Les footballeurs africains sont là
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Les footballeurs africains sont là
Sommaire Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ! 26 mai 2010 – 2 janvier 2011 - Présentation du Musée National du Sport - Le mot du commissaire - Parcours de l’exposition - Visuels libres de droits et vidéos - Les partenaires - Informations pratiques 2 Le Musée National du Sport : un peu d’histoire C’est Maurice Herzog, secrétaire d’Etat à la Jeunesse et aux Sports qui crée le Musée National du Sport en 1963. Il nomme Jean Durry, ancien coureur cycliste et passionné de sport, à la tête de l’institution sur la base d’un projet rédigé avec Georges-Henri Rivière, directeur du Musée national des Arts et Traditions Populaires. Dès l’origine, le sport est donc présenté en tant que fait de société. En 1988, quand s’ouvrent les premières galeries, au Parc des Princes, des thèmes comme le sport dans l’art, l’éducation ou les médias s’inscrivent au sein de la programmation des expositions. En 1997, les galeries du Musée sont fermées en raison des infrastructures à mettre en place pour la Coupe du monde de Football. Dans la période où il est resté fermé au public, de 1997 à 2008, le Musée National du Sport continue néanmoins de montrer ses collections, en partenariat avec d’autres établissements, à travers des expositions réalisées hors les murs notamment : Sport et démocratie en 1998 avec l’Assemblée Nationale, Maillot jaune avec le Musée Auto Moto Vélo de Châtellerault pour le centenaire du Tour de France en 2003 et Le Rugby c’est un monde, exposition pour laquelle deux cents objets sont prêtés au Musée d’Aquitaine à Bordeaux à l’occasion de la Coupe du monde de rugby en 2007 . Labellisé « musée de France » en 2004, le Musée National du Sport acquiert le statut d’établissement public administratif (EPA) en 2006. Dix ans après avoir fermé ses galeries, le Musée National du Sport inaugure, en juin 2008, un espace d’exposition permanent de 800 m² pour Le sport s’expose, dans des locaux mis à disposition par le secrétariat d’Etat aux Sports, au 93 avenue de France. Depuis un an, le Musée a organisé plusieurs expositions : A toute vitesse, d’avril à septembre 2009, consacrée aux débuts du sport automobile, Il était une fois le Tour de France, présentée à Monaco à l’occasion du départ de la Grande Boucle 2009, Zoom, le geste sportif recomposé, ouverte d’octobre 2009 à février 2010, consacrée à la beauté du geste des athlètes à travers différents procédés photographiques et filmiques et Allez les filles ! Collections du Musée National du Sport du 8 mars à mai 2010 à l’occasion du centenaire de la journée internationale de la femme. Le Musée National du Sport à l‘heure du foot ! A l’occasion de la Coupe du monde de football organisée pour la première fois sur le continent africain, le Musée National du Sport se « footballise » ! Dans les deux salles consacrées à l’exposition permanente sur l’histoire du sport, une vitrine est consacrée à Jules Rimet, le père fondateur de la Coupe du monde. Des maillots ayant appartenu à des légendes du ballon rond telles que Pelé, Platini, ou Cantona sont actuellement exposés. Maillot de l’Equipe de France de Michel Platini, 1986 © MNS Maillot du Roi Pélé, Santos FC, 1973 © MNS Plaque d’hommage à Jules Rimet, président de la FIFA © MNS 3 Le mot du commissaire Du 26 mai 2010 au 2 janvier 2011, l’Afrique est à l’honneur au Musée National du Sport dans « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là !». La Coupe du monde de football, pour la première fois mise en jeu sur le sol africain, constitue une formidable occasion de valoriser ce continent à l’échelle mondiale, par ses footballeurs professionnels. L’exposition du Musée National du Sport, consacrée à la migration des footballeurs africains en France depuis les années 1950, s’est fixée un triple objectif : - Rendre hommage à l’Afrique, à travers les nombreux footballeurs qui ont