Actu 24 juin 2012 - Les services de l`État en Ille-et

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Actu 24 juin 2012 - Les services de l`État en Ille-et
Paris, le 22 juin 2012
Communication des Armées
Kosovo : un soldat français légèrement blessé
Dans la nuit du 18 au 19 juin 2012, vers 4h00 du matin, sur le poste administratif baptisé
« Dog 31 », un soldat français de la KFOR a été légèrement blessé par l’explosion d’une
grenade à main.
Deux grenades à main ont été lancées depuis une zone boisée surplombant le poste
administratif par un ou des individus qui n’ont pu être identifiés.
Une des deux grenades n’a pas explosé.
Un militaire de l’escadron d’éclairage et d’investigation (EEI) du 1er RIMa, en faction
près du poste a été légèrement touché par l’effet de la première grenade. Un autre a subi
un traumatisme sonore modéré. Ils ont été évacués sur le camp de Novo Selo.
Atalante : visio-conférence avec le CA Dupuis lors du point presse du 21 juin 2012
Le contre-amiral Dupuis, commandant la force européenne Atalante
Le Conseil de l’UE a décidé le 23 mars 2012 de prolonger le mandat d’Atalante jusqu’à
décembre 2014 et l’extension de la zone à la frange littoral et aux eaux intérieures.
Les missions sont de protéger les navires du PAM et de l’AMISOM, de sécuriser le
trafic maritime, de dissuader, prévenir, et réprimer les actes de pirateries et de surveiller
les activités de pêche.
En 2009, il y a eu 163 attaques et 46 navires piratés. En 2011, 176 attaques et 25 navires
piratés. Depuis le début de l’année 2012, 30 attaques ont été menées et 5 navires ont été
piratés. *UkFHjO
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Les raisons de l’amélioration s’expliquentDXVVL par :
- l’adoption croissante eV esures e écurité préconisée
(barbelés, canons à eau, citadelle, vitesse élevée,…). 70% des navires de commerce les
mettent en œuvre.
- les équipes de protection privées (EPP). Près de 30% des navires déclare embarquer une
EPP. Leur présence reste interdite sur les navires battant pavillon français, mais en revanche
des EPE militaires sont mises en place (hors Atalante) sur des thoniers et autres navires vulnérables.
- l’action des forces locales avec les actions complémentaires des Puntland Marine
Police Force (PMPF) qui suppriment les lieux de refuge sur le littoral et qui pourrait
ainsi permettre de stabiliser les bons résultats obtenus.
Côte d’Ivoire : rénovation d’un dispensaire à Port-Bouët
Le 9 juin 2012, Madame Aka-Anghui, maire de Port-Bouët et le colonel Marc Conruyt,
commandant la force Licorne, ont présidé à l’inauguration du dispensaire Caritas, rénové dans
le cadre d’une action civilo-militaire (ACM) menée par les éléments du génie de la force
Licorne en coopération avec les Forces Républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI).
Ce chantier prévoyait la réfection de la piste d’accès au centre de soins ainsi que la
construction d’un mur d’enceinte autour du dispensaire. Ces travaux devaient être
réalisées avant l’arrivée de la saison des pluies.
Pendant une semaine, une quinzaine de sapeurs de la force Licorne, aidés d’un renfort
des éléments CIMIC (coopération civilo-militaire) des FRCI, ont travaillé sur ce
chantier. L’équipe ivoirienne a quant à elle assuré la sécurisation du site.
Depuis avril 2012, la force Licorne a réalisé de nombreuses actions civilo-militaires
dont certaines sous la forme de QIP (Quick Impact Project) auprès d’orphelinats ou
d’écoles des villages situés sur la commune de Port-Bouët ou de Bassam.
CEMA : l’amiral Guillaud reçoit le chef d’état-major des armées koweitiennes
Le 18 juin 2012, à l’Ecole militaire, l’amiral Edouard Guillaud, CEMA a reçu le général de
corps d’armée aérien Khaled Al Jarah Al Sabah, son homologue koweitien.
Cette rencontre a été l’occasion d’aborder les différentes problématiques régionales et
d’identifier de nouveaux axes de coopération bilatérale.
La relation bilatérale militaire franco-koweitienne est encadrée par un accord de
coopération en matière de défense signé en 2009. Un Haut comité militaire se réunit
tous les 18 mois pour établir les axes futurs et les orientations de la coopération entre la
France et le Koweït. La prochaine rencontre se tiendra à Paris au mois de décembre
2012.
