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.—-La Revue européenne annonce une
élude biographique sur le prince Jérôme
Napoléon, par M. de làGuëronnière, qui
excelleidans les portraits historiques. Ce
même recueil publie dans sa dernière
livraison une étude sur les commu¬
nautés religieuses en France, par M. Ch.
/Delà porte, qui contient des documents
intéressants et de sages conseils. En voi¬
ci la conclusion : « Paisibles et fortes
tant qu'elles n'inquiéteront pas le pays
par une extension incessante de leur per¬
sonnel et de leurs ressources, les congré¬
gations appelleront sur elles les plus
grands dangers le jour, s'il doit venir, où
il croira pou voir.les redouter. »
— On lit dans le Courrier de l'Isère :
« Depuis notre dernier bulletin, le cours
des cocons a sensiblement baissé sur
notre place. Aujourd'hui les éducateurs
ne trouvent que 5 fr. 50, 5 fr. 75 et 6
fr. le kilo. Généralement, la récolte est
plus abondante qu'on ne s'y attendait.
II est à croire néanmoins que les prix se
Contiendront, car les grands pays producteurs sont loin d'avoir été aussi- favo^
'Tisésque certaines localités. »
: .rj La récolte des fruils, dit le Langueéocien, s'est rarement présentée aussi
riche que cette année en France, et par¬
ticulièrement dans nos parages : poires,
pommes, abricots, pèches, prunes, fruits
a pépins comme fruits à noyaux, tout va
être d'une abondance inouïe ; c'est au
point que, si l'on n'y veille attentive¬
ment, bien des branches qui plient déjà
'sous le poids inusité de leurs fruits .ne
peuvent manquer de rompre avec le dé¬
veloppement de la maturité. La défor¬
mation et le disgracieux aspect, la perte
même des arbres fruitiers des jardins,
n'ont pas d'autre cause que le peu de
soin qu'on apporte généralement à venir
en aide aux branches trop richement
'pourvues. Une vigilance plus attentive
(dispenserait les jardiniers de l'obligation
de remplacer les arbres d'une très-belle
venue, et en plein rapport, par de nou¬
veaux sujets qui ne fructifient souvent
•qu'après de longues années d'attente.
Une autre cause de ruine pour ces
-arbres précieux qu'on ne remplace ja¬
mais complètement quand on les a per¬
dus, c'est la répugnance qu'on éprouve
à les dépouiller d'une partie de leurs
fruits dans les années d'abondance
comme celle où nous nous' trouvons.
• On se refuse à comprendre qu'un trop
'grand nombre de fruits accumulés sur
un sujet, quelque vigoureux qu'il soit,
.d'ailleurs, amène à coup sûr son dépé¬
rissement à la longue, parfois dans l'an' née même de sa production. On ne
. comprend pas non plus qu'on ne per' drait pas un kilogramme du poids auquel
- on s'attend, si l'on avait le bon esprit
d'en sacrifier résolument une partie ; on
ignare universellement que les fruits aux¬
quels on borne.la récolte acquièrent un
r développement qui les rend précieux,
sans épuiser le moins du monde l'arbre
qui les nourrit. Ce sont particulièrement
:
les abricotiers ;et les pruniers que l'on.
s'obstine à laisser périr ainsi .par une
exubérance de fruits, quand il serait si
aisé d'éviter aux jardins ces pertes irré¬
parables.
, :
Société centrale d agriculture
de Chambéry.
Les lettres de convocation pour la séan¬
ce du 7 courant portent à l'ordre du jour,
outre la présentation de membres nou¬
veaux, des alliances nouvelles, la corres¬
pondance et l'envoi de divers ouvrages :
1° Objets divers relatifs au concours
agricole ;
2° Moyen de faciliter l'accroissement
des pommes de terre;.
3° Des engrais verts ;
ITALIE.
Lu général Lamnricière continue à concen¬
trer des troupes le long de. la frontière, toscane,
vers Cortona et San Scpulcro. Quelques jour¬
naux considèrent ces dispositions comme me¬
naçantes; mais elles nous semblent, dit le Cor-
NOTA. — Veiller a ce que les cochers des
' voilures qui se trouvent aux gares des chemins
de fer conduisent bien GRAND HOTEL DE
J;
(405-90-49)
LYON.
PIANOS CARRÉS
1;.': ';•
E TAUTRES
MEUBLES
rîere mercantile, suggérées par la cfalnte des
affaires de Sicile et de Naples, et par le désir de
faire occuper les Apennins a fi a de ménager au
pape une retraite sur Ancône.
— L'illustre littérateur César Cantù vient
d'être décoré de l'ordre civil de Savoie.
(Loml/ardia.)
