Mise en page 1 - Munich Records
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Mise en page 1 - Munich Records
O riginaire du Massachussets, Luke Temple a vécu un peu partout, aux Etats-Unis, avant de finalement venir s’installer à Seattle. Porté par une poignée de perles aussi saisissantes que “Make Right With You”, “In The End” ou “To All My Good Friends, Goodbye”, son premier album affirme d’emblée une étonnante maturité en même temps qu’une très forte identité d’auteur. Et si ses qualités de mélodiste subtil peuvent, parfois, rappeler celles de songwriters comme Elliott Smith ou Eric Matthews, il ne fait de toute façon aucun doute que Luke Temple est promis à un bel avenir… Né à Salem dans le Massachussets, Luke Temple a passé son adolescence près de Mendocino, dans le nord de la Californie. Pendant un temps, il vécut même un peu dans les bois, dormant en pleine nature la nuit, avec son sac de couchage, et travaillant, le jour, dans un magasin de bonbons. De retour sur la Côte Est pour ses études, Luke Temple passera ensuite cinq ans à l’Ecole des Beaux Arts de Boston où un prix décroché pour l’une de ses peintures lui donnera les moyens d’aller tenter sa chance à New York. Là-bas, entre des petits boulots de maçon ou de peintre en bâtiment, Temple passera l’essentiel de son temps libre à écrire et enregistrer chez lui. C’est là, entouré par ses disques de Stevie Wonder, Gil Evans, Bob Dylan ou John Coltrane, qu’il commencera à trouver ses marques de songwriter et à développer son propre style, quelque part entre la pop fragile d’un Elliott Smith et le folk intimiste de Paul Simon. Alors que ses premières démos enregistrées sur 4-pistes commençaient à circuler dans New York, Luke Temple se retrouvera rapidement inscrit au programme de toute une multitude de bars et salles, chaque set l’amenant à jouer avec un groupe différent ou presque. Au final, le jeune songwriter allait surtout commencer par se sentir un peu oppressé par le rythme infernal que lui imposait la Big Apple, et ce n’est pas sans un certain soulagement qu’il accueillera l’offre de partenariat du label Mill Pond de Seattle. De nouveau installé sur la Côte Ouest (cf. la chanson “Old New York”), donc, Luke Temple joue, ces temps-ci, avec un groupe composé de vieux amis rencontrés, au fil des concerts, entre Boston et New York. Parmi ceux-ci, le batteur Matt Chamberlain, qui a aussi travaillé avec David Bowie (notamment sur l’album Heathen), Liz Phair et Fiona Apple, est certainement le plus connu. Egalement présents dans le groupe, Burke Sampson (rencontré à Boston) joue de la guitare et Rob Stillman (rencontré à New York) joue des claviers et signe tous les arrangements de cuivres de l’album. Au sujet de sa musique, Luke Temple dit que l’envie d’en faire sa vie lui est venue “le jour où (il a) entendu Innervisions de Stevie Wonder pour la première fois.” Songwriter plutôt matinal, il avoue aussi composer, de préférence, juste après le petit déjeuner : “En général, je m’installe dans le salon, après mes deux tasses de café quotidiennes et je commence à transpirer sur ma guitare, sans avoir vraiment pris le temps de m’habiller.” Pas vraiment désireux de se retrouver attaché à quelque scène que ce soit, Luke Temple préfère évoquer les affinités qui semblent le rapprocher de certains artistes : “J’ai l’impression que je partage une certaine forme de sensibilité avec des gens comme Elliott Smith, Jon Brion ou, même, peut-être, Rufus Wainwright. (…) Dernièrement, je me suis aussi découvert une passion pour les Mid East Suites de Duke Ellington, ainsi que pour l’album éponyme de Caetano Veloso. J’aimerais bien réussir à intégrer un peu de leurs approches orchestrales dans mes prochains enregistrements.” Au sujet du titre de son premier album (Hold A Match For A Gasoline World), Temple explique : “Le titre m’est venu, un jour, sous la douche. Je l’ai dit à haute voix et j’ai trouvé que ça sonnait bien… Mais il s’agit aussi d’un clin d’œil à ce qui me semble être l’un des thèmes récurrents de l’album, c’est-à-dire, pour faire court, notre relation à la mort.” Enregistré à Seattle, avec le soutien de Troy Tietjen (The Decemberists, Death Cab For Cutie) à la production et au mixage, Hold A Match For A Gasoline World s’affirme assez vite comme une saisissante collection de pépites pop subtiles et inspirées au sein desquelles on reconnaîtra une communauté d’esprit allant d’Elliott Smith (le très beau “In The End”) à Jason Falkner (“Radiation Blues”), en passant par Eric Matthews et son groupe Cardinal (sur le très troublant “Private Shipwreck”). Explorant, parfois, des terrains plus inattendus, comme sur les trépidants “Someone Somewhere” et “Get Deep, Get Close”, ce premier album atteint son apogée sur l’irrésistible “Make Right With You” ainsi que sur la country pop somptueuse de “To All My Good Friends, Goodbye”. Sortie le 6 Juin Distribution Naïve Luke Temple sera à Paris les 23 et 24 Mai pour parler d’allumettes, d’essence et de chansons… et en concert le 27 Mai à La Maroquinerie, en première partie de Jolie Holland CONTACTS PROMOTION : TV, RADIO, PRESSE : Caroline Verdem / 01 48 05 50 54 / [email protected] INTERNET & RÉGIONS : Adrien Marchand / 01 48 05 50 53 / [email protected]