Rundbrief 81 französisch

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Rundbrief 81 französisch
Circulaire
no 81, Septembre 2009
Chères amies et amis de SOLWODI,
Sommaire
Depuis mon retour de vacances le 22 juillet, le téléphone n’a pas arrêté
de sonner une minute. A cause du débat dans les médias autour des
Dans notre intérêt
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bordels à prix forfaitaire (flatrate) (p.2), une demande d’interview
chassait la suivante. En outre, une bonne nouvelle m’attendait: un conSuccès de SOLWODI:
cert à bénéfice avec le musicien Sinti (gitan) Django Reinhardt, orgaVague de protestations
nisé par la fondation LOTTO Rhénanie-Palatinat, à l’occasion des 15
contre les bordels à prix
ans d’existence du site SOLWODI à Coblence. Cela fut une soirée de rêve, avec de la
forfaitaire
Par Cornelia Filter
page 2
musique passionnante dans le théâtre municipal de Coblence presque comble. A la fin je
tenais, heureuse, un chèque de 10.142 € dans mes mains – LOTTO avait généreusement
A cause de la prostitution
doublé la recette. (Rapport plus ample: www.solwodi.de)
par pauvreté des femmes
Presque plus agréable encore, est la coopération de SOLWODI et de Django Reinhardt
tziganes: accord de coonée grâce à ce concert à bénéfice. Le chanteur veut nous soutenir dans nos efforts pour
pération avec Django
soulager la détresse des femmes gitanes venant de la Roumanie et de la Bulgarie, qui se
Reinhardt
prostituent en Allemagne dans des conditions inhumaines, dans des bordels à prix forfaiPar Sr. Léa Ackermann
page 3
taire et sur le trottoir. (p.3)
La version online de cette circulaire apparaît peu avant les élections fédérales.
SOLWODI KENIA:
SOLWODI a beaucoup à revendiquer face au nouveau gouvernement, entre autres : la rasuccès
persistant
tification sans délai de l’accord européen sur la lutte contre la traite des êtres humains; la
scientifiquement
garantie sur tout le territoire allemand d’un titre de séjour pour les victimes de la traite,
prouvé
Par Birgit Hafner
page 4
qui ne soit pas lié à leur volonté de témoigner; la reconnaissance du droit d’asile lié au
sexe, L’accès assuré aux mesures d’intégration et de formation sur le territoire national
Imprimeur
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de manière uniforme pour les femmes victimes d’esclavage et toutes les femmes émigrantes concernées par la violence, des mesures financières sûres pour des services de
consultation, pour des appartements et des maisons de protection des femmes. Pour finir,
mais pas le moins important: la réforme de la loi réglant la prostitution.
Au lieu d’expliquer ces revendications plus en détail, je voudrais saisir l’occasion pour lancer un appel. Pas envers
«ceux là-haut», comme les fatigués d’élections appellent les femmes et hommes politiques, mais un appel à nous,
en bas. Surtout un appel à ceux parmi les soi-disant «citoyens majeurs / émancipés» qui pratiquent ou acceptent la
dégradation de femmes au rang objets sexuels, achetables et corvéables à merci.
Qu’en est-il de l’éthique? Qu’en est-il de la miséricorde? Pourquoi pas de la restriction? Cela veut dire: Ne pas
pratiquer tout ce qu’on pourrait pratiquer! Pour une société démocratique se considérant humaine, l’accord est indispensable de ne pas pratiquer et ne jamais tolérer certaines choses, même si elles sont vendues comme tolérables
– par exemple, le mépris de la dignité humaine des femmes et hommes, en les dégradant à l’état pur et simple de
chose.
Votre Sœur Lea
Dans notre intérêt: «jubilées»
SOLWODI Brunswick: Les dix ans du site seront fêtés le mardi 27 octobre, à 11 heures, dans le monastère St.Albertus-Magnus, Brucknerstr. 6, avec une cérémonie officielle. Le discours solennel sera prononcé par Sœur Lea
Ackermann, sur le thème «L’engagement de SOLWODI contra la privation des droits de femmes».
Vendredi 30 octobre à 19h 30, suivra un concert à bénéfice dans l’église St. Albertus-Magnus, Brucknerstr. 6: «Son
dans l’espace» – musique entre Bach et Jazz, avec Ulrich Thiem (violoncelle / chant) et Andreas Böttcher (vibraphone / orgue). L’entrée est libre; des dons pour des femmes en difficultés sont les bienvenus.
