le dépliant

Transcription

le dépliant
Synopsis
Rome, novembre 1975. Le dernier jour de la vie
de Pier Paolo Pasolini. Sur le point d’achever son
chef-d’oeuvre Salo, il poursuit sa critique impitoyable
de la classe dirigeante au péril de sa vie.
Ses déclarations sont scandaleuses, ses films persécutés
par les censeurs. Pasolini va passer ses dernières
heures avec sa mère adorée, puis avec ses amis
proches avant de partir, au volant de son Alfa Romeo,
à la quête d’une aventure dans la cité éternelle…
pasolini
entretien avec
Abel Ferrara réalisateur
Comment et à quel moment avez-vous
découvert l’œuvre de Pier Paolo Pasolini ?
J’ai découvert Pasolini à la fin des années
1960, alors que j’étais étudiant en cinéma.
Le premier film que j’ai vu de lui était Le Decameron : ce fut un énorme choc. J’ai ensuite
voulu voir la totalité de ce qu’il avait réalisé,
et je dois dire que tous ses films m’ont fait
l’effet d’une explosion. Et puis soudain il a
été assassiné. Je crois que j’avais alors une
vision assez romantique de tout cela… C’est
peut-être un peu moins le cas aujourd’hui.
Pasolini est un personnage d’une très grande
force, sa présence est comme palpable dans
nos vies : plus on voit ses films et plus on lit
de choses à son propos, plus on est fascinés
par ce qu’il fait. Rares sont les artistes
capables de cela.
Comment est née l’idée d’un film
qui lui serait consacré ?
Je ne me réveille pas au milieu de la nuit en
m’écriant : je vais faire un film sur tel sujet !
C’est plutôt quelque chose qui flotte, qui
est dans l’air du temps… Peut-être ai-je
toujours eu, inconsciemment, le projet de
faire un film sur Pasolini. Des idées circulent
sans cesse au sein de mon équipe, et celle
du Pasolini a fini par prendre sens pour
tout le monde, elle a fini par acquérir une
nécessité : il arrive un moment où les planètes étant alignées, il faut y aller… Il se
trouve en outre que Willem Dafoe et moi
vivons à Rome, aujourd’hui.
Je ne peux pas vous dire avec des mots
pourquoi j’ai fait ce film. En revanche il est
possible que j’aie précisément voulu entreprendre un tel projet pour comprendre
pourquoi, parmi des millions de cinéastes,
Pasolini est celui qui ne cesse de m’exciter,
encore et toujours. Oublions le grand poète,
l’activiste politique, le polémiste et le grand
peintre qu’il était, et posons-nous la question : pourquoi ce type, en tant que réalisateur, me fait-il un tel effet ? Réaliser un tel
film était la seule manière de tirer au clair le
rapport que j’entretiens avec lui mais aussi,
au fond, avec mon propre travail.
Le biopic semble pourtant a priori
un genre assez étranger à votre cinéma.
C’est vrai. Pendant longtemps, je n’aurais jamais pensé faire un film sur quelqu’un qui a
réellement existé. Mais mon équipe et moi
avons toujours plus ou moins travaillé à l’intérieur d’un genre : films de vampires, d’horreur, de gangsters… Et le biopic est un genre
parmi les autres. Puisque nous avions fait un
film sur Dominique Strauss-Kahn (Welcome
to New York), pourquoi pas un autre sur
Pasolini ? Il existe une sorte d’équilibre
entre ces deux projets.
Comment l’écriture du scénario
s’est-elle déroulée ?
C’est Maurizio Braucci, un écrivain de
Naples, scénariste de Gomorra et de
quelques scènes de mon documentaire
Napoli Napoli Napoli (2009) qui l’a rédigé,
avant même la réalisation de Welcome to
New York. Le travail de recherche et d’enquête est très important, mais cela ne suffit
pas à faire un film. Un film est le produit de
l’imagination. Nous connaissions précisément, heure par heure, l’emploi du temps de
la dernière journée de Pasolini. Nous avons
décidé d’y ajouter d’autres éléments tirés de
Pétrole et des Lettres Luthériennes, deux de
ses derniers livres. Puis Willem Dafoe est
entré en jeu ; son rôle a été déterminant
dans l’écriture du film.