contribué à construire, par leurs exploits, l’épopée des clubs hexagonaux. - Faire découvrir, à travers les footballeurs venus d’Afrique, que le fait migratoire existe aussi sur la « planète du sport ». Le football sert ici d’indicateur pour observer, dans une longue durée, le regard porté par les Européens sur les Africains. - Enfin, projeter un nouvel éclairage sur les relations entre la France et l’Afrique, placé sous le signe d’une passion partagée. Le parcours de l’exposition se découvre comme autant d’histoires de rencontres entre la France et l’Afrique, en particulier avec les pays de la zone francophone. La visite débute par une « première mi-temps » qui retrace l’influence française dans l’histoire et le développement du football en Afrique. Hommes d’églises, enseignants, commerçants ou militaires participèrent à l’importation de la passion du football au nom de la mission civilisatrice. Hier, la fondation des clubs par une élite blanche puis par les autochtones, et aujourd’hui l’appel aux entraîneurs dits « sorciers blancs » pour améliorer le niveau des équipes africaines, manifeste, à travers le jeu, une forme sportive de présence française depuis près d’un siècle. La visite se prolonge par une « seconde mi-temps » consacrée à l’influence de l’Afrique en France. A travers la composition des équipes de France, l’Afrique s’incarne avec des joueurs tels que Raoul Diagne, Ben Barek, Jean Tigana ou Djibril Cissé originaires respectivement du Sénégal, Maroc, Mali et Côte d’Ivoire. Le championnat de France constitue également un lieu où les footballeurs africains sont remarquablement présents. La légende de certains clubs est nourrie par les prouesses de talents africains; c’est le cas de Salif Keïta et Didier Drogba à l’Olympique de Marseille, Rachid Mekhloufi à Saint-Etienne ou de George Weah au Paris Saint-Germain. Entre le cliché et la « vraie vie », le champion connu du public et l’intimité du sportif, la légende et l’histoire, « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ! » propose un parcours oscillant entre l’intérieur et l’extérieur de joueurs immigrés : les maillots de Didier Drogba ou de Georges Weah sont complétés par des objets intimes comme la fibule de la mère d’un joueur, un bracelet de protection, un boubou brodé. Chacun de ces éléments participent à ressentir comme un morceau du Maroc, du Mali ou du Sénégal, en France. Cette exposition s’adresse à tous, aux passionnés de football, au public des musées, aux enseignants, aux enfants, comme à tous ceux qui aiment l’Afrique, l’histoire et le football. « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ! » : une exposition à vivre et à ressentir. Claude BOLI Commissaire de l’exposition Claude Boli est Docteur en histoire contemporaine (De Montfort University, Leicester, Angleterre) et en sociologie (Université de Nantes). Ses champs de recherches sont le sport en Angleterre, l’histoire urbaine et les diasporas noires en Europe. Auteur d’ouvrages sur le poids social du football notamment : Manchester United. L’invention d’un club, Paris, La Martinière 2006, ou encore Football. Le triomphe du ballon rond,Paris, Les Quatre Chemins /Musée National du Sport, 2008. Actuellement, il dirige le département Recherche du Musée National du Sport, et est Visiting Researcher à l’International Centre for Sport History and Culture (département d’histoire, De Montfort University). 