SOLWODI Koblenz: Les quinze ans du site seront fêtés le mercredi 28 octobre, dans la salle de la paroisse HerzJesu, au Löhrrondell 1. Le public sera invité à partir de 14 heures. Vers 14h 30 la journaliste Cornelia Filter, également auteure, tiendra un discours sur «Les rôles des femmes dans de nouvelles tenues».
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SOLWODI – Circulaire de septembre 2009
Succès de SOLWODI : Vague de protestations contre les bordels à prix forfaitaire
Par Cornelia Filter
«Tu sexe avec toutes les femmes, aussi longtemps que tu voudras, et comment du voudras! Du sexe avec tous les extras!
Anal, oral, nature, à trois, en groupe, … tout est possible!» Pour un tarif uniforme de 70 € dans la journée et 100 € le
soir, bière et saucisse comprises. Ainsi, un bordel à tarif forfaitaire alléchait ses clients à Fellbach près de Stuttgart Grâce
à un communiqué de presse de SOLWODI, cette publicité ne se trouve plus sur la page Internet www.pussy-club.eu.
Sœur Léa Ackermann y avait dénoncé «l’abaissement intolérable des femmes» et appelé à des «protestations massives».
Et réellement: une vague de protestations a traversé le pays, remplissant le trou estival dans les médias.
Ce que nous avons essayé en vain
avec la campagne pour une réforme
digne et humaine de la loi sur la prostitution (ProstG), fut réussi grâce à
notre communiqué du 18 juin 2009,
largement cité. Bien qu’à ce moment
existaient déjà environ une centaine
de bordels à tarif forfaitaires en Allemagne, le club de Fellbach PussyClub avec sa publicité agressive en
faveur d’une consommation de
femmes au tarif unique faisait déborder le vase. Les citoyens de Fellbach,
une organisation de femmes et la responsable de l’égalité homme -femme
devant la loi se sont alliées pour agir.
Dans le parlement du BadeWurtemberg, une alliance de femmes
de toutes les fractions se s’est constituée afin de reformer la loi sur la
prostitution; et le gouvernement du
Bade-Wurtemberg a déclaré son intention d’introduire une telle initiative
législative dans la chambre des Länder. La conviction unanime du mouvement de protestation fut mise au
point par des citoyennes de Fellbach
dans une lettre ouverte aux femmes
politiques au niveau régional et fédéral: «Nous exigeons que la protection
de la dignité des femmes travaillant
come prostitués, soit introduite dans
la loi sur la prostitution.»
L’urgence d’une telle action fut démontrée par une razzia coordonnée
dans les quatre clubs «Pussy» à Berlin, Wuppertal, Heidelberg et Fellbach. Le site de Heidelberg fut
promptement fermé à cause des vices
dans la construction et dans
l’hygiène. Le site de Fellbach fut
fermé à long terme. Non pas parce
que les prostituées dans ce bordel
dans la Schaflandstraße auraient été
privées de leur dignité de femme,
mais à cause des «dégradations hygiéniques inadmissibles» et des soupçons de fraude vis-à-vis de la sécurité
sociale. Les procureurs n’avaient pas
d’autres moyens juridiques. La loi sur
2
la prostitution n’offre aucune base juridique. Depuis l’entrée en vigueur de
cette loi le 1er janvier 2002, la prostitution volontaire est légale en Allemagne. Dans tous les quatre clubs, les
prostituées ont affirmé ne pas être
forcées.
D’après des articles dans les médias,
80 des 100 prostituées du site maintenant fermé à Fellbach viendraient de
la Roumanie; 30 seraient des femmes
tziganes (voir p.3). La raison motivant ces jeunes femmes à se faire
marchander comme bière et saucisse
dans la riche Allemagne, est le
manque de possibilités de gagner leur
vie d’une autre manière dans leur
propre pays. La pauvreté aussi est une
contrainte. Mais apparemment, les
femmes roumaines souffraient encore
plus d’autres contraintes. «Ilya avait
des indications pour des crimes
graves», a expliqué le chef de la police responsable de Fellbach, Mr. Ralf
Michelfelder de Waiblingen. Dans
des sites Internet les clients se sont
plains, «que des femmes auraient eu,
dès midi, des blessures dans la région
intime, les rendant inaptes à travailler». En plus, elles auraient «pleuré
tout le temps».