Le plus important pour nous était cette dernière journée, mais aussi le film que Pasolini
avait alors en projet, PTK (Porno Teo Kolossal),
et dont il avait enregistré certains éléments
sur cassette. Cette cassette est un document
magnifique. Pouvoir disposer de ces scènes,
et notamment de la façon dont chacune était
écrite à destination de l’équipe et des acteurs,
était capital. Pasolini était sur le point de
tourner ce film, et il venait d’écrire Pétrole, un
livre de 700 pages qu’il a laissé inachevé et
qui était peut-être de toute façon appelé à le
rester… Il était dans le plein exercice de ses
moyens artistiques. Cela rend d’autant plus
terrible la tragédie de sa mort.
Pourquoi avez-vous souhaité que votre
film se concentre sur le dernier jour dans
la vie de Pasolini ?
N’importe quel jour d’une vie aussi intense
que la sienne aurait pu être intéressant.
Nous voulions faire un film situé à l’intérieur
de quelqu’un, à l’intérieur de son imagination… Monter un tel projet, c’est partir
comme à la poursuite d’une comète et
essayer de l’arrêter dans sa course. Willem
Dafoe et moi avions déjà travaillé ce thème
du dernier jour, auquel nous sommes très
sensibles, avec 4:44 : Dernier Jour sur Terre
(2012). Une phrase fameuse de Pasolini dit
d’ailleurs, en substance, que la mort opère
comme un montage de notre vie.
Était-ce pour vous une évidence de faire
appel à Willem Dafoe pour le rôle principal ?
Au fur et à mesure que Willem et moi collaborons, de New Rose Hotel à Go Go Tales, de
4 :44 à Pasolini, quelque chose se crée. Nous
avançons, du moins je l’espère ! Willem est
aujourd’hui mon acteur. Je n’aurais pas fait
le film s’il avait refusé le rôle. Les choses se
passent désormais ainsi, pour moi : j’ai l’acteur — lui — et il faut que je trouve les films
et les sujets qui lui correspondent. Ce n’est
pas comme si j’avais d’abord le sujet et que,
dans un deuxième temps seulement, je devais trouver un acteur… Bien sûr, le fait que
Willem Dafoe puisse ressembler à Pasolini
est important, mais ça ne fait pas tout. Et
d’ailleurs il faut qu’il se mette à jouer pour
que cette ressemblance apparaisse réellement. Dafoe ressemble alors beaucoup à
Pasolini, à une seule chose près : il lui faudrait un nez comme le mien — un nez italien — pour que ce soit parfait.
Vous avez tourné sur place, à Rome,
dans les véritables lieux par lesquels
Pasolini est passé avant de mourir.
Nous avons en effet tourné dans le restaurant où il a pris son dernier dîner, où les serveurs sont d’ailleurs aujourd’hui les mêmes
qu’à l’époque… Willem porte les vêtements
de Pasolini. La table qu’on voit est son vrai
bureau. Ce n’est évidemment pas ce qui fait
le film, mais quand on filme, on filme des
objets, et de certains objets émane une certaine énergie – c’est aussi simple que ça.
croix, etc. Mais sur sa tombe, il n’y a que son
nom – pas de croix, rien. C’était sa volonté.
En ce qui me concerne, je suis allé à Jérusalem à la recherche de Jésus pour le tournage
de Mary, et au retour j’étais devenu
bouddhiste. Je le suis toujours. En fait, je
suis convaincu que Jésus était un bouddhiste.
Avez-vous envisagé à un moment de
réaliser intégralement Porno Teo Kolossal ?
Oui, et je n’ai d’ailleurs pas tout à fait abandonné l’idée. Porno Teo Kolossal est un scénario magnifique. Il faudrait le réaliser pour
donner à en percevoir toute la beauté.
Pasolini a également écrit un scénario très
beau et très fort sur Saint Paul. L’histoire
commençait avec Paul dans la peau d’un
collaborateur pendant l’occupation nazie à
Paris, et se terminait à New York, à la fin des
années 1960…
Quelle a été la réaction de Ninetto Davoli,
qui fut le grand amour de Pasolini
et l’acteur de plusieurs de ses films,
quand vous lui avez demandé d’apparaître
dans votre film, où il est l’un des deux
protagonistes de Porno Teo Kolossal ?
C’est lui qui est venu nous trouver. Ninetto
a le plus grand respect pour Willem Dafoe
et en outre il savait qui j’étais. Il a tout de
suite compris que la raison pour laquelle
nous faisions ce film est l’adoration – il n’y a
pas d’autre mot – que nous éprouvons pour
Pasolini. Et toujours avec cette volonté d’essayer de protéger son ami Pasolini, Ninetto
tenait à savoir comment les choses allaient
se passer.