4 Les footballeurs africains à l’honneur au Musée National du Sport, parcours d’exposition. Depuis le lancement du football professionnel, dans les années trente, la France est le terrain d’accueil des footballeurs venus du continent africain. C’est aujourd’hui une singularité du championnat de France par rapport à ses voisins européens. De Larbi Ben Barek à Didier Drogba, les footballeurs originaires d’Afrique noire et du Maghreb ont marqué le football hexagonal et consolidé les liens historiques entre la France et les pays tels que l’Algérie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire ou le Mali. Des années 1950 jusqu’à nos jours, la France est, et reste, de loin la première destination choisie par un grand nombre de joueurs africains pour poursuivre le rêve d’une carrière de footballeur professionnel en Europe. Des joueurs tels que Jean Tokpa, Eugène N’Jo Léa, Salif Keita, Mustapha Dahleb ont laissé, grâce à leurs talents une trace inoubliable dans le cœur de nombreux supporters des clubs du Racing club de France, de l’Olympique Lyonnais, de l’AS Saint-Etienne du Paris St Germain. Avec la notoriété locale, certains sont devenus de véritables traits-d’union entre la France et leur pays d’origine. Devenues indépendantes, ces nations d’Afrique ont conservé une relation singulière avec la France. Le désir de France est toujours le même, en dépit des échecs nombreux de joueurs qui rêvent de transformer leur destin social pour goûter à l’exceptionnelle réussite des Zidane, Drogba, Hadji, Niang... Les enfants des quartiers d’Abidjan, de Dakar, de Bamako ou de Conakry continuent à adopter les noms des joueurs qui font l’actualité du championnat de ligue 1. A travers le prisme du sport, et du football en particulier, l’exposition aborde le thème de l’immigration : des parcours individuels de joueurs connus et anonymes aux joueurs africains de l’équipe de France. L’exposition est un hommage à l’Afrique, notamment à ses footballeurs et permet d’interpeller le visiteur sur son lien passé et présent avec la France : Avec l’influence française, comment le football est-il devenu une passion en Afrique ? Comment les footballeurs africains ont-ils modifié le football français ? 5 L’exposition « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ! », présentée au Musée National du Sport, est un voyage de l’Afrique à la France. La scénographie de cette exposition s’est inspirée des mythiques albums Panini, avec une galerie de portraits de 23 joueurs emblématiques africains ayant évolué ou évoluant en France, de Larbi Ben Barek à Mamadou Niang. Présentation scénographique des paninis visibles dans la vitrine du MNS, 2010 © Scénorama 1. Football en Afrique : l’influence française Le football moderne s’est diffusé d’abord en Europe et ensuite dans le reste du monde. Dans un contexte d’expansion coloniale, l’Afrique découvre le football par le biais d’Européens investis d’une mission civilisatrice. Dans les premières décennies du XXème siècle, la France par ses missionnaires, militaires, entrepreneurs et autres aventuriers contribue à l’implantation et au développement du football dans les villes et villages dont elle assure l’administration territoriale. Sous l’influence de colons et de personnalités africaines, des clubs sont fondés, des fédérations se structurent et des rencontres s’organisent. Un casque colonial, la tunique d’un lieutenant du 15ème régiment de tirailleurs algériens, un ballon témoignent de cette époque. Le football s’installe progressivement. Les pionniers sont les clubs britanniques (Al Ahly Egypte 1907, Hearts of Oak Ghana 1911). Du côté français, le Maghreb constitue le point de départ avec l’Espérance de Tunis (1919) ou le Mouloudia Club d’Alger (1920). L’Afrique noire émerge dans les années 20 et 30. La Ville de Dakar fait figure de précurseur avec des équipes constituées de ressortissants européens (union sportive des tireurs de Dakar 1921) ou uniquement d’Africains (union sportive indigène 1929). Des fanions de ligue de football de l’AOF et de rencontres entre la France et le Maroc ou de la sélection Saint-Louis (Sénégal) contre l’équipe de France sont révélateurs de cette période). Equipe de football, Sakelé, Dahomey (actuel bénin), 1957, coll. ANOM 6 Ce sport, d’abord restreint à une élite sociale, prend très rapidement son essor avec le football de rue qui connaît un succès formidable auprès des jeunes garçons de conditions modestes. Les tournois de rue dit maracanas en Côte d’Ivoire ou navétanes au Sénégal contribuent à cet