Le but de la loi sur la prostitution, votée à l’époque du gouvernement
rouge-vert, était l’amélioration de la
situation des femmes ayant choisi volontairement la prostitution, entre
autres par la possibilité de se faire
employer. Les femmes roumaines
dans le pussy-club de Fellbach, le savaient-elles? Probablement guère.
D’après les recherches de la police, la
plupart ne parlent pas allemand. Elles
n’étaient donc pas en mesure de
s’informer sur la loi. Ou de lire les
contrats où elles s’engageaient
«comme sous-traitants indépendants,
pour un forfait quotidien de 100 à 200
euros» (affirme Patricia Floreiu, 26
ans, chargée de la gestion des 4 pussy-clubs). Ceci est absurde, déjà
parce que ces femmes non seulement
travaillaient dans le bordel à tarif forfaitaire, mais y vivaient aussi.
Encore plus absurde face au fait que
pendant la razzia, on a trouvé 200.000
€ en espèces dans le trésor du site à
Fellbach, pendant que les prostituées
n’avaient pas un centime dans leurs
porte-monnaie. La razzia fut effectuée un dimanche ; le lundi aurait été
le jour de paie. Il est incertain combien d’argent se serait trouvé dans les
porte-monnaie des femmes après. Il
semble par contre certain que le pussy-club faisait un bénéfice de 12.000
€ par jour. Si les femmes n’avaient
pas été employées au noir et les
charges sociales payées par les gérants du club, il ne serait resté que
2.000 €. Ce «calcul approximatif» fut
présenté dans une conférence de
presse, le jour suivant la razzia, par le
procureur Andreas Thul-Epperlein
poursuivant la fraude.
A propos „gestion“: Derrière Patricia
Floreiu se trouve probablement un réseau de criminalité organisé. La police déduit cela du fait que les 80
prostituées roumaines furent amenées
directement après fermeture du site
par de nombreux taxis. «Quelqu’un a
dû les commander en arrière-ligne.»
La gérante officielle n’a pas pu réaliser ce chef d’œuvre logistique, car
elle était déjà en état d’arrestation.
L’établissement dans la Schaflandstraße à Fellbach a été réouvert le 1er
septembre 2009: avec un nouveau
nom et une nouvelle gérance. Entretemps, il s’est avéré que prince Marcus von Anhalt était propriétaire du
bâtiment où résidait le pussy-club
fermé. Son Altesse le bailleur a pris
lui-même l’initiative, éliminant tous
le dysfonctionnement hygiéniques
ainsi que juridiques. Résultat: «FKKSafari» (centre de naturisme).
Pour voir les variations du naturisme
(FKK) proposées désormais aux présumés chasseurs de gros gibier à
SOLWODI – Circulaire de septembre 2009
Fellbach, sous forme de chair nue de
femmes, l’homme (man/on Mann
homme) pourra visiter le site
www.fkk-safari.de. Plus révélateur
est un article dans le magazine «Spiegel» du 28 septembre 2008. On pouvait y lire que le soi-disant prince
s’appelle Marcus Eberhardt de son
nom de citoyen et qu’il a commencé
sa carrière de proxénète à Pforzheim.
«Maintenant il a 41 ans, dont 4 passé
en prison, et est probablement le plus
grand gérant de bordels en Allemagne.» Mais cela «ne le satisfaisait
plus vraiment», ironisait le «Spiegel».
Marcus Eberhardt aurait acheté le
titre de noblesse. Ainsi le proxénète
de Pforzheim aurait le droit de se sentir comme une star de Hollywood,
avec «Zsa Zsa Gabor» comme mère
adoptive, et «Frédéric d’Anhalt»
comme père adoptif.
Ironie à part, l’amère vérité est la suivante: «Avec la loi sur la prostitution,
la position juridique des gérants de
bordels et proxénètes fut durablement
renforcée, celle des prostituées – hélas – clairement affaiblie.» Mr. Klaus
Bayerl, directeur de la police criminelle d’Augsburg, écrivait ceci dans
le circulaire no 77 de SOLWODI.