Les principaux axes de la coopération militaire sont la formation et l’entraînement
opérationnel. Dans le domaine de la formation, un officier koweitien suit les cours de
l’Ecole de guerre à Paris et des officiers de marine suivent chaque année une formation
initiale au CENOE (cours de l’école navale pour officiers étrangers), à l’Ecole navale
(Brest).
Dans le domaine de la coopération opérationnelle, l’exercice bilatéral interarmées Pearl
of the West, organisé tous les quatre ans, est l’un des piliers de la relation militaire
bilatérale. La prochaine édition de cet exercice se tiendra en 2014. De nombreux
exercices maritimes communs ont également lieu chaque année, à l’occasion d’escales
de bâtiments français, dont le groupe de guerre des mines tous les deux ans.
&RPPXQLFDWLRQ des armées
Paris, le 15 juin 2012
Afghanistan : 4 militaires français tués lors d’une attaque suicide
Le 9 juin 2012 vers 09h00, des militaires français engagés dans une opération de contrôle
d’un axe routier en Kapisa, en appui de l’armée afghane, ont été touchés par une explosion
suite à un attentat suicide.
•
4 militaires français ont été tués, 5 autres blessés dont 3 gravement et 2 plus légèrement.
2 afghans, interprètes des militaires, ont été tués et 2 civils afghans ont été blessés. De
plus, l’auteur de l’attentat a été tué par l’explosion.
•
L’opération se déroulait au Nord de Nijrab. Environ 200 militaires français et afghans
étaient engagés dans cette opération de contrôle d’un des axes routiers principaux de la
province de Kapisa.
•
Au cours de l’opération, des militaires sont descendus de leurs véhicules blindés pour
prendre contact avec la population. C’est à ce moment qu’un Afghan a fait détoner sa
charge explosive au milieu d’un groupe de militaires français
•
L’équipe médicale présente sur place a immédiatement pris en charge les militaires
français.
•
Une force de réaction rapide et des hélicoptères ont été immédiatement déployés pour
sécuriser la zone et prendre en charge les blessés qui ont été évacués vers l’hôpital
militaire français à Kaboul.
•
Ce type d’opération est conduit régulièrement pour maintenir la liberté de circulation sur
cet axe, nécessaire à la population civile pour son activité économique et ainsi qu’aux
forces afghanes pour sécuriser la zone.
•
Dans le cadre du désengagement des forces françaises, cet axe est également important
pour le transit des convois logistiques.
•
Les 4 militaires tués servaient en Afghanistan au sein du GTIA Kapisa armé par le
Battle Group Steel. Il s’agit d’un sous-officier, adjudant-chef au groupement interarmées
des actions civilo-militaires de Lyon, de 2 sous-officiers (un maréchal des logis chef et
un maréchal des logis) et d'un militaire du rang (caporal) au 40e régiment d’artillerie de
Suippes.
•
Depuis le début de l’engagement de la France en Afghanistan en 2001, 87 militaires
français sont morts en Afghanistan ou en France des suites de leurs blessures.
Afghanistan : poursuite de la formation des officiers afghans
•
La France participe à la formation des officiers afghans depuis 2003. Elle a d’abord
formé les officiers et les instructeurs afghans. Aujourd’hui, les militaires français
conseillent les instructeurs afghans qui forment eux-mêmes les officiers de l’armée
nationale.
•
Depuis le début de l’année 2012, plus de 500 officiers ont été diplômés au sein de
l’OTB 2IILFHU7UDLQLQJ%ULJDGH
Afghanistan : Opérations d’information
Au lendemain de l’annonce du décès de quatre militaires français, des blogs spécialisés ont
annoncé que trois d’entre eux appartenaient à une unité appelé ETOMI. Lors du point presse
du jeudi 14 juin, le dispositif « Opérations d’information » a été présenté aux médias.
Dispositif
• Au total, une quarantaine de militaires arme le dispositif opérations d’information.
Mission
• Le dispositif OI est chargé d’établir et de maintenir le contact avec la population locale
afin de faciliter l’intégration de la force, s’assurer de son soutien
-
en expliquant à la population l’action militaire, les opérations, les objectifs et en
faisant passer des messages aux autorités lors de shura ou de rencontres
d’opportunité pendant les opérations;
en évaluant le ressenti de la population, sa perception de la situation, des forces ;
en conduisant des actions de soutien à la population.
