LUCIA DI LAMMERMOOR De Gaetano Donizetti

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LUCIA DI LAMMERMOOR De Gaetano Donizetti
LUCIA DI LAMMERMOOR
De Gaetano Donizetti
Opéra en trois actes, livret en italien de Salvadore Cammarano, d’après le roman La
Fiancée de Lammermoor de Walter Scott.
Mise en scène : Olivier Desbordes, Direction Musicale : Gaspard Brécourt
Décor, costumes : Ruth Gross, Lumières : Patrice Gouron
Avec : Burcu Uyar (Lucia), Gabriele Nani (Enrico), Svetislav Stojanovic (Edgardo), Éric
Vignau (Arturo), Christophe Lacassagne (Raimondo), Hermine Huguenel (Alisa), Laurent
Galabru (Normanno)
Opéra tragique en trois actes, Lucia di Lammermoor fut créé en 1835 au Teatro di San Carlo de Naples. Un
des grands succès du compositeur italien Gaetano Donizetti, Lucia s’est imposé comme un classique du bel
canto. L’amour et la mort rythment cet opéra qui décrit l’union impossible de Lucia et Edgardo dont les
familles sont ennemies.
Les deux passages les plus connus sont la longue « scène de la folie » où Lucia sombre et le grand ensemble de l’acte II, page maîtresse de l’ouvrage qui préfigure ceux de Verdi. Notons aussi l’air d’Edgardo
au dernier acte d’une « funèbre beauté », à l’origine d’une nouvelle forme de bel canto.
Si le tragique de cette fable nous illumine toujours c’est bien sûr par la musique mais aussi par le destin
d’une femme dans un monde d’hommes. La femme est ici un objet de négociation et d’échange. À aucun
moment on ne l’écoute, on la marie par raison d’État.
C’est ensuite la descente en enfer... l’enfer de la folie, l’enfermement en soi pour échapper aux hommes
dont elle est l’objet.
Chœur et Orchestre Opéra Éclaté.
Coproduction : Centre Lyrique Clermont Auvergne - Opéra Éclaté
Lord Enrico Ashton Di Lammermoor – Baryton
Miss Lucia Ashton Di Lammermoor, sa sœur – soprano
Sir Edgardo de Ravenswood – ténor
Lord Arturo Bucklaw – ténor
Raimondo Bidebent, précepteur et confident de Lucia – basse
Alisa, suivante de Lucia – mezzo-soprano
Normanno, chef des hommes d’armes de Ravenswood - ténor
 Biographie de Gaetano Donizetti
Élève du compositeur Johann Mayr, l’un des premiers à diriger en Italie les
œuvres de la maturité de Haydn, de Mozart ou de Betthoven, Donizetti
étudie ensuite à Bologne avec le padre Mattei. Son premier opéra
représenté, Enrico di Borgogna, est donné à Venise en 1818. Sa carrière
lyrique commence véritablement en 1822 : le succès de son opéra seria
Zoraide di Granata, représenté à Rome, aboutit à un contrat avec les
théâtres napolitains dont il devient compositeur permanent en 1826. Pendant cette période, il écrit
régulièrement trois ou quatre opéras par an.
Anna Bolena, représentée à Milan en 1830, lui procure une renommée mondiale. Il se concentre sur la
forme de l’opéra seria, traitant surtout des sujets romantiques avec une tendance pour les récits historiques
comme dans Torquato Tasso (1833), Lucrezia Borgia (1833), Lucia di Lammermoor (1835), Robert Devereux
(1837).
Il s’installe en France après la mort de sa femme en 1838 alors que la censure s’abat sur Poliuto pour
raisons politiques. Il va alors écrire en français pour l’Opéra Comique (La Favorite, Don Pasquale).
À la fin de l’année 1843, une paralysie nerveuse l’empêche de composer, l’année suivante il est déclaré fou
et passera le reste de sa vie dans des asiles. Il mourra en 1846 à Bergame. Il a composé soixante dix
ouvrages lyriques.
