la défense - StreetPress

Transcription

la défense - StreetPress
SOUS LES TOURS / LAURENT GARNIER / BASE JUMP
PAUSE C
AF
É
O
T
I
D
É
LAURENT
Ah la Défense, ses centres commerciaux, ses fastfood et ses attachés-cases… Je vous vois déjà
soupirer, vous qui pensez tout connaître de votre
quartier d’affaires préféré.
GARNIER
Quel souvenir gardes-tu de
la rave de janvier 92 ?
Pour son nouveau guide urbain, le magazine en ligne
StreetPress vous fait découvrir la face B de l’esplanade, du tréfond de ses sous-sols jusqu’aux toits de
ses gratte-ciel.
Cela a été un moment clé,
que ce soit dans ma carrière
ou dans l’histoire des raves
françaises. Le lieu était extrêmement roots, dans les
sous-sols de la Défense, le
son merveilleux, le live à
tomber… Et puis, on avait
affrété des bus pour des Anglais qui se pétaient le boulard au milieu de la piste !
C’était exotique à l’époque !
Ce soir-là, il s’est passé un
truc absolument magique.
Je pense que ça doit être les
produits qui ont été consommés. On devait être 6.000
personnes. Tout le monde a
pris les mêmes choses et ça
a été très fort et très intense.
Robin D’Angelo
Rédacteur en chef
MERCI !
Merci à Philippe pour ses punchlines, à la team Kiblind
Jérémie, Gabriel, et Mathilde <3, à la maman de Mathieu
pour avoir créé cet homme si parfait, à nos street guides de la
Défense, Eugénie, Louise, Pierre, Guillaume, Medhi, Adrien,
Ania et Marie. Big up à nos journalistes, Héloïse Leussier, Fleur
Martinsse, Camille Diao, Emilie Tôn. Many thanks à Yann
Castanier pour ses photos et à Emmanuel Bossanne pour les illustrations. Super stagiaire : Paloma et Léa. Les D.A. de l’Agence KLAR ont
encore frappé : agence-klar.com . « La Défense by StreetPress » est
édité et réalisé par StreetPress. Directeur de la publication : Johan
Weisz. Rédacteur en chef : Robin D’Angelo. Contact : [email protected] | 01 72 38 84 33 69 | 69 rue Armand Carrel, 75019, Paname.
Publicité & OP Spés : [email protected] | Mathieu Bardeau 06 83 31 59 39
Aujourd’hui on imagine
mal une rave se tenir à La
Défense…
Mais à l’époque, c’était un
des seuls endroits désaffectés ! C’était aussi la solution
de facilité pour ne pas être
Cela a été le début des emmerdes. La rave de la Défense est passée en force
parce que le journal Libération co-organisait. Après, les
médias et les politiques nous
ont rendu la monnaie de
notre pièce. On s’est pris des
tonnes d’interdictions. On a
mangé très cher. Cette soirée
a sonné le début de la chasse
aux sorcières. C’était la fin de
l’innocence et le début de la
guerre.
Propos recueillis par Robin D’Angelo
2 Pensez à atterrir
« Il faut savoir précisément d’où sauter mais surtout où atterrir. Évitez au maximum un sol trop accidenté notamment.
À la Défense, il y a des petits squares parfaits pour ça. »
3
Venez avec des copains
4
Soyez scred’ pour monter
5
vaut quand même avoir un pote avec une caisse qui t’attend
en bas, pour te casser le plus vite possible. »
Choisissez une tour haute et dégagée
« Je saute toujours avec des potes. C’est bien d’avoir plusieurs
avis sur le spot, sur les conditions météo, sur le vent… Les accidents arrivent à cause d’erreurs humaines, très peu à cause
du matos. »
« Il y a tout un jeu de cache-cache avec les vigiles. Une fois,
je suis monté avec deux potes sur le toit de l’ascenseur extérieur d’un hôtel. Quarante étages plus haut, il a suffi de faire
un pas en avant pour sauter et revenir tout en bas ! C’était
rigolo ! Les femmes de ménage se sont marrées, la direction
de l’hôtel un peu moins… »
Sautez la nuit
« Je saute plutôt le soir pour être plus discret. Il n’y a pas de loi
qui interdise le base jump donc les flics retiennent tout ce qu’ils
peuvent. Ce n’est pas le saut en soi qui pose problème mais la
façon dont tu as accédé au toit, souvent par effraction. Le
pire qui m’est arrivé est de passer une nuit au poste. Mieux
6
Venez avec des caméras
« Je saute toujours avec une GoPro sur mon casque. Il y a
souvent quelqu’un qui filme d’en bas pour mieux capter ma
trajectoire. Ça fait des souvenirs et ça permet d’analyser ses
sauts. Les vidéos sont une bonne base d’infos si on veut tester un nouveau spot. Je poste les meilleures sur YouTube,
c’est mon best of ! »
La vidéo du saut sur streetpress.com/ ladefense
Auteur : Fleur Martinsse
Illustration : Emmanuel Bossanne
LE QUARTIER COMME ON NE VOUS L’A JAMAIS RACONTÉ
Qu’est-ce qui a changé dans
le mouvement électro après
ce concert ?