•
De plus, dans le cadre de la transition, les militaires français soutiennent l’intégration
des forces afghanes au sein de la population. Celle-ci se fait sans effort, la population
afghane apprécie et soutient l’armée afghane.
/es ETOMI apportentun appui technique (réalisation des tracts, tirages, matériels pour la radio,
formation desmilitaires afghans aux techniques de communication / radio).
•
Les opérations d’information permettent d’entretenir le contact avec la population dans
la durée, d’évaluer son ressenti, sa perception des opérations, de la situation.
•
Les ETOMI conduisent des actions d’informations de la population via la mise en place
de radios locales et la distribution de tracts qui permettent de faire passer des messages.
•
Les équipes CIMIC conduisent des actions de soutien à la population qui permettent
d’établir un lien dans la durée :
-
•
•
aide directe avec un soutien médical (consultations, campagnes de vaccinations), la
distribution d’effets chauds pour l’hiver ou de fourniture scolaire dans les écoles ;
- mise en place, en lien avec la population, de microprojets d’aide au développement
dans les domaines de l’éducation, agricole, des infrastructures etc.
Dans ce cadre, les actions CIMIC visent à faire participer la population et les entreprises
locales aux projets pour qu’ils deviennent acteurs de leur développement.
Les actions CIMIC sont conduites en appui de la force armée, elles ne se substituent pas
aux actions humanitaires ou des organisations internationales pour le développement.
Paris, le 8 juin 2012
&ommunication GHV$UPpHV
Principaux messages extraits de l'interview de l’amiral Edouard Guillaud, chef d’étatmajor des armées, sur BFM TV le 1er juin 2012.
A propos du retrait des troupes et du calendrier
• « Nous sommes en train d’élaborer un calendrier précis pour respecter strictement ce
qu’a annoncé le Président de la République. »
• « Les troupes combattantes, celles qui sont en première ligne, [seront] de retour en
France pour le 31 décembre et pour un chiffre global de 2 000 hommes. »
• « Sur le calendrier très précis, (…) nous nous coordonnons avec nos alliés et avec les
forces afghanes [et] (…) nous tenons de la situation sur le terrain. »
• « Nous continuons (…) à soutenir les troupes afghanes, et a priori, comme l’a indiqué
le Président de la République à Chicago, c’est plutôt à partir d’octobre que nous allons
faire le gros du désengagement. »
• « Toute manœuvre de retrait est une manœuvre compliquée, quels que soient le siècle,
le conflit et les armées. »
A propos de l’engagement de la France depuis 2001 en Afghanistan
• « En 2001, [la mission] c’était de lutter contre Al-Qaïda et contre le terrorisme, et
donc pour aider à chasser les groupes d’Al-Qaïda d’Afghanistan. Il n’y a pratiquement
plus d’Al-Qaïda dans la zone. »
• « La mission actuelle a été différente. Elle était d’afghaniser, c’est à dire de transférer
aux armées afghanes et aux forces de sécurité, police incluse, la responsabilité de la
sécurité et de la sûreté d’une zone. »
• « En 2008, il y avait 600 militaires et policiers afghans dans notre zone. Il y en a 6 000
aujourd’hui, entre la Surobi et la Kapisa. »
• « L’afghanisation, c’était la mission. La transition, […] c’était le moyen. Et le retrait,
c’est la mesure du succès. »
A propos de la Syrie et de la déclaration du Président de la République n’excluant pas
une intervention militaire sous l’égide de l’OTAN.
