A grAnds pAs vers... l`AdF

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A grAnds pAs vers... l`AdF
N°36 octobre 2008 -1€ - www.lefildentaire.com
Partageons Notre Savoir-Faire
A grands pas vers... l’ADF
edito
Automne :
printemps
du dentaire
Images de Marques
L
’automne, même s’il affiche parfois de jolies couleurs, est ressenti comme
une saison morne avec sa grisaille, ses pluies et ses vents.
Mais dans notre monde à nous,
c’est une période plutôt animée :
les « Recherche et Développement » travaillent d’arrache-pied pour qu’à cette époque
naissent les nouveaux bébés de la technologie dentaire,
destinés à être présentés voire primés à l’ADF. Cette
dynamique se perçoit déjà dès le mois de septembre.
Tous les acteurs du monde dentaire s’activent dans la
perspective de la grande messe : l’industrie mouline et
la presse spécialisée veille au grain. Certains tiennent
au secret pour conserver toute la primeur à l’occasion
du congrès. D’autres, nous permettent de vous présenter ces produits en avant-première. Ce numéro du FIL
DENTAIRE vous présente un panel de ces nouveautés
et bien d’autres découvertes vous attendent dans votre
prochain mensuel. A vos trouvailles.
Patricia Levi
sommaire
Sur le fil
> 6 à18
Actualités France et International
Nouveaux produits – Revue de presse
Clinic Focus
> 20 à 24
Quantification d’une technique
d’éclaircissement sur dents pulpées
A l’aide de la caméra intra-orale SOPRO 717
Clinic Focus
> 26 à 30
L’aiguille fait sa révolution
Clinic Focus
> 32 et 33
La sédation consciente par inhalation
du M.E.O.P.A.
Rencontre
> 34
Avec le Dr Jean-Claude Lagache
Conseil Organisation
> 38 et 39
Règlement des honoraires :
Découvrir la perspective du patient
Conseil Gestion RH
> 40 et 41
Les 7 principes de management
d’un cabinet dentaire
Conseil Éco
> 42 et 43
Les niches fiscales très avantageuses :
Une espèce en voie de disparition !
Au fil du temps
> 44 à 48
Agenda
Petites Annonces
www.lefildentaire.com
> 49 et 50
>
sur le fil
Revue mensuelle
TIRAGE 38 000 exemplaires
95 rue de Boissy - 94370 Sucy-en-Brie.
Tél. : 01 56 74 22 31 Fax. : 01 45 90 61 18
[email protected]
Directrice de la publication :
Patricia LEVI
[email protected]
Une publication de la société COLEL
SARL de presse – RCS 451 459 580
ISSN 1774-9514 – Dépôt légal à parution
AIP N°0001300
Rédacteur en chef :
Dr Norbert COHEN
[email protected]
Directrice commerciale :
Patricia LEVI
Direction artistique :
[email protected]
Rédaction :
Dr Adriana AGACHI, Dr Jona ANDERSEN, Catherine BEL,
Dr Steve BENERO, Dr Edmond BINHAS, Georges BLANC,
Dr Éric BONNET, Alain CARNEL, Dr Jacques CHARON,
Rodolphe COCHET, Dr Angela GILET, Catherine N’GUYEN,
Dr Philippe PIRNAY, Yves ROUGEAUX, Dr Déborah TIGRID,
Dr Alain VILLETTE
Conseiller spécial :
Dr Bernard TOUATI
Comité scientifique :
Dr Fabrice Baudot (endodontie, parodontologie)
Dr Eric Bonnet (radiologie numérique, blanchiment)
Dr Alexandre Boukhors (chirurgie, santé publique)
Dr Nicolas Cohen (microbiologie, endodontie, parodontologie)
De Georges Freedman (cosmétique) (Canada)
Dr David Hoexter (implantologie, parodontologie) (USA)
Dr Alexandre Miara (blanchiment)
Dr Hervé Peyraud (dentisterie pédiatrique et prophylaxie)
Dr René Serfaty (dentisterie restauratrice)
Dr Raphaël Serfaty (implantologie, parodontologie)
Dr Stéphane Simon (endodontie)
Dr Nicolas Tordjmann (orthodontie)
Dr Christophe Wierzelewski (chirurgie, implantologie)
Secrétaire de rédaction :
Barbara VACHER
[email protected]
Secrétaire de direction :
Marie-Christine GELVÉ
[email protected]
Imprimerie :
Savoy Offset : 4 rue des Bouvières, PAE Les Glaisins,
B.P. 248, 74942 Annecy-Le-Vieux
Couverture :
© « Spaceman 10 » de Chris Harvey - Fotolia.com
Publicité :
Patricia LEVI - 06 03 53 63 98
Annonceurs :
Association Dentaire Française, Acteon Group, Bisico,
Dentsply Friadent, Dental Hi Tec, Ekler, Foxy Etudes
& Développement, Groupe Edmond Binhas, Identix,
Implantdiscount, Import Dentaire, Itena Clinical, Komet France,
Labocast, Nichrominox, Paroconcept, Prodont-Holliger, Protilab,
Sun Dental Labs, T.B.R. Group, Vita Zahnfabrik, Voco
Encarts :
NSK, Dibinserts
<
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
À LIRE
« Attachement et
prothèses complètes
supra-radiculaires et
supra-implantaires »
Par Ch. Rignon-Bret. Préface de Paul Mariani
L
es prothèses amovibles complètes supra-radiculaire
et supra-implantaire sont des solutions thérapeutiques
qui répondent de manière simple et fiable et pour un coût
raisonnable à la demande des patients totalement édentés ou présentant un édentement
subtotal à la mandibule. Ces solutions thérapeutiques exploitent des racines naturelles
ou artificielles par l’intermédiaire d’attachements. Elles sont simples à mettre en œuvre
à condition d’en respecter les indications, de
planifier la chronologie du traitement et de
maîtriser les techniques. Toutes les étapes
cliniques de réalisation des prothèses supraradiculaires et supra-implantaires sont détaillées et illustrées dans le nouveau Guide
Clinique proposé par Christophe RignongBret. Un véritable outil pour concevoir et réaliser ces prothèses, que vous soyez praticien ou prothésiste.
u
Éditions CdP
Coll. Guide Clinique – Prix : 59 €
www.editionscdp.fr
À LIRE
« Quand la dent mène
l’enquête… »
de X. Riaud – préambule de Ph. Pirnay, préface de C. Laborier
A
près Les dentistes, détectives de l’histoire, paru en 2007,
Xavier Riaud, historien, chirurgien-dentiste et écrivain
prolifique, offre un deuxième volet et nous
entraîne à la découverte de nouvelles enquêtes historiques, résolues par les dents ! De
Ramsès II à Henri IV, en passant par Madame de Sévigné et le Che, il nous révèle les
grandes supercheries que l’étude des dents à
dénoncées et aussi les vérités que leur examen a confirmées comme étant authentiques.
Un ouvrage passionnant qui rend hommage
à l’odontologie légale et qui passe en revue
les principes essentiels des grandes investigations de police scientifique. u
L’Harmattan
Coll. Médecine à travers les siècles – 230 p. – Prix : 21,50 €
Tél. : 01 40 46 79 20 – www.editions-harmattan.fr
sur le fil
ÉCO
Zimmer Dental®
L
Z
L’UJCD et HSBC Une nouvelle trousse
France signent chirurgicale pratique
un partenariat et esthétique
es banques sont toujours à l’affût
de l’attrayant secteur des professions libérales, et HSBC France, qui
compte déjà plus de 20 000 professionnels de santé parmi ses clients,
ne fait pas exception. Elle vient de
signer un partenariat avec l’Union
des Jeunes Chirurgiens-Dentistes de
France afin de chouchouter les praticiens en leur proposer un package de
services adapté à la profession : interlocuteur dédié, gratuité de compte professionnel et privé offerte la
première année, avantageux taux de
commissionnements pour l’encaissement des cartes bancaires, offre de
crédit bail et facilités de paiement
pour les patients…
u
immer Dental, fournisseur d’implants et de produits de régénération osseuse, vient de lancer une toute
nouvelle trousse chirurgicale pour sa
gamme d’implants. Avec sa disposition ergonomique et son
système de code couleurs,
la nouvelle trousse Zimmer® est conçue pour
les implants Tapered
Screw Vent®, Zimmer®
One-Piece et AdVent®.
Le code couleurs, en équivalence avec celui des implants, permet
une lecture simplifiée des séquences de
forage. Modulable et flexible, son utilisation est simple. Au design moderne, cette trousse se caractérise par une
présentation des instruments favorisant
une manipulation intuitive.
La trousse Zimmer® peut également
être combinée avec le module chirurgical Zimmer® One-Piece. Cette option
supplémentaire permet d’insérer
aisément les instruments Zimmer® One-Piece dans le kit Tapered Screw-Vent® afin d’obtenir un kit « tout en un ».
Chaque trousse chirurgicale
comporte tous les instruments
nécessaires à la mise en place des implants Tapered Screw-Vent®. Chaque
configuration possède aussi un espace
de rangement pour les instruments de
grande taille. Un support d’aide à la
chirurgie permet d’avoir à portée de
main tous les instruments nécessaires
à un acte chirurgical précis.
Pour la pose de vos implants monoblocs, une version de la trousse « Zimmer® One-Piece » est également disponible.
u
Zimmer Dental
Tél. : 01 45 12 35 35
www.zimmerdental.com
Identix
Isept
S
oucieux de la responsabilité des
praticiens dans le domaine de
l’hygiène et de la désinfection, la société Identix, présente aujourd’hui
une nouvelle gamme, Isept.
Celle-ci se compose de produits et
procédures d’hygiène validées selon
les normes européennes en vigueur
pour un meilleur respect de l’environnement et de l’utilisateur.
La notion d’écopraticien qui se veut
économe, écoresponsable et écopratique a dicté l’élaboration d’un cahier
des charges par un collectif de praticiens et d’utilisateurs.
<
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
Réduction des risques allergènes (suppression des ammoniums quaternaires
dans les sprays de surfaces et lingettes), économie d’eau et de chimie
(nouvelles formulations plus actives,
utilisation du balai S), moins d’emballages (recharges lingettes grandes
tailles), distribution directe (moins de
transports), contribuent à cette nouvelle gamme 100 % éco.
u
Identix
Tél. : 03 88 20 53 17 - Email : [email protected]
www.ecopraticien.fr
sur le fil
BIOTECH INTERNATIONAL
I-Ball, un implant « boule »
pour la mise en charge immédiate
B
iotech
International
étend
aujourd’hui sa gamme d’implants
et ancillaires avec pour vocation de
se rendre indispensable à la majorité des cas en implantologie. Après
le succès des implants « 1 temps »,
Smilea et Smilea Conic, des implants
« 2 temps », B.I.S. et B.I.S. Conic, et
des implants lame, ICSCP, il revient
à la charge avec un implant voué à la
mise en charge immédiate : l’implant
I-Ball. Spécialement conçu pour une
reconstruction dentaire rapide et fonctionnelle, sa pose ne requiert pas de
temps de cicatrisation et garantit la
stabilité instantanée de la prothèse par
un système de « bouton pression » : la
prothèse est « clippée » sur la tête arrondie de l’implant. Il permet ainsi au
patient de retrouver sa fonction masticatoire, sans douleur, avec un rendu
esthétique conséquent.
u
L’implant I-Ball est disponible en 3 diamètres et 2
longueurs ; trousse chirurgicale dédiée disposant
de tout l’ancillaire nécessaire à la pose (cliquet,
jauges fantômes, jauges de parallélisme).
Biotech International
Tél. : 04 90 44 60 60 – Fax : 04 90 44 60 61
Email : [email protected]
www.implants.fr
Busch
Fraise ronde 1SXM
L
a société Busch propose un nouvel
instrument destiné à rendre la pratique
de vos traitements odontologiques plus
agréable. La dernière fraise ronde 1SXM
en carbure dispose d’une géométrie des
parties coupantes spéciale permettant aux
utilisateurs d’effectuer un traitement dans
les cavités avec peu de vibration, garantissant un confort optimisé pour le patient. De
plus, la construction gracile du col permet
une meilleure visibilité.
Tout en réduisant au minimum l’ouverture
de l’accès à la cavité et grâce à une meilleure visibilité, la carie peut être soignée tout
en douceur. En plus de la bonne visibilité,
le col gracile de la fraise facilite l’alimentation en liquide de refroidissement ainsi que
l’enlèvement des copeaux.
u
Instruments en tige CA et en tige CA-long disponibles
en 4 tailles ISO.
Busch
Tél. : +49 2263 860 – Fax : +49 2263 30741
Email : [email protected] - www.busch.eu
Roeko
Gelatamp
A
près des extractions et autres traitements chirurgicaux, des complications
peuvent survenir, en particulier à cause des
infections bactériennes. Gelatamp est un
dispositif médical efficace, biocompatible
pour un traitement post-chirurgical fiable, à
la fois hémostatique et bactéricide.
Ce produit est une mousse de gélatine avec
des particules d’argent finement dispersées.
L’argent forme des ions argent dans des
conditions humides. Ces ions, même en
faibles quantités, sont antimicrobiens, sans
pour autant développer des résistances. La
propriété particulière de l’argent colloï-
10 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
dal est son dépôt sur une longue période.
Comme l’argent ne se dissout pas facilement, il n’est pas éliminé de l’éponge de
gélatine mais est libéré de façon continue
à mesure que l’éponge se résorbe. Tout au
long du processus de résorption, le produit,
stérilisé aux rayons gammas, présente un
effet antimicrobien.
Les propriétés antimicrobiennes de l’argent colloïdal permettent au contenu de
rester stérile jusqu’à la date d’expiration
et ne pas être sujet à contamination, même
quand plusieurs éponges ont été prélevées.
La stérilité des éponges est prouvée par une
étude sur 3 ans, indépendamment du contenant plastique ou du blister pack , son tout
nouveau format. Aucun pyrogène n’a été
trouvé.
u
Format ampoules « Blister Pack », Boîte de 20 pièces.
Prix conseillé : 14 €
Coltène/Whaledent sarl
Tél. : 02 43 39 30 30 - Fax. 02 43 39 30 40
www.coltenewhaledent.com
sur le fil
NICHROMINOX
Ergo Plug
Micro Cassettes
G
L
râce
aux
supports en
silicone de couleur, Ergo Plug
permet un rangement visible et
ordonné de toutes
les fraises, aussi bien
les fraises turbine que
contre-angle. Celles-ci
sont maintenues quel
que soit leur diamètre. Il
permet de préparer des séquences adaptées à chaque
type d’acte.
Dernière nouveauté en date : Les pans de l’Ergo Plug
sont désormais inclinés pour une meilleure visibilité et une
meilleure préhension des fraises. En inox et silicone, Ergo
Plug est adapté à tous les produits de décontamination,
peut être passé aux ultrasons, aux thermo-désinfecteurs et
dans les chemiclaves.
u
es Micro Cassettes ont été spécialement étudiées pour
la stérilisation en vrac des instruments rotatifs et accessoires de dentisterie comme les inserts de détartrage,
les clampes pour digue, les accessoires d’implantologie…
En inox et silicone, elles sont conçues pour supporter toutes les solutions de désinfection, les ultrasons et tous les
modes de stérilisation. Elles peuvent être stérilisées sous
sachet et sont pourvues de micro fentes pour faciliter la
circulation de la vapeur lors de la stérilisation en autoclave et le séchage. Une solution idéale pour tous les accessoires n’ayant pas leur propre support de rangement et
de stérilisation.
u
Disponible en 3 formats
(7,4x4,5x2 cm, 7,4x5,9x2,4 cm et 4x5,5x2 cm)
Prix : de 15,5 € à 26 € selon les formats.
