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cère comme on n’en fait plus. A preuve: ses
chants contre l’ordre établi lui coûtèrent sa
chaire à l’Uni de Breslau. Combien d’artistes «engagés» ou de ministres «sociaux» - à
Genève en ce siècle - sont prêts à payer ce
prix de leur vérité? Sans même être consolé
par la postérité, qui traite cet artiste comme
un criminel de guerre.
Ça t’arrange que je dérange?
Pour trouver l’art «populaire» de ses rêves,
Patrice Mugny devrait donc chercher ailleurs
que des Robins des Bois en studio. «Je sais
que je dérange», disait sans rire à «L’Hebdo»
la directrice de la Comédie (qui venait d’être
réélue au mépris des règles). A Noël, la
Clinique de Pédiatrie faisait une soirée de
rap anti-Blocher. Tandis que le gratin des
chanteurs romands geignait contre le «racisme» au 50e anniversaire d’Emmaüs. Nos
grandes organisations caritatives sont-elles
plus charitables que nos partis populistes?
La presse semble prouver le contraire ces
jours. D’une manière ou d’une autre, les
«dérangeurs» patentés sont louches: même
communication
l’honnête «champion des intérêts populaires» Béranger fut un temps salarié de la Ville
de Paris. Pis, désormais, l’artiste n’a d’autre
outils de travail que le scandale. Mais ce jeu
du chat et de la souris finit par embrouiller
le dérangeur et le dérangé. Pendant que les
uns faussent les cartes, les autres truquent la
boussole. Pour notre part, revenons à notre
point de départ: comment distinguer les
chants d’espoir des chants de sirènes? Dans
un monde où ministres, artistes et Internet
disent tous trois faire la révolution... tandis
que le peuple veut ses jeux de cirque.
Le dico dit plus que la disco
Chercher sur le net les chansons qui dérangent le plus ceux qui le méritent révèle
cette inversion des pôles qui arrange tant
de monde. Quel mot-clé mettre sur l’écran,
après «chanson» ou «chant»? «Dérangeant»
aboutit à un contresens: «La nuit, le chant
des grenouilles est dérangeant». Pas mieux
avec «de travailleurs», qui renvoie aux «chants
de travail» qui rythmaient les gestes pénibles. Bon, essayons tous les synonymes
possibles et imaginables... et plus ça va,
plus on découvre qu’entre «rebelle», «insurgé», «enragé» puis «engagé» et «militant»,
la nuance devient conflit... de même entre
«satirique», «choquant» et «osé»... quant à
«politique», il est trop souvent correct à l’excès... «populaire», en musique, devient réac...
reste «censuré» ou «interdit», qui désigne vite
des rockers pervers. Autant en revenir à des
valeurs simples: «courageux», voire «véridique». Au cours de ce voyage, on découvre
que les chants les plus «dérangeants» se
trouvent dans des opéras classiques, qu’il y
a encore en Afrique de vrais chanteurs d’opposition, qu’en Amérique post-11 septembre, «avion» rimait mal avec chanson, tandis
qu’en France, Enrico Macias a été censuré
par les socialistes et les Inrocks par la Sacem,
et que les pires censeurs sont les associations de parents. Et la formation, dans tout
ça? De nos jours, rares sont les chansons à la
pédagogie déclarée, sauf pour les tout-petits.
Mais il y en a une dont la veine écolo plaira
toujours: «Dors, mon petit Jumbo». n
Boris Engelson
communication
• Economiser son temps et limiter ses déplacements, c’est tendance!
Se former à distance, c’est possible
A l’heure où chacun tente de concilier carrière, disponibilité et développement personnel, l’institut FMP Formation propose,
pour la première fois en Suisse romande, une formation à distance de généraliste en marketing et communication.
C
ette formation est certifiée par l’examen officiel MarKom, première étape
en direction d’un brevet ou d’un
diplôme fédéral dans ces domaines.
Si l’enseignement à distance, c’est «quand
vous voulez, où vous voulez et comme
vous voulez», cette formation propose néanmoins l’équivalent de 140 périodes d’enseignement. La nouveauté réside dans le fait
que chacun peut l’aborder à son rythme et
consolider ses acquis durant quatre journées seulement de regroupement.
La force de cette approche à distance s’illustre par la souplesse offerte aux candidats. Le
cursus normal se déroule sur six mois, mais
il est possible de le suivre sur des périodes
plus longue (9 mois) et plus courte à plein
temps (3 mois).
La formation FMP offre à toute personne,
avec ou sans expérience professionnelle,
la possibilité d’acquérir des connaissances
de base dans les domaines du marketing,
de la vente, de la publicité et des relations
publiques, par le biais d’une formation en
emploi certifiée par un examen officiel.
Cet examen «officiel» rassurera ceux qui
doutent parfois de la reconnaissance d’une
formation à distance... La formation et le
certificat délivré contribuent à renforcer les
chances de promotion sur le marché du
travail. Elle se destine aux personnes occupant ou désireuses d’occuper des postes
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d’assistant ou de responsable en marketing,
publicité, communication ou relations publiques. D’autres encore, intéressés à changer
d’horizon professionnel y trouveront également une aide utile au choix de leur futur
métier.
Se former à distance, c’est d’abord un gain
de temps et d’énergie. Une source d’économie, aussi, d’abord en termes de temps
de déplacement, puis de coûts induits et
de stress. C’est la possibilité de se former
tout au long de l’année, quels que soient
l’emploi du temps ou les activités de chacun. En outre, tout un système de suivi
pédagogique permet de travailler en parfaite coordination, en disposant d’un suivi
personnalisé qui s’appuie sur un important
matériel didactique qui comprend manuel
d’apprentissage, listes de références, exercices et matériel Internet (chat et forum
animé par les formateurs et par les apprenants). n
www.fmpformation.ch