L`hiver 2011 Primetime Magazine Link

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L`hiver 2011 Primetime Magazine Link
LIGHTS,
CAMERA, ACTION !
LUMIÈRES,
CAMÉRA,
ON TOURNE !
MERRY
CHRISTMAS!
HOLIDAY RECIPES, STORIES
JOYEUX NOËL
RECETTES ET CONTES
TREASURE ISLAND
SHE “SURVIVED” SABLE
ÎLE DE TRÉSORS
UNE SURVIVANTE DE L’ÎLE DE SABLE
WINTER ISSUE / NUMÉRO D’HIVER • FOCUSING ON MATURE ADULT LIFESTYLE / AXÉ SUR UN STYLE DE VIE POUR ADULTES D’ÂGE MÛR • DECEMBER / DÉCEMBRE 2011 • VOL. 1 NO. 2
Bring us
your medicine cabinet.
Well, not really. Tell your Medicine Shoppe
Pharmacist about all the medications,
vitamins, and herbal products you use.
We will make sure everything is working
together as it should. If you have any
questions or concerns, we can answer
them too.
We want you to feel confident about
the medications you use.
Your health. Our priority.
Apportez-nous votre
armoire à médicaments.
En fait, non. Dites plutôt à votre
pharmacien Medicine Shoppe quels
médicaments, vitamines et produits
à base d’herbes médicinales que vous
prenez, et nous nous assurerons qu’ils
interagissent tous bien les uns avec les
autres. Si vous avez des questions ou des
préoccupations, nous pouvons vous aider.
Nous voulons que vous ayez confiance dans
les médicaments que vous prenez.
Votre santé, notre priorité.
With 6 locations
to serve you.
Six emplacements
pour vous servir.
Darlene Currie
Tammy Davis-Gallant
Georgina Hubbard
B.Sc. Pharm., Pharmacist/Manager
B.Sc.(phm.), Pharmacienne/Gérante
B.Sc. Pharm., Pharmacist/Owner
B.Sc.(phm.), Pharmacienne/Propriétaire
B.Sc. Pharm., Pharmacist/Owner
B.Sc.(phm.), Pharmacienne/Propiétaire
90, chemin Mapleton Road
Moncton
120, chemin Shediac Road
Moncton
1685, rue Main Street
Moncton
(506) 869-5221
(506) 858-6161
(506) 854-2010
Jeannie Collins Beaudin
Eric Gravel
Natalie Roy
B.Sc. Pharm., Pharmacist/Manager
B.Sc.(phm.), Pharmacienne/Gérante
B.Sc. Pharm., Pharmacist/Owner
B.Sc.(phm.), Pharmacien/Propiétaire
B.Sc. Pharm., Pharmacist/Manager
B.Sc.(phm.), Pharmacienne/Gérante
615, boul. Dieppe Blvd.
Moncton
335, rue Main Street
Shediac
People’s Park Tower
960, boul. St. George Blvd., Moncton
(506) 864-2670
(506) 532-6601
(506) 852-8082
4
2011
section title
dECEMBER
déCEMBRE
contents
table des matières
4
features
articles de fond
16
WENDY’S ISLAND ADVENTuRE
25
WENDY SORT DE SA COQUILLE
LE TEMPS
DES FÊTES
TABLE 50
RECETTES, CONTES
ET CONSEILS DE
DÉCORATION
HOLDING COURT
AT CAMDEN
À LA TABLE 50
in every issue
dans chaque
numéro
DES COQS EN PÂTE
À CAMDEN
WASN’T THAT A PARTY!
PRIMETIME MAKES DEBUT
QuELLE FÊTE!
LANCEMENT DE PRIMETIME
16
“CAPITOL” IDEA
THEA STANDS FOR THEATRE
‘TIS THE SEASON
HOLIDAY RECIPES,
STORIES,
DECORATING TIPS
À LA DÉCOuVERTE DE L’ÎLE
14
uNE IDÉE « CAPITOL »!
THEA RIME AVEC THÉÂTRE
OUT OF HER COMFORT ZONE
12
VOLuME 1 NuMBER 2
VOLuME 1 NuMÉRO 2
14
PrimeTime
2
EDITOR’S MESSAGE
ÉDITORIAL
8
CALENDAR OF EVENTS
PROGRAMME D’ACTIVITÉS
30
PRIME TIME HEALTH
LE BEL ÂGE ET LA SANTÉ
25
30
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
1
editor’s message
Issue 2011, Volume 1, Number / numéro 2
PRIMETIME MAGAZINE IS A
PUBLICATION OF THE
Seniors’ Information Centre Inc.
Le magazine Prime Time est
une publication du
Centre d’information pour
personnes âgées inc.
(506) 855-1121
[email protected]
www.seniorsinformationcentre.com
Challenges & Opportunities
D
id you know that New Brunswick has the second-largest proportion of seniors
in Canada? Or that the number of seniors in New Brunswick is expected to
double within the next 20 years? In fact, by 2036, New Brunswickers age 65
years and over will account for nearly 30 per cent of our population.
This trend, due mainly to decreased fertility rate, increase in life expectancy, and
the effects of the baby boom, has significant implications for our Province. It’s a
demographic shift that will shrink our workforce and place heavy demands on our
editor-IN-CHIEF / Rédactrice en chef
Rayanne Brennan
(506) 858-6628
[email protected]
PublishED BY / Publié par
Atlantic Co-operative Publishers LTD.
123, rue Halifax Street
Moncton, NB E1C 8N5
(506) 858-6617
already overburdened health care system, with fewer working-age taxpayers to
foot the bill.
Those are the negatives. And the ones that grab most of our attention.
However, we should also focus on the positives – and there are many.
Yes, our heads are greying, but we’re living longer, healthier lives. Quite a few of
us have time to spare and money to spend.
Forget stereotype
PRODUCTION Coordinator /
coordonnateur de la production
Léandre Landry
Forget the stereotype of the senior wiling away his or her retirement in a rocking
GRAPHIC DESIGNer / Graphiste
Sherry Mercer
We are quickly becoming a dominant force to be reckoned with. Businesses, for
Advertising Sales / Ventes de publicité
Melissa Baxter
(506) 855-1121
[email protected]
chair. Most mature adults are on the move, actively playing sports, pursuing hobbies,
volunteering for charities and working part-time jobs.
example, that capitalize on our changing consumption and behaviour patterns are
guaranteed future success. This involves targeting offerings to healthier, and even
wealthier, seniors, developing more age-friendly facilities and creating initiatives
that cater to the 50+ crowd.
Our government leaders, of course, have a key role to play in helping older citizens
Printed in Canada by
Advocate Printing & Publishing /
Imprimé au Canada paR
Advocate Printing & Publishing
PrimeTime is published 4 times per year, as a bilingual
magazine, and is distributed throughout the Greater
Moncton area.
All rights reserved. Contents may not be reproduced
without the written permission of the publisher. Printed
in Canada. Copyright 2011. Prime Time magazine is an
independent publication and, unless otherwise clearly
stated, its content imply no endorsement of any product
or service. Opinions expressed are those of the writers.
lead meaningful lives. How? By adopting policies that sustain benefit programs
and allow elderly persons to participate fully in economic and social life.
This is the raison d’etre for PrimeTime - a contemporary, vibrant mature lifestyle
magazine that promotes active living. We believe that in keeping the Zoomers,
Boomers and seniors of Moncton, Riverview and Dieppe informed and even
inspired, we are contributing to their health, well-being and independence.
Working together, we can build a stronger society for every age, by addressing the
challenges and seizing the opportunities that an aging population presents… today!
Prime Time est un magazine bilingue publié trimestriellement et distribué dans la région du Grand Moncton.
Tous droits réservés. Il est interdit de
reproduire le contenu du magazine
sans l’autorisation écrite de la maison
d’édition. Imprimé au Canada. © 2011.
Le magazine Prime Time est une
publication indépendante qui fait
la promotion d’aucun produit ni
d’aucun service, à moins qu’il n’en
soit autrement dans la région du
Grand Moncton.
FSC Logo
Le mentionné de façon claire. Les
opinions exprimées sont celles des
auteurs.
PrimeTime
WINTER Issue / NUMÉRO D’HIVER 2011
Rayanne Brennan
Editor-in-Chief
éditorial
Défis et chances à saisir
S
aviez-vous que le Nouveau-Brunswick occupe le deuxième rang au Canada en ce qui concerne la proportion de
personnes âgées? Saviez-vous aussi qu’il est prévu que le nombre de personnes âgées du Nouveau-Brunswick doublera
au cours des vingt prochaines années? De fait, d’ici 2036, les Néo‑Brunswickoises et Néo‑Brunswickois de 65 ans et plus
représenteront près de 30 pour cent de la population.
Une telle tendance s’explique principalement par un taux de fécondité décroissant, une espérance de vie accrue et un contrecoup du baby-boom. D’ailleurs, tous ces facteurs ont d’importantes répercussions sur notre province. Il s’agit d’une évolution
démographique qui fera diminuer la taille de la population active et qui se traduira par d’importantes demandes sur notre
système de soins de santé, qui est déjà alourdi par un trop grand fardeau. De plus, il reviendra à une population active de
moins en moins jeune de payer la note.
Voilà pour ce qui en est des points négatifs : ceux qui attirent le plus notre attention.
Or, nous devrions aussi mettre l’accent sur les points positifs, car il y en a plusieurs.
Il est vrai : nous vieillissons. Or, nous vivons plus longtemps et plus sainement. Un bon nombre d’entre nous ont du temps
de reste et de l’argent à dépenser.
Oubliez les stéréotypes
Oubliez les stéréotypes de la personne âgée qui passe sa retraite dans sa berceuse. La plupart des personnes âgées sont
actives : elles s’adonnent à des sports et à des loisirs, elles ont des passe-temps, elles font du bénévolat pour des œuvres de
bienfaisance et elles travaillent à temps partiel.
Nous devenons rapidement une force dominante qui ne peut être négligée. Les entreprises, par exemple,
qui tirent profit de nos changements de consommation et de nos modèles de comportement auront
un succès assuré dans l’avenir. Cela comprend le ciblage de produits pour des personnes âgées
plus en santé et même plus riches, la création de plus d’installations pour les personnes âgées
et le développement d’initiatives qui intéressent les gens de cinquante ans et plus.
Les leaders de notre gouvernement jouent, bien sûr, un rôle clé en vue d’aider les personnes
plus âgées à vivre des vies remplies. De quelle façon? En adoptant des politiques qui
maintiennent des programmes d’avantages sociaux et qui permettent aux personnes
âgées de participer pleinement à une vie socioéconomique.
Voilà la raison d’être de PrimeTime, une revue contemporain qui promeut une vie
active. Nous croyons que, en informant — et même en inspirant — les zoomers, les
baby‑boomers et les personnes âgées de Moncton, de Riverview et de Dieppe,
nous contribuons à leur santé, à leur mieux-être et à leur autonomie.
En travaillant de concert, nous pouvons bâtir une société plus forte pour
les personnes de chaque tranche d’âge, et ce, en adressant les défis et en
profitant des chances à saisir que présente une population vieillissante… dès
aujourd’hui!
La rédactrice en chef,
Rayanne Brennan
PrimeTime
WINTER Issue / NUMÉRO D’HIVER 2011
section title
Story and photos by | Articles et photos par Wendy Kitts
L
equel des deux scénarios suivants est le plus effrayant pour une femme de
50 ans : se faire bouffer par un requin ou faire mesurer son poids en public?
L’année de mes 50 ans est l’année où j’ai décidé de surmonter mes peurs et d’accepter tous les défis que la vie me
présentait. Comprenez-moi bien, je ne suis pas du genre à me réfugier dans ma chambre, craignant de quitter la maison. J’ai
mené une vie quelque peu aventureuse, mais avouons-le, le plus gros risque que j’ai pris jusqu’à présent a été de ne pas fixer
la pince de sécurité à mon t-shirt lorsque je cours sur mon tapis roulant. Alors lorsque j’ai reçu l’invitation de faire une retraite
d’artiste pendant une semaine sur l’île de Sable, je savais qu’il fallait absolument que je l’accepte, malgré le prix exorbitant qui
pourrait m’empêcher de payer mon loyer et même de manger pendant quelques mois.
Reconnue pour les centaines de chevaux sauvages qui se promènent librement sur ses dunes, cette île balayée par les vents,
située à 300 kilomètres de la côte de la Nouvelle-Écosse, m’a fascinée pendant toute ma vie. J’étais enchantée de pouvoir
visiter cette île isolée, un endroit où seulement une centaine de personnes sont permises de la visiter chaque année. Du moins,
je l’étais jusqu’à ce qu’on me présente le document de renonciation.
4
PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
primetime feature
W
hat’s more frightening for a 50 year-old woman: The prospect of being
eaten by a shark or being weighed in public?
