Mechti le dernier combat Fils de France ? Superbe film sur un
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Mechti le dernier combat Fils de France ? Superbe film sur un
Mechti le dernier combat Fils de France ? Superbe film sur un homme bouleversant d'humanité. Edifiant sur le sort réservé aux Indigènes ! Genre : Documentaire Durée : 51mn Diffusion : * Hors frais techniques 6€. Livraison 72H Les anciens combattants de la deuxième guerre mondiale, étrangers aujourd’hui mais français à l’époque, n’ont pas les mêmes droits que les autres "fils de France". Leur pension de guerre est si faible, puisque jamais revalorisée, qu’ils sont contraints de solliciter le minimum vieillesse. Minimum que la loi leur accorde, à condition de résider neuf mois par an sur le sol français. Agé de 84 ans, Mohamed livre ici son dernier combat… Entre Bordeaux et le Maroc, il doit se battre encore pour obtenir son bon droit : une maigre retraite qui peut faire vivre sa famille. Mais le sacrifice est lourd, Mohamed est vieux et veut vivre auprès des siens. Un superbe film sur l'une des nombreuses injustices administratives françaises. Ce film dresse le portrait de Mohammed Mechti, ancien goumier marocain. A travers son vécu est abordé une partie de l'histoire de France liée à la colonisation des peuples réquisitionnés pour défendre des guerres qui n'étaient pas les leurs. Un des derniers survivants et soldat de l’Armée française ayant servi toutes les guerres depuis 39/45, le goumier Mohammed Mechti âgé de 85 ans doit finir sa vie à Bordeaux loin des siens. Pour toucher les minimums vieillesse que leur octroie aujourd'hui le gouvernement de la République Française, ces anciens combattants sont obligés de demeurer sur le sol français neuf mois par an, et de ce fait, se retrouvent exilés dans les villes de l'hexagone. Cela fait déjà 40 ans que Mohammed et ses frères d'armes attendaient en vain une reconnaissance de l'armée française comme anciens combattants « Français ». Cela fait autant d'années que ces soldats de l'oubli ne pouvaient prétendre à quelque pension que ce soit. Là, au cœur de l'Atlas, il retrouve sa famille, qui grâce à la pension envoyée chaque mois par le grand-père, a changé de statut social… Il s'aperçoit avec amertume que si sa vie n'est pas à Bordeaux, elle n'est plus vraiment ici à Mekhnès, car le décalage des cultures est trop fort. C'est ainsi que nous découvrons Mohammed déraciné chez lui au Maroc comme en France dans cette vie d'errance et de solitude. La famille choit l'Ancien avec respect… mais c'est pour le presser de repartir en France afin que le clan familial puise garder le rang social acquis grâce au dévouement du patriarche. Mohammed accepte donc l'inéluctable : mourir ici à Bordeaux, loin de sa terre natale, pour que ses enfants puissent mieux vivre…pour la deuxième fois, se sacrifier.