engouement (photographies de scènes de football de rue à Pikine, quartier populaire de Dakar, projection du film Navétanes). Football de rue à Pikine, Dakar, 2009, photo J. Penney Dans les années 1960, les entraîneurs, envoyés par l’Etat français dans le cadre de la coopération, vont trouver en Afrique un lieu où ils peuvent relancer leur carrière. Depuis le début des années 90, plusieurs entraîneurs ont la charge d’équipes nationales ou de clubs. Ils sont surnommés les « sorciers blancs ». Les plus emblématiques d’entre eux sont Robert Nouzaret, Guy Stephan, Alain Giresse, Paul Le Guen, Philippe Troussier… 2. Le parcours du migrant Durant les premières années du championnat professionnel instauré en 1932, les joueurs maghrébins constituent la première vague de footballeurs migrants venus d’Afrique. Au milieu des années 1960, la tendance s’inverse. Grâce à la popularité du ballon rond, l’Afrique noire devient l’une des principales zones de recrutement des clubs. Le faible coût du transfert des joueurs africains, par rapport aux Européens ou Sud-Américains accélère le processus. Au début des années 1990, se développent des écoles de football, nouvelles sources pour repérer de futurs talents d’Afrique. Le succès des sélections nationales dans les compétitions internationales favorise l’arrivée de cette nouvelle génération. Parmi eux, Marc Vivien Foé, jeune Camerounais repéré au Canon de Yaoundé, va s’illustrer dans les clubs de Lens puis de Lyon .Photos, tenues, témoignages de ce footballeur décédé tragiquement lors de la Coupe des Confédérations en 2003 sont exposés. Les succès de Drogba, Eto’o, Essien ou Hadji peuvent donner l’impression qu’une carrière de footballeur mène forcément à la célébrité. Mais la réalité du football professionnel est plus cruelle. Le casier intitulé « Espoirs et désillusions » démontre que beaucoup d’autres footballeurs rencontrent l’échec et les désillusions d’un rêve inaccessible. Pour les Africains en France, l’expérience de joueur s’accompagne de moments communs à tous les immigrés, à savoir l’éloignement familial, le froid hivernal, les nouvelles habitudes 7 alimentaires et quelques fois la difficulté de communication. Comment tenir ? Avoir sur soi ou dans son salon des objets qui permettent de vivre ici en pensant à là-bas. En exclusivité, sont présentés des objets personnels et le sens donné par les joueurs eux-mêmes. Les uns sont visibles dans le salon comme le masque dan, d’autres sont pudiquement révélés, certains accompagnent le joueur sur le terrain (fibules, bracelets de protection). Ces objets, qui constituent « l’intérieur des joueurs », renvoient à la famille, au quartier d’enfance, à un souvenir marquant. Dans d’autres cas, se révèlent l’élégance, l’affirmation identitaire, ou la recherche d’un goût particulier. Les mots de chacun ne font que renforcer la valeur symbolique de ces pièces, véritables échos de l’Afrique. Chapeau mossi © MNS Fibule © MNS 3. Perceptions et représentations. Depuis l’arrivée des premiers joueurs, durant les années 1930, jusqu’à nos jours, les perceptions et représentations sur les joueurs africains sont à la fois figées et changeantes. Elles résultent d’un ensemble de faits historiques liés aux mutations sociales (colonisation, indépendance, immigration, mondialisation, starification des joueurs), au succès sportif et à la place légendaire occupée par un joueur dans un club. La presse constitue un excellent lieu d’observation de la dynamique des opinions, des images passées et récentes réservées aux footballeurs du continent africain, surtout ceux issus des anciennes colonies françaises. Les expressions, surnoms, caricatures ou chants d’hommage autour de Larbi Ben Barek l’indigène, Rachid Mekhloufi l’étranger et Didier Drogba la célébrité locale, permettent de suivre le regard porté sur trois joueurs aux parcours singuliers à des périodes différentes. La façon dont chacun est présenté, montré, célébré, renvoie à une longue histoire