The year I turned 50 was the year I decided I would no longer be held back by my fears; the year I decided
to say “Yes” to whatever life put in front of me. Don’t get me wrong, I’ve not been cowering in my room, afraid to leave the
house. I’ve led a somewhat adventurous life, but let’s face it, up until now my greatest risk has been not connecting the safety
clip to my t-shirt while running on the treadmill. So when I received an invitation to a week-long artist’s retreat on Sable
Island, I knew I had to go despite the exorbitant price which would seriously risk my ability to pay my rent and, well, eat for
a few months.
Known for the hundreds of wild horses that roam its dunes, this windswept isle, 300 kilometres off the coast of Nova Scotia,
has fascinated me my entire life. I was excited to travel to this remote island, a place that only a hundred or so people are
allowed to visit each year. That is, until the waiver came.
“Should you find yourself under attack by a shark, please try to note identifying features.
Should you survive, researchers would like to know which species was responsible.”
Excuse me? No less than 18 species of sharks (including the Great White) could be circling the island at any given time,
according to the cheekily-written Sable Island Visitors Manual. The 16-page document provides information on what to do in
case of everything from a tsunami sweeping across the 1 ½ by 42 kilometres “sand bar”, to being attacked by wildlife in the
form of seals, terns and yes, even the beloved Sable Island horses.
CONTINuES ON PAGE 6
« Advenant une attaque par un requin, veuillez essayer de repérer des détails qui pourraient permettre l’identification du
requin. Si vous survivez à l’attaque, les chercheurs pourront ainsi mieux identifier l’espèce responsable. »
Pardon? Pas moins de 18 espèces de requins (y compris le grand requin blanc) pourraient se déplacer autour de l’île à
n’importe quel moment, selon le Manuel des visiteurs de l’île de Sable. Le document de 16 pages fournit des conseils sur ce
qu’il faut faire en cas de toute situation possible, qu’il s’agisse d’un tsunami déferlant sur la barre de sable de 1½ kilomètre
sur 42 kilomètres, ou d’une attaque par des animaux sauvages, tels que des phoques, les sternes et oui, même les chevaux
bien-aimés de l’île de Sable.
L’Île aux naufragés
Heureusement, l’expérience n’allait être aucunement comme l’émission de téléréalité Survivor. Je n’aurai pas à me construire
un abri, à allumer un feu ou à fouiller l’île à la recherche de nourriture. J’aurai mon propre lit dans la station et je me régalerai
de repas préparés par un chef méditerranéen de Halifax. Mais Richard Hatch (gagnant de la première saison de Survivor) n’a
jamais eu à faire face à du sable mouvant! Un faux pas et mon cauchemar d’enfance, causé par une surexposition aux reprises
de L’Île aux naufragés, pourrait se concrétiser : je pourrais être ensevelie, la seule preuve attestant de mon destin étant mon
chapeau qu’on découvrira le long du sentier apparemment inoffensif.
PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
5
primetime feature
Gilligan’s Island
Granted, it’s not Survivor. I won’t have to build my own shelter, make fire or scavenge for food. I will have a bed in the station
house and will be feasting on fare prepared by a Halifax-based Mediterranean chef. But Richard Hatch never had to deal with
quicksand! One misstep and my childhood nightmare fuelled by watching too many Gilligans’s Island reruns would come true:
I would be swallowed whole, the only evidence of my fate, my camp hat discovered along the seemingly innocuous path.
Okay, perhaps a slight exaggeration. A quick Google search ensured me the likelihood of being swallowed whole by quicksand,
small. A more probable situation would be that I’d just get stuck in the greasy pit, and then perhaps get swallowed whole by
the shifting dry sands instead. After all, “sable” is French for “sand” and the island is really just a pile of sand; a 125-foot deep
pile of sand thought to have been deposited along the continental shelf during the retreat of the last ice age.
Shipwrecks
The wind, tides and currents of the North Atlantic are constantly reshaping the crescent-shaped island, exposing and hiding
the coastline like a perverse game of hide-and-seek between the gods. Hidden sandbars stretch up to 27 kilometres beyond the
island. Add the fog which can affect the island 125 days of the year and no wonder over 350 ships have wrecked off Sable’s
coast since the island was discovered nearly 500 years ago. Often with little evidence save an occasional light beacon washing
up onshore like the one belonging to the Andrea Gail of The Perfect Storm fame, believed to have wrecked in the vicinity. And
like a freakish Venus Flytrap, Sable’s self-cleaning shifting sands swallowed the wrecked ships, contributing to the island’s
moniker of the “Graveyard of the Atlantic.”
No, it will be no day at the beach. Danger lurks in unexpected places in this magical yet unforgiving environment. Even
something we east coasters would normally welcome - the sun - can be hazardous on Sable Island. Reportedly there is no
shade on the island, save one resilient pine tree. Planted in the ‘60s, this hardy little Scots pine is the only tree to survive the
more than 80,000 planted over the last hundred years.
Quicksand
And it’s not like there is medical help on the island, if say one is fried to a crisp in the blazing sun while stuck up to one’s waist
in quicksand and being attacked a là Hitchcock style by dive-bombing terns. Unfortunate mishaps requiring medical attention
requires one to be airlifted off the island to the nearest hospital at one’s own expense.
But wait, I’m getting ahead of myself. First, we have to get there. We must brave the 90-minute flight from Halifax in a
six-seat twin-engine plane - I’m talking mini-van with wings (sans the harried father
threatening to pull over and really give you something to cry about).
Life vests
The Sable Island Visitor’s Manual instructs us to not only make note of emergency exits
CHARTERED
ACCOUNTANTS
and how to open them (the usual pre-flight safety spiel), but to also shut our eyes and feel
around for door handles in case we have to make a quick exit in the dark! Life vests are
recommended to be worn at all times onboard and flotation suits “highly recommended”.
Just a thought, but if we even survive a sudden drop from the sky into the icy North
Bruce Wood, FCA
Sean Greene, CA
Atlantic, wouldn’t one of the 18 species of sharks be more likely to get us long before the
Coast Guard? No offense to the Canadian Coast Guard, of course.
Weight limit
506-858-9663
But what I’ve spent the majority of my time obsessing about: The plane’s strict weight limit
58 Alma Street,
Moncton, NB E1C 4Y4
scale at the airport. So the question must be asked, which scares me most — the possibility
of 225 pounds per person requiring each passenger to be weighed with their luggage on a
of being eaten by sharks, or being weighed in public?
I’ll let you know if I, like that indomitable lone pine, survive.
Wendy Kitts is the author of “Sable Island: The Wandering Sandbar” and weighs
225 pounds...with her luggage. n
article vedette
J’avoue, j’exagère un peu. Une recherche rapide sur Google m’a confirmé que le risque de me faire engouffrer par du sable
mouvant était minime. Une situation plus probable est celle où je resterais coincée dans une fosse graisseuse, et ensuite peutêtre je serais ensevelie par le sable mouvant. Ce n’est pas pour rien que l’île porte son nom. L’île de Sable est réellement un
gros amas de sable de 125 pieds de profondeur qui, pense-t-on, a été déposé le long du plateau continental pendant le retrait
des glaciers à la fin de la dernière période glaciaire.
Épaves
Le vent, les marées et les courants de l’Atlantique Nord reforment constamment cette île en forme de croissant et finissent
par exposer et cacher la côte comme une partie malsaine de « cherche et trouve » entre les dieux. Des barres de sable cachées
s’étirent jusqu’à une distance de 27 kilomètres au-delà de l’île. Compte tenu du brouillard qui peut recouvrir l’île 125 jours par
année, il n’est pas surprenant d’apprendre que plus de 350 navires se sont naufragés le long de la côte de l’île de Sable depuis
qu’on a découvert son existence il y a 500 ans. Souvent, la seule preuve qu’il a bel et bien eu un naufrage est une balise
échouée sur la côte, comme dans le cas du Andrea Gail qu’on soupçonne d’avoir fait naufrage à proximité et qui a acquis une
notoriété à la suite de la sortie du film La tempête. Comme l’étrange dionée gobe-mouche, les sables mobiles de l’île avalent
les navires naufragés, lui donnant ainsi le sobriquet de « Cimetière de l’Atlantique. »
En effet, ce sera loin d’être une journée à la plage. Les dangers guettent les visiteurs dans les endroits les plus inusités sur cette
île magique, mais impitoyable. Même le soleil, que nous, les gens de la côte Est, accueillerions normalement à bras ouverts,
constitue un danger sur l’île de sable. Semblerait-il que la seule ombre qu’une personne puisse trouver sur l’île provient d’un
seul pin résistant, planté dans les années 1960. Ce pin sylvestre robuste serait le seul à avoir survécu parmi les quelque 80 000
arbres plantés au cours des cent dernières années.
Sable mouvant
L’aide médicale se fait rare sur l’île. Qu’arrive-t-il si l’on se fait carboniser sous le soleil brûlant alors qu’on se trouve enfoncé
jusqu’à la taille dans le sable mouvant et que des sternes lancent sur nous une attaque en piqué à la Alfred Hitchcock? Toute
personne subissant une mésaventure sur l’île et nécessitant des soins médicaux doit se faire évacuée par les airs et être
transportée à l’hôpital la plus près, à ses propres frais.
Mais attendez, je vais un peu trop vite. On doit d’abord se rendre sur l’île. On doit braver le vol de 90 minutes en partance
d’Halifax à bord d’un avion bimoteur à six sièges, un genre de minifourgonnette avec des ailes (sans le papa à bout de nerfs
qui menace de s’arrêter sur le bord de la route et de vous donner une bonne raison de pleurer.)
Gilets de sauvetage
Le Manuel des visiteurs de l’île de Sable informe les visiteurs de l’île non seulement de noter l’emplacement des portes de
sortie de secours et de la manière de les ouvrir (le discours habituel sur la sécurité qu’on nous fait avant un vol), mais nous
recommande également de fermer nos yeux et d’essayer de trouver les poignées de
porte au cas où il faudrait
abandonner l’avion rapidement dans la noirceur! On nous suggère de porter un gilet
de sauvetage en tout temps pendant le vol et les vêtements de flottaison sont « fortement recommandés ». Je pourrais me tromper, mais même si on réussissait à survivre
à une chute libre dans les eaux glacées de l’Atlantique Nord, n’est-il pas plus probable qu’une des 18 espèces de requin nous trouve bien avant la garde côtière? Sans
vouloir offenser la Garde côtière canadienne, bien entendu.
Poids maximal
Ce qui me préoccupe le plus par contre : le poids maximal de 225 livres par
personne. À l’aéroport, on demande à chaque personne de porter ses valises et
de monter sur la balance. La question s’impose. Qu’est-ce qui me fait le plus
peur – la possibilité de me faire bouffer par un requin ou faire mesurer mon poids
en public? Je vous en donnerai des nouvelles si, tout comme l’invincible pin unique,
je survis à l’île.
Wendy Kitts est l’auteure de “Sable Island: The Wandering Sandbar” et pèse
225 livres, valises comprises. n
PrimeTime
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WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
7
primetime: calendar of events
Tantramar Seniors’ College
Winter Registration
The Tantramar Seniors’ College is
offering Winter 2012 registration
Wednesday, January 11,
Chair Yoga: Tuesdays & Thursdays,
10:45 – 11:45 a.m.
ZUMBA Gold: Wednesdays & Fridays
10:45 a.m.
Card Making/Scrapbooking: Mondays,
at the following locations:
10:00 a.m. – 12:00 p.m.
Lions Community Centre,
473 St. George St., 12 p.m. to 1:30 p.m.
Camden Park/Peoples Park Tower,
Tea Room, 2:30 to 3:30 p.m.
Private Computer Lessons: Tuesdays
10:00 – 11:45 a.m.
Guitar Lessons: Wednesdays,
10:00 – 11:15 a.m.
Moncton Public Library
Activities
Boomers, Books and Beans
Every Wednesday morning, from 10 a.m.
to 11 a.m., the library offers boomer
and senior patrons coffee and sweets
while they look over the latest books
and other materials available at the
library before they are set out for the
general public. A viewing table is set up
on the first floor next to the circulation
For more information,
Private Digital Camera Lesson:
contact the college at 364-2780,
Thursdays, 9:45 and 10:45 a.m.
[email protected],
Book Club – 10:30 - 11:45 a.m.
or www.tantramarseniorscollege.ca.
(meets 3rd Thursday of each month)
Parkland Riverview sessions
Afternoons:
Parkland Riverview will host an after-
(All activities are scheduled
noon session on “Remove Clutter From
from 1:00 – 3:00 p.m.)
the Holidays and Giving to Charities,
Drama/Theatre: Mondays
Your New and Improved Home” Conversational French: Tuesdays
on January 11, 2012, from 2-3 p.m.
Seniors Bridge: Tuesdays
by Karen Pearce, Certified Senior Move
Bridge Lessons: Wednesdays
Management and Interior
Singing & Music: Thursdays
Decorating Consultant. Senior’s 45’s: Thursdays
coffee, tea and desserts. The next
Please call to register at 387-7770. Art/Drawing Lessons: Fridays
session is expected to be held around
Limited Seating. Free Admission. Coffee
Senior’s Cribbage: Fridays
the end of January. Contact the library
& Tea & Snack provided. Parkland
Evenings :
for confirmed dates and topics
Riverview is located at Royal Court, Senior’s Bridge: Fridays, 7:00 p.m
at 869-6000.