Disponible en 4 coloris (bleu, rouge, vert, jaune) et deux formats :
Ergo Plug 8 perfo, ref. : 190 310. Prix : 25 € TTC.
Ergo Plug 16, ref. : 190 312. Prix : 36 € TTC.
Maxi Bur Block
Kits Photo
L
C
e Maxi Bur Block est un tout nouveau support proposé
par Nichrominox pour le stockage et le classement des
fraises. Équipé d’un couvercle amovible, il protège efficacement les instruments : les perforations mixtes et la
hauteur du couvercle (45mm) permettent d’y ranger les
fraises les plus hautes. Aluminium anodisé, il convient
à tout type de stérilisation (autoclave, chemiclave,
chaleur sèche). u
Disponibles en 2 formats :
Bur
Block
200
perfo
(18,5x9,5x4,5 cm, ref. 190 260.
Prix 93,60 € TTC)
et Bur Block 100 perfo
(12x8,5x4,5 cm, réf. : 190 270.
Prix : 58 € TTC).
es
kits
réalisés
en inox et silicone permettent de stocker
et de stériliser
vos accessoires de
photographie intrabuccale. Les bords arrondis permettent une
meilleure évacuation lors
du passage
en machine à laver ou en
thermo-désinfecteur.
La barrette en inox et silicone est autobloquante et amovible : il suffit d’un simple clic pour maintenir en place
les miroirs, qui sont protégés par des supports en silicone
ergonomiques. Stérilisables à l’autoclave.
u
Deux Kits disponibles :
Kit Photo n°1 avec 3 miroirs de photographie, ref. 182 734. Prix : 202,90 €.
Kit Photo n°2 avec 4 miroirs, ref. 182 735. Prix : 258,10 €
Nichrominox
Tél. : 04 78 74 04 15 – Email : [email protected]
www.nichrominox.fr
12 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
sur le fil
PRODONT HOLLIGER
Une nouvelle gamme
pour l’implantologie
P
rodont-Holliger dévoile sa gamme
d’instruments d’implantologie placée sous le signe du design et de l’ergonomie. Une centaine d’instruments ont
été développés en collaboration avec des
spécialistes du secteur pour répondre à
la demande toujours croissante des praticiens. Le manche profilé des ostéotomes, ciseaux à os et écarteurs d’os résulte d’une élégante combinaison entre un
grip stable, la sensation de tenir un instrument de qualité et la légèreté de mouvement, nécessaire à l’équilibre du geste
opératoire. Ces instruments de mesure
(certifiés selon la directive 93/42 CE),
sont marqués au laser à 120°C pour as-
surer une lisibilité optimale des graduations dans toutes les situations. La taille
des embouts travaillants est inscrite sur
le manche pour une identification rapide
et une butée réglable permet de sécuriser le geste opératoire. Enfin, élévateurs,
curette, râpes et mortier à os, cupules,
instruments de mesure, porte-aiguilles
et ciseaux chirurgicaux en carbure de
tungstène complète la gamme pour couvrir toutes les exigences des actes. u
Prodont-Holliger
Tél. : 04 93 24 20 82
Email : [email protected]
www.prodont-holliger.com
ON A LU
Le Quotidien du Médecin
L
’édition du 22 septembre du très
respecté Quotidien du Médecin a
publié un supplément spécial sur les
maladies parodontales. Réalisé par
notre confrère le Dr Jean-Marc Dersot, parodontologiste-implantologiste
et ancien président de la Société Française de Parodontologie et d’Implantologie, avec le soutien des Laboratoires
Pierre Fabre, il propose une synthèse
claire, concise et illustrée des maladies parodontales, leur classification,
leur diagnostic et leur traitement. Dans
sa version Web, un court supplément
vient présenter la dernière étude NPASES1 (National Periodontal and Systematic Survey), rappelant ainsi au corps
médical l’étendue de ces maladies en
France.
u
Le Quotidien du Médecin
n°8423 du 22/09/2008
www.quotimed.fr
DENTSPLY Friadent
Cassettes chirurgicales pour ANKYLOS et XIVE
Simplification de la procédure chirurgicale
C
es nouvelles cassettes chirurgicales
pour ANKYLOS et XIVE présentent
un design novateur et esthétique. Parallèlement à un agencement très étudié, leur
concept modulaire rationnel offre une très
grande souplesse. L’équipement de base
permet à lui seul de solutionner quasiment
tous les cas cliniques mais il est possible, à
tout moment, d’ajouter un nouveau module
à la cassette d’instruments.
Principaux avantages mis en avant par le
fabricant :
- Simplicité, souplesse et productivité grâce
14 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
à leur conception modulaire, les cassettes
contiennent le minimum d’instruments
nécessaires ;
- fixation sûre des instruments sur les supports en silicone ;
- agencement très étudié pour bien se repérer pendant l’intervention ;
- plateaux en matière plastique légers avec
conteneur pour les instruments usagés
supprimant le nettoyage intégral des plateaux.
- Nettoyage simple et facile, conformité à la
norme EN ISO 1766
u
Dentsply Friadent
Tél. : 01 60 55 55 45 - Email : [email protected]
www.dentsplyfriadent.com
sur le fil
. . . Best Of en ligne
Deux sites Internet d’envergure destinés aux praticiens (mais pas seulement !)
ont vu le jour depuis l’été. Le premier n’est pas moins que celui du conseil de l’Ordre,
aéré et très complet pour tous les acteurs du monde dentaire et pour les patients.
Le second, ingénieux et novateur, est celui de la jeune et très dynamique
association Génération Implant, accréditée CNFCO.
www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr
L
e président de l’Ordre, Christian Couzinou et son équipe ont œuvré au
dépoussiérage de l’institution en concevant un site Internet d’envergure.
Cette initiative louable a d’ores et déjà reçu la référence en matière de
label : la certification Health on the Net (HON), délivrée par la Haute Autorité
de Santé. En ligne depuis le début de l’été, ce portail s’articule autour de
trois espaces principaux, chacun dédié à un public spécifique : les praticiens bien-sûr, les patients ensuite, et les élus ordinaux de la profession,
enfin. Les confrères ont désormais la possibilité d’enrichir une fiche informative incluant l’adresse, les coordonnées et les horaires d’ouverture
de leur cabinet. L’accès est sécurisé par une identification à partir de la
carte ordinale et de la date de naissance du praticien. Un service gratuit de petites annonces (la mention des prix est cependant interdite !),
l’intégralité des textes législatifs et réglementaires relatifs à la pratique
quotidienne ainsi qu’un répertoire des contrats en exercice (tous téléchargeables gratuitement) se trouvent à disposition sur cette espace ! Pour le
grand public, une rubrique est consacrée au règlement des conflits, afin
de faciliter la conciliation en cas de différent entre un patient et son praticien. Les élus ordinaux ont quant à eux la possibilité de télécharger circulaires
et formulaires relatifs à leurs missions.
u
www.generation-implant.com
G
énération Implant, l’association dédiée à la formation des praticiens, a
conçu un site Internet ingénieux et très novateur. Suivant quatre principes fondamentaux, la pédagogie, la proximité, l’accessibilité et l’accompagnement clinique, des espaces distincts ont ainsi été créés :
« Se former près de chez soi » : L’éventail complet et l’agenda des
formations proposées par l’association sont à la disposition des chirurgiens-dentistes, qui peuvent s’inscrire désormais directement en ligne.
« Partager » sur « Mon espace » : Une véritable plate-forme d’accompagnement, de mise en relation et de rencontre des praticiens et des
formateurs permet d’assurer un suivi post-formation. Des compléments
de cours sont téléchargeables et une galerie photo interactive met à
disposition les photos prises au cours de leur formation.
« Apprendre » grâce au e-learning : un enseignement à distance et personnalisé ponctué de QCM pédagogiques permettant au praticien de se
former dans tous les domaines de la dentisterie en visionnant des cours
en vidéos, tenus par les formateurs de l’association et par des intervenants universitaires.
« Echanger » sur cas cliniques : une « banque de cas clinique » est alimentée par les internautes et par les formateurs. Le praticien peut déposer son propre cas clinique s’il souhaite recueillir l’avis de spécialistes
ou donner son avis sur celui d’un confrère.
u
16 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
sur le fil
Rubrique animée
par le Dr Angela GILET
. . . de la presse étrangère
PÉDODONTIE
L’utilisation de vernis fluorés chez
les enfants: Révision critique et
recommandations de traitement
L
Dr Angela GILET
es auteurs soutiennent les recommandations du
comité scientifique de l’ADA pour l’application de fluorures topiques, et apportent certaines
précisions.
Alors que le dentiste doit déterminer le besoin
d’un traitement par fluorures topiques selon le
risque carieux de l’enfant, ils considèrent que les
vernis fluorés doivent être uniquement envisagés
pour des enfants de 0 à 6 ans et pour tout enfant
nécessitant un suivi médical pouvant limiter son
attention et sa coopération. Ils recommandent
d’étendre cette recommandation aux enfants de 6 à
12 ans. Ils préconisent avant d’appliquer le vernis
de polir les dents à l’aide d’une cupule ou d’une
brosse en caoutchouc et d’appliquer le vernis pour
sécher la dent. Les instructions postopératoires
sont un régime mou et le non-brossage de dents
pendant 12 heures.
u
Miller EK, Vann WF Jr. The use of fluoride varnish
in children: a critical review with treatment
recommendations. J Clin Pediatr Dent. 2008
Summer; 32(4):259-64535-539
IMPLANTOLOGIE
Analyse comparative de la mise en charge immédiate
fonctionnelle et non fonctionnelle vs la mise
en charge fonctionnelle après des périodes
de cicatrisation traditionnelles :
Étude de suivi à 5 ans sur 550 implants dentaires
L
’objectif de cette étude est de comparer un protocole avec mise en charge immédiate à un protocole en 2 temps chirurgicaux, avec des implants
à filet carré. Un total de 550 implants (Maestro ;
BioHorizons, Birmingham, AL, USA) ont été posés
chez 155 patients répartis en deux groupes : groupe A, 264 implants ont été posés avec un protocole
de mise en charge fonctionnelle immédiate avec
contact occlusal (chez l’édenté total), ou avec une
mise en charge immédiate non fonctionnelle sans
contact occlusal (chez les patients partiellement
édentés) ; groupe B, 286 implants ont été posés
par une chirurgie à un ou deux temps. Le taux
de survie à 5 ans est de 98,8 % pour le groupe A
18 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
(3 implants perdus en zone postérieure mandibulaire) et de 100 % dans le groupe control, ce qui
ne représente pas une différence statistiquement
significative. D’un point de vue clinique, une
période de cicatrisation plus courte est compatible avec la viabilité et l’entretien de l’os sur
l’interface des implants dentaires.
u
Degidi M., Iezzi G., Perrotti V., Piattelli A. Comparative
analysis of immediate functional loading and
immediate nonfunctional loading to traditional healing periods : A 5-Year follow-up of 550. dental implants.
Clin Implant Dent Relat Res. 2008 Sep 9
clinic FOCUS
Quantification d’une technique
d’éclaircissement sur dents pulpées
à l’aide de la caméra intra-orale Sopro 717
Dans le domaine de l’esthétique, la demande d’un traitement d’éclaircissement est de plus en
plus forte. Beaucoup de nos patients pensent qu’avec un « simple » traitement chimique, ils vont
révolutionner leur beauté. Il ne faut pas oublier que la couleur des dents n’est qu’un des critères
de l’esthétique dentaire ; par contre, ce critère est essentiel dans la tête de nos patients.
P
armi eux, nombreux sont ceux qui ont essayé les
produits du commerce : mais combien ont été
déçus du manque de résultat. Le résultat consiste
en une transformation de molécules foncées en molécules plus claires : il s’agit donc bien d’un éclaircissement,
et non d’un « blanchiment ». De plus, il est difficile voire
impossible d’évaluer cet éclaircissement. Il le devient encore plus lorsque les traitements sont réalisés simultanément sur les arcades maxillaires et mandibulaires. Même
pour nous, praticiens, il est souvent nécessaire de pouvoir
quantifier l’évolution de nos traitements d’une séance à
l’autre ou lors de nos différents contrôles ; il devient aisé
de comprendre que nos patients ne puissent le faire correctement de leur coté.
Dr Éric BONNET
À ce jour, pouvoir évaluer avec une bonne précision les
techniques d’éclaircissement reste difficile et extrêmement subjectif. L’appréciation se fait avec un teintier que
nous disposons en vis-à-vis de la dent. Notre perception
I
Matériel et méthode
Dans le cadre de cette étude, nous avons choisi de travailler uniquement sur des dents vivantes en technique
ambulatoire. Rappelons brièvement comment fonctionne la technique d’éclaircissement sur dents pulpées : on laisse agir un gel déposé dans une gouttière
laissée au contact de la dent. Cette gouttière est portée
toutes les nuits pendant trois semaines. Le produit qui
reste le plus efficace en terme d’éclaircissement est
l’eau oxygénée. Ce produit a un pouvoir d’oxydation
III
II
IV
visuelle, la luminosité ambiante ainsi que les conditions
d’éclairage sont des facteurs qui influencent grandement
l’évaluation de la couleur des dents. On peut parler de
qualification. Nous nous proposons donc d’essayer de
quantifier un traitement de blanchiment à l’aide d’une
caméra intrabuccale, la SOPRO 717 équipée de son
concept SoproShade.
V
Fig. I :
Pièce à main SOPRO 717.
Fig. II :
Caméra intra orale SOPRO 717.
Fig. III :
Embouts SoproShade (incisives du bas, embout molaires
ou zones difficiles d’accès, canines et incisives du haut).
© Photos : DR
Fig. IV :
Positionnement de l’embout SoproShade
contre la dent.
20 <
LE FIL DENTAIRE
Fig. V :
Positionnement de l’embout SoproShade
sur le teintier.
< N°36 < octobre 2008
Fig. 1 :
Cas d’une patiente
de 41 ans avec des dents
« jaunes » mais homogènes.
1
DR
très important, permettant ainsi d’agir sur les pigments
organiques contenus dans la dent. Ces pigments foncés
s’éclaircissent au contact des ions libérés par l’eau oxygénée. Nous avons choisi ici du peroxyde de carbamide
à 10 %, gel qui, en se dissociant, donne de l’eau oxygénée. Le principal effet secondaire de ces traitements
réside dans la possibilité d’induire une hypersensibilité durant le traitement. La population que nous avons
choisie se situe entre 25 et 50 ans, homme ou femme,
avec comme critère de couleur les groupes de luminosité 2 et 3 dans le teintier Vitapan 3D-Master.