 Lucia di Lammermmoor
Opéra en trois actes, livret italien de Salvatore Cammarano d’après le roman de Walter Scott The Bride of
Lammermoor (La Fiancée de Lammermoor, 1819). Création au Teatro di San Carlo de Naples le 26
septembre 1835.
La version française fut créée en 1839 au Théâtre de la Renaissance à Paris. Donizetti refondit
complètement son œuvre pour cette adaptation. Alphonse Royer et Gustave Vaëz ont aussi travaillé à cette
version. Elle sera longtemps oubliée puis réhabilitée en 1997 pour que Patricia Ciofo et Alexandru Badea,
puis trois ans plus tard Nathalie Dessay et Roberto Alagna, l’imposent à nouveau comme une seconde
version originale.
Résumé de l’œuvre
En Écosse, à la fin du XVIème siècle
ACTE I
Le jardin du Château de Ravenswood.
Les familles Lammermoor et Ravenswoord sont divisées par une vieille inimitée.
Lucia di Lammermoor est pourtant amoureuse d’Edgardo Ravenswood, ennemi déclaré de sa famille. Mais
son frère Enrico souhaite lui faire épouser lord Arturo Bucklaw pour se dégager d’une situation politique et
financière difficile et il jure d’empêcher son union avec Edgardo.
En attendant Edgardo, Lucia raconte à sa servante Alisa un songe dans lequel elle a aperçu le fantôme
d’une jeune fille assassiné autrefois par un Ravenswood. Avant de partir pour la France, Edgardo échange
avec elle l’anneau qui scelle leur amour.
ACTE II
Les appartements d’Ashton.
Enrico a fait fabriquer une fausse lettre qui faisait croire qu’Edgardo est amoureux d’une autre femme et la
montre à Lucia. Il la persuade de renoncer à Edgardo et d’épouser le prétendant qu’il lui propose. Lucia,
affecté par le silence d’Edgardo, accepte ce mariage.
Elle épouse Arturo mais la cérémonie est interrompue par le retour d’Edgardo qui prouve son innocence.
Devant ce retour inattendu, Lucia s’évanouit. Edgardo réclame Lucia comme épouse mais voyant le contrat
de mariage signé, il jette l’anneau à ses pieds et maudit le jour où il est tombé amoureux d’elle.
ACTE III
Alors que la noce continue, Enrico va provoquer Edgardo en duel.
Les époux se sont retirés et les invités continuent de festoyer. Soudain, Raimondo annonce que Lucia a tué
son mari et réclame son époux, Edgardo. Lucia survient alors : elle a perdu la raison. Dans une scène
célèbre, la scène de la folie, elle décrit son mariage imaginaire avec Edgardo puis meurt.
Alors qu’il attend Enrico pour se battre en duel, Edgardo apprend ce qu’il s’est passé et se tue d’un coup
de poignard pour rejoindre dans la mort celle qu’il aime.
 Le rôle qui fascine
Par Joël-Marie Fauquet
La fascination exercée par cette héroïne en rouge et blanc qu’est Lucia ira croissant, entretenue par les
différentes lectures qui permettront de faire au long du XXème siècle le développement de la psychiatrie
puis l’invention de la psychanalyse, sans oublier l’essor du féminisme.
Tremblin vocal exceptionnel, le rôle de Lucia est chant pur. À ce titre, il rend plus éclatant le paradoxe qui
fait l’opéra : ici encore la plus grande convention induit la plus touchante vraisemblance. La surenchère des
colorature n’a pas flétri une ligne vocale dont l’expressivité cerne un personnage déterminé à défendre la
liberté d’aimer au-delà de toute raison.
 Biographies des artistes
Olivier Desbordes – Metteur en scène
Licencié de littérature française, Olivier Desbordes suit une formation d'art
dramatique au cours Simon et à Nanterre où il obtient une licence de littérature
comparée. Il réalise un long métrage Requiem à l'Aube, sorti à Paris en 1976.
