Dossier de presse - Théâtre du Rond
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Dossier de presse - Théâtre du Rond
DOSSIER DE PRESSE C’EST LA VIE DE PETER TURRINI MISE EN SCÈNE CLAUDE BROZZONI AVEC JEAN-QUENTIN CHÂTELAIN COMPOSITION ET INTERPRÉTATION MUSICALE GRÉGORY DARGENT ET CLAUDE GOMEZ 17 NOVEMBRE – 13 DÉCEMBRE 2015, 18H30 GÉNÉRALES DE PRESSE : LES 17, 18, 19, 20 ET 21 NOVEMBRE À 18H30 CONTACTS PRESSE ISABELLE MURAOUR SERVICE DE PRESSE ZEF HÉLÈNE DUCHARNE ATTACHÉE DE PRESSE CARINE MANGOU ATTACHÉE DE PRESSE JUSTINE PARINAUD CHARGÉE DES RELATIONS PRESSE 06 18 46 67 37 01 44 95 98 47 01 44 95 98 33 01 44 95 58 92 [email protected] [email protected] [email protected] [email protected] À PROPOS Accompagné par deux musiciens, Jean-Quentin Châtelain incarne un homme détaché. À soixante-dix ans, l’autrichien Turrini rassemble des éclats, des confessions, ses visions du monde dans son journal. Revue autobiographique. Claude Brozzoni naît au milieu des années cinquante dans une famille immigrée d’Italie. Il suit des études techniques, se fait serrurier puis devient comédien et metteur en scène. Des mots simples des choses de la vie, infiniment belles et complexes de Peter Turrini, il fait un cabaret. Il réunit deux musiciens autour de JeanQuentin Châtelain. Le comédien genevois, puissant et musical, jouait seul en 2012 J’ai passé ma vie à chercher l’ouvre-boîte de Maurice-Domingue Barthélemy au Rond-Point. Il incarne ici la poésie immédiate, la sincérité intacte d’un homme détaché du monde, qui le pense et se raconte, sans affectation ni fioritures. Peter Turrini a grandi dans l’Autriche de l’après-guerre, il se fait entre autres ouvrier métallurgiste et barman dans un hôtel. Il écrit pièces, scénarios. Il s’en prend aux failles de la grande social-démocratie. À soixantedix ans, il rassemble des éclats, poèmes et fulgurances, des confessions, des visions. Son journal, du premier au dernier jour, forme une revue éclectique, succession de tranches de vie, d’anecdotes, de récits documentés. L’Histoire et le monde apparaissent par injections. La famille, les amours, le sexe. C’est la vie raconte la sienne, la vie organique, et tout ce qui va avec. Et la littérature. C'EST LA VIE DE PETER TURRINI MISE EN SCÈNE CLAUDE BROZZONI AVEC COMPOSITION ET INTERPRÉTATION MUSICALE TRADUCTION ADAPTATION ASSISTANAT À LA MISE EN SCÈNE SCÉNOGRAPHIE LUMIÈRE SON RÉGIE PLATEAU RÉGIE LUMIÈRE ET VIDÉO COSTUMES VIDÉO CONSTRUCTION DÉCOR JEAN-QUENTIN CHÂTELAIN GRÉGORY DARGENT CLAUDE GOMEZ SILVIA BERUTTI-RONELT, JEAN-CLAUDE BERUTTI DOMINIQUE VALLON, JEAN-QUENTIN CHATELAIN, CLAUDE BROZZONI DOMINIQUE VALLON ÉLODIE MONET NICOLAS FAUCHEUX TITOU VICTOR SOLÈNE FERREOL FABIENNE FLOUZAT PASCALE ROBIN JEAN-PAUL LEBESSON, GWENAËLLE RABIN ESPACE ET CIE PRODUCTION COMPAGNIE BROZZONI, COPRODUCTION BONLIEU – SCÈNE NATIONALE / ANNECY, AVEC LE SOUTIEN DE L’ANCRE / CHARLEROI (BELGIQUE), LA COMPAGNIE BROZZONI EST EN CONVENTION TRIENNALE AVEC LE MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION – DRAC RHÔNE-ALPES, LA RÉGION RHÔNE-ALPES ET LA VILLE D’ANNECY, ELLE EST SUBVENTIONNÉE PAR LE CONSEIL GÉNÉRAL DE LA HAUTE-SAVOIE LA SPEDIDAM EST UNE SOCIÉTÉ DE PERCEPTION ET DE DISTRIBUTION QUI GÈRE LES DROITS DES ARTISTESINTERPRÈTES EN MATIÈRE D’ENREGISTREMENT, DE DIFFUSION ET DE RÉUTILISATION DES PRESTATIONS ENREGISTRÉES. L’ARCHE EST AGENT THÉÂTRAL DU TEXTE REPRÉSENTÉ, TEXTE PUBLIÉ CHEZ ACTES SUD-PAPIERS EN OCTOBRE 2015 DURÉE ESTIMÉE : 1H30 CRÉATION LE 7 OCTOBRE 2015 À BONLIEU – SCÈNE NATIONALE / ANNECY CONTACT PRESSE COMPAGNIE SERVICE DE PRESSE