822 Coverdale Road, Riverview.
For a complete schedule of activities,
desk.
Current Events Discussion Group
On the first Tuesday of each month
at 7 p.m., host Graeme Decarie leads
a discussion group on a wide variety
of topics, usually centered on what is
happening in the news.
Lunch and Learn
In partnership with Mount Allison
University, the library offers occasional
noon-hour lectures on Tuesdays. Bring
your lunch and the library provides
English Book Clubs
The Book Club meets on the third
Parkland Riverview will hold a Card
email [email protected]
Party on Febuary 8, from 1:30 pm to
or phone Janet MacDuff, Seniors
3:30 p.m. Pre-register for your table
Recreation Coordinator, at 859-8611.
of four players. Coffee, Tea & Snack
Alzheimer Society Support Group
provided. Call 387-7770.
The Alzheimer Society invites caregiv-
Lions Community Centre activities
ers to attend monthly meetings of the
The Moncton Lions Community Centre
Caregiver Support Group. The meetings
offers the following activities to seniors
are held at 960 St. George Boulevard in
French Fiction Book Club / Club de lecture
en français
at no charge:
the Lorne Preston Room of the Peoples’
2nd Thursday of the month at 2 p.m. /
Mornings:
Park Tower and begin at 7 p.m. Dates
2e jeudi du mois à 14 h
Cardio Fitness for Seniors:
of upcoming meetings are as follows:
January 12 /12 janvier: Ouragan sur le
Mondays & Wednesdays,
December 12, 2011
bayou (Lili Maxime)
9:30 - 10:30 a.m.
January 9, 2012
February 9 / 9 février: title
Line Dancing: Mondays & Fridays,
February 13, 2012
to be confirmed / titre à
10:45 - 11:45 a.m.
March 12, 2012
confirmer
Better Bones: Tuesdays & Thursdays,
9:30 - 10:30 a.m.
PrimeTime
For more information, contact the
Alzheimer Society at 858-8380.
WINTER Issue / NUMÉRO D’HIVER 2011
Wednesday of each month at 7:00 pm.
The title of the book on January 18 is
“Reliable Wife” by Robert Goolrick. The
library provides the readers with the
books and everyone has a month to
read it. Call 869-6000 to register.
March 8 / 8 mars: title to be confirmed /
other programs,
titre à confirmer
contact the library at 869-6000
ALLIANCE FRANÇAISE BOOk CLUB
/ CLUB dE LECTURE dE L’ALLIANCE
FRANÇAISE
or visit www.monctonpubliclibrary.ca.
2nd Wednesday of the month at 7 p.m.
KEEP US POSTED ON
UPCOMING EVENTS!
Email name of event, date ,
time and contact info to:
[email protected]
/ 2e mercredi du mois à 19 h
January 11 / 11 janvier: Trois jours
chez ma mère (François Weyergans)
February 8 / 8 février: title to be
confirmed / titre à confirmer
March 14 / 14 mars: title to be confirmed / titre à confirmer
Lunch & Learn (in French) / Conférences
du midi (en français)
3rd Thursday of the month
from 12 p.m. to 1 p.m..
January 19, February 16 and
March 15. Bring your lunch and the
library will offer refreshments and
desserts. Titles and speakers to be
confirmed.
3e jeudi du mois de midi à 13 h.
19 janvier, 16 février et 15 mars.
Apportez votre lunch et la bibliothèque
offrira rafraîchissements et desserts.
Titres et conférenciers à confirmer.
ART EXHIBITS
The library has art panels in the lobby
and there are new exhibits each month.
January’s exhibit features the works
of Robert Keefer. A reception will be
held January 4 at noon to meet with
the Moncton artist and have some
refreshments. February’s exhibit is
still to be confirmed. In March, local
photographer Maurice Henri and a
mentor will display their work as part
of the library’s Mentor Series.
New Prostate Cancer
Support Group launched
On November 2, the newest member of the Prostate Cancer Canada Network,
Greater Moncton, launched its support group at the YMCA. The boardroom
was filled to overflowing with an enthusiastic group of about 50, including
20 prostate cancer survivors and their spouses. Special speaker was local
urologist Dr. Neil Dwyer.
One of every seven Canadian men will be diagnosed with prostate
LIBRARY HOURS
cancer. The goal of the Moncton group is to raise awareness, to provide up-
The library is open six days a week
to-date information and a community of support for prostate cancer patients
from 10 a.m..to 5 p.m., with extended
and their families in southeast New Brunswick.
hours on Tuesday and Wednesday
evenings until 9pm. The library is
closed on Sundays.
Meetings will be held on the first Wednesday of each month at the Y. Wayne
and Barb Harrigan are the coordinators. For more information, contact the
Harrigans at 386-2187 or e-mail [email protected]. n
For more information on these and
PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
9
programme d’activités
Inscription à la session d’hiver du
Tantramar Seniors’ College
L’inscription à la session d’hiver
2012 du Tantramar Seniors’ College
se tiendra le 11 janvier aux endroits
suivants :
Centre communautaire des Lions,
473, rue St-George, de midi à 13 h 30
Calendrier d’activités du centre
communautaire des Lions
Groupe de soutien de la Société
Alzheimer
Le centre communautaire des Lions de
La Société Alzheimer invite les
Moncton offre une foule d’activités pour
personnes soignantes à participer aux
les personnes âgées :
rencontres mensuelles de son groupe de
En avant-midi :
soutien. Les rencontres se déroulent au
Exercices cardiovasculaires à l’intention
960, boulevard St-George, dans la salle
des personnes âgées : lundi et mercredi,
Lorne Preston de la résidence Peoples
de 9 h 30 à 10 h 30
Park Tower. Elles débutent à 19 h.
Résidences Camden Park et
Danse de ligne : lundi et vendredi, de
Voici la date des prochaines rencontres :
Peoples Park Tower, Salon de thé,
10 h 45 à 11 h 45
Le 12 décembre 2011
de 14 h 30 à 15 h 30
Programme Better Bones : lundi et
Le 9 janvier 2012
Pour de plus amples renseignements
jeudi, de 9 h 30 à 10 h 30
Le 13 février 2012
Yoga sur chaise : mardi et jeudi, de
Le 12 mars 2012
10 h 45 à 11 h 45
Pour de plus amples renseignements,
sur les cours offerts, communiquez avec
le collège au 364-2780; par courriel à
[email protected];
ou visitez son site Web à
ZUMBA Gold : mercredi et vendredi, à
10 h 45
communiquez avec la Société Alzheimer
au 858-8380.
www.tantramarseniorscollege.ca.
Fabrication de cartes et scrapbooking :
Activités à la résidence
Parkland Riverview
lundi, de 10 h à midi
Activités à la Bibliothèque
publique de Moncton
Leçons particulières d’informatique :
Baby-boomers, café et nouveautés!
mardi, de 10 h à 11 h 45
Tous les mercredis, de 10 h à 11 h, le
Cours de guitare : mercredi, de 10 h à
personnel de la bibliothèque invite les
11 h 45
baby-boomers et les personnes de la
Leçons particulières de photographie
génération précédente à découvrir les
numérique : jeudi, de 9 h 45 et 10 h 45
plus récentes nouveautés avant leur
Club de lecture : le troisième jeudi de
mise en circulation, tout en dégustant
chaque mois, de 10 h 30 à 11 h 45
un café et des pâtisseries. Les nouveau-
En après-midi :
tés sont exposées au rez-de-chaussée,
(Toutes les activités se déroulent de
près du comptoir de prêt.
13 h à 15 h)
Échanges sur les sujets d’actualité
Théâtre : le lundi
Le premier mardi du mois, à 19 h.
La résidence Parkland Riverview organisera un après-midi d’information avec
Karen Pearce, conseillère certifiée en
déménagement pour personnes âgées
et en décoration intérieure, qui donnera
des conseils sur la manière d’éliminer
le désordre et le fouillis à la maison.
Présentée en anglais seulement, cette
conférence aura lieu le 11 janvier
2012, à 14 h. L’entrée est libre
mais le nombre de places est limité.
Inscrivez-vous à l’avance en composant
le 387-7770. Des rafraîchissements
seront servis après la conférence. La
résidence Parkland Riverview est située
au Royal Court, 822, chemin Coverdale,
Riverview.
La résidence Parkland Riverview vous
invite à une partie de cartes qui aura
lieu le 8 février, de 13 h 30 à 15 h
30. Pour réserver une table de quatre
joueurs, composez le 387-7770. Des
rafraichissements seront servis pendant
l’activité.
10
PrimeTime
Apprendre à parler le français : le jeudi
Groupe de discussion animé par Graeme
Parties de bridge : le jeudi
Decarie, et portant sur un large éventail
Leçons de bridge : le mercredi
de sujets le plus souvent en rapport
Chants et musique : le jeudi
avec les sujets d’actualité.
Parties de 45: le jeudi
Conférences du midi
Leçons d’art et de dessin : le vendredi
Le troisième jeudi du mois, à midi.
Parties de cribbage : le vendredi
Apportez votre lunch et la bibliothèque
En soirée :
offrira rafraîchissements et desserts. Parties de bridge : le vendredi, à 19 h
Titres et conférenciers à confirmer.
Pour obtenir une liste complète
Communiquez avec la bibliothèque
des activités, communiquez avec
la coordinatrice Janet MacDuff, par
courriel à [email protected],
ou par téléphone au 859-8611.
WINTER Issue / NUMÉRO D’HIVER 2011
au 869-6000 pour obtenir
la date et le thème des
conférences à venir.
Lunch & Learn (en anglais)
Conférences du midi offertes en partenariat avec l’Université Mount Allison,
se déroulant habituellement le mardi.
Apportez votre lunch et la bibliothèque
offrira rafraîchissements et desserts. La
Pour de plus amples renseignements
HEURES d’OUvERTURE
dE LA BIBLIOTHèqUE
La bibliothèque est ouverte six jours par
semaine, de 10 h à 17 h, et jusqu’à 21
h le mardi et le mercredi. La bibliothèque est fermée le dimanche.
sur ces programmes et autres activités,
communiquez avec la bibliothèque au
869-6000 ou visitez son Web à
www.bibliothequepubliquedemoncton.ca.
prochaine conférence est prévue vers
la fin janvier. Communiquez avec la
bibliothèque pour obtenir la date et le
thème des conférences à venir.
Club de lecture en anglais
Tenez-nous au courant d’activités à venir.
Faites-nous parvenir par courriel le nom de l’activité, la
date, l’heure et les coordonnées à l’adresse :
[email protected]
Le troisième mercredi du mois, à
19 h. La prochaine rencontre aura lieu
le 18 janvier et portera sur le roman
A Reliable Wife, de Robert Goolrick.
La bibliothèque fournit les livres aux
membres du club qui ont alors un
mois pour les lire. Inscription requise.
Composez le 869-6000
pour vous inscrire.
Club de lecture en français
Le deuxième jeudi du mois, à 14 h.
Nouveau
groupe
Le 12 janvier : Ouragan sur le bayou
(Lili Maxime)
Le 9 février : Titre à confirmer
Le 8 mars : Titre à confirmer
CLUB dE LECTURE
dE L’ALLIANCE FRANÇAISE
Le deuxième mercredi du mois, à 19 h.
Le 11 janvier : Trois jours chez ma
mère (François Weyergans)
Le 8 février : Titre à confirmer
Le 14 mars : Titre à confirmer
EXPOSITIONS ET vERNISSAGES
La bibliothèque organise chaque mois
une nouvelle exposition d’œuvres d’art
dans son foyer.
L’exposition de janvier mettra en
vedette les œuvres de Robert Keefer.
Le vernissage aura lieu le 4 janvier à
partir de midi, en présence de l’artiste.
de soutien pour les gens atteints
du cancer de la prostate
Le 2 novembre dernier, le plus récent membre du Prostate Cancer Canada
Network (Réseau du cancer de la prostate du Canada), soit la section du Grand
Moncton, a tenu une première réunion de son groupe de soutien au YMCA. Il y
avait salle comble pour cette réunion, soit une cinquantaine de participants des
plus enthousiastes, dont une vingtaine de survivants du cancer de la prostate et
leurs conjointes. L’urologue local, le Dr Neil Dwyer, s’est fort bien acquitté de sa
tâche à titre de conférencier spécial.
Un Canadien sur sept sera touché par le cancer de la prostate. L’objectif du
groupe de soutien de Moncton est de sensibiliser l’opinion publique à ce fait et
d’offrir des renseignements dignes de foi ainsi qu’une communauté de soutien
aux hommes du sud-est du Nouveau-Brunswick atteints du cancer de la prostate
La bibliothèque offrira des rafraichisse-
et aux membres de leurs familles.
ments. L’artiste invité de l’exposition
Le groupe tiendra ses réunions au YMCA le premier mercredi de chaque mois,
de février est à déterminer. En mars,
le photographe Maurice Henri et un
mentor exposeront leurs œuvres dans
le cadre de la série des mentors.
et Wayne et Barb Harrigan en seront les organisateurs. Pour obtenir plus
d’information à ce sujet, veuillez communiquer avec les Harrigan par téléphone
au 386-2187 ou par courriel à l’adresse [email protected]. n
PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
11
The Boys
at
I
Table 50
By Kathy Mercure
t didn’t take long for me to figure out
Two vacancies
As he was leaving for an appointment,
why the guys chose this table. It has a Table 50 now includes Doug Letterick, I even managed a kiss from Harold,
view of the whole dining room and when who joined the group earlier this year and who invited me to visit him in his room.
you are holding court, it’s important to was also from Bob’s old neighbourhood. The sly fox… n
He replaced George Jabalee who went
see who’s coming and going.