Ensuite, au Palace jusqu'en 1984, il met en scène et participe à des spectacles
avec Tina Turner, Grace Jones ainsi que des performances pour Lagerfeld, Dior,
Paco Rabanne et réalise des créations audiovisuelles pour Maurice Béjart.
En 1981, il crée le Festival de Saint-Céré et en assure depuis la direction artistique
ou il invite des metteurs en scène comme Jean Luc Boutté ou Ariel Garcia Valdès.
En 1985, il crée Opéra Eclaté, structure de décentralisation lyrique qui, en 20 ans, a donné plus de mille
représentations en France, en Espagne et au Maroc.
Il collabore avec l'Opéra de Québec, les Opéras de Nantes, Massy et Besançon avec des mises en scène :
Tosca, Le Roi Malgré lui avec Nathalie Dessay. Entre 1996 et 1998, il a été Conseiller artistique à la
programmation lyrique de l'Opéra de Massy et y participe à la programmation et à la création des opéras.
En hiver 1998-99, Opéra Éclaté reçoit du Ministère de la Culture le label de « Compagnie Nationale de
Théâtre Lyrique et Musical ». En décembre 1999, Olivier Desbordes crée en France, à l'Opéra de Massy, Le
Lac d'Argent, conte musical de Kurt Weill sur un livret de Georg Kaiser, précédant une tournée nationale
avec Michel Fau, Francine Bergé et Eric Perez. Il a créé en avril 2001 à l'Institut Français de Marrakech le
spectacle Une Carmen Arabo- Andalouse qui sera joué plus de deux cent fois au Maroc et en Tunisie. En
2003, L'Opéra de Quat'Sous au Théâtre Silvia Monfort à Paris et au Grand Théâtre de Dijon.
De 2002 à la saison 2007/2008, il a dirigé la programmation du « duodijon ». Parmi ses dernières mises en
scène pour le duodijon : Le Brave Soldat Schweik opéra rare de Robert Kurka. En novembre 2007, il crée Le
Roi Carotte d'Offenbach. En 2009, il signe la création du spectacle Berlin années 20 ! , une revue de 1925
en 24 tableaux de Mischa Spoliansky et Marcellus Schiffer sur les grands magasins, ainsi que « Les
Nouvelles du Jour » d'Hindemith (création en France).
Il a mis en scène à Fribourg Madame Butterfly l’hiver 2011. Depuis 2011, il a repris avec Michel Fau les
destinées du festival de Théâtre de Figeac, où il a mis en scène en 2012 Lost in the Stars de Kurt Weill et
Maxwell Anderson qui tourne cet hiver en France. Il a l’ambition avec Michel Fau de faire du festival de
Figeac un festival de création autour de textes importants, et de grandes figures du théâtre. Il met en scène
le Malentendu d’Albert Camus pour le festival de Figeac 2013 avec Francine Bergé, prix d'honneur du jury
des palmarès du théâtre 2013 et Farida Rahouadj entre autres. En 2014, il dirige le Voyage dans la Lune en
coproduction avec l’Opéra de Fribourg et de Lausanne.
Gaspard Brécourt – Direction Musicale
Gaspard Brécourt débute ses études musicales à la Maîtrise de Radio
France et au CNR de Boulogne Billancourt
Gaspard Brécourt a été Directeur Musical et Conseiller Artistique du
Théâtre Impérial de Compiègne durant les saisons 2007/08 et 2008/09.
En avril 2009, il dirige à l’Opéra National d’Athènes, la création mondiale
de Cyrano et Roxane de S. Xarhakos d’après la pièce d’E. Rostand. Gaspard
Brécourt fait ses débuts au Japon en Février 2009 avec le Tokyo
Metropolitan Symphony Orchestra dans un programme symphonique
Français.