du regard que la France porte à l’Afrique, notamment aux Africains. Les objets phares de ces parcours : le chapeau d’un supporter algérien, le maillot de Didier Drogba ou encore la vidéo de l’arrivée de Rachid Mekhloufi à Tunis. France Football 1947, © MNS Presse Sport Rachid Mekhloufi en tenue militaire de l’armée française, 1957, photo 8 D’une ossature majoritairement composée de joueurs locaux et nés dans le pays, les équipes nationales africaines intègrent de plus en plus de joueurs nés et formés en France. Le phénomène s’est accéléré au début des années 2000 par l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation qui permet au joueur de choisir tardivement les couleurs du pays qu’il souhaite représenter. Le match France-Sénégal durant la Coupe du monde en 2002 illustre ce changement avec l’équipe des Lions de la Teranga entièrement composée de Senefs (Sénégalais résidant en France). Numéro un des pratiques sportives, le football fournit de multiples facettes d’une célébration populaire. Vivez un jour de match dans une capitale africaine au son de rythmes populaires au sein de nos espaces ! Patchwork de maillots de footballeurs d’origine africaine du championnat de France, 1993-2010 © MNS 4. Football en France l’influence africaine De Diagne à Zidane, l’apport des joueurs d’origine africaine dans l’équipe de France est une réalité ancienne qui perdure. Le championnat de France suit le mouvement d’une présence africaine de plus en plus remarquable. Une carte de l’Afrique appelée « l’équipe de France d’Afrique » permet de pointer visuellement la provenance de joueurs africains qui ont évolué dans le championnat français des années 1930 à nos jours. En effet, nombreux sont les clubs qui entretiennent des relations usuelles avec l’Afrique comme le Racing Club de Lens, l’Olympique de Marseille, les Girondins de Bordeaux… Le Ballon d’Or : hommage à George Weah. En remportant le Ballon d’Or France Football en 1995, le Libérien George Weah est rentré dans la liste restreinte des footballeurs qui ont marqué leur époque : c’est la consécration du premier footballeur africain. Maillot de Georges Weah au PSG 1992-1993 © MNS Ballon d’or France Football © MNS 9 Vidéos présentées dans l’exposition Navétanes, la mousson des champions Réalisation : Olivier Montlouis, 2002, Take Five Production, © African Football Factory Didier Drogba, l’incroyable destin Réalisation : Cédric de Gruson, 2007, Pylat Prod / XL sport 2007 Une balle pour rêver Réalisation : Raffaele Poli et Jean-Denis Borel, 2008, Take Five Production, © African Football Factory Yupé, Take Five Production, © African Football Factory Pemba, Take Five Production, © African Football Factory Techniques du football, Larbi Ben Barek © Musée National du Sport Arrivée à Tunis des quatre footballeurs algériens, 21/04/1958, Les actualités françaises, muet, Institut National de l’Audiovisuel Liste des visuels disponibles pour la presse Pour toute reproduction, prière de mentionner les copyrights indiqués dans les légendes: 1. 4. 7. 2. 3. 5. 6. 8. 9. 10 10. 12. 11. 13. 14. 16. 14. 15. 18. 19. 17. 11 20. 22. 21. 23. 24. 1. Chapeau d’un fennec , supporter de l’équipe d’Algérie, 2009, Coll.part. ©Photo Musée National du Sport, 2010 2. Détail d’une tenue en hommage à Marc Vivien Foé, fabricant Puma, 2003 ©Photo Musée National du Sport, 2010 3. Ballon d’or France football, éditeur France football, inv. : P.2007.2.1 © Musée National du Sport/ Photo Nicolas Kergozou, 2010 4. Ballon de football, 1820-1880, inv.1992.99.9, © Musée National du Sport/ Photo Nicolas Kergozou, 2010 5. Elément scénographique : panini de Larbi Ben Barek © Scénorama, d.gandon et j.c. ponce, 2010 6. Elément scénographique : panini de Rachid Mekhloufi © Scénorama, d.gandon et j.c. ponce, 2010 7. Présentation scénographique des paninis visibles dans la vitrine du Musée National du Sport © Scénorama, d.gandon et j.c. ponce, 2010 8. Maillot de Didier Drogba, équipe nationale de Côte