Kathy Mercure is a freelance writer, living
Table 50 has a reputation at Camden
off with his lady friend to another table. in Dieppe. Originally from the west coast,
The group is also missing Ernie, who she has lived in Canada’s North, the Prairies
Park Terrace, an independent retirement moved to PEI, and was saddened by the
community. It started in 2004, when loss of their dear friend Harold Mitton,
Bob Davidge and Harold McGrath, be- who passed away in September. So now
gan to sit together for meals. They were
soon joined by George Jabalee, Harold
Mitton, Ernie Farrer and Murray Rogers
Table 50 has two vacancies to fill.
Even though, technically, there is no as-
and it became the place to share a few signed seating in the dining room, you
have to prove your stripes before you
laughs, talk about the latest local and
can sit with the boys. There is no secret
world news, swap tall tales and stories
handshake or password, but you need
of being overseas during wars. Political
to fit in and feel comfortable. This is a
dignitaries, and even those with royal
table for fish stories and wisecracking
connections have visited Table 50; it all
humour. Although ladies are politely
comes with the territory.
invited to share a meal if there is a seat
Over the years they’ve shared stories free, the boys make no bones about it
and adventures together. With Bob
— this is a men-only table. Even though
at the wheel, they visited places like the fellas were absolute gentlemen on the
Bass River, Hillsborough and Belliveau day I visited, I could tell from the twinkle
Orchard. Nowadays, the guys are con- in their eyes they were holding back on
tent listening to music, playing trivia some of their stories. As Bob says, this
games, pool, and exercises together.
1
PrimeTime
table is a regular “den of iniquity.”
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
and in the American Southwest. But on the
east coast she has finally found home.
Quips and Quotes
n Each day, Bob Davidge brings a
quote to share with his buddies from
his calendar of church signboards.
Today’s quote was: “Have you read
my #1 bestseller? There will be a test.
— God.”
n Harold McGrath celebrated his 92nd
birthday on October 24th. The other
guys weren’t telling their ages…
n For years the boys had an annual
betting pool to guess a date for
when the Amaryllis flower one of the
guys had in his room would bloom.
Everyone in the dining hall put in
their 25 cents and the pot would
grow to as much as $30. The winner
would take all or split the pot with
others who guessed the same date.
n Their sharp wit also keeps the staff
on their toes: “It’s not so much that
we tell them what to cook, but how
to cook.”
Les Boys de
la table 50
prenant, toutefois,
Par Kathy Mercure
conté de drôles
C
pour ce groupe de
bons vivants.
Au fil des années, ils se sont
ela ne m’a pas pris longtemps à com- d’histoires et
prendre pourquoi les « Boys » tenaient vécu ensemautant à cette table en particulier. Elle
ble de belles
offre une vue de toute la salle à manger, aventures.
et comme pour les coqs dans leur basse Avec Bob
cour, il est très important pour eux de au volant,
faire un contrôle du va-et-vient dans la ils ont visité des endroits comsalle à manger.
La table 50 tient une certaine réputation
pour les résidents de Camden Park Terrace,
une collectivité de retraités indépendante.
Cette réputation fut établie en 2004, alors
que Bob Davidge et Harold McGrath ont
commencé à se rencontrer pendant les
heures de repas. Se sont ensuite ajoutés à la troupe George Jabalee, Harold
Mitton, Ernie Farrer et Murray Rogers.
La table 50 est rapidement devenue
un endroit où on pouvait rire, jaser de
potins locaux ou de nouvelles du monde,
se conter des histoires à dormir debout
et même se remémorer des aventures
vécues à l’étranger pendant les années de
guerre. Les Boys de la table 50 ont même
reçu la visite de personnalités politiques
me Bass River, Hillsborough et le
Verger Belliveau. Dernièrement,
les Boys se contentent d’écouter
de la musique, de faire de l’exercice
physique et de jouer au billard ou aux
jeux de société.
Dans l’ordre habituel/
From left: Bob Davidge,
Doug Letterick,
Murray Rogers
Deux places libres
La table 50 compte maintenant parmi ses vous devez quand même monter que
membres Doug Letterick, qui s’est intégré vous méritez votre place à cette table. Il
au groupe plus tôt cette année; Doug et n’y a pas de poignée de main secrète ni de
Bob se sont connus dans leur ancien mot de passe, mais vous devez bien vous
quartier. Doug remplace George Jabalee, entendre avec les Boys et vous sentir à
qui a quitté le groupe pour rejoindre sa l’aise avec eux. Cette table est un endroit
dulcinée à une autre table. Le groupe
d’histoires cocasses et d’humour ironique.
a également perdu Ernie, déménagé à
Bien qu’ils invitent poliment les dames à
l’Î.-P.-É., ainsi que leur cher ami Harold se joindre à eux pour un repas s’il y a une
Mitton, décédé en septembre. La table 50 place de libre, les Boys ne cachent pas
a donc maintenant deux places de libres.
qu’il s’agit là d’une table pour hommes.
Les gars ont fait preuve de galanterie le
éminentes, y compris des personnages Quoique techniquement, il n’y ait pas de
jour que je leur ai rendu visite, mais je
ayant des liens de royauté… rien de sur- place réservée dans la salle à manger,
voyais bien qu’ils se retenaient avec cer-
Mots d’esprit et citations
n Chaque jour, Bob Davidge apporte
une citation tirée de son calendrier de citations humoristiques
religieuses qu’il partage avec
ses copains de table. La citation
d’aujourd’hui? « Avez-vous lu mon
best-seller? Faites gaffe, car il y aura
un test. — Dieu Le Tout-Puissant »
n Harold McGrath a célébré son
92e anniversaire le 24 octobre
dernier. Les autres membres du
groupe n’ont cependant pas voulu
dévoiler leur âge!
n Pendant des années, les Boys ont
organisé un petit concours dans le
cadre duquel il fallait deviner la date à
laquelle fleurirait une amaryllis qu’un
des gars avait dans sa chambre. Tout le
monde dans la salle à manger gageait
25 ¢, et la cagnotte pouvait atteindre 30 $. Le gagnant prenait le tout
ou partageait avec ceux qui auraient
également deviné la bonne date.
n Le caractère espiègle des membres du
groupe fait en sorte que le personnel
de la salle à manger se doit d’être sur
le qui-vive en tout temps : « Ce n’est
pas qu’on leur dit quoi préparer, mais
plutôt comment le préparer! »
PrimeTime
taines de leurs histoires. Comme le dit si
bien Bob, les Boys considèrent cette table
comme un réel « lieu de perdition ». À
son départ pour un rendez-vous, Harold
m’a offert un petit bisou et m’invita à
lui rendre visite dans sa chambre… rusé
comme un renard celui-là. n
Kathy Mercure est rédactrice à la pige et
habite à Dieppe. Originaire de l’Ouest du
Canada, elle a vécu dans le Nord canadien,
dans les Prairies et dans le Sud-Ouest des
États-Unis. Elle trouve enfin son chez-elle
sur la côte Est.
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
1
section title
wasn’t that
a party !
photos by Jeanne Whitehead
PrimeTime
makes its Debut
A standing-room-only crowd was at
Moncton City Hall, October 3, for the
launch of Metro Moncton’s new quarterly, bilingual magazine for zoomers,
boomers and seniors.
Mayor George LeBlanc, Minister Sue Stultz and Rob Boyd
Le maire George LeBlanc, la ministre Sue Stultz et Rob Boyd
Photographer Daniel St. Louis, Jack
Madden, and Editor Rayanne Brennan
Flora Dell and / et Betty Hudson
Primetime committee members /
membres du comité de la revue
14
PrimeTime
Daniel St. Louis, photographe, Jack Madden
et Rayanne Brennan, directrice de la
rédaction de la revue PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
Flora Dell and / et Louise Gilbert
quelle fête!
section title
photos par Jeanne Whitehead
Lancement
officiel de la
revue PrimeTime
Une foule nombreuse était sur place à
l’hôtel de ville de Moncton, le 3 octobre
dernier, pour le lancement officiel de
la revue PrimeTime, une publication
bilingue trimestrielle du Grand Moncton
Moncton’s newest magazine is warmly welcomed by a standing room only crowd in
the mezzanine of City Hall.
conçue expressément pour les zoomers, les baby-boomers et les aînés.
La nouvelle revue du Grand Moncton reçoit un accueil chaleureux de la part d’une
foule imposante à l’hôtel de ville.
From left / Dans l’ordre habituel:
Wayne Harrigan, Louise Gilbert, Terry
MacPherson, Les Brown, Nelson Vessey
Suzanne Bérubé, master of ceremonies /
maîtresse de cérémonie, et le Mayor /
maire George LeBlanc
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PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
15
Centre Stage
Quand l’art
All the world’s a stage,
And all the men and women merely players:
They have their exits and their entrances;
And one man in his time plays many parts.
By / par Rayanne Brennan
Cover photo / photo à la page couverture :
Kevin Snair, Creative Imagery
It is only fitting that a profile of Thea Borlase opens with
1920s vaudeville house was restored to its former glory
a passage from history’s most famous playwright and re-opened (as the Capitol Theatre) in 1993.”
- William Shakespeare.
Emigrated to Canada
To use his analogy, Thea’s life has been a
Born Theodora May Mitchell in London in 1921, she
rich, full multi-act play, and in each act,
emigrated to Canada in 1946 to marry her Canadian
she has played a leading role. From the fiancée James Borlase. The two met during her service
theatre of war in England to the Capitol with the Women’s Royal Naval Service (WRNS), affecTheatre in Moncton, this dynamic
tionately known as The Wrens. He was an army captain
woman has stood firmly on centre that landed at Dieppe on D-Day – an invasion she helped
stage, sharing her considerable gifts to prepare!
of oration and organization, to make
a profound difference in the lives of
In 1952, the Borlases moved to Moncton, after Jim, a
Montreal native, accepted an invitation from chartered
others.
As an arts broadcaster, administrator
and volunteer, she promoted and guided
emerging Francophone and Anglophone
artists in Atlantic Canada toward successful
careers and was instrumental in shining the spotlight on Acadia’s budding cultural scene.
The part she is best known for, however,
accountant George Hudson to become a partner with
his firm. “We were curious and we liked the sound of
the Maritimes,” Thea recalled in her interview with
PrimeTime.
Her “love for the arts, combined with a love of French”
gave Thea a “unique position” when she arrived here as
a young wife and mother. And it was not long after that
is the driving force that turned a derelict
she fell in love with her adopted city. Both she and her
building on Moncton’s Main Street into a
husband were particularly impressed by the development
first-class performing arts facility. To quote
of the University of Moncton and its strong show of sup-
General
port for the arts. When one of the first decisions taken
Ramon John Hnatyshyn, it was
by the university was to establish a fine arts department,
former
Canada’s
Governor
largely thanks to Thea’s “vision the couple told themselves: “We’ve come to the right
and determination” that “a place.”
16
PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’AuTOMNE 2011
passe à l’action
Le monde entier est un théâtre,
Et tous les hommes et les femmes
seulement des acteurs;
Ils ont leurs entrées et leurs sorties,
Et un homme dans le cours de sa vie
joue différents rôles...
Il semble opportun de commencer un reportage sur Thea
Qui
prend
mari
Borlase en citant un extrait d’une scène du plus grand des prend pays
dramaturges, William Shakespeare.
Née Theodora May
En effet, la vie de Thea s’apparente à une riche et complexe
Mitchell à Londres
1921,
elle
pièce de théâtre en multiples actes, pièce dans laquelle elle a en
émigre
au
Canada
tenu le rôle principal dans tous les actes. Depuis le théâtre de
la guerre de son Angleterre natale jusqu’au théâtre Capitol de en 1946 pour épouser son
Moncton, cette femme dynamique n’a cessé d’occuper le devant financé canadien, James Borlase. Le
de la scène, mettant à profit son sens inné de l’organisation
et son prodigieux talent oratoire pour transformer de façon
positive et durable la vie de bon nombre de gens.
couple s’était rencontré pendant la guerre. Thea faisait partie
du Women’s Royal Naval Service (WRNS), affectueusement
connu sous le nom « The Wrens » (les « roitelets », une petite
espèce de passereaux); James était capitaine de l’armée et
À titre de chroniqueuse culturelle, de gestionnaire et de bé-
participa à la bataille de Normandie, une opération que Thea
névole, elle a favorisé et soutenu la carrière florissante de nom- aida à préparer!
breux artistes émergents, tant francophones qu’anglophones,
En 1952, le couple déménage à Moncton après que Jim,
au Canada atlantique, et elle a joué un rôle déterminant dans
natif de Montréal, ait accepté l’invitation de George Hudson à
la mise en valeur de la scène culturelle acadienne dès ses
devenir partenaire de sa firme de comptables agréés. « Nous
débuts.
