Galetto - Institut de Biochimie et Génétique Cellulaires
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Galetto - Institut de Biochimie et Génétique Cellulaires
Rôle de la structure secondaire de l’ARN génomique du VIH-1 en la génération d’un "hot spot" de recombinaison en cellules infectées Román Galetto, Véronique Giacomoni, Michel Véron, et Matteo Negroni. Unité de Régulation Enzymatique des Activités Cellulaires, CNRS-URA 2185. Institut Pasteur. 25 rue du Dr. Roux, 75724 Paris cedex 15, France. La recombinaison génétique chez les rétrovirus se produit principalement par transfert de brin entre les deux copies d’ARN génomique pendant la transcription inverse. Nous avons étudié les mécanismes responsables de ce processus en utilisant un système reconstitué in vitro avec des protéines et ARNs purifiés; et avons déterminé l’existence d’un "hot spot" de recombinaison dans la région constante C2 du gène de la protéine d’enveloppe gp120 du VIH-1. La fréquence élevée de recombinaison observée dans cette région du génome est corrélée avec la présence d’une structure en épingle à cheveux. Maintenant nous avons développé un système pour étudier la recombinaison pendant l’infection de cellules en culture avec des vecteurs VIH-1 pseudotypés avec l’enveloppe de VSV; ceci après un seul cycle infectieux (système ex vivo). Dans ce système, la même région C2 se comporte aussi comme un "hot spot" de recombinaison. La zone où le transfert de brin se produit le plus fréquemment a été définie dans la partie supérieure de l’épingle à cheveux, avec une fréquence de recombinaison jusqu’au dix fois plus élevée que celle des régions voisines. Ce résultat démontre l’existence de différences importantes entre les fréquences de recombinaison locales, et suggère que différentes parties du génome du VIH-1 puissent être soumises à différents taux évolutifs. De plus, nous avons utilisé une série d’ARNs génomiques qui différent en la stabilité prédite de l’épingle à cheveux. Nous observons ainsi l’existence d’une fenêtre de stabilité optimale pour qu’une structure de ce type puisse générer un "hot spot" de recombinaison in vivo.