— Ou écrit de Pavie que les Autrichiens opè¬
rent des passages continuels de troupes pour
renforcer la ligne du Pô. Les soldats ont l'air de
dire ouvertement qu'ils vont se battre. Peutêtre l'Autriche est-elle sur le point de commet¬
tre la même faute que l'année dernière.
— Le Diritto croit être bien informé en af¬
firmant que pour le moment voici quelle sera
la ligne de conduite du gouvernement sarde,
ligne adoptée dans le dernier conseil des minis¬
tres relativement à l'alliance avec Naples : Ne
pas accepter et ne pas refuser : temporiser.
— Les chanoines du chapitre de Bellune,
rassemblés par ordre de l'évêque pour sou¬
scrire à l'emprunt pontifical, ont répondu à
l'unanimité qu'ils ne donneraient.rien, «cet
argent n'étant pas recueilli dans un but reli¬
gieux, mais pour combattre injustement leurs
frères. » Ce sont les paroles textuelles de la dé¬
libération.
'
(Espero.)
— La Gazzetta del Popolo enregistre un
fait tout à l'honneur de M. Salvator Castiglia.
Cet homme, dont le nom est cher à la patrie,
avait été chargé, en 1849, d'une mission à l'é¬
tranger pour le compte de la Sicile; la révolulion ayant £té maîtrisée avant son retour, il de¬
meurait dépositaire d'une somme de 43,000
fr..appartenant à la nation.
Fidèle à son mandat.il ne voulut point ver¬
ser cette somme dans la caisse des Bourbons ;
il déclara dès lors à ses compagnon.» d'exil qu'il
la conservait jusqu'au moment où il pourrait
la restituer à la nation, et pour plus de garantie
il la plaça sous de bonnes garanties et au nom
de sa femme, à l'effet de la préserver de toute
éventualité.
Aujourd'hui, M. Castiglia vient de prendre
les dispositions voulues pour que celte somme
soit restituée au gouvernement de la Sicile.
— Tous les officiers de l'armée en expecta¬
tive ont reçu l'ordre, dit la Lombardia, de se
présenter dans le courant du mois au ministère
de la guerre, et, en cas d'empêchement, d'en
faire connaître les motifs au ministre. -
celles avec lesquelles M. Brenier a été frappé,
et si M. Ellipt a des instructions pour protéger
les résidents anglais) en cas d'insurrection.
Lord Russell a répondu qu'il était vrai
qu'une partie des lazzaroni était opposée aux
réformes. C'est par plusieurs d'entre eux que
M. Brenieraélé attaqué.
Cinq vaisseaux anglais se trouvent dans le
port de Naples. ,
Lord Russell annonce que l'Angleterre a ac¬
cepté la conférence relative à la Suisse.
La Russie y a également adhéré.
U'.' ,
l
DÉPÊCHE TÉLÉGRAPHIQUE.
(Service particulier de la Gazette de Savoie.)
Paris, le 4 juillet 1860.
LISBONNE, 2. — La démission du mi¬
nistère portugais a été acceptée. Le mar¬
quis de Loulé est chargé de la formation
d'un nouveau cabinet.
MARSEILLE. — Une lettre (innonce
qu'une escarmouche a PU lieu, le 30juin,
sous Messine, entre un délachement de
garibaldiens et les troupes royale*. •
' ' FAITS DIVERS
'"^ft^~
11 n'est bruit en ce moment à l'académie im¬
périale de musique que du nouveau diapason.
Les artistes du chant sont en désarroi et les vé¬
térans de l'orchestre ont bien de la peine à
s'accorder. Kn revanche, la direction de l'Opéra
vient d'avoir une heureuse idée, fille fait en ce
moment photographier par Disdéri les costumes
de Pierre de Médicis, et, à l'avenir, on en fera
autant pour tous les opéras. Ces collections for¬
meront des albums précieux destinés à l'Empe¬
reur, au ministère d'Etat, à la bibliothèque im¬
périale, au musée du Louvre et aux principaux
théâtres lyriques de la France et de l'étranger.
De cette manière, on pourra conserver avec
exactitude les traditions du répertoire. La Co¬
médie-Française ne manquera pas de suivre ce
bon exemple.
— Mardi dernier, dit ['Union fie la Sarlhe,
un conscrit ne craignit pas de se présenter au
conseil de révision sous l'aspect d'un vériialili!
sauvage. Il était laloué du haut jusqu'en bas,
tant son corps était couvert de petits ronds de
même dimension, faisant tacho. Il prélen'Mt
que
c'était une maladie à laquelle il était sujet •.
DERNIÈRES NOUVELLES.
cela s'en allait comme ça venait.
