Dossier de présentation - Agence culturelle départementale
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Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 Présentation Après Fragments d'une petite comédienne de campagne, Pomme d'Adam est le nouveau spectacle écrit et interprété par Ève Nuzzo. Nymphes ou retraitées, en couple ou pas, désirantes ou résignées, des femmes disent leur rapport aux hommes, au désir, à l'amour. Ève Nuzzo n’est pas pianiste. Ni chanteuse, ni compositrice. Ce sont là ses moindres défauts d'auteure et comédienne. Pas plus scorpion ni belle au bois dormant, elle s’est pourtant piquée d’écrire et d’interpréter des chansons, en s’accompagnant au piano. Une Femme bien, la Joggeuse de 20h39, la Nymphomane... se donnent sans fausse pudeur dans ce cabaret des sentiments. Comme autant de numéros, sept monologues et neuf chansons se répondent, se contredisent ou se complètent, offrant deux qualités d'adresse différentes, deux façons de se donner aux spectateurs, régénérant l'écoute et dérangeant les catégories de représentation. Les chansons sont tantôt jouées et chantées au piano, tantôt diffusées en bande-son sur les arrangements de Bruno Berdah, tantôt chantées sur la bande-son. Ces différents modes permettent de varier le rapport à l'action, de dessiner une dramaturgie où, comme dans les Fragments d'une petite comédienne de campagne, la fiction s'acoquine à l'autobiographie. C'est au piano que le spectacle commence et qu'il finit. Il tient la place centrale que tenait le carnet dans Fragments. Car la petite comédienne va jouer ici à la chanteuse. Jouer aussi à passer d'un personnage à l'autre grâce au portant où sont disposés en nuancier tous les vêtements comme autant de femmes d'âges, de caractères et de situations différents. Un micro sur pied complète le triangle spatial : il permet de crier son impatience ou de chuchoter son désespoir. Les tableaux sont variées, les images riches, l'implication physique est grande : le corps se renverse, chute, surgit du haut du portant et disparaît aussitôt, les costumes volent. Des séquences purement gestuelles, danse ou pantomime (Laconique, Licorne, Chanteuse triste), nettoient les flots de paroles et font respirer le spectacle, entre cabaret et tour de chant. Les situations jouées ne sont pas toujours joyeuses (qui dit désir dit aussi frustration...), mais le ton est volontairement décalé et la dérision est de mise. Ce qui fait de Pomme d'Adam un spectacle drôle et profond. Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 Intentions de mise en scène Au commencement il y a le mot. Et puis vient le corps. Un espace se dessine, la musique…. Une silhouette fait irruption dans un lieu vide et vierge de sens qui ne demande qu’à être rempli. Un mystère, celui de l’évocation de la féminité dans l’absurdité des situations contées. A quoi pensent les femmes ? Qu’attendent-elles ? De la vie, des hommes. Quelles sont leurs états d’âme ? Ève Nuzzo décortique le système de pensée de plusieurs personnages féminins qui parlent de leurs désirs et se questionnent sur ce que peut être la séduction. Le mot se fait poésie, badinerie, niaiserie et loufoquerie dans une mélopée de lapsus qui viennent libérer le rire. Ces personnages témoignent de leurs angoisses, leurs envies, leur folie, leurs soucis. Ils, ou plutôt elles, ont toutes en commun une formidable envie de vivre. Elles se posent mille questions, comme si tous les mots sortaient directement de leur pensée, sans le filtre de la raison ni de la réflexion. Je fantasme la figure d’une femme mutante, hybride, pouvant prendre toute les formes de la féminité, passant du rire aux larmes dans une physicalité exacerbée, en travaillant le corps comme matière dramatique au service du propos. Inscrire une écriture de corps au service de l’écriture des mots où défileront des personnages qui se jouent des clichés pour mieux sublimer ces instants inattendus. Par la mise en scène, l’écriture scénique, tenter de mettre en abîme les enjeux de la séduction en emballant ces moments absurdes dans de petits écrins tantôt langoureux et sophistiqués, tantôt burlesques. Et enfin, cadrer l’attention sur des petits détails décalés pour donner à voir la richesse des sensibilités et des