Au Théâtre Impérial de Compiègne, il dirige : en octobre 2008, un concert lyrique « second empire » avec
la Soprano Isabelle Philippe ; Une Education Manquée de E. Chabrier ; Jean de Paris et Ma tante Aurore de
Boïeldieu avec A.Noguera et G.Raphanel ainsi qu’un concert de ce même compositeur avec les solistes
P.Le Corre et J.Marcou en mars 2008. Ensuite, la Johannes Passion de J.S. Bach avec l’Orchestre de
Chambre de Versailles en tournée Nationale.
Gaspard Brécourt dirige Don Giovanni et Cosi fanTutte de Mozart au Théâtre de Fontainebleau, d’Evreux et
d’Enghien avec l’ensemble « A l’Opéra ». Et La Chauve-Souris de J.Strauss au Théâtre de Fontainebleau en
décembre 2008, avec cette même compagnie. En 2005, il dirige la Bohème de G. Puccini et Cosi fan tutte
de W.A.Mozart ainsi que des récitals Mozart avec la soprano Aurélie Loilier, avec l’Ensemble Ostinato au
théâtre d’Herblay. Il est l’assistant de Marek Janowski et du Nouvel Orchestre Philharmonique de Radio
France durant deux années.
Par ailleurs, il reste durant deux années co-Directeur Musical de l’ensemble Métamorphose avec lequel il
aborde le répertoire Baroque : Monteverdi, Gesualdo et Bach essentiellement.
Ruth Gross – Décors, Costumes
Ruth Gross a perfectionnée ses connaissances en assistant Alfred Kirchner, Christof Nel et Herbert
Wernicke, Joachim Janner dans diverses productions. Ruth Gross a fait ses études d’art et de scénographie
à la Kunstakademie Duesseldorf chez Karl Kneidl. Depuis 1988, elle y enseigne la scénographie. En plus de
ses travaux pour le théâtre et l’opéra, elle a réalisé des sculptures pour des expositions.
Elle a conçu les costumes pour Das Sams (Paul Maar) en 2011, Der Graf von Luxemburg (Franz Léhar) en
2010 et Der Bettelstudent (Karl Milloecker) en 2007 á Trier et à Krefeld-Mönchengladbach avec le metteur
en scène Klaus-Dieter Köhler, comme en 2009 au Theater Dortmund pour la comédie musicale Le Baiser de
la femme araignée de John Kander et Fred Ebb.
Au Théatre des Capucins à Luxembourg, elle a créé la décoration de scène pour la nouvelle création de
Kafkas Bureau de Jutta Schubert, mise en scène par Andreas Baesler en 2010. Avec lui, elle a réalisé la
scénographie pour Armide (Christoph Willibald Gluck), une coproduction du luzernertheater avec le
Musiktheater im Revier MIR de Gelsenkirchen en 2003 ainsi que les costumes pour Un re in ascolto (Luciano
Berio) en 2000 à Lucerne. Cela lui valait d’être nominée pour le titre de « costumière de l’année » par le
magazine allemand Opernwel t. Pour Andreas Baesler, elle a crée les costumes de L’isola disabitata (Joseph
Haydn; 2000 à Lucerne) et la scénographie de Teufels Komödiant (Jutta Schubert; nouvelle création 2002).
Ruth Gross a collaboré avec Olivier Desbordes pour le Festival de Saint-Céré : en 2012 pour Madame
Butterfly de Giacomo Puccini, Eugène Onéguine de Tchaikovski avec Eric Perez en 2011.Dans l’année 2011
elle a présenté les décors et les costumes pour La Bohème de Puccini dans la mise en scène de Andreas
Baesler au Teatro Nacional de Panama. En 2010, elle a travaillé avec Olivier Desbordes pour la présentation
de L' Elixir d’Amour de Donizetti à l’Opéra de Dijon, elle avait déjà travaillé avec lui en 2009 pour la mise
en scène de Lucia di Lammermoor .