Comment considérez-vous la position
politique de Pasolini, en tant que citoyen
et en tant qu’artiste ? C’est un aspect
évidemment central de votre film…
Pour Pasolini, à cette époque, le cauchemar
ultime n’était pas le fascisme tel qu’on l’associe à la Seconde Guerre mondiale, mais
l’avènement de la société de consommation. Ce qui comptait pour lui, c’était la liberté spirituelle de l’individu. Mais dans un
monde de pouvoir et d’oppression, on doit
sans cesse lutter pour cette liberté, qui est
pourtant un droit inaliénable de l’individu.
Au fond, Pasolini est mort de ça – du droit
qu’il essayait de défendre, celui de vivre la
vie qu’il souhaitait vivre.
Votre film ne nie pas, mais laisse de côté
la thèse d’un assassinat politique.
Nous sommes allés trouver Giuseppe Pelosi, l’assassin de Pasolini. Je ne suis pas détective, mais je n’ai jamais cru à un complot
à grande échelle. Ce qu’écrivait Pasolini ne
plaisait pas à tout le monde, mais lui-même
disait que les théories du complot sont des
enfantillages. Pour qu’une bombe explose,
il faut que quelqu’un la fabrique, l’installe,
l’actionne. Il a fallu des gens – ce n’est pas
un simple complot sans visage. Quand on
est cinéaste, on ne peut pas filmer un complot. On doit filmer quelque chose de réel,
de palpable. Pasolini s’est peut-être retrouvé pris dans une vaste conspiration, mais
mon film n’a rien à voir avec ça ; ce n’est
pas un documentaire. J’utilise la vie de cet
homme pour comprendre quelque chose
de la mienne. C’est un film de fiction.
La réalité, c’est que passé 22h, Pasolini
menait un certain type de vie qui le mettait
en rapport avec des jeunes garçons qui,
pour certains, étaient dangereux. Lui-même
a parlé de ce moment de bascule, de
l’époque à partir de laquelle ces garçons
Rencontre avec David
Vous coproduisez Pasolini, le dernier
film d’Abel Ferrara. Comment avez-vous
été amené à vous engager et à vous
impliquer dans ce projet ?
C’est Thierry Lounas (Capricci Films),
producteur délégué d’Abel Ferrara qui
nous a contactés. Il savait qu’en Aquitaine, le fonds de soutien alloué aux
longs métrages peut bénéficier à des
films qui ne sont pas nécessairement
tournés en région, ce qui est le cas ici
puisque le film a été entièrement tourné
en Italie. Cette aide déterritorialisée
peut être accordée à des films non tournés en Aquitaine dès lors qu’il y a coproduction avec une structure locale et que
la phase de postproduction se déroule
en région. C’est le cas avec Pasolini, soutenu par la Région Aquitaine à hauteur
de 200 000 €. En plus de la production,
Dublin Films s’est impliquée et engagée
dans la post-production puisqu’Abel
Ferrara est venu monter son film à
Bordeaux au printemps dernier.
Dans quelle mesure le projet de Ferrara
s’inscrit-il dans la ligne éditoriale
de Dublin Films ?
Il y a une adéquation totale entre le projet de Ferrara et l’esprit Dublin Films. À
la lecture du scenario, nous y sommes
allés les yeux fermés, vraiment ! On ne
défend que des films d’auteurs et, ce
qui nous a plu et donné envie de nous
impliquer dans ce beau projet, c’est qu’il
y a un point de vue d’auteur très fort sur
un autre auteur. Ce n’est pas une
biographie ou un moment de la vie de
Pasolini mis en film, loin de là. Il y a un
réel engagement de la part de Ferrara.
C’est un film qui parle de Pier Paolo
Pasolini bien-sûr mais, de fait, c’est aussi un film sur la liberté, sur la liberté
d’expression, sur la censure. La ques-
biographie
Fiche technique
Réalisation Abel FERRARA
Scénario Maurizio BRAUCCI
D’après une idée de Abel FERRARA
et Nicola TRANQUILLINO
Dublin Films produit des documentaires
et du court métrage, Pasolini est le
1er long métrage que vous produisez,
comment passe-t-on du court au long ?
Nous avions depuis longtemps le désir
de nous lancer dans le long. Fabrice
(Fabrice Main) et moi avons passé
quinze ans en tant que techniciens sur
des longs métrages et avons aussi fait
de la production exécutive en région.