couleurs. Les chansons écrites par Ève viendront ponctuer, donner une articulation, une architecture à la mise en scène. Guillaume Milhac, note d'intention, juin 2013 Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 Synopsis « Une lumière très douce sur le piano » : c'est par ces mots que s'ouvre le spectacle. Poupée Barbara, chanson -presque comptine-, évoquant naïvement la découverte de la masturbation est suivie de C'est Maintenant : « finis les Plus tard les Tout à l'heure, les Si, les Ce serait bien... c'est maintenant ! » Tout est affaire de fantasmes dans ce spectacle, et la Petite fille, avec ses projections au conditionnel, ouvre le bal. Son désir et sa curiosité sont si grands qu'on perçoit derrière sa diction scolaire et hésitante, la gourmandise d'une ogresse. La musique Electro démarre et apparaît sous le sage manteau de tricot Une femme bien en robe fourrée, pardon, fourreau, qui se perd dans un discours bourré de lapsus et de contrepets, révélant son désir d' « être baisée ». Suis la chanson Lapsus Calamae chantée au piano. Lâchant ses cheveux, chaussant ses lunettes et ôtant son fourreau, boutons après boutons, elle devient Adolescente écrivant une lettre à l'objet de son désir. Elle oscille entre sincérité et bienséance, et danse un pas de deux Laconique avec sa veste à Lui. Excusemoi, souffle-t-elle au micro « d'avoir été si persistante, si inconséquente ». En Amie elle vient donner des conseils en séduction plus péremptoires qu'amicaux à une Chanteuse triste qui s'essaye à un strip-tease déplorable où elle se prend les pieds dans les jambes de son pantalon et finit cul par-dessus tête. Une petite veste de smoking cintrée, décrochée du portant, la transforme en Nymphomane aux abois, louve hurlant de désir, projetant ses fantasmes sur les hommes du public. De la louve à la Licorne, l'animal se cache encore derrière la femme. Cavalière et bête à la fois, elle découvre la suavité des ondulations d'un trot onirique. Puis en Dompteuse abandonnée, elle conte le départ de l'aimé, mille fois vécu, au chant de l'alouette. Elle retrouve la veste d'homme parmi tous les autres vêtements du portant pour lui chanter Tilleul-menthe, ou la complainte d'une femme qui se retrouve seule après avoir été séduite. Cette valse, comme un échos du passé, est le support des souvenirs d'une Vieille femme : « Tu as été le grand amour de ma vie. Tu vois, j'ose te le dire maintenant que t'es plus là. » « Mais si c'était à refaire... » : elle revient de cette projection dans le futur avec la chanson La joggeuse de 20h39. Plus de désir, plus de fantasmes, juste la joie de courir dans les champs : « en ce dernier soir de mai chaque chose est à sa place et moi aussi !». Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 Extraits « NYMPHOMANE Épais, court, râblé, très costaud et sûr. Le genre qui t'amène à lui et qui t'étouffe contre son torse large. Mais grand sensible aussi. Oh oui ! Grand sensible. Peut-être même un peu blessé. Au fond. À rassurer donc. Pas seulement à se faire écraser contre lui mais à rassurer aussi, à parler doucement, à lécher le visage et les yeux humides. Les yeux humides du bonheur d'être avec moi. De m'avoir trouvée aujourd'hui. Oui. Efféminé cet autre-là, précieux... Homosexuel ai-je pensé immédiatement et écarté de la play-list du fantasme. Mais revenu dans la play-list par son semi-remorque. Quand on conduit un semi-remorque comme-ça, à demi-nu en plus, avec des trapèzes comme ça, homosexuel ? Ça veut rien dire : confer Village People. Non, torse trop lisse, port trop droit pour être escaladé. Je lâche l'affaire. Gentiment. Sans fermer la porte. On ne sait jamais. Celui-là serait plus à ma portée. Plus dans ce que je connais. Taille médiane. Corpulence discrète. Petite fragilité au niveau de la peau. Craint les coups de soleil. Ça me le rend familier. Pourtant pas un regard pour moi, je suis invisible. Le gabarit m'aurait suffit. Mais non, rien ne semble possible. A surveiller toute fois pour le cas déjà vu où ce serait une ruse. Ou une fuite due à une intimidation dont je serais la cause. Alors là, vraiment insupportable, hâbleur infatigable et fatigant, horripilant. Et pourtant. Ce petit cul rebondi. Cette nuque de garçonnet bien coiffé. Cette bouche