• « Tout chef militaire, quel que soit le pays, a un devoir : être prêt à répondre aux
sollicitations du politique, de son gouvernement et de son chef des Armées. »
• « Il est normal que donc, nous étudions un certain nombre de choses. »
• « Le risque de guerre civile est patent, en ce moment, et nous le voyons à travers
l’ensemble des reportages qui peuvent nous parvenir ou des contacts qu’on peut
avoir. »
A propos du Sahel
• « Nous sommes très inquiets, évidemment, de ce qui se passe dans cette région, avec
le Mali qui vit des soubresauts politiques extrêmement graves et manifestement
difficiles à résoudre. »
•
« Pour nous, le Sahel, au-delà des aspects historiques, (…) c’est aussi un certain
nombre d’intérêts stratégiques, sans compter un certain nombre de Français qui sont
dans la zone. »
A propose de la spécificité de l’armée française aujourd’hui
• « L’une des spécificités, ce n’est pas moi qui vais le dire, je vais faire parler mes
camarades étrangers, parce que finalement, c’est mieux d’être vu de l’extérieur. C’est
le savoir-faire vis-à-vis des populations et la maîtrise de la force. »
• « En vallée de Kapisa ou de Surobi, nous avons, simultanément aux opérations,
reconstruit des dispensaires, aidé à l’adduction d’eau, voire l’électrification. »
• « C’est une espèce de coopération permanente avec les autorités civiles locales, de
façon à ce que les gens ressentent tout de suite une amélioration et, de ce point de vuelà, nous sommes plutôt en avance. »
Engagements en opérations : soutien psychologique des militaires
•
•
La spécificité du statut de militaire et la nature de ses missions nécessitent une
préparation et un suivi particulier des militaires.
Ce suivi est appliqué tout au long de la carrière, depuis le recrutement jusqu’au départ
de l’institution. Ce suivi doit permettre d’évaluer et de renforcer de façon continue la
condition psychologique des militaires:
- pour contrôler leur aptitude à accomplir leurs missions ;
- pour préparer les militaires à être engagés dans des situations stressantes ;
- pour prévenir d’éventuelles difficultés psychologiques et fournir, le cas échéant,
un soutien adapté.
•
Ces dispositifs, continus tout au long de la carrière, sont renforcés à l’occasion
d’engagements opérationnels intenses et reposent sur l’action d’acteurs
complémentaires :
- suivi de proximité au sein de l’unité où servent les militaires;
- suivi santé avec le réseau du service de santé des armées ;
- engagement associatif qui permet notamment d’accompagner les individus
lorsqu’ils ont quitté l’armée et les familles.
•
Pour l’engagement des militaires en Afghanistan, et suite au durcissement des
opérations :
- une sensibilisation avant le départ est réalisée pendant la préparation
opérationnelle afin de permettre à chacun de comprendre les troubles
psychologique potentiels et éventuellement de les détecter sur eux, sur leurs
camarades ;
- un réseau de référents est identifié dans les unités, jusqu’au niveau section,
chargés de détecter d’éventuelles difficultés chez leurs camarades ;
- un sas a été mis en place à Chypre pour permettre un retour progressif à la vie
normale après un déploiement en Afghanistan.
•
Il existe un dispositif de crise qui permet de déployer rapidement une cellule de suivi
et se soutien psychologique auprès des unités durement touchées, sur les théâtres
d’opérations mais aussi les bases arrières en France où les camarades et les familles
sont tout autant touchés par la crise et doivent se préparer aussi à gérer le retour.
•
Ce suivi s’applique tout au long de la carrière des militaires. Un dispositif existe aussi
pour continuer à suivre les militaires qui pourraient être fragiles lorsqu’ils quittent
l’armée. Ce suivi repose :
•
Ce suivi s’applique tout au long de la carrière des militaires. Un dispositif existe aussi
pour continuer à suivre les militaires qui pourraient être fragiles lorsqu’ils quittent
l’armée. Ce suivi repose :
- sur les hôpitaux militaires où les militaires d’active et les anciens militaires
peuvent être pris en charge en particulier pour des traumatismes physiques et
psychiques subis dans le cadre de leur activité militaire ;
- sur les associations d’anciens combattants qui permettent de garder le lien.
- sur le volontariat des personnes. Rien de les empêche de rompre tout lien avec
l’armée, ou d’être suivi par le système de santé civil. Il est donc difficile
d’avoir un suivi exhaustif.
• Le soutien psychologique des militaires mobilise donc l’ensemble de la chaîne santé et
de commandement ainsi que les associations.
• Il dépasse le simple cadre de l’engagement en opération et prend en compte
l’environnement complet du militaire, son unité, et ses proches.
• Il repose autant sur la cohésion au sein de la communauté militaire et de défense que
sur les moyennes santés mis en place et vise à accompagner tous les militaires qui
peuvent se trouver en difficultés, pendant leur temps de service mais aussi après.
FFEAU : fin de montée en puissance de la 13ème DBLE
Le 4 juin 2012, le CEMA a présidé la cérémonie de fin de montée en puissance de la 13ème
demi-brigade de Légion étrangère (13ème DBLE), en présence de Son Excellence Monsieur
Alain Azouazou, ambassadeur de France aux Emirats Arabes Unis, ainsi que nombreuses
hautes autorités militaires françaises et émiriennes.
