Industrie des programmes

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Industrie des programmes
N° 3986 – Vendredi 25 janvier 2013
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A LA UNE
1
■ NEXTRADIO TV : hausse du CA de
■ CSA : prise de fonctions d'Olivier
Schrameck à la présidence
7
JUSTICE
■ FREDERIC HAZIZA (LCP / RADIO J) :
12 % en 2012 avec une progression de
33 % pour le pôle TV
ENTREPRISES ET MARCHES
■ VIDEOFUTUR : chiffre d'affaires
INDUSTRIE DES PROGRAMMES
2
■ ARTE / DOC : une « vraie ouverture
semestriel de 3,9 M€, en hausse de 15 %
sur le monde » et l'environnement, selon
Vincent Meslet
■ FICTION : des accords
interprofessionnels qui fixent des règles,
selon la Guilde des scénaristes
■ SERIES : l'avenir passe-t-il par des
formations et un assouplissement du droit
d'auteur ?
TNT
4
■ RMC DECOUVERTE : diffusion d'une
PRODUCTION
■ WHAT’S UP FILMS : fin de la
6
6
NOMINATIONS
■ TF1 : mise en place d'un comité
8
exécutif réduit
production du documentaire en 3D Enfer,
livraison à Arte en fin de mois
INTERACTIVITE
■ NT1 / TMC : l'agence Darewin
plainte contre X suite à des insultes sur le
site d'Alain Soral
6
chargée du second écran du Bachelor et
de Sous le soleil
■ NRJ : nouveautés sur le dispositif
social autour des NRJ Music Awards
■ FRANCE TELEVISIONS : Rémy
Pflimlin remanierait l'état-major
PROGRAMMES
■ TELESUD : émission de débat en
8
partenariat avec le site Afrik.com
AUDIENCES
8
■ M6 : satisfaite du lancement du 12.45
du week-end
partie de la matinale de Bourdin dès lundi
INTERNET
7
■ YOUTUBE : le clip Gangnam Style a
INSTITUTIONNEL
5
■ MINISTERE CULTURE & COMMUNICATION : dans ses vœux à la presse, la
généré plus de 8 M$ (6 M€) de revenus
■ FREEBOX REVOLUTION : appels illimités vers tous les DOM, y compris Mayotte
ministre parle culture, peu communication
INTERNATIONAL
7
IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX
REVUE DE PRESSE
VERBATIM
AGENDA
FOCUS SUR
9
10
11
11
12
Save Ferris
________________________________________________ A la Une NEXTRADIO TV : hausse du CA de 12 % en 2012 avec une progression de 33 % pour le pôle TV
Le groupe NextRadioTV a enregistré une hausse de
12 % de son chiffre d'affaires consolidé en 2012,
grâce au succès d'audience de BFM TV et RMC, et reste
confiant pour l'année en cours, malgré un contexte
publicitaire peu porteur. Au 31 décembre, le chiffre
d'affaires s'est établi à 172,3 millions d'euros, avec
une croissance de 33 % pour le seul pôle Télévision à
68,3 M€ (vs 51,2 M€ en 2011) grâce à la
« surperformance » de BFM TV notamment pendant
l'élection présidentielle, selon un communiqué publié hier
par le groupe.
« BFM TV a atteint des niveaux de pda historiques
(2,1 % en mars et mai) et enregistre la plus forte
progression du paysage TV en 2012 avec 1,8 % de pda
et plus de 10 millions de téléspectateurs par jour », fait
valoir le groupe. La chaîne devrait connaître cette année
une croissance « plus modérée de son audience et
stabiliser son coût de fonctionnement », souligne
NextRadioTV. Elle pourra toutefois « s'appuyer sur son
statut de premier média d'information du pays » et son
positionnement
CSP+
pour
« optimiser »
la
commercialisation de ses espaces publicitaires et
accroître sa rentabilité.
Au sein du même pôle, BFM Business TV pourra
« monétiser les bons résultat » d'audience enregistrés
depuis son lancement fin 2010. Parallèlement, les
premières audiences « encourageantes » enregistrées par
RMC Découverte, chaîne documentaire lancée le
12 décembre sur la TNT gratuite, confirment son potentiel
de « leader sur le segment du documentaire en France »,
souligne le groupe. La chaîne, qui accueillera à partir de
lundi de 7h à 8h30, une partie de Bourdin & Co, la
matinale de RMC (lire en rubrique « TNT »), enregistre
0,3 % de pda comme HD1 (groupe TF1) a indiqué hier
Alain Weill, patron du groupe, lors d'un point presse.
Progression de 8 % du pôle radio
dans un marché en baisse de 2 %
Le pôle Radio a pour sa part enregistré « une
augmentation de 8 % de son chiffre d’affaires » sur
l’ensemble de l’année 2012 à 73,5 M€ « dans un marché
en baisse de 2 % », s'est félicité Alain Weill. L'activité a
notamment bénéficié de l’Euro de Football et des jeux
olympiques de Londres, souligne le groupe. Ainsi, dans un
contexte peu favorable aux annonceurs du secteur
financier, BFM Business Radio est « parvenue à stabiliser
ses recettes publicitaires ». Malgré l'absence
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d'événement sportif majeur en 2013 et un contexte
publicitaire « mitigé », le groupe estime que ses radios
pourront s'appuyer sur leurs acquis en termes d'audience.
Il rappelle que « sur la période nov-déc 2012, RMC a
atteint pour la première fois de son histoire le niveau de
8 % d'audience cumulée », tandis que BFM Business
Radio affiche en 2012 une croissance de 34 % de son
audience sur la cible Premium (Audipresse — 8 % des
foyers les plus riches).
Enfin, le CA généré par le pôle d'édition numérique
progresse de 1 %, la forte progression du site BFMTV.
com ayant compensé une contraction des revenus de
01net. com, site d'information high-tech, toujours pénalisé
par des politiques restrictives des annonceurs du secteur.
En 2013, le groupe table sur la refonte de ce site et la
récente acquisition de la web TV « La Chaîne Techno » –
appelée à devenir 01NetTV – pour améliorer les
performances de ce pôle.
________________________________ Industrie des programmes ARTE / DOC : une « vraie ouverture sur le monde » et l'environnement, selon Vincent Meslet
Après avoir « beaucoup redynamisé, l'an dernier, les
acquisitions de fiction et de cinéma » et avoir créé une
case séries pérenne, la nouvelle équipe d'Arte va
marquer l'antenne, cette année, par des « événements
documentaire », genre que la chaîne veut « réaffirmer »,
a indiqué hier Vincent Meslet, directeur éditorial d'Arte
France, à Satellifax, à l'occasion du Fipa. Deux grands
axes ont été définis : « On affirme notre caractère
international, au delà du franco-allemand, avec une vraie
ouverture sur le monde. » Par ailleurs, la chaîne va
exprimer son intérêt sur les enjeux de l'environnement.