pulpeuse. Ces dents parfaites. Non d'un chien le salaud. Des paradoxes ambulants comme ça, ça devrait pas exister. Ce petit déhanché dans la danse et ces poils noirs qui font du garçonnet un homme. Ça donne vraiment envie d'aller voir plus loin. Mais la tentative est pénible. Il faut hâbler autant que lui. Quels efforts cérébraux déplacés pour faire parler les bouches plus que les corps. Mais le fantasme est trop fort de ce cul à cette nuque sans compter les jambes. Bien galbées, moelleuses, et ce ventre. Ce léger gras bien réparti sur toute la surface. Juste accueillant. Ça devrait pas être permis. Non. Saloperie. Surprise à ma droite : connaît mon prénom, engageons discussion. Être regardée un peu plus longtemps c'est déjà tellement bon. Tellement rare. Pas une question d'âge, non. Déjà plus jeune propension à l'invisibilité. Trop offerte, trop transparente. Mes intentions, je le sais, sont inscrites au marqueur noir sur mon front blanc. Et dans le bon sens pour vous, spectateurs ! Pas besoin de miroir. Tous les hommes je les lorgne. Tous sont les amants potentiels qui m'amèneront au septième ciel. Tous sont les candidats, malgré eux, de ma chose pudique : res-pudica. Allons enfants de la patrie, le jour de gloire est... » Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 « LAPSUS CALAMAE Je t'écris toi avec un T Ça me fait réfléchir tu vois... Ai-je juste besoin de toit Pour m'abriter? Et si c'est le cas, c'est pas une base saine pour un couple et ça c'est embêtant. Je m'écris moi avec un S Est-ce que ça laisse entrevoir Que j'ai hâte d'être à plus tard Parce qu'aujourd'hui le bât blesse ? Ça voudrait dire que j'aurais des questions brûlantes à résoudre sans tarder et ça c'est embêtant. J'écris bientôt « binetôt » Est-ce une exhortation déguisée À arracher des mauvaises pensées Qui menacent ma bonne conscience Et si je n'assume pas ce que je pense ou, pire, ce que je désire, alors là, c'est embêtant. J'écris bonjour « bonjouir » C'est pour le moins gênant Ça ressemble étrangement À une invitation au plaisir Et si ça laisse penser que je suis frustrée sexuellement, c'est embêtant. J'écris parfois auteur « utérus » C'est un rapprochement bizarre Qui me fout le bazar Dans mon hypothalamus Ça me met face à la délicate question du lien entre création et procréation et ça c'est embêtant. J'écris courge à la place de courage J'ai justement peur d'en manquer Et de n'être qu'un cucurbitacée Juste bon à servir le potage Et si j'en manque effectivement et que je vis ma vie petitement, c'est embêtant. Lapsus Calamae, lapsus calamité, Les mots m'échappent, les mots dérapent, les mots méchants Ne disent pas, ce que je veux, ce que je vends Et ça, c'est embêtant. Si on y pense, c'est du comique de réputation, de répétition ! oui, cette petite crade, phrase ! qui revient à la fin d'un parcours de corps, d'accords ! légèrement libertin et vicieux, incertain et sinueux ! c'est amusant. Lapsus Calamae, lapsus calamité, Les mots m'écharpent, les mots dérangent, les mots méchants Ne disent pas, ce que je veux, ce que je vends Et ça, c'est embêtant. Calamae ça ressemble à calamar, mais ça n'est pas le fruit du hasard : on l'appela calamar à cause de l'encre qu'il contenait comme « calame », le roseau de l'écritoire. » Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 L'équipe artistique Ève Nuzzo, auteure, compositrice, interprète Formée au piano, danse contemporaine et classique au Conservatoire d'Issy-lesMoulineaux (Hauts-de-Seine), elle intègre la compagnie Claire Laronde à Paris de 1994 à 1997 et participe à trois créations. Puis elle entreprend des études d'architecture dans le but secret de retrouver la danse par le biais de la scénographie. L'architecture lui donne le goût de la lisibilité spatiale, du minimalisme et de l'économie, et l'ouvre à l'art contemporain. Elle travaille trois ans dans l'agence de scénographie François Confino (Gard) : musée Erik Satie à Honfleur, Micropolis dans l'Aveyron, Escale Atlantique à Saint-Nazaire... où elle s'initie à la pratique du collage, de la construction par juxtaposition de matériaux hétérogènes. Puis elle passe son diplôme d'architecture sur le thème « Une approche de l'espace par la danse contemporaine », reçu avec les félicitations du