Le retour à l`emploi suite à un problème de santé.
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Le retour à l`emploi suite à un problème de santé.
N° 148 EDITION AVEYRON CPPAP 0913 M 06606 trimestriel 44e année - décembre 2011 p. 4 santé Le tabac… j’arrête ! p. 6 r e t ra i t e L a re tra it e it é . p o u r p é n ib il p. 10 s e r v i ce r, a m e li -s a n te .f à Z. la sa n té d e A p. 15 t e m p s l i b re Le retour à l’emploi suite à un problème de santé. Comment s’y prendre ? Quelles démarches effectuer ? Qui contacter ? Le p ri x c 2011. M é m o ire d ’O dossier p. 12, 13, 14 Votre département En Aveyron, l’Assurance Maladie se mobilise face à l’augmentation des arrêts de travail en 2011. » sommaire 4 Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2011 » santé La dernière cigarette ? Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer ; l’Assurance Maladie peut vous aider. 6 3 Édito » Les prestations sociales, premier vecteur de redistribution retraite La retraite pour pénibilité : dès 60 ans, c’est possible depuis le 1er juillet 2011. Rappel des conditions d’accès à ce dispositif. 8 votre département Retrouvez toutes les informations pratiques. 10 service ameli-sante : le site offre, aujourd’hui, l’accès à une information médicale fiable sur 120 thématiques de santé. 12 dossier Prévenir la désinsertion professionnelle. L’Assurance Maladie a élaboré une offre de service pour accompagner les assurés présentant des difficultés au retour à l’emploi. Tour d’horizon des dispositifs mis en place. 15 temps libre Mémoire d’Oc : la 21e édition du prix littéraire récompense Christian Signol pour « Une si belle école ». Revue de la sécurité sociale Midi-Pyrénées - Publication trimestrielle. 2, rue Georges Vivent - 31065 Toulouse Cedex 9 - Tél. : 05 62 14 29 20. Directeur de la publication : Francis De Block. Coordination rédactionnelle : Marie-Thérèse Serin. Journalistes/photographes : Aurélie Renne, Monique Zinet. Correspondants CPAM : Céline Galy (09), CPAM 12, Lydia Capuano (31), Brigitte Ferris (32), Philippe Rigal (46), CPAM 65, Lætitia Delheure (81), CPAM 82. Conseil technique : Dr J.F. Hurstel, Direction régionale du service médical de l’Assurance Maladie Midi-Pyrénées. Crédit photos couverture et page 3 : Corbis, J. Bourges et HANNAH/Albin Michel. Mise en page : Ogham, 31320 Castanet-Tolosan - Tél. 05 62 71 35 35. Régie publicitaire : Mistral Média - 365, rue de Vaugirard - 75015 Paris - Tél. : 01 40 02 99 00 - Directeur : Luc Lehéricy. Encart jeté en quatrième de couverture : Wibo dans 31 (partiel), HD Assurances : 200 000 encarts, diffusion en aléatoire. Le centre régional d’information n’est pas responsable des publicités figurant dans ce numéro. Impression : Fabrègue Imprimeur SA 87500 Saint Yrieix-La-Perche. Routage : IMD, 31770 Colomiers. Tirage : 560 000 exemplaires. Contact : le Directeur de la publication. Reproduction interdite sans l’accord de la direction. Publication du Centre régional d’information des Caisses primaires d’Assurance Maladie de l’Ariège, de l’Aveyron, de la Haute-Garonne, du Gers, du Lot, des HautesPyrénées, du Tarn, de Tarn-et-Garonne et de la Caisse d’assurance retraite et de la santé au travail Midi-Pyrénées. La Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées a pour but d’informer les assurés sociaux sur l’Assurance Maladie et la retraite. Elle ne peut constituer une source documentaire précise en matière de législation. Seuls les techniciens assurant l’accueil physique et téléphonique sont compétents pour répondre aux demandes individuelles, au vu des textes en vigueur et des particularités de chaque dossier. Tout destinataire de cette publication peut, à tout moment, accéder aux informations utilisées pour son envoi à domicile et s’opposer à leur utilisation. De fait, il renonce à recevoir la Revue. Les prestations sociales et les prélèvements réduisent toujours les inégalités de revenus dans la population, c’est ce que montre l’étude 2011 « France, portrait social » publiée par l’Insee, courant novembre. Et ce rééquilibrage est globalement stable depuis une vingtaine d’années même si notre système social a connu des changements importants tant au niveau des prélèvements que des prestations. Cette analyse arrive dans un contexte où le système social « à la française » est régulièrement remis en question en raison de son coût et de son impact sur la croissance économique. Souhaitons que les prochaines décisions préservent ce caractère redistributif qui favorise des relations apaisées entre les membres de la société. La rédaction vous souhaite une bonne et heureuse année 2012. Je m’associe à ces vœux. Francis De Block, Directeur de publication » Les 8 éditions de ce numéro sont : » sur www.revuedelasecuritesociale.fr » en cassette audio à la Bibliothèque sonore, tél. : 05 61 47 34 94. » santé 4 Tabac : comment dire stop ? L’hexagone compte encore 15 millions de fumeurs. Parmi eux, 59 % déclarent avoir envie d’arrêter. On considère que, chaque année en France, 750 000 personnes commencent un sevrage tabagique durant au moins un an, soit plus de 2 000 personnes chaque jour. Pourquoi faut-il s’arrêter et comment s’y prendre ? L es chiffres sont consternants : en France, le tabagisme est la première cause de mortalité évitable, avec environ 66 000 décès chaque année. En moyenne, un fumeur régulier sur deux meurt prématurément de causes liées au tabac. Et pour la plupart entre 35 et 69 ans. Aujourd’hui, la proportion de fumeurs réguliers a baissé chez les hommes mais elle s’est accrue chez les femmes. Toutes les tranches d’âge sont concernées : près de 50 % des personnes âgées de 18 à 34 ans fument et 37 % des fumeurs âgés de 11 à 15 ans estiment ne pas pouvoir se passer de cigarette. Les conséquences sont désastreuses : maladies cardiovasculaires, insuffisance respiratoire, sans