Dans le premier domaine, Arte programmera, le 5 mars,
lors d'une soirée événementielle, deux films qu'elle a
coproduits. En compétition au Fipa, Israel Confidential
(The Gatekeepers) de Dror Moreh (Les films du poisson,
Dror Moreh Productions, Cinéphil, NDR, Wildheart
Productions, Macguff, IBA, RTBF), sur le Shin Bet, l'agence
de renseignement chargée de la défense d'Israël contre
le terrorisme, est également nommé aux Oscars dans la
catégorie meilleur documentaire. Suivra, à 22h35, Le
monde après Fukushima de Kenichi Watanabe (Kami
Productions), une « enquête […] sur le désastre nucléaire,
la responsabilité de l'homme et l'état de nos sociétés
industrialisée », selon la chaîne. L'« ouverture sur le
monde » d'Arte se traduira également par la diffusion, au
premier semestre, d'Assistance mortelle de Raoul Peck
(Velvet Film), sur les effets pervers de l'aide humanitaire
après le séisme en Haïti, la série Chine, le nouvel
empire de Jean-Michel Carré (3 x 52', Les Films du grain
de sable) ou encore Tonnerre roulant sur Bagdad de
Jean-Pierre Krief (2 x 52', KS Visions).
Côté préoccupation environnementale, la chaîne a
commandé à DocSide Productions une série intitulée
Naturopolis, réalisée par Bernard Guerrini, qui
s'intéresse à la façon dont se rencontrent la nature et la
ville et dont la première transforme la seconde. Quatre
épisodes (de 52') sont prévus, pour la case sciences, sur
New York, Paris, Tokyo et Rio de Janeiro. La grande
pomme, qui ouvre la série, fera parallèlement l'objet d'un
format plus long : New York et la révolution verte (90')
sera programmé le dimanche en prime time.
« Faire bouger les curseurs, sans renoncer à rien »
Ces deux axes de développement n'empêcheront
toutefois pas la chaîne de poursuivre sa ligne éditoriale
classique, a assuré Vincent Meslet : la nouvelle équipe
veut « faire bouger les curseurs, sans renoncer à rien ».
Elle mettra ainsi à l'antenne, dans les prochains mois, la
série Graines d'étoiles (6 x 26'), produite avec Schuch
Productions à l'occasion du tricentenaire de l'école de
danse de l'Opéra de Paris, ou encore, cette fois dans le
domaine culturel, La crucifixion, le scandale sacré
d'Olivier Besse (52', Mara Films), sur la représentation
de la crucifixion dans l'art.
« Tout le monde parle de la remontée d'audience
d'Arte, et j'en suis vraiment content, mais le souhait de
Véronique [Cayla, présidente d'Arte GEIE et d'Arte
France, ndlr] et de moi est de [devenir] la référence de
la création de qualité » : considérée jusqu'à maintenant
comme une chaîne de référence sur certains genres, elle
veut dorénavant le devenir « dans tous les genres ».
FICTION : des accords interprofessionnels qui fixent des règles, selon la Guilde des scénaristes
La Guilde française des scénaristes a dévoilé hier
des éléments des deux accords interprofessionnels
dont le contenu doit être détaillé ce matin lors d'une
conférence de presse au Fipa : un accord sur les
pratiques contractuelles entre producteurs et auteurs de
fiction d'une part et un avenant à la charte de France
Télévisions pour le développement de la fiction de
l'autre (notre « Confidentiel » du 17 janvier).
Passé entre scénaristes et producteurs, le premier a été
signé par la Guilde, la SACD, l'Uspa et le SPI. Il « fixe
des règles » qui « portent notamment sur la
présentation des projets au diffuseur (qui doit être
assortie d’une option rémunérée), la paternité du projet,
le suivi généalogique du projet (afin d’accroître la
transparence et de limiter les conflits liés à la répartition
des droits), le respect des échéances (remise et paiement
des textes) ou encore la substitution des auteurs
d’épisodes (qui doit être désormais indemnisée) », écrit la
Guilde dans un communiqué diffusé hier.
Quant à l'avenant à la charte de France Télévi-
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sions, signé avec la Guilde, la SACD, le Groupe 25
Images, l’Uspa et le SPI, il « prévoit qu’au-delà d’une
étape définie où chacun assume le risque inhérent au
lancement d’un projet, un "dédit" (ou indemnité) soit
versé aux auteurs si le développement est interrompu à
l’initiative du diffuseur, quelle qu’en soit la raison ».
« Signés sous le haut parrainage de la ministre de la
Industrie des programmes Culture [et de la Communication], ces accords
permettent d’organiser les relations entre auteurs,
producteurs et diffuseur public et amorcent un processus
qui place l’auteur au cœur de la création, condition
nécessaire au basculement vers une nouvelle ère de
la fiction TV, à l’instar de ce qu’ont réussi nos voisins
européens », estime la Guilde.
SERIES : l'avenir passe-t-il par des formations et un assouplissement du droit d'auteur ?
Mieux financer le développement des séries pour favoriser son expansion et la prise de risque est une piste qui fait
aujourd'hui la quasi-unanimité, même si, dans les faits, elle n'est pas appliquée. Mais d'autres voies pourraient être
explorées, ont souligné hier différents intervenants à une table ronde du Fipa. Notamment la mise en place de
formations, non seulement pour les auteurs, mais aussi pour les réalisateurs, les producteurs et les diffuseurs, afin de
leur permettre d'avoir un « langage commun ». Autre idée évoquée, nettement moins consensuelle : trouver des
solutions alternatives face à un droit d'auteur qui, selon certains, ne serait pas adapté à la série.
Alors que les séries françaises de fiction oscillent
entre pertes d'audience sur les grandes chaînes
historiques en clair et nouveaux succès critiques et
publics majoritairement sur des chaînes au profil
spécifique – Les revenants sur Canal+, Ainsi soient-ils sur
Arte… –, des auteurs, réalisateurs, producteurs et
diffuseurs se sont interrogés hier, au Fipa, sur la place
qui doit être celle de l'auteur dans le processus de
fabrication de ces programmes. « La série oblige à
repenser la place de ces deux auteurs-là [le scénariste et
le réalisateur] » dans le « quadripode » qu’ils forment
avec le producteur et le diffuseur, a estimé le scénariste
Franck Philippon (saison 2 de Maison close, No Limit).
Au-delà de l'unanimisme qui s'est fait sur la formule de la
productrice Caroline Benjo (Haut et Court TV, Les
revenants) « l'auteur est au centre de tout », les participants
ont reconnu que l'organisation était souvent propre à
chaque série, du processus traditionnel d'un projet porté de
bout en bout par un ou deux auteurs à l'implication de
nombreux auteurs, en général pour des séries non
feuilletonnantes avec des personnages récurrents, en
passant par un fonctionnement en atelier d'écriture et
travail en « salle d'écriture [writing room] ». Par ailleurs,
plus le volume de production est intense dans la durée
(saisons annuelles), plus la série nécessite la mise en place
d'une organisation spécifique, a souligné Fabrice de la
Patellière, directeur de la fiction de Canal+.