• Cette cérémonie a illustré la montée en puissance des forces françaises aux Emirats
Arabes Unis (FFEAU), en particulier de sa composante Terre, désormais pleinement
opérationnelle, aux côtés de l’armée émirienne.
• Le général d’armée Bertrand Ract-Madoux, chef d’état-major de l’armée de Terre
(CEMAT), lors de la prise d’arme, a salué les nombreux faits d’armes de la 13ème
DBLE depuis sa création en 1940.
• Cette cérémonie a également marqué le 70ème anniversaire de la bataille de BirHakeim, au cours de laquelle la 13ème DBLE s’est particulièrement distinguée.
• La présence militaire française aux EAU s’inscrit dans le cadre d’une coopération
bilatérale favorisant le partage d’expérience et l’interopérabilité entre les deux armées.
Paris, le 25 mai 2012
Communication des armées
Afghanistan : le Président de la République précise l’engagement de la France et le retrait
Pas de diffusion à ce stade : éléments strictement informatifs.
Le 25 mai, en Afghanistan, le Président de la République a précisé aux militaires français ses
décisions concernant le retrait des militaires français d’Afghanistan. Conformément aux
annonces lors du Sommet de l’OTAN à Chicago, les 20 et 21 mai 2012, il a été décidé :
- un départ des « forces combattantes » d’ici la fin de l’année 2012 ;
- le maintien d’une présence militaire en 2013 afin de permettre la manœuvre logistique
de retrait des matériels français, en toute sécurité ;
- la poursuite de la mission de formation des forces afghanes dans le cadre de la FIAS
jusqu’en 2014.
Actuellement 3 400 militaires sont engagés dans les opérations, ils assurent des missions de
sécurisation et d’appui à l’armée afghane, de formation en école et sur le terrain, et de soutien.
Ce qui part :
Dans le cadre du processus de transition et des engagements de la France au sein de la force de
l’OTAN et vis-à-vis des Afghans, les armées vont procéder, d’ici la fin de l’année 2012, au
retrait des dispositifs conduisant des missions de combat, soit environ 2 000 militaires :
• dans le cadre de la transition de la Surobi puis de la Kapisa, désengagement de la brigade La
Fayette et des conseillers insérés au sein de l’armée afghane ;
• fin du désengagement du détachement d’avions de combat déployé à Kandahar, déjà réduit
fin 2011.
Ce qui reste :
• A la fin de l’année, 2 000 militaires auront été désengagés. Le désengagement de leurs
matériels et équipements, prendra plus de temps et s’étalera sur 2013.
• Après le désengagement de la brigade La Fayette et du détachement aérien de Kandahar, il
restera au sein de la FIAS en Afghanistan environ 1 400 militaires français, ceux qui
œuvrent directement au profit de la coalition et ceux qui opèrent sur le désengagement
logistique français et sa protection.
• Les éléments logistiques et protection, seront désengagés dès le courant de l’année 2013, au
fur et à mesure des avancées de la manœuvre logistique.
• Le dispositif français qui sera directement engagé au profit de la FIAS, aux côtés des
Afghans, jusqu’à la fin de la mission de la FIAS prévue fin 2014, compte environ 400
militaires :
- des militaires français insérés dans les états-majors de la coalition (une centaine) ;
- les militaires qui arment l’hôpital militaire à Kaboul qui fournit un soutien santé au
profit de la coalition et des Afghans (une centaine de militaires) ;
-
le dispositif français de formation des militaires afghans qui poursuit sa mission
jusqu’au transfert de la responsabilité des écoles militaires aux Afghans (environ 150
militaires).
Par ailleurs, environ un millier de militaires seront directement engagés dans la mission de
désengagement logistique, répartis entre :
- le bataillon logistique qui assure le retrait et le retour des matériels des forces françaises
(il reste plus de 900 véhicules dont 500 blindés, des hélicoptères, près de 1 400
conteneurs) ;
- les éléments de protection qui assurent la sécurité du dispositif français restant, avec des
éléments terrestres et un détachement hélicoptère qui sera adapté au nouveau format.