ZEF / ISABELLE MURAOUR 01 43 73 08 88 / 06 18 46 67 37 [email protected] EN SALLE JEAN TARDIEU (176 PLACES) 17 NOVEMBRE – 13 DÉCEMBRE 2015, 18H30 RELÂCHE LES LUNDIS ET LE 22 NOVEMBRE GÉNÉRALES DE PRESSE : LES MARDI 17, MERCREDI 18, JEUDI 19, VENDREDI 20 ET SAMEDI 21 NOVEMBRE À 18H30 PLEIN TARIF SALLE JEAN TARDIEU 31 ¤ TARIFS RÉDUITS : GROUPE (8 PERSONNES MINIMUM) 23 ¤ / PLUS DE 60 ANS 28 ¤ DEMANDEURS D’EMPLOI 18¤ / MOINS DE 30 ANS 16 ¤ / CARTE IMAGINE R 12 ¤ RÉSERVATIONS 01 44 95 98 21 - WWW.THEATREDURONDPOINT.FR - WWW.FNAC.COM NOTE D'INTENTION Turrini m’a écrit un texte qui raconte sa traversée des soixante-dix ans de notre époque contemporaine, de 1944 à 2014, soit de sa naissance à l'automne de son printemps. C'est la vie n'est pas un réquisitoire contre qui ou quoi que ce soit, c'est le passage en revue de la vie de l'auteur à travers notre époque. C'est en même temps une revue théâtrale faite de pensées, d'anecdotes, de très courts poèmes réalistes et de chansons écrits avec légèreté et sincérité. Revue dans laquelle il parle de l'enfance, de la famille, des rejets, des désirs, des premiers amours, du travail, du sexe, de la politique, de dépression, d'amitié, de poésie, d'espérance... C'est la vie est une sorte de déroulé de sentiments, sans aucun effet, profondément touchant de simplicité. C'est aussi le chant d'un homme qui se livre à nous en ôtant son masque pour nous révéler ses propres désirs, ses faiblesses, ses combats. Tout en étant très personnel, ce texte me paraît intéressant car il entre en résonance avec ce que chacun de nous vit et traverse. J’ai été très ému, à la lecture de ce texte, de sa simplicité, de sa générosité. De sa langue si « petite » et si audible qui me parlait comme dans un désert, là où le silence est si fort qu’on arrive à y entendre la voix de l’indicible. CLAUDE BROZZONI ENTRETIEN AVEC CLAUDE BROZZONI Quelle relation avez-vous avec Peter Turrini ? Travaillez-vous ensemble ? Après plusieurs années de rencontres et de collaborations, C’est la vie est un texte que Peter Turrini m’a écrit. Je devrais dire, offert. La première fois que j’ai rencontré Peter, c’était en 1997 à Paris. Nous avons tout de suite fraternisé, nous nous sommes retrouvés à travers l’amour de l’écriture, de la littérature, du théâtre. Mais aussi par nos origines, car nous sommes tous deux fils d’Italiens pauvres, immigrés, fils de « Macaronis » montés d’un pays du soleil vers des pays plus rugueux, plus froids, interdits à « la table des habitués du village », vivants dans la peur de se faire remarquer. Je l’ai retrouvé, plusieurs fois, chez lui, à Vienne, ou à Retz où il demeure maintenant à la frontière de la République Tchèque. Avec lui, nous avons parlé, rêvé, ri, mangé et bu dans les caves de la campagne de l’est autrichien, là où se fabrique et naît un vin doré qui délie les langues et la langue. Et Peter est devenu mon grand frère ! En 15 ans, j’ai monté plusieurs de ses pièces, mis en scène ses poèmes, un opéra… Il me manquait une pièce, écrite pour moi ! Et au lendemain d’une nuit où il n’avait pas dormi, il m’a dit « OUI ! ». Il avait eu un déclic pendant cette longue insomnie. Il allait m’écrire une pièce, un monologue, qui allait prendre plus tard le titre de C’est la vie, en français dans le texte. Et ce serait une revue. Imaginez-vous le spectacle comme une conférence ? Une confession ? Un concert ? En quoi est-ce une « revue » ? Quand on vient au monde, on ne sait pas si on sera heureux ou malheureux. Je suis né le 26 septembre 1944 à l’hôpital de Wolfsberg dans la vallée de la