« Collectivement, inventer des règles du jeu »
Reste toutefois la question, récurrente dans toutes les
discussions sur les séries, du showrunner, sur lequel
repose la cohérence du projet. « On ne doit pas essayer
de copier un modèle existant, mais essayer d'inventer
quelque chose, de manière assez empirique », a
considéré Rodolphe Tissot, auteur réalisateur, citant Ainsi
soient-ils (Zadig Productions pour Arte), pour laquelle ils ont
été quatre à jouer ce rôle : « La série n'aurait pu se faire
autrement. » « Personne ne peut se substituer à l'auteur
d'origine », a estimé Laurence Bachman (Barjac
Productions), prenant Clémentine Dabadie en exemple :
créatrice d'Enquêtes réservées (France 2) qu'elle a
développée avec le réalisateur Patrick Dewolf, elle en a été
la directrice de collection durant les cinq ans de production
(42 épisodes) dans un système fonctionnant avec un pool
d'auteurs. Fabrice de la Patellière a considéré, lui, le
showrunner comme un producteur exécutif.
« Dès que le volume de fabrication est beaucoup plus
important, naturellement, quelqu'un doit être le référent
central, garant de l'intégrité artistique et c'est assez
logique que ce soit l'auteur », a précisé Franck Philippon,
tout en s'interrogeant sur l'opportunité de se caler sur un
fonctionnement américain. « Nous devons penser
l'organisation des séries dans une conformité culturelle »,
a-t-il
plaidé,
militant
parallèlement
pour,
« collectivement, inventer des règles du jeu ».
Se former à la série et aux différents métiers
Mais la mise en place de ces « règles du jeu »
nécessiterait, en amont, une meilleure connaissance
mutuelle entre les différents intervenants couvrant la
production d'une série avec la mise en place de
formations. « Il me paraît important de poser cette
question quand il s'agit de développer une culture de
séries, acquise très tardivement en France », a souligné
Caroline Benjo. Là où les Etats-Unis considèrent l'écriture
comme un métier qui s'apprend, la France reste encore
sur la culture de l'auteur quasi-inné. Et n'a pas suivi
(hormis quelques masterclass comme celui de Robert
McKee) la voie prise par les Allemands et les Espagnols
qui ont, pour les uns, fait venir les Américains pour qu'ils
enseignent leur savoir-faire, et, pour les autres, envoyé
leurs auteurs aux Etats-Unis.
Or, il y existe des techniques, une « grammaire » et,
surtout, « une sorte de standard international » imposé
par les Américains, a souligné Franck Philippon. « Les
canons de la série sont américains, c'est comme ça, le
public demande la même chose et on n'est pas vraiment
en mesure de leur donner », a ajouté Fabrice de la
Patellière. Malgré l'apprentissage des techniques
américaines, « les séries scandinaves sont profondément
suédoises, danoises… : ils ont vu, ils ont appris, ils ont
compris. »
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Pour Franck Philippon, les auteurs, qui ont
dorénavant droit à la formation professionnelle, ne
doivent pas s'arrêter là, mais apprendre aussi la « culture
de la production, de la mise en scène, de la direction
d'acteurs… : on ne peut pas être au cœur de la
fabrication d'une série sans cela », a-t-il ajouté.
La formation ne devrait d'ailleurs pas être limitée aux
seuls auteurs mais être élargie aux réalisateurs, aux
producteurs comme aux diffuseurs, sont convenus
plusieurs participants, chacun ayant tendance à voir les
lacunes des autres. Le spectre serait donc large, incluant
les aspects organisationnels et de gestion d'une équipe,
les lectures de scénarios, etc., histoire d'avoir un
« langage commun ». Autre enjeu : réussir à intégrer
dans le secteur la « jeune génération », nourrie aux
séries mais sans culture cinématographique ni télévisuelle.
« On a besoin d'eux », a revendiqué Caroline Benjo :
« Elle commence à être une force de proposition. »
Le droit d'auteur, un frein à la production de séries ?
La production de séries ne se heurte-elle pas aussi, en
France, a un problème de rémunération des auteurs ?
s'est interrogée Clémentine Dabadie (Chabraque
Productions). « Le point commun entre les séries
américaines, suédoises, danoises, c'est que les auteurs
sont salariés. En France, pour garder les bons auteurs, il
faut trouver des moyens, donc leur proposer la
production associée. »
Un point a fait l'unanimité : la nécessaire amélioration
du financement du développement, doublé d'un
renforcement de la prise de risques. Thierry Sorel,
directeur de la fiction de France 2, a ainsi mis en avant
la charte pour le développement de la fiction de France
Télévisions, signé le 4 juillet 2011, qui pourra être mise
en œuvre après l'adoption d'un avenant présenté demain
au Fipa (notre « Confidentiel » du 17 janvier). « Elle a
pour but de plus investir dans le développement,
l'écriture, quitte à se mettre d'accord sur le fait qu'il peut
y avoir des déchets », a-t-il expliqué.
Mais, plus concrètement, sur la rémunération des
auteurs, les moyens à mettre en œuvre ont généré des
oppositions. Sur le principe d'une rémunération
supplémentaire pour la participation à des writing rooms
– « extrêmement chronophage, donc un investissement
très lourd pour un auteur » –, actuellement incluse dans la
rémunération pour l'écriture d'épisodes, Franck Philippon
a acquiescé, de la même manière qu'il considère qu'un
épisode écrit par plusieurs auteurs doit être mieux
financé : « Le tout n'est pas la somme des parties. »
Toutefois, pas question pour lui de remettre en cause les
droits d'auteurs, qui doivent servir de cadre à cette
rémunération, alors qu'un producteur dans la salle a
estimé que, contrairement au copyright, « le droit
d'auteur ne facilite pas la rémunération des auteurs, ne
leur permet pas de s'installer dans la sécurité ».
Il a d'ailleurs reçu l'appui de Laurence Bachman,
estimant que « le droit d'auteur, sur les séries, est très
compliqué pour les producteurs », et de Fabrice de la
Patellière. Pour lui, le droit d'auteur fait qu'un auteur n'est
« pas intéressé à partager le travail », voire le pousse à
faire en sorte que « la greffe ne marche pas » afin de se
débarrasser d'un éventuel coauteur. Même Rodolphe
Tissot a considéré qu'il pouvait « ne pas être totalement
adapté à la série » : « Il n'est aberrant qu'on y
réfléchisse et qu'il puisse être adapté. »
Pour Franck Philippon, c'est un « faux débat ». « Ce
n'est que le révélateur d'un défaut : l'absence de règles du
jeu », a-t-il asséné. Il a aussi estimé que cela « révèle un
vrai débat de fond » : « Le fantasme du secteur à vouloir
[considérer qu']une série n'est pas indissociable de
l'esprit qui l'a créée ». « Le droit d'auteur empêcherait
d'acheter un concept à Machin », a-t-il ajouté.