2
2a
Pour chaque cas, un écarteur est alors placé en bouche et des photographies initiales sont prises avant
le début du traitement (=J0). La gouttière thermoformée est donnée au patient avec du peroxyde de carbamide à 10 % (Nite White® - Discus Dental).
Initialement, le nombre de patients a été fixé à 10
mais en raison des critères d’inclusion et du manque
de régularité de deux autres patients, nous n’avons
pu mener le test complet que sur six personnes. Pour
la capture des images et la comparaison avec le teintier, nous avons utilisé le logiciel d’imagerie Sopro
Imaging.
Quant à la méthode, voici la manière dont nous
avons procédé : après avoir réalisé un examen clinique détaillé du patient, posé l’indication et recueilli
son consentement, le protocole s’est déroulé ainsi :
À la première séance, nous avons réalisé un examen
de contrôle complet, avec des radiographies, ainsi
qu’un détartrage et un polissage minutieux de l’ensemble de la denture. Un écarteur a été mis en place,
des photographies de la situation initiale ont été prises à l’aide d’un appareil photo numérique (Fuji SII
pro). On réalise plusieurs clichés de départ : le sourire et une image plus détaillée de deux à trois dents.
Puis, la prise de teinte avec la caméra SOPRO 717.
On commence par positionner l’embout pour les
incisives supérieures sur la tête de caméra, on bascule en mode SoproShade 1 pour réaliser l’acquisition de la moitié de la dent du patient (fig. 2). On
Fig. 2 :
Dent enregistrée avant le début
du traitement avec le logiciel
Sopro Imaging (dent de référence =
centrale supérieure droite).
Fig. 2A :
Photographie enregistrée
en situation initiale
avec comparaison par moitié
avec la teinte 3M1 (teintier Vitapan
3D-Master). On note une parfaite
correspondance.
Fig. 2B :
Photographie enregistrée
en situation initiale
avec comparaison par moitié
avec la teinte 3R1,5 (teintier Vitapan
3D-Master). On note une moins
bonne correspondance.
La teinte initiale de référence avant
le traitement est donc le 3M1.
2b
© Photos : DR
Pour le matériel, nous disposons de la caméra intra
orale SOPRO 717 (Groupe Actéon – Sopro). À chaque patient est associé un embout SoproShade qui
sera appliqué à chaque contrôle sur l’incisive centrale supérieure droite (=11), choisie comme élément
de référence. Le teintier Vita System 3D-Master,
créé en 1998, tient compte des trois paramètres de la
couleur, dans leur ordre d’importance, à savoir luminosité, saturation puis teinte. Nous y avons adjoint
le groupe de teintes OM, qui est un complément de
ce teintier pour les dents qui ont été éclaircies. L’ensemble de ces couleurs se situe en dehors de l’espace
chromatique mais il s’inscrit dans le concept tridimensionnel du teintier Vita System 3D-Master. La
caméra SOPRO 717 possède plusieurs éléments qui
ont motivé notre étude : 4 embouts dédiés aux prises
de teinte sur les incisives maxillaires et mandibulaires, aux canines et aux faces occlusales des molaires,
permettant ainsi de réaliser des images exemptes de
toute lumière parasite. L’embout « incisive maxillaire centrale » a été conçu pour s’adapter à la plupart
des morphologies. Une fois l’acquisition réalisée sur
le patient, la fonction SoproShade propose de faire
une comparaison avec la dent échantillon du teintier
dans des conditions d’éclairage identiques. On peut
ainsi comparer une dent avec le teintier en situation
initiale et mettre la référence correspondante, et
ainsi, suivre l’évolution tout au long du traitement
d’éclaircissement. Enfin, il a été montré une très
bonne reproductibilité des mesures de la couleur par
l’équipe du Dr Lasserre1. Ce sont autant de facteurs
qui ont guidé notre choix dans la mise en place de
cette étude.
www.lefildentaire.com
> 21
clinic FOCUS
passe ensuite en mode
SoproShade 2 en faisant correspondre les
dents échantillon du
teintier Vita 3D-Master comme décrit dans
le protocole d’utilisation de ce dernier. On
procède ainsi, jusqu’à
obtention de la teinte
recherchée (fig. 2a et
2b). Le patient est allongé sur le fauteuil, sous un plafonnier Gamain® lumière du jour. Il n’existe qu’un
seul examinateur pour toutes les mesures. Chacune
des images obtenues est importée et conservée dans
le logiciel d’imagerie (Sopro Imaging) associé au
dossier de chaque patient. Les résultats sont notés
dans un tableau Excel (schéma 1). Chacune des images est montrée au patient par le biais d’un écran de
contrôle fixé à l’unit. De cette manière, il existe une
réelle communication et surtout compréhension de
l’efficacité des traitements proposés.
pour pouvoir être réutilisée le lendemain soir. Il faut
noter que nous réalisons systématiquement le blanchiment du haut suivi de celui du bas dans le cadre
d’un blanchiment ambulatoire. De cette manière, le
patient et le praticien peuvent contrôler sans problème la progression du traitement car il est très aisé
de voir la différence entre les deux arcades (fig. 3).
Lorsque nous traitons simultanément les deux arcades, il est très difficile de percevoir le changement,
d’autant plus que la couleur des dents varie beaucoup en fonction de la lumière ambiante.
Ensuite, nous réalisons une empreinte des deux arcades à l’aide d’un alginate de Classe A. L’empreinte est ensuite coulée en plâtre dur puis on réalise
des réservoirs sur l’ensemble des dents à éclaircir.
On procède alors à un thermoformage de la gouttière à l’aide d’une plaque de polyvinyle souple de
9/10ème d’épaisseur.
Nous essayons et réglons la gouttière maxillaire en
bouche et nous donnons à chaque patient les recommandations suivantes : brossage des dents avant le
port de la gouttière, technique de remplissage de
la gouttière avec le gel de peroxyde de carbamide,
mise en bouche de la gouttière par pressions douces
sur les réservoirs et élimination des excès de gel.
On laisse agir le produit toute la nuit. Le lendemain
matin, la gouttière est enlevée et rincée à l’eau froide
En fin de traitement, on montre au patient une photo
du cas initial (fig. 1bis) ainsi qu’une photo en fin de
traitement (fig. 5). Grâce à la caméra Sopro 717, il
est enfin possible de quantifier le niveau d’éclaircissement au début, en cours de traitement et lors du
résultat final (valeur du teintier 3D-Master).
DR
3
Au niveau du cabinet, nous procédons à des contrôles toutes les semaines et ce pendant trois semaines après le début du traitement (fig. 4a et 4b). Le
contrôle est effectué toujours sur la même dent (=
incisive centrale supérieure droite). Les contrôles
s’effectuent systématiquement de la même manière,
à savoir : photographies numériques, prise de teinte
avec la caméra SOPRO 717, résultats obtenus notés
dans le tableau Excel (schéma 1), importation des
clichés dans le logiciel Sopro Imaging.
Résultats
D’après les résultats obtenus sur six patients, on
constate que :
- La technique d’éclaircissement en ambulatoire à
l’aide de gouttière (et de peroxyde de carbamide à
10 %) fonctionne parfaitement bien.
- Le niveau d’éclaircissement obtenu est constaté dès
le 7ème jour, augmente encore jusqu’au 14ème jour
Schéma 1 : Contrôle d’un blanchiment des dents à l’aide de la caméra Sopro 717
N°
1
X
2
X
3
X
4
X
5
X
6
22 <
LE FIL DENTAIRE
DENT UTILISEE
11
21
X
< N°36 < octobre 2008
VALEURS
J0
J7
J14
J21
29/04/2008
20/05/2008
02/06/2008
16/06/2008
3R1,5 - 3M1
2M1
2M1
1M1
14/03/2008
21/03/2008
28/03/2008
10/04/2008
2M1 - 2M2
1M1
OM 1
1M1
17/04/2008
07/05/2008
19/05/2008
02/06/2008
3M2
2M2 - 3M2 (++)
2M1
2M1 - 1M1
19/05/2008
09/06/2008
23/06/2008
10/07/2008
3M2
2M1
1M1-2M1
OM3
04/04/2008
11/04/2008
25/04/2008
13/05/2008
2M2
1M1
OM 3 - OM2
OM3
20/02/2008
21/03/2008
28/03/2008
10/04/2008
2L1,5
OM3 - 1M1
OM3 - 1M1
OM3 - 1M1
clinic FOCUS
4a
4b
© Photos : DR
4
Fig. 4 :
Photographie intrabuccale
de la patiente à J21.
On note une très bon résultat visuel
de l’éclaircissement. L’efficacité
de ces traitements peut être constaté
par le patient et validé par la praticien.
Fig. 4A :
Photographie enregistrée en fin
de traitement avec comparaison
par moitié avec la teinte 1M1
(teintier Vitapan 3D-Master).
On note une parfaite correspondance.
Fig. 4B :
Photographie enregistrée en fin
de traitement avec comparaison
par moitié avec la teinte 1M2
(teintier Vitapan 3D-Master).
On note une moins bonne
correspondance. La teinte finale
de référence après traitement
est donc le 1M1.
Fig. 1bis :
Dent contrôlée visuellement
avec le 1M1 en fin de traitement
du haut à l’aide de l’appareil
photo numérique.
Fig. 5 :
Photographie de fin
de traitement
des deux arcades.
L’éclaircissement est
une technique avérée
dans les cas de dents jaunes
et homogènes.
1 bis
et se stabilise au contrôle au 21ème jour. Si nous reprenons les trois critères du teintier Vita 3D-Master
dans leur ordre d’importance, à savoir luminosité,
saturation et teinte, nous pouvons observer que :
n Le traitement d’éclaircissement permet de gagner
deux groupes de luminosités entre J0 et J21 ;
n Du point de vue de la saturation, celle-ci a tendance à diminuer en 21 jours de traitement, c’està-dire passer du côté « vif » au coté « pâle » ;
n Enfin, concernant la teinte, on peut noter une
diminution de la pigmentation pour les patients
présentant des teintes rosées ou jaunes. En effet,
les teintes relevées avant le traitement évoluent
vers le groupe M (Médium) au terme des 21
jours.
aussi à plus long terme. Ainsi, le praticien pourra
proposer objectivement de nouvelles séances de
blanchiment en cas de recoloration. En tenant
compte toutefois de la sensibilité de son patient.
- L’ensemble de ces outils associé à un écran de
contrôle autorise une réelle communication avec
le patient et surtout la compréhension des actes
réalisés. Ceci permet de rassurer les patients qui
ne seraient pas convaincus qu’il y ait une réelle
différence de couleur avant et après traitement.
- Enfin, toutes les images étant sauvegardées automatiquement, nous possédons alors des preuves
en cas d’expertise juridique.
Discussion
Compte tenu du nombre de patients, cette étude nous
apporte les éléments suivants :
Tout d’abord, on constate une nette évolution de la luminosité avec un gain de deux groupes. Les traitements
d’éclaircissement ont également permis une atténuation
de la saturation ainsi que des teintes rouge et jaune pour
obtenir une couleur plus blanche, celle du groupe M
(Médium). La caméra intra orale SOPRO 717 permet
donc une quantification des résultats sur l’évolution
de la couleur des dents dans le traitement ambulatoire
d’éclaircissement des dents pulpées. L’œil humain est
extrêmement sensible à l’environnement ambiant, tout
comme la photographie dans la prise de teinte. La subjectivité de la vision laisse donc place à une quantification très simple de la progression de la couleur des
dents. Les images obtenues avec la caméra SOPRO 717
sont une valeur sûre dans laquelle on trouve un excellent moyen de communication, d’enseignement mais
aussi une parfaite compréhension du traitement que l’on
vient de réaliser sur notre patient. Cette étude nécessite
que l’on augmente le nombre de patients d’une part et
que, d’autre part, les tests effectués soient repris dans
le temps, de manière à pouvoir quantifier avec précision l’évolution de ces différents traitements. En effet,
si nous avons une bonne connaissance de l’efficacité de
nos traitements, il devient indispensable avec le « tout
numérique » de transformer nos courbes empiriques en
réels modèles d’évaluation.
u
Lorsqu’on regarde les résultats, on peut faire plusieurs commentaires :
- La technique mise en œuvre est très simple et ne
nécessite pas beaucoup de temps au niveau du
fauteuil.
- Il semble possible de pouvoir abandonner les mesures trop subjectives de l’œil humain au profit
de la caméra Sopro 717, qui permet de quantifier
de manière reproductible les 3 paramètres de la
couleur et en particulier la luminosité.
- Les images fournies par la caméra SOPRO 717
permettent de montrer précisément les évolutions du blanchiment, en cours de traitement mais
© Photos : DR
5
24 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
Conclusion
clinic Focus
L’aiguille fait sa révolution
Les aiguilles à usage dentaire proprement dit n’existent que depuis 50 ans environ.
Elles sont fabriquées industriellement, conditionnées individuellement dans
des protections en plastique, stérilisées. Si les conditionnements ont bien évolués,
qu’en est-il de l’extrémité « travaillante ou piquante » qui angoisse le patient...
et le praticien ? Réponse : aucune évolution ! L’étude et l’analyse physique et
mécanique rigoureuse de l’extrémité « piquante » nous permet de diminuer
la douleur générée par cette extrémité et de l’adapter plus spécifiquement
aux différentes techniques pratiquées dans notre profession.
L
’aiguille, en anesthésie dentaire, pouvait
sembler être un élément relativement secondaire jusqu’à il y a quelques années ; seuls
la longueur et le diamètre variaient. Il ne semblait
pas évident que l’aiguille puisse participer directement au succès de l’anesthésie. Aujourd’hui, il
apparaît que si l’aiguille, en intraligamentaire, ne
pénètre pas suffisamment le ligament, cet état engendrera une fuite qui générera un échec.
Dr Alain VILLETTE
n DCD / DSO
n Responsable scientifique
de l’AFPAD
En anesthésie transcorticale, si l’aiguille n’a pas
un pouvoir de coupe suffisant la perforation sera
réalisée dans de mauvaises conditions, voire impossible. En intraseptale ou en intraligamentaire la
torsion d’une aiguille signe par avance un échec. En
anesthésie loco-régionale, la déflection de l’aiguille
lors de sa pénétration est un des facteurs d’échec
bien connu.
Nos aiguilles, à usage unique, présentent toutes une
embase en plastique ou métal qui sertit l’aiguille (la
canule) pour fixer celle-ci sur l’embout fileté d’une
seringue. Nous utilisons dans notre profession trois
diamètres différents :
n 30 centièmes, 30G
n 40 centièmes, 27G
n 50 centièmes, 25G
Ces différents diamètres sont déclinés en longueur
différentes pour répondre à la fonction souhaitée.
n
Analyse de l’extrémité
« piquante et travaillante » de l’aiguille
Toutes les aiguilles actuelles présentent une extrémité formée par trois biseaux, inspirée de la pointe
d’un crayon. Deux configurations sont possibles :
- Un biseau principal auquel sont opposés deux biseaux secondaires, c’est la configuration «back
cut» (Fig. 1). Ce biseau n’avait, à notre connaissance, qu’une seule application pour des aiguilles
40 centièmes / 8 mm destinées à injecter dans la
perforation faite après l’usage du Stabident®. C’est
pourquoi nous n’en parlerons plus.