d’Ivoire, 2006, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 9. Fibule, objet intime de la mère d’un footballeur, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 10. Pagne commémoratif, Coupe du Monde 1994, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 12 11. Carte de l’Afrique Noire, coopération pédagogique, années 1950, Coll.part. © Musée National du Sport 2010 12. Couverture du Miroir des champions n°3 consacré à Ben Barek, années 1940, inv. : 8°P26101, Coll. Musée National du Sport ©Photo Musée National du Sport, 2010 13. Paires de sandales « Drogba » vendues dans les marchés d’Abidjan, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 14. Echarpes « Allez les Eléphants » et « Algérie », Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 15. Chapeau mossi, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 16. Pagne commémoratif de la Coupe d’Afrique des Nations 2010 en Angola, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 17. Pagne Commémoratif de la Coupe d’Afrique des Nations 1998 au Burkina Faso, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 18. Maillot de George Weah au Paris-Saint-Germain, saison 1992/1993, inv.2010.11.1, © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 19. Maillot de Basile Boli à l’Olympique de Marseille, saison 1993/1994, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 20. Maillot de Karim Fradin à la Berrichonne de Châteauroux, saison 2003/2004, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 21. Maillot de Claude Makelele au Paris-Saint-Germain, saison 2009/2010, © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 22. Maillot d’Abasse Ba au Havre AC, saison 2002/2003, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 23. Maillot de Bertrand-Raphaël Tchami au Stade de Reims, saison 2002/2003, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 24. Maillot de Souleymane Diawara au FC Sochaux Montbéliard, saison 2003/2004, Coll.part. © Musée National du Sport/ Photo Michel Erlich, 2010 Publications : Feuille de match « Allez la France ! Les footballeurs africains sont là ! » rédacteur, Claude BOLI, mai 2010, 5 euros « Allez la France ! Football et immigration, histoires croisées » coordonné par Claude BOLI, Yvan GASTAUT et Fabrice GROGNET, co-édition Gallimard/CNHI/Musée National du Sport, mai 2010, 26 euros 13 En parallèle à la Cité nationale de l’histoire de l’immigration l’exposition coproduite par le Musée National du Sport « Allez la France ! Football et immigration, histoires croisées » du 26 mai au 17 octobre 2010. Au moment de la Coupe du monde de Football 2010, la Cité s’interroge sur les rapports entre football et immigration. Pratique originaire d’Angleterre, le football se diffuse en France à la fin du XIXe siècle, à la faveur des déplacements et migrations. Joueurs étrangers en clubs amateurs du début du XXe siècle, vedettes étrangères en clubs professionnels du championnat de France, joueurs naturalisés ou – plus fréquemment - d’origines étrangères endossant le maillot tricolore lors des compétitions internationales, relations entre supporters, joueurs et clubs, entre média et joueurs : le football révèle nombre d’enjeux de la société d’aujourd’hui. "Facteur de rapprochement entre les peuples" pour les uns, "creuset" de l’immigration pour les autres, ou encore sport pouvant générer xénophobie et racisme, le football et sa pratique constituent à leur manière un miroir de la société française. Contact presse de la CNHI :Ratiba KHENICHE responsable communication Tél : 01 53 59 58 70 Port : 06 77 66 94 67 [email protected] 14 Partenaire officiel Cyril Linette, directeur des sports du Groupe CANAL+ INFOSPORT est aujourd’hui la chaîne de référence en matière d’information sportive. Arrivée depuis maintenant trois ans dans le giron du Groupe CANAL+, INFOSPORT a su fidéliser son public en installant des rendez-vous quotidiens (la matinale, l’édition du soir et la générale) et n’a cessé de progresser en