La rémunération des auteurs peut prendre aussi prendre
d'autres formes, a souligné Simone Halberstadt Harari
(Effervescence). « Une série qui marche va se revendre en
France et à l'international : il faut associer les équipes
aux profits [via] un pourcentage significatif des
revenus », a-t-elle expliqué. Elle a ainsi cité 20 % des
revenus nets part producteur (RNPP) pour l'équipe
d'auteurs qui se les partageraient en fonction de leur type
de contribution.
____________________________________________________ TNT RMC DECOUVERTE : diffusion d'une partie de la matinale de Bourdin à partir de lundi
NextRadio veut « investir la télévision du matin ». Dès lundi, la matinale Bourdin & Co animée par Jean-Jacques
Bourdin de 6h à 10h sur RMC sera en partie diffusée (7h- 8h30) simultanément sur RMC Découverte, la nouvelle
chaîne documentaire du groupe. Sans toucher à Bourdin Direct, l'interview politique, qui reste diffusée sur BFMTV de
8h30 à 9h. « Nous sommes désormais le seul groupe à avoir 3 matinales à la télévision », a fait valoir Alain Weill.
Jean-Jacques Bourdin sera désormais présent sur
trois antennes du groupe NextRadioTV. A partir de
lundi, RMC s'invitera sur RMC Découverte pendant une
heure et demie, chaque matin, avec la diffusion d'une
partie de Bourdin & Co, de 7h à 8h30, en
complémentarité avec BFM TV, codiffuseur de l'interview
politique (Bourdin Direct) de 8h30 à 9h depuis 2007.
« Nous sommes désormais le seul groupe à avoir trois
matinales à la télévision [dont deux en TNT gratuite] »,
a fait valoir hier Alain Weill, pdg de NextRadioTV, lors
d'un point presse, évoquant également celle de BFM
Business.
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NextRadio TV entend « investir la télévision du
matin ». « Nous sommes convaincus que ce secteur est
en pleine croissance et nous avons l'ambition de devenir
un acteur de référence sur ce créneau où les historiques
ne sont pas présentes, à l'exception de France 2
(Télématin) et Canal+ (La matinale). La télévision du matin
continue à recruter. Aujourd'hui Bourdin Direct sur BFM
TV affiche 500 000 téléspectateurs par quart d'heure
moyen contre 900 000 auditeurs sur RMC, soit près de
1,5 million en cumulé ».
Autre motivation évoquée par le groupe : l'appel de
l'image est aujourd'hui très fort. Enfin, cette diffusion
est aussi « un moyen de renforcer la position de la
radio RMC en lui apportant une dimension TV ». Pour les
patrons du groupe, l'arrivée d'une tranche d'info en
direct n'a rien d'incompatible avec la ligne éditoriale de
la chaîne documentaire lancée le 12 décembre dernier.
Ce rendez-vous s'inscrit dans une thématique « savoir
et comprendre » et n'est pas antinomique avec le format
de RMC Découverte, souligne Alain Weill, ajoutant que
ce projet figurait même dans le dossier de candidature.
Enfin, les deux antennes partagent la marque RMC.
Un dispositif savamment étudié entre RMC,
RMC Découverte et BFM TV
La mise en place de cette tranche repose sur un
dispositif savamment étudié, permettant aux trois
antennes, RMC, RMC Découverte et BFM TV de conserver
leur originalité. Sur les quatre heures de la matinale
radio de Jean-Jacques Bourdin (6h-10h), une heure et
demie sera partagée avec RMC Découverte, au cours de
laquelle seront diffusés des contenus spécifiques. Ainsi,
sur cette tranche 7h-8h30, les sessions de 7h, 7h30 et
8h seront produites exclusivement pour RMC
Découverte. Il s'agira de journaux tout en images. La
météo et les publicités seront également différentes. La
tranche bénéficiera d'une diffusion extraite de Earth TV.
Seule, la partie plateau animée en direct par JeanJacques Bourdin, avec les invités, sera donc
simultanément diffusée sur les deux antennes RMC
et RMC Découverte. La tranche Bourdin Direct (30')
avec
l'interview
politique
reste
codiffusée
exclusivement sur BFM TV.
« La télé m'emmerde, moi je préfère la radio »
« Nous n'avons pas peur que ça [la codiffusion avec
RMC découverte] déstabilise RMC », a affirmé JeanJacques Bourdin, ajoutant : « Les auditeurs de RMC sont
jeunes, actifs, très à la pointe de la technologie et très
attachés. Beaucoup font les deux [radio et TV] ». Par
ailleurs, depuis la reprise en simultané de l'interview
politique sur BFM TV, il y a sept ans, « l'audience de la
matinale sur RMC n'a pas baissé », a pour sa part
souligné Frank Lanoux, dg de BFM, ajoutant que
« l'émission prendrait plutôt sur France 2 ». Pour Alain
Weill, c'est un risque à prendre : « Je préfère être
offensif et organiser moi-même ma concurrence ».
La matinale Bourdin & Co totalise, de 6h à 10h,
2,5 millions d’auditeurs. L'objectif sur RMC Découverte
serait de rassembler 500 000 téléspectateurs sur cette
nouvelle matinale. « La chaîne enregistre 0,3 % de pda
comme HD1 (groupe TF1) », a indiqué Alain Weill,
précisant que 6ter (groupe M6) serait devant, à 0,4 %,
tandis que Chérie 25 (groupe NRJ), Numéro 23 (Pascal
Houzelot) et L'Equipe 21 feraient à elles trois 0,3 % de pda.
Pièce maîtresse du dispositif, Jean-Jacques Bourdin a
toutefois avoué : « La télé m'emmerde, moi je préfère la
radio. Je suis un fou de radio. J'en fais depuis 37 ans. Je
ne changerai rien à mon émission sur RMC mais je
m'engage dans l'aventure avec un grand plaisir. »
___________________________________________ Institutionnel MINISTERE CULTURE-COM: dans ses vœux à la presse, la ministre parle culture, peu communication
Le tout Paris des médias et de la culture était présent
hier matin au ministère de la Culture et la Communication
pour les premiers vœux à la presse d'Aurélie
Filippetti. De culture, il a été énormément question dans
son discours, en revanche de communication, très peu.
Aurélie Filippetti a toutefois rappelé les missions du
service public audiovisuel : « Les contraintes
budgétaires existent évidemment, a rappelé la ministre.
Elles ne doivent pas nous conduire à réduire nos
exigences parce que la télévision est l'une des pratiques
sinon la pratique culturelle la plus populaire. La vocation
du service public est de contribuer à la création,
d'informer, de favoriser le renforcement des liens sociaux,
sur tous les territoires, de participer aussi à l'éducation à
l'image, de s'adresser aux plus jeunes. Il y a des objectifs
sur lesquels nous ne devons pas transiger. Ce qui veut
dire aussi, bien sûr, faire des choix, parce que nul ne
peut raisonnablement prétendre tout faire. »
La ministre a par ailleurs confirmé qu'elle présenterait
trois projets de loi en 2013 dont celui sur « les
modalités de nomination des présidents de
l'audiovisuel public et la réforme du CSA ». Selon
l'entourage d'Aurélie Filippetti, l'avenant au COM de
France Télévisions devrait être bouclé avant l'été.