Djibouti : évacuation médicale de blessés de l’attentat au Yémen par les FFDJ
Dans la nuit du 21 au 22 mai 2012, les forces françaises stationnées à Djibouti ont engagé des
moyens militaires pour évacuer des blessés, victimes de l’attentat qui a fait près de 100 morts et
de nombreux blessés à Sanaa au Yémen.
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La chaîne médicale des FFDJ et l’escadron de transport outre mer (ETOM) ont été mis en
alerte et le C160 Transall a été configuré par l’équipe médicale en version évacuation
sanitaire le soir même.
Le Transall a décollé à 2h30, avec 2 médecins urgentistes et 5 infirmiers. Après 1h30 de
vol, l’avion s’est posé à l’aéroport de Sanaa où le médecin de l’ambassade de France et
des médecins militaires yéménites attendaient avec les blessés.
Le Transall a quitté Sanaa à 6h avec 5 blessés graves, dans un état critique, nécessitant
des soins spécifiques qui peuvent être administrés par l’hôpital français à Djibouti.
Le 22 mai matin, l’avion s’est posé à Djibouti. Les ambulances des FFDJ ont acheminé
les blessés à l’hôpital Bouffard. Deux blessés ont été opérés dès leur arrivée. L’état des
trois autres a nécessité une prise en charge par le service réanimation.
L’équipe de l’hôpital militaire reste mobilisée pour le rétablissement des blessés
yéménites.
Les FFDJ, une des deux bases opérationnelles des forces françaises en Afrique, sont en mesure
d’intervenir avec un réservoir de forces aguerries, acclimatées, entraînées au quotidien en
interarmées.
Les forces françaises en Afrique s’articulent aujourd’hui autour de deux bases opérationnelles
(FFDJ et FFG) et d’un pôle de coopération à vocation régionale (EFS).
Côte d’Ivoire : exercice « Tonnerre d’Ivoire »
Du 4 au 12 mai 2012, le bâtiment de projection et de commandement (BPC) Tonnerre, engagé
dans l’opération Corymbe et la force interarmées Licorne déployé en Côte d’Ivoire ont réalisé un
exercice amphibie et des entraînements conjoints baptisés « Tonnerre d’Ivoire », avec le soutien
des forces ivoiriennes :
•
le 4 mai, des exercices d’appontage ont été effectués au profit du détachement Fennec de
la force Licorne au large d’Abidjan.
Afghanistan : inspection du théâtre par le CEMA
Du 2 au 4 mai 2012, l’amiral Edouard
Guillaud, chef d’état-major des armées
(CEMA), s’est rendu en Afghanistan où il
a inspecté les forces françaises déployées
en Surobi, Kapisa et à Kaboul et a
rencontré les autorités afghanes et de la
force de l’OTAN.
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Sur la base de Nijrab, en Kapisa, le chef d’état-major des armées a rencontré les soldats
français de la brigade La Fayette. Lors de la prise d’armes, il a rendu hommage aux 83
militaires français morts en Afghanistan depuis 2001 et aux 700 autres qui ont été blessés,
notamment, ceux « qui luttent pour se reconstruire ». Une minute de silence a été observée.
Il a ensuite rappelé que « le temps est venu de laisser aux Afghans le combat des Afghans
pour l’Afghanistan. C’est tout le sens de la transition maîtrisée dans la suite logique de notre
engagement depuis 2008. Nous l’avons réussi à Kaboul en 2008, nous l’avons réussi en
Surobi hier, nous la réussirons en Kapisa demain. »
La Réunion : aide humanitaire au profit des Comores
Le 4 et 5 mai 2012, les Forces armées en
zone sud de l’océan Indien (FAZSOI) ont
acheminé une première aide d’urgence au
profit des Comores, durement touchés par
des inondations. Ces graves inondations
ont provoqué ces dernières semaines de
nombreux dégâts dans plusieurs régions
des trois îles de Grande Comore, Mohéli et
Anjouan, faisant 46000 sinistrés dont plus
de 8000 sans-abri.
Suite à l’appel à l’aide internationale lancé par le gouvernement de l’Union des Comores, la
France a mobilisé des moyens militaires pour acheminer l’aide internationale.
Le fret humanitaire a été acheminé le 4 mai vers la base aérienne 181 par la plateforme
régionale d’intervention de l’océan Indien Réunion (PIROI). Ce fret était composé de matériel
de traitement d’eau, de produits d’hygiène et de prévention des maladies liées à l’eau
(choléra, paludisme, dengue et chikungunya).