Lavant en Carinthie. Ma mère m’a dit plus tard que ma naissance avait eu lieu à l’aube de cette journée, à 6 heures du matin. Dans le registre de l’hôpital l’heure de ma naissance est indiquée comme étant 10h du matin. Je suis assez sûr moi-même que ma naissance a eu lieu aux environ de minuit… Mon père, en revanche, disait que, ce jour-là, il était allé en train de Klagenfurt à Wolfsberg, qu’en cours de route le train avait été attaqué par des avions américains volant à basse altitude, et c’est pourquoi lui, mon père, était arrivé à l’hôpital seulement autour de 5 heures de l’après-midi. À ce moment j’avais tout au plus deux heures, ce qui signifie que je serais né au plus tôt au début de l’après-midi. De tous ces témoignages je déduis que même le début de ma vie ne se laisse pas vérifier. Le théâtre, à mon sens, a besoin pour s’exprimer d’être dans une stratosphère poétique. La présence de la musique dans mes spectacles est, depuis toujours, très importante. Elle est écrite pour le spectacle par des compositeurs qui la créent durant les répétitions. Elle est, comme la peinture que j’utilise souvent sur EXTRAIT scène, un prolongement du texte et du jeu. Je poursuis le travail que je mène depuis des années entre théâtre, musique et peinture. C’est la vie sera un spectacle de témoignage et de confession, un cabaret expressionniste écrit comme un oratorio. II passera en revue la vie d’un auteur sous forme d’une revue « tour de chant », à la recherche d’une démesure poétique... Il s’agit d’un texte très court, envisagez-vous de l’augmenter d’une manière ou d'une autre ? Au départ de cette aventure, j’avais envie de mettre en scène les conférences politiques que Turrini a données, durant une trentaine d’années, dans différents endroits de l’Autriche et de l’Allemagne. Dans ces prises de paroles, extrêmement engagées et critiques vis-à-vis de la société autrichienne, Turrini prend position contre les pouvoirs de la politique, de l’économie, de la religion, mais aussi contre les pouvoirs de l’égoïsme, du rejet et du racisme. Il parle pour les « petites gens » : les ouvriers, les paysans, la classe silencieuse, celle qui n’est pas admise à « la table des habitués ». J’ai eu le sentiment qu’il était important de parler de cette facette politique de Turrini qui est « absente » de cette œuvre très « intime » qu’est C’est la vie. J’ai donc décidé, avec son accord, d’inscrire à l’intérieur de ce monologue quelques textes qui me semblaient importants pour donner toute la dimension engagée de l’auteur. Quelle dimension apporte Jean-Quentin Châtelain à ce texte ? Il fallait trouver un acteur capable par sa démesure, d’incarner ce texte hors norme. Je n’avais pas d’idée précise, juste l’envie de donner à ce monologue une dimension « falstaffienne »… Nous avons maçonné chez lui, parlé, cuisiné, mangé et beaucoup ri… Nous avons travaillé sur la lecture de C’est la vie avec les musiciens et nous avons entrevu la dimension athlétique, humaine et démesurée dans laquelle nous allions devoir voyager pour transmettre cette revue de vie. Là aussi, dans le travail, nous avons ri de plaisir. Jean-Quentin Châtelain est l’acteur idéal pour porter cette aventure, car il possède cette capacité à aller au cœur des textes, à être le texte : car il est lui ! Il est « je » ! quand il joue. Et, humainement je l’aime, et cette revue est une histoire humaine. Dans quel espace organisez-vous C’est la vie ? C’est la vie se déroulera dans un petit espace, sur une petite scène de théâtre en bois. Sur cette scène, il y aura une toile de peintre