Photos de la présentation des vœux sur notre site satellifax.com
Lien direct : http://tiny.cc/satphotos.
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Institutionnel CSA : prise de fonctions d'Olivier Schrameck à la présidence
Les nominations d'Olivier Schrameck comme président et
de Memona Hintermann et Sylvie Pierre-Brossolette comme
membres du Conseil ont été publiées au Journal officiel
d'hier. Nommée par le président du Sénat, Jean-Pierre Bel,
Memona Hintermann remplace Alain Méar. Nommée
par le président de l'Assemblée nationale, Claude
Bartolone, Sylvie Pierre-Brossolette remplace Rachid
Arhab. La passation de pouvoir entre Michel Boyon et
Olivier Schrameck, le nouveau président du CSA, a eu lieu
dans la journée d'hier, a indiqué le Conseil à Satellifax.
____________________________________Entreprises et marchés VIDEOFUTUR : chiffre d'affaires semestriel de 3,9 M€, en hausse de 15 %
VideoFutur Entertainment Group a enregistré un
chiffre d'affaires de 3,95 M€ au second semestre
2012, en hausse de 15 % par rapport au semestre
précédent. Hors activités non poursuivies de service aux
franchisés, le CA s'élève à 3,82 M€, en hausse de
18 % par rapport au semestre précédent. Sur
l'ensemble de l'année 2012, le chiffre d'affaires
s'élève à 7,37 M€, un niveau équivalent au chiffre
d'affaires 2011 (7,35 M€). Hors activités non
poursuivies, le CA s'inscrit à 7,07 M€, en hausse de
12 % par rapport à 2011.
Le groupe fait état de 50 000 abonnés à son offre
Pass Duo fin 2012. Rappelons que le groupe vient de
renforcer le Pass Duo, ajoutant une formule SVOD
(téléchargement illimité) à la VOD et à l'envoi de DVD
déjà prévus dans l'abonnement (6,99 euros par mois
sans engagement), un nouveau lecteur à VOD pour Mac
et Windows 8 et la compatibilité avec les équipements
connectés Philips. En lançant ce Pass Duo, mi-2011,
VideoFutur annonçait vouloir atteindre 300 000 abonnés
en trois ans.
Rappelons que Netgem a annoncé mardi un projet
d'OPA sur VideoFutur Entertainment Group (nos
informations du 23 janvier).
______________________________________________ Production WHAT’S UP FILMS: fin de la production du documentaire en 3D Enfer, livraison à Arte en fin de mois
La société de production documentaire What’s Up Films
(Matthieu Belghiti, Jean-Xavier de Lestrade, Pierre Carrique),
a finalisé la production du documentaire en 3D relief
Enfer, coproduit avec Arte. Il sera livré à la chaîne à la fin
du mois, en vue d’une prochaine diffusion en 2D sur le
canal normal, et lors d’une soirée spéciale 3D accessible
aux abonnés équipés via Orange ou Numericable.
Ce film de 13’, ou sa version de 26’ en 2D, se
présente comme une immersion dans le quotidien de
pompiers confrontés à un feu. Tourné à Aubagne, il a été
réalisé par Pascale Vasselin, qui a succédé à Axel
Ramonet. Primé lors des ateliers Orange de la création
2011 dédiés à la 3D, le documentaire a été financé à
hauteur de 50 000 € par Orange, sur un budget global
de 200 000 € .Il sera également diffusé prochainement
sur le canal Orange 3D. Afin de faciliter la distribution à
l’international de ce film, le producteur Matthieu Belghiti
envisage de proposer, en accord avec Arte, une
collection consacrée aux quatre éléments : le feu avec
Enfer, l’eau, le vent et la terre.
Constituée il y a quatre ans pour produire des
documentaires de découverte et de voyage, What’s Up
Films s’est restructurée il y a un an et demi lorsque
Matthieu Belghiti et Jean-Xavier de Lestrade ont
quitté Maha Productions pour s’y consacrer pleinement.
Depuis, la société s’est ouverte à des sujets d’histoire
politique et de société. Des fictions cinéma et TV sont
aussi en développement. Pour France 3, What’s Up Films
produit un 90’ sur la famille d’avionneurs Les Dassault de
Philippe Saada. Pour France 5 et France 3, Patrick
Jeudy va réaliser Les Silences de la dame en rose, film sur
Jackie Kennedy à l’occasion du 50e anniversaire de la
mort de John Kennedy. Le 30 janvier, Canal+ diffusera le
nouveau film de Jean-Xavier de Lestrade, Soupçons 2, la
dernière chance, la suite de l’affaire Peterson.
_____________________________________________ Interactivité NT1 / TMC : l'agence Darewin chargée du second écran du Bachelor et de Sous le soleil
L'agence de Social TV Darewin a été chargée par le
groupe TF1 de l'animation second écran de la
nouvelle version du Bachelor (TF1 productions),
prochainement diffusée sur NT1, et du feuilleton Sous le
soleil de Saint-Tropez (Marathon) sur TMC. Darewin
s'est déjà occupée précédemment des animations second
écran de la série True Blood pour NT1 (nos informations
du 12 septembre 2012).
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Vendredi 25 janvier 2013
7/12
Interactivité NRJ : nouveautés sur le dispositif social autour des NRJ Music Awards
NRJ lance deux innovations sur le dispositif social lié
à la 14e édition des NRJ Music Awards (NMA), qui aura
lieu samedi à Cannes, et sera retransmise en direct sur NRJ
et TF1. Les fans vont pour la première fois avoir accès aux
coulisses des NMA via les réseaux sociaux. Un player
vidéo, accessible sur nrj. fr, twitter et Facebook, permettra de
voir en direct et en parallèle de la diffusion de TF1, ce qui se
passe en backstage. Cinq caméras suivront les artistes, de la
montée des marches du palais des festivals à leur loge.
Guillaume, animateur de NRJ, jouera les guides en coulisses,
donnera tout au long de la soirée « les trending tropics » et
invitera les internautes à voter pour leur Best Digital Moment.
L'autre nouveauté concerne l'Award du Best Digital
Moment. Créé l'an dernier, il est décerné à la star qui a
généré le plus d'interactions sur les réseaux sociaux
durant la soirée. Cette fois, les fans pourront, grâce à la
web apps (site dédié) NRJ Best Digital Moment,
accessible sur nrjmusicawards. nrj. fr, voter sur le site.
Sera intégré le cumul des commentaires Facebook et des
tweets via le hashtag NMA. Toujours dans ce souci
d'interactivité avec les téléspectateurs, quatre tweetos
officiels (trois journalistes influents et le millionième
follower du compte twitter de NRJ) commenteront la
cérémonie depuis le premier rang de la salle.
