Communiqué de presse

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Communiqué de presse
Communiqué de presse
mouvement contre le racisme et
pour l’amitié entre les peuples
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Mort d’ Ariel Sharon : Ancien Premier Ministre israélien,
coupable de multiples crimes de guerre
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L’ancien premier ministre israélien Ariel Sharon est mort, ce samedi 11 janvier
2014, après avoir passé huit années dans le coma.
Pas plus que le monde entier, le MRAP ne peut oublier la responsabilité directe
d’Ariel Sharon qui « laissa faire », sans intervenir, les massacres perpétrés les 16,
17, 18 septembre 1982, par les « milices chrétiennes » libanaises de l’époque, dans
les camps de réfugiés palestiniens de Sabra et Chatila au Liban, faisant entre 2000
et 3500 morts.
L’un des premiers massacres attaché à sa responsabilité de «grand stratège» fut,
en 1953, celui du village palestinien de Kibya, où 60 civils trouvèrent la mort.
Son incursion planifiée du 28 septembre 2000 sur l’esplanade des Mosquées de
Jérusalem (où se trouvent les mosquées d’El Aqsa et du Dôme du Rocher) est à
l’origine de la seconde Intifada, violemment réprimée, sous ses ordres, par les
forces d’occupation israéliennes.
C’est également sous ses ordres que fut lancée la construction du « Mur de séparation » sur les terres palestiniennes – que ses opposants, y compris en Israël,
qualifièrent de « Mur de la Honte » - permettant ainsi l’annexion de territoires
palestiniens et transformant la Palestine en une multiplicité de véritables bantoustans. Ce Mur sera condamné le 9 juillet 2004 par la Cour internationale de
justice de La Haye qui ordonnera, en vain à ce jour, sa destruction.
Ariel Sharon fut également responsable du siège de l’Autorité Palestinienne à
l’encontre de Yasser Arafat, de décembre 2001 jusqu’à sa mort en novembre 2004,
dans des conditions qui pour le moins contribuèrent à la dégradation de sa santé.
Le retrait des colons de Gaza en août 2005 ne fut qu’un leurre face à la Communauté internationale : Gaza est en effet devenue une prison à ciel ouvert et la
colonisation de la Cisjordanie et de Jérusalem Est n’a cessé de s’amplifier.
Au regard des crimes ainsi commis, le MRAP tient à réaffirmer qu’Ariel Sharon criminel de guerre - aurait dû comparaître devant le Tribunal Pénal International.
L’impunité dont il a joui, grâce à la complaisance de l’Occident, ne l’a, hélas, pas
permis.
Le MRAP rappelle avec force que la poursuite, aujourd’hui encore, de la même
politique, ne peut que conduire au désastre pour les deux peuples palestinien et
israélien.
Paris, le 13 Janvier 2014.
Association nationale d’éducation populaire - Organisation non gouvernementale dotée du statut consultatif auprès des Nations Unies
Membre de la Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme - Association créée en 1949

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