L`escorte des convois marchands est un sérieux obstacie

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L`escorte des convois marchands est un sérieux obstacie
LES OPÉRATIONS
SUR LE FRONT
FRANÇAIS
(SUtTtf
DC LA P R I M I I R B
PAQE)
L'avance française, se produisant
dans cette région entre le cours de la
Moselle et celui de la Sarre, où le* Allemands ne disposent pas de la protection
immédiate des ouvrages de fortifications
de la ligne Siegfried située beaucoup plus
en arrière, n'a pas été sans inquiéter le
commandement allemand Elle prolonge,
en effet, à l'Ouest la progression marquée, réalisée par ailleurs dans le secteur de la Nled. en face de Sarrelouis.
Ce sont ces considérations qui pourraient expliquer l'acharnement de l'artillerie allemande dans cette région.
Le saillant d'Ohrenthal. où se déroutent les incessantes entreprises des
patrouilles allemandes, constitue une
large avancée française en territoire
allemand. Ce saillant s'étend sur une largeur d'une quinzaine de kilomètres et
une profondeur d'une dizaine. Il s'appuie
•ur la petite ville de B:tche qui. en temps
de paix, était un des centres d'Instruction des troupes de garnison de la ligne
Maglnot
La pointe extrême de ce saillant, avec
le petit village français d'Ohrenthal. oui
lui a donné son nom. n'est qu'à 8 kilomètres à vol d'oiseau de Deux Ponts. Les
troupes françaises sont installées solidement dans- cette région et disposent
de profonds ouvrages de fortification
permanente dépendant du système général de la ligne Maglnot
Ce saillant d'Ohrenthal est particulièrement gênant pour l'armée allemande
pulsqu'en raison de sa position, ses
occupants sont à même de déclancher
des attaaues, soit par l'Ouest, en direction de la vallée de la Blies. soit au
Nord directement contre Deux Ponts,
soit par l'Est, contre les défenses de Pirmasens
Des éclaircie* ont permis
Masquai raids de reconnaissance
LA GUERRE AUX NEUTRES
SUR MER
LES ALLEMANDS
COULENT UN VAPEUR
HOLLANDAIS
DANS LA MANCHE
41 membres de l'équipage
ont été ramenés à terre
par un canot de sauvetage
Londres. 8. — Le vapeur hollandais
« Binnendijk ». jaugeant 800 tonnes, se
rendant de New-York à Amsterdam, a
été coule de bonne heure, ce matin, dans
la Manche. Les quarante et un survivants ont été ramenés à terre dans un
canot de sauvetage, le « Binnendijk »
appartient a la « Hollande Américallne »
et est enregistré à Rotterdam.
Le récit du capitaine
Londres. 8. — Le capitaine W. Moore.
résidant à Rotterdam, patron du Binnendijk ». coulé par les Allemands, a
déclaré aujourd'hui qu'il se trouvait sur
le pont au moment où une explosion
formidable s'est produite. Les moteurs
et la radio ont cessé de fonctionner.
Le navire, a-t-i' dit, a commence à
couler très lentement, nous avons envoyé des signaux à fusée auxquels on
a répondu. Plus tard, un vaisseau d'inspection a accosté notre navire et nous
a pris à bord, quarante et un officiers et
hommes.
» Nous ne transportions aucun passager et notre voyage de New-York s'est
effectué sans incident, nous n'avions
rien vu en approchant de la côte anglaise ; nou «nous dirigions vers le port
pour que notre navire fut examiné lorsque l'explosion s'est produite. »
DEUX VAPEURS SUEDOIS
CAPTURES ET EMMENES A KIEL
Stockholm, 8. — Les vapeurs suédois
Paris, 8. — Des éclaircles s'étant produites dans un ciel non encore rassé- c Frenen » et e Svangen » ont été capréné les éléments de reconnaissance des turés et emmenés à Kiel pour visite.
grandes unités engagées sur le front de
Lorraine et d'Alsace en ont profite pour
Vive canonnade an large
exécuter quelques raids Intéressants.
de la Hollande du Nord
De leur coté, les Allemands se sont
livrés, avec de petites formations cor-,
Amsterdam. 8. — Une vive canonnade
respondant aux nôtres, à plusieurs opéa
été
entendue
ce matin, vers 11 h., à
rations du même ordre.
Quatre secteurs ont, de ce fait, connu ! Oostmahorn (Hollande du Nord). La caune activité relative : celui de la Forêt nonnade, qui a duré quelques minutes,
de Warndt. au sud-est de Sarrebruck : provenait des lies de l'archipel de l'est
celui de la Blies. au sud-est de la grande de la Prise.
cité industrielle ; celui de la région au
sud de Deux-Ponts, et celui au nord de (
LE ROI GEORGE VI
Wissem bourg
A INSPECTÉ LA FLOTTE
Nos avant-postes sont fixés au dsbocehé nord du massif boisé. Us envoient
MÉTROPOLITAINE
le plus souvent possible, vers les lignes
adverses, des patrouilleurs avec mission ; Londres. 8. — Ou a annoncé, cet aprèsde se documenter sur l'attitude de l'ad- i midi, que le roi est rentré aujourd'hui
versaire et de se rendre compte si un à Londres après avoir inspecté la flotte
coup de main ne pourrait pas être tenté métropolitaine. La visite d'inspection du
utilement, qui assurerait la possession j souverain a duré 48 heures.
d'une petite emlnence, d'un bouquet d'ar- !
bres ou d'une construction isolée pouDES NAVIRES D£ GUERRE
vant servir d'abri à quelques mitrailleurs
et à leurs machines infernales.