_________________________________________________ Internet YOUTUBE : le clip Gangnam Style a généré plus de 8 M$ (6 M€) de revenus
Le clip Gangnam Style du chanteur sud-coréen Psy,
visionné plus d'1,23 milliard de fois sur YouTube, a
permis au site de générer plus de 8 millions de dollars
(6 M€) de revenus publicitaires, a annoncé sa maison
mère, Google. Son directeur financier, Nikesh Arora, a
révélé ce chiffre lors d'une conférence téléphonique après
la publication des résultats du groupe, alors qu'il
évoquait les possibilités de réaliser des bénéfices
publicitaires sur YouTube. Les revenus publicitaires
générés par les vidéos populaires sur le site sont partagés
avec les créateurs du contenu en question.
FREEBOX REVOLUTION : appels illimités vers tous les DOM, y compris Mayotte
Free propose désormais dans son offre Freebox les
appels illimités également vers Mayotte, permettant
ainsi à ses abonnés de bénéficier de cette option pour
tous les départements d'outre-mer. « Les abonnés Free
(Freebox Révolution ou forfaits mobiles) qui bénéficiaient
des appels inclus vers les postes fixes et mobiles de
Guadeloupe, Guyane française, Martinique et de la
Réunion pourront également désormais appeler sans
surcoût de façon illimitée […] vers les postes fixes et les
mobiles de Mayotte. Ainsi, désormais les appels vers les
fixes et mobiles de l'ensemble des Départements d'Outre
Mer sont inclus dans les forfaits Freebox Révolution et
forfaits mobiles », annonce l'opérateur dans un
communiqué. Depuis hier, Numericable propose
également les appels illimités vers tous les DOM dans
ses forfaits LaBox (nos informations du 18 janvier).
____________________________________________ International PORTUGAL : privatisation de l’audiovisuel public reportée
Le gouvernement portugais a décidé de reporter la
privatisation d'une partie de son audiovisuel public,
à l'étude dans le cadre des mesures d'économies prévues
dans son plan d'aide international, a déclaré hier soir
Miguel Relvas, le ministre des Affaires parlementaires en
charge du dossier. « Nous attendons un meilleur moment
pour le faire », a-t-il déclaré lors d'un entretien télévisé,
rappelant notamment que le contexte actuel n'était pas
favorable en raison notamment d'une forte baisse des
recettes publicitaires dans l'audiovisuel ces derniers mois.
Rappelons qu’en échange d'un prêt de 78 milliards
d'euros de l'Union européenne et du Fonds monétaire
international accordé en mai 2011, le Portugal s'était
engagé à alléger sa dette publique grâce notamment à
un programme de privatisations (nos informations du
3 septembre 2012).
__________________________________________________ Justice FREDERIC HAZIZA (LCP / RADIO J) : plainte contre X suite à des insultes sur le site d'Alain Soral
Frédéric Haziza, journaliste de LCP et Radio J, a porté
plainte contre X pour « injure publique » à caractère
racial après avoir été la cible d'insultes sur le site internet
d'Alain Soral, animateur du mouvement d'extrême droite
Egalité & Réconciliation et ancien membre du Front
national. La plainte a été déposée lundi à Paris pour
« injure publique envers un particulier » et « injure
publique commise envers une personne à raison de son
appartenance à une religion déterminée », selon le
document consulté par l'AFP. « Sollicité par Alain Soral pour
participer à une émission que j'anime sur LCP et Radio J, à
propos de son dernier livre Comprendre l'empire,
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Vendredi 25 janvier 2013
8/12
j'ai refusé. Et ce en raison de son parti pris
clairement antisémite », a expliqué Frédéric Haziza. Dans
son mail de refus, consulté par l'AFP, le journaliste
expliquait sa décision par « l'impossibilité d'offrir quelque
tribune que ce soit à ceux qui véhiculent d'une manière ou
d'une autre des messages de haine, de violence, de racisme
ou d'antisémitisme […] en souvenir de mon grand-père
assassiné à Auschwitz ». Ce mail, adressé à l'attachée de
presse, a été reproduit sur le site d'Alain Soral, suscitant
des dizaines de commentaires injurieux ou antisémites.
____________________________________________ Nominations TF1 : mise en place d'un comité exécutif réduit
Comme attendu (Satellifax du 11 janvier), TF1 a mis
en place autour de Nonce Paolini un comité exécutif
d'une demi-douzaine de personnes dont la liste est
consultable sur la page « principaux dirigeants » du site
internet du groupe. Ce comité exécutif comprend donc,
outre le pdg du groupe : Arnaud Bosom (directeur
adjoint des relations humaines), Jean-Michel Counillon
(secrétaire général), Philippe Denery (dga finances),
Martine Hollinger (présidente de TF1 publicité), Jean-
François Lancelier (dg antennes, programmes et
production), Catherine Nayl (dga information) et Régis
Ravanas (dga diversifications).
Le comité de direction générale de TF1, quant à lui,
s'enrichit de Philippe Balland, directeur délégué,
conseiller auprès du directeur général antennes, président
de TF1 Production. A noter qu'Eric Jaouën, secrétaire
général de l'information du groupe TF1, ne fait plus partie
du comité de direction générale du groupe TF1.
FRANCE TELEVISIONS : Rémy Pflimlin remanierait l'état-major
Le président de France Télévisions, Rémy Pflimlin,
s'apprêterait à annoncer un remaniement de l'état-major
du groupe public, selon les informations de L'Express et du
Figaro, qui affirment que Bruno Patino, actuellement
directeur de France 5, hériterait de la direction des
programmes « de l'ensemble du groupe » et resterait
directeur général délégué du développement numérique.
« En dessous, chaque chaîne garderait un directeur de
programmes », selon les informations du Figaro. Martin
Ajdari, actuel directeur général délégué à la gestion, à la
finance et aux moyens, occuperait en plus de ces fonctions
celle de secrétaire général de France Télévisions.
_____________________________________________Programmes TELESUD : émission de débat en partenariat avec le site Afrik. com
La chaîne africaine Telesud et le site d'information
Afrik. com vont lancer une émission de débat de 52
minutes, Ça fait débat !, consacrée à « l'actualité
africaine avec des invités et des débatteurs », ont
annoncé les deux partenaires dans un communiqué
commun. Présenté par Adile Farquane, directeur des
rédactions du groupe Afrik, le magazine sera diffusé tous
les vendredis à partir du 8 février sur la chaîne
Telesud, accessible chez Orange, SFR, Bouygues, Free,
Numericable et Canalsat.