accrochée sur deux pieds de projecteurs – juste avant qu’elle ne soit enchâssée –, devant laquelle Jean-Quentin jouera les soixante-dix ans de la « petite histoire » de Peter Turrini. De chaque côté, les deux musiciens. Sur cette toile, nous projetterons des images de Hiroshima, de la guerre du Vietnam, de Woodstock, de la Coupe du Monde au Mexique, etc. Soixante-dix ans de la Grande Histoire, comme le flux et le reflux d’une vague déferlante… PROPOS RECUEILLIS PAR PIERRE NOTTE PETER TURRINI AUTEUR Peter Turrini est né le 26 septembre 1944 en Autriche. Dramaturge, il exerce plusieurs métiers, bûcheron, ouvrier métallurgiste, publiciste... Il écrit La Chasse aux rats (1967), qui suscitera un grand scandale à Vienne et à Munich, puis Tuer le cochon (1971). Il écrit pour la télévision le scénario de La Saga des Alpes (1976), immense succès qui sera aussi diffusé dans une vingtaine de pays. Il reçoit en 1977 le Prix du Meilleur Scénario de télévision à Monaco pour Nymphe d’argent. Sa renommée est internationale, et il devient une figure de la vie culturelle autrichienne. En 1980, il écrit Tango viennois. Le Prix Gerhart Hauptmann lui est attribué à Berlin en 1981. Suivront Quelques pas en arrière (1986), puis Eléments moins performants (1988), Enfer et Damnation (1990). En 1990, consacré comme l’un des plus grands dramaturges en langue allemande, il reçoit le Prix du Théâtre au Festival International de Maubeuge. Suivront L’Embrasement des Alpes (1993), Au nom de l’amour (1993), Grillparzer au sex-shop, La Bataille de Vienne (1995), Enfin la fin (1997), L’Amour à Madagascar (1998), L’Arrestation de Johann Nepomuk Nestroy, Le Géant de Kaillass (2000), J’aime ce pays et Da Ponte à Santa Fé (2002), À la tombée de la nuit (2006), Mon Nestroy. Il reçoit le Prix Littéraire de la province de Styrie (1999), le Golden Romy (2001), le Prix Würth pour la littérature européenne (2008), le Prix Johann Nestroy Ring (2008). En 2004, son 60e anniversaire est célébré à l’échelle nationale, c’est dire la place occupée par ce grand dramaturge. Il écrit pour divers théâtres autrichiens, allemands et suisse-allemands une série de pièces adaptées de Goldoni et de Beaumarchais. En 2005, sa pièce J’aime ce pays est présenté au Rond-Point dans une mise en scène d’Emma Doumbia. En 2012, il écrit C’est la vie pour la compagnie Brozzoni qui a monté en France cinq de ses pièces. Les œuvres de Turrini sont traduites dans plus de trente langues, ses pièces jouées dans le monde entier. Suhrkamp édite ses œuvres complètes. BIBLIOGRAPHIE PIECES ÉCRITES (CRÉATION) ADAPTATION DE GOLDONI 2014 Par amour (Theater in der Josefstadt) C’est la vie (Theater in der Josefstadt) 2011 Il Campiello (Theater an der Josefstadt, Vienne) 2012 Enfin la fin (nouvelle version, Theater in der Josefstadt) 2009 L’Aubergiste (Theater in der Josefstadt) 2007 2011 Réveillon (Stadttheater Klagenfurt) Le Serviteur de deux maîtres (Theater in der Josefstadt) 2010 L’Amour à Madagascar (nouvelle version, Stadttheater Walfischgasse, Vienne) 2007 Chacun son destin (en collaboration avec Silke Hassler), Stadttheater Klagenfurt) Éléments moins performants (nouvelle version, Schauspielhaus Graz) 2006 À la tombée de la nuit (Stadttheater Klagenfurt) Mon Nestroy (Theater in der Josefstadt, Vienne) CLAUDE BROZZONI METTEUR EN SCÈNE Né en Haute-Savoie en 1955, Claude Brozzoni commence par des études techniques, des petits boulots dont celui de serrurier, puis une formation de comédien sur le tas, presque par hasard, qui le conduit à la mise en scène. Dans sa famille immigrée