étions curieux et les Maritimes nous attiraient », confie Thea à
Comme si tout cela ne suffisait pas, elle est aussi et surtout la journaliste du magazine PrimeTime.
connue pour être la principale artisane du projet de réfection du théâtre Capitol, qui visait à transformer un bâtiment
abandonné de la rue Main, à Moncton, en un centre des arts
d’interprétation de première classe. Selon l’honorable John
Hnatyshyn, ancien gouverneur-général du Canada, c’est en
grande partie grâce à l’esprit visionnaire et à la détermination
de Thea que ce petit théâtre de variété des années 1920 a
retrouvé sa splendeur originelle et qu’il a rouvert ses portes
en 1993.
Sa grande passion pour les arts combinée avec son amour de
la langue française lui donne une perspective originale quand
elle arrive à Moncton dans son rôle de jeune épouse et de
mère. Elle est vite animée d’un vif enthousiasme pour sa ville
adoptive. Le couple est très impressionné par le développement de l’Université de Moncton et l’importance que celle-ci
accorde aux arts. Quand l’une des premières décisions de
l’université est de créer un département des beaux-arts, c’est
PrimeTime
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
17
primetime people
deaf. He had no sense of rhythm, but
he was always game.” Sadly, Jim died
of cancer in 1970, having enjoyed only
24 years of marriage, and leaving her to
raise their four children on her own.
Offer from CBC
One year after his passing, a light shone
through her darkness in the form of an
offer from the Canadian Broadcasting
Corporation to be a freelance arts
broadcaster. In this role, she contributed
Founded drama council
at a small, private college in her teens.
Thea would later collaborate with Father
She would later learn the school was
Clement Cormier of l’Université de
operated by Nazis to foster “friendships”
Moncton to found the Moncton District
between German and British girls, “with
Drama Council, which organized drama
subsequent infiltration in mind”, in the
workshops and an annual festival of
lead-up to World War II. “Had I known I
one-act plays that brought together
wouldn’t have been so keen.”
regular reviews, commentaries and interviews to a variety of radio programs
and served as the theatre critic for both
the English and French networks of
CBC/Radio-Canada in Moncton. Thea
traveled extensively to cover the arts
in New Brunswick, and gave a voice to
many performers. She was on the road
English- and French-speaking theatre Combined operations
and in the studio for CBC for 11 years
troupes from across the region.
After high school, she worked at a stock- and “loved every minute of it.”
For three years, Thea was president of brokers’ office in London, then answered
She would have “stayed forever” had
the New Brunswick Drama League, the the call of duty when the Second World
she not received a second job offer
provincial arm of the Dominion Drama War was declared. During the war, she
she couldn’t refuse – to be the Atlantic
Festival (later Theatre Canada) and served for six years with The Wrens,
rising to the ranks of second officer, in regional officer for the Canada Council
she was president for 13 years of Stage
combined operations that planned the of the Arts. One of her first clients was
Door ‘56, a highly successful amateur
allied landings in Dieppe, North Africa award-winning singer and song-writer
theatre company that went on to win
Lennie Gallant. Thea was so struck by
and Normandy.
provincial and national recognition. She
his performance that she went back
also recruited and coordinated hundreds The war introduced her to her future
stage to speak to him about his musical
of volunteers for the annual Greater husband Jim, whom she met at a
ambitions. He had little. “I’ve got to put
Moncton Music Festival and helped Christmas party and was instantly smitbread on the table,” he told her. “I can’t
formulate arts and cultural policies for ten. “I thought ‘that’s the best looking
sing doing my own material over and
the City of Moncton and Province of man I’ve seen in my life’.” Being “fussy
over.” Thea suggested he apply for a
New Brunswick.
about voices”, she made the first move
grant to help him get his career off the
to strike up a conversation. Though he
ground. She continued to support and
Thea began to hone her own natural talwas “quiet and a bit shy”, he impressed
advise many emerging artists – musients for drama and music at a boarding
her by removing an orange from his
cians, authors, painters, sculptors - until
school she attended, run by a Catholic
regiment’s Christmas tree and handing
her retirement in 1992 at the age of 71.
order of “doting” French nuns. The
it to her as she left the party. “I took this
kindly Sisters also trained her how to
That was the same year she turned her
as a good sign.”
speak in public “by hitting the opposite
energies to the restoration of the Capitol
wall” with her voice. It was their tute- Indeed, the couple was well suited in Theatre, of which she became a founding
lage that kindled her life-long passion many ways, including their shared fond- board member and long-time volunteer.
for the arts and languages. Fluent in ness for music and drama. “He couldn’t In preparation for the theatre’s reopenFrench, she went onto study German sing. He couldn’t dance. He was tone ing, she took it upon herself to set up,
18
PrimeTime
WINTER Issue / NUMÉRO D’HIVER 2011
personnalités primetime
une confirmation pour le couple « qu’il
collègue privé. Elle découvrira plus tard
tre son futur époux à l’occasion d’une
s’est établi au bon endroit ».
que ce collègue était en fait exploité par
fête de Noël. « Dès que je l’ai vu, je suis
des nazis dans le but de favoriser les liens
tombée amoureuse de lui, dit-elle. C’était
Fondatrice du conseil d’art
dramatique
Plus tard, Thea collaborera avec le
père Clément Cormier, de l’Université
de Moncton, pour fonder le Moncton
District Drama Council (conseil d’art
dramatique du district de Moncton) qui
organisait des ateliers d’art dramatique
d’amitié entre les jeunes filles anglaises le plus bel homme du monde! » Étant
et allemandes afin de s’infiltrer dans le
très sensible à la voix des gens, elle fait
territoire ennemi, en préparation à la
le premier pas et amorce une conversa-
Deuxième Guerre mondiale. « Si j’avais
tion avec lui. Elle le trouve doux et
su alors ce que je sais aujourd’hui,
un peu timide. Il l’impressionne en lui
j’aurais fait preuve d’un peu moins offrant une orange du sapin de Noël de
d’enthousiasme », dit-elle.
son régiment au moment où elle quitte
la fête. « J’ai interprété cela comme un
ainsi qu’un festival annuel de pièces
de théâtre en un acte rassemblant des
bon signe. »
troupes d’acteurs anglophones et fran-
À bien des égards, ils forment un couple
cophones de toute la région.
très uni et ont beaucoup de choses en
commun, y compris une grande passion
Pendant trois ans, elle préside le New
pour la musique et l’art dramatique.
Brunswick Drama League (ligue d’art
« Il était nul en chant et en danse et
dramatique du Nouveau-Brunswick),
ne pouvait distinguer un ton musi-
l’aile provinciale du Dominion Drama
cal d’un autre. Il n’avait aucun sens
Festival (rebaptisé Théâtre Canada), et
du rythme, mais peu importe, il était
elle est présidente pendant 13 ans de
toujours enthousiaste et prêt à tout. »
Stage Door 56, une brillante compagnie
Malheureusement, Jim décède du cancer
de théâtre amateur dont la renommée
en 1970, après seulement 24 années de
s’étend jusqu’à l’échelle provinciale et
mariage, laissant Thea seule avec quatre
nationale. Infatigable, elle recrute et
encadre aussi des centaines de bénévoles
enfants à élever.
pour le Festival annuel de musique du
Un appel providentiel de la CBC
Grand-Moncton, en plus de participer à
Un an après le décès de Jim, Thea reçoit
l’élaboration des politiques sur les arts
une offre inespérée de la société radio-
et la culture de la Ville de Moncton et du
phonique CBC, qui l’invite à devenir
gouvernement du Nouveau-Brunswick.
chroniqueuse culturelle à titre de pigiste.
Thea commence à cultiver ses propres Opérations multinationales
talents innés pour le théâtre et la mu- Après le secondaire, elle est embauchée
sique alors qu’elle est pensionnaire dans
par une maison de courtage de Londres.
un établissement scolaire tenu par des
Quand la Deuxième Guerre mondiale
religieuses françaises un peu « mère éclate, elle décide de s’engager dans
poule », et dévouées à l’éducation de le corps féminin de la Marine royale
leurs élèves. Ce sont ces bienveillantes
religieuses qui l’ont initiée à l’art de
(« The Wrens »). Pendant les six années
que dure la guerre, elle est affectée aux
Dans ce rôle, elle collabore régulièrement
à diverses émissions radiophoniques
à titre de critique, de commentatrice et
d’intervieweuse. En outre, elle devient la
critique de théâtre attitrée de la chaîne
francophone (Radio-Canada) et de la
chaîne anglophone (CBC) à Moncton.
Ce mandat l’amène à voyager partout au
Nouveau-Brunswick et à faire découvrir
opérations de planification des assauts de nombreux artistes. Elle garde de très
« projeter sa voix à l’autre bout de la
des forces alliées à Dieppe, en Afrique bons souvenirs de ces onze années
pièce ». C’est également sous leur tutelle
du Nord et en Normandie, et elle monte passées sur la route ou en studio pour
qu’elle découvre sa grande passion pour
dans la hiérarchie jusqu’à atteindre le le compte de la CBC. « Je ne me suis pas
les arts et les langues. Maîtrisant bien
ennuyée une seule seconde! »
poste de seconde officière.
le français dès l’adolescence, elle décide
alors d’étudier l’allemand dans un petit Et c’est grâce à la guerre qu’elle rencon- Elle serait restée « pour toujours » si ce
parler en public, et qui lui ont appris à
PrimeTime
WINTER Issue / NUMÉRO D’HIVER 2011
19
primetime people
train and coordinate a team of volunteers (still numbering over 200) to serve
as ushers, ticket takers and coat-check
attendants. She regularly volunteered as
an usher herself and led guided tours of
the facility. Today, Thea is a regular in
the seats of the theatre she fondly calls
her “baby” – a diamond in the rough
that is now the sparkling crown jewel of
Moncton’s cultural scene.
But, she’s far from resting on her laurels.
Many honours
dition of participating in the performing
In everything Thea has done, she has
“given selflessly of her time and her
person to the advancement of creativity
through the performing arts.” She has
received many honours for her contributions to Moncton’s cultural well-being
including her appointment as a Member
of the Order of Canada, the Ramon John
Hnatyshyn Award for Voluntarism in
the Arts, and most recently the Order of
Moncton. The latter holds special significance for Thea as it comes from the city
where she brought up her children, held
the “two best jobs in the country” and
immersed herself in the performing arts
as a tireless volunteer.
arts. Of her four children and nine grand-
Thea recently worked on a film about the
life of Flora MacDonald, providing the
French voice for the former Progressive
Conservative leader. “Not many people
at 90 get a job, even if it was short
term,” she noted with a chuckle.
She’s also enjoying seeing her growing
family continue in the long, strong tra-
children, several have clearly inherited
her theatrical gene, including son Tim,
coordinator of the Capitol Theatre of
Performing Arts. “Now I’m waiting to
see what the great grandchildren will
do.”
And she’s deriving “great pleasure”
watching Moncton emerge as a cultural
centre of the Maritimes, with the Capitol
Theatre as its centrepiece. Does she take
pride in the rise of the city’s cultural
class, knowing she had a leading role in
this? “Tremendously,” she answered. n
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PrimeTime is for and about Metro
Moncton residents 50+. We
welcome your feedback and input. If
you have a story to share, thoughts
to express, activities to promote, we
invite you to contact the editor:
PrimeTime est conçue pour les
résidents du Grand Moncton de
50 ans et plus. Nous serons heureux
de recevoir vos commentaires et vos
idées d’articles. Si vous avez une histoire à raconter, des réflexions à livrer
ou une activité à promouvoir, veuillez
communiquer avec notre rédactrice
en chef :
Rayanne Brennan
[email protected]
or mail to her attention
c/o Atlantic Co-operative Publishers,
123 Halifax Street,
Moncton, NB, E1C 8N5.
Rayanne Brennan :
[email protected]
ou par courrier postal
(à son attention) à l’adresse
Atlantic Co-operative Publishers,
123, rue Halifax,
Moncton (N.-B.) E1C 8N5.
personnalités primetime
n’avait été d’une seconde offre d’emploi
qu’elle ne peut pas refuser – celle de
devenir agente du Conseil des arts du
Canada pour la région atlantique. L’un
de ses premiers clients est le compositeur-interprète primé, Lennie Gallant.
Thea est tellement impressionné par
son talent qu’elle va le voir en coulisse
après un spectacle pour discuter avec lui
de ses ambitions de carrière. Il en avait
peu. « Je dois gagner ma vie, lui dit-il,
je ne peux pas continuellement ressasser
mes propres compositions. » Thea lui
suggère alors de faire une demande de
subvention pour l’aide à démarrer sa
carrière. Elle continuera d’offrir soutien
et conseils à de nombreux artistes émergents – musiciens, auteurs, peintres,
sculpteurs – jusqu’à son départ à la
retraite en 1992, à l’âge de 71 ans.