______________________________________________ Audiences M6 : satisfaite du lancement du 12.45 du week-end
Lancé il y a deux semaines, le 12.45 du week-end
donne déjà toute satisfaction à M6, a indiqué hier
Jérôme Bureau, directeur de l'information et des
magazines de la chaîne et président de Paris Première,
interrogé par Satellifax en marge des vœux de la ministre
de la Culture et de la Communication. « Certes, nous
avons eu un coup de pouce de l'actualité : le premier
week-end, la France entrait en guerre au Mali, et le
second, la France était sous la neige », a relativisé
Jérôme Bureau. Le 12.45 du 12 janvier a réuni
1,3 million de téléspectateurs, soit 400 000
téléspectateurs de plus que la moyenne de la case,
et celui du 19, 1,6 million soit 9,5 % de pda (4 ans et
plus) et 17 % sur les femmes RDA (chiffres Médiamétrie).
M6 souhaitait relancer cette case de la mi-journée le
week-end, jusqu'alors en difficulté, et a misé, le samedi,
comme ses concurrentes TF1 et France 2, sur un journal
suivi d'un magazine de reportages, Le Mag, à 13h10,
présenté dans la foulée du JT par Nathalie Renoux.
Le patron des magazines de M6 a par ailleurs évoqué
les 20 ans, en mars, de Zone interdite : « Nous ne
ferons pas revenir pour l'occasion les précédents
présentateurs comme pour les 15 ans, nous serons plutôt
dans une démarche prospective. Cette année, 100 %
Mag et Le Dîner presque parfait fêtent leurs cinq ans. Il
faut le noter aussi car c'est devenu très compliqué de
lancer de nouvelles marques d'émissions et en particulier
de magazines aujourd'hui. » Selon Jérôme Bureau, la
progression des audiences de M6 s'explique par « la
cohérence de la grille mise en place par Bibiane
Godfroid. Et le fait que M6 est la chaîne qui a le plus
renouvelé son offre depuis cinq-sept ans. »
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Vendredi 25 janvier 2013
9/12
Il y a 5 ans dans Satellifax IL Y A 5 ANS DANS SATELLIFAX : SFR,Tfou, chaîne « jeunes mamans », CAP, Afrik TV
2013 vs 2008 : nous reprenons, en les commentant, des articles de Satellifax publiés la même semaine de 2008
23/1/2008 – SFR : 250 000 forfaits Illimythics vendus
SFR a indiqué hier avoir vendu depuis le 14 novembre 250 000 forfaits « Illimythics », qui proposent pour la première
fois en France un accès illimité à internet, incluant une offre TV. L'opérateur, qui tablait sur 100 000 ventes lors du
lancement, a décidé de prolonger la commercialisation du forfait 2h jusqu'au 11 mars, au prix de 39 € pendant 24 mois,
puis 49 € par mois, dans la limite de 50 000 souscriptions.
Commentaire : la télévision, qui était ainsi mise en avant, n'est plus vraiment un argument de vente aujourd'hui. Et si
les prix ont vraiment baissé pour les forfaits voix (le 2h sur Red avec SMS et MMS illimités est aujourd'hui à 5 €, et encore
moins chez d'autres opérateurs), le premier prix avec TV chez SFR est à 40 € par mois, comparable aux 39 € de
l'époque, il est vrai sans engagement et avec voix et SMS/MMS illimités (et 2 Go de données contre, sans doute 500 Mo,
débit réduit ensuite, en guise « d'illimité » il y a 5 ans).
25/1/2008 – GROUPE TF1 : arrêt de la chaîne Tfou
Selon nos informations, la chaîne jeunesse Tfou, lancée en avril 2003 par le groupe TF1, devrait cesser sa diffusion vers
la fin février. La chaîne Tfou webTV, lancée en octobre, aurait vocation à se substituer à elle. Cette webTV diffuse
actuellement trois heures par jour ; les contenus sont accessibles gratuitement en streaming.
Commentaire : la chaîne linéaire Tfou est donc morte il y a un peu moins de 5 ans. De profundis… En revanche le site
tfou. fr, qui se définit comme « le site jeunesse de TF1 : vidéos, jeux et coloriages gratuits pour les enfants » est quant à lui
bien vivant et très actif. Tfou reste également la marque jeunesse de TF1 à l'antenne.
25/1/2008 – CANALSAT : réflexion sur d'autres thématiques
Bertrand Meheut, président du groupe Canal+, a souligné, lors d'un déjeuner avec l'Association des journalistes média
(AJM), que « le groupe poursuivra ses investissements dans les contenus » et a précisé que le bouquet Canalsat devrait
s'enrichir de nouvelles chaînes thématiques. Il a notamment évoqué une chaîne sur le segment « jeunes mamans » et une
chaîne du patrimoine culturel.
Commentaire : la chaîne du patrimoine culturel était sans doute celle projetée par l'INA et qui n'a jamais vu le jour.
Quant à la chaîne « jeunes mamans », elle n'est visiblement jamais arrivée à terme !
25/1/2008 – SUPPRESSION PUB/FRANCE TV : la moitié des Français sont contre
50 % des Français sont opposés à la suppression de la publicité sur France Télévisions et 45 % y sont favorables. Parmi
les personnes interrogées qui sont contre, 19 % sont « tout à fait opposés » et 31 % « plutôt opposés », contre 16 % « tout
a fait favorables » et 29 % « plutôt favorables », selon un sondage exclusif Ipsos pour Télé 7 Jours à paraître lundi
28 janvier. […] Lorsqu’on les interroge sur le montant qu'ils sont prêts à donner (en plus de la redevance) pour participer
au financement des chaînes publiques, ils sont 30 % à affirmer leur désaccord en annonçant 0 €. 29 % d'entre eux sont
prêts à financer entre 1 € et 4 €, 14 % entre 5 € et 10 €, 14 % entre 11 € et 49 €, 16 % 50 € et 16 % ne se prononcent
pas. La moyenne s'élève à 23,20 € sur cette question. […]
Commentaire : alors que les Français étaient prêts à voir leur redevance (devenue Contribution à l'audiovisuel public)
augmenter de 23,20 € en moyenne après l'annonce de la suppression de la publicité sur les chaînes publiques, et que les
professionnels étaient quasi unanimes pour souligner la nécessité de la voir augmenter, elle n'aura au final progressé que
de l'inflation chaque année, et de 6 euros pour la prochaine collecte (131 € en 2013 contre 116 en 2008, soit une
progression de 15 €). Ben ça servait à quoi de sonder les Français sur le sujet ?
21/1/2008 – DAILYMOTION : lancement d'AfrikTV avec Afrik. com
Dailymotion et le quotidien en ligne Afrik. com annoncent avoir conclu un accord pour le lancement d'Afrik TV, une
chaîne consacrée à l'Afrique et diffusée en français et anglais sur le site de Dailymotion, à l'adresse :
www.dailymotion/afriktv.
Commentaire : anniversaire des 5 ans pour Afrik TV. Selon nos constatations, la chaîne est toujours présente et très
active dans la sphère de Dailymotion. Le site afrik. com se définit comme « Premier quotidien africain sur Internet,
7 millions de pages vues par mois. 1,7 million de lecteurs mensuels » et se félicite : « L'Afrique avait sa voix sur internet,
elle a maintenant ses images !!! ». Happy birthday Afrik TV.