Nous espérons pouvoir vous informer
prochainement dans une circulaire
que le nouveau gouvernement, élu le
27 septembre 2009, osera un revirement dans la politique concernant les
prostituées: pour les prostituées, et
contre les profiteurs.
Rapport détaillé sur
www.solwodi.de
A cause de la prostitution par pauvreté des femmes tziganes: accord de coopération avec Django
Reinhardt
Sr. Léa Ackermann
A travers le concert de bienfaisance en faveur de SOLWODI Coblence, Sœur Lea et Django Reinhardt ont pu faire connaissance. Le résultat de ce dialogue sur une possible coopération, est raconté par la chef de SOLWODI elle-même.
Django Reinhardt
«Quand le 29 juillet 2009 le bordel à
tarif bas nommé Pussy-club à Fellbach près de Stuttgart a été fermé,
des taxis sont arrivés nombreux afin
d’emmener 80 femmes roumaines,
dont 30 Roma (tziganes). La police
avait contacté auparavant le service
de consultation FIZ de Stuttgart qui
coopère avec SOLWODI. FIZ était
présent pendant la razzia, avec des
interprètes; FIZ avait organisé des
chambres d’hébergement. Mais pas
de chance!“
Le journal „Rheinische Post“ écrivait
le 5 mai 2009 sur 300 femmes bulgares sur le trottoir de Dortmund:
«Les femmes sont très jeunes, et absolument ignorants. Elles sont convaincues qu’une fois une pilule avalée, elles ne peuvent plus tomber en-
ceintes. Elles prennent le tampon
pour un moyen de contraception.
Elles connaissent les MST aussi peu
que le SIDA.» Avec l’argent gagné
sur le trottoir à Dortmund, elles nourrissent des familles nombreuses entières dans le ghetto des Roma Stoliponovo en Bulgarie, selon des recherches de la «Rheinische Post».
Les travailleuses sociales à Dortmund
n’auraient aucune chance de contact
avec ces prostituées, malgré des interprètes bulgares, car les femmes ne
parlent que leurs dialectes de romanes. Romanès est la langue internationale des groupes Sinti et Roma.
Le musicien Django Reinhardt, né en
1962 à Coblence et ayant grandi avec
le dialecte rhénan, parle le romanes
aussi. Mais plutôt dans sa version allemande. «JE peux communiquer
avec des frères et sœurs esteuropéens s’il s’agit des choses
simples – je voudrais boire un café.
C’est déjà plus difficile si je souhaite
aussi du lait et du sucre. Mais je connais des femmes allemandes Sinti qui
maîtrisent parfaitement les dialectes
de romanes parlés en Roumanie et
Bulgarie. Elles pourraient traduire
pour SOLWODI. Cela diminuerait la
méfiance. En Roumanie et Bulgarie,
la police et la justice sont toujours
corrompues. Si les Roma leur font
confiance, elles sont perdues. Des organisations humanitaires participant
aux razzias ont également une renommé peu fiables. Mais si une
femme Sintezza dit en romanes
«écoute, celles de SOLWODI prennent partie pour toi, sans te jouer de
tour» - cela crée de la confiance tout
de suite.
Django Reinhardt a gagné ma confiance tout de suite, aussi. Surtout
qu’il s’engage de toute façon dans le
champ social. A Coblence, il a loué
des pièces pour un centre Sinti, où
enfants et adolescents doivent être
soutenus scolairement et professionnellement. Ma devise est aussi la
sienne: «Chaque homme ou femme a
des talents qui méritent d’être découverts et soutenus. Personne ne doit
être forcé à la prostitution à cause
d’un manque de formation.»
Plus d’information sur l’accord de
coopération et sur Django Reinhardt
sur www.solwodi.de
3
SOLWODI – Circulaire de septembre 2009
SOLWODI KENIA: succès persistant scientifiquement prouvé
Par Birgit Hafner
Normalement, Birgit Hafner (33) est ingénieur chez Daimler à Stuttgart. Son employeur lui a généreusement accordé une période «sabbatique»: pour des études africanologues à l’Université d’Edinburgh, et pour
un mémoire sur SOLWODI KENIA. Voici les résultats encourageants, résumés par elle-même.