Burcu Uyar – Lucia Di Lammermoor
Burcu UYAR est née à Inegöl (Turquie) en 1978. Elle fait ses débuts à l'Opéra d'Izmir
avec le rôle d'Olympia dans Les Contes d'Hoffmann d'Offenbach, elle reprend le rôle en
2002 après avoir gagné le concours AS.LI.CO à Milan qui lui fait faire une tournée en
Italie dans les Théâtres de Crémona, Brescia, Como et Pavia. En 2004 et 2005, elle fait
un passage au CNIPAL de Marseille, se produit dans les Opéra de Marseille, Avignon et
Montpellier, chante au Festival de Musique Sacrée de Marseille, au Festival d'Istanbul,
enregistre un CD avec le pianiste Fazil Say et gagne le concours ALDECA.
En 2006, elle est la Reine de la Nuit dans La Flûte Enchantée de Mozart aux Opéras de Nantes et Angers et
gagne le concours international "Début 2006" en Allemagne.
En 2007 et 2008, elle fait une dizaine de représentation de la Reine de la Nuit dans La Flûte Enchantée de
Mozart, ainsi que Ännchen dans Der Freischütz de Weber et la partie Soprane dans Carmina Burana de Orff
au Deutsche Oper de Berlin. Carmina Burana qui marquera également ses débuts à la Scala de Milan en
Février 2008.
En Janvier 2009, elle chante Lucia dans Lucia di Lammermoor de Donizetti au Deutsche Oper de Berlin,
avant de reprendre le rôle à l'Opéra de Dijon puis sera Violetta Valery dans La Traviata de Verdi et la Reine
de la Nuit dans La Flûte Enchantée de Mozart cet été au Festival de Saint-Céré.
La saison 2009-2010 commencera par sa prise de rôle de Manon dans Manon de Massenet aux Opéras de
Nantes et Angers, puis Gilda dans Rigoletto de Verdi au Deutsche Oper de Berlin. C'est également dans
cet opéra qu'elle continuera la saison en reprenant Lucia dans Lucia di Lammermoor de Donizetti, la Reine
de la Nuit dans La Flûte Enchantée de Mozart et fera ses débuts dans Donna Anna dans Don Giovanni de
Mozart, rôle qu'elle fera également à l'Opéra de Marseille en 2011.
Gabriele Nani – Enrico
Le Baryton italien Gabriele Nani, 33 ans, originaire de Bergame, a étudié le piano avant de
se tourner vers le chant et se produit en formation artistique avec Mara Zampieri. Après
avoir remporté plusieurs concours tels que le Concours de la Communauté Européenne à
Spoleto, il se produit très vite sur les scènes italiennes.
Il joue ensuite au Théâtre de la Monnaie de Brussel dans le rôle de Don Alvaro (El Viaggio a
Reims de Rossini), à l’Opéra de Massy dans le rôle titre de Don Giovanni de Mozart, au
Theater An Der Wien dans Katia Kabanova de Janacek, à l’Opern Festival Engadin de St.
Moritz et Bâle dans le rôle de Belfiore (Un giorno di Regno de Verdi), au Musikfestspiele de Postdam dans
le rôle de Figaro (Barbiere de Siviglia) et au Festival Rossini de Bad Wildbad dans Varner (Adelina de
Generali).
En concert il se produit dans des lieux tels que : Marti Talvela Hall de Mikkeli en Finlande, le Théâtre
Manoel de Malte, l’Art Center de Manana au Bahrein, au Musée Enescu de Bucarest…
Il a également remporté le concours Tour de Chant, organisé par la télévision RAI 1 où il s’est distingué
dans son interprétation du Figaro tant de Mozart que de Rossini.