Cinq tonnes ont été embarquées dans le Transall au départ de l’île de la Réunion et 11 tonnes
supplémentaires ont été récupérées à Mayotte avant d’être acheminé à Moroni.
Exécutée sur deux jours, cette mission de transport de fret humanitaire aura permis
d’acheminer plus de 16 tonnes de marchandise pour un volume de 150 m3 en 11 heures de
vol. La France aura été la première nation à fournir cette aide d’urgence.
Afghanistan : relève du groupement tactique interarmes en Kapisa
Le 7 mai 2012, le colonel de Larouzière a
succédé au colonel Gouriou à la tête du
groupement tactique interarmes (GTIA) en
Kapisa. Le Battle Group (BG) Steel succède
ainsi au BG Tiger qui armait le GTIA Kapisa
depuis le 7 novembre 2011. En présence de
soldats américains et français et de chefs de
Kandak (bataillon) afghans, le général
Hautecloque-Raysz, commandant la Task
Force Lafayette (TFLF) a rappelé la
difficulté de la mission confié au BG Tiger
pendant
le
dernier
mandat.
Le BG Steel, qui succède au BG Tiger, est articulé autour du 16e bataillon de chasseurs (BC)
de Bitche avec :
- le 501e régiment de chars de combat (RCC) de Mourmelon ;
- le 92e régiment d’infanterie (RI) de Clermont-Ferrand ;
- le 13e régiment du génie(RG) de Valdahon ;
- des équipes cynotechniques du 132ème BCAT de Suippes ;
- le 6e régiment du génie (RG) d’Angers, le 31e RG de Castelsarrasin, le 1er régiment
étranger de génie (REG) de Laudun ;
- le 40e régiment d’artillerie (RA) de Suippes.
Le BG Steel poursuit la mission d’appui à l’armée afghane pour qu’elle continue de
progresser, et assurer elle-même et seule la sécurité en Kapisa.
Côte d’Ivoire : transfert d’autorité de la Force Licorne
Le 17 avril 2012 au camp de Port Bouët en Côte d’Ivoire a eu lieu le transfert d’autorité de la
force Licorne. Le colonel Marc Conruyt, chef de corps du régiment d’infanterie chars de
marine (RICM), a ainsi succédé au colonel Daniel Jaunin, en poste depuis le 4 septembre
2011.
Le colonel Marc Conruyt, nouveau chef de corps du bataillon Licorne, est à la tête d’une unité
composée d’un état-major tactique, d’un élément de logistique, d’un escadron sur ERC 90
Sagaie, d’une compagnie d’infanterie et d’un élément du génie.
La force Licorne, composée de 450 militaires, accompagne l’armée ivoirienne dans sa
réforme et maintient une présence militaire en Côte d’Ivoire en appui de l’ONUCI et pour
assurer la protection des ressortissants français en cas de dégradation sécuritaire.
Le mandat qui s’achève a notamment été marqué par la reprise des actions de formation au
profit de l’armée ivoirienne. Ces actions sont conduites par des détachements d’instruction
opérationnelle (DIO) appartenant aux Eléments français au Sénégal (EFS), dans le cadre de
leur mission de coopération à l’échelle régionale.
Tchad : agression sur militaires français
Le 9 mai 2012, en début de matinée, deux
militaires français circulant en tenue
militaire et en véhicule civil dans la
capitale tchadienne N’Djaména, ont été
visés par un individu qui a ouvert le feu sur
le véhicule français. Le tireur a
immédiatement pris à la fuite et il semblait
porter des vêtements militaires. Un des
militaires français a été touché par les tirs
et a été immédiatement évacué vers
l’hôpital militaire d’Epervier. Ses jours ne
sont pas en danger. L’autre militaire qui
était à bord du véhicule est indemne.
Quelques heures plus tard, le tireur s’est rendu aux forces tchadiennes, il semblerait qu’il
s’agisse d’un ancien militaire. Une enquête conjointe de la force Epervier et de la gendarmerie
tchadienne est en cours pour déterminer les circonstances de cette agression et les motivations
du tireur.
CEMA : 40ème haut comité militaire franco-saoudien
Les 10 et 11 mai 2012, le 40e haut
comité militaire (HCM) francosaoudien s’est réuni à Paris afin
d’établir les axes futurs et les
orientations de la coopération entre la
France
et
l’Arabie
Saoudite,
notamment en matière de formation
et de coopération opérationnelle.