oublier le cancer dont le tabac est le principal facteur de risque. Une cigarette en moins équivaut à 11 minutes de vie en plus Il n’est jamais trop tard pour arrêter de fumer. En effet, les bénéfices du sevrage sont nombreux et interviennent à plus ou moins long terme. Quelques jours après la dernière cigarette, la peau retrouve son apparence rosée, le goût et l’odorat s’améliorent, la respiration devient plus facile et le tonus revient peu à peu, ainsi que le sommeil. En 4 à 5 ans d’arrêt, le fumeur sevré élimine le risque d’infarctus, et divise par deux, tous les 4 ans, son risque de cancer lié au tabac. Enfin, après 10 à 15 ans d’arrêt, l’espérance de vie redevient identique à celle d’une personne n’ayant jamais fumé. Une dernière bonne raison de commencer à arrêter… 3 Questions à… Dr Richard Sallaberry, médecin tabacologue au Centre d’examens de santé de la CPAM de la Haute-Garonne » Comment rentrer dans un processus de sevrage ? Pour arrêter de fumer, le patient doit être suffisamment motivé. En fonction de son tabagisme (quantitatif et qualitatif), on définit le profil du fumeur afin de proposer soit une réduction soit le sevrage complet. Réduire sa consommation peut être une solution pour les plus gros fumeurs, qui peuvent alors sélectionner des « cigarettes plaisirs » qu’ils associeront avec un substitut en vue d’un sevrage proche. L’arrêt complet correspond aux fumeurs très décidés à arrêter. Il faut alors commencer par jeter tous ses stocks de tabac ! » Les solutions pour aider à l’arrêt ? Plusieurs solutions pharmaceutiques existent, comme les patchs (de 16 ou 24h à garder le jour et/ou la nuit), les gommes à mâcher ou un substitut nicotinique en cachets, pour ceux qui préfèrent la « solution médicament ». En parallèle, il est essentiel de reprendre une hygiène de vie correcte : le sevrage pharmacologique représente 30 à 40 % de la réussite, l’exercice physique 30 % et la diététique 30 %. Il faut apprendre à faire ses courses et s’alimenter correctement. » Quelle prise en charge par l’Assurance Maladie ? Les substituts nicotiniques comme les patchs et les gommes à mâcher sont remboursés à hauteur de 50 euros par an. Pour les femmes enceintes aujourd’hui, l’Assurance Maladie prend en charge jusqu’à 150 euros. Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2011 ALD : ce qui change pour les patients La réglementation concernant la prise en charge par l’Assurance Maladie des patients en affection de longue durée a été révisée. Le point sur ces modifications. » En bref » Grippe saisonnière : il est encore temps de vous faire vacciner Crédit photo : Julie Bourges La campagne de vaccination contre la grippe se poursuit jusqu’au 31 janvier 2012. Prise en charge des transports Une nouvelle disposition modifie les conditions de prise en charge des frais de transport pour les patients atteints d’une affection de longue durée (ALD). Depuis juin 2011, les trois conditions suivantes doivent être respectées : le transport réalisé » Bon à savoir » Qu’est-ce qu’une affection longue durée ? Il en existe deux types : » L’affection de longue durée (ALD) exonérante est une maladie dont la gravité et/ou le caractère chronique nécessitent un traitement prolongé et une thérapeutique particulièrement coûteuse ouvrant droit à la prise en charge à 100 % pour les soins liés à cette pathologie. » Une affection de longue durée non exonérante nécessite une interruption de travail ou des soins d’une durée supérieure à six mois mais n’ouvre pas droit à la suppression du ticket modérateur. Les soins dispensés dans ce cas sont remboursés aux taux habituels, une partie reste donc à régler par le patient. doit être en lien avec l’ALD, le patient doit bien sûr être reconnu en ALD et présenter une incapacité ou déficience nécessitant une aide au déplacement ou à la transmission des informations nécessaires à l’équipe soignante, ou le respect rigoureux des règles d’hygiène et la prévention du risque infectieux par la désinfection du véhicule. Hypertension artérielle sévère L’hypertension artérielle sévère n’est plus considérée comme une affection de longue durée depuis juin 2011. La Haute Autorité de Santé souligne que la pathologie isolée constitue un facteur de risque et non une pathologie avérée. Les assurés reconnus en ALD pour cette pathologie avant l’entrée en vigueur de ce texte ne sont bien sûr pas concernés. La campagne 2010-2011 a été marquée par un net recul de la vaccination. Le taux de couverture vaccinale est passé de 60,2 % en 2009 à 51,8 % en 2010. Cette baisse, supérieure à 8 %, constitue un risque réel, surtout pour les personnes plus fragiles. La vaccination contre la grippe saisonnière est importante pour vous. C’est aussi un enjeu majeur de santé publique. La vaccination reste le moyen le plus efficace pour vous protéger et protéger votre entourage en évitant de les contaminer si vous contractez la maladie. » Attention au monoxyde de carbone Le monoxyde de carbone est un gaz indétectable. Il résulte d’une mauvaise combustion des appareils de chauffage ou de production d’eau chaude mal entretenus quel que soit le combustible : bois, gaz, charbon, fuel. C’est un gaz asphyxiant très toxique qui peut être mortel en moins d’une heure. Il est responsable de 6 000 intoxications et 300 décès par an en France. Remboursements en fin d’ALD Depuis janvier 2011 est mis en place un dispositif d’exonération du ticket modérateur pour les actes médicaux et examens de biologie nécessaires au suivi de l’assuré après sa sortie d’ALD. L’Assurance Maladie prend ces frais en charge à 100 %. Pour éviter les intoxications, faites vérifier chaque année vos installations par un professionnel, faites effectuer un ramonage mécanique de vos conduits et cheminées au moins une fois par an, aérer votre logement même en hiver et ne bouchez jamais les entrées d’air. Pour en savoir plus » www.ameli.fr » 36 46 (coût d’un appel local depuis un poste fixe) En cas d’intoxication, appelez le numéro unique d’urgence européen (112) ou les pompiers (18) ou le Samu (15). 