Circuits LC et RLC - Poly
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POLY-PREPAS Centre de Préparation aux Concours Paramédicaux - Section Orthoptiste / stage i-Prépa intensif - 1 Chapitre 12 : Circuits LC et RLC I. Oscillations électriques libres non-amorties : Circuit LC Soit un condensateur préalablement chargé par un générateur sous une tension E. Le condensateur étant chargé, on a, à t = 0, q(0) = qmax = CE On branche ce condensateur à présent en série avec une bobine d’inductance pure (c’est-à-dire de résistance négligeable : r = 0) a) Etude de l’évolution de la charge q dans le circuit LC : = Loi d’additivité des tensions : = ∶ = − = ù: − ² , ² = − ² ∶ ² ̈ = + =0 , ̈ + ² = − ⟹ 1 + ∶ ∶ ² ² ² =0 ∶ = Equation différentielle régissant les variations de la charge q dans le circuit LC ⟹ Cette équation différentielle admet une solution de la forme : ∶ ( )= ( )= ( 2 ( + + ) ) exemple de représentation graphique des variations de q dans un circuit LC b) Pulsation propre et période propre : é é ∶ ̈+ é 1 =0 ℎ ̈+ ∶ ∶ = 2 = =0 1 √ ⟹ = : pulsation propre circuit LC (en rad. : é ( 2 0 ∶ 2 1 √ )∶ )∶ 1 = ⟹ , −à− ∶ = 2 √ = = √ √ On dit période et pulsation propres car, une fois le système branché, plus aucun agent extérieur ne vient modifier, dissiper ou apporter de l’énergie au circuit 3 Autre démonstration de la formule de la pulsation propre : L’équation différentielle admet une solution de la forme : ( ) = ̇( ) = − . ̈ (t) = − ( ( + + ( + ssi : − ssi : = + )+ ( + et, par suite : = . . + ssi : − √ =0 ) ̈+ q solution de l’équation différentielle ssi : ssi : − ) ( ( + )=0 + ) = )=0 √ Remarque : L et C sont les seuls facteurs influençant la période : · · Si L augmente, Si C augmente, augmente augmente c) Charge maximale · et phase à l’origine : dépendent des conditions initiales exemple 1 : si, à t = 0, on enregistre les variations de q dès qu’on branche le condensateur préalablement en série aux bornes de la bobine : ( ) = ù: (0) = ( = 0) = ( ) = ∶ ( ⟹ ( )= 4 )= ×0+ ( )=1 ( ) ⟹ ( ) =0 · exemple 2 : si, à t = 0, on enregistre les variations de q dès que toutes les charges sont, pour la première fois, parties dans le circuit, et donc que le condensateur se trouve vide pour la première fois : ( ) = et ( ) < 0 (d’après le sens choisi sur le schéma) (0) = 0 ( = 0) = ù: 0 = ( ( ) ⟹ ∶ ( )= = ( = 0) = − ∶ − = − . ∶ . 0 0 ×0+ )= ( )=0 ⟹ 0 . ( (0) < 0 ( 0 ×0+ ( )<0 ( )= ⟹ ( + ( ) =+ 2 =− ) + )= − 5 ) . ( )>0 + 2 0 ⟹ ( ) =+ 2 II. Aspect énergétique des oscillations non-amorties : = Dans le condensateur, et dans la bobine : Donc l’énergie totale du circuit, appelée énergie électromagnétique : = 1 2 + = . ² 1 . ²= 2 L’énergie électromagnétique d’un oscillateur électrique libre non-amorti est constante, c’est un système conservatif. 6 Il y a transfert de l’énergie électrique du condensateur en énergie magnétique dans la bobine, et viceversa : l’énergie oscille du condensateur à la bobine tous les quarts de période Application : à = 0, à = 0 4 , = = = = 1 2 ∶ III. 2 . . = . Oscillations libres amorties : circuit RLC a) Equation différentielle régissant les variations de q dans un circuit RLC : Considérons maintenant un condensateur se déchargeant dans une bobine de résistance r non négligeable en série avec une résistance R Loi d’additivité des tensions : = + = + + = 7 + ( + ) ∶ = − = ù: , ∶ = − + ( + ). − − ⟹ ² + ∶ + ∶ ̈ + ² = − + ( + ) ( + ) ̇= + 1 ̈= ( + ) ̇+ ² ² −( + ) =0 =0 , ∶ = Equation différentielle régissant les variations de la charge q dans le circuit RLC Les solutions de cette équation différentielle sont de la forme : ( )= . ( ) . cos ( + ) ou 8 ( )= . ( ) . sin ( + ) Remarques : Ø Ø ( ) é ′ ( + ) signifie donc que l’amplitude des oscillations diminue de façon . exponentielle au cours du temps b) Influence de R : (en considérant que r << R ) ® régime pseudo-périodique : si R relativement faible, l’amortissement influe uniquement sur l’amplitude, la période est quasiment identique à T0 ® régime apériodique : une résistance R élevée dans le circuit a des conséquences sur l’amplitude maximale mais aussi sur la pseudo-période T : celle-ci augmente jusqu’à ne plus exister du tout, le système revient alors à l’équilibre sans aucune oscillation ( ≈ régime intermédiaire entre « encore une oscillation » et « plus aucune oscillation »). 9 ® régime critique : la valeur de R qui délimite les régimes pseudo-périodique et apériodique est appelé résistance critique et vaut : R = 2 Résumé : 10 −R c) Aspect énergétique : Pour un circuit RLC, l’amplitude des énergies diminue, le système n’est plus conservatif ; ceci est dû aux pertes par effet-Joule dans la (ou les) résistance(s). 11