Chaque année, SOLWODI KENIA finance une formation pour environ 40 à 50 jeunes femmes, pas
comparable avec le système «dual» (bi-polaire) allemand. «Dual» veut dire: formation pratique dans
une entreprise, et formation théorique dans l’école
professionnelle. En plus: Les apprentis allemands
gagnent de l’argent. Pas au Kenia. Eux, ils paient les
centres de formation. Une formation de coiffeuse
d’une année par exemple coûte 350 €.
Ceci peut apparaître peu, à première vue. Mais face
au revenu mensuel de 35 € en moyenne d’une coiffeuse au Kenia, c’est beaucoup. Pour des pauvres,
c’est impayable si l’on considère qu’une apprentie
manque dans l’entretien de sa famille pendant un an.
C’est pourquoi SOLWODI soutient aussi les autres
membres de la famille avec de l’argent. Mais il ne
s’agit pas seulement d’argent.
En 2006, j’ai passé quatre mois comme stagiaire
chez SOLWODI KENIA afin de voir de près la mission et la vision et de Sœur Lea en chair et en os (cf.
circulaire no 69). En 2008, je retournai à Mombasa,
avec un intérêt scientifique. Je voulais élucider la
persistance du programme de formation, et ceci pas
seulement en vue de SOLWODI, mais en vue de la
possibilité d’en tirer des conclusions généralisées.
Car il existe mondialement très peu d’organisations
et de projets ayant comme objectif de sortir des
jeunes femmes de la «prostitution due à la pauvreté»
ou de les protéger de cela.
Pour mon mémoire de «Master» en études sur
l’Afrique j’effectuais une recherche: SOLWODI
KENIA avait permis de réaliser des formations professionnelles à 389 femmes de Kenai venant des
couches sociales loin des systèmes de formation et
vivant en marge ou au-dessous du minimum vital
Imprimeur:
Rédaction:
entre 1998 et 2008. 70 pour cent ont réussi à nourrir
leurs familles durablement et sans se prostituer. Je
menais des interviews avec quelques femmes.
L’argent aussi était un thème, mais marginalement.
Presque unanimement, les femmes témoignaient que
leur vie avant SOLWODI leur semblait «malheureuse et sans espoir». La vie après SOLWODI, par
contre, «personne ne pourra nous l’enlever». Une
jeune ex-prostituée, maintenant éducatrice, disait:
«La formation aide. Elle aide les filles à devenir autonomes, indépendantes, à avoir confiance en elles.
C’est cela dont nous avons besoin.»
SOLWODI KENIA a pour devise: «From Welfare to
Empowerment». De l’action caritative vers
l’aptitude. Cela signifie que les pauvres au Kenia ne
nécessitent pas seulement de l’argent, mais aussi une
égalité de droits. En 1985 lors de la conférence
mondiale des femmes UNO à Nairobi, à laquelle Sr
Léa a participé et qui l’a inspiré Empowerment a été
ainsi défini:
• Confiance en soi comprenant l’aptitude
d’articuler ses propres besoins et intérêts, de
même la perception et l’usage des marges de manœuvre;
• Autodétermination, aussi sur son propre corps:
• La conscience du droit, pouvoir reconnaître
l’injustice et se battre contre;
• La solidarité, ayant comme conditions la reconnaissance d’une détresse commune ne résultant
pas d’une faute individuelle mais causée par la
société.
Tout cela SOLWODI KENIA le réalise, avec un
succès durable maintenant prouvé scientifiquement.
SOLWODI Deutschland e.V., Propsteistraße 2, 56154 Boppard
Tél: 0049-(0)6741-2232, Fax: 0049-(0)6741-2310,
Email: [email protected] Internet: http://www.solwodi.de
Domiciliation bancaire:
Volksbank Koblenz Mittelrhein e.G.
Compte numéro: 656565 1000
Code banque: 570 900 00
Landesbank Saar, Saarbrücken
Kreissparkasse Rhein-Hunsrück
Compte numéro: 2000 9999
Code banque: 590 500 00
Compte numéro: 11 270 00
Code banque: 560 517 90
BIC SALADE55XXX
IBAN DE84 5905 0000 0020 0099 99
BIC MALADE51SIM
IBAN DE02 5605 1790 0001 1270 00
Pour les virements depuis l’étranger:
BIC GENODE51KOB
IBAN DE68 5709 0000 6565 6510 00
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