25 ans de photographie au festival de cannes

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25 ans de photographie au festival de cannes
DOSSIER DE PRESSE
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25 ANS DE PHOTOGRAPHIE AU FESTIVAL DE CANNES
DISPONIBLE POUR
LE FESTIVAL DE CANNES
16-27 MAI 2012
24 x 28 cm / 136 pages / toilé cartonné sous jaquette / 36 €
87 photographies noir et blanc imprimées en bichromie
10 photographie en couleurs
Textes de Laurent Weil
DOSSIER DE PRESSE
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STÉPHANE KOSSMANN
Stéphane Kossmann est né à Tours (France) de parents franco-allemands. Il a appris les
secrets de la profession de photographe en travaillant dans un laboratoire de développement, avant de suivre une formation aux Rencontres internationales de la photographie
d’Arles. Il fait la connaissance de Peter Knapp, photographe mondialement reconnu. Cette
rencontre est un tournant dans sa carrière, qui le conduit à travailler pour 7 à Paris. En 1989,
le magazine l’envoie pour la première fois au Festival de Cannes.
Ces vingt-cinq dernières années, Stéphane a couvert le tapis rouge – « les marches » –
pour des magazines et des marques prestigieuses en réalisant, sans les faire poser, des
clichés en noir et blanc de comédiens et de metteurs en scène. En 2004 et en 2005, pendant le festival, ses photographies ont été exposées sur des affiches de cent mètres carrés accrochées sur les façades des immeubles cannois, preuve de l’intérêt que le maire
et la Ville portent à son travail.
« On voit toujours les mêmes photos du tapis rouge : les stars qui posent face à l’objectif et
le tapis derrière. Je voulais saisir l’humanité des acteurs, leur visage et leurs yeux », explique
Stéphane, qui utilise toujours le même type d’appareil, avec une large ouverture et sans
flash. Sa technique délicate lui permet de faire ressortir la beauté profonde des artistes.
Influencé par les grands noms de la photographie et de la peinture, notamment Albert
Watson, Rembrandt et Mark Rothko, il joue avec la lumière, les lignes et les courbes du
corps. Son style particulier et sa capacité à saisir avec discernement le moment décisif, l’expression et l’émotion singulières de son sujet, lui ont valu une réputation internationale
ainsi que plusieurs expositions (Le Mois de la photographie à Paris organisé par la Maison
européenne de la photographie, exposition de vingt-quatre images à la FNAC de Madrid,
exposition géante à Deauville avec cent vingt portraits affichés dans les rues…). Il a aussi
réalisé des images pour Elle, Vogue, Marie-Claire, Gala et Studio.
Stéphane Kossmann partage son temps entre New York et la France, où il poursuit sa carrière en freelance. En 2009, il a créé, avec le photographe François-Xavier Emery, le festival
Les Nuits photographiques de Pierrevert dans les Alpes-de-Haute-Provence.
DOSSIER DE PRESSE
----BLACK & WHITE CARPET
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PRÉFACE DE LAURENT WEIL
Forcément, deux grands machins d’un mètre quatre-vingt-treize qui évoluent dans un
périmètre de quelques mètres carrés, ça crée des liens. Avec Stéphane, on s’est très vite
trouvés. Discret, courtois, rapide, efficace, il a le privilège, comme moi, de bosser en bas
des marches ; lui avec un appareil photo, moi avec une caméra. À force de se croiser tous
les soirs, on a fini par se rapprocher. Et c’est du reste cela, le bas des marches à Cannes : une
grande famille. Des officiels, en passant par les agents de sécurité, aux badauds massés
derrière les barrières, tout le monde se connaît et se retrouve d’une année sur l’autre.
Comment va la famille ? Les études des enfants ? Discussions parfois surréalistes vu le
contexte, mais qui ramènent à la réalité du quotidien, entre la montée des marches de
Brad et celle de Sharon.
Frénésie incessante, pendant une trentaine de minutes, de festivaliers, d’acteurs, de cinéastes, qui viennent présenter leur film. Nerveux, tendus, glamours, faussement décontractés, habillés avec nœud papillon, maquillés, aveuglés par la lumière ; ils sortent des
voitures officielles pour tomber dans mes bras, et là, l’espace de quelques secondes, ils
laissent entrevoir leur vraie personnalité, saisie par l’appareil de Stéphane ou la caméra
de Canal. Certains se laissent aller, d’autres continuent d’interpréter, mais tous tissent une
petite toile qui, au bout du compte, nourrit la grande. En bas des marches à Cannes, tout le
monde tient magnifiquement son rôle et pourtant, par moments, un regard, un sourire, un
rictus, nous fait dire que tout cela n’est pas que du cinéma…
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