6 CONSEILS POUR SAUTER
EN BASE JUMP D’UNE TOUR DE LA DÉFENSE
« L’idéal est de sauter d’une tour assez haute qui surplombe
ce qu’il y a autour. Le plus important est de calculer au millimètre la distance avec l’immeuble d’en face. Un angle mal
négocié, ça peut être dramatique… Si le spot n’a jamais été
testé par quelqu’un, je m’y prends bien trois semaines à
l’avance pour repérer les lieux. »
BY STREET PRESS
trop loin. Les Parisiens n’allaient pas dans les raves s’il
n’y avait pas de transport.
C’est aberrant ! Tu crois que
les Anglais, ils ont attendu
d’avoir une navette pour
aller faire les cons dans la
Pampa ? Mais bon les Parisiens sont comme ça, il leur
faut leur petite navette !
En 2012, David Laffargue effectuait son premier saut en base-jump à la Défense, d’une tour de 140 mètres. Les années ont passé et
le globe-trotteur de 26 ans compte désormais plusieurs sauts en
parachute sur le parvis. Pour StreetPress, il livre le making-off
de ses exploits. Nous, on vous conseille de prendre l’ascenseur…
1
LA DÉFENSE
L
S
U
SO
EN 1992, LAURENT GARNIER MIXAIT DANS
LES SOUS-SOLS DE LA DÉFENSE LORS D’UNE RAVE
QUI A MARQUÉ L’ÉLECTRO. LE DJ SUPERSTAR
OUVRE LA BOITE À SOUVENIRS.
Mais la Défense, ce ne sont pas que des buildings, des
cravates et des tailleurs. La preuve : il y a même des
chasseurs de soucoupes volantes qui s’y réunissent
tous les mois.
TUTO
S
R
U
O
ES T
CARTE
+
MAG
LA VIE SOUTERRAINE DES SDF
INCLUS
DE
I
U
G
I
L’ANT FENSE
DÉ
A
L
E
D
STREET GUIDE OFFERT PAR
ILS VIVENT DES POUBELLES DU CAC 40
U
n lundi soir ordinaire aux Quatre
Temps, le centre commercial de la
Défense. Les dernières boutiques
viennent de fermer rideau, les allées se vident
en silence. Soudain, un employé de la sandwicherie Paul débarque avec un chariot d’invendus en direction du local à poubelle. Une
trentaine d’hommes et de femmes sortent des
quatre coins du mall. Le groupe franchit d’un
pas pressé une porte réservée au personnel, et
s’engouffre dans le couloir menant aux différentes poubelles. Les insultes fusent, les gens
se poussent. À peine le chariot est-il arrivé à
destination que les trois grands sacs remplis
de pains, de sandwichs et de gâteaux sont
éventrés à même le sol. Certains repartiront
les bras chargés, d’autres les mains pratiquement vides. Antonio regarde les débris d’un
air dépité : « C’est tous les soirs la même chose,
parfois ça tourne même à la bagarre. »
Antonio, notre guide Ce sont les habitants les moins connus du premier quartier d’affaires européen : les SDF. Les
salariés y travaillent, les touristes y passent,
eux y vivent. Les principaux intéressés s’estiment une centaine. Peut-être plus, peut-être
moins, il est impossible d’évaluer, d’autant que
certains ne font que passer. Parmi eux, j’ai
rencontré Antonio, 62 ans. Un petit homme
au visage marqué, mais qui présente bien,
avec ses chaussures à bouts pointus toujours
impeccables. Le type qu’on croise dans la rue
sans s’imaginer qu’il y vit. D’ailleurs, la première fois qu’on s’est rencontré, il s’est présenté comme « un simple retraité qui habite dans
le quartier. » « Je viens ici pour aider les SDF
car je sais ce qu’est la misère », m’a-t-il dit.