Nos parcours et notre désir commun
font qu’aujourd’hui, nous avons envie
de développer des projets de longs
métrages en tant que producteurs
délégués. Cette collaboration avec Abel
Ferrara a était très importante et n’a
rendu que plus forte notre envie d’aller
vers le long métrage.
Il y a donc une réelle envie
de continuer dans cette voie-là ?
Bien-sûr, c’est une première qui en annonce d’autres. L’aventure Ferrara nous
a permis d’élargir notre réseau et nous a
donné envie de continuer dans cette
voie. Le court métrage, c’est quelquechose que nous connaissons, que nous
avons expérimenté, avec les difficultés
financières et artistiques que cela implique. Maintenant, nous avons envie
de nous lancer à fond dans le long
métrage, de préciser les choses, d’aller
plus loin dans les intrigues, dans les
caractéristiques des personnages, de
s’investir plus longtemps sur des projets,
de pouvoir les développer davantage
et bien-sûr, de toucher plus de monde.
Peut-on parler d’un effet post-Pasolini ?
Evidemment ! Il y a bien-sûr un effet
Pasolini et c’est tant mieux ! L’effet est
déjà là depuis longtemps, depuis qu’on
a communiqué sur le projet et sur la
place qui allait être la nôtre. Cette collaboration entre Dublin Films et le film de
Ferrara a donné de la crédibilité et de
l’ampleur à notre travail et à notre
engagement. C’est une belle carte de
visite mais elle ne tombe pas du ciel,
nous avons beaucoup travaillé et notre
implication sur le film a été réelle.
Scandaliser est un droit,
“être
scandalisé, un plaisir.
”
Fiche artistique
Pier Paolo Pasolini
Willem DAFOE
Epifanio Ninetto DAVOLI
Ninetto Davoli
Riccardo SCAMARCIO
Nico Naldini
Valerio MASTANDREA
Susanna Pasolini Adriana ASTI
Directeur de production
Francesco TATO’
Laura Betti Maria DE MEDEIROS
Directeur de la photographie
Stefano FALIVENE
Andrea Fago Andrea BOSCA
Monteur Fabio NUNZIATA
Chef décorateur Igor GABRIEL
Costumes Rossano MARCHI
Son Julien MOMENCEAU, Sylvia MORAES,
Thomas GAUDER
Casting Gabriella GIANNATTASIO
Propos recueillis par Emmanuel Burdeau au Café
des Images d’Hérouville Saint-Clair, le 19 novembre
2014. Traduits de l’américain par E.B.
Coproduire un film d’Abel Ferrara
au moment où Dublin Films se lance
dans le long-métrage, on imagine
que c’est une première qui compte ?
C’est peu de le dire ! En effet, au-delà
du film lui-même, qui nous a complètement séduits et vers lequel nous nous
sommes impliqués immédiatement,
d’un point de vue stratégique, cette collaboration est arrivée pile au moment
où nous avons commencé à développer
des projets de longs métrages. Coproduire un film d’Abel Ferrara, c’est évidemment un coup d’accélérateur formidable qui nous a permis d’une part
d’apprendre beaucoup sur la coproduction internationale et d’autre part
d’élargir notre réseau.
Abel Ferrara est né en 1951 dans un quartier italien du Bronx.
Ses débuts au grand écran datent de 1979 avec The Driller Killer,
un film dans lequel Ferrara joue un jeune peintre de New York qui
devient fou et violent. En 1987, il réalisé China Girl sur un amour
impossible en pleine guerre ethnique entre différents gangs de
Manhattan. Ferrara obtient une reconnaissance internationale avec
deux polars : King of New York (1990) interprété par Christopher
Walken et Bad Lieutenant (1992) avec Harvey Keitel. Puis, il tourne
rapidement de nombreux films dont The Addiction en 1995, une
exploration métaphorique du vampirisme tournée en noir en blanc,
Nos funérailles en 1996, un hommage aux films de mafia, Blackout en
1997, une variation de Vertigo d’Alfred Hitchcock, version sexe, drogue
et alcool et New Rose Hotel en 1999, un thriller paranoïaque high tech
sur le monde des affaires. En 2005, Ferrara tourne Mary pour lequel
il reçoit le Lion d’Argent au Festival de Venise. En 2007, il présente
Go Go Tales à Cannes en Sélection Officielle Hors Compétition.