5 » retraite 6 La retraite pour pénibilité Un dispositif de retraite anticipée pour pénibilité a été créé par la réforme de 2010. Il permet de partir à la retraite dès 60 ans à taux plein, quelle que soit la durée d’assurance. Les conditions pour en bénéficier sont très précises. Explications. » En bref » Paiement des retraites Pour les 3 mois à venir, les retraites seront mises en paiement les 9 janvier, 9 février et 9 mars. » Allocation des travailleurs de l’amiante Depuis le 1er octobre, la gestion de l’allocation de cessation anticipée d’activité des travailleurs de l’amiante (ACAATA) est assurée par la Carsat Sud Est pour les régions PACA-Corse, Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. L’ACAATA permet aux salariés qui ont travaillé dans certains établissements de bénéficier d’une cessation anticipée d’activité et de percevoir une allocation. » Pour en savoir plus : 09 71 10 13 33 (coût d’un appel local) les lundi, mardi, jeudi et vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h. www.carsat-sudest.fr/ espaceParticuliers » Le relevé de carrière Les assurés nés en 1957 ont reçu, en 2011, le relevé de leur carrière au régime général, adressé par la Carsat Midi-Pyrénées. Il convient de l’examiner attentivement, de compléter et de retourner le document « reconstitution de carrière » accompagné des pièces justificatives indiquées. Vous pouvez aussi prendre rendez-vous avec un conseiller retraite au 39 60 (coût d’un appel local depuis un poste fixe) ou sur www.carsat-mp.fr Si vous êtes d’accord avec les informations figurant sur le document, faites-nous le aussi savoir. Qu’entend-on par « pénibilité » ? Pour bénéficier de cette retraite anticipée, la « pénibilité » correspond à un taux d’incapacité permanente reconnu au titre d’une maladie professionnelle ou d’un accident du travail ayant entraîné des lésions identiques à celles indemnisées au titre d’une maladie professionnelle : » au moins égal à 20 %, » compris entre 10 et 20 %, à condition de justifier de 17 années d’exposition à des facteurs de risques, ayant entraîné cette incapacité. Important : aucune autre situation ne peut être retenue. L’incapacité permanente due à un accident du trajet n’y ouvre pas droit. Faites le point sur vos droits avant de déposer votre demande. Comment en bénéficier ? Vous percevez une rente pour maladie professionnelle (MP) avec une incapacité permanente d’au moins 20 %, vous pouvez déposer, trois ou quatre mois avant la date de départ choisie, une demande de retraite pour pénibilité accompagnée des justificatifs prouvant cette incapacité. Vous pouvez aussi déposer une demande de retraite pour pénibilité si vous percevez une rente MP avec un taux d’incapacité permanente compris entre 10 et 20 %. Vous devez justifier d’une exposition d’au moins 17 ans à un ou plusieurs facteurs de risques professionnels. Si votre incapacité permanente d’au moins 20 % est due à un accident du travail, vous pouvez également déposer une demande de retraite pour pénibilité. Elle sera examinée par le médecin-conseil régional. Il vérifiera si les lésions justifiant le versement de la rente AT sont identiques à celles indemnisées au titre d’une maladie professionnelle. La demande ne sera acceptée que dans ce cas. Si votre taux d’incapacité est compris entre 10 et 20 %, vous devez en plus apporter la preuve de l’exposition aux facteurs de risques à l’aide de documents à votre disposition (contrats de travail, bulletin de salaire). Votre demande sera examinée par une commission spécifique chargée d’établir le lien entre l’incapacité et les facteurs de risques professionnels. Son avis s’imposera à la caisse de retraite. » En savoir plus » www.lassuranceretraite.fr » 39 60, du lundi au vendredi de 8 h à 17 h (prix d’un appel local depuis un poste fixe) et 09 71 10 39 60 depuis une box, un mobile ou l’étranger. Un nouveau calendrier pour la réforme des retraites La réforme des retraites de 2010 prévoit que l’âge légal de départ passe progressivement de 60 à 62 ans. Les mesures annoncées par le gouvernement, dans le cadre du plan d’équilibre des finances publiques de novembre 2011, prévoient une modification de l’âge de départ des assurés nés de 1952 à 1955. L’âge légal de départ serait relevé de cinq mois par génération, au lieu de quatre. Il atteindrait 62 ans dès 2017 pour les personnes nées à partir de 1955. L’âge d’obtention du taux plein évoluerait selon les mêmes modalités. Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2011 Vivre pleinement sa retraite Vous souhaitez vivre activement votre retraite en tissant des liens avec d’autres retraités, rejoignez les retraités d’Oc. L’adhésion à l’une des associations donne accès à l’ensemble des activités (atelier informatique, cuisine, poésie, visites, conférences, voyages…). La cotisation annuelle s’élève à 15 €. Rappelons que ces associations sont créées à l’initiative de la Carsat Midi-Pyrénées. » L’Aroc Ariège Agence retraite 1bis espl. Miliane - 09100 Pamiers » L’Aroc Aveyron Nord Agence retraite Résidence Athéna, bât. B avenue Jean Monnet - 12000 Rodez » L’Aroc Aveyron Sud Agence retraite, Immeuble Cpam Rue du Rec - 12100 Millau » L’Aroc Haute-Garonne Carsat Midi-Pyrénées, 2 rue Georges Vivent - 31065 Toulouse Cedex 9 » L’Aroc Pays de Comminges Agence retraite 14 rue Robert Schuman 31800 St Gaudens » L’Aroc Gers Agence retraite Place porte-trompette - 32000 Auch » L’Aroc Lot Pays de Cahors Agence retraite 190 quai Cavaignac - 46000 Cahors » L’Aroc Lot Pays de Figeac chez M. André Reiniche 15, place des Mirepoises 46100 Figeac » L’Aroc Hautes-Pyrénées Agence retraite 32 av. de la Libération - 65 000 Tarbes » L’Aroc Tarn Nord Agence retraite 17 Bd Montebello - 81000 Albi » L’Aroc Tarn Sud Maison des associations et syndicats 1 place du 1er mai - 81100 Castres » L’Aroc Tarn-et-Garonne Agence retraite 12, avenue du Général Sarrail 82000 Montauban 7 » En savoir plus Tél. : 05 62 14 88 20 (jeudi 10h/12h) Courriel : [email protected] www.laroc.fr La Gazette des seniors L’Aroc, c’est aussi une revue trimestrielle : relais des activités de l’association, informations sur la retraite, la santé, les voyages… Bulletin d’abonnement Je souhaite recevoir 4 numéros (1 an) de La Gazette des seniors et je joins à ce bulletin un chèque de 16 € à l’ordre de PHEDON. Nom, prénom : ..................................................................... ....................................................................................................................... Adresse :......................................................................................... ....................................................................................................................... Téléphone : ................................................................................. Courriel : .......................................................................................... ....................................................................................................................... À retourner à : PHEDON (La Gazette des seniors) BP 148 - 59001 Lille Cedex » Aveyron 08 Les arrêts de travail : une augmentation préoccupante 12 Depuis début 2011, le nombre de jours d’arrêt de travail a augmenté de 5,8 % en Aveyron, contre seulement 2,5 % sur la région. Face à cette situation et dans un souci de bonne gestion de l’argent public, l’Assurance Maladie poursuit et intensifie ses actions. » Le chiffre 37 M€ Maîtriser les indemnités journalières : une responsabilité partagée L’arrêt de travail est un choix thérapeutique du médecin. Il doit être prescrit quand le repos peut faciliter la guérison ou quand l’état de santé ne permet pas de poursuivre l’activité professionnelle. L’Assurance Maladie met à la disposition des médecins des fiches repères indiquant des durées d’arrêt, en fonction de la pathologie et du contexte de travail. Les délégués de l’Assurance Maladie rencontrent les médecins pour présenter ces fiches et faire le point sur l’évolution du nombre et de la durée des arrêts prescrits. Une démarche est aussi engagée en direction des entreprises, avec le service Prévention des risques professionnels de la Carsat et la Médecine du Travail, pour éviter des arrêts de travail de leurs salariés. L’Assurance Maladie développe également un programme de prévention de la désinsertion professionnelle. À partir de signalement Crédit photo : Julie Bourges » c’est le montant des indemnités journalières versées par votre caisse en 2010. émanant du Service Médical ou de la Caisse, une concertation est engagée avec le Service Social pour proposer aux assurés, en arrêt de travail depuis plus de 3 mois, une préparation à la fin de l’arrêt (lire le dossier « Arrêt de travail : le retour à l’emploi facilité »). Des contrôles renforcés En complément de ces actions, l’Assurance Maladie renforce ses contrôles. Le Service Médical convoque des assurés pour s’assurer de la justification médicale de l’arrêt quelle que soit sa durée. Des contrôles inopinés sont réalisés au domicile des assurés en arrêt pour s’assurer qu’ils respectent les règles pendant leur repos. Tout arrêt reçu tardivement à la Caisse ou comportant une surcharge, toute variation importante de salaire fait l’objet d’un contrôle dans le cadre de la lutte contre la fraude. En arrêt ? Les règles à respecter. » Adressez votre arrêt de travail au Service Médical de l’Assurance Maladie dans les 48 heures. » Soyez présent à votre domicile entre 9h et 11h et entre 14h et 16h, tous les jours, même le week-end. » Ne quittez pas le département sans avoir reçu l’accord de la CPAM. Une demande de déplacement hors département doit être déposée 15 jours avant la date de départ pour pouvoir être étudiée. » Répondez impérativement à la convocation du Service Médical. Si vous ne respectez pas ces règles simples, vous prenez le risque de voir vos indemnités journalières suspendues et d’être sanctionné par une pénalité financière. Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2011 » En bref » MON COMPTE AMELI : simple, pratique, rapide et gratuit Avec mon compte ameli, vous suivez le détail de vos remboursements en temps réel, 7 jours sur 7. Vous pouvez aussi consulter des conseils de prévention, connaître vos démarches et droits, éditer votre attestation de droit, déclarer votre changement d’adresse ou de situation, commander en ligne votre Carte Européenne d’Assurance Maladie ou contacter votre Caisse d’Assurance Maladie. Pour découvrir ce service connectez-vous sur le site www.ameli.fr et cliquez sur « mon compte » puis sur « voir la démo ». Vous y trouverez les modalités de connexion. La caisse primaire peut vous aider à la première connexion dans ses accueils. À Rodez, elle organise des ateliers pour vous familiariser avec cette consultation en ligne : du 9 au 13 janvier, du 23 janvier au 3 février, du 27 février au 2 mars et du 12 au 16 mars. » Un bilan de santé complet et gratuit L’Assurance Maladie propose un bilan de santé complet et gratuit. Il comporte analyses bio-médicales (sang, urine…), électrocardiogramme, tests (vision, audition, capacité respiratoire, mémoire…) et visite médicale. Le médecin adapte les examens selon l’âge, le sexe, les antécédents familiaux ou personnels de chacun. Ce bilan concerne en priorité les personnes en difficulté. Il peut permettre de dépister des maladies dites « silencieuses » qui ne se révèlent par aucun symptôme au début : diabète, cholestérol… Leur traitement rapide permet d’éviter complications et dégradation de l’état de santé. L’examen dure environ 1 h 30. Les résultats sont envoyés sous 15 jours à l’assuré et, avec son accord, à son médecin traitant. » Inscription Centre d’Examens de Santé, avenue de Bamberg, 12020 RODEZ Cedex 9. 