AMERICAINS ESCORTENT
Naturellement, l'adversaire, qui est j
LE PAQUEBOT « IR0QU01S >
aux aguets, dès qu'il s'aperçoit du danger
couru par lui. ouvre le feu.
Washington. S — Le département de
Nos éléments de reconnaissance n'inannonce cjot le paquebot tlrosistent pas et regagnent leurs lignes, la marine
est maintenant escorte par des
mais avec l'intention de < remettre ça » quois»
navires de guerre américains. Mais il
un peu plus tard.
ne révèle pas la position du navire.
Entre deux opérations, le secteur de-1
meure calme
Dana la région au sud de Deux-Ponts.
c'est au-delà des hauteurs d'Ohrenthal
que le travail des patrouilleurs s'est
effectué
Du côte de Wissembourg. les Allemands ont prononcé une petite attaque
avec un effectif représentant une section. Le feu de nos canons et celui des
mitrailleuses l'ont enrayée aussitôt. Les
trois ou quatre douzaines de combattants
(SUITE 0 1 LA PREMIERE PAGE)
allemands qui avalent été engagés dans
cette affaire ont pu. sans grandes pertes, regagner leur point de départ
5 h. du matin, les magistrats suivis
Le secteur de la Lauter, entre Wissem- deA leur
escorte d'inspecteurs partaient
bourg et Lauterbourg, est resté calme. | *n
chasse et bientôt commençait le défiA l'autre extrémité du front Rhin- le du
de ces groupes, augmenté
Moselle, vers cette dernière rivière, les chacunretour
d'une
unité : le député commuAllemands ont bombarde, avec de la niste venait d'être
appréhendé.
grosse artillerie, le village de Rustroff,
Chacune
de
arrestations, générabàtl entre Sierck et Apach. non loin lement faite auces
domicile des parlemend'une colline cotée 370
tants inculpes, avait été suivie d'une
perquisition en règle, mais on peut supposer que le résultat de ces investigations ne sera pas très important.
Aux questions posées par les journalistes, les inspecteurs observèrent un
mutisme absolu. Uniquement chargés
d'exécuter le mandat d'amener de l'officier instructeur de la justice militaire,
les policiers n'avaient pas qualité pour
Selon le t Da»ly Mail » bien que les i Interroger les personnages arrêtés. Ceuxavions français et anglais de reconnais- ci. d'ailleurs, étaient visiblement abatsance aient observé de très importantes tus et déprimés et ne se permirent auconcentrations de troupes allemandes | cune protestation. Un seul d'entre eux,
EUX frontières belge et suisse, on pense M Croizat, consentit à répondre aux
que Hitler a abandonna oute idée d'une 1 Journalistes Ce fut pour dire qu'il n'enattanue à travers les ulaines boueuses tendait pas se dérober à ses responsabides Flandres ou à travers la Suisse, et | lités et qu'il était parfaitement d'accord
aurait décide une forte attaque frontale avec les signataires de la lettre au Président de la Chambre.
de la- ligne Maglnot.
C'est, en effet, sur cette lettre et non
Une grande activité a été observée sur
les voles ferrées dans la vallée du Danu- plus sur la charge de reconstitution de
be supérieur, et de gros mouvements de ligue dissoute que le capitaine Instructeur
de Moissac les Interroge. Dès que
troupes se sont produits de Prague. Vienne et de l'Allemagne du Sud-Est en ma- les formalités d'usage sont terminées,
jeure partie vers des points de concen- les membres de l'ancien groupe commutration à la limite sud de la ligne Sieg- niste de la Chambre sont conduits dans
son Cabinet.
fried.
Quelque point que choisisse le haut
Ecroués à la prison de la Santé
commandement allemand pour une offensive à l'ouest l'attaque se heurtera à
Paris. 8. — Les 13 députés communisune solide défensive.
tes adhérent au groupe parlementaire
Toutes les lignes possibles, ou toutes c Ouvrier et Paysan Français ». au nom
les formes possibles d'attaque ont été desquels la lettre demandant une paix
considérées et préparées par le haut conf- immédiate et garantie par 1 U.R.S.S.
mandement allie et une surprise quel- avait été adressée au Président Herriot
conoue est hors de question
ce qui avaient été arrêtés durant la
Les observateurs experts croient que nuit, ont été conduits dans la matinée
le haut commandement allemand restera au cabinet du capitaine de Moissac,
sur !a défensive pour quelque temps en- officier Instructeur près le 3« Conseil
core dans le vain espoir que les Alliés de guerre de Paris qui les a inculpés
ae « casseront le nez » et subiront de d'infraction avec la loi du 28 septembre,
lourdes pertes sur la ligne Siegfried.
interdisant la reconstitution du groupeD'autres experts considèrent que le ment communiste et de la propagande
haut commandement allemand prépare en faveur de la III« Internationale.
méthodiouement une offensive dont l'objet serait limité à la récupération du
Ce» treize députés : Ccmavon. Berterritoire Important perdu dans la Sarre. lioz, Capron. Orésa. Croisât. Lozeray.
Coste, Marcel Touchant. Pillot, Albert
Petit, députés de la Seine et déjà entendus par l'officier ; Bartolinl et CharLOYALISME ET FIDÉLITÉ
les Gaou. députés et qui n'avaient pas
encore répondu à la convocation du
magistrat, ont été ecroués à la prison
A LA FRANCE. DES COLONS
militaire de la Santé.
A 19 h., on déclare que 35 députés
ET INDIGÈNES DU CONGO
communistes avaient été arrêtés : 21 en
province
et 14 à Paris.
Brazzaville, 8. — Dès l'annonce de la
Les nouveaux noms qui s'Inscrivent
mobilisation générale, le Gouverneur,
M Boisson a lancé un appel qui a eu sur la liste des arrestations sont: Midol,
dans toute la colonie un profond reten- Renaud Jean. Barel, Piginnler, Lévy
tissement. Des manifestations sponta- Georges et Christofol.