Au bout de plusieurs rencontres, son discours
a changé. Il a d’abord laissé entendre qu’il restait « parfois » dormir à la Défense. Puis ce
« parfois » est rapidement devenu un « tous les
soirs » assumé. Enfin, il a fini par me raconter,
un peu. Arrivé du Portugal quand il était en-
fant, Antonio a grandi à Courbevoie et a travaillé jusqu’à sa retraite pour une filiale d’EDF.
Tout a basculé il y a deux ans, à la suite d’un
divorce mal vécu et à cause d’une pension à
verser pour ses enfants qui, dit-il, lui bouffe
sa maigre retraite. Il évoque aussi un appartement, dont il serait propriétaire, mais qu’il ne
peut pas habiter parce qu’il est « en travaux ».
Reste qu’aujourd’hui, son ancien employeur
EDF fait toujours partie de son quotidien.
Mais comme un logo au-dessus de sa tête, sur
la tour immense au pied de laquelle il s’abrite.
Une ville souterraine
Parmi la dizaine de parkings qui s’étale sous
les buildings, Antonio a choisi le plus central. Chaque soir, le même rituel : il déplie
un simple carton qu’il pose à même le sol.
Il s’installe derrière une voiture de sécurité,
pour être le moins visible possible. Il sait qu’il
peut compter sur la bienveillance des vigiles
qui se garent toujours au même endroit. « À
force de se croiser, on a appris à se connaître,
on s’entend bien », explique-t-il. Le mur contre
lequel il s’installe est orné de plantes décoratives. On y entend jusque tard dans la nuit
des sons synthétiques imitant des oiseaux. Un
peu comme chez Nature et Découverte. Cela
plaît à Antonio : « J’ai choisi cet endroit parce
que c’est un petit coin de verdure. Ça me rappelle quand j’avais une maison. »
« Pour voir le revers de la médaille de la
Défense, il faut attendre la nuit », affirme
notre guide. Quand le parvis est déserté,
quand les derniers métros sont partis et que
chacun rejoint sa planque souterraine. Il me
montre où vivent ses « voisins ». Dans le couloir d’une issue de secours donnant sur l’autoroute, il désigne des traces de pisse. Puis
on descend jusqu’à un sas de sécurité, au niveau - 4 du parking, où crèche un garçon très
discret qui a fugué de chez ses parents. Le dessous de la dalle de la Défense est un énorme
labyrinthe un peu effrayant. Il y a certes les
parkings, mais aussi les couloirs de métros,
les zones de livraisons, les espaces de stockage,
les voies de bus, et un tas d’issues de secours
qui serpentent au milieu de tout ça. « C’est
comme une petite ville souterraine », note Antonio. Même ceux qui y travaillent se perdent
encore parfois.
Pourquoi la Défense ? Antonio affirme que
c’est parce qu’il a grandi dans le coin. Son ami
Michel, un Cambodgien d’une soixantaine
d’années, donne une autre
explication : « Les SDF
viennent ici parce qu’il y a
de l’argent. » On ne croise
pourtant pas beaucoup de
mendiants sur le parvis.
« Ils les virent », me dit-on.
Mais un lieu où des milliers de cadres déjeunent
chaque jour, ça laisse forcément des restes. Des
restes convoités. Chaque
soir, Antonio fait « la tournée » des poubelles des
Quatre Temps. Il s’est donné pour mission de
récupérer un maximum de victuailles pour
les redistribuer à ceux qui en ont le plus
besoin. Après sa collecte, il s’installe en face
du H&M avec son carton de sandwichs. Tous
les SDF du coin le connaissent et vice-versa.
« Ces deux-là c’est des junkies, ils ne font que
dormir », glisse-t-il à propos de deux jeunes
qui passent chercher un poulet-crudités et
repartent aussi vite.
fois de toutes les heures que nous avons passées ensemble que j’ai vu Antonio perdre le
contrôle de ses émotions. « Ils me font de la
peine. Moi je sais que bientôt ma situation va
s’arranger. Mais certains vont toujours rester
ici. »
Les souterrains sont « une jungle », selon un
gardien de parking. Les SDF survivent dans
un monde où la peur des autres est permanente. Ils déconseillent fortement de se promener dans les parkings
la nuit et sont obsédés par
les larcins. « On m’a piqué
des trucs pendant que
je dormais », peste notre
guide. « Une fois, j’ai retrouvé un de mes sacs sur
l’autoroute, si je trouve le
responsable je l’attrape ! »
Pour réussir à garder ses
affaires, il faut donc ruser. Antonio a trouvé un
accès à une partie privée
d’un parking où il planque
discrètement son sac. Jean a toujours une
paire de ciseau dans sa veste : « C’est la meilleure arme que j’ai trouvée. » Eric, lui, garde
toutes ses affaires constamment avec lui.