05 65 67 17 15, le matin uniquement. 09 Assurance Maladie : un accueil rénové Mieux vous accueillir, c’est l’ambition qui a conduit la CPAM à engager d’importants travaux de rénovation de son siège à Rodez, de début juillet 2010 à fin octobre 2011. Visite guidée. « L’objectif était d’agrandir l’espace de réception du public, de centraliser au maximum l’accueil des assurés au rez-de-chaussée afin de réduire les temps d’attente, de faciliter les démarches, d’améliorer l’accessibilité et la sécurité ainsi que les conditions de travail du personnel », explique Anne Laurens, directrice de la CPAM. Une fois passées les portes automatiques, le visiteur accède, à un pré-accueil d’orientation adapté aux personnes handicapées. « La banque d’accueil, conçue par le cabinet d’architecte, large et moderne en station rehaussée, réalisée avec une alliance harmonieuse de bois et de verre, intègre le système d’appel lumineux et sonore des clients », poursuit Anne Laurens. Deux agents y donnent les renseignements rapides, remettent des documents ou orientent vers un conseiller selon la demande. Quatre bureaux fermés sont réservés aux demandes plus longues ou plus complexes. Ils permettent d’assurer un accueil de qualité dans le respect de la confidentialité. La zone d’attente calme et spacieuse peut accueillir 15 à 20 personnes. L’espace multimédia qui offre actuellement, aux assurés la possibilité de découvrir et d’adhérer à « mon compte ameli », permettra de relayer les campagnes nationales de prévention. « De nombreux assurés font part de leur satisfaction sur ces nouvelles conditions d’accueil dans ces locaux modernisés et spacieux et soulignent l’efficacité de la zone de réception », conclut Anne Laurens. » Ateliers Votre caisse de retraite organise et finance des ateliers Mémoire et Prévention des chutes. » Mémoire Millau, Séverac le Château : M. Bernard, 06 88 75 50 38 » Prévention des chutes Millau : M. Bernard, 06 88 75 50 38 Aguessac, Creissels, Luc, Pont de Salars, St Georges de Luzençon : Mme Bernard, 06 20 78 02 74 Espalion, Entraygues sur Truyère, Saint Amans des Cots, Le Carladez, le secteur de Laguiole M. Martin, 06 11 92 24 38 Salvagnac Cajarc, Villefranche de Rouergue, Monteils, La Fouillade : Mme Pfister, 06 26 29 46 88 Baraqueville : Mme Vergnet, 06 11 44 61 80 » service 10 ameli-santé : la référence en information santé Le site d’information santé de l’Assurance Maladie poursuit son développement, enrichissant peu à peu son contenu. Depuis septembre 2011, une toute nouvelle version est en ligne pour toujours plus d’efficacité. » En bref » Votre revue en ligne Sur www.revuedelasecuritesociale.fr, vous trouverez les huit éditions de cette revue. Chacune est également accessible depuis les pages de votre caisse sur www.ameli.fr. Après chaque article, une adresse vous permet de nous adresser un courrier électronique pour faire part de vos remarques ou suggestions. Si vous n’avez pas internet, pas de souci, c’est avec grand intérêt que nous vous lirons vos courriers. » Votre rendez-vous confirmé par SMS L ancé en mai 2010, le site ameli-santé.fr proposait 17 thèmes de prévention santé. Étape par étape, il s’est perfectionné afin d’être au plus proche des situations de santé des assurés. Aujourd’hui les internautes ont accès à une information médicale fiable autour de 120 thématiques de santé. L’objectif ? Mettre à disposition du grand public des données objectives, validée et de qualité, en matière de santé. Sur ameli-santé.fr, l’internaute peut obtenir des conseils de santé au quotidien pour rester en forme et bénéficier de conseils pratiques pour mieux vivre sa maladie et éviter les complications. Le site propose les thèmes de santé les plus fréquemment rencontrés : adénome de la prostate, bronchite, cancer du sein, diabète, furoncles, insuffisance cardiaque, trouble de la mémoire ou varices des jambes en sont quelques exemples. De plus, ameli-santé.fr s’est enrichi de contenus multimédia. Il propose des centaines de vidéos explicatives, plus de 100 illustrations pédagogiques pour mieux décrypter le fonctionnement de certaines pathologies et des dizaines de quiz pour tester ses connaissances. Vous avez pris rendez-vous avec un conseiller retraite : » au 39 60 (coût d’un appel local depuis un poste fixe) ou au 09 71 10 39 60 depuis une box, un mobile ou l’étranger, Mieux s’orienter pour mieux s’informer Depuis la page d’accueil, l’internaute fait son choix simplement parmi différents onglets (situations d’urgence, vaccination, risque allergique, offres de prévention) qui lui permettent de naviguer à travers le site et l’aident à suivre sa santé au quotidien. Pour faciliter l’accès à l’information, le site propose un mode recherche par index alphabétique (en cliquant sur la première lettre du thème recherché), par partie du corps (en sélectionnant sur un schéma la zone concernée) mais aussi par symptôme (mal de gorge, toux, douleurs thoraciques…). » sur www.carsat-mp.fr (espace Particuliers). Et l’Assurance Maladie ne s’arrête pas là. En 2013, il est prévu de mettre en ligne 250 nouveaux thèmes de santé sur ameli-santé.fr. * enquête téléphonique réalisée par l’Institut Louis Harris en juin 2011, pour le compte de l’Assurance retraite auprès de 300 personnes. Si vous avez communiqué votre numéro de téléphone mobile, un SMS de rappel vous est envoyé 48 h avant le rendez-vous. » Les nouveaux retraités satisfaits 96,1 % des nouveaux retraités* se déclarent satisfaits des services offerts par l’Assurance retraite en Midi-Pyrénées. Plus de 9 retraités interrogés sur 10 déclarent avoir une bonne image de leur caisse de retraite qu’ils perçoivent comme moderne, dynamique et accueillante, dotée d’un personnel compétent et à l’écoute. Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2011 11 Accéder à une complémentaire santé : c’est possible L’Assurance Maladie peut vous aider à faire face à vos dépenses de santé. Selon vos ressources, deux types d’aides sont prévus. La CMUC, une complémentaire santé gratuite La couverture maladie universelle complémentaire permet la prise en charge à 100 % des dépenses de santé, sans avance de frais. Vous pouvez la demander si vous résidez en France depuis plus de trois mois et disposez de ressources modestes : 7 771 € par an pour 1 personne, 11 657 € pour deux, 13 988 € pour trois, 16 320 € pour 4… (plafonds révisés chaque année). Elle vous est attribuée pour 12 mois, éventuellement renouvelables. Vous devez choisir l’organisme qui va assurer cette couverture complémentaire (votre CPAM ou un organisme complémentaire agréé). L’ACS, un accès facilité à une complémentaire santé L’aide à l’acquisition d’une complémentaire santé permet de financer une partie de la cotisation annuelle si vos revenus ne dépassent pas 26 % du plafond de la CMUC, soit 9 792 € pour 1 personne, 14 688 € pour un couple, 17 625 € pour 3 personnes… Vous pouvez la demander si vous résidez de manière stable et régulière en France depuis plus de 3 mois. Si le dossier est accepté, vous recevrez une « attestation-chèque » à remettre à la complémentaire santé de votre choix. Cette attestation est valable 6 mois. Le montant de l’aide varie selon le nombre et l’âge des bénéficiaires : 100 € pour les moins de 16 ans, 200 € pour les 16 à 49 ans, 350 € pour les 50 à 59 ans et 500 € pour les 60 ans et plus. » Bon à savoir Des aides financières complémentaires peuvent être attribuées par votre CPAM, sous conditions de ressources, pour faire face à certaines dépenses de santé. Le service social de l’Assurance Maladie peut vous informer et vous accompagner dans vos démarches pour l’accès aux droits et aux soins » Contact : 36 46 (coût d‘un appel local depuis un poste fixe). » dossier 12 Arrêt de travail : le retour à l’emploi facilité Un problème de santé peut compliquer le retour à l’emploi. La prévention de la désinsertion professionnelle est aujourd’hui une mission prioritaire des équipes de l’Assurance Maladie mais aussi celle de nombreux partenaires. Objectif pour l’assuré ? Retravailler tout en préservant sa santé. A u centre du retour à l’emploi ? L’assuré. Le dispositif proposé par l’Assurance Maladie repose sur un réseau de partenaires qui favorise l’emploi et le maintien dans l’entreprise des personnes reconnues travailleurs handicapés. « Nous accompagnons le salarié dans son parcours de maintien dans l’emploi, nous lui apportons des informations au regard de son état de santé et de son emploi », indique Maité Larre du service social régional. « Nous sommes un soutien dans la mise en route d’une démarche de maintien dans l’emploi et travaillons à faciliter l’accès aux prestations et dispositifs ». Aujourd’hui tous les services de l’Assurance Maladie travaillent en synergie : le service administratif de la CPAM est en charge du suivi des dossiers d’arrêt de travail et du versement des indemnités. Le service prévention des risques professionnels de la Carsat peut agir en tant que conseil à l’employeur. Côté Service médical, le médecin apprécie l’état de santé des assurés et donne son avis sur toute question relative à l’aspect médical. Des cellules de coordination locale permettent à des référents de chaque service d’apporter leur expertise sur les dossiers traités et de proposer des solutions. Une culture commune du risque de désinsertion professionnelle Grâce au concours du service administratif et du service médical, les assistantes sociales interviennent précocement auprès des salariés en arrêt de travail. « Nous proposons une offre qui se décline de différentes manières, poursuit Maïté Larre : » une première rencontre à l’occasion d’une réunion d’information pour les personnes en arrêt depuis plus de 90 jours, durant laquelle est abordée, entre autres, la reprise du travail ; » une ou plusieurs réunions ayant pour objet la reprise de travail, avec la participation éventuelle d’intervenants du Sameth ; 3 Questions à… Geneviève Julien, assistante sociale dans le Tarn » Pourquoi est-il important de ne pas attendre le dernier moment pour préparer sa reprise ? Il faut se préoccuper de la reprise du travail le plus tôt possible afin de limiter le risque de désinsertion professionnelle. Le salarié en arrêt de travail, maladie, accident du travail ou maladie professionnelle, est confronté à des soucis de santé pouvant entraîner des restrictions d’aptitude à son poste. Lorsqu’on passe plusieurs mois loin de l’entreprise, une reprise non préparée peut se solder par des difficultés, voire une inaptitude. D’où la nécessité d’envisager, en amont, le retour à l’emploi. Cette étape peut être compliquée car l’assuré doit accepter ses difficultés pour engager des démarches. Le soutien du service social peut alors être important. » À quelle occasion faire le point ? Lors de la visite de préreprise. C’est une rencontre entre le salarié et le médecin du travail qui, grâce à sa connaissance des postes de travail et de l’entreprise, fait aisément le lien entre le travail et le salarié. Son rôle est aussi de l’aider à prendre conscience des réalités. C’est l’assuré qui demande le rendez-vous mais le médecin traitant ou le médecin-conseil peut aussi en faire la demande. Cette visite peut se faire à n’importe quel moment, l’idéal étant de ne pas attendre la fin de l’arrêt. Le médecin du travail prend connaissance de l’état de santé de l’assuré, de ses difficultés et analyse les possibilités en fonction de facteurs comme les