Duclos. Bonté. Ramette, Monmousnées de loyalisme et de fidélité à la
France ae sont produites tant de la part seau, Marty et Thorez sont en fuite.
des colons Que des indigènes.
L'ARRESTATION
DE DÉPUTÉS
COMMUNISTES
LES ALLEMANDS !
ATTAQUERAIENT
LA LIGNE MAGINOT
LA FRANCE ACCLAMEE
A BEYROUTH
La police a vainement recherché
le député Arthur Ramette à Candry
Au cours de la Journée de samedi des
visites domiciliaires ont été opérées cher
les parents de M. Arthur Ramette. député du Nord, qui est sous le coup d'un
mandat d'amener délivré par l'autorité
militaire.
Le député communiste, qui est originaire de Caudry. où 11 est né le 13 octobre 1897, possède dans cette ville de
nombreux parents avec lesquels 11 entretenait des relations suivies. C'est à Caudry d'ailleurs qu'il passait une bonne
partit des vacances parlementaires et
les communistes de l'endroit profitaient
généralement de la circonstance pour organiser tant à Caudry que dans la
région des réunions publiques avec le
concours du député de Douai.
SAiaNDRISR. — UUMIi S M U b r t 1IJ» :
Inutile ds dire que les visites n'ont
Soleil : Lever, S h. 02 ; coucher, 17 h. 13 ; donné
aucun résultat et que le fugitif
Lune : Laver. 14 h 54 ; coucher, 4 h. 2t. est demeuré
introuvable.
Saint du jour : Saint Denis.
Beyrouth. 9 — Le Haut-Commissaire
a fait une tournée d'inspection dans la
région sud du Liban. Il a reçu un accueil enthousiaste auprès de la population. Dans les rues pavoisées une toute
nombreuse a acclamé la France.
ECHOS
et CARNET
CONTRE LA PIRATERIE NAZIE
L'escorte des convois marchands
est un sérieux obstacie
LES EFFETS
DE L'IMPÉRIALISME
RUSSE
L'ALLIANCE
FRANCO-POLONsMSE
Paris, 8. — M. Wladislaw Raczkiewicz.
Président de la République Polonaise et
M. Albert Lebrun. Président de la Re( S U I T ! OU LA P R t M I I M PAGS)
publique Française, ont échange le*
lettres suivantes :
«Wladislaw Raczkiewicz. Président de
Du côté roumain, de même on vou- la Republique de Pologne à 8. E. M. Aldrait arriver à une détente véritable. Les bert Lebrun, Président de la République
efforts faits de part et d'autre ne sont Française ;
pas négligeables. Ils correspondent au
voyage à Moscou de M. Saradjogiou et
Très cher et grand ami,
au désir des États de l'Europe Centrale
Le Président de la République, le
et Orientale de sortir de la crise euro- Professeur Ignacy Moscicki. m'ayaiu
péenne avec leurs frontières intactes désigné pou. son successeur, conforméleur existence même risquant d'être mise ment à l'article 24. paragraphe l'r de In
en cause.
loi constitutionnelle en vigueur et ayant
Instruits par les exemples successifs déposé ses " »ouvoirs en date du 30 sepde la Tchécoslovaquie et de la Pologne. tembre 1939. j'ai assumé le même Jour
Notre
destroyer
dans
un
bouillonne(De
l'envoyé
spécial
de
riant
lui
lancera
dans
un
énorme
tuyau
Londres, 8. —
Us
s'efforcent
d'oublier
leurs
querelles
les rouvoirs et fonctions de Président
ment d'eau brassée, entreprend sa cenl'Agence Havas à bord d'un destroyer qui serpente à travers le pont.
vers la création d'un front de la République de Pologne. Je tiens
britannique).
Sur la passerelle, on n'aperçoit d'abord tième patrouille semi-circulaire, lors- et tendentfavorable
au statu quo' terri- à cette occasion à exprimer à votre
Pour la première fois depuis le début que le faible halo de la boussole. Enfoui qu'avec l'aube naissante, apparaît dans pacifique
Excellence ma profonde conviction que,
des hostilités, un journaliste français a jusqu'à mi-corps dans une sorte de ré- le ciel u navlon de reconnaissance qui. torial.
i dans la situation actuelle, nos deux pays
été autorisé par S Amirauté britannique duit en toile qui ne laisse passer aucun quelque temps, tourne en rond, puis disLA PRESSE YOUG05LAVL
I ne peuvent que renforcer encore plus
à s'embarquer sur un destroyer engagé reflet, un officier consulte la carte et paraît en direction de la terre.
l'alliance Indéfectible de la France et
Le -jour s'affirme Un appel dans tout
dans les opérai .ons d'escorte et de prépare la route.