d’Italie, les livres n’existaient pas. Le théâtre l’ouvrira à la littérature, la peinture et la musique. Son milieu d’origine était un monde de croyances, au quotidien rythmé par les cérémonies religieuses, où le sacré représentait une valeur centrale. Brozzoni tire de cet héritage une éthique et une approche intime des choses et des gens, davantage fondée sur l’intuition que sur l’intellect. De son grand père maternel, qui parlait à ses vaches et l’initiait à la nature, il a gardé cette capacité d’aller au-delà des apparences, pour capter la transcendance des choses. Sa mère est celle qui lui a transmis une aptitude à rêver le monde, à le voir plus grand malgré les difficultés matérielles. Cela lui permet, dit-il, de restituer, dans certaines de ses mises en scène, le souffle d’une classe sociale oubliée, avec ses colères et ses rêves, ses espoirs et sa culture. Si on chante beaucoup dans les pièces mises en scène par Brozzoni, c’est peut-être qu’il entend encore son père sifflant Verdi ou les chants des républicains italiens. Le théâtre représente pour lui la voix amplifiée de ses parents ouvriers ou de ses ancêtres paysans. Ses rencontres avec des comédiens comme Dominique Vallon ou Carlo Brandt et des auteurs comme Turrini, Ehni ou Gaudé le confortent dans ses choix, comme un écho qui rend la voix à ces petites gens. Il dit de ses parents « qu’ils l’ont bien construit », comme il le fut sans doute par sa rencontre avec le plasticien Jacques Quoëx. Ce dernier l’initie à la scénographie et le sensibilise à la peinture et c’est ainsi, affirme-t-il, « qu’il a pénétré le théâtre par les yeux et par les mains ». À l’opposé d’une conception du théâtre pour le théâtre, les mises en scène de Brozzoni provoquent et convoquent les puissances archaïques de nos êtres pour « qu’il fasse homme en nous » comme le suggère un écrivain et metteur en scène africain. Il espère, à travers un jeu démasqué, conduire à une représentation vraie où les yeux des acteurs deviennent les projecteurs de l’émotion sincère. DANY TOUBIANA REPÈRES BIOGRAPHIQUES DEPUIS 2005 THÉÂTRE (MISE EN SCÈNE) 2015 C’est la vie de Peter Turrini, musique Claude Gomez et Grégory Dargent 2014 Les Cygnes sauvages de Hans Christian Andersen, musique Claude Gomez 2013 Antigone 466 / 64 d’après Nelson Mandela et Sophocle, musique Claude Gomez 2011 La Couronne de plumes de Claude Brozzoni, musique Claude Gomez 2010 Quand m’embrasseras-tu ? textes de Mahmoud Darwich, musique Claude Gomez / Abdelwaheb Sefsaf / Georges Baux Rita ou Le Mari battu opéra-bouffe de Gaëtano Donizetti, en collaboration avec l’Ensemble Pléïade 2009 L’Iliade d’après Homère, musique Claude Gomez La Mort du Roi Tsongor d’après Laurent Gaudé, musique Claude Gomez / Sefsaf 2007 Onysos le Furieux de Laurent Gaudé, musique Claude Gomez / Sefsaf 2006 Médée Kali de Laurent Gaudé, musique Claude Gomez 2005 Le Géant de Kaillass de Peter Turrini, musique Étienne Perruchon JEAN-QUENTIN CHÂTELAIN COMÉDIEN Formé au Cours d'art dramatique de Genève, puis au Théâtre national de Strasbourg, Jean-Quentin Châtelain a joué dans une cinquantaine de spectacles. Notamment ceux mis en scène par Claude Aufaure, Roland Auzet, Bruno Bayen, Bernard Bloch, Véronique Bellegarde, Patricia Bopp, Robert Bouvier, André Engel, Jean-Claude Fall, Michel Froehly, Adel Hakim, Jean-Louis Hourdin, Joël Jouanneau, Jacques Lassalle, Jorge Lavelli, Moshe Leiser, Françoise Lepoix, Denis Maillefer, Jean-Michel Meyer, Valère Novarina, Darius Peyramiras, Valentin Rossier, Emmanuel Schaeffer, Stuart Seide ou Bernard Sobel. Claude Régy