proposant toujours plus d’interviews, d’images inédites et d‘informations exclusives. Enfin, sur le terrain de l’analyse, la chaîne peut compter sur les meilleurs consultants pour décrypter l’actualité sportive par disciplines. Ce savoir faire, vous le retrouverez au quotidien durant la Coupe du Monde, qu’Infosport couvrira 24h sur 24. Un événement que la Chaine a choisi de traiter sans bla-bla, tout en infos et en images, afin de s’inscrire efficacement au sein des antennes du Groupe Canal, dont la couverture globale de la Coupe du Monde sera, j’en suis sur, de très grande qualité. Nicolas Bert, directeur de la rédaction de la News Sports Factory INFOSPORT est née en juillet 98. Au cœur du sacre de l’équipe de France, baptisée “black-blanc-beur”. Cette formule est restée dans les esprits, car elle symbolisait la victoire d’un groupe composé de joueurs de toutes origines, de toutes couleurs. Mais si le football a su mettre en lumière cette mixité sociale et culturelle, c’est le sport avec un grand S qui a fait la preuve de sa faculté à fédérer et intégrer, notamment des gens issus de l’immigration. INFOSPORT met en images l’actualité de la planète sport, la commente et la décrypte en jouant ellemême la règle de la diversité sur son antenne. Aujourd’hui, la chaîne s’associe avec fierté à l’exposition Allez la France ! Les footballeurs africains sont la ! présentée au Musée National du Sport. Crédit photos : Canal + 15 Informations pratiques ©Musée National du Sport - Kergozou Musée National du Sport 93, avenue de France – 75013 Paris – www.museedusport.fr Téléphone : 01 45 83 15 80 – Fax : 01 45 83 98 30 Accès : Station Bibliothèque François Mitterrand Métro ligne 14, RER C, bus lignes 62, 64, 89, 132 et 325 Horaires d’ouverture : Du mardi au vendredi de 10h à 18h Samedi, 1er dimanche du mois et jours fériés de 14h à 18h Fermé le lundi Ateliers et visites guidées : [email protected] Tarifs (accès à l’exposition permanente ET temporaire) : Plein tarif 4 euros, tarif réduit 2 euros, entrée gratuite (-de 18 ans…) Contact presse : N’Dèye SONKO, chargée de la communication et des relations presse Tél : 01 45 83 99 88 Port : 06 07 88 93 39 courriel: [email protected] 16 Musée National du Sport : Présidente : Annie Lhéritier Directeur général: Zeev Gourarier Secrétaire général : Cyrille Mélin Commissaire de l’exposition : Claude Boli Chef de projet : Claire Vasdeboncoeur Recherches iconographiques et audiovisuelles: Circé Krouch-Guilhem, Inès Larabi Michel Erlich Nous tenons à remercier l’ensemble de l’équipe du Musée National du Sport pour sa collaboration à l’exposition. Scénographie Scénographes : Dany Gandon et Jean-Christophe Ponce – Scénorama Lumières et audiovisuel : Yannick Ferret - Remote Assistance montage: Clotilde Prévost Multimedia, production: Gaumont Pathé Archives, INA, African Football Factory Construction et montage : AMCréation Impressions numériques et reproductions : Lab Color Nous tenons à remercier : Les Archives Nationales d’Outre -Mer L’Aventure Michelin La Ligue de Football Professionnel La Fédération Française de Football Le Musée de l’Armée Le Musée du Quai Branly Ainsi que : Didier Le Vieil de PresseSports Joe Penney pour sa photographie Des jeunes pikinois aux tirs au but Laurent Rebours d’Associated Press Hadebe Themba pour sa photographie Supporters angolais Gaël Teicher des Editions de l’œil Pour le prêt de leurs collections : Guy-Michel Boli, Karim Fradin, Anne Grosfilley, Ferhat Khirat, JeanMarc Leynet et tous les footballeurs professionnels pour le prêt d’objets intimes. L’association les Gladiateurs du Musée National du Sport et l’association Football Solidaire Nous exprimons notre reconnaissance aux clubs pour leur logo : AS Monaco AS Saint-Etienne AS Nancy Lorraine Club Sportif Sedan Ardennes FC Girondins de Bordeaux FC Sochaux-Montbéliard Montpellier Hérault Sport Club Olympique Lyonnais Olympique de Marseille Paris Saint-Germain RC Lens RC Paris Stade de Reims 17