SOULIGNE L'IMPORTANCE
I de la Pologne et Je voudrais réaffirmer
le bord annonce, une fois encore, le
patrouille
, ma foi profonde que la collaboration
En haute mer
branle-bas de combat, mesure de précauD'UNE NORMALISATION
Pendant 24 heures, au cours desquelles
i
intime franco-polonaise dans tous les
tion
régulièrement
prise
en
temps
de
le destroyer a couvert plus de cinq cents
Deux des six guetteurs qui d'un bout
«^ ^ ^ j
u )ev„
domaines surmontera les forces adverses
DES RAPPORTS ENTRE
kilomètres, nous avons pu être le témoin a 1 autre du destroyer, surveulent la mer, ? *u eNrorue g a __,
i1 en assurant le triomphé du droit et de
Nous retrouvons sur la passerS'e. toude la rude vie du bord et suivre dans promènent lentement leurs Jumelles de jours
LES ÉTATS DU SUD-EST
la justice sur l'esprit d'agression et de
aussi calme et souriant., i, comtous ses éléments passionnants et divers nuit sur chaque remous, chaque mouve- mandant
•iolence ». (Fait à Paris le 1" octobr
qui. pendant douze heures, ne
Budapest, 8. — Les Journaux de ce ni.
une activité navale qui a pour but d'as- ment suspect ou sur le bord de l'horizon
'939. (Signé) : Wladislaw Raczkiewic* :
pas quittée. Arrivés sains et saufs tin reproduisent avec de larges mai
surer la sécurité des mers, réduisant au Leur intense veille silencieuse est seule- à1 aura
"ontresigné i : Auguste Zaleski.
leur distination. les navires escortés chettes et pour la plupart en Ire pa.
minimum les chances de succès des ment Interrompue de temps en temps laissèrent
notre destroyer sur le che- !• communique officiel hongrois sur les
sous-marins allemands qui rôdent dans par un appel vers le poste avant de la min du retour
des opérations de pa- relations roumano-hongroises.
les eaux des routes maritimes.
passerelle où Us signalent les résultats trouille.
Dans leurs titres les journaux font resSans relâche et selon des méthodes de leurs observations.
sortir la réduction des effectifs aux fronportées dès les premiers jours de la { Le destroyer est déjà en haute mer
Une alerte
1
ce d
tières et le rôle médiateur joue par la
j ^ ! ^ . ' "î*™.*
ïîÇt r i 5"
iJ-Çf é f é , l e ,-'
Yougoslavie
; ils s'abstiennent toutefois
conflit,
à leur point
de .perfection,
les ! Près de"no^^e~comn^danT"e^ ténue
Il n'y eut qu'une alerte et encore fut« travail
» : vieille
casquette
vertdecommentaires. Par contre, au
destroyers britanniques sillonnent les de
grisée,
manteau
de feutre
et gants
de elle réservée aux profanes. Nous avan- do tout
de cette dernière semaine la presse
mers qui baignent le Royaume-Uni.
peau de mouvin. reçoit les signaux optl-1 cions rapidement sur la mer calme où cours
Leur incessante veille s'exerce partout ques que lui adresse le leader des navires I la haute proue aiguë du destroyer tail- hongroise à différentes reprises a larà la fols et tend sur des milliers de escortés. à qui il revient d'indiquer la lait un proofnd sillage, lorsque un dôme gement reproduit des articles de la presyougoslave qui soulignaient l'impormilles marina, un reseau serré de pro-1 route à suivre et d'ordonner les manœu-1 luisant aux reflets métalliques s'arrondit se
tance d'une normalisation des rapports
tection à travers les mailles duquel il vres de protection.
à quelques encablures à tribord II ne entre
États du Sud-Est de l'Europe
sera de plus en plus difficile à 1 ennemi
que d'un marsouin mons- Elle les
N o u s a v t o n s navigué jusque-là en tête I s'agissait
rappelle à ce sujet que tout réde se glisser pour accomplir sa besogne | du convoi Un ordre arrive. La vitesse -rueux chassant à fleur d'eau.
cemment encore il avait été question de
de destruction.
I est réduite. Nous nous laissons dépasser i Cependant la vie routinière continuait la possibilité de la conclusion d'accords
bord avec ses alternatives de repos a* non-agression voire d'accords minoi et la surveillance continue, mais cette
Tous feux éteints
et de service. Exténués par la veillée ritaires entre la Hongrie d'une part, la
fols en queue du groupe.
harassante de la nuit, des officiers sur Yougoslavie et la Roumanie de l'autre.
La nuit tombée depuis longtemps plonles banquettes de cuir du mess, des Dans les cercles diplomatiques de la
Manoeuvres de prudence
ge le port dans une incroyable obscuhommes dans les hamacs ou sur les
rité. Il faut un grand effort d'attention I parfois, les clignements du télégraphe bancs de leurs étroits quartiers dor- capitale hongroise on n'exclut nullement la possibilité de voir les relations
pour discerner dans 1 obscurité profonde, j optique commandent l'amorce d'un long maient entre les quarts.
tC Albert Lebrun. Président de la
hungaro-yougoslaves «e resserrer encore
ou d'épais nuages cachent encore le crois- ; ^g^ag combiné. Tout le convoi s'incline
la salle des machines et dans encore davantage et trouver leur conse- cepublique Française, à 6. E. M. Wls
sant de la lune, les masses indécises des e t paraît revenir vers la terre, ce n'est la Dans
soute
aux
brûleurs
où
régnent
une
navires à l ancre.
qu'une manœuvre de prudence, destinée chaleur et un bruit infernaux, les méca- cratlon dans la signature d'un accord dislaw Raczkiewicz. Président de la
i République de Pologne :
Le nôtre qui vient de recevoir de, a déconcerter le sous-marin peut-être niciens et les chauffeurs maintenaient en bonne et due forme.
tTTis cber
™ ~ f V? ï* d e * c o r t e r en mer. en , cacne à r e n t 0 u r dans quelque pli de la à 30 nœuds la vitesse du navire.
Les Chancellerie» s'attachent
«• 8 rand "»•
compagnie d autres destroyers du même | l é g è r e h o u l e q u i vient de se lever,
Dans le mince fuseau que représente
_ j „ _:__.u.i.