Ce quadra Antillais n’a qu’une idée en tête :
rendre sa présence imperceptible jusque dans
les moindres détails : « Quand j’ai une urgence,
je fais dans une bouteille ». Il se rend invisible
aux yeux des voleurs, mais aussi aux yeux de
tous les autres. Chaque matin, il met son réveil
à 7 heures, enroule son petit sac de couchage
dans sa housse, replie son carton et le coince
derrière une publicité. Il rassemble ses affaires
et remonte à la surface. Quand la Défense se
réveille, quand les salariés commencent à arriver et redonnent au quartier ses airs de fourmilière, il s’est déjà fondu dans la masse.
CHAQUE NUIT,
ILS SONT UNE
CENTAINE
À DORMIR
SOUS LA DALLE
La loi de la jungle
La présence des SDF n’est tolérée que s’ils sont
calmes. Mais ce n’est pas toujours le cas. L’alcool tourne discrètement et parfois la tension
monte. Un soir en ma présence, deux Polonais
ont provoqué un attroupement à force de se
battre et de s’insulter. La sécurité est arrivée,
juste avant que l’un passe l’autre par-dessus
la rambarde du premier étage. C’est la seule
Retrouvez l’article complet sur streetpress.com/ ladefense
Auteur : Héloïse Leussier
Photo : Yann Castanier
ANNONCEUR
L’ANTI
GUIDE
DE LA LA MAP
DÉFENSE
A
la Défense, il n’y a pas que des salles de sports
ou des food trucks pour se détendre entre deux
réunions de travail. Psy, exploration urbaine ou
pause-dèj à la messe, suivez le guide.
07
06
LA PISCINE DE
LA TOUR TOTAL
PAUSE DÉJ
À LA MESSE
05
Faite de béton et de verre, pas facile de distinguer la
chapelle Notre-Dame-de-Pentecôte parmi les autres
tours. Mais les fidèles n’ont pas besoin de GPS pour
trouver le droit chemin : chaque midi, la messe fait
salle comble. Les raisons de ce succès ? « Ça fait un
bon break de se retrouver autour du Christ et avec
des frères », expliquent deux cadres, venus prier
avant de déguster un sandwich. Ouverte en 2001,
l’Église compte plus de 1.500 personnes inscrites
dans les registres. Amen.
04
11
LE GOLF SECRET
DE LA TOUR D2
La légende urbaine veut qu’une piscine se cache sur
les toits d’une des tours de la Défense et que des patrons plein aux as bullent dedans, cigares au bec…
Bon, la réalité sonne un peu moins Loup de Wall
Street, puisqu’il existe bel et bien un bassin, mais au
sous-sol de la tour Total. Pour le glamour, on repassera car le plan d’eau a tous les attributs d’une piscine municipale. Pas sûr que Thierry Desmarest, le
patron de Total, y fasse son aquagym.
Faire du mini-golf dans le ciel : voilà une excentricité que même Tiger Woods n’a pas osé faire. À 170
mètres d’altitude, sur le toit de la tour D2, un green
est réservé aux salariés de la Société Général. Dans
un cadre bucolique, les cadres se tirent la bourre à
coup de doubles bogey. On a voulu leur montrer qui
était le patron mais le service com’ n’a pas voulu
nous laisser monter. Sans doute effrayé par notre
swing d’enfer.
2 place Jean Millier
LA TOUR FANTÔME
DES DAMIERS
Plaques de tôle, odeur d’urine, boîtes aux lettres à
l’abandon… La tour Bretagne de la résidence des
Damiers a des airs de squat. Pourtant, 20 locataires
continuent de vivre dans ce bâtiment grisâtre en
forme de Lego superposés. Un promoteur veut
construire deux gratte-ciels en lieu et place de l’immeuble. 230 locataires ont accepté d’être relogés
mais quelques irréductibles ne veulent pas lâcher
l’affaire. En attendant, les amateurs de maisons hantées peuvent y faire une balade.