a fait appel à lui pour Le Criminel ; Le Cerceau ; La Terrible voix de Satan et Des Couteaux dans les poules. À la télévision, il a notamment travaillé avec Pierre Koralnik, Robert Kramer, Don Kent ou Mathieu Amalric. Il fut également la voix-off de l'émission Silence, ça pousse ! sur France 5. Au cinéma, il a fait ses débuts en 1983 avec Jacques Nichet dans La Guerre des demoiselles. Depuis, il a tourné dans une bonne vingtaine de longs métrages réalisés par Didier Haudepin, Daniel Vigne, Andrzej Wajda, Claire Denis, Joël Jouanneau, Marco Pico, Pierre Maillard, Robert Kramer, Alain Tanner, Laurence Ferreira Barbosa, Claire Simon, Noémie Lvovsky, Xavier Mussel, Bertrand Blier, Mathieu Amalric ou Philippe Collin, entre autres. REPÈRES BIOGRAPHIQUES DEPUIS 2005 THÉÂTRE (INTERPRÈTE) 2014 Bourlinguer de Blaise Cendras, mise en scène Darius Peyamiras 2006 Théâtre des opérations de Maurice G. Dantec, mise en scène Roland Auzet 2013 Gros Câlin de Romain Gary, mise en scène de Bérangère Bonvoisin 2005 Kaddish pour l'enfant qui ne naîtra pas d'Imre Kertész, mise en scène Joël Jouanneau 2012 Lettre au père de Franz Kafka, mise en scène Jean-Yves Ruf 2011 Minna von Barnhelm de Gotthold Ephraim Lessing, mise en scène Hervé Loichemol J'ai passé ma vie à chercher l'ouvre-boîte de Maurice-Domingue Barthélémy, mise en scène Jean-Quentin Châtelain Fin de partie de Samuel Beckett, mise en scène Alain Françon 2010 Richard III de William Shakespeare, mise en scène Valentin Rossier 2009 Ode maritime de Fernando Pessoa, mise en scène Claude Régy Katarakt de Rainald Goetz, mise en scène Roland Auzet 2008 2007 La Dernière Bande de Samuel Beckett suivi de Jusqu'à ce que le jour vous sépare de Peter Handke, mise en scène Christophe Perton Dialogues d'exilés de Bertolt Brecht, mise en scène Valentin Rossier Une lune pour les déshérités d'Eugène O'Neill, mise en scène Robert Bouvier Homme sans but d'Arne Lygre, mise en scène Claude Régy CINÉMA (INTERPRÈTE) 2013 2 automnes 3 hivers de Sébastien Betbeder 2010 Les Ensortilèges de James Ensor (documentaire) de Nora Philippe 2006 Ça brûle de Claire Simon 2005 Aux Abois de Philippe Collin TÉLÉVISION (INTERPRÈTE) 2012 Engrenages (série télévisée, saison 4) : Johnny Jorkal 2005 Vénus et Apollon (série télévisée) : Georges RÉCOMPENSES 2010 Prix du Syndicat de la critique : meilleur comédien pour Ode maritime GRÉGORY DARGENT COMPOSITION MUSICALE ET INTERPRÉTATION Guitariste électrique et joueur de oud, compositeur, réalisateur, il cultive ses schizophrénies musicales et identitaires à travers les musiques improvisées, les transes touaregs, le jazz, le maqam turc, les musiques minimalistes, la pop, les worksongs afro-américains ou la chanson française. De L’Hijâz’Car à Babx, de la chanteuse berbère Houria Aïchi à Camelia Jordana, de l'electrik GEM à Rachid Taha, des musiques pour l’image aux chorégraphies contemporaines, du plus acoustique des ouds aux guitares les plus nucléaires, il dirige, accompagne, compose, déchiffre, questionne, fouille, se trompe, rebondit, arrange, orchestre et partage inlassablement ses passions musicales. REPÈRES BIOGRAPHIQUES MUSIQUE / ALBUMS ET SCÈNE 2015 Rencontre entre le chœur de femmes de Lalla Tahra (Tamanrasset, Algérie) et L’Hijâz’Car (Quintet français de jazz orienté) 2001 Bleu, spectacle chorégraphique autour des musiques vietnamiennes et de la danse contemporaine avec Joe Krencker et le chorégraphe Alain Imber 2000 PHILOTOGRAPHIES, mise en musiques des lecture de textes philosophiques inédits, lus par leur auteurs d’après les photographies d’Anne-Lise