1 Ces* avec une vive satisfaction que je
type, un important convoi, glisse sans
L'heure est venue d'abandonner mo- un destroyer, tout est sacrifié à la |
aux question» de* nunornes
, ^ n , o e recevoir la lettre de votre Excelbruit, tous feux éteints, sur l'eau calme. mentanément les dispositions de combat vitesse et aux machines qui la permetla serait toutefois prématuré, c i ce j lence m'annonçant que 6. E. le Proteset de prendre les dispositions de croisiè- tent, le confort en souffre. Officiers et j moment, de s'attendre à des résultats j seur Ignacy Moscicki. vous ayant désigné
Branle-bas de combat
re. Un tiers de l'équipage regagne l'en- hommes sont contraints de vivre dans i immédiats C'est aux chancelleries qu'il i pour successeur, conformément à l'art itrepont.
Après
quelques
heures
de
repos,
cies
locaux
exigus.
Le
gros
temps
multiappartient
de trouver une solution à I cle 24, paragraphe 1» de la loi cons'iCet ordre impressionnant, donne dès il fournira les relèves régulières mais le
plle les fatigues et fait des repas que | toutes ces questions, et en particulier i tutionnelle en vigueur, et ayant dépose
que le destroyer a quitté le quai, amène nombre
guetteurs reste le même. l'on doit alors prendre à la cuisine, aux questions touchant les minorités j ses pouvoirs à la date du 38 septembre
en quelques minutes tout le monde à son Deux surdes
la passerelle, deux à l'arrière, autant de problèmes périlleux à résou- afin d'assurer une collaboration défini- < 1939. vous aves assumé le même Jou.
poste.
un à l'avant, un autre près du projec- dre.
tlve et durable entre tous les Etats | les pouvoirs et fonctions de Président
L'œil accoutumé à l'obscurité distin- teur.
Malgré tout cela, le moral et l'appli- situés dans cette partie de l'Europe.
: de la République de Pologne. Je tiens .i
gue les marins vêtus de lourds manteaux
cation des équipages restent extraordiCette action d'apaisement entreprise i adresser à votre Excellence mes bien
de feutre fermés par des brandebourgs
naires. Toutes les tâches sont accom- par le gouvernement de Belgrade semble I sincères félicitations et à lui exprimer
Nouveau branle-bas de combat
de cordelette et complétés par un épais
plies
par
les
réservistes
aussi
bien
que
d'ailleurs
ne
pas
se
borner
à
la
Hongrie
en même temps que les sentiments
capuchon, qui vérifient si le navire
A présent le spectacle est passé du par les autres et Ici les réservistes for- et à la Roumanie. A en croire le corres- ; d'indéfectible fidélité qui lient la France
prêt
dans tous
ses élémentsi md'attaque
" J ^ r ïà Vla ™*r
nTh
a r,7riëlTfJlit
î*
m « n . V ; Hdestroyer
mer Du
haut
de la frêle ment la moitié de l'équipage, avec un pondant, à Belgrade, du Journal hongrois ! à la Pologne, la foi du peuple français
et ri*
de riéf-n*/.
défense »à nrenrir»
prendre nart
part immédiatepasserelle. simplement tendue de toile à calme, une précision et une rapidité c Magvar Nemzet ». l'organe nation- daus un avenir de justice ainsi que la
ment à une action.
et où un marin vient d'apporter parfaits.
traditionnallste croit savoir que l'action volonté de ne reculer devant aucun
Les canonnière sont à leurs pièces et voile,broc
de chocolat, nous observerons
Il s'écoule deux minutes entre le réveil
disposent les obus chargés. Les tubes un
yougoslave s'exercerait éga- sacrifice pour assurer le triomphe du
tout au long de cette nuit qui paraîtra en pleine nuit et la prise de toutes les médiatrice
i ment entré Bucarest et Sofia
lance-torpilles sont fixés dans la posi- courte,
droit». (Fait à Paris le fl octobre 193!»
tant sera vive l'activité exté- positions de combat. Ce qui frappe le e
I (signé Albert Lebrun (contresigné) Ec
tion transversale qui. toute la nuit, bar- rieure, l'éotnnant
mouvement maritime plus à bord, après que l'on a constaté
rera la place arrière.
: Daladier).
ON
PARLE
EN
ROUMANIE
nocturne.
les relations amicalement confiantes de
Les charges anti-sous-marines, elles,
Les cargos neutres ou amis se succè- l'état-major et des hommes, c'est la
ont l'air d'inoffensives touques d'essenLE MINISTRE DES AFFAIRES
D'UN PROCHAIN
ce mais, explosant à la profondeur vou- dent à bâbord et à tribord. Dans la lon- tranquillité paisible des courages. Une
lue, elles sont capables d'anéantir d'un gue clarté du croissant sortant des nua- tradition, vieille comme la race, s'épaREMANIEMENT MINISTÉRIEL
ÉTRANGÈRES DE POLOGNE
ges
passent,
fantomatiques,
les
hautes
nouit
dans
toutes
les
phases
de
l'activité
seul coup le sout-marln pris dans leur
Bucarest, 8. — Des conversations pourrayon d'action. Elles sont disposées sur silhouettes grises d'un convoi marchand du bord, y compris sans doute celles du
VA SE RENDRE A LONDRES
danger et du combat.
suivies ces jours derniers avec un cerleur support à bascule. Le projecteur escorté.
est prêt.
Plus tard, les lumières dansantes,
Le destroyer rentrait au port, mais tain nombre d'hommes politiques deParis.