Cette même année, elle décide de se
consacrer à la restauration du théâtre
Capitol, et fonde avec d’autres bénévoles
le premier conseil d’administration du
Capitol. Ainsi commence une longue
« carrière » de bénévole. En prévision de
la réouverture du théâtre, elle entreprend
de son propre chef de mettre sur pied,
de former et de coordonner une grande
équipe de bénévoles (équipe qui compte
encore aujourd’hui plusieurs centaines
de membres) pour servir comme placeurs, receveurs de billets et préposés
au vestiaire. Pendant de nombreuses
années, elle rend régulièrement service
à titre de placière et dirige des visites
guidées du théâtre. Aujourd’hui, Thea
assiste régulièrement aux représentations de ce magnifique théâtre qu’elle
qualifie de son « bébé » – un diamant
brut qu’elle a transformé en un véritable
joyau scintillant de la scène culturelle de
Moncton.
-…œ«ÊœÜ˜ÌœÜ˜
>}>ȘiâÊ>ÕÊVi˜ÌÀi‡Ûˆi
De nombreux honneurs
Pour son dévouement sans borne envers
la promotion de la créativité et des arts,
et pour son immense contribution à
la vitalité culturelle de Moncton, elle
a reçu de nombreux honneurs, dont
l’Ordre du Canada et le Prix Ramon John
Hnatyshyn pour le bénévolat dans les
arts de la scène. Le plus récent honneur
reçu, l’Ordre de Moncton, comporte une
résonance particulière pour Thea parce
qu’il lui a été remis par la ville où elle
a élevé ses enfants et exercé les deux
meilleurs emplois au pays, et où elle a
travaillé bénévolement et sans relâche
pour la promotion des arts de la scène.
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d’activisme dans le domaine des arts
de la scène. Parmi ses quatre enfants
et ses neuf petits-enfants, plusieurs
ont manifestement hérité de son sens
Loin de se reposer sur ses lauriers bien
mérités, Thea est toujours aussi active. Récemment, elle a collaboré à la
réalisation d’un film sur la vie de Flora
MacDonald, prêtant sa voix à l’ancienne
chef du Parti conservateur. « Il n’y a pas
beaucoup de gens qui peuvent se targuer
d’avoir décroché un emploi à l’âge de 90
ans, même si c’est un emploi temporaire »,
glousse-t-elle.
théâtral inné, dont son fils, Tim, qui est
Elle prend particulièrement plaisir à
l’idée que les membres de sa famille
grandissante ont pris la relève et
qu’ils poursuivent la tradition familiale
immense plaisir. Est-elle fière d’avoir
le coordinateur de l’école des arts de la
scène du Théâtre Capitol. « Maintenant,
j’ai bien hâte de voir ce que vont faire les
arrière-petits-enfants. »
L’émergence de la ville de Moncton à
titre de centre culturel des Maritimes,
et la reconnaissance de l’importance
du Théâtre Capitol, lui procurent un
contribué à l’épanouissement du milieu
artistique et culturel de Moncton? « J’en
suis énormément fière », répond-elle. n
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NUMÉROà D’HIVER
21
Holiday Baking with
a Gluten-Free Twist
By Cathy Donaldson
Golden
Tassie Tarts
Pastry:
2 2/3 cups gluten-free flour
(see recipe for flour mix below *)
1 8-ounce package cream cheese,
softened
1 cup hard margarine
So you’re ready to bake some special treats for a holiday gathering but just remembered one of your guests has celiac disease, an intolerance to gluten protein found
in foods like wheat, rye, barley and oats. What to do?
Step 1: Combine the above ingredients and press into bottom and
sides of tart or muffin pans. (For
No problem, says Judy Burgess of Riverview, an avid baker who was diagnosed
non-gluten-free tarts, regular pie
with the disease in 1958 at the age of 11.
pastry may be substituted for this
“There are so many delicious gluten-free recipes available now in cookbooks and
Filling:
online that it’s much easier than it used to be,” she says.
Among the goodies that Judy prepares for the holidays are rocky road squares, dark
and light fruitcake, shortbread and vanilla fudge.
3 tbsp Minute tapioca
2/3 cup sugar
1/4 tsp salt
1/2 cup water
Here are the recipes for two of Judy’s other favourites:
Ingredients:
pastry.)
Cherry Surprises
Step 2: In a small pot, combine
the filling ingredients. Stir over
medium heat, bringing the mixture
1 ½ cups finely-ground
Method: In a bowl, combine the first
to a boil. Remove from heat and
unsweetened coconut
five ingredients, mixing well. Form
add the following:
2 ¼ - 2 ½ cups icing sugar
some of the mixture around a cherry,
1 cup corn syrup
1 tsp almond extract
making into a 1-inch or 1½-inch
2 eggs, lightly beaten
1/2 cup melted butter
ball. Continue forming balls with
3 tbsp butter
1 tbsp milk
remaining mixture and cherries. Roll
1/2 tsp vanilla
Maraschino cherries (drained)
completed balls in finely-ground,
1/2 cup finely-ground, gluten-free
gluten-free corn flakes. Store covered
corn flake cereal
in fridge.
Step 3: Fill each tart 2/3 full and
bake at 350F (175C) for about
20 to 22 minutes. Filling should
bubble in centre when done.
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*Gluten-free flour mix: Combine
2 cups rice flour, 2/3 cup potato
starch and 1/3 cup tapioca flour.
Shake in a bag and then measure
out amount required for recipe.
Note: If you’ve recently
been diagnosed with
celiac disease and need
some advice, contact the
Moncton chapter of the Canadian
Celiac Association at [email protected] or contact
the association’s national office at
1-800-363-7296.
section title
De délicieuses
pâtisseries de
Noël, sans gluten!
Tartelettes
dorées
Pâte à tarte :
2 2/3 de tasses de farine sans gluten
(la recette se trouve ci-après*)
Par Cathy Donaldson
8 oz de fromage à la crème ramolli
Vous êtes sur le point de confectionner de
1 tasse de margarine dure
délicieuses pâtisseries de Noël quand vous
vous rappelez soudain qu’un de vos invités
Étape 1 : Mélanger ces trois in-
est atteint de la maladie de cœliaque, une
grédients et tapisser le fond et les
affection caractérisée par une intolérance au
parois d’un moule à tartelettes ou
gluten trouvé dans les produits céréaliers (blé,
à muffins avec le mélange obtenu.
seigle, orge, avoine, etc.). Que faire?
Judy Burgess
« Il n’y a pas de souci », affirme Judy
(Il est possible d’utiliser une pâte à
tarte ordinaire [avec gluten] pour
cette recette.)
Burgess, une pâtissière passionnée de Riverview, qui a été
Garniture :
diagnostiquée avec la maladie de cœliaque en 1958, à l’âge de 11 ans.
« De nos jours, on trouve tellement de délicieuses recettes sans gluten
en ligne et dans les livres de recettes spécialisés, que c’est bien moins
compliqué qu’avant de cuisiner sans gluten », dit-elle.
3 c. à soupe de tapioca à cuisson
rapide
2/3 de tasse de sucre
1/4 de c. à thé de sel
Pour les Fêtes, Judy a plus d’un tour dans son sac avec ses carrés
aux guimauves et au chocolat, ses gâteaux blanc et brun aux fruits,
ses biscuits sablés et son fudge à la vanille, pour n’en nommer que
quelques-uns.
1/2 tasse d’eau
Étape 2 : Mélanger les ingrédients de
la garniture dans une petite casserole.
Amener à ébullition à feu moyen tout
en remuant le mélange. Retirer du feu
Voici deux des recettes favorites de Judy :
Surprise à la cerises
et ajouter les ingrédients suivants :
1 tasse de sirop de maïs
2 œufs, légèrement battus
Ingrédients :
1 ½ tasse de noix de coco finement
Méthode : Bien mélanger les cinq
3 c. à soupe de beurre
râpée et non sucrée
premiers ingrédients dans un bol.
1/2 c. à thé de vanille
2 ¼ à 2 ½ tasses de sucre à glacer
Envelopper chaque cerise complète-
1 c. à thé d’extrait d’amande
ment avec ce mélange de façon
1/2 tasse de beurre fondu
à former de petites balles de 1 à
1 c. à soupe de lait
1 1/2 pouce de diamètre. Rouler
Cerises au marasquin (égouttées)
les balles dans le flocon de maïs
1/2 tasse de flocons de maïs sans
émietté. Réfrigérer dans un conten-
gluten, finement émiettés
ant hermétique.
Remarque : Si vous avez récemment été diagnostiqué avec la
maladie de cœliaque et si vous avez des questions à ce sujet,
communiquez avec le bureau local de l’Association canadienne
de la maladie de cœliaque à [email protected], ou
appelez le bureau national au 1-800-363-7296.
PrimeTime
Étape 3 : Remplir chaque tartelette
au trois-quarts avec la garniture et
faire cuire environ 20 à 22 minutes à
350 ºF (175 ºC). Sortir du four quand
la garniture bouillonne au centre.
Préparation de farine « sans gluten » :
Mélanger deux tasses de farine de
riz, 2/3 de tasse de fécule de pomme
de terre et 1/3 de tasse de farine de
tapioca. Mettre les ingrédients dans
un sac et bien mélanger. La farine
sans gluten est prête à l’emploi.
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
section title
Tales of Holidays Past
(Compiled by Cathy Donaldson)
Joan Donald, Riverview: A long-
were at midnight mass. That was the mom and dad. Around October, mom
standing tradition at our house has longest hour and a half of my life for would bake her Christmas cookies, fruit
been sharing Christmas dinner with many years!
jumbles and store them in a big tin in
family and friends. One year, as we
Jerri Burke, Riverview: When I was
a cupboard downstairs. One Christmas
cided to do something similar. I often
we heard screaming. None of us knew it
exchanged little gifts with friends and
but each had gone into the tin of cook-
were preparing for more than 20
young, each person in my family would Eve – I was about 13 and my oldest
guests, the power went out. What to take turns opening Christmas gifts. brother was about 16 – my mom went
do? Thankfully my sister, Judy, lives a I always liked that tradition so when downstairs to make up a tray of cookies
few blocks away and had power! Off we I found myself in my own home, I de- for after midnight mass. All of a sudden
went to her place with turkey in tow.
Just as it finished cooking there, the
power came back on at our place. We
drove the bird back home in time for the
festivities to begin.
would end up with a lot of unopened ies and stolen one or two. When mom
little gifts under my tree Christmas looked Christmas Eve, there was only
morning. I decided to take turns call-
Ann Gorber, Moncton: I remember
one fruit jumble left. My little brother
my late grandfather sewed each of us a
ing a friend and then opening a gift. – who was about 8 at the time – was
Sometimes I’d have so much fun talking the only one who didn’t get into trouble
little cloth drawstring bag that he put
with friends I didn’t even open the gifts!
because he was too short. I can still
pennies in each night of Hanukkah. It To me, the holiday season is all about remember the look on my mother’s face
was really special for him to make those friends and setting aside time to con- when we went to midnight mass that
and it’s always stood out in my mind.
nect with each other.
night! n
Rochelle Wentzell, Dieppe: As a child,
Norma Nayler, Moncton: I grew
Cathy Donaldson is a Moncton-based writer,
I knew that Santa would come while we up with two brothers along with my editor and communications consultant.
Souvenirs de Noël
(Récits compilés par Cathy Donaldson)
Joan Donald, de Riverview: Le souper
la direction de la maison avec notre
Cette messe, elle a représenté la plus
de Noël avec la famille et les amis est
dinde cuite à point, juste à temps pour
longue heure et demie de ma vie pen-
une tradition bien établie chez nous. Je
accueillir nos invités!
dant bien des années!
me souviens d’un Noël où nous étions Ann Gorber, de Moncton: Je me Jerri Burke, de Riverview: Quand
en pleins préparatifs pour ce souper, souviens que mon grand-père confec- j’étais enfant, les membres de ma
auquel nous avions convié une ving- tionnait pour chacun de nous un petit famille ouvraient tour à tour leurs cataine de personnes, quand une panne sac à cordonnet dans lequel il déposait deaux de Noël. J’ai toujours aimé cette
de courant frappa notre secteur. Que des cennes noires tous les soirs pendant
tradition, c’est pourquoi j’ai voulu créer
l’Hannoucah.
C’était
un
rituel
auquel
faire? Heureusement pour nous, ma
une tradition similaire quand j’ai eu
sœur Judy, qui habite à quelques pâtés il tenait beaucoup, et dont je garde un mon propre chez-moi. Mes amis et moi
de maisons, n’avait pas été touchée souvenir marquant.
avons l’habitude d’échanger de petits
par cette panne. Nous partîmes donc
Rochelle Wentzell, de Dieppe: Quand cadeaux, et il reste toujours de nomchez elle, avec la dinde sous le bras. j’étais petite fille, je savais que le Père breux cadeaux emballés sous le sapin le
Le courant revint chez nous comme la Noël passerait à la maison pendant que matin de Noël. Inspirée par la tradition
dinde sortait du four. Nous reprîmes
4
PrimeTime
nous assistions à la messe de minuit.