17 Place des Reflets
1 place de La Défense, parvis de la Défense
(à droite du CNIT)
Tous les jours à partir de midi
DES RANDOS
SOUTERRAINES
13-17 place de Seine
13
Avec son dédale de salles bétonnées, où ni la lumière, ni l’air ne pénètre, le sous-sol de la Défense
est un spot réputé pour les amateurs d’exploration urbaine. Abrégé « Urbex », ce hobby consiste à
s’aventurer, muni d’une lampe torche, dans les recoins les plus sombres de nos grandes villes. Ici, certaines salles surnommées « cathédrales » atteignent
les 5.000 m2. Vous avez jusqu’en 2027 pour y jeter un
oeil, en attendant qu’une gare s’y installe.
10
LE PSY
DE L’ESPLANADE
Retrouvez notre carte interactive sur streetpress.com/ ladefense
Dure dure la vie de cadre à la Défense, et Roland de
Saint-Etienne en sait quelque chose. Psy et coach en
entreprise, il reçoit dans la tour Ariane. Comme lui,
ils sont cinq à exercer dans le quartier d’affaires et à
voir passer sur leur divan quelques-uns des 160.000
salariés. Burn out, pression, harcèlement : à chacun
sa raison de consulter à la pause déj’. Mais il n’y a
pas que des malheureux à la Défense, Roland le
premier : « Moi, j’adore mon travail. Ça en fait au
moins un ! »
12
01
02
SPONSOR 1
LE BAR PRÉFÉRÉ
DES YUPPIES
08
09
Tour Ariane, 5 Place de la Pyramide
Marre de passer pour le ringard de l’open space ?
Direction le 19e étage de l’hôtel Mélia et son bar
panoramique, le bien nommé Skyline. Lumière
tamisée, déco épurée, vue sur tout Paris : après cet
afterwork, vos collègues du service compta vous
prendront pour Bill Clinton. Attention à ne pas oublier votre carte de crédit car le cocktail est à 16 euros. Les moins fortunés pourront toujours tenter
de partir sans payer, pourquoi pas en sautant en base
jump.
2 Espl. du Général de Gaulle
LA SOIRÉE OVNI DU
1ER MARS DU MOIS
Qui a dit qu’il ne se passait rien le soir à la Défense ?
Certainement pas les « ufologues » des soirées OVNI
Paris. Tous les premiers mardis du mois depuis
10 ans, ces chasseurs de soucoupes volantes se
donnent rendez-vous à 18h30 au Casino Cafétéria
des Quatre Temps. Au programme : l’actualité ufologique du mois, suivie de la conférence d’un invité.
Pour l’after, c’est au Paradis du Fruit que ça se passe.
SPONSOR 2
Casino des quatre temps
Tous les premiers mardi du mois
LES YAMAKASI
DU PARVIS
LE SITE WEB POUR
CADRES EN DÉPRIME
Comment reconnaître un collègue en plein crise
existentielle ? Il traîne sur FuyonsLaDéfense.com.
Avec son slogan punchy - « ils ne nous méritent
pas » - ce site propose des annonces pour des « jobs
excitants » aux quatre coins du monde. « On a fait ça
en écho à nos amis qui se plaignent de leurs slides
powerpoint », raconte Guilhem, un des cinq fondateurs. Pas sûr que vous y trouviez un job de dresseur
de dauphin. Par contre, il y a un poste d’homme à
tout faire dans une auberge de jeunesse. Tenté ?
www.fuyonsladefense.com
À l’origine, le mobilier conceptuel du parvis devait faire entrer la Défense dans le 21e siècle. Il a
surtout transformé l’esplanade en hot spot du parkour. Les adeptes de ce sport urbain se servent des
bancs et murets pour effectuer des acrobaties, façon
Yamakasi. Mathieu, un jeune mec venu s’entraîner
avec son crew, raconte : « Ici, c’est un passage obligé pour ceux qui débutent. » Et c’est toujours moins
cher que la salle de sport.
LIEUX PARTENAIRES :
03
01 - La cantine Libanaise, 15 Parvis de La Défense
02 - Le Grand’Place, 15 Parvis de La Défense
03 - Miloca, 8 Square Léon Blum
04 - Kebab Dehliz, 7 avenue Léonard de Vinci
05 - Bistrot d’Edouard, Place des Trois Frères
06 - Kenda, 4 rue Gaultier
07 - Lune Sushi, 12 rue Gaultier
08 - Ma Bento, 35 cours Michelet
09 - Pe Gast, 35 cours Michelet
10 - Amaterasu, 13 place des Corolles
11 - Pasta Pizza Mamma, 22-24 allée de l’Arche
12 - Bistrot de l’Arche, 38 Parvis de la Défense
13 - Bistrot d’Edouard #2, Place des Saisons

Documents pareils