8. — L ambassadeur de Polo-.
meurés
hors
du
parti
de
la
Renaissance
blanches
et
rouges,
signalent
le
rassemAssis près des tubes lance-torpilles, le
déjà nans
dans la : ade
com i mcuii» ni»»» un »""" -"• " " " " , " " •
aeja
aae des
ans navires de
ae comto'nmunieuc nue M Zaleski minmarin chargé du téléphone acousique blement d'une flottille de chalutiers sur merce se groupaient attendant le pro- > nationale_ont c r é d i t e le bruit d'un re- des
^ ^Affaires
" ^ étrangères,
^ ^ a I ^ è r e r se« rendra
'rendra
maniement gouvernemental ou même 11 octobre
attend les ordres que le premier lieute- les lieux de pêche
chain convoi nocturne
à Londres, où 11 restera pli
de la constitution d'un gouvernement
d'union où toutes les anciennes tendan-1 sieurs jours
ces trouveraient leur place.
on»«Wi^u
Il semble cependant que Jusqu'à pré- ! ^^SSSSS^
sent
on
n'ait
effectué
que
des
sondages
EN
AMÉRIQUE
avait répondu aux dernières suggestions
russes, mais qu'il s'est refusé à faire
connaître le caractère de cette réponse
DES CONCENTRATIONS
On croit, généralement, que les SovietDE TROUPES SOVIÉTIQUES
ont demandé à la Finlande la cession
de 2 ou 3 petites lies dans le golfe de
SERAIENT SIGNALÉES DANS
Finlande, lesquelles dans l'esprit du
Kremlin seraient d'une valeur stratégiU RÉGION DE BAKOU
que moins importante pour la Finlande
Moscou, 8. — M. Urbsys M. Naitkevi- que pour la Russie.
Le gouvernement russe demanderait
fius et le général Rachkitis, chef de l'armée lituanienne, se sont rendus, aujour- aussi certains ajustements sur sa fronNew-york. 8. — Le yacht privé appar(SUITS DE LA PREMIERE PAGE)
estime la presse japonaise
d'hui au Krembim à 17 h. 45. Ces per- tière de la Carélie où la Finlande a U :
tenant à M. Anthony Fokker. construcS'adressant au peuple allemand, i! a sonnalités se sont déjà entretenues hier dernièrement procéder au renforeemT."
Tolao, 8. — Sous le titre : «La Paix teur d'avions, a fait explosion dans le
déclaré : « Hitler sait que nous parvien- soir de 22 h. à minuit avec M. Molotov. | d'un système de fortificationp.
ou la Guerre ». les journaux japonais et J I l e u v e Hudson.
A 19 h.. M. Saradjogiou n'avait pas !
ultérieurement à la paix en cométrangers de Toldo laissent prévoir les
Il y avait un manquant et huit blessés drons
revu M Molotov depuis le 2 oc- | U
FINLANDE DOIT MAINTENIR
difficultés s'opposant à l'acceptation par hospitalisés, mais M. et Mme Richard battant, non pas contre les soldats fran- encore
la France et l'Angleterre de l'offre dé Vance de Westfield, un couple de jeunes çais et britanniques, mais contre lui et tobre.
Cependant, les milieux afgans et irason
gouvernement
criminel.
II
s'est
senti
SA FRONTIÈRE HISTORIQUE
paix d'Hitler.
mariés ont été recueillis par une barque, contraint de parler de paix parce qu'il niens
de
Moscou,
s'intéressent
particu]
Le < Japan Advertlser » ecr.t que la puis ont disparu après leur arrivée au sait que les Allemands ne peuvent endu- • llêrement aux concentrations de troupes Berne. 8. — On mande d'Helsinki aux
faiblesse Irrémédiable de l'offre alle- rivage.
rer et n'endureront pas une guerre" pro- I soviétiques signalées, pt.rait-11. dans la ; « Basler Nachrichten » que les négocia-f
mande réside dans le fait qu'elle émane
région de Bakou, et sur certains autres I tions imlandcnsovietiques commenreron .
d'un Etat qui insiste pour faire triom- i Le yacht a coule peu après 1 extinction longée
points de la frontière caubasienne et | a Moscou lundi. Les milieux politiques
pher sa propre définition de la paix et | de l'Incendie,
dont on ne saisit pas clairement le motif i finlandais ne se dissimulent pas la graLes auditeurs russes
de la sécurité et qui en outre n'admet
a supposer que le fait soit vérifié
vite de la situation mais 1 opinion publi^L^o^ae^le^n^nP^VMlSE
EN LIBERTÉ PROVISOIRE
de Radio-Moscou ignorent
I que ne manifeste aucune nervosité.
t a
tant la proposition allemande comme il
UN
DÉCRET
SUR
LES
CHANGES
!
n^ d u e e d Tqu'Hitler a prononcé un discours
m a m t ^ « M r e
DU LEADER DU BUND
semble à présent probable, la France et
| qu'un pacte d'assistance avec Moscou
Londres. 8. — La radio de Moscou a
EST PRIS A BELGRADE
l'Angleterre ont la possibilité de lancer
est
incompatible
avec
son
actuelle
neutermine
son
émission
la
nuit
dernière
un programme de paix à eux.
GERMANO-AMÉRICAIN
sans qu'un seul mot ait été consacré au
Belgrade. 8. — Le ministre des Finan- ( 'raiité.
L'« Asahi Shunbun » déclare que l'ofNew-York 8 — Le leader du Bund discours d'Hitler. Il n'en a pas été fait ces a pris un décret sur la réévaluation
fre d'Hitler semble Inacceptable pour la
L'ENTRETIEN LITUAN0germano-américain. M. Kuhn. a été mis mention dans l'un auelconque des cinq du stock d'or et de devises de la Banque
France et l'Angleterre.
liberté provisoire après le paiement bulletins de radiodiffusion diffusés au Nationale sur la base de la valeur réelle
S0VIÉTIQUE S'EST TERMINÉ
Le « Miyakoshlmbun » dit que la paix en la
caution de 50.000 dollars réclamée cours de la journée.
du dinar.
aux conditions posées par Hitler cons- de
Les auditeurs russes Ignorent ainsi
Kaunas. — Léntretien lltuano-sovi tituerait une victoire complète pour l'Al- par l'administration.
que le Ftihrcr a prononcé un discours.