- Un biseau principal sur lequel sont placés deux
biseaux secondaires. C’est la configuration « lancette » que l’on retrouve sur la grande majorité de
nos aiguilles (Fig. 2).
Si l’on regarde de plus près l’extrémité de l’aiguille on
peut observer que les angles que l’on retrouve sur les
parois de cette extrémité sont formés par l’intersection
d’un plan et d’un cylindre, qui forment un angle qui
varie très rapidement de zéro à 180° sur la longueur du
biseau (il est à 90° au milieu du biseau) selon la courbe
illustrée par le diagramme (Diagramme n°1).
2
© Photos : DR
1
8 et 12 mm pour les intraseptales intraligamentaires
21 mm pour les para-apicales.
n 32 mm pour les tronculaires.
n
26 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
clinic Focus
Diagrames
2
Diagramme 1 :
Angle ω1 créé par le plan 1
et le cylindre.
Diagramme 2 :
Section aiguille par rapport
à l’extrémité.
Ce diagramme montre que le volume
de métal ayant pénétré le tissu
pour une même longueur
de pénétration est toujours
plus faible pour l’aiguille
à double biseau.
Diagramme 3 :
Pénétration force 30G needles.
Le diagramme montre que
la charge nécessaire à la pénétration
de l’aiguille à double biseau est
toujours inférieure (environ 10%)
à celle ayant le biseau classique. Il
est le résultat d’une étude faite
sur une machine spéciale permettant
de comparer les charges nécessaires
à la pénétration des deux aiguilles
à biseau différents, au diamètre
identique, dans un même matériau,
sous une même incidence.
Cette extrémité, lorsqu’elle pénètre dans les tissus,
les écarte et crée des tensions qui peuvent aller jusqu’au déchirement du tissu, générateur de douleurs.
Le fait d’augmenter la longueur des biseaux ne fait
qu’allonger la pointe de l’aiguille mais ne diminue
en rien les tensions générées. Une aiguille qui est
coupante pénètre dans le tissu en l’incisant, donc
en libérant les tensions internes et en diminuant par
conséquent la douleur.
Pour réaliser une aiguille « incisante », il faut créer
une arrête « coupante », qui est le résultat de l’intersection de deux plans. Il faut donc tailler dans
l’épaisseur de la paroi de l’aiguille un second biseau
opposé au premier, qui formera une arrête tranchante
comme un bistouri (Fig. 3).
Si cette arrête tranchante libère les tensions lors de
la pénétration, la charge nécessaire à sa pénétration
dans le tissu doit être inférieure à celle nécessitée par
une aiguille à biseau classique. Cette hypothèse se
trouve confirmée par les deux diagrammes suivants
(Diagrammes n°2 et n°3).
Différentes fonctions
des aiguilles dentaires
On peut classer les aiguilles dentaires en plusieurs
familles :
n les aiguilles pour anesthésie para-apicale (infiltration)
n les aiguilles pour anesthésie intraseptale ou intraligamentaire
n les aiguilles pour anesthésie transcorticale
n les aiguilles pour anesthésie ostéocentrale
n les aiguilles pour anesthésies tronculaires
Caractéristiques
nécessaires
L’aiguille pour anesthésie para-apicale (Fig. 4)
doit être la moins douloureuse possible et adaptée
28 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
3
aux patients (enfant ou adulte). Elle aura donc pour
caractéristique d’être réalisée dans un diamètre de
30 centièmes, 30G, avec le biseau le plus performant
et le moins douloureux : le double-biseau. Elle sera
déclinée en deux longueurs : 15 mm pour l’enfant
et 21 mm pour l’adulte. L’embase de l’aiguille est
marquée par un repère qui permet de positionner
l’aiguille correctement sur la muqueuse1.
L’aiguille pour anesthésie intraligamentaire et
intraseptale (Fig. 5) doit être rigide pour ne pas se
tordre, et du plus faible diamètre possible pour pouvoir pénétrer dans le ligament. De plus, son extrémité « travaillante » doit être la plus fine possible
pour pouvoir pénétrer le plus loin possible dans le
ligament afin d’éviter les fuites, premier souci en
anesthésie intraligamentaire.
Cette aiguille sera donc d’un diamètre de 30 centièmes, 30 G, avec le double biseau le plus aigu possible
qui donne à son extrémité une forme de lame coupante. Sa longueur sera de 9 mm, pour la rendre plus
rigide. L’embase de l’aiguille est marquée d’un repère qui permet de positionner correctement l’aiguille
pour sa pénétration optimale dans le ligament. De
même, ce repère permet de positionner l’aiguille
correctement lors de la réalisation de l’anesthésie en
muqueuse attachée.
3
DR
1
clinic Focus
L’aiguille pour anesthésie transcorticale (Fig. 6)
doit être capable de forer une corticale sans se fracturer. Elle doit donc être suffisamment solide avec un
minimum de souplesse. Son extrémité doit se déformer le moins possible lorsqu’elle travaille.
4
Au double-biseau initial, le moins traumatisant pour
les tissus, est ajouté un troisième biseau qui donne
à l’extrémité de l’aiguille une forme de lame à deux
arêtes qui taille l’os lors de la mise en rotation de
l’aiguille. Cette aiguille, réalisée dans un diamètre de
40 centièmes, 27 G, a une longueur de 13 mm. L’embase de l’aiguille possède un repère qui permet de positionner l’aiguille correctement lors de la réalisation
de l’anesthésie en muqueuse attachée.
5
L’aiguille pour l’anesthésie ostéocentrale (Fig. 7)
doit être fine et longue pour pénétrer facilement dans
les espaces interdentaires et avoir une capacité pour
tailler l’os lors de sa mise en rotation. Elle a donc
un diamètre de 30 centièmes, 30 G, et une longueur
de 16 mm. Son double-biseau lui permet de perforer
facilement les trabéculations qu’elle traverse lors de
sa pénétration. Un repère de biseau sur l’embase permet de positionner correctement l’aiguille lors de la
réalisation de l’anesthésie de la papille.
6
L’aiguille pour l’anesthésie tronculaire (Fig. 8)
doit avoir pour caractéristique principale de ne pas se
courber lors de la traversée des tissus jusqu’à l’épine
de Spix. Elle est donc réalisée dans un diamètre de
50 centièmes, 25G, à paroi épaisse pour la rendre
plus rigide. De plus, le double biseau sera réalisé de
façon plus équilibrée, pour que les forces agissant
sur ses deux faces soient presque égales pour éviter la déflection. Elle est réalisée dans la longueur
classique de 32 mm, avec sur l’embase un repère
de biseau permettant de positionner correctement
l’aiguille lors de sa pénétration dans les tissus.
7
Conclusion
© Photos : DR
8
30 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
Il apparaît clairement qu’une aiguille n’est pas un
instrument quelconque que l’on utilise pour transporter un anesthésique. Sa pointe, qui est l’objet de
toutes les craintes pour nos patients et d’angoisse
pour les praticiens, est devenue « constitutionnellement » moins douloureuse. D’autre part, son extrémité « travaillante » est adaptée à chacune de ses différentes applications. L’aiguille est donc maintenant
un outil spécifique, que l’on choisit, en fonction de la
technique envisagée, ce qui lui permet de participer
directement au succès de l’anesthésie. u
Bibliographie
1. Sixou J.-L., Du bon usage du biseau de l’aiguille lors de l’anesthésie chez l’enfant (et l’adulte), ID n° 37, 1/11/2006
clinic FOCUS
La sédation consciente
par inhalation du M.E.O.P.A.
Le MEOPA est un Mélange gazeux Equimolaire (50%-50% d’Oxygène et Protoxyde
d’Azote) disponible en bouteille prête à l’emploi. Il est une alternative sédative
efficace à l’anesthésie générale, chez les enfants ou les adultes peu coopérants,
anxieux-phobiques ou mentalement déficients devant bénéficier de soins dentaires.
A
dministré par inhalation, le MEOPA permet ainsi
la prise en charge de la douleur engendrée par des
soins ou des actes médicaux d’intensité légère à
modérée et de courte durée, sans dispenser de l’utilisation
des autres méthodes analgésiques. Son action rapide, sa
durée d’action brève après l’arrêt de l’inhalation, sa facilité d’administration et le peu d’effets indésirables en font
un agent analgésique de choix.
Dr Jona ANDERSEN
n Odontologie pédiatrique
exclusive, Paris
n D.U. de Sédation
consciente, Université
Paris Descartes
En France, après une utilisation assez marginale, le
MEOPA connaît actuellement un réel regain d’intérêt
depuis la prise en compte prioritaire de la douleur provoquée par les soins.
Aujourd’hui, la sédation consciente par inhalation de
MEOPA est une réussite en milieu hospitalier en France.
L’utilisation pour les soins dentaires dans les cabinets
privés est très courante dans les pays d’Europe du Nord
et aux Etats-Unis, mais encore inexistante en France, du
fait que l’AMM (l’Autorisation de Mise sur le Marché)
ait été uniquement délivrée pour l’utilisation en milieu
hospitalier. Le développement de la technique de sédation
consciente par inhalation de MEOPA et toutes les études
cliniques réalisées ou en cours doivent désormais permettre d’envisager la modification de l’AMM pour le secteur
privé et pour les praticiens ayant validé une formation.
Indications thérapeutiques pour les
soins dentaires
La principale indication du MEOPA est la réalisation
d’un acte peu douloureux de courte durée. Les indications
thérapeutiques pour les soins dentaires, selon le texte de
l’AMM, sont l’utilisation en milieu hospitalier exclusivement, chez les enfants, les anxieux/phobiques ou les handicapés. Le MEOPA est aussi indiqué pour le traitement
1
2
Fig. 2 :
La bouteille de
MEOPA PRESENCE
(à détendeur-débitmètre
integré) de KALINOX®
distribué par Air Liquide.
© Photos : Air Liquide Santé
Fig. 1 :
Kit d’administation
du MEOPA
en odontologie.
des urgences en traumatologie dentaire et chez les patients
ayant un réflexe nauséeux incontrôlé.
Cette technique est réservée aux patients ASA1 (en bonne
santé) et ASA2 (maladie systémique modérée).
Bénéfices de la sédation consciente
par inhalation du MEOPA
Le taux de succès global du MEOPA chez les patients est
de 93 %. Il n’y a pas de différence de taux de succès entre
les anxieux-phobiques et les déficients mentaux. La coopération de patient est améliorée de manière significative
au cours de soins. Le bénéfice est encore plus important
lors de soins répétés avec inhalation du MEOPA, car il
est possible d’attribuer un effet rémanent, thérapeutique
de l’anxiété situationnelle. Cela donne la possibilité à une
grande majorité de ces patients de devenir acteurs de leurs
propres soins.
Le MEOPA va donc aider le patient à se réconcilier avec
les soins dentaires ou l’aider à franchir une étape difficile, comme l’anesthésie locale, ce qui ne se produit pas
après une anesthésie générale, où la peur reste malheureusement intacte. Cette technique se montre aussi efficace
lorsqu’il faut traiter dans l’urgence un traumatisme ou un
problème infectieux chez un jeune enfant sans expérience
dentaire ou chez un patient handicapé.
Le MEOPA présente des avantages non-négligeables :
l’induction et l’élimination sont rapides, et la durée d’action ne dépasse pas le temps de l’acte, contrairement aux
autres prescriptions médicamenteuses habituelles. La
relation effet/dose est contrôlable. Le taux de succès est
élevé avec très peu d’effets secondaires, malgré l’administration d’un mélange 50/50 et l’absence intentionnelle
de ré-oxygénation après l’arrêt du MEOPA.
Par contre, la sédation consciente par inhalation de
MEOPA ne requiert pas seulement une aide pharmacologique, elle doit toujours être accompagnée ou complétée
par une aide comportementale. Il est donc crucial de considérer la délivrance du MEOPA aux patients comme une
technique impliquant nécessairement deux dimensions de
prise en charge complémentaires. Cette complémentarité
implique que l’on prenne le temps de mettre en place l’accompagnement psycho-comportemental sans lequel les
soins sont voués à l’échec. Il faut que l’équipe soignante
aide le patient à coopérer et à adhérer à la situation de
soins en étant disponible, en montrant de l’empathie et
de la bienveillance, en étant à l’écoute du patient et en
essayant de comprendre sa douleur et/ou sa peur. Le but
est de créer une alliance thérapeutique avec le patient.
En France, la technique de sédation par inhalation du
MEOPA ne fait pas partie de la Nomenclature Générale
des Actes Professionnels. Actuellement, les centres de
soins hospitaliers supportent les dépenses, facturent en
dépassement ou facturent en actes non remboursables.
Il serait souhaitable qu’avec la modification de l’AMM
pour le secteur privé, les organismes professionnels puissent élaborer une prise en charge consensuelle des séances de soins sous sédation consciente par inhalation et
une tarification adaptée.
Formation nécessaire
En France, l’AMM délivrée pour le MEOPA précise que
son usage est réservé à des praticiens formés à la méthode. Une absence de formation peut avoir des conséquences préjudiciables pour le patient, telles qu’une moindre
efficacité du mélange, l’aggravation de l’état d’angoisse
et la survenue d’accidents.
Les compétences nécessaires à l’administration des techniques de sédation impliquent une formation pluridisciplinaire à dominante clinique. Les formations diplômantes ont été développées avec l’aide d’anesthésistes et de
médecins spécialistes de la douleur. Un diplôme d’Université a été créé en 2002 et est dispensé dans les facultés
de Clermont Ferrand, Marseille, Strasbourg, Nancy et
depuis 2006 à Paris. Parallèlement, un diplôme interuniversitaire a été mis en place à Bordeaux, Marseille,
Montpellier, Paris (Hôpital Debré) et Toulouse.
Équipement et protocole d’utilisation
Le praticien ayant le droit de prescription de médicament, doit signer un contrat de location d’une bouteille de
MEOPA avec un laboratoire. Par exemple : le Kalinox®,
distribué par Air Liquide Santé France. Il faut également
qu’il dispose du matériel nécessaire pour l’administration
du gaz. Ce matériel est vendu chez Intersurgical®, et se
compose d’un masque transparent à usage unique adapté
à la taille du patient, d’un filtre antibactérien à usage unique et d’un circuit d’administration-évacuation MEOPA,
à changer toutes les 15 séances.
© Photos : DR
3
4
La première séance hors situation d’urgence est consacrée à établir des liens de confiance entre le patient et le
praticien, et à le familiariser avec le système d’inhalation. Lors de la deuxième séance, le masque sélectionné
est mis en place et doit être souvent maintenu pour assurer son étanchéité. Un masque nasal ou naso-buccal
peut être utilisé, selon le mode de ventilation du patient.
L’induction du MEOPA est rapide. Les soins peuvent
commencer 3 à 5 minutes après le début de l’inhalation.
Pendant l’administration, la surveillance est essentiellement clinique : le patient doit être détendu, respirer
normalement et répondre aux ordres simples. En cas
d’apparition d’une sédation importante avec perte du
contact verbal, le masque sera retiré jusqu’à la reprise
du contact. Pour obtenir une sédation adéquate, le mélange doit être distribué pendant toute la durée de l’acte
anxiogène. Après le soin, il faut surveiller la récupération de la vigilance du patient.