Le 40e HCM a permis d’aborder les
différentes problématiques régionales
et internationales. Il a également été l’occasion de célébrer le 30e anniversaire de la signature
de l’accord de coopération et d’assistance entre les deux pays. La coopération militaire
française avec le ministère de la défense saoudien couvre aujourd’hui un large spectre
d’activités dont les deux axes principaux sont la formation et la coopération opérationnelle.
Ainsi, depuis 30 ans, près de 550 officiers ou ingénieurs militaires saoudiens ont été formés
en France. Dernièrement, un exercice bilatéral Green shield s’est déroulé en janvier et février
2012 en Arabie-Saoudite, avec la participation de Rafale et de Mirage 2000 français aux côtés
de F15 saoudiens.
La délégation saoudienne s’est rendue le 11 mai à Lille pour visiter le quartier général du
corps de réaction rapide – France (QG CRR-FR).
Les chefs de délégations saoudien et français ont été reçus en entretien par l’amiral Edouard
Guillaud, chef d’état-major des armées (CEMA).
le 20 avril 2012 Afghanistan : officialisation de la transition du district de Surobi
Le 12 avril 2012, sur la base opérationnelle avancée (FOB) de Surobi, a eu lieu une cérémonie
marquant officiellement le transfert de responsabilité aux autorités afghanes, qui sont
maintenant en charge de la sécurité dans le district.
Pour les unités françaises qui se sont succédé dans ce district depuis 2008, ce succès est le
fruit d’efforts importants, qui ont notamment permis de consolider la présence des forces de
sécurité afghanes. Celles-ci sont désormais pleinement à même d’assumer les charges de
sécurité.
Afghanistan : le camp de Warehouse repousse une attaque
Le 15 avril 2012, une série d’attaques a été perpétrée dans Kaboul. Le camp de Warehouse a
été visé par l’une d’entre elles. Ce camp, placé sous responsabilité française accueille des
contingents de nombreuses nationalités.
Sa défense est assurée par une compagnie française, renforcée par une section géorgienne.
Une compagnie d’intervention portugaise et un élément d’intervention turc y sont également
stationnés.
Tous ces moyens ont été mis en œuvre sous commandement français dans le cadre du plan de
défense du camp pour répondre à cette attaque qui a été menée, sur plusieurs points, par une
vingtaine de combattants insurgés. Les insurgés ont été repoussés et ont subi des pertes. Il n’y
a pas eu de pertes de notre côté, et aucun insurgé n’a pu pénétrer le périmètre.
Des unités afghanes sont intervenues avec beaucoup d’efficacité et de professionnalisme à
proximité du camp, pour réduire les résistances résiduelles. Elles ont été appuyées par l’unité
française chargée de la défense du camp, et par les hélicoptères TIGRE et GAZELLE
français.
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La frégate de surveillance (FS) Nivôse a quitté La Réunion pour rejoindre l’opération
Atalante le 16 avril 2012. Elle vient ainsi densifier le dispositif français engagé dans
l’opération Atalante qui compte désormais les deux frégates Aconit et Nivôse, le bâtiment de
commandement et de ravitaillement Marne qui embarque l’état-major de la force, un avion de
patrouille maritime Atlantique 2, ainsi que les bâtiments de la mission Jeanne d’Arc (Dixmude
et Georges Leygues) qui apportent leur soutien à l’opération depuis le 23 mars 2012.
L'opération Atalante a pour mission de fournir une protection aux navires affrétés par le
PAM, de protéger les navires marchands et de recourir aux moyens nécessaires, y compris à
l'usage de la force, pour dissuader, prévenir et intervenir afin de mettre fin aux actes de
piraterie ou aux vols à main armée qui pourraient être commis dans les zones où ceux-ci
s'exercent.
Le 17 avril, le BPC Dixmude a permis par son action la libération de 18 otages iraniens
et pakistanais retenus à bord d’un boutre iranien.
Le 17 au matin, après une série de tirs de semonce, le Dixmude parvient à faire stopper le
boutre et à entrer en contact avec les pirates. Sous la pression du Dixmude et de ses
hélicoptères, les pirates décident de quitter le boutre et rejoignent la côte somalienne par leurs
propres moyens. 19 otages iraniens et pakistanais, détenus depuis un mois, sont ainsi rendus à
la liberté.