: tique s'est terminé, hier soir à mlnur.
L'HEROÏSME POLONAIS
lemagne aux dépens de la dignité de
: à Moscou, dans une atmosphère amicale.
la France et de l'Angleterre.
U
RICHESSE
NATIONALE
A ÉTÉ GLORIFIÉ EN HONGRIE
La population allemande
L'organe populaire t Hochis Himbun »
! Budapest. 8. — M. Ttbord Eckfaardt.
déclare que si la France et l'Angleterre
MOSCOU AFFICHE
est invitée à abandonner
DES ETATS-UNIS
I chef du parti agrarien, prenant la parole
acceptaient l'offre d'Hitler de sauver
I au cours d'une cérémonie patriotique a
la situation européenne par une conféses projets de visite
DE NOUVELLES EXIGENCES
New-York. 8. — Le bureau des recher! rappelé le sort de l'héroïque nation porence internationale, cela constituerait
aux soldats du front ouest
i lonalse. il a tiré de cette tranche d'hisVISA VIS DE L'ESTONIE
un avantage certain pour l'Allemagne ches de la conférence de l'industrie
nationale estime à 322 milliards de doltolre dramatique les leçons qui s'impo8. — La radio allemande invite '| sent
I Moscou. — Les Soviets, qui auraient
lars la richesse nationale des Etats-Unis i la Berne.
nécessairement aux Hongrois.
population
à
abandonner
ses
projets
demande
xEstonlens d'accepter des
en 1937. En 1929 pendant la prospérité
La tragédie de la nation polonaise a- garnisons au
visite aux soldats du front ouest. De
de quatre divisions, soit quacette richesse est montée à 353 milliards I de
voyages ne sauraient procurer à I t-il déclaré notamment, n'est nullement rante mille hommes, demanderaient que
de dollars et en 1932 elle est descendue ! tels
due
à
une
défaillance
du
patriotisme
poceux qui les entreprendraient que des
effectif fut doublé et réparti entre
à 287 milliards
I frais élevés et des désagréments consi- | lonals, mais à la situation géographique cet
Libau, Vindau et Pitrags et, d'après ceri de ce peuple.
j dérables.
| Faisant ensuite un parallèle entre la tains experts militaires, une garnison a
| Pologne et la Hongrie, l'ancien ministre Daugavpils. nœud ferroviaire importan'.,
Des corps spéciaux de police
I a affirmé que les frontières de la Pologne près de la frontière lituanienne.
I n'avaient pour se protéger que la vailcontre l'incendie sont créés
lance et le sang de son peuple. La Hou
LA DÉLÉGATION
I grie est une entité créée par Dieu.
dans les villes allemandes
ÉCONOMIQUE ALLEMANDE
l
M. Tibord Eckhardt a parlé ensuite
Londres. 8. — M. Chamberlain fora
i du rôle de la Hongrie dans la région dos
de l'Ouest
une déclaration au début de la semaine
A ÉTÉ REÇUE A MOSCOU
à la Chambre des Communes concerAmsterdam. 8. — On mande de Ber- I Carpathea. Il a exprimé le voeu de voir
nant le discours d'Hitler Le gouverne. lin : Les mesures de défense contre les ! la collaboration pacifique entre tous les
Berne. 8. — Le « D.N.B. » publié de
peuples
de
cette
région
sous
l'égide
de
ment britannique est, en consultation à
Incendies sont renforcées dans le Relch
Moscou la dépêche suivante : Les memce sujet avec le gouvernement français
Paris. 8. — La Belgique, la Hollande notamment dans les provinces de I 'a Hongrie.
bres de la délégation économique alleet les gouvernements des Dominions.
les Etats Scandinaves ont décidé de ! l'Ouest. Un corps spécial de police conmande sont arrivés à bord de 3 avions
U
FINLANDE
NE
VEUT
PAS
L'opinion publique tout entière volt faire une protestation commune près tre l'incendie vient d'être créé dans les
à l'aérodrome de Moscou. La délégation
dans la manœuvre nazie, une tentative du Gouvernement allemand contre la principales villes de Rhénanie et de
présidée par l'Ambasasdeur Ritter et
visant à rallier des appuis en faveur campagne des sous-marlns allemands. Westphalie. notamment à Aix-la-Cha- ÊTRE TRAITÉE PAR L'U. R. S. S le Ministre Schurre. comprend 13 memd'une paix bolteus? qui laisserait l'Allepelle. Bochum. Essen et Wuppertal. Les
bres dont des fonctionnaires du MunsLE MÊME PIED
magne en possession de son butin.
corps des pompiers existant dans ces n i I P I SUR
FÇ PFTITÇ FTATC: RAITPC. i ' e r é de l'Economie et du Ravitaillement
Les propagandistes allemands dénacommunes seront désormais soumis aux V U t LL0
r x i u a L I A I O D A L I U Pt. ^e hautes personnalités de l'économie
turent avec beaucoun de logique les réaccorps
de
police
contre
l'Incendie.
Stockholm. 8. — Le e Tldningamas allemande
L'ACCORD COMMERCIAL
tions des pays neutres dans l'espoir de
•••••
Télégrambyra » communique : Les JourLa délégation fut reçue à l'aérodrome
convaincre le peuple allemand que le disnaux suédois commentant la proposition par M Stepanov. vice-commissaire du
GERMANO-BULGARE
cours d'Hitler n'est pas tombé en terrain
SÉVÈRES
CONDAMNATIONS
russe
à la Finlande d'envoyer un délègue commerce extérieur. M. Barbarin, agent
insensible. Toutefois, une étude des comà Moscou pour poursuivre la dis- | commercial soviétique à Berlin, M.