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
familiale, j’ai pris l’habitude d’appeler
section title
mes amis avant de déballer les cadeaux
Lucky
Christmas
qu’ils m’ont offerts. Parfois, j’ai tel-
Brian Newbold,
lement plaisir à jaser avec eux que
Moncton:
j’oublie de déballer les cadeaux! Pour
In December 1940, I was eight
moi, la période des Fêtes est l’occasion
parfaite de renouer avec les amis.
and living in Manchester, England. That
fall, the Germans had started attacking London,
Br ia
n Ne
wb
Norma Nayler, de Moncton: J’ai grandi
then other major cities in the U.K. They went after
entourée de mes parents et de mes deux
industrial centres, particularly where aircraft were manufactured.
frères. Ma mère avait coutume en oc-
That Christmas, there was heavy bombing during the Manchester
tobre de confectionner des biscuits aux
fruits secs pour Noël, qu’elle entreposait
au sous-sol, dans une grande boîte en
fer-blanc. À la veille de Noël une année,
j’avais alors environ 13 ans et mon
frère ainé en avait 16, ma mère alla
chercher les biscuits qu’elle comptait
o ld
Blitz, on the nights of December 22 and 23. We had a corrugated
iron Anderson air raid shelter in our garden. My father, mother
and I would go there when we heard the air raid sirens and stay
until we heard the all-clear. At about 2 a.m. Christmas morning,
we were back in our house when there was a knock on the door.
My mother opened it and an air raid warden ordered us to leave in
servir au réveillon après la messe de
10 minutes and to take only one suitcase. We didn’t know why but
minuit. Soudain, nous entendîmes un
we followed the order. There were dozens of people in the street, all
grand cri venant d’en bas. Il ne restait
walking towards the main road. The question was, “Where are we
plus qu’un biscuit dans la boîte! Sans se
going to sleep?” The church basements were full. We ended up in a
consulter, nous avions tous subtilisé un
room at a pub. We later found out that the evacuation was because
ou deux biscuits, à l’insu des uns et des
an enormous landmine had been dropped by enemy parachute two
autres. Seul le benjamin, âgé d’environ
streets away, crashing through someone’s greenhouse. For some
huit ans à l’époque, échappa au cour-
reason, it didn’t go off but it could have obliterated a street or more.
roux de ma mère parce qu’il était trop
petit pour atteindre la boîte de biscuits.
Je peux encore voir l’expression de ma
mère pendant la messe de minuit cette
année-là! n
Cathy Donaldson est rédactrice-réviseure et
consultante en communications. Elle habite
In case there was a delayed action, we were quickly evacuated. A
bomb exposal group from Liverpool deactivated the landmine. We
were lucky. From what I’ve read, 684 people were killed and 2,364
injured during the Manchester Blitz. n
Cathy Donaldson is a Moncton-based writer, editor and communications
consultant.
L’ARTICLE FRANÇAIS À LA PAGE 28
à Moncton.
7JPM.@<>@JA+DI?DN-PM+<DI!JI>@MI
• Serving all Faiths in the Greater Moncton area
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Directors:
Wendell Ferguson, Ian Ferguson & Calvin Muise
WINTER ISSuE / NuMÉRO D’HIVER 2011
5
The Joys of Holiday
Decorating
By Cathy Donaldson
Marlene Pearce may have retired from her Riverview interior
design company 13 years ago, but she still loves using her
decorating skills – especially as the holidays approach.
“My house has to be done by the first week of December,”
says Marlene, who founded Marwin Interiors in 1973. “I
start by looking at pictures of my home from the previous
year to decide what to use and what to change.”
Santa Claus collection
Through the decades, Marlene has noted a trend towards
simplification in holiday decorating, an approach she has also
taken. But there are some musts in the Pearce household each
Christmas, including a stunning collection of Santa Clauses
crafted by her daughter and unique candles that grace her
home’s exterior.
“When we moved here 38 years ago, my husband, Winston,
and I used cardboard carpet rolls to make the candles,” recalls
Marlene. “We covered them with oilcloth and Winston wired
Christmas lights up through each one. We put them in our
window boxes with greenery. They’re very effective.”
Artificial tree
While some homeowners set up a massive, ornament-laden
tree as an interior focal point, the Pearces opt for a small
artificial one.
“My husband’s father owned two Christmas tree farms,” explains Marlene. “Winston planted several thousand Christmas
trees and doesn’t really like them!”
To enhance the holiday ambiance, Marlene replaces some of
the artwork in her home with seasonally-inspired pieces and
swaps regular dishware with Christmas-themed sets.
Mini lights
One of her favorite décor tips is to use inexpensive artificial
greenery embellished with mini lights as a base to which real
materials like cedar and boxwood can be added. She credits
the idea to Wayne Archibald of Moncton’s MacArthur’s
Flower Shop, with whom she decorated area residences during past YWCA Christmas Homes Tours.
Whatever your style, have fun with your holiday decorating
and avoid making it a stressful event, says Marlene.
“Just go with whatever makes you happy,” she says. n
Prenez plaisir à
décorer votre demeure
pendant le temps des Fêtes
Marlene Pearce
Par Cathy Donaldson
Marlene Pearce s’est retirée de son entreprise de décoration intérieure de Riverview il y a 13 ans maintenant. N’empêche
qu’elle adore toujours se servir de ses capacités de décoratrice – notamment à l’approche des Fêtes.
« Ma maison doit être complètement décorée pour la première semaine de décembre », dit Marlene, fondatrice de Marwin
Interiors en 1973. « J’examine d’abord des photos de ma maison prises l’année précédente, et je décide ensuite ce que j’ai envie
de garder et ce que j’ai envie de modifier. »
Collection de Pères Noël
Sapins artificiels
Petites lumières
Au fil des années, Marlene a noté une
La plupart des gens décorent l’intérieur Un de ses conseils de décor préférés…
tendance vers la simplification des dé- de leur maison d’un sapin de Noël avoir recours à de la verdure artificielle
corations de Noël, tendance qu’elle suit massif orné de décorations élaborées. bon marché ornée de petites lumières
de bon gré. Toutefois, il existe certains
Comme point d’attraction principal, les de Noël, à laquelle on peut ajouter des
éléments de décoration indispensables Pearce optent plutôt pour un petit sapin éléments de cèdre ou de buis. Elle dit que
qui doivent orner la résidence familiale artificiel.
c’est Wayne Archibald du magasin de
chaque année, dont une magnifique col« Le père de mon mari était propriétaire fleurs MacArthur’s, à Moncton, qui lui
lection de Pères Noël, confectionné par
de deux fermes de sapin de Noël », a montré ce petit truc des plus efficaces;
sa fille, et un ensemble de chandelles
explique Marlene. « Winston en a planté Marlene et Wayne ont décoré ensemble
tout à fait originales.
des milliers et des milliers, tellement en des résidences dans la région du Grand
« Lorsque nous nous sommes installés
fait qu’il n’a plus envie d’en avoir dans Moncton dans le cadre de visites guidées
ici, il y a maintenant 38 ans de cela,
de maisons décorées pour Noël, organla maison! »
mon conjoint Winston et moi-même
isées par le YWCA.
avons confectionné ces chandelles à Afin de relever davantage l’ambiance
partir de rouleaux à tapis en carton », chez elle, Marlene remplace certaines « Quel que soit votre style, amusez-vous
explique Marlene. « Nous les avons des toiles dans sa demeure avec des avec vos décorations de Noël et évitez
recouverts de toile cirée et Winston a œuvres inspirées des Fêtes, et elle sort d’en faire une activité angoissante », dit
muni chaque chandelle de lumières de également un ensemble de vaisselle Marlene. « Permettez-vous de vous en
Noël électriques. Nous les plaçons dans orné de thèmes typiques de Noël.
nos jardinières avec des éléments de
verdure, et elles font beaucoup effet. »
tenir à ce qui vous plaît. » n
Un Noël chanceux
Brian Newbold, de Moncton: En décembre 1940, j’avais huit ans et je vivais à
Manchester, en Angleterre. Au cours de l’automne, l’aviation allemande avait commencé à bombarder Londres et d’autres grandes villes britanniques, ciblant les centres
de production industrielle, et en particulier les endroits où étaient fabriqués les avions.
Le bombardement de Manchester s’intensifia durant les nuits du 22 et du 23 décembre. Il y avait dans notre jardin un abri antiaérien Anderson, une sorte de tunnel en
tôle ondulée, où nous allions nous réfugier, mes parents et moi, quand retentissait la
sirène d’attaque aérienne, et où nous restions terrés jusqu’au signal de fin d’alerte. La
nuit de Noël, nous étions retournés à la maison quand on cogna à la porte. Il devait
être environ deux heures du matin. Ma mère alla ouvrir et un coordinateur d’urgence
nous donna dix minutes pour évacuer les lieux, avec la consigne de n’emporter qu’une
seule valise. Nous suivîmes ses ordres sans poser de question. Il y avait des dizaines
de personnes dans la rue qui se dirigeaient toutes vers l’artère principale. Tous se
demandaient où ils allaient passer la nuit. Les sous-sols des églises étaient bondés de
gens. Nous avons fini par trouver refuge dans un pub. Ce n’est que plus tard que nous
avons appris que l’ordre d’évacuation avait été donné parce qu’une énorme mine avait
découverte intacte à deux rues de là. Apparemment, cette mine, larguée par l’ennemi,
avait atterri dans une serre sans exploser. Parce que son explosion aurait pu détruire
une rue entière ou plus, les autorités publiques, qui craignaient la possibilité d’une
bombe à retardement, avaient cru bon de faire évacuer le secteur. En fin de compte, la
mine fut désactivée par une équipe de démineurs de Liverpool. Nous l’avions échappé
belle! Selon les comptes rendus de l’époque, 684 personnes perdirent la vie et 2 364
autres furent blessées durant le blitz de Manchester. n
Above: The morning after a blitz in
London. Ci-dessus : Un matin typique
au cours du “blitz de Londres”.
Below: Evacuation Operation during
the London Blitz of 1940-1941.
Ci-dessous : L’opération d’évacuation
pendant
le
blitz
de
Londres
(1940-1941).
Cathy Donaldson est rédactrice-réviseure et consultante en communications.
Elle habite à Moncton.
Caregiver’s Guide
Practical information for
caregivers of older adults
With an aging population in New
Brunswick, caregiving will become an even
bigger part of family and community life.
A new guide provides advice on caregiving
and ways for caregivers to adapt their
lifestyles and living environments.
This advice can help ensure a better
quality of life for caregivers and the
seniors they care for.
For a copy, go to www.gnb.ca/seniors, visit
the Department of Social Development in
your region, or contact:
Senior and Healthy Aging Secretariat
E-mail: seniors@gn
[email protected]
Phone: 506-457-6811
Caregiver’s
G
Practical
for careg information
ivers of old
er adults
uide
Guide du proche aidant
Information pratique pour les
proches aidants de personnes âgées
Avec le vieillissement de la population au Nouveau
Brunswick, les soignants deviendront une partie
encore plus importante de la vie familiale et
en
communautaire.
communautai
nouveau guide donne des conseils sur l’aide
Un nou
naturelle et des façons permettant aux soignants
natu
d’adapter leur mode et environnement de vie.
e aidant
Guide du proch
pratique
Information
s
ches aidant
pour les pro âgées
de personnes
Ces conseils peuvent contribuer à assurer une
meilleure qualité de vie aux soignants et aux
meilleu
dont ils s’occupent.
personnes âgées do
PPour une copie, consultez le site
www.gnb.ca/seniors,
rendez-vous au bureau
ww
du ministère du Développement social de
votre région, ou communiquez avec :
Secrétariat des aînés en santé
Courriel : [email protected]
Téléphone : 506-457-6811
Province releases
new guide to support
caregivers for seniors
The provincial government has released a
new, 35-page guide to give information to
unpaid caregivers helping and supporting
seniors. From left: Social Development
Minister Sue Stultz, who is also minister responsible for seniors, housing and community non-profit organizations; Theresa LeBlanc, a caregiver for her husband,
Edward LeBlanc; and Evelyn Gay, with her daughter and caregiver, Brenda Gay.
Edward and Evelyn are residents of Peoples’ Park Tower.
Le gouvernement publie un nouveau guide
pour soutenir les fournisseurs de soins aux aînés
Le gouvernement provincial a dévoilé un nouveau guide de 35 pages donnant
des renseignements aux soignants non rémunérés qui aident et soutiennent des
aînés. Dans l’ordre habituel, la ministre du développement social, Sue Stultz, qui est
également ministre responsable des Aînés, du Logement et des Organismes communautaires sans but lucratif; Theresa LeBlanc, une soignante auprès de son époux,
Edward LeBlanc; et Evelyn Gay, en compagnie de sa fille et soignante, Brenda Gay.
Edward et Evelyn habitent la résidence Peoples’ Park Tower.