Large – Le Maillon, Dresden (Allemagne) 1999 À l’encre des barreaux, création contemporaine sonore sur des textes de détenus de longue durée tournées internationales de L'Hijâz'Car Sirventès avec le chanteur occitan Manu Theron (Lo Cor de la Plana) et le percussionniste palestinien Youssef Hbeish (trio Joubran), label Accords Croisés tournée avec Auditive Connection 2014 L’Hijâz’Car – album de L'Hijâz'Car 2013 Drones Personnels de BABX 2011 Initiale, premier album de la chanteuse L 2010 tournée et enregistrement avec Camelia Jordana 2009 Cristal Ballroom de BABXpuis en 2013 nouvel album 2008 2007 Elektrik Gem, composition, direction et interprétation rencontre polymorphe et moderne entre le Grand Ensemble de la Méditerranée (8 musiciens traditionnels méditerranéens) Sugar (trio électrique rock) et un chœur de trois chanteuses BABX, premier album de BABX (Warner) créations transversales avec L’Hijâz’Car (quatuor à cordes de Fès (Maroc), réalisation Les Cavaliers de l’Aurès album de la chanteuse berbère algérienne Houria Aïchi, pour le label Accords Croisés) THÉÂTRE, LITTÉRATURE ET DANSE 2007 Onysos le Furieux de Laurent Gaudé, par la Cie Brozzoni à Bonlieu Scène nationale : composition et interprétation à la création et en tournée 2004 création et compositions (avec L’Hijâz’Car) de Sha’Ir Majnûn – le poète possédé – au théâtre Pôle Sud (scène conventionnée musiques et danses de Strasbourg) et sur la scène nationale de la Filature MUSIQUE DE FILM 2009 Commissariats du monde, de Jean Bernard Andro, documentaire de 52’, (diffusion sur France 5) CLAUDE GOMEZ COMPOSITION MUSICALE ET INTERPRÉTATION Claude Gomez bénéficie d’une formation musicale dès l’âge de sept ans en étudiant l’accordéon. Plus tard, il s’orientera vers le piano. Il étudie à Chambéry où il obtient un premier prix dans le département Jazz pour les disciplines piano, harmonie, arrangement et culture et musique d’ensemble. Il étudie en parallèle au département jazz du conservatoire de région de Lyon où il obtient un premier prix en piano jazz. Il multiplie les projets dans des contextes les plus variés : du jazz (Orchestre National de Jazz – direction Franck Tortiller) à la soul, (les albums 7.3 Connexion vol. 1 et 2) en passant par le funk (United Colors Of Robert Bank) ou la chanson (Lionel Damei, Alain Klingler), sans oublier la musique électronique. Trop curieux pour se contenter d’une seule personnalité, depuis le tout début, il se fascine pour la technologie comme moyen d'expression artistique, il bidouille son MS20 et divers autres synthétiseurs analogiques et suit l’évolution de la technologie. Il s’implique dans la MAO (musique assistée par ordinateur) et travaille sur les matériaux sonores. Il croise sur sa route des artistes comme Aminata Fall (Sénégal), NGuyen Lê ou Denis Badault. Il affirme également ses fortes attirances pour le texte avec les projets de Lionel Damei en comptant huit années de complicité. Passionné par les arts de la scène, Claude Gomez apporte sa contribution dans de nombreux projets, toutes disciplines confondues. REPÈRES BIOGRAPHIQUES DEPUIS 2005 2014 2013 2012 2010 Incandescence, Fête des lumières Lyon, Séverine Fontaine – Cie IKB ( Severine Fontaine) Medina Merika, Création Théatre et Musique – Mise en scène Abdel Sefsaf – Roanne De là à là-bas, résidence et création, Institut Français de Ouagadougou Les Cygnes sauvages, lecture musicale autour d’un conte d’Andersen, Cie Brozzoni (m.e.s. Claude Brozzoni) Eh bien dansez maintenant, création Musicale sur une chorégraphie de Dame Kassé Solo, Institut Français