Plusieurs documentaires d’Abel Ferrara restent, à ce jour, inédits
en France : Chelsea Hotel, Napoli, Napoli, Napoli. En 2011, il est de
nouveau en compétition au Festival de Venise avec 4h44 Dernier Jour
Sur Terre. En 2014, son film Welcome to New-York, tiré de l’affaire
Dominique Strauss-Kahn, sort en VOD en France.
Productrices exécutives Camille
CHANDELLIER, Costanza COLDAGELLI
ont cessé de se battre avec des chaînes
ou des couteaux pour entrer dans un
autre type de violence, avec des armes
à feu… C’est justement cela qu’il allait
chercher. Il trouvait auprès de ces garçons
l’énergie dont il avait besoin.
tion des thématiques abordées nous a
beaucoup interpelés et ce sont des
films comme ça que nous souhaitons
défendre. Quand le parcours intime et
le cas particulier se prolongent et soulèvent le politique et le culturel, le film
prend une autre ampleur, une vraie
puissance. Un autre point de vue cher à
Dublin Films sur Pasolini, c’est le discours de Ferrara sur le moment de faire
un film pareil, un film qui interroge plusieurs thèmes, la liberté d’expression, la
répression, la nécessité de la culture et
de l’art… Nous nous sommes tout à fait
rejoints sur ce point-là, faire un film sur
les derniers jours de Pasolini en ce moment, c’est en fait très pertinent.
Producteur
Dublin Films
Abel Ferrara
Producteurs Thierry LOUNAS,
Conchita AIROLDI, Joseph ROUSCHOP
La religion, et en particulier le catholicisme,
a une importance particulière dans votre
travail, tout comme dans celui de Pasolini.
C’est vrai. Mais je dirais à cet égard lui c’est
lui et moi c’est moi. La position de Pasolini
par rapport à la religion pourrait se résumer
ainsi : je suis croyant et je ne suis pas croyant.
Il est enterré dans un cimetière typique d’une
petite ville d’Italie, rempli de statues, de
Hurst
au cinéma
le 31 décembre 2014
Une coproduction Capricci - Urania
Pictures - Tarantula - Dublin Films
et Arte France Cinéma
Avec le soutien de Eurimages et du Mibact
Avec la participation de Canal+ et Arte France
Avec le soutien de la Région Aquitaine,
en partenariat avec le CNC,
et avec l’accompagnement de l’Agence Écla
Aquitaine / Écla Aquitaine Tournages
Avec le soutien de la Région des Pays
de la Loire, en partenariat avec le CNC
Avec la participation de la Wallonie - Wallimage
Avec le soutien du Tax Credit Italien
(loi n.244 du 24/12/07) et du Tax
Shelter Du Gouvernement Fédéral Belge
- Cinéfinance Tax Shelter
En coproduction avec Belgacom
Avec la participation de Agnès B
Carlo Roberto ZIBETTI
Graziella Giada COLAGRANDE
Pino Damiano TAMILIA
Furio Colombo
Francesco SICILIANO
Le narrateur Luca LIONELLO
Le politicien Salvatore RUOCCO
Engagée en faveur de la diversité culturelle
et du développement de la filière, la Région
des Pays de la Loire aide le cinéma au travers d’une politique globale, recouvrant le
soutien à la production, à la diffusion et à
la sensibilisation à l’image. Chaque année,
une cinquantaine de films de fiction (longs
et courts métrages, téléfilms), de documentaires et d’œuvres multimedia bénéficient d’aides financières à la production,
avec le soutien du CNC. Ces subventions
s’accompagnent d’aides techniques, au
travers du Bureau d’accueil des tournages
(repérages de décors, mise à disposition de
fichiers, organisation de casting, prêt de
locaux de production…).
Les Pays de la Loire ont ainsi accueilli Lulu,
femme nue de Solveig Anspach, La Chambre
bleue de Mathieu Amalric, Qui vive de Marianne Tardieu, sortis en 2014, ainsi que
Dom de Samuel Collardey, En équilibre de
Denis Dercourt ou encore Après la bataille
de Simon Leclere, prochainement en salle.
2014 – France / Italie / Belgique
Fiction – 84’ – 1:85 – 5.1
www.culture.paysdelaloire.fr
Écla Aquitaine accompagne les films soutenus par la Région sur le territoire aquitain avec
l’organisation de tournées, d’avant-premières, de diffusion culturelle et de projections
professionnelles à destination des exploitants aquitains.
En partenariat avec l’ACPA (Association des Cinémas de Proximité d’Aquitaine).
Contacts Écla Aquitaine
[email protected] // [email protected]
[email protected] // http://ecla.aquitaine.fr

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