Conclusion
La sédation consciente par inhalation du MEOPA est une
technique simple, sûre et efficace, dont la manipulation
est facile. Le produit n’engendre pas de lourdeur postopératoire puisque son élimination est rapide, ce qui autorise le retour à domicile immédiat et en toute sécurité.
Dans la réussite de la sédation consciente chez le patient,
il est important de rappeler que l’accompagnement psycho-comportementale reste essentiel et constitue un paramètre incontournable. Cette prise en charge facilite l’accès aux soins dentaires pour un grand nombre de patients
initialement réfractaires ou présentant une défiance. Les
actes thérapeutiques réalisés dans ce cadre doivent toujours être prolongés par un programme personnalisé de
prévention et un suivi régulier.
Cependant, l’actuelle limitation à la seule pratique en milieu hospitalier ne permet pas de couvrir la totalité des besoins puisque le secteur public représente moins de 5 %
des soins disponibles en odontologie.
En France, le développement de la technique de sédation
consciente par inhalation de MEOPA et toutes les études
réalisées ou en cours doivent désormais permettre d’envisager la modification de l’AMM pour le milieu libéral
et pour les praticiens ayant validé une formation.
Dans un cadre européen, nous nous devons également
d’harmoniser la formation des chirurgiens-dentistes puisque la compétence en matière de sédation consciente
entre dans le champ des programmes européens.
u
5
Fig. 3 :
L’enfant a visiblement peur et
essaye de repousser le masque.
Fig. 4 :
Avec l’accompagnement
psycho-comportamental de
l’équipe soignante, l’enfant
finit par accepter le masque.
Fig. 5 :
Après l’induction, l’enfant est
détendu, un contact verbale
et tactile continu est établi.
Le soin peut commencer.
INTERVIEW rencontre
Rubrique animée
par le Docteur Philippe Pirnay
Avec le Dr Jean-Claude Lagache
Dr Philippe Pirnay : Outre les prothèses dentaires que vous réalisez depuis 35 ans pour vos
patients, vous avez fabriqué des maquettes de
charpentes de navires du XVIIIe qui ont été présentées lors d’expositions au musée de la Marine de Paris et au Pavillon de l’Arsenal dans le
Marais. D’où vient cette passion pour le bois ?
Dr Jean-Claude Lagache : Je l’ai toujours connue
et soupçonne donc une cause génétique ! Ceci étant,
en marqueterie, il est souvent nécessaire de travailler
d’autres matériaux. Notamment la « marqueterie Boulle » comporte du cuivre, de l’étain ou de l’écaille (ou de
la corne pour raison « écologique »). À vrai dire, tous les
métiers d’art me passionnent, j’ai abordé également la
sculpture (bois, terre cuite) !
Dr Ph P. : Votre formation de marqueteur s’est
faite en l’illustre école Boulle à Paris. Vous avez
acquis l’art d’ornement et du plaquage du
Dr Jean-Claude LAGACHE bois présenté comme « un métier complexe
du fait de son extrême diversité. La maîtrise de
n Docteur en Chirurgie
la marqueterie requiert un long apprentissage
dentaire
manuel associé à une formation artistique de
n Marqueteur
haut niveau ; elle est essentiellement destinée
n jean-claude.lagache2
à des ébénistes confirmés. » Comment [email protected]
sez-vous vos créations et à qui sont destinées
ces miniatures (2 à 20 cm) de jeux ou meubles
anciens ?
de structures adéquates : les peintres et les sculpteurs
ont les galeries d’art pour faire connaître et vendre leurs
œuvres. Quant aux antiquaires, ils ne s’intéressent pas
aux fabrications récentes. Ce que je fabrique est très atypique, et intéresse certainement « quelqu’un » « quelque
part », mais je ne l’ai pas encore rencontré !
Dr Ph. P. : Votre formation dentaire vous a-t-elle
aidé (travail manuel, instrument, rigueur…) pour
la marqueterie ?
Dr J.-C. L. : Concernant la dextérité et la rigueur, sans
aucun doute. Concernant le matériel, pas vraiment : nos
instruments ont une vitesse de rotation inadaptée pour le
bois. Par contre, les techniques de coulée utilisées pour
nos prothèses me servent pour la fabrication des bronzes
de mes meubles. Je sculpte le modèle original en bois et
le duplicata est coulé par le procédé de la cire perdue.
Dr Ph. P. : Quelle est la création dont vous êtes
le plus fier ?
Dr J.-C. L. : Je m’efforce de choisir comme modèles
des objets ou meubles ayant un caractère exceptionnel,
réalisations miniaturisées, comme faisaient et font encore je crois les Compagnons en fin d’étude. J’arpente
pour cela de nombreux musées ou expositions, où je
trouve mes modèles.
Mes travaux n’ont pas de destinataires à priori : je n’ai
pas d’optique commerciale au moment de ce choix. Travailler pour le plaisir prend toute sa signification !
À part les restaurations que l’on me confie, je n’ai pas
encore réussi à développer cette approche par manque
Dr J.-C. L. : Peut-être mes miniatures, copies de jeux
anciens, notamment jeux d’échec dont le plus petit
(2 cm x 2 cm) comporte des pièces de 1 à 2 mm (en
ébène et ivoire, ou or blanc et cuivre).
Dr Ph. P. : Quel est votre plus agréable souvenir
dans votre exercice de praticien ?
Dr J.-C. L. : Il ne me revient pas d’évènement marquant. Je suis, peut-être, une vocation contrariée car
j’aurais toujours souhaité exercer un métier d’art et les
faits en ont décidé autrement. Mon métier (l’art dentaire !) me permet pourtant d’exercer ma dextérité, mais
je le ressens assez stressant du fait du rapport à la douleur, en contradiction avec le rapport au plaisir, pour soi
et celui qui reçoit, concernant les métiers d’art. Est-ce
grave Docteur ?
© Photos : DR
Dr Ph. P. : Avez-vous une expérience que vous
aimeriez partager avec nos confrères ?
Dr J.-C. L. : Je souhaiterais prendre contact avec des
confrères ayant abordé les métiers d’art pour rechercher
d’éventuelles complémentarités, et en savoir un peu plus
sur les démarches entreprises pour se faire connaître. u
Visible sur
le stand
Adec
Niveau 2 M16
conseil organisation
Règlement des honoraires :
Découvrir la perspective
du patient
Force est de constater que les patients apprécient une approche directe
lorsque l’on parle d’argent. Ce n’est un mystère pour personne : le personnel de santé
et les patients partagent une relation particulière. En tant que soignants, on attend
des chirurgiens-dentistes qu’ils s’attachent essentiellement à la santé du patient
et aux traitements. Alors, quand l’argent se glisse dans la discussion, il peut être considéré
comme un intrus non souhaité, menaçant le lien délicat Patient-Praticien. La discussion
sur les honoraires par conséquent peut devenir un sujet extrêmement difficile à aborder.
Dr Edmond Binhas
n Fondateur
du Groupe Edmond
Binhas
Déléguez les questions financières
Dès qu’il faut parler d’argent, il est important d’avoir
un comportement cohérent dénué de toute culpabilité.
Autant il est important à nos yeux que le praticien soit
le seul à présenter le plan de traitement et annonce ses
honoraires au patient, autant il est crucial qu’un autre
membre du cabinet, soit responsable des aspects financiers des traitements. Nous entendons par aspects financiers le détail du devis, des remboursements, la mise en
place des ententes financières, etc. Cette personne doit
être capable de mettre de côté ses a priori et avoir un
bon contact avec les patients. Cela libère le praticien de
ces considérations matérielles qui sont source de temps
improductif perdu pour lui (puisqu’il peut le déléguer).
Il peut ainsi se préoccuper uniquement des traitements.
Pourtant certains praticiens abordent eux-mêmes les
aspects pécuniaires avec le patient et pensent qu’il est
impératif de discuter personnellement des problèmes
de remboursements avec les patients. Nous estimons
qu’il ne s’agit pas d’une chose recommandée en termes d’image. En effet, les praticiens qui discutent de
leurs tarifs avancent sur un terrain délicat. Contrairement à ce qu’ils pensent, ils peuvent, en effet, mettre
certains patients mal à l’aise. Si c’est le patient qui demande le détail de ses honoraires ou des facilités de
règlement, le praticien doit être préparé à répondre. La
réponse idéale est bien souvent « Nous abordons là la
question du règlement des honoraires. Valérie, est la
personne qui est responsable des ententes financières
au cabinet. Elle va certainement trouver une solution
avec vous. Je reste évidemment disponible pour toutes
informations complémentaires. »
Combien cela va-t-il coûter ?
Beaucoup de patients sont gênés pour
aborder les aspects financiers de leur
traitement. Ils sont maladroits au moment de poser la question du coût, mais
ils sont toutefois concernés par ce sujet.
Nos observations nous ont conduits à
identifier trois groupes de patients avec des
préoccupations différentes :
Les nouveaux patients qui ne connaissent
pas vraiment votre cabinet et ne sont pas
encore tout à fait à l’aise. Ils ne posent
pas beaucoup de questions, mais ils sont
dans l’expectative. Ces patients veulent
être rassurés sur le fait que :
© Maria.P. - Fotolia.com
A
u-delà de ce premier constat, l’idée reçue,
aujourd’hui reprise par les médias, que les
dentistes gagnent beaucoup d’argent existe
aussi. Cela nuit quotidiennement à nos relations avec
les patients même si ces derniers savent bien que les
praticiens ne travaillent pas gratuitement. Les patients
considèrent aussi comme normal le fait que le praticien
concentre son attention sur le diagnostic et la réalisation des traitements. Ils considèrent, tout aussi normalement que les aspects financiers soient traités par un
autre membre du cabinet. Cela peut en partie expliquer
pourquoi de nombreux patients pensent qu’il est plus
facile de parler d’argent avec le personnel dentaire plutôt qu’avec le chirurgien-dentiste lui-même.
ous accepterez de ne pas les soigner s’ils ne consiV
dèrent pas le projet de traitement comme nécessaire
(ou s’ils n’ont pas les moyens de le réaliser),
n Vous serez honnête avec eux en termes d’information et d’investissement,
n Votre équipe discutera avec eux des questions financières, ouvertement, honnêtement… et en privé
(c’est-à-dire en absence d’autres personnes),
n Vous leur fournirez plus d’une option de paiement.
n
Les patients qui ont vécu une expérience négative avec
leur précédent dentiste. Chaque fois que la confiance
du patient est ébranlée, cela touche à la perception des
valeurs perçues du cabinet. Lorsque vous discuterez
des traitements ou tarifs avec eux, le souvenir négatif
ressurgira dans leur esprit et ils risqueront de quitter
votre cabinet. Ces patients attendent que :
n Vous ne les bousculiez pas et que vous leur laissiez le
temps nécessaire pour prendre des décisions éclairées,
n Vos honoraires soient justifiés,
n Vous soyez patient. (Cela vous permettra d’établir la
confiance.)
Les patients qui sont hautement satisfaits de vous
et conseillent votre cabinet. Ce groupe est le plus facile. Mais c’est celui qui est le plus facilement ignoré.
Soyez sûr de maintenir un haut niveau de communication avec eux : cela les fidélisera encore plus et ce
faisant, ils recommanderont votre cabinet à leur entourage. Ces patients veulent que :
n Vous soyez équitable ;
n Vous continuiez à leur parler d’argent et des traitements d’une manière claire et compréhensible pour
eux.
Le positionnement de vos honoraires
Trois termes clés doivent venir à l’esprit de vos patients quand ils pensent à vos honoraires : abordables,
raisonnables et honnêtes.
Quand les patients posent des questions sur les honoraires, il s’agit d’une occasion formidable, pour vous et
votre équipe, de promouvoir la valeur et la qualité de
vos services. Vos honoraires ne seront pas trop élevés
si vos traitements et vos services sont de la plus haute
qualité. La somme qu’un patient paye couvre beaucoup
de coûts – les salaires, les équipements, les fournitures,
les charges, la formation continue, etc. Tous ces coûts
varient d’un cabinet à l’autre, et d’une région à l’autre.
Dîtes vous aussi seule compte la valeur perçue par le
patient. Les habitants du XVIème arrondissement à
Paris et de la Cité des Minguettes à Lyon vivent dans
des conditions économiques très différentes. Il en va
de même pour les habitants de la Savoie ou du Périgord. Vous devez être sensible aux conditions économiques de votre environnement. Cependant, où que
vous soyez, certains patients trouveront toujours
vos traitements trop chers. Ce que les patients vous
Conseils pour inspirer confiance
dans vos honoraires
1.éduquez vos patients continuellement. Cela influence fortement la
perception de la valeur de votre cabinet.
2.Assurez la confidentialité des discussions concernant les honoraires.
Un coin isolé, réservé exclusivement aux discussions financières est
préférable au bureau à l’accueil.
3.Donnez un devis détaillé écrit et complet du traitement.
4.Encouragez les questions sur les traitements proposés, les tarifs et les
différentes options de paiement. L’intimité, l’équilibre et l’empathie
jouent beaucoup et avec le temps donnent confiance à vos patients.
5.Si
vous proposez des traitements optionnels, fournissez-leur
également des informations et un devis détaillé de tous les
traitements proposés.
6.Assurez-vous
que chaque patient sait que vous proposez un
éventail de possibilités de paiement. Cela lui permet d’accepter plus
facilement le traitement dont il a besoin. Ils doivent également savoir
que vous reconnaissez la possibilité de barrières financières dans
l’acceptation du traitement.
7.Annoncez (sans les détailler) à vos patients vous-même, face à face,
vos honoraires et soyez-en fier. Faites en sorte que tous les patients
comprennent les remboursements de leurs mutuelles, sans pour
autant se substituer à ces dernières, afin d’éviter tous malentendus.
8.Ne plaisantez jamais lorsque vous parlez d’argent avec vos patients.
Personne n’apprécie l’humour quant aux dépenses !
disent en réalité, c’est qu’ils ne comprennent pas la
valeur des traitements qu’ils reçoivent. Si les patients
ne perçoivent pas de différence entre votre cabinet et
un autre qui « casse les prix », beaucoup se demanderont pourquoi venir chez vous.
En outre, augmentez vos honoraires progressivement,
avec le temps. La raison est simple : vos coûts augmentent constamment. Alors, si vous ne réévaluez pas
régulièrement vos honoraires, vous serez en proie à de
grandes frustrations. Vous n’assurerez pas le développement de votre cabinet. Les patients remarqueront
une augmentation de 12 à 25 %. Une augmentation
soudaine de cette ampleur pourrait même convaincre
certains de quitter votre cabinet. Il vaut mieux réviser
vos honoraires régulièrement (1 ou 2 fois par an) et
effectuer des petites augmentations. La majorité des
patients ne sera pas gênée par une hausse entre 3 et
5 %. Sachez que vous pouvez fixer les honoraires à un
niveau raisonnable, et les augmenter par la suite, à la
condition sine qua non de veiller à améliorer constamment la qualité de vos traitements et de vos services à
l’égard de tous les patients.
u
CONTACT
Groupe Edmond Binhas
Claudette
Immeuble Grand Ecran
15 avenue André Roussin - 13016 Marseille
N° Vert : 0800 521 764 - Tél. : 04 95 06 97 31
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> 39
conseil gestion RH
Les 7 principes
de Management
d’un cabinet dentaire
Quelles que soient les modalités de son exercice clinique (individuel ou cabinet de groupe),
un ensemble de règles élémentaires et fondamentales doivent permettre de construire,
de régir et d’optimiser la bonne collaboration du praticien et de son personnel au service
du patient. Ces principes généraux rappellent également que le patient est a fortiori
le pivot du processus managérial qui conduit l’équipe vers l’amélioration continue
des protocoles cliniques et organisationnels du cabinet. Vous pouvez afficher
ces principes clés de management d’un cabinet dentaire dans la salle de repos
de vos assistantes, ou sur l’un des panneaux d’affichage destinés au personnel !