contraintes du poste de travail. Il peut faire appel à d’autres acteurs comme le Sameth, le service social de l’Assurance Maladie... » Lorsqu’un handicap survient, que faire ? Lorsqu’il y a restriction d’aptitudes, le salarié peut demander la Reconnaissance de la Qualité de Travailleur Handicapé afin d’accéder aux mesures d’aide à l’emploi comme le financement d’un aménagement technique, le cofinancement d’un bilan de compétence… Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2011 13 » Bon à savoir » Temps partiel thérapeutique il peut être envisagé pour une reprise progressive du travail. Il doit être demandé par le médecin traitant qui définit le pourcentage d’activité (ex. reprise à 40 % par semaine), négocié avec l’employeur et le médecin du travail. Il est soumis à l’accord du service médical de l’Assurance Maladie. La perte de salaire peut être indemnisée par l’Assurance Maladie, en tout ou partie, sous certaines conditions. » Invalidité » un accompagnement social individuel. La personne est encouragée à prendre connaissance de ses potentiels, ses capacités, d’abord en entretien avec une assistante sociale ensuite via un bilan de compétence si besoin. L’objectif est que les personnes s’occupent elles mêmes des démarches. » Des appuis externes nécessaires Les premières rencontres permettent souvent de repérer les personnes en risque de désinsertion afin d’engager des démarches. « Et si les réponses de l’Assurance Maladie ne suffisent pas, on s’adresse aux partenaires externes », termine Maité Larre. Plusieurs organismes gravitent autour de l’Assurance Maladie additionnant leurs compétences. Le rôle du Sameth (Service d’Appui au Maintien dans l’Emploi des Travailleurs Handicapés) est de prévenir le risque de rupture de contrat de travail, en étudiant les possibilités de maintien au poste de travail ou de reclassement au sein de l’entreprise. Il agit en tant que négociateur. L’Agefiph déploie divers modes d’intervention (aides financières et services) pour faciliter l’insertion professionnelle de ces personnes. Cap Emploi intervient pour la recherche d’un travail adapté en entreprise pour des demandeurs d’emploi. Pour une solution personnalisée et adaptée Plusieurs solutions s’offrent alors à l’assuré, le maintien dans l’emploi étant l’objectif numéro un. Des aides sont possibles pour une adaptation du poste de travail à négocier entre l’employeur, le médecin du travail et le Sameth. L’employeur peut recevoir un financement de l’Agefiph afin de couvrir les frais liés à un aménagement technique (achat de matériel) ou à une formation. L’aménagement du temps de travail peut aussi être étudié. Un changement de poste est parfois la solution la plus adaptée, accompagné éventuellement d’un bilan de compétence ou d’une formation. L’assuré peut aussi reprendre son travail à temps partiel thérapeutique, mesure provisoire et transitoire, permettant un retour progressif dans l’entreprise. Enfin, une pension d’invalidité peut permettre une activité à temps réduit. Différentes pistes à analyser, pour répondre au cas par cas selon la situation rencontrée. En savoir plus » www.ameli.fr » www.risquesprofessionnels. ameli.fr » www.carsat-mp.fr » www.agefiph.fr elle résulte de la réduction de la capacité de travail d’au moins 2/3 à la suite d’une maladie ou d’un accident de la vie courante. Elle est accordée par le médecinconseil de l’Assurance Maladie et ouvre droit à une pension. Son montant dépend de la catégorie dans laquelle l’assuré a été classé par le service médical. Ainsi, pour une invalidité « 1re catégorie », l’assuré dont l’état de santé ne permet plus d’exercer une activité professionnelle à temps complet, perçoit une pension égale à 30 % du salaire de base*. » Inaptitude au travail elle est constatée par le médecin du travail après étude du poste et des conditions de travail dans l’entreprise. » Travailleur handicapé la reconnaissance de la qualité de travailleur handicapé (RQTH) permet d’accéder à l’ensemble des mesures d’aide à l’emploi en faveur des personnes handicapées. La demande doit être déposée auprès de la Maison départementale des personnes handicapées (MDPH). La RQTH n’est pas une reconnaissance d’invalidité et n’ouvre pas droit à une compensation financière. * salaire brut annuel moyen des 10 meilleures années d’activité professionnelle, établi par la Carsat Midi-Pyrénées. » dossier 14 Redevenir acteur de sa vie professionnelle Un arrêt de travail heurte et bouleverse souvent plus qu’il n’y parait, car c’est l’ensemble du quotidien qui est modifié. Il est important de s’appuyer sur les différents partenaires afin de trouver la meilleure alternative. « J’ai récemment accompagné une femme souffrant d’une pathologie lourde, explique Nathalie Deviers, assistante sociale de l’Assurance Maladie et référente sociale de la cellule PDP dans le Lot. Elle était employée depuis 17 ans dans une grande surface à un poste qui demandait des efforts physiques, comme le port de poids, il lui était impossible de reprendre son travail, sa pathologie lui ayant laissé un handicap au bras ». Au départ c’est le médecin-conseil qui a signalé le problème. Puis l’accompagnement social a duré deux ans, avec beaucoup de rebonds dus à la pathologie. Au cours d’entretiens avec l’assistante sociale, l’assurée a préparé sa reprise : « ces rencontres lui ont permis d’aborder les notions de handicap, d’un quotidien modifié, d’exprimer de nouveaux ressentis, ainsi que la souffrance physique mais aussi psychologique. » » En bref » Service social : le fil rouge de l’arrêt maladie Le service social apporte une écoute, un soutien et une aide à la prise de décision pour sécuriser le retour à l’emploi. Il permet à la personne de mieux comprendre sa situation, de recevoir des informations ciblées et de s’engager plus facilement dans une démarche de reprise de l’emploi