Il travaille, entre autres, sous la direction de chefs tels que Zoltan Pesko, Carlo Boccadoro, Donato Renzetti,
Steven Mercurio, George Pehlivanian, Kirill Petrenko, Asher Fisch, Juraj Valcuha…
Dans son répertoire, ses rôles de prédilection sont : Figaro (Barbiere de Siviglia de Rossini), Malatesta (Don
Pasquale), Enrico (Lucia Di Lammermoor de Donizetti), Marcello (Boheme de Puccini). Il interprète aussi :
Figaro (Nozze de Figaro), Don Alfonso (Cosi fan tutte de Mozart), Belcore (Elisir d’amore), Enrico (Il
Campanello de Donizetti), Germont (Traviata), Renato (Un Ballo in maschera), Wurm (Le Villi), Franck
(Edgar), Sharpless (Madame Butterfly de Puccini), ainsi que le répertoire contemporain : Dallapiccola (Il
Prigioniero et Job), les premières représentations mondiales de Le Piccole storie (Ferrero) et Pagotto
(Arcibaldo Sonivari) au Théâtre Pavarotti de Modène.
Svetislav Stojanovic – Edgardo
Svetislav Stojanovic, ténor lyrique, né en 1981 à Nis (Serbie), étudie le chant de
2004 à 2009 au Conservatoire Supérieur de Musique de Würzburg en Allemagne
avec Leandra Overmann. Il fait ses débuts en Allemagne à l’Opéra de Heidelberg
en 2005/2006.
Svetislav Stojanovic se produit ensuite aux Opéras de Lübeck, il est Don Ottavio
dans Don Giovanni, de Trèves, Plauen/ Zwickau et Chemnitz (Allemagne) ainsi qu’à
l’Opéra d’ Édimbourg en Écosse, dans une production de l’Opéra d’État de
Hanovre/Luigi, il est Nono dans Al gran sole carico d'amore à Belgrade ainsi qu’au
Nimus Festival en Serbie.
Il est lauréat du concours Petar Konjovic à Belgrade (2e prix), du concours Nikola Cvejic à Ruma (1er prix et
prix spécial) ainsi que du Concours national de chant à Belgrade, où il remporte également le 1er prix.
Début 2009, sur la scène du Théâtre de Trèves, Svetislav Stojanovic est unanimement reconnu; il y chante
Edgardo dans Lucia di Lammermoor de Donizetti, dans une mise en scène d’Olivier Desbordes. Pour la
saison 2009/ 2010, il rejoint la troupe de ce théâtre pour y incarner Faust dans l’opéra de Gounod ainsi que
Camille dans La Veuve Joyeuse de Léhar.
Svetislav Stojanovic s’illustre notamment dans le répertoire allemand, italien et français. Parmi ses prises de
rôle figurent Don Ottavio/Don Giovanni/Mozart ; Alfredo Germont /La Traviata/ Verdi ; Don José/ Carmen/
Bizet ; Wilhelm Meister/Mignon/ Thomas ; Baron Kronthal/ Der Wildschütz/ Lortzing ; Arcadio/ Florencia en
el Amazonas/ Catan ; Naraboth/ Salomé/ Strauss ; Pinkerton/ Madame Butterfly/ Puccini ; Mazal/ Les
Voyages de Monsieur Brouček/ Janáček ; Rodolfo/ La Bohème/ Puccini ; Edgardo/ Lucia di Lammermoor/
Donizetti ainsi que Duca/ Rigoletto/ Verdi.
Svetislav Stojanovic se produit également dans des récitals et concerts de musique classique. Il y interprète
aussi bien des œuvres telles que le Requiem ou La Messe du couronnement de Mozart, la Petite messe
solennelle de Rossini, le Cantico del Sol de Tilman Heilland, le Te Deum de Bruckner ainsi que le Requiem
de Verdi.
En 2010, Svetislav Stojanovic paraît dans Gegen die Wand de Ludger Vollmer à l'Opéra de Stuttgart ainsi
qu’au Festival de Saint-Céré où il chante Rodolphe dans la version française de La Bohème. En 2010/2011,
il chante entre autre le rôle de Lensky dans Eugène Onéguine pour une production d'Opéra Éclaté et de
l'Opéra de Fribourg en Suisse, mise en scène par Éric Pérez.