Francophone association for seniors
The mission of the Association acadienne et francophone des aînées et aînés du
Nouveau-Brunswick is to unite francophone seniors in order to help them exercise
their rights and defend their interests so that they might enjoy life fully in their
language and culture. For further information contact:
Roland Gallant, President
Phone: 386-0090
Fax: 384-7009
Email: [email protected]
l’Association acadienne et francophone
des aînées et aînés du Nouveau-Brunswick
Regrouper les aînées et aînés francophones afin de favoriser la promotion et la
défense de leurs droits et intérêts, de façon à leur permettre de s’épanouir pleinement dans leur langue et leur culture. Pour obtenir davantage de renseignements,
communiquer avec:
Le président, Roland Gallant,
Téléphone: 386-0090
Télécopieur: 384-7009
Courriel: [email protected]
primetime health
Vitamin D
How much is enough?
By Jeannie Collins Beaudin
Manager, Medicine Shoppe Pharmacy, Dieppe
Most people know that we need vitamin D, along with calcium, to keep our bones healthy and prevent osteoporosis.
But did you know that researchers now believe vitamin D is
also necessary to prevent many other diseases too?
Although studies are still being done to confirm, many sci-
JEANNIE COLLINS BEAUDIN
entists now believe that having enough vitamin D may help
to prevent several different cancers, including breast cancer,
heart disease and various lung diseases.
Sunshine vitamin
It is estimated that between 40 and 75% of the world’s
population is low in vitamin D. This vitamin is known as the
Vitamine D :
en prenons-nous assez?
“sunshine vitamin” because it is produced in the skin when Par Jeannie Collins Beaudin
it is exposed to sunshine. As Canadians, living in a northern Gérante de la Pharmacie Medicine Shoppe, Dieppe
climate, we are likely lacking in vitamin D because the sun
is not strong enough seven to eight months of the year to
produce our own.
La plupart des gens savent que nous avons besoin de
vitamine D ainsi que du calcium afin de maintenir nos os en
santé et de prévenir l’ostéoporose. Or, saviez-vous que les
So where else can we get vitamin D? Well, vitamin D is added chercheurs croient maintenant que la vitamine D sert aussi à
to some foods, particularly milk products, and we may see it
added to more foods in the future to make sure everyone gets
enough. But you can also take vitamin D supplements to boost
the amount you get during the winter, as well as make sure
you get enough safe exposure to the sun during the summer
months. Safe exposure means having some sunshine on your
skin but not allowing it to burn. Although the recommended
amount would vary depending on the skin type and how low
prévenir de nombreuses autres maladies?
Bien que les études menées actuellement visent à confirmer
une telle hypothèse, de nombreux scientifiques croient maintenant qu’un apport suffisant de vitamine D pourrait aider à
prévenir plusieurs cancers différents, notamment le cancer
du sein, certaines maladies du cœur et diverses maladies du
poumon.
the person’s vitamin D level is, a typical healthy sun exposure La « vitamine soleil »
might involve exposing 40% of the skin surface to the sun Selon les estimations, de 40 à 75 % de la population mondiale
between 10 a.m. and 2 p.m. for 15 to 20 minutes a day.
So, now that fall is here, ask your pharmacist about
vitamin D! n
souffre d’une carence en vitamine D. Cette vitamine est connue sous le nom de « vitamine soleil », car le corps est capable
de la produire lorsque la peau est exposée au soleil. Nous,
Canadiennes et Canadiens, vivons dans une région nordique.
Par conséquent, il y a de fortes chances que nous souffrons
d’une carence en vitamine D, car le soleil n’est pas assez fort de
sept à huit mois de l’année afin que nous puissions en produire
nous-mêmes.
Alors, où pouvez-vous vous procurer de la vitamine D? Eh
bien, la vitamine D est présente dans certains aliments de façon
naturelle, notamment dans les produits laitiers, et il se peut
bien que, à l’avenir, cette vitamine soit présente par enrichissement dans d’autres aliments afin que tout le monde puisse en
avoir assez. Il est aussi possible de prendre des suppléments
de vitamine D pendant l’hiver. De plus, assurez-vous de vous
exposer au soleil de façon sécuritaire pendant les mois d’été.
Une exposition sécuritaire signifie une exposition de la peau au
soleil sans la brûler. Bien que le temps d’exposition au soleil recommandé varie selon le type de peau et la carence en vitamine
D de la personne, une exposition de 40 % de la peau au soleil
entre 10 h et 14 h, et ce, de 15 à 20 minutes par jour pourrait
être considérée comme normale.
Maintenant que l’automne est arrivé, demandez à votre pharmacien des renseignements au sujet de la vitamine D! n
bravo!
Président/president Francis Perry,
Lounge named
in honour of
Gérard Melanson
Un salon nommé
en l’honneur de
Gérard Melanson
Gérard Melanson
La Golden Terraces Seniors Housing
New Brunswick’s only seniors housing
Co-operative Ltd., l’unique coop d’habitation
co-op gave a unique gift of appreciation to
pour personnes âgées du Nouveau-Brunswick, a nommé
Gérard Melanson by naming a lounge in his honour. Gérard
was one of the first members to join Golden Terraces Seniors son salon en l’honneur de Gérard Melanson. Gérard est deHousing Co-operative Ltd. during its construction stage
venu membre de cette coop pendant qu’elle était encore en
20 years ago and has been active on its board of directors construction, il y a 20 ans. Il a toujours fait partie de son
since, holding most positions and serving on various commit-
conseil d’administration, y a occupé la plupart des postes,
tees. Located on High Street in Moncton, Golden Terraces is a et a été membre de divers comités. Située sur la rue High à
Moncton, la coop a 39 logements pour adultes autonomes
39-unit residence for independent adults, ages 55 and up.
At 90 years young, Gérard continues to volunteer at Golden
âgés de 55 ans et plus.
Terraces and is a dedicated co-operator. His favourite music Gérard, à 90 ans, fait encore du bénévolat pour Golden
is Acadian fiddle playing and at least once a week you can
Terraces et est un ardent coopérateur. Il aime la musique aca-
see him somewhere at a dance! Appropriately, one of New
dienne au violon et assiste à au moins une soirée de danse par
Brunswick’s top Acadian fiddle players, Ernest Després, joined semaine.C’est pourquoi la coop a invité l’un des plus grands
by wife Jean on keyboard, performed at a special celebration violonistes acadiens du Nouveau-Brunswick, Ernest Després,
on November 4, when Golden Terraces officially became “The
et son épouse Jean au clavier, à jouer à l’ouverture officielle du
Gérard Melanson Lounge.”
Salon Gérard Melanson.
LifelinewithAutoAlert callsforhelp,evenwhenyoucan’t
Howwouldyoucallforhelpafterafalloramedicalemergency? Whatifthephonewasbeyondreachoryouwere
unconscious?Lifelinewasdevelopedtohelpolderadultsliveindependentlywithsafetyandpeaceofmind24hoursaday.If
youfallandareunabletorecoverbyyourself,therevolutionarynewAutoAlert pendantwillmakethehelpcallforyou,
automatically.
MedicalAlertService
(standardservice)
NEW!MedicalAlertServicewith
AutoAlert Option
CordlessPhoneCommunicator
NOUVEAU! Serviced'alertemédicale
avecl'optionAutoAlerte
Communicateur téléphonique
sansfil
Medical Alert
MedicalAlert
Service
Service d'alerte médicale
Serviced'alerte
(servicestandard)
Cordless Phone
CordlessPhone
Communicator
LifelineavecAutoAlerte appel à l’aide même si vous enêtes incapable
CommentappelleriezͲvousà l’aidesuiteà unechuteouuneurgencemédicale?Etsivotretéléphonen’étaitpasà porterde
mainouvousétiezinconscient?Lifeline aété développé pouraider lesainés à vivredefaçon plusautonome,entoute sécurité
ettranquillité d’esprit 24heures parjour.Sivouschuterouvousêtesincapableded’appuyersurvotreboutond’aide,le
nouveaupendentifAutoAlerte leferaautomatiquement pourvous.
Findoutmore.CallLifelineandGET
ONEMONTHFREE*(Code123)
*Freemonthonstandardserviceonly
Call(Appellez)
(506)857Ͳ5483
Appellez LifelineetOBTENEZ
UNMOISGRATUIT*(Code123)
*Gratuit sur servicestandardseulement
Q: I live alone and I’m lonely. Are there any services where
someone could come visit me?
A: Yes, there are services available. Here are two options:
n Red Cross, Friendly Visiting Program. This program ensures
that seniors receive a regular one-hour weekly visitor to
talk to, write letters, play cards with, etc.
n Red Cross, Telephone Reassurance. Under this program,
volunteer callers call seniors living alone at a specified
time each day to provide companionship and assure their
well-being.
n For more information, telephone: 863-2650
Q: I’m new to the area and I want to
get involved in activities, where can I
go?
A: Here are three suggestions:
n The Seniors Recreation program at the Moncton Lions
Community Center has daily activities. Tel: 859-8611
n Tantramar Seniors’ College offers peer learning
educational programs. Tel: 364-2780
n YMCA. Tel: 857-0606
Contact the centre for more information:
For a more detailed list, contact the Seniors’ Information
Centre at 855-1121. Located at Peoples Park Tower, 960
Q: I’m a senior and need a drive to my doctor’s appointment, but I simply can’t afford to pay for a taxi, are there St. George Boulevard, Moncton, this charitable organization
connects seniors with the programs and services they need
any services available for me?
to lead independent, meaningful lives. The centre provides
A: Yes, there are services available including:
n Moncton Volunteer Center, Volunteer Driver Program personal, knowledgeable advice both on-site and
by phone. Call to set up an appointment. The
Tel: 869-6905
n Red Cross, Spare Driving: This program helps centre is open to all residents of the Greater
seniors in Moncton and surrounding areas get to their Moncton Area Mondays
medical appointments, shop for their groceries, etc. through to Fridays and
its services are free of
Tel: 863-2650
charge.
Q : Je suis une personne qui vit seule et me sens isolée.
Existe-t-il des services qui me permettraient de recevoir
des visites?
R : Oui, de tels services sont offerts. Voici deux options :
n Programme de visites amicales de la Société canadienne
de la Croix-Rouge : ce programme veille à ce que les
personnes âgées reçoivent une visite hebdomadaire d’une
heure afin de leur permettre d’échanger, d’écrire des
lettres, de jouer aux cartes, etc.
n Service de réconfort téléphonique de la Société canadienne
de la Croix-Rouge : grâce à ce service, des bénévoles téléphonent à des personnes âgées qui vivent seules, et ce, à
un moment fixe de la journée afin de leur tenir compagnie
et de veiller à leur mieux-être.
n Pour obtenir davantage de renseignements, composez le
863-2650.
Q : Je suis une personne âgée et j’ai besoin que quelqu’un
me conduise à mon rendez-vous chez le médecin, car je
ne peux simplement pas me permettre de payer un taxi.
Quels services s’offrent à moi?
R : Oui, des services sont offerts, y compris ceux ci-dessous :
n Programme de conducteurs bénévoles du Centre
du Bénévolat du Sud-Est du Nouveau-Brunswick
Tél. : 869-6905
n Programme de transport de la Croix-Rouge canadienne :
ce programme aide les personnes âgées de Moncton et
des régions avoisinantes à se rendre chez le médecin, au
magasin d’épicerie, etc. Tél. : 863-2650
Q : Je viens de
déménager dans la
région et veux
participer à des
activités. Où puis-je aller?
R : Voici des suggestions :
n Le programme d’activités récréatives pour personnes
âgées du Moncton Lions Community Center permet la
coordination d’activités chaque jour. Tél. : 859-8611
n Le Tantramar Seniors’ College offre des programmes
d’apprentissage entre pairs. Tél. : 364-2780
n YMCA Tél. : 857-0606
Communiquer avec le Centre d’information pour personnes âgées
Pour obtenir une liste plus détaillée, veuillez communiquer avec
le Centre d’information pour personnes âgées (855-1121).
Cette organisation caritative fait le pont entre les personnes
âgées et les programmes et les services dont ils ont besoin
pour maintenir leur santé et mener une vie autonome. Il est
situé dans la résidence Peoples Park Tower, au 960, boul.
St. George, à Moncton. Le Centre d’information des aînés offre
un service de consultation informé et personnalisé, et ce, sur
place ou par téléphone. Appelez pour prendre rendez-vous.
Le centre est ouvert à tous les résidents du Grand Moncton
du lundi au vendredi, et il n’y a aucun frais pour les services
qu’on y offre.
55 Camden Cres.
960 St George Blvd
3
Active
ACdATuIOlNtS
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21 Crystal Drive
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r
e
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D
LV
urg
B
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dinb
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m. E
Centennial Park
Parc du centenaire
ain
rue M
N.B.
106
Moncton, NB
Call today for a private tour
Prenez rendez‑vous aujourd’hui pour visiter les lieux
381-6324
.
St
Proudly managed by
Avide Developments.
A division of
Co-op Atlantic
Gérée avec fierté par
Développements Avide.
Une division de
Coop Atlantique
WWWPEOPLESPARKTOWERCAsWWWCAMDENPARKCA

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