Cabinet dentaire vs entreprise
Rodolphe CocheT
n Consultant
en Management
odontologique
Le premier principe nous enseigne et nous rappelle qu’un cabinet dentaire ne saurait être associé en tout ou partie à une entreprise comme une
autre, d’un point de vue structurel, fonctionnel
et organisationnel. Un cabinet dentaire est avant
tout un cabinet médical, et les soins ne sauraient
être assimilés à des produits de consommation
courante. Toute dérive « entrepreneuriale » visant à mettre au premier plan la productivité au
détriment des investissements humains et pédagogiques (personnel, formation) conduit inévitablement le cabinet dentaire à une détérioration
notable et durable de la qualité de ses services
généraux (cliniques, administratifs, relationnels).
Malgré certains « clichés » encore tenaces, l’usage de pratiques commerciales issues des standards du marketing relationnel nuit gravement
à la productivité et à la rentabilité des cabinets
dentaires.
Patient vs client
Le deuxième principe découle du premier et
nous conjure de ne jamais assimiler le patient
à un vulgaire client ou consommateur de soins.
Car c’est la crédibilité (relation de confiance)
de toute l’équipe soignante qui est dès lors entamée aux yeux du patient. Aussi, le leadership de
l’équipe dirigeante est plus facilement soumis à
des contestations et des revendications provenant
aussi bien du personnel que des patients.
Le turnover du personnel
Le troisième principe concerne directement le
personnel des cabinets dentaires. Plus encore que
dans d’autres secteurs d’activités professionnel-
40 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
les, le marché du travail des soins bucco-dentaires
est touché par un turnover récurrent du personnel,
qu’il s’agisse d’une initiative de l’employeur ou
d’une démission de l’employé. Il faut donc impérativement se donner tous les moyens pédagogiques, matériels et organisationnels de motiver et
fidéliser le personnel qualifié, compétent et désireux de progresser.
La Qualité Totale
Le quatrième principe concerne la notion de démarche Qualité que chaque praticien doit adapter
à ses propres objectifs de développement. Même
si la notion de Démarche Qualité Totale n’a pas
été officiellement et formellement édictée en
odontologie (il n’existe aucune norme, seulement
des référentiels), il n’en demeure pas moins que
tout cabinet dentaire doit conformer son exercice
aux données acquises des sciences odonto-stomatologiques ainsi qu’aux bonnes pratiques managériales en vigueur.
Le Management adaptatif
Le cinquième principe nous enseigne que le
praticien ne doit pas uniquement sa réussite au
niveau de ses compétences cliniques ainsi qu’à
ses performances thérapeutiques et opératoires.
Le chirurgien-dentiste est tout autant investi de
fonctions managériales, en termes de gestion
de cabinet et d’encadrement d’une équipe, qui
contribuent, à un même niveau, à la qualité de ses
services. Chaque praticien doit pouvoir trouver le
mode de management qui s’adaptera précisément
au profil professionnel de son personnel, sachant
que chaque membre d’une équipe a des leviers de
motivation et de performances qui lui sont pro-
Motivation & performances
Le sixième principe engage le praticien gérant à
prendre connaissance des fondements et des pratiques régulières du management odontologique
qui lui permettront ainsi qu’à son équipe de recouvrer une entière autonomie décisionnelle.
L’Apogée de la polyvalence
Le septième et dernier principe rappelle le rôle
principal et les fonctions élémentaires de l’assistante dentaire, qui est avant tout une aide opératoire et une aide instrumentiste, responsable de
l’hygiène et de l’asepsie ainsi que de la gestion
des stocks et fournitures du cabinet. D’un point
de vue ergonomique, la polyvalence, ou la gestion
concurrente de plusieurs tâches de travail correspondant à des métiers ou cursus de formation différents, est l’antithèse absolue de l’efficience et
de l’excellence. Comme dans tout corps de métier, on ne peut viser cette excellence qu’au terme
d’une rationalisation et spécialisation progressive
et continue de ses compétences spécifiques. u
On ne gère pas un cabinet
dentaire comme n’importe
quelle entreprise.
2.
Un patient ne saurait
être assimilé à un client
ou « consommateur de soins »
3.
Il faut se recentrer sur la gestion
prévisionnelle & durable des
compétences (GPEC) du personnel déjà
formé au sein de son cabinet : halte au
turnover !
4.
Un cabinet dentaire doit sa réussite
à la Qualité globale réelle et perçue
des services cliniques & administratifs
qui, à un même niveau, contribuent à la
satisfaction des besoins de la patientèle.
5.
L’excellence des services généraux
d’un cabinet dentaire est le
fruit d’un management adaptatif et
individualisé des ressources humaines
qui le composent. Chaque membre de
l’équipe dentaire a ses propres leviers
de motivation.
6.
Un employé méthodiquement
et rationnellement dirigé,
motivé & fidélisé porte en lui les outils
de développement organisationnel
du cabinet dentaire.
AUTEUR
Rodolphe Cochet
Conseil en stratégies de Management Odontologique
- Développement et accompagnement managérial
- Conférences, formations & ateliers pratiques
7 rue Nicolas Houel – 75005 Paris
Tél. : 01 43 31 12 67 - Email : [email protected]
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2/ © Julien Tromeur - Fotolia.com
3/ © Jeff Metzger - Fotolia.com
1.
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5/ © Andy Dean - Fotolia.com
6/ © Serj Siz`kov - Fotolia.com
7/ © Meddy Popcorn - Fotolia.com
© Rodolphe Cochet Conseil / LFD
pres. La question n’est donc pas de savoir quel
mode de management adopter de manière générale dans son cabinet, mais dans quelle situation,
en fonction de quel objectif et avec quel membre
du personnel adopter un mode de management
tantôt plus autoritaire (diriger), plus délégatif
(responsabiliser), plus participatif (associer), ou
plus persuasif (convaincre).
La charte de qualité
du management
odontologique
7.
Une assistante
dentaire n’est pas
une secrétaire,
et inversement.
www.lefildentaire.com
> 41
conseil éco
Les niches fiscales
très avantageuses : une espèce
en voie de disparition !
Une première tentative de plafonnement de niches fiscales avait déjà
été censurée par le Conseil constitutionnel lors de la loi de finances de 2006.
Mais le gouvernement revient à la charge en envisageant d’intégrer
dans le cadre de la loi de finances 2009, soit un plafonnement global
des économies fiscales réalisées par le contribuable, soit un plafonnement
spécifique à certaines niches fiscales, voire une combinaison des deux. Le
plafonnement global serait de 50 000 € ou 10 000 € plus 15 % du revenu du foyer fiscal.
L
es niches fiscales non plafonnées que sont
l’investissement Outre-Mer, la loi Malraux et
la location meublée professionnelle seraient
également plafonnées. Il est donc urgent d’agir si
vous souhaitez réduire vos impôts en toute liberté
et ce d’autant plus que certaines procédures demandent du temps (passage devant le notaire, obtention
d’un prêt…).
cations n’interviendraient que pour les investissements réalisés à compter du 1/1/2009.
Le dispositif de la loi Malraux serait recentré sur
des objectifs plus patrimoniaux et urbains. Un plafonnement des dépenses (travaux) admises en déduction du revenu global serait envisagé à hauteur
de 140 000 € et la durée d’engagement de location
serait portée à 9 ans. Mais l’avantage fiscal serait
étendu aux locations à usage professionnel pour
faciliter la restauration d’immeubles entiers dont
une partie est à usage professionnel. Ce régime ne
serait applicable qu’à compter du 1/1/2009.
Les niches fiscales susceptibles
d’être plafonnées
Concernant l’investissement Outre-Mer immobilier, les réductions d’impôts seraient plafonnées en
valeur absolue à 40 000 € ou à 15 % des revenus
du foyer, si ce montant est plus élevé. Ces modifi-
La location en meublé
professionnelle : peu d’élus
© Saniphoto - Fotolia.com
L’axe étudié consisterait à restreindre l’accès au
statut de loueur en meublé professionnel en rendant
cumulatifs les critères de loyers (23 000 € TTC) et
de revenus (50 %). Et il serait proposé de faciliter
l’imputation des déficits antérieurs sur le revenu
global pour le loueur professionnel.
42 <
LE FIL DENTAIRE
< N°36 < octobre 2008
En revanche, les loueurs en meublé non professionnels bénéficieraient des mêmes règles d’imputation des déficits que les personnes imposées dans
la catégorie des revenus fonciers. Les déficits de
la location non professionnelle seraient déductibles
du revenu global dans la limite de 10 700 €. Cette
limite serait distincte des revenus fonciers et propre aux loueurs en meublé non professionnels.
Ces mesures s’appliqueraient à compter de l’impôt
sur le revenu dû au titre de l’année 2009. Toutefois, afin d’assurer la transition entre l’ancien et le
nouveau régime et ne pas pénaliser les contribuables s’étant engagés avant 2009 dans l’activité de
loueur en meublé professionnel, l’appréciation de
la condition selon laquelle les recettes provenant
de l’activité de location meublée doivent repré-
senter au moins 50 % des revenus d’activités professionnelles du contribuable, serait adaptée.
Exemples :
4 L e chirurgien-dentiste Docteur O. a choisi
d’acquérir en Corse un deux pièces pour un
montant de 163 000 € (parking compris) dans
une résidence située en plein centre ville à
Calvi (localité desservie par un aéroport), à
quelques pas du port de plaisance. Vue mer
et montagne ! Il bénéficie dans un premier
temps du statut Borloo Populaire puis
en location saisonnière pour obtenir une
meilleure rentabilité hors fiscalité.
Il réalise des économies d’impôts estimées
à 105 575 € sur 15 ans et le coût de
l’opération ressort à 79 135 € (précisons que
Monsieur O. dispose de revenus fonciers
bénéficiaires). Monsieur O. apporte en
adossement 30 000 € pour réaliser un crédit
in fine. L’effort d’épargne est estimé à 246 €/
mois.
4U
n autre chirurgien-dentiste a retenu la
ville de Roquebrune-sur-Argens dans le
Var à toute proximité de la mer, au calme,
en bordure d’un golf. L’atout particulier de
ce programme est qu’il s’agit de maisons
individuelles. Il investit pour un montant de
341 971 € et réalise des économies d’impôts
estimées à 172 840 €. Le coût de l’opération
ressort à 171 207 €. Ce chirurgien-dentiste a
également apporté 30 000 € en adossement
pour le crédit in fine. L’effort d’épargne
mensuel est estimé à 735 €/mois. Enfin, un
autre de vos confrères a préféré Châtillon
en pensant loger ses enfants à terme durant
leurs études.
Quelles conclusions faut-il en tirer
et quelles stratégies adopter ?
Les dispositifs « les plus défiscalisants » seraient
plafonnés à compter de l’entrée en vigueur de la nouvelle loi de finances, à compter du 1/1/2009. La nouvelle loi serait-elle rétroactive ? Selon le code civil,
une loi ne peut être rétroactive. Toutefois, il ne s’agit
pas d’un principe constitutionnel. De ce fait, il peut
y être dérogé par une disposition expresse dans la
loi. L’application de la nouvelle loi se fera selon des
critères bien définis, à suivre de très près.
Il est donc urgent d’agir pour pouvoir encore bénéficier des dispositifs actuels. Cela est particulièrement vrai pour la location en meublé professionnelle car c’est bien le seul dispositif permettant à la
fois de réduire son impôt l’année de l’acquisition,
de réduire éventuellement son ISF, et enfin d’acquérir un outil de rente défiscalisé sur le long terme
(Attention, sous réserve des mesures transitoires entre l’ancien et le nouveau régime). Si vous
souhaitez réduire fortement et très efficacement vos
impôts, vous ne pouvez vous permettre d’attendre.
Exemple :
Le chirurgien-dentiste Docteur T. qui a déjà
le statut de loueur en meublé professionnel,
a choisi d’investir dans une résidence pour
personnes âgées dépendantes à Annecy pour
diversifier ses investissements. Le taux de
loyer est de 4,90 % hors taxes. Il investit pour
255 720 € TTC. Il réalise des économies d’impôts
de 15 263 € dès 2008 et récupère la TVA de
41 907 € et perçoit un loyer de 873 €/mois.
Enfin, rappelons que certains mécanismes de défiscalisation très efficaces ne sont pas encore touchés
par le plafonnement comme les lois Robien et Borloo Populaire. Il s’agit de solutions très efficaces
pour réduire d’importants montants d’impôts. En
effet, contrairement aux idées reçues, vous pouvez d’une part imputer chaque année un déficit de
10 700 € sur votre revenu global et en plus réduire
vos revenus fonciers sans limite !
Nous sommes très favorables à ce type de défiscalisation lorsque le support immobilier est bien choisi.
Les modalités de défiscalisation sont simples et ne
posent pas de problème fiscal particulier. Il est clair
que le choix du support est très important car il détermine une location et une revente sans problème.
Ce choix doit se faire en fonction du prix, de la demande locative, de la taille de la ville, des nouvelles
constructions, des transports…
Toutes les résidences évoquées sont des résidences
proposées bien entendu à des personnes souhaitant
acquérir pour leurs résidences principales voire secondaires. Il ne s’agit bien évidemment pas de résidences pour investisseurs.
Conseils Pratiques
Bénéficiez du best of fiscal avant qu’il ne soit
trop tard. Agissez dès aujourd’hui.
n Envisagez dès maintenant des solutions pour réduire vos impôts.
n Faites réaliser la simulation de votre projet afin
d’avoir une idée précise du budget, de l’effort
d’épargne à fournir et du gain fiscal réalisé.
nA
ttention : la parution du projet de loi de finances 2009 nous a contraints à des modifications de dernière minute.
u
n
CONTACT
Patrimoine Premier - Catherine BEL
CIF réf. sous n°A043000 par la CIP assoc. agréée par l’AMF.
32 avenue de Friedland 75008 Paris
Tél.: 01 45 74 01 05 - Fax : 01 45 74 01 15
Email : [email protected]
www.lefildentaire.com
> 43
Au fil du temps
parodontologie
implantologie
3 au 6 novembre 2008
à New York
New York University
EXPERT FORUM
Drs CHADROFF, CHU, TARNOW, WALLACE
BIOMET 3i
Sylvie Ponthieux
7-9 rue Paul Vaillant Couturier - 92300 Levallois-Perret
Tél : 01 41 05 43 48
Fax : 01 41 05 43 40
Email : [email protected]
Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm
____
6 novembre 2008
à Lyon
Résidence Temporim Lyon Cité Internationale
LA PROTHESE IMPLANTAIRE
Dr Bertrand ROUSSELET, Alexandre BIENFAIT.