en facilitant l’accès aux dispositifs existants. Il intervient également pour l’accès aux soins et les droits aux soins des personnes fragilisées par la maladie, le handicap ou l’accident et la prévention ou le traitement de la perte d’autonomie des personnes malades, handicapées ou âgées. S L’aménagement du poste de travail est souvent une solution pour le retour à l’emploi Envisager l’avenir autrement Un cap difficile pour l’assurée, qui doit réenvisager sa vie professionnelle, accepter un handicap ainsi que les changements qui en découlent. « Peu à peu, cette femme a accepté sa situation. Je l’ai orientée vers une visite de préreprise pendant son arrêt, ce qui a permis au médecin du travail d’évoquer les conditions de sa reprise future. Dans son cas l’aménagement du poste n’était pas possible. Il a donc pensé au reclassement au sein de l’entreprise. Le médecin du travail et l’employeur ont convenu de proposer à Julie P. de prendre un poste similaire, créé spécialement pour elle, dans un autre rayon, demandant moins de manutention. » L’idée phare du dispositif « Maintien dans l’emploi » ? Que toutes les démarches soient faites de manière concomitante ou simultanée et coordonnée entre les partenaires internes et externes. Dans ce cas précis, le médecin du travail a également actionné un partenaire externe : le Sameth. « La coordination est une des conditions essentielles qui permettent le maintien dans l’emploi afin de tout mettre en œuvre pour éviter la désinsertion professionnelle. Mais il faut parfois faire avec plusieurs contraintes… comme certaines réalités économiques », conclut Nathalie Deviers. » Contact Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 16 h 30 » Ariège : 05 81 49 10 11 » Aveyron : 05 65 77 61 22 » Haute-Garonne : 05 67 33 40 77 » Gers : 05 31 16 10 12 » Lot : 05 81 42 30 08 » Hautes-Pyrénées : 05 62 51 75 00 » Tarn : 05 81 27 90 46 » Tarn-et-Garonne : 05 63 91 69 30 Le service social reçoit sur rendez-vous. » temps libre Revue de la Sécurité sociale Midi-Pyrénées » décembre 2011 15 Une si belle école Christian Signol est le 21 e lauréat du prix Mémoire d’Oc pour son livre « Une si belle école » paru chez Albin Michel. Rencontre avec un auteur de grande qualité. Bon de commande Je souhaite recevoir Une si belle étoile de Christian Signol, au prix de 22 € (participation au port incluse), à l’ordre de la Librairie Deloche (Ne seront servies que les commandes accompagnées du chèque). Nom, prénom : ..................................................................... ....................................................................................................................... Adresse :......................................................................................... ....................................................................................................................... ....................................................................................................................... Téléphone : ................................................................................. Courriel : .......................................................................................... ....................................................................................................................... À retourner avant le 31 mars 2012 : Librairie Deloche – 21 rue de la République – 82 000 Montauban L a remise du prix Mémoire d’Oc fut l’occasion d’un rendez-vous entre le public et l’un des auteurs les plus appréciés de la région. Cet homme de caractère à la fois simple et sincère a, tour à tour, évoqué : sa jeunesse dans le Quercy, sa passion pour l’écriture, la région qu’il n’a jamais quittée et le regard qu’il pose sur les arbres et la nature. Une héroïne bien trempée Le livre « Une si belle école » a su convaincre les membres du jury Mémoire d’Oc et son président Guy Charmasson lauréat 2010 que Christian Signol était son digne successeur. L’histoire raconte le parcours d’une jeune institutrice Ornella dans les années 50. Sa carrière débute dans le petit village de Ségalières. Très rapidement elle doit se battre pour sauver la vie d’un jeune élève. C’est alors que le maire, le curé et l’inspecteur scolaire vont se tourner contre elle. Ornella retrace la vie d’une maîtresse d’école, des années 60 au début des années 80, avec son cortège de changements. C’est également un beau roman sur la dureté de la vie rurale, les différences entre les enfants dit normaux et les autres. « Une si belle école » c’est aussi la rencontre entre Ornella et Pierre, leur carrière étant intimement liée. « Quand je serai grand, je serai écrivain ! » Christian Signol est né dans le Quercy, dans la commune des Quatre-Routes-du-Lot. Tout petit, il racontait à son instituteur que, plus tard, il serait écrivain. « Quand on a une passion, quand on travaille beaucoup, on est sûr d’y arriver ! » explique Christian Signol. Son parcours n’a pas démenti le chemin qu’il a tracé : 1985 prix Eugène-Le-Roy pour « Les menthes sauvages » ; prix de l’aventure 1989 pour « Marie des brebis ; prix La Vie – Terre de France 1990 pour son roman « La rivière Espérance » ensuite adapté pour la télévision ; prix des lecteurs du livre de poche 1996 pour « Les vignes de Sainte-Colombe » ; prix Paul Féval de la société des gens de lettres 2006 pour son roman « Les messieurs de Grandval ». Le prix Mémoire d’Oc Mémoire d’Oc est un prix créé par la Carsat Midi-Pyrénées en 1991. Il récompense des ouvrages valorisant l’histoire et la culture de notre région. Au-delà du développement de la lecture, l’ambition de la Carsat MidiPyrénées est beaucoup plus large. Elle souhaite tisser de nouveaux liens avec ses publics : aider les assurés à préparer le passage de la vie active à la retraite et contribuer à rompre l’isolement de ses retraités.