Éric Vignau – Arturo
Éric Vignau commence ses études musicales et fait ses premières rencontres artistiques à
Toulouse : José Aquino, Alix Bourbon, Joël Suhubiette, la Compagnie Opéra Éclaté
dirigée par Olivier Desbordes… C’est avec eux, entre autres, qu’il fera ses premières
armes musicales et scéniques. Au Centre de musique baroque de Versailles, sous la
direction de Marc Minkowski, Éric Vignau acquiert une solide formation tout en intégrant
des ensembles tels que les Arts Florissants dirigé par William Christie, mais aussi la
Simphonie du Marais, A Sei Voci ou les Musiciens du Louvre… Éric Vignau retrouve avec bonheur le
Festival de Saint-Céré en 1994 et reprend ce partenariat et cette vie de « troupe » au long des années,
défendant des répertoires allant de la mélodie à la chanson, de l’opérette à l’opéra sans oublier l’oratorio.
En 2012-2013, il interprète Manillon dans La Belle de Cadix de Francis Lopez, le Leader dans Lost in the
stars de Kurt Weill, Monsieur Triquet dans Eugène Oneguine de Tchaikovski, ainsi que Goro dans Madame
Butterfly de Puccini créée à l’Opéra de Fribourg.
Christophe Lacassagne – Raimondo
Après des études de théâtre à Paris, Christophe Lacassagne entame tout d’abord une
carrière de comédien. Il joue le répertoire classique et contemporain allant de Molière à
Ionesco. En 1989, il entre au CNSM de Paris dans la classe de Peter Gottlieb. En 1992, il
intègre la troupe de l‘Opéra National de Lyon. Il y effectue ses débuts avec Papageno
dans Une Petite Flûte Enchantée, Theseus dans le Songe d’une nuit d’été et Figaro dans
les Noces de Figaro Dès lors, il se produit sur des scènes internationales comme le
Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, le Bunkamura de Tokyo ou le Teatro Lirico de la
Scala de Milan. Il travaille avec des chefs d’orchestre tels que Kent Nagano, Paolo Olmi, Peter Eötvös,
David Robertson et des metteurs en scène comme Klaus Mikael Grubber, Tamas Asscher, Jean-Pierre
Vincent, Michel Fau, Robert Carsen. Christophe Lacassagne a interprété plus de cinquante rôles parmi
lesquels le Comte des Noces de Figaro, Don Giovanni, Escamillo dans Carmen, Falstaff, Mackie
dans L’Opéra de Quat’Sous et Macbeth. Depuis de nombreuses années, il est un habitué du Festival de
Saint-Céré : Bartolo dans Le Barbier de Seville, Schweik dans Le Brave Soldat Schweik, le Condamné à
Mort de Genet-Capdenat, Marcello dans La Bohème, Rigoletto (rôle titre).
Au cours de la saison 2014 /2015, il chantera entre autre: Vlan dans Le voyage dans la lune, Schweik,
Escamillo, Tonio dans Pagliacci et Michele dans Il Tabarro.
Hermine Huguenel – Alisa
Après ses études de chant au Conservatoire de Périgueux, Hermine Huguenel se
perfectionne auprès de Fernand Dumont de l'Opéra de Paris et participe à de nombreuses
Master-Class avec des personnalités du monde lyrique telles que Michèle Command, Gabriel
Bacquier, Henry Runey, Thomas Muraco et Romualdo Savastano de l'Opéra de Rome.
Lauréate du concours de Marmande, elle parfait sa formation théâtrale avec Michel Fau et
Eric
Perez.
Depuis 2006, elle a incarné Mercedes dans Carmen, sous la direction de D. Trottein, et
Hermia dans Les Caprices de Marianne de Sauguet, sous la direction J. Suhubiette à l'Opéra de Dijon. Elle
a interprété Suzuki dans Madama Butterfly en Crête, sous la direction de B. Stanborough. En novembre
2007, son interprétation de Siebel dans le Faust de Gounod à l'Opéra de Dijon a été saluée par la presse.
En juillet 2008, elle chante à l'abbaye de Fontenay avec le chœur symphonique de Paris et son chef X.