Frais d’inscription : Praticien 250 € ; Assistante 150 €
ANTHOGYR SA
2237 avenue André Lasquin
74700 Sallanches
Tél : 04 50 58 02 37
Fax : 04 50 93 78 60
Email : [email protected]
Site Internet : www.anthogyr.com
____
6 novembre 2008
à Paris
STAGE INITIAL EN IMPLANTOLOGIE
POUR ASSISTANTES DENTAIRES
M. Boris URBIN
ASTRA TECH DENTAL
7 rue Eugène et Armand Peugeot
92563 Rueil-Malmaison cedex
Tél : 01 41 39 04 52
Fax : 01 41 39 22 39
Email : [email protected]
Site Internet : www.astratechdental.fr
____
7 et 8 novembre 2008
à Paris
Laboratoire Zarakolu 75010
29 et 30 novembre 2008
à Le Beausset
Laboratoire Blin - 83330
STAGE INITIAL EN PROTHESE
SUR IMPLANTS
13 novembre 2008
à Paris
STAGE AVANCE EN IMPLANTOLOGIE
POUR ASSISTANTES DENTAIRES
20 novembre 2008
STEPPS - DENTSPLY FRIADENT
4ÈME MODULE
M. Boris URBIN
ASTRA TECH DENTAL
7 rue Eugène et Armand Peugeot
92563 Rueil-Malmaison cedex
Tél : 01 41 39 04 52
Fax : 01 41 39 22 39
Email : [email protected]
Site Internet : www.astratechdental.fr
____
13 novembre 2008
à Pau
Drs Jacques GEUDRY, Jocelin VERNIAU
DENTSPLY FRIADENT
Hélène Antunes
BP 106 route de Montereau - 77140 Darvault
Tél : 01 60 55 59 78
Fax : 01 60 55 55 49
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24 novembre 2008
à Nice
12 décembre 2008
à Paris
Dr Jean CHATELET
SFBSI - ASSOCIATION PHILOTECHNIQUE
22 avenue de la Résistance
64360 Monein
Tél : 05 59 21 34 30
Fax : 05 59 21 29 87
Email : [email protected]
Site Internet : www.sfbsi.com
____
13 au 15 novembre 2008
à Cannes
Le Cannet
Azur Eden
Mme Solange Dunoyé
INSTITUT INTERNATIONAL DE PARODONTIE
455 Promenade des Anglais, Arénas,
Immeuble Nice Premier - 06200 Nice
Tél : 04 93 71 40 65
Fax : 04 93 71 40 32
Email : [email protected]
Site Internet : www.parodontite.com
____
27 au 29 novembre 2008
à Paris
JOURNEE REGIONALE
PERFECTIONNEMENT :
ÉDENTE TOTAL ET IMPLANTS
Pr Paul MARIANI, Dr Franck BONNET
Frais d’inscription : 2 500 €
FIDE : Formation implantaire et dentaire
esthétique
Isabelle - 28 boulevard Gambetta
06110 Le Cannet
Tél : 04 93 99 72 81
Fax : 04 93 99 72 33
Email : [email protected]
Site Internet : www.fide.fr
____
13 au 15 novembre 2008
à Rennes
Faculté de médecine
COURS DE CHIRURGIE
IMPLANTAIRE AVANCEE
LA SANTE PARODONTALE,
UNE APPROCHE MICROBIOLOGIQUE
MODERNE
Dr CHEBARO
BIOMET 3i + SFFI : société française
de formation en implantologie
Sylvie Ponthieux
7-9 rue Paul Vaillant Couturier
92300 Levallois-Perret
Tél : 02 99 670 570 ou 01 41 05 43 48
Fax : 01 41 05 43 40
Email : [email protected]
Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm
____
17 novembre 2008
à Nice
Centre de Formation, Villa La Tour,
134 avenue des Arènes de Cimiez
Dr Mark BONNER
Frais d’inscription : 3 250 €
INSTITUT INTERNATIONAL DE PARODONTIE
455 Promenade des Anglais, Arénas,
immeuble Nice Premier
06200 Nice
Tél : 04 93 71 40 65
Fax : 04 93 71 40 32
Email : [email protected]
Site Internet : www.parodontite.com
Antoine DISS
Frais d’inscription : 50 €
GÉNÉRATION IMPLANT
134 avenue des Arènes de Cimiez
06000 Nice
Tél : 0820 620 017
Fax : 04 93 81 72 41
Email : [email protected]
Site Internet : www.generation-implant.com
ASTRA TECH DENTAL
7 rue Eugène et Armand Peugeot
92563 Rueil-Malmaison cedex
Tél : 01 41 39 04 52
Fax : 01 41 39 22 39
Email : [email protected]
Site Internet : www.astratechdental.fr
____
12 et 13 novembre 2008
à Paris
44 <
LE FIL DENTAIRE
JOURNEE DECOUVERTE PROTHESE
< N°36 < octobre 2008
à Niort
LA JOURNEE D’INTEGRATION A LA
METHODE DU DR MARK BONNER
ATTESTATION D’ETUDE ET DE RECHERCHE
APPROFONDIES EN IMPLANTOLOGIE
ORALE - U. V. 2 : L’ABORD DE LA
CHIRURGIE IMPLANTAIRE (1ERE PARTIE)
Prs Jean-Paul BELLIER, Philippe CAIX, Drs Thierry
BEAU, Stéphane BEAL, Alain RUET, Françoise
GRENIER, Mme Marie-Françoise HARMAND
Frais d’inscription : 4 800 € pour la formation complète
SFBSI - Association philotechnique
79 rue Charles Duflos - 92270 Bois-Colombes
Tél : 01 47 85 65 12
Fax : 01 47 85 79 28
Email : [email protected] ou [email protected]
Site Internet : www.sfbsi.com
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4 et 5 décembre 2008
à Bordeaux
Mercure Cité Mondiale centre des Congrès
LA DEMARCHE PRE-IMPLANTAIRE
Drs Michel APARIS, Jean-Pierre CHETRY.
Frais d’inscription : Prix Praticien 650 € ; Assistante
400 €
ANTHOGYR SA
2237 avenue André Lasquin - 74700 Sallanches
Tél : 04 50 58 02 37
Fax : 04 50 93 78 60
Email : [email protected]
Site Internet : www.anthogyr.com
____
4 décembre 2008
à Mulhouse
CHIRURGIE AVANCEE
Drs Marc COLLAVINI, Christian SCHLIER
CEFIOM et DENTSPLY FRIADENT
Hélène Antunes - BP 106 route de Montereau
77140 Darvault
Tél : 01 60 55 59 78
Fax : 01 60 55 55 49
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4 et 5 décembre 2008
à Paris
INITIATION A LA CHIRURGIE
IMPLANTAIRE AVEC TP SUR MACHOIRES
ANIMALES
Dr CHICHE
BIOMET 3i en partenariat avec la SFRDO
Sylvie Ponthieux
7-9 rue Paul Vaillant Couturier
92300 Levallois-Perret
Tél : 01 41 05 43 48
Fax : 01 41 05 43 40
Email : [email protected]
Site Internet : www.3i-online.com/france/index.cfm
____
6 décembre 2008
à Tournefeuille
JOURNEE D’ETUDE
Drs Jérôme GALAUP, Maryalis GUICHARD,
Jérôme SARINI, Véronique HONORAT, Éric SOLYOM,
M. Jérôme ALZIEU
GEISO - Groupe d’étude
implantaire du sud-ouest
39 route de Tarbes
31770 Tournefeuille
Tél : 05 62 13 96 99
Fax : 05 62 13 96 99
Email : [email protected]
Site Internet : http://geiso.free.fr/
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10 décembre 2008
à Rennes
Hôtel Mercure Colombia
LES BIPHOSPHONATES :
UNE BOMBE A RETARDEMENT
ALLUMERONS-NOUS LA MECHE ??
Dr Sophie LEJEUNE
SFPIO Région Bretagne
Dr Guillou
35000 Rennes
Tél : 02 99 36 04 54
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11 décembre 2008
à Marseille
PARODONTOLOGIE PRATIQUE
AU QUOTIDIEN
7 conférenciers - En collaboration avec la SFPIO
SFPIOSE - Société française de parodontologie
et d’implantologie orale du sud-est
Sandrine Brunel-Trotebas
23 rue de Breteuil
13006 Marseille
Tél : 04 91 33 08 00
Fax : 04 91 33 62 45
Email : [email protected]
Site Internet : http://sfpiose.oldiblog.com
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11 décembre 2008
à Paris
Fondation de la maison de la chasse et de la nature
- Hôtel de Guénégaud - 60 rue des Archives 75003
LES COMPLICATIONS EN
IMPLANTOLOGIE
Drs Jean-François TULASNE, Marc BERT, Luc
CHICKHANI
Frais d’inscription : Mb gratuit - Non mb 45 €
- Cotisation 60 €
AEOS - Association d’enseignement
d’odontologie et de stomatologie
179 rue Saint-Honoré
75001 Paris
Tél : 01 42 61 71 30
Email : [email protected]
Site Internet : www.aeos-aos.eu
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11 et 12 décembre 2008
à Nice
Centre de Formation Villa La Tour, 134 avenue des
Arènes de Cimiez
PARODONTOLOGIE NICE - CYCLE 2X2 JOURS
Au fil du temps
Antoine DISS
Frais d’inscription : 1800 €
GÉNÉRATION IMPLANT
134 avenue des Arènes de Cimiez
06000 Nice
Tél : 0820 620 017
Fax : 04 93 81 72 41
Email : [email protected]
Site Internet : www.generation-implant.com
____
15 et 16 décembre 2008, 2 et 3 février 2009,
30 et 31 mars 2009, 7 et 8 mai 2009
à Fontainebleau
Centre de Formation Villa La Tour, 134 avenue des
Arènes de Cimiez
FORMATION IMPLANTOLOGIE
FONTAINEBLEAU
CYCLE IMPLANTOLOGIE 2X2 JOURS
Jean-François RUSSON
Frais d’inscription : 2 400 €
GÉNÉRATION IMPLANT
134 avenue des Arènes de Cimiez
06000 Nice
Tél : 0820 620 017
Fax : 04 93 81 72 41
Email : [email protected]
Site Internet : www.generation-implant.com
endodontie
12 et 13 décembre 2008
à Lyon
TP D’ENDODONTIE NIVEAU 1
LES BASES DE L’ENDODONTIE MODERNE
PREPARATION ET OBTURATION CANALAIRE
Drs Serge BAL, Éric BONNET,
Sandrine BOURBON-KERESIT, Faouzia BOUSSETTA
Frais d’inscription : 750 € pauses et déjeuners inclus
FORMATION ET SANTÉ
Maud Girinot - 150 rue Paul Bert
69003 Lyon
Tél : 04 78 95 18 01
Fax : 04 78 62 71 29
Site Internet : www.formationetsante.fr
omnipratique
5 novembre 2008
à Annecy
10 décembre 2008
à Lyon
Philippe GUERRA
18 novembre 2008
2 décembre 2008
Marie MOLLÉ-PAQUIER
19 novembre 2008
10 décembre 2008
Odile LUX
21 novembre 2008
Anne-Marie WEHRUNG
à Bourg-La-Reine
à Alfortville
à Toulouse
à Bordeaux
à Colmar
STAGE DE PERFECTIONNEMENT
COMBINE VITA VM 7 / VM 9 / VM 13
VITA
Tél : 08 10 15 15 14
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12 au 14 novembre 2008
à Paris
STAGE IN-CÉRAM ALUMINA,
ZIRCONIA, SPINELL
Dr Xavier DANIEL
VITA
Tél : 08 10 15 15 14
46 <
LE FIL DENTAIRE
13 novembre 2008
à Le Chesnay
Établissement français du sang - 2 rue Jean-Louis
Forain 78150 (près cc Parly II)
DE L’EVOLUTION DE L’OBLIGATION
DE MOYENS VERS UNE OBLIGATION DE
RESULTAT ? VOUS ETES TOUS CONCERNES !
Drs Guy BIAS, Philippe POMMARÈDE
ACOSY-FC - Association des cercles
odonto-stomatologiques des Yvelines
Formation continue
3 rue A. Coypel
78000 Versailles
Site Internet : www.acosyfc.fr
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13 novembre 2008
à Clermont-Ferrand
UFR d’Odontologie
LES CIMENTS VERRE IONOMERE
Drs ROUX, ORLIAGUET
Frais d’inscription : 250 €
UFR d’Odontologie - Service de formation
continue
11 boulevard Charles de Gaulle
63000 Clermont-Ferrand
Tél : 04 73 17 73 35
Fax : 04 73 17 73 79
Email : [email protected]
Site Internet : http://webodonto.u-clermont1.fr
____
13 novembre 2008
à Bruxelles
20 novembre 2008
à Nantes
4 décembre 2008
à Marseille
11 décembre 2008
à Paris
FORMATION EN ANESTHESIE
OSTEOCENTRALE
AFPAD : Association française
pour le perfectionnement
de l’anesthésie dentaire
66 avenue des Marronniers
BP 20521
49300 Cholet cedex
Tél : 02 41 56 05 53
Fax : 02 41 56 41 25
Email : [email protected]
Site Internet : www.afpad.com
____
13 novembre 2008
à Metz
ATELIER DEMONSTRATION PRISE
DE TEINTE EN 3D-MASTER + EASYSHADE
Anne-Marie WEHRUNG
VITA
Tél : 08 10 15 15 14
____
13 novembre 2008
à La-Montagne
Didier NOËL
19 novembre 2008
à Lyon
20 novembre 2008
à Marseille
Philippe GUERRA
11 décembre 2008
à Bordeaux
Odile LUX
11 décembre 2008
à Paris
Marie MOLLÉ-PAQUIER
STAGE MAQUILLAGE
ET GLAÇAGE POUR UTILISATEURS
CEREC 3 / MC XL
VITA
Tél : 08 10 15 15 14
< N°36 < octobre 2008
13 novembre 2008
à Orgeval
4 décembre 2008
à Rethondes
HYGIENE ET ASEPSIE - LA PREVENTION
DE L’INFECTION NOSOCOMIALE
AU CABINET DENTAIRE
Frais d’inscription : 220 €
UFSBD - union française
pour la santé bucco-dentaire
Béatriz Palaric
7 rue Mariotte - 75017 Paris
Tél : 01 44 90 93 94
Fax : 01 44 90 97 82
Email : [email protected]
Site Internet : www.ufsbd.fr
____
13 novembre 2008
à Saint-Étienne
LA PRISE EN CHARGE DES PATIENTS
DANS DES SITUATIONS MEDICALES
A RISQUES
Frais d’inscription : 220 €
UFSBD - union française pour la santé buccodentaire
Béatriz Palaric
7 rue Mariotte - 75017 Paris
Tél : 01 44 90 93 94
Fax : 01 44 90 97 82
Email : [email protected]
Site Internet : www.ufsbd.fr
____
13 novembre 2008
à Strasbourg
Le Jardin de l’Orangerie - Parc de l’Orangerie - 67000
13 novembre 2008
à Tours
Le Grand-Hôtel
9 place du Maréchal Leclerc - 37000
20 novembre 2008
à Paris
Sirona
15 rue des Halles 75001
ATELIER DECOUVERTE ET INITIATION A
LA CFAO AU CABINET - SYSTEME CEREC
Formateurs CEREC et les sociétés VITA et IVOCLAR
SIRONA DENTAL SYSTEMS SAS
Ludivine
15 rue des Halles
75001 Paris
Tél : 0805 204 204
Email : [email protected]
____
20 novembre 2008
à Paris
Espace Charenton
RADIOPROTECTION DES PATIENTS
EXPOSES AUX RISQUES IONISANTS
Pierre MENS
Frais d’inscription : 250 €
ASSOCIATION PRECAUTION
89 rue Saint-Denis
77400 Lagny
Tél : 0 820 821 466
Fax : 01 60 27 91 67
Email : [email protected]
Site Internet : www.associationprecaution.fr
____
1er décembre 2008
à Caen
INTERCEPTION EN ODF
Frais d’inscription : 220 €
UFSBD - union française pour la santé buccodentaire
Béatriz Palaric
7 rue Mariotte - 75017 Paris
Tél : 01 44 90 93 94
Fax : 01 44 90 97 82
Email : [email protected]
Site Internet : www.ufsbd.fr
____
3 décembre 2008
à Pantin
Mercure - 22 rue Jean Lolive
LES RISQUES DE NECROSES OSSEUSES
EN OMNIPRATIQUE - BIPHOSPHONATES,
OS IRRADIE, IMPORTANCE
DE LA PREVENTION, TRAITEMENTS...
