre me laisse un arrière-goût de déception. Je pense que j'aurais pu l'aimer. Est-ce parce que j'ai trop de choses en tête que j'ai eu du mal à accepter une intrigue (beaucoup trop) riche ? Ou parce que j'aurais mieux fait de le prendre comme une adaptation et non comme une suite ? Il faudra que j'en retente la lecture, peut-être dans quelques années. Si la suite sort un jour -la fin reste franchement ouverte, à mon sens, je me laisserais peut-être tenter ... http://falaiselynnaenne.over-blog.com/article-draa-60237189.html ** Le fait d'avoir lu il y a 15 jours le Dracula de Bram Stoker ne m'a pas permis d'apprécier Dracula l'immortel à sa juste valeur. Je n'ai pas pu m'empêcher de comparer les deux œuvres, et je dois avouer que ma préférence va à l'univers poétique et sombre créé par Bram Stoker et à son style si envoutant. Pourtant, j'ai apprécié certains aspects de Dracula l'immortel, et notamment son action rapide et sa trame narrative nettement plus complexe, pleine de retournements et de fausses pistes. Dacre Stoker fait en effet intervenir une multitude de personnages et brouille les pistes concernant l'identité du meurtrier : est-ce Dracula, revenu d'entre les morts ? Ou bien la sanglante comtesse Bàthory ? Quels sont leurs rapports avec Jack l'éventreur, qui sévit à Londres en 1888, date à laquelle Dracula voyagea pour la première fois en Angleterre ? De même, Dacre Stoker fait s'interroger le lecteur sur les sources mêmes du roman de son aïeul et crée une véritable mise en abime en faisant de Bram Stoker l'un de ses protagonistes. Car l'une des particularités de ce roman réside justement dans les nombreux liens entre les deux romans. Holt et Stoker effectuent de nombreux renvois et comblent certains vides du roman de Bram (la première rencontre entre Jonathan et Mina ou les origines de l'amitié entre Seward, Holmwood et Morris par exemple). Et c'est bien là ce qui m'a le plus gênée : j'ai vraiment trouvé que certains ajouts n'étaient pas cohérents du tout avec l'esprit du Dracula de Bram Stoker. http://jeudemotetdemain.canalblog.com/archives/2010/11/05/index.html ** Une lecture sympathique, mais pas au souvenir impérissable. Avant même que ce roman sorte en France, beaucoup de puristes avaient déjà catalogué cette « suite » comme d'un pur produit à vocation de pub sans possible comparaison avec l'oeuvre de Bram Stoker. Personnellement, je ne serai pas si catégorique. Certes, le roman n'est pas d'une fidélité à toute épreuve à celui d'origine, mais nous retrouvons malgré tout les mêmes personnages avec quelques uns en plus pour venir agrémenter cette nouvelle aventure. Ce roman-ci peut se lire indépendamment du prédécesseur, car tout au long de l'histoire nous avons des sortes de rappels, de petits résumés qui nous permettent de re-situer les personnages et les évènements survenus vingt-cinq ans. Maintenant, l'histoire est construite communément. Je ne trouve pas qu'il y ait une réelle nouveauté, une réelle inspiration novatrice dans ce roman. Les auteurs parviennent, certes, à nous emporter à certains moments dans cette intrigue qui s'envole, mais nous perdent aussi lorsque celle-ci s'essouffle. Le ton n'est pas fort de bout en bout et le lecteur se perd dans certaines descriptions convenues et parfois même lourdes. Oui, nous avons un petit aperçu de l'époque dans laquelle s'illustre l'histoire, mais non, nous n'avons pas une véritable impression de vivre au même rythme des personnages. Par ailleurs, je n'ai pas eu une empathie significative pour les personnages, sympathiques au demeurant, mais souvent lisses malgré des problèmes bien distincts. J'ai trouvé néanmoins plaisant le clin d'œil à certains personnages, certains évènements historiques dont je tairai les détails pour ne pas gâcher la lecture à ceux qui seraient tentés. Même si les auteurs ont dû changer des points de l'œuvre originale de Bram Stoker, ces petites incursions sont un rafraichissement non négligeable durant cette lecture qui m'a fait décrocher quelques fois. Lecture donc en demi-teinte. J'ai