Le courrier de Paris n'est pas arrivé aujour¬
Le préfet, goûtant peu cette explication, lui
d'hui, comme de coutume, par le convoi de 11
dit qu'il allait le faire arrêter s'il ne faisait
heures 3 minutes. Il arrivera par celui de 0
connaître à l'instant la personne qui l'avait mis
heures 30 minutes, lorsque nous serons déjà
en cet état. Le conscrit, parfaitement apte du
sous presse.
reste au service, finit par déclarer, après quel¬
La cause de ce retard provient de ce que le que hésitation, qu'il s'était adressé à un alïrunconvoi d'hier au soir de Paris à Màcon n'est
ehisseur d'Assé-li'-Rihoul, nommé P..., q-ii,
arrivé dans ceite dernière ville qu'après le
moyennant une somme dis 1,000 fr. payable
départ du train de Mâcon à Saint-Jean de Mau- en cas de réussite, avait exécuté sur son corps
rienne.
cet affreux travail. Procès-verbal a été drisse
TURIN. 2 juillet. — La Gazette officielle de séance tenante, contre l'affranchisscur.
Turin annonce que la légation de Naples à Tu¬
rin est autorisée à délivrer des passeports pour
BOURSE DE PARIS
le royaume à tous les sujets qui le demande4 juillet 18(iO.
ronl, excepté aux déserteurs militaires.
DERNIER COUHS AU COMPTANT.
O;i assure que les propositions d'une alliance
HAUSSE BAISSE
Renie 4 1/2 0/0
97 »
» 10 » »
napolitaine ne sont pas encore arrivées.
—
3 0/0
68 6ii
» 10 » »
Le bruit a couru de la prochaine arrivée
Banque de F r a n c e . . . . 2820 »
» » » »
d'une ambassade napolitaine extraordinaire à
Turin.
Alexandre EVÊQUE, gérant.
La cour de Naples est toujours indécise sur
le genre de constitution à accorder.
LONDRES, 3 juillet. — M. Sheridan, inter¬
pellant lord Russoll, a demandé s'il était vrai
A L'IMPRIMERIE NATIONALE.—-PRIX : 15 fi.
que le gouvernement napolitain autorise les
liizzaroni à porter des armes dans le genre de
CHAMBÉRV, IMP» NATIONALE, PLACE CHATEAU.
H O R A I R E D U C H E M I N DE FER
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magnifique, depuis 30 fr. jusqu'à 60 fr. Ce même article s'est vendu jusqu'à ce jour, a Chambéry,
depuis.50 fr. jusqu'à 90.
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(i»20)
MAGASIN DE CRISTAUX DE BOHÊME
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MADEMOISELLE
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NUMÉRO 2
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nouvelle clientèle que son magasin est toujours
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''•
'• " !
4° Note sur le BombyxCinthia, espè¬
ce de ver qui s'élève en plein air ; .,,'..
5° Communications diverses.
D'après nos informations, les efforts
tentés par cette Société pour un premier
concours agricole produiront, d'heureux
résultats; l'allocation de '1,500 fr. que
vient de lui accorder le gouvernement
lui facilitera la réalisation d'une œuvre si
utile pour le pays. Des demandes de
toute espèce continuent d'arriver chaque
jour au secrétariat ; on en compte sur¬
tout bon nombre pour les prix affectés
aux terres, étables et engrais, ce qui in¬
dique un grand progrès apporté depuis
quelques années à cette partie impor¬
tante de l'agriculture pratique. Ainsi
qu'on l'a vu au grand concours qui vient
d'avoir lieu à Paris, et à ceux qui l'ont
précédé dans les départements, nos ri¬
ches propriétaires doivent s'empresser de
faire figurer à cette exposition les ani¬
maux de ferme qui présentent les quali¬
tés requises ; c'est un bon exemple adon¬
ner aux agriculteurs et aux fermiers, en
leur montrant ainsi que nos races sont
susceptibles de grandes améliorations.
Le délai pour les demandes d'admis¬
sion expire le 15 juillet courant. La com¬
mission ferait une chose utile en le pro¬
rogeant de quelques jours dans l'intérêt
même de l'œuvre , car il est à notre con¬
naissance que les programmes envoyés
dans les communes ont été fort tard ou
mal distribués, et qu'un grand nombre
de propriétaires et industriels savent à
peine aujourd'hui qu'un concours doit
avoir lieu le 15 août prochain.
On délivre des programmes du con¬
cours :
A Chambéry, chez le secrétaire de la
Société ;
A Annecy, à l'imprimerie Burdet ;
Et dans les sous préfectures des dé¬
partements de la Savoie et de la HauteSavoie.
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