Ricour, elle chante la mezzo du Requiem de Verdi, et la même année, ses débuts dans le rôle de Rosine du
Barbier de Séville au festival de Saint-Céré.
Grâce à ses qualités de musicienne, Hermine Huguenel est également sollicitée pour la création d'œuvres
contemporaines comme Cabaret X de Decoust, Les paupières des dormeurs de Jakubowski, le Salve
Regina de Von Burden et le quatuor à cordes avec voix Horizons de Jam, et pour l’interprétation
d’oratorios. On a pu notamment l’entendre dans la Missa Sapientae de Lotti, le Dixit Dominus de Vivaldi, la
Nelsonmesse de Haydn, la Messe n° 4 de Schuber t, le Requiem de Bruckner, les Vêpres solennelles d'un
confesseur de Mozart et, en juillet 2008, dans le Requiem de Verdi, avec le Chœur Symphonique de Paris,
sous la direction de Xavier RICOUR.
En 2010, elle a fait ses débuts à la Fondation Festival Pucciniano (Torre del Lago, Italie) dans les rôles de
Zita (Gianni Schicchi), de la Princesse (Suor Angelica) et de Suzuki (Madame Butterfly). En 2011 et 2012, elle
a incarné les rôles de Mme Larina dans Eugène Onéguine en Suisse et en France, Suzuki à Ferrare et Pise
(Italie), Maddalena (Rigoletto) au festival di Saint-Céré, Hélène (La Belle Hélène) et Carmen (Carmen) en
France.
Laurent Galabru – Normanno
Laurent Galabru est élève dans la classe de Françoise Semellaz au Conservatoire à
Rayonnement Régional de Lille. Il y pratique diverses activités comme la musique
ancienne ou le théâtre, l’art dramatique dont il est passionné. Parallèlement à cette
formation, il a l’occasion de participer aux Master classes de Pierre Hentaï, Pierre Alain
Clerc, Udo Reinemann, Susan Manoff et Pierre Mervant. Laurent Galabru se produit
déjà régulièrement comme soliste ou en chœur. Ainsi, Il chante Achille dans La Belle
Hélène d’Offenbach, dirigé par Jean Sébastien Béraud, Pepito dans Monsieur de la
Palisse de Claude Terrasse, sous la direction d’Éric Deltour ou l’Horloge dans L’Enfant et les Sortilèges de
Ravel, dirigé par Christian Bellegarde. Il est ténor soliste dans le Te Deum d’Haendel, dirigé par Pascale
Diéval, dans King Arthur de Purcell, dirigé par Éric Deltour, dans la Sérénade de Benjamin Britten… Laurent
Galabru chante aussi dans le chœur d‘Orphée et Eurydice de Gluck, Le Barbier de Séville de Rossini, Le
Messie de Haendel, sous la direction de Jean Claude Malgoire ou dans La Princesse de Xardas et Les
Mousquetaires au couvent de Louis Varney, dirigés par Bruno Membre… Dans la lignée de sa formation et
de son expérience, L’Atelier des Voix 2009, initiative d’insertion professionnelle en région Nord – Pas-deCalais, sera pour Laurent Galabru une opportunité de mettre en avant ses qualités face aux professionnels.
(domaine-musique.com)
Contacts
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[email protected]
Tel 07 88 17 45 23
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[email protected]
Tel : 05 65 38 70 34
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Philippe KUPCZAK
[email protected]
Tel : 05 65 38 80 72
Chargée des relations publiques
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[email protected]
Tel : 05 65 38 29 08
www.cnpttm.com
CNPTTM – Centre National de Production de Théâtre et Théâtre Musical - Association loi 1901
L’Usine, 18 avenue du Docteur Roux – 46 400 Saint-Céré / tél : 05 65 38 29 08 - Fax : 05 65 38 35 94
Siret 784 130 908 00014 – APE 9001Z – Licences n°1-1065515 , n°2 – 1065516 , n°3 –
1065517

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