bien aimé lire ce roman, mais le petit plus n'y était pas selon moi. Cela restera donc une lecture sympathique, mais pas au souvenir impérissable. http://illusions-des-reves.over-blog.com/article-dracula-l-immortel-de-drace-stoker-et-ianholt-60153960.html ** L'histoire est drôlement bien faite. Ce livre est présenté comme la suite "officielle" de l'histoire écrite par l'irlandais Bram Stocker à la fin du XIX° siècle. On se souvient de ce roman épistolaire, qui relatait la folle lutte d'une poignée de jeunes gens contre un monstre dont l'intelligence le disputait à la séduction... Eh bien, nous explique l'appareil critique de Dracula L'Immortel, la famille Stocker, frustrée dans son héritage (aucunes royalties et aucun droit de regard sur les adaptations, dérivés etc. de cette histoire géniale) a approuvé l'initiative d'un arrière-petit-neveu de l'écrivain, Dacre Stocker, de donner une véritable suite au livre originel. Il s'est pour cela allié à Ian Holt, scénariste et fan absolu du Maître des Ténèbres. Non, non, aucun des deux n'est un écrivain... Et c'est bien sûr le défaut principal du livre que je tiens entre mes mains : on peut dire concrètement qu'il n'a aucun style et certaines descriptions sont quelque peu lourd... Il manque d'imagination et de justesse dans le choix des mots et des tournures de phrases. Mais vous savez quoi ? On s'en fiche. L'histoire est drôlement bien faite. Les deux auteurs parviennent à la fois à nous faire revivre une histoire passée, à nous balader dans le Londres et le Paris du début du XX°, et à nous emmener quelque part. Leur livre est bourré de clins d'œil à l'histoire originale (ah ! Quincey Harker - le fils de Jonathan et Mina - qui soupire en recevant une lettre de son père : "Nom d'un chien ! Treize pages ! La famille Harker se singularisait toujours par son volumineux courrier...") mais peut parfaitement être lu par un profane... Dans l'appareil critique du livre, les auteurs expliquent comment ils se sont appuyés sur les notes originales de Bram Stocker pour construire leur récit : titre, nouveaux personnages, tout est estampillé "Stocker original". Mais en même temps, ils proposent une véritable relecture du roman de l'arrière-grand-oncle que j'ai trouvée assez audacieuse. Elle modernise le mythe et offre une toute autre perspective... Après tout, Dracula est un personnage ambigu : cruel et plein d'amour... un meurtrier et une victime... Pourquoi pas ? Mais s'il n'y avait pas eu la pirouette finale (totalement inattendue, pour ma part) j'aurais trouvé cette fin un poil décevante. En conclusion, ce roman est un bon thriller qui vous promène de Paris à Londres dans un univers réaliste très bien décrit, les personnages sont suffisamment caractérisés pour le déroulement de l'intrigue mais pas trop car le but n'est pas l'analyse psychologique non plus, les meurtres sont sanglants, il y a du sexe et de l'angoisse et du cinématographe... Mention spéciale à l'équipe de flics, nouveaux personnages mis en scène pour ce roman, qui traquent désespérément, entre deux whisky, l'horrible Jack l'Eventreur... Et si on est fan de la correspondance enflammée du roman original, c'est juste du plaisir en plus ! http://louisemiches.blogspot.com/2010/11/dracula-limmortel.html ** L’intrigue nous prend assez rapidement. Je travaille beaucoup sur Dracula et les vampires en ce moment, et quand j'ai vu ce partenariat, je me suis précipitée, avec néanmoins un peu d'appréhension, à l'idée d'une suite. Je me demandais comment l'arrière-petit-neveu de Bram Stoker allait s'y prendre pour ressusciter le célèbre comte, si l'histoire n'allait pas être une pâle copie surfant sur la mode actuelle des vampires. Si je n'ai pas autant apprécié ce roman que l'original, je dois reconnaître que les ingrédients choisis se mélangent bien et que l'intrigue nous prend assez rapidement. Il reste difficile de parler de ce roman sans trop en dévoiler, mais disons que certaines anecdotes, quelques clins d'œil à l'Histoire comme le Titanic, et les grands criminels célèbres que nous croisons au cours du récit ( cherchez bien, qui est aussi inquiétant que le comte et qui sévit à Londres en cette époque ? ), sont amusantes à lire et relâchent un peu la pression liée à la relation des certaines scènes de crime plutôt saignantes. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Le comte Dracula prend une nouvelle dimension, plus romantique, qui m'a beaucoup fait penser au film éponyme de Coppola, (même si sa description est loin d'évoquer Gary Oldman, qui reste mon Dracula préféré). J'ai bien apprécié ce côté-là, qui n'est pas exagéré et qui a ravi mon côté fleur bleue. Le personnage de Mina qui gagne en profondeur m'a aussi beaucoup plu, ainsi que le nouveau personnage que représente son fils, ce qui n'est pas vraiment le cas de Seward et Jonathan, auxquels je préfère de loin les personnages originaux. Quant à la violence de certaines scènes, je dirais qu'elles surfent sur la mode des thrillers horrifiques et qu'elles n'apportent rien à l'histoire, sinon une impression de surenchère gratuite et inutile. En conclusion, je dirais que ce roman est plaisant, plutôt bien construit, quoiqu'un peu long parfois, mais qu'il n'était pas forcément indispensable au mythe. http://deslivresetmoi.over-blog.fr/ext/http:/www.dracula-limmortel.com/ ** Dacre Stocker et Ian Holt, ont vraiment été fidèles à l'ambiance de l'original... J'avais déjà véritablement aimé l'histoire originale de cette créature mythique et cette suite m'intriguait vraiment car c'est effectivement une œuvre qui a été approuvé par la descendance de Bram Stocker mais à mes yeux, cela ne voulait pas vraiment dire grand chose. Cependant, après cette lecture, je me rends compte que les auteurs, Dacre Stocker et Ian Holt, ont vraiment été fidèles à l'ambiance de l'original... Avant de vous lancer dans ce récit, il faut absolument avoir lu LE Dracula de Bram Stocker, sous peine d'être un peu perdu dans l'intrigue de celui-ci. Effectivement, l'action de ce récit se situe vingt-cinq ans après les évènements relatés dans le livre de Stocker mais on retrouve les mêmes personnages et pour comprendre les liens qui les unissent, il faut vraiment l'avoir lu. On fait également connaissance de nouveaux personnages : Quincey Harker, le fils de Mina et Jonhatan; l'inspecteur Cotford et un nouveau danger plâne : Jack l'éventreur et la comesse Bartholy... Je ne veux pas en dévoiler trop mais l'intrigue est bien menée et la tension monte tranquillement tout au long du livre, au fur et à mesure des découvertes jusqu'à l'apothéose avec l'affrontement final... Cet ouvrage , à la différence de son prédécesseur, ne prend pas la forme de journaux intimes mais est un véritable récit qui est construit comme une enquête policière et de nombreux petits clins d'œil aux évènements historiques, la traversée de la Manche en avion, Jack l'éventreur et même le Titanic..., m'ont beaucoup plu. On y croirait vraiment !!! Malgré la cruauté de certaines scènes, on assiste, dans cet ouvrage, à une réhabilitation du personnage "diabolique" de Dracula ; les auteurs lui donnent une nouvelle couleur beaucoup plus romantique et beaucoup moins monstrueuse que dans l'original. Dracula serait-il moins diabolique que ce que Van Helsing nous aurait relaté ?? J'ai vraiment passé un très bon moment de lecture et j'ai pris un grand plaisir à retrouver la petite équipe de départ et de constater ce qu'ils avaient pu devenir... http://karline05.blog4ever.com/blog/lire-article-392594-1958500dracula_l_immortel_de_dacre_stocker_et_ian_holt.html ** Et bien pour ma part je n'ai pas aimé. Très contente de voir qu'il y a une suite de Dracula, je me lance dans la lecture de Dracula de Bram Stocker que j'ai adoré et donc je me dis super je vais pouvoir lire une suite. Le résumé me paraît alléchant, approuvé par la famille de Bram Stocker d'après ses notes originales; je me dis ca ne peut être que bien!!!!!!!!! Et bien pour ma part je n'ai pas aimé, je m'explique : Comme je l'ai dis auparavant je venais juste de finir Dracula de Bram Stocker et malheureusement Dracula