Dr L. BEN SLAMA
COSS - Cercle odonto-stomatologique de la
Seine-Saint-Denis
Dr Pierre Benassouli
19 rue André Joineau - 93310 Le Pré-Saint-Gervais
Tél : 01 48 45 96 67
Fax : 01 45 44 09 23
Site Internet : www.coss.asso.fr
____
4 décembre 2008
à Saint-Jorioz
International center for dental education
IPS E.MAX CAD : COMPUTER ASSISTED
DESIGN
Mme Catherine NARDARI
IVOCLAR VIVADENT
Danielle Mermet - 219 route de la Chapelle du Puy
BP 118 - F-74410 Saint-Jorioz
Tél : 04 50 88 64 00
Fax : 04 50 68 91 52
Email : [email protected]
Site Internet : www.ivoclarvivadent.fr
____
4 décembre 2008
à Paris
OBLIGATION ET REGLEMENTATION :
LES NOUVELLES CONTRAINTES
AU CABINET DENTAIRE
COEFI
3 avenue Alphand - 75116 Paris
Tél : 06 09 04 65 06
Fax : 01 45 00 56 38
Site Internet : www.coefi.fr
____
5 et 6 décembre 2008
à Cannes
STAGE DE PERFECTIONNEMENT
EN CERAMIQUE VM
Imad GHANDOUR
VITA
Tél : 08 10 15 15 14
____
5 et 6 décembre 2008
à Nice
FORMATIONS PRF
ET / OU PRELEVEMENTS SANGUINS
Frais d’inscription : 500 € la journée - 900 € les 2
SYFAC
49 rue Gioffredo - 06000 Nice
Tél : 04 93 85 58 90
Fax : 09 57 33 32 56
Email : [email protected]
Site Internet : www.syfac.com
____
11 décembre 2008
à Le Chesnay
Établissement français du sang - 2 rue Jean-Louis
Forain 78150 (près cc Parly II)
LE PRATICIEN FACE AUX PATIENTS
DEPENDANTS (TABAC ET DIFFERENTES
DROGUES)
Dr Morgan LOWENSTEIN
ACOSY-FC - Association des cercles
Au fil du temps
odonto-stomatologiques des Yvelines
Formation continue
3 rue A. Coypel - 78000 Versailles
Site Internet : www.acosyfc.fr
____
11 décembre 2008
à Cergy Pontoise
SIMPLIFIEZ-VOUS LES COMPOSITES
Dr Hervé TASSERY
IVOCLAR VIVADENT
Danielle Mermet - 219 route de la Chapelle du Puy
BP 118 - F-74410 Saint-Jorioz
Tél : 04 50 88 64 00
Fax : 04 50 68 91 52
Email : [email protected]
Site Internet : www.ivoclarvivadent.fr
____
11 décembre 2008
à Clermont-Ferrand
UFR d’Odontologie
LA GESTION DES ECHECS EN
ODONTOLOGIE
Enseignants UFR d’Odontologie Clermont-Ferrand
et Paris V
Frais d’inscription : 250 €
UFR d’Odontologie - Service de formation
continue
11 boulevard Charles de Gaulle
63000 Clermont-Ferrand
Tél : 04 73 17 73 35
Fax : 04 73 17 73 79
Email : [email protected]
Site Internet : http://webodonto.u-clermont1.fr
____
11 décembre 2008
à Nice
PREVENTION ET SOINS PRECOCES
DE LA FEMME ENCEINTE
A L’ENFANT DE 12 ANS
Frais d’inscription : 220 €
UFSBD - union française
pour la santé bucco-dentaire
Béatriz Palaric - 7 rue Mariotte - 75017 Paris
Tél : 01 44 90 93 94
Fax : 01 44 90 97 82
Email : [email protected]
Site Internet : www.ufsbd.fr
____
15 et 16 décembre 2008
à Paris
PERFECTIONNEMENT ESTHETIQUE,
RENDEMENT ET EFFICACITE
Bordeaux
C. P. T. G. - 38 rue Castéja - 33000
COURS D’OCCLUSION RATIONNELLE
AU SEIN DE LA THERAPEUTIQUE GLOBALE
Dr Hugues AUBERT
UNIODF : UNION NATIONALE
POUR L’INTÉRÊT DE L’ORTHOPÉDIE
DENTO-FACIALE
Nathalie
37 rue d’Amsterdam - 75008 Paris
Tél : 06 07 03 88 10
Fax : 01 70 79 05 71
Site Internet : www.uniodf.org
48 <
LE FIL DENTAIRE
Clinique de l’Union
à Saint Jean
POSTUROTHERAPIE ET OCCLUSOTHERAPIE :
LA MACHINERIE HUMAINE.
Drs. Jean Claude COMBADAZOU, Patrick TÉPÉ,
Mr. Léopold BUSQUET
Frais d’inscription : 450€
FORMATION SANTÉ
salle «le Marquisat» boulevard Ratalens
31240 Saint-Jean
Site Internet : www.fsante.fr
____
11 au 14 décembre 2008
à Perpignan
Hôtel La villa Duflot
Rond-point Albert Donnezan - 66000
ORTHODONTIE POSTURALE
2EME MODULE
Drs Michel CLAUZADE, J.-L. OUHIOUN
Frais d’inscription : 1 200 €
SOOF - Société ostéopathique odontologique
formation
19 espace Méditerranée
66000 Perpignan
Tél : 04 68 51 22 23
Fax : 04 68 51 22 62
Email : [email protected]
Site Internet : www.orthoposturodontie.com
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15 et 16 décembre 2008
à Lyon
Hôtel Mercure Lyon Lumière,
69 cours Albert Thomas, 69003 Lyon
FORMATION OCCLUSODONTIE
ORTHODONTIE
7 au 10 novembre 2008
Palais des Congrès
à
à Paris
DIAGNOSTIC ET STRATEGIE
THERAPEUTIQUE DES CAS DIFFICILES
SQUELETTIQUES DE CLASSE II ET III
< N°36 < octobre 2008
à Paris Jour 1 : Conférence - Jour 2 :
Atelier pratique à
Tous pays francophones
Drs DURAND, JEANTET
Frais d’inscription : 890 €
RMO EUROPE
Rue Geiler de Kaysersberg - 67400 Illkirch
Tél : 03 88 40 67 40
Fax : 03 88 67 96 95
Email : [email protected]
Site Internet : WWW.rmoeurope.com
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7 et 8 décembre 2008
à Lyon
LE MANAGEMENT ODONTOLOGIQUE
THEORIES FONDAMENTALES ET
PRATIQUES REGULIERES ADAPTEES
A L’EXERCICE INDIVIDUEL
M. Rodolphe COCHET
RODOLPHE COCHET CONSEIL
7 rue Nicolas Houel
75005 Paris
Tél : 01 43 31 12 67
Fax : 01 43 31 12 67
Email : [email protected]
Site Internet : http://www.rh-dentaire.com
PRINCIPES ET BASES DE
REHABILITATION NEURO-OCCLUSALES
DU PR PEDRO PLANAS 3EME DEGRE
divers
LA RESTAURATION PLURIDISCIPLINAIRE
DE L’OCCLUSION AU SERVICE
5, 12 et 19 novembre 2008
à Gagny
ORGANISATION DU CABINET
DE LA MASTICATION
GESTION DU TEMPS DE TRAVAIL
Drs Jacqueline KOLF, Jean-Louis RAYMOND,
Frais d’inscription : 550,16 €
C.N.Q.A.O.S.- Commission nationale de
qualification des assistants en odontostomatologie
Delphine Boulay
98 chemin des Bourdons
93221 Gagny cedex
Tél : 06 33 44 62 94
MANAGEMENT
4 novembre 2008
à Canada - QUEBEC Fax : 03 88 70 64 79
Email : [email protected]
LE MANAGEMENT ODONTOLOGIQUE
Site Internet : www.cnqaos.asso.fr
THEORIES FONDAMENTALES ET
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PRATIQUES REGULIERES ADAPTEES
20 et 27 novembre et 4 décembre 2008à Gagny
A L’EXERCICE DE GROUPE (CABINET
J. C. MONIN, Jacques BORIE
AFPP - Association française Pedro Planas
Jean Kolf - 4 rue Mondet - 77860 Saint-Germain Morin
Tél : 06 86 88 97 11
Email : [email protected]
Site Internet : www.afpp-rno.com
Frais d’inscription : 550,16 €
C.N.Q.A.O.S.- Commission nationale de
qualification des assistants en odontostomatologie
Delphine Boulay
98 chemin des Bourdons
93221 Gagny cedex
Tél : 06 33 44 62 94
Fax : 03 88 70 64 79
Email : [email protected]
LE MANAGEMENT ODONTOLOGIQUE
Site Internet : www.cnqaos.asso.fr
THEORIES FONDAMENTALES ET
____
PRATIQUES REGULIERES ADAPTEES
28 novembre 2008
à PARIS
A L’EXERCICE INDIVIDUEL ET DE GROUPE Novotel Paris Vaugirard
2EME JOURNEE «DECOUVERTE DE
M. Rodolphe COCHET
L’ODONTOLOGIE ENERGETIQUE»
RODOLPHE COCHET CONSEIL - Association
Odontologique
Drs A. AKNIN, D. CHOS, D. DUMONTEIL, R. HECKLER,
7 rue Nicolas Houel - 75005 Paris
P. LEMOINE, JP. MEUNIER, A. PANETIER, JP PAULET,
Tél : 01 43 31 12 67
C. PEREZ, C. ROESS, N. STELLING
Fax : 01 43 31 12 67
Frais d’inscription : 150€ déjeuner et pause incluse;
Email : [email protected]
étudiants:50€
Site Internet : http://www.rh-dentaire.com
____ ODENTH
2 bis bd d’Arcole - 31000 TOULOUSE
14 novembre 2008
à Genève Tél : 01 42 88 59 16 de 13h à 19h
LE MANAGEMENT ODONTOLOGIQUE
Email : [email protected]
THEORIES FONDAMENTALES
Site Internet : www.odenth.com
M. Rodolphe COCHET
M. RODOLPHE COCHET
7 rue Nicolas Houel - 75005 Paris
Tél : 01 43 31 12 67
Fax : 01 43 3112 67
Email : [email protected]
Site Internet : http://www.rh-dentaire.com
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Jour 1 : Conférence en soirée à partir de 20h00 à Nice
12 rue de la Croix Faubin
75011 Paris
Tél : 01 44 64 15 15
Fax : 01 44 64 15 16
Site Internet : www.orthodontie-ffo.org
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21 et 22 novembre 2008
à Paris
Dr Robert CHATAGNON
CISCO
France Hamonet
1 rue de Grasse - 29200 Brest
Tél : 02 98 44 56 83
Fax : 02 98 44 81 66
Email : [email protected]
7 et 8 décembre 2008
ATM ARTICULATIONS TEMPORO
MANDIBULAIRE
PRIVE, CLINIQUE DENTAIRE, MUTUELLE) GESTION DU RISQUE INFECTIEUX
David GERDOLLE Patrick MAHLER
Frais d’inscription : 890 €
GENERATION IMPLANT
134 avenue des Arènes de Cimiez
06000 Nice
Tél : 0820 620 017
Fax : 04 93 81 72 41
Email : [email protected]
Site Internet : www.generation-implant.com
11EME JOURNEES
DE L’ORTHODONTIE
DE LA FEDERATION FÉDÉRATION
FRANÇAISE D’ORTHODONTIE
Dr Richard ABULIUS
VITA
Tél : 08 10 15 15 14
OCCLUSODONTIE
29 novembre au 22 décembre 2008
4 et 5 décembre 2008
ET PRATIQUES REGULIERES ADAPTEES A
L’EXERCICE INDIVIDUEL
M. Rodolphe COCHET
RODOLPHE COCHET CONSEIL
7 rue Nicolas Houel - 75005 Paris
Tél : 01 43 31 12 67
Fax : 01 43 31 12 67
Email : [email protected]
Site Internet : http://www.rh-dentaire.com
Vous souhaitez intégrer
vos manifestations
adressez un courriel à
[email protected]
ou appelez le : 01 56 74 25 49
Octobre
2008
Association
26 - Nord DRÔME
Cherche collaborateur(trice)
en vue association. 2 fauteuils. PANO. NUM. RVG
STE. Réseau TROPHY.
Tél. : 06 23 75 41 89
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Cabinet Dentaire
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cabinet bien situé.
Très bon potentiel.
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57 - METZ
Cause mutation, vends cabinet
dentaire dans un quartier en plein
essor, avec ou sans les murs.
Tél. : 06 63 03 92 73
N°08/28/CA/812
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Vends cabinet cause mutation.
Tél. : 03 82 51 84 02
N°08/28/CA/805
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petit labo. prothèse indépendant,
omnipratique paro implanto,
cause déménagement
Tél. 06 62 76 84 79
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80 - Cabinet situé à 1 heure
de PARIS, de LILLE, de REIMS.
RVG. 2 units. Informatique.
Téléradio + PANO numérique.
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en vue retraite, un collaborateur
motivé par la reprise du cabinet.
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3 collaborateurs. Bonne
patientèle - Labo de prothèse
de qualité indépendant sur place
Tél. : 06 09 09 10 75
N°08/28/CA/816
91 - SUD ESSONNE
Vends agréable cabinet
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Informatisé, FSE.
Tél. : 01 64 99 63 08
N°08/28/CA/810
Offres d’Emploi
Collaborateur
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ultérieure possible. Poste existant.
Travail assuré. RVG, PANO. Pour
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Tél. : 04 67 09 28 30
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soit 10 numéros et 1 numéro hors série par an
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