N*A PAS ÉTÉ SIGNÉ
mentaires neutres fait ressortir que le
EN ROUMANIE, DE TERRORISTES spécial
cussion des questions économiques et j Budjarov. son adjoint. M. Sergevcj. chef
discours est examiné avec. scepticisme
politiques sont unanimes dans l'opinion I de l'administration des importations. M.
! Londres 8. — On apprend de Sofia
MEMBRES DE L'ANCIENNE
et méfiance
que
la
Finlande
ne doit pas être comptée Inosenmezov. chef de l'administration
que l'accord de signature du traité de
parmi les petits Etats limitrophes de la des exportations. M. Mischustln. sousGARDE DE FER
I commerce germano-bulgare prévu pour
UN ORDRE DU JOUR
| hier a été remis.
Bucarest 8. — Hier, a été ouvert à Baltique, mais considérée comme un chef du service des contrats. M Barkov,
Galaczi, le procès des membres de la Etat historiquement, politiquement et chef du protocole du côté allemand ; on
DU GÉNÉRAL GUISAN
| La raison en est que l'Allemagne Garde de Fer. auteurs de l'attentat culturellement orienté vers l'Ouest.
notait la présence de M. Von der SchuLa presse souligne que la portée des lembourg. ambassadeur d'Allemagne et
: demande de forts contingents de viande perpétré au mois de Janvier dernier
A L'ARMÉE SUISSE
l de peaux et de chanvre, tous articles contre le colonel Crisceao, président du propositions russes n'est pas encore con- du personnel complet de l'Ambassade.
Berne. 8. — Le général Oulsan adresse i dont le gouvernement bulgare a interdit tribunal militaire de Cernauti Deux nue, mais elle se refuse à croire que
à l'armée un ordre du Jour concernant I l'exportation dès le début des hostilités. d'entre eux furent condamnés aux tra- W. R. S. S. ait l'Intention de traiter la
U MISSION ALLEMANDE
les élections du Conseil national suisse La délégation allemande reste à Sofia. vaux forcés à perpétuité ; deux compli- Finlande de manière analogue à celle
appliquée aux petits Etats de la Baltiqui auront lieu les M et 28 octobre couDE MOSCOU A DEMANDÉ
ces furent respectivement condamnés à que
une telle conduite susciterait la
rant : c Je fais confiance au peuple
25 et 16 ans de prison et 2 autres, mêlés olus ; vive
réaction dans l'opinion génésuisse, dit le général ; il comprendra ce
L'AMBASSADE DE POLOGNE
incidemment à l'affaire, à un an de rale, non seulement
de
tous
les
pays
norqu'exige le sérieux des temps actuels. A
prison.
diques, mais aussi sans doute dans les POUR Y LOGER SON PERSONNEL
cette occasion comme en tonte autre, DE NOMBREUX TRAVAILLEURS
pays d'outre-mer comme les Etats-Unis
l'armée restera en dehors de la poliMoscou. — Pendant la réception de la
les sympathies pour les pays nordi- mission économique allemande, le nouvel
ÉTRANGERS QUITTENT
tique ; les citoyens qui la composent
DEUX VIEUX ÉPOUX TROUVÉS où
ques sont grandes.
attaché de l'Air allemand colonel Aschenpourront cependant voter librement. »
brenner. a évolué sur son « Measersmidt »
ASPHYXIES
LE LUXEMBOURG
U SITUATION RUSSOau-dessus de l'aérodrome. C'est, depuis
NOUVEL AMBASSADEUR
DANS LEUR CHAMBRE
Bruxelles. 8. — On mande de LuxemM. Bullltt, le premier étranger qui ait
FINLANDAISE
RESTE
OBSCURE
bourg
que,
par
suite
des
mesures
prises
reçu l'autorisation de faire venir un
Versailles,
8.
—
M.
et
Mme
Gauthier,
DE L'U. R. S. S. EN ITALIE
par le gouvernement grand-ducal concer- âgés respectivement de 71 et 64 ans, habiLondres, a — On mande d'Helsinki : avion en Russie.
Moscou, 8. — De l'Agence « Tass ». le nant la délivrance des autorisations de tant à Montesson. rue Pierre Guyard, ont Les développements de la situation russo
Les Allemands ont demandé oue l'amPrésident du Soviet suprême de l'U.R. travail aux étrangers, nombre de ceux-ci été trouvés asphyxiés dans leur chambre. finlandaises restent toujours très obscurs bassade de Pologne leur fut remise pour
BM. a nommé M. Oorelklne. Ambassa- ont commencé à regagner leur pays d'ori- D'après l'enquête 11 semble qu'il s'agisse M. Cajander, premier ministre finlan- loger le nombreux personnel qu ils compgine.
deur de 1TJR.8.S. en Italie.
dais, a confirmé que son gouvarnsmant teraient maintenir ds f—
d'un double suicide.
Un journaliste français a pu passer 24 heures à bord d'un destroyer
britannique et il nous rapporte ses impressions de bord
; « Je tiens à exprimer
la volonté des Français
de ne reculer devant
aucun sacrifice
pour assurer le triomphe
du droit », répond
M. Albert Lebrun
U
PAIX
LES ALLEMANDS
aux conditons d'Hitler Le yacbt de M. Fokker NE PEUVENT ENDURER
serait une victoire
UNE GUERRE
constructeur d'avions
pour l'Allemagne »...
PROLONGÉE
a fait explosion
Scepticisme et méfiance
chez les neutres
à l'examen du discours
DES ÉTATS NEUTRES
d'Hitler
protestent contre
la guerre sous-marine