l'immortel n'est pas basé sur le livre du tout mais sur le film de Francis Ford Coppola et pour tout ceux qui on lu et vu le film tout n'est pas à l'identique. Moi dans le livre j'ai aimé Dracula horrible qui dégage une odeur immonde qui effraye tous ceux qui l'approche. J'ai aimé cette ambiance gothique. La ça se passe 25 ans plus tard et les personnages que j'avais trouvé attachant dans le livre qui à la fin se libère de lui suite à sa mort sont serein et bien pas ici, on retrouve un Jonathan complètement alcoolique qui fuit Mina qui ne vieillit pas et qui est apparemment insatiable au lit, ce qui met Jonathan dans une déprime sans fin il a toujours en tête cette infériorité vis à vis de Dracula. Jack Steward lui est devenu un drogué chasseur de vampire, Val helsing lui est devenu une vieille personne qui ne combat plus trop. J'ai été déçu de la tournure des personnages ils sont tous dans la déchéance alors que normalement dans le livre ils partent l'esprit libre donc je n’ai pas trop comprit, ils n'ont plus cette force de caractère qui les lies tous. On parle énormément de l'amour que porte Mina pour Dracula alors que moi je vois nul part dans le livre ou l'on parle de cet amour! Je pense que c'est dommage d'avoir mis en avant l'œuvre de Bram Stocker alors qu'elle ne correspond à aucun point à celle-ci. Certes peut être que les nouveaux personnages ressemble à ceux qu'il aurait voulu voir pour une suite mais bon le policier à la poursuite de Jack l'éventreur est vraiment un personnage que j'ai détesté. Une tournure du personnage de Dracula un peu grotesque quand on apprend ce qu'il est réellement et pourquoi il fait ce qu'il fait. Je ne le conseillerai pas aux lecteurs de Bram Stocker. Car là on retourne dans les clichés du moment, tous ces vampires qui sont gentils et qui combattent ceux qui en veulent à la race humaine c'est dommage et du coup pour moi un peu décevant. http://kailia52.vefblog.net/24.html#DRACULA_LIMMORTEL ** Je suis très satisfaite de cette "suite". "Autant l'avouer d'emblée … J'ADORE les films d'horreur !". Cette phrase est de Ian Holt, pour expliquer pourquoi il a accepté de faire cette "suite" à Dracula, avec l'arrière-petit neveu de Bram Stoker, Dacre Stoker, mais j'aurais tout aussi bien le dire moi-même. Je suis passionnée des livres et films sur les vampires en général (j'ai lu la saga Twilight en anglais, la version française n'étant pas trouvable dans ma Bibliothèque Municipale et je ne pouvais pas attendre) et passionnée de Dracula en particulier. J'avais lu le livre de Bram Stoker et là, avec Dracula l'Immortel, je retrouve le style et les personnages que j'avais aimé la première fois. Les auteurs partent des notes de Bram Stoker et s'appuient sur les recherches de spécialistes. On retrouve les personnages 25 ans plus tard. Jonathan, incompris et rejeté par Mina et son fils, se noie dans l'alcool ; Mina sait que son "non-vieillissement" est dû à sa liaison avec Dracula, 25 ans plus tôt ; Arthur Holmwood tente d'oublier Lucy, "vampirisée" par Dracula, et qu'il a été obligé de décapiter pour l'empêcher de «revivre» ; le Professeur Van Helsing est reparti dans sa Hollande natale et Jack Seward drogué à la morphine, pourchasse les vampires. Parallèlement à ces personnages, apparaît l'Inspecteur Cotford, qui a laissé échapper Jack l'Eventreur, quand il n'était encore qu'un jeune enquêteur. Cotford pense que le Professeur Van Helsing est Jack l'Eventreur. Dracula réapparait et représente, dans ce livre, le Bien, face à la comtesse Bathory , qui incarne le Mal total, par les châtiments qu'elle inflige à ses prisonnières, par sa façon de tuer Seward et Jonathan, car elle n'a qu'une envie, provoquer Dracula pour pouvoir ensuite le tuer définitivement. Elle atteint donc Mina et les siens pour arriver à Dracula. J'avais lu quelques avis sur le net et ils semblaient plutôt négatifs. Pour ma part, je suis très satisfaite de cette "suite", qui me semble "logique" au livre de Bram Stoker. http://accrobiblio.canalblog.com/archives/2010/10/16/19344444.html **