jury. Dans la même période, elle découvre le théâtre auprès de Denis Lanoy au Théâtre de Nîmes, et s'ouvre aux écritures contemporaines (Novarina, Myniana, Lemahieu...). Elle commence comme interprète pour la jeune Cie de l’Orange bleue (Tartuffe, Féminitude), la Cie de la Poudrière (Histoire à Trois écrite et mise en scène par Philippe Béranger), et la Cie Permis de Construire à Marseille (Le voyage en Italie ou la valise de Monsieur et Madame Durand de Dorothée Volut). Elle étaye sa pratique lors de formations longues, notamment au Centre Dramatique de Reims (avec Sophie Loucachevsky) et au Centre National des Arts du Cirque de Châlons-en-Champagne (en conte avec Pepito Mateo). Les petites formes théâtrales tiennent déjà une place importante : Encombrage sur un extrait de « Je suis » de Valère Novarina, Bonds Diserts de Céline Lamy avec Yvan Prat, sur l'univers de la BD... En 2008, Ève arrive en Dordogne et reconsidère la pratique théâtrale sous un autre jour : celui de l'écriture, désormais au cœur de sa création. Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 Guillaume Milhac, mise en scène Né à Sarlat en 1983 Guillaume Milhac découvre la danse dans une association de sa ville natale à l’âge de 4 ans où, enfant, il pratique également le théâtre, les arts plastiques et le chant. Après l’obtention de son baccalauréat cinéma-audiovisuel en 2001 il intègre le Cannes Jeune Ballet de l’École Supérieure de Danse de Cannes Rosella Hightower, où il rencontre la danse contemporaine au contact de divers chorégraphes invités pendant 2 ans. A la suite de sa formation il travaille pour de nombreux chorégraphes au sein de leurs compagnies notamment le Centre National Chorégraphique de Nantes Claude BrumachonBenjamin Lamarche, Thierry Escarmant et Richard Cayre au sein de la compagnie Enfin le jour, le Ballet Preljocaj, la Compagnie Hervé Koubi et la Compagnie Marie Chouinard à Montréal, Compagnie P2BYM. Depuis 3 ans il mène ses propres projets en tant que chorégraphe, metteur en scène et plasticien notamment avec la création de deux solos en 2011 : « Au crépuscule de l’aube » et en 2013 :«J.O.I.E » Jeux Oniriques d'Objets Éphémères, créé au Centre Culturel de Sarlat. Bruno Berdah, arrangements musicaux Né en 1981, commence très jeune par le piano, puis la guitare électrique à travers les musiques populaires actuelles et improvisées, jazz, blues, rock et hard-rock. A l’École ATLA, approfondit la pratique de l'improvisation dans les classes de Pierre Chaze et Matthias Desmier, et aborde des styles plus traditionnels, ainsi que la guitare classique et flamenca. Durant cette période, découvre avec passion les musiques indiennes (Hindustani et Karnatique), et se forme au Tabla et au Sitar auprès d'Amjad Ali Kawa. Vers l'âge de 20 ans, décide de se tourner vers la musique contemporaine et la composition. Étudie l'harmonie et l'écriture auprès de David Lampel, Jean-Michel Bardez, et Jaques Dauchy, la direction d'orchestre avec Henri-Claude Fantapié, puis la composition, auprès d'Alain Gaussin et de Jean-Luc Hervé. Au gré de rencontres et collaborations décisives, notamment Alain Louvier et Nicolas Jortie qui interpréteront ses pièces pour orchestre, forge un style d'écriture alliant la musique spectrale et les techniques de la synthèse instrumentale, tout en conservant un lien profond et direct avec les musiques improvisées et populaires. Philippe Mathiaut, création lumière et régie Outre son activité de créateur lumière pour le théâtre (Temps Fort Théâtre, Cie Galop de Buffles), la musique (Yonathan Avishaï), et la danse (Cie Le cri du pied), Philippe Mathiaut est aussi co-créateur du festival Brikabrak au Bugue en Dordogne. Il en assure depuis 2007 la direction technique, ainsi que celle des Festivals « La Vallée » à Saint-Astier, et « Musique en Périgord », entre autres. Il a également été régisseur pour les tournées internationales de la Cie ChantierThéâtre de Florence Lavaud sur les spectacles « Journal d'un monstre » et « Un petit chaperon rouge » qui a obtenu le Molière du meilleur spectacle jeune public en 2008. Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 La compagnie les Joies sauvages La compagnie les Joies sauvages est née pour la création de Fragments d'une petite comédienne de campagne. Ses projets sont produits par l'association Label Pôlette qui s'est constituée au même moment. Ève Nuzzo en est auteure, metteur en scène et comédienne. D'autres artistes collaborent ou ont collaboré : les plasticiens/performers Nada Pons et Anthony Gripon, le peintre Serge Cahain, l'auteure et metteur en scène Dorothée Volut. Outre Pomme d'Adam, les Joies sauvages ont deux spectacles et deux formes courtes à leur actif : Fragments d'une petite comédienne de campagne (2011) Écriture, mise en scène et interprétation/Ève Nuzzo, aide à la mise en scène/Dorothée Volut, lumières et régie/Philippe Mathiaut, complice/Serge Cahain, avec le soutien de l'Agence Culturelle Départementale de Dordogne, coproduction : Théâtre du Fon du Loup. Une petite comédienne de campagne nous fait partager son quotidien, ses états d'âme et ses désirs secrets. Du doute à la création, de la frustration au lâcher prise, ces fragments, comme autant de facettes d'un autoportrait, dessinent une lente élévation vers la joie d'être là. > Festival Turbulences à La Fabrique de Saint-Astier, Villefranche du Périgord, Lanouaille, El Clan Destino à Paris, Saint-Paul-Lizonne, Festival de théâtre de Larache au Maroc, Théâtre du Fon du Loup à Carves, Le Lieu Chantier-Théâtre à Saint-Paul de Serre. Ouf (2011) Écriture et mise en scène : Ève Nuzzo, Jeu : Nada Pons, Coproduction : Collège des Trois Vallées à Vergt, CAF, MSA, REAAP Au centre des spectateurs, dans une mise en espace propice à la confidence, un personnage d'adolescent étrangement solitaire livre ses réflexions sur le sens de la vie, la liberté, le rapport au groupe, l'amour. > Famille en fêtes à Savignac-Les-Eglises, Centre Social du Gour de l'Arche à Périgueux, Centre Social et Culturel de Marsac-sur-L'Isle, Centre Socioculturel de La Force, Grand Inventaire des Possibles, Filature de l'Isle à Périgueux, Collège des Trois Vallées à Vergt Badinage (2012) Fantaisie théâtrale conçue et improvisée par Ève Nuzzo et Anthony Gripon (durée 15 minutes) Elle anime la discussion et lui fait visiblement du gringue. Il est là pour parler de lui et craint les mains baladeuses. Ils vont badiner pendant 15 minutes, autour de l'art et de la création, interrompus dans leurs élans verbaux par Marcel Duchamp, André Malraux et par leurs propres corps qui les lanceront malgré eux dans un slow langoureux. > Grand Inventaire des Possibles, Festival Molières en scène, Festival de théâtre de rue d'Aurillac Off, Itinéraire d'Art à Sante-Alvère, Les Arpenteurs à Castelnaud-la-Chapelle. Par Le Menu (2014) Jeu de mots, de mets et d'images écrit et interprété par Ève Nuzzo et Anthony Gripon (durée 10 minutes) Deux serveurs vous reçoivent dans le cadre guindé d'un restaurant gastronomique. Mais au lieu des bons mets attendus, ce sont des bons mots qu'ils vont vous servir. Pour pimenter le tout, ils parsèmeront leurs élucubrations langagières de références picturales qu'ils vous faudra reconnaître. > Les Arpenteurs à Castelnaud-la-Chapelle. Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27 Pomme d'Adam Jeu, textes et chansons : Ève Nuzzo Mise en scène : Guillaume Milhac Arrangements musicaux : Bruno Berdah Lumières et régie : Philippe Mathiaut durée : 1h Public à partir de 14 ans Un projet de la Compagnie les Joies Sauvages Production : association Label Pôlette Avec le soutien de l’Agence Culturelle Départementale Dordogne-Périgord / Conseil Général de la Dordogne Avec l’aide du Lieu-Chantier Théâtre (Cie Florence Lavaud) et du Centre Culturel de Sarlat pour les résidences de création Avec la complicité du Festival BriKaBrak Prix du spectacle : 1100 euro Frais de déplacements et d'hébergement en sus Déclaration SACEM/SACD à la charge du diffuseur Contacter la Cie pour toute question relative au prix. Contact diffusion : Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 05 53 04 52 27 [email protected] site : www.evenuzzo.over-blog.com Association Label Pôlette, loi 1901 Licence d'entrepreneur du spectacle n°DOS 20121309 Code APE : 9001Z Chez Paulette Dekkers Rue André Breton 24200 SARLAT 05 53 31 12 36 Compagnie les Joies sauvages – Pomme d'Adam – Dossier de diffusion – juin 2014 - [email protected] – contact diffusion Ève Nuzzo 06 15 03 94 29 – 05 53 04 52 27