Dakar De l’autre côté du regard, lecture musicale autour du livre en présence de l'auteure sénégalaise Ken Bugul Antigone 466 / 64 d’après Nelson Mandela et Sophocle, carrefour International du Théâtre de Ouagadougou, Cie Brozzoni Paracetamol Creativo, album sous le pseudo Klode Deux dames pour Damei de Lionel Damei, El Proyecto Transcontinental ElectroFacto, concert électro à San José – Costa Rica Quand m’embrasseras-tu ? de Mahmoud Darwich, Cie Brozzoni (création, puis tournée jusqu’en 2015) Filaments – Le Fil blanc / Le temps dans Works in Progress, La Villette Paris puis Marseille (Friche de la Belle de Mai) – Cie IKB Fantasia Orchestra – Fanfare pop, Saint-Étienne – création et concerts 2009 Filaments – Le Fil jaune / Les Générations dans le cadre de la Fête des lumière Lyon, Cie IKB Filaments – Le Fil noir / Le choix, dans le cadre de la Culture commune Scène Nationale du Nord Pas de Calais- Cie IKB Filaments – Le Fil rouge / L’Instant – Les Subsistances / Lyon), Cie IKB L’Iliade d’après Homère, Cie Brozzoni (création puis tournée jusqu’en 2014) La mort du Roi Tsongor de Laurent Gaudé, Cie Brozzoni 2008 ElectroProse – concert electro autour des textes de Pablo Neruda – Savoie Jazz Festival 2007 Électrique – Orchestre National de Jazz de Franck Tortiller De mémoires en rêves – Un siècle de mémoires / Vision 2, Cie IKB Onysos le Furieux de Laurent Gaudé – Cie Brozzoni 2006 Close To Heaven – Orchestre National de Jazz de Franck Tortiller (2006 à 2009) Sefsaf – Desoxydent, spectacle de récits kabyles Medée Kali de Laurent Gaudé, Cie Brozzoni (création) TOURNÉE 6 — 15 OCTOBRE 2015 BONLIEU – SCÈNE NATIONALE / ANNECY (74) — 04 50 33 44 11 16 OCTOBRE 2015 THÉÂTRE DE BOURG-EN-BRESSE (01) — 04 74 50 40 00 28 — 30 OCTOBRE 2015 L’ANCRE – CHARLEROI (BELGIQUE) — 00 32 71 31 40 79 13 NOVEMBRE 2015 PIANO’CKTAIL / BOUGUENAIS (44) — 02 40 65 05 25 19 JANVIER 2016 LA MAISON DES ARTS / THONON-EVIAN (74) — 04 50 71 39 47 29 JANVIER 2016 THÉÂTRE DU BRIANÇONNAIS / BRIANÇON (05) — 04 92 25 52 42 2 — 13 FÉVRIER 2016 THÉÂTRE SAINT-GERVAIS / GENÈVE (SUISSE) — 00 41 22 908 20 00 À L’AFFICHE DIDIER BÉNUREAU ET DES COCHONS COÉCRITURE DIDIER BÉNUREAU, ÉRIC BIDAUD DOMINIQUE CHAMPETIER, ANNE GAVARD MISE EN SCÈNE DOMINIQUE CHAMPETIER COMPOSITION MUSICALE JULIE DARNAL ET DIDIER BÉNUREAU ARRANGEMENTS MUSICAUX LES COCHONS DANS L’ESPACE ET JULIE DARNAL 10 NOVEMBRE – 6 DÉCEMBRE, 21H EUGÉNIE TEXTE ET MISE EN SCÈNE CÔME DE BELLESCIZE AVEC PHILIPPE BÉRODOT, JONATHAN COHEN ÉLÉONORE JONCQUEZ, ESTELLE MEYER 13 NOVEMBRE – 13 DÉCEMBRE, 21H MY ROCK CHORÉGRAPHIE JEAN-CLAUDE GALLOTTA AVEC ALEXANE ALBERT, XIMENA FIGUEROA, JEAN-CLAUDE GALLOTTA PAUL GOUËLLO, IBRAHIM GUÉTISSI, GEORGIA IVES, BRUNO MARÉCHAL, BERNARDITA MOYA ALCALDE, FATOUMATA NIANG, JÉRÉMY SILVETTI GAETANO VACCARO, THIERRY VERGER, BÉATRICE WARRAND 17 NOVEMBRE – 6 DÉCEMBRE, 18H30 REPR ÉSE LES 5, SUPPLÉM NTATION S 12, 19, E ET 26 NTAIRES DÉCEM BRE À 17H LE MÉRIDIEN UN PROJET DE ET AVEC NICOLAS BOUCHAUD D’APRÈS LE MÉRIDIEN DE PAUL CELAN MISE EN SCÈNE ÉRIC DIDRY 25 NOVEMBRE – 27 DÉCEMBRE, 20H30 CONTACTS PRESSE HÉLÈNE DUCHARNE ATTACHÉE DE PRESSE CARINE MANGOU ATTACHÉE DE PRESSE JUSTINE PARINAUD CHARGÉE DES RELATIONS PRESSE 01 44 95 98 47 01 44 95 98 33 01 44 95 58 92 [email protected] [email protected] [email protected] ACCÈS 2BIS AV. FRANKLIN D. ROOSEVELT 75008 PARIS MÉTRO FRANKLIN D. ROOSEVELT (LIGNE 1 ET 9) OU CHAMPS-ÉLYSÉES CLEMENCEAU (LIGNE 1 ET 13) BUS 28, 42, 73, 80, 83, 93 PARKING 18 AV. DES CHAMPS-ÉLYSÉES LIBRAIRIE 01 44 95 98 22 RESTAURANT 01 44 95 98 44 > THEATREDURONDPOINT.FR