Joël Wirsztel
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Vendredi 25 janvier 2013
10/12
Revue de presse Notre revue de presse se veut un aperçu du secteur, vu par les autres médias (presse papier, presse en ligne,
télévision, radio), en complément de nos propres contenus. Ainsi qu’il est de tradition pour toute revue de presse, les
opinions exprimées et les faits mentionnés ne doivent pas être considérés comme reflétant les vues de notre rédaction.
ALESSANDRA SUBLET : 12 000 euros par mois pour C à vous
(Pauline Delassus, Paris Match, jeudi 24 janvier)
[...] Q : Prévoyez-vous de continuer C à vous longtemps ?
Alessandra Sublet : Je n'en sais rien. Quand j'aurai
moins d'envie, je partirai. Je ne me vois par évoluer
ailleurs que sur France 5. [...]
Q : On parle des salaires mirobolants de certains
acteurs. Est-ce le cas à la télévision ?
AS : Non, et encore moins sur le service public ! J'ai
commencé C à vous à 8 000 euros net par mois, j'en suis
à 12 000. Des chaînes m'ont parfois proposé trois fois
plus. L'argent n'est pas un moteur.
Q : D'autres chaînes vous font des propositions ?
AS : Je bois des cafés avec des directeurs de
programmes, comme tous les animateurs. Mais je suis
bien sur France 5 !
CSA : Pflimlin contacte directement les nouveaux membres
(Emmanuel Berretta, Le Point, jeudi 24 janvier)
Selon Le Point, Rémy Pflimlin a contacté les trois nouveaux
membres du CSA à peine étaient-ils nommés. Olivier
Schrameck, Sylvie Pierre-Brossolette et Memona Hintermann
« ont reçu par porteur une lettre manuscrite du pdg de
France Télévisions, désireux de les rencontrer pour leur
exposer ses problèmes. […] Olivier Schrameck a donné
consigne de laisser courir. […] Pflimlin sera reçu, comme les
autres patrons, dans les formes, par le collège complet ».
CSA : Hervé Bourges : « Hollande n'est pas quelqu'un qui interviendra à la place du CSA »
(Hervé Bourges, ancien président du CSA, interrogé par Alexandre Le Drollec, TéléObs. com, jeudi 24 janvier)
Q : Peut-on être autonome quand on est proche à la
fois du chef de l’Etat et de son conseiller médias, David
Kessler ? Ce qui est le cas d’Olivier Schrameck.
Hervé Bourges : On peut garder sa liberté, oui.
Olivier Schrameck aura la volonté d’affirmer
l'indépendance du CSA, j'en suis persuadé. D'autant plus
qu'il est, effectivement, proche du président de la
République et de certains de ses proches. Par ailleurs,
François Hollande n'est pas, semble-t-il, quelqu'un qui
interviendra à la place du CSA. Ce n’est pas dans son
tempérament. Il a beau connaître ce petit monde des
journalistes depuis toujours, il n'interviendra pas. Ou
moins, en tout cas, que Nicolas Sarkozy qui, lui, se
voyait à la fois président de chaîne, directeur des
programmes et directeur de l'information.
TELECROCHETS : quand Nouvelle star, Star Academy et The Voice se disputent les candidats
(Catherine Balle, Le Parisien, jeudi 24 janvier)
« C'est une première : à partir du 2 février, il y aura trois
télécrochets à l'antenne en même temps — Nouvelle star,
sur D8, Star Academy, sur NRJ 12 et The Voice, sur TF1.
[…] Certains aspirants chanteurs se sont présentés à deux
de ces programmes, voire aux trois… [...] « Dans les
questionnaires, les postulants devaient signaler s'ils s'étaient
présentés aux autres télécrochets », explique Laurent
Marchi, le producteur artistique (de Nouvelle star). […] Ces
précautions n'étaient pas vaines : parmi les dix finalistes de
Nouvelle star, quatre au moins avaient tenté The Voice.
L'EQUIPE 21 / CANAL + : 2 000 euros la minute d'extrait de match
(Emmanuel Berretta, Le Point, jeudi 24 janvier)
Selon Le Point, Canal + facture à L'Equipe 21 les
extraits des matches de football au tarif de 2 000 euros
la minute. « Des tarifs en hausse de 350 % ! » souligne
François Morinière, le directeur général de L'Equipe. […]
Le CSA vient toutefois de lui ouvrir la porte : au nom du
droit à l'information, les chaînes info pourront pourront
puiser quatre-vingt-dix secondes d'extraits gratuits.
S'agissant des buts de la Ligue 1, les images ne pourront
être puisées que dans la moitié des rencontres par
journée de championnat. »
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Edité par Fréquences, membre du Spiil – Sarl au capital de 10 000 € – Commission paritaire : 1214 W 90061 – Satellifax, 9, rue Charlot
75003 Paris – www.satellifax.com – Twitter : @satellifax – Directeur des publications Satellifax, Satellimag et Satellinet : Joël Wirsztel
Abonnements : Véronique Olasz – Tél : 01 40 29 47 48 – Fax 01 42 78 70 36 – [email protected], tarifs : 3 mois 705 €, 1 an 2 590 €
Publicité : REMICS Régie, Remi Collard – Tél : 06 09 77 37 22 – [email protected] – Rédaction : 01 44 78 04 78,
[email protected] – Directeur de la rédaction : Joël Wirsztel – Rédactrice en chef : Yvane Dréant – Rédaction : Stéphane Boulan,
Franz Durupt, Christine Monfort, Virginie Sengès – Collaboratrices : Pascale Paoli-Lebailly, Carole Villevet – Secrétariat de rédaction :
Muriel Teissier du Cros, Maxime Bomier – REPRODUCTION INTERDITE – 18e année de publication – © 2013 Fréquences
Vendredi 25 janvier 2013
11/12
Verbatim VERBATIM : Michel Boyon, Aurélie Filippetti, Daniel Goudineau, Franck Philippon
« Dans notre pays, quel que soit le mode de nomination [des présidents des entreprises de l'audiovisuel public], il sera
toujours critiqué. Parce que, si on rend au CSA le rôle de décideur unique [alors qu'il est actuellement codécideur], c'est une
absurdité de penser qu'il ne prendra pas les contacts nécessaires pour s'assurer que le président de France Télévisions ou de
Radio France ne suscite pas une opposition démesurée de la part du gouvernement et du président de la République. »
Michel Boyon, président du CSA, interrogé dans l'émission La médiasphère sur LCI, vendredi 18 janvier
« Je suis consciente d’une forme d'affaissement du "surmoi culturel" ».
Aurélie Filippetti, ministre de la Culture et de la Communication, lors de la présentation de ses vœux à la presse,
jeudi 24 janvier
« Je suis comme M. Jourdain : je fais des films du milieu depuis des années sans le savoir ! »
Daniel Goudineau, directeur de France 3 Cinéma, lors des Assises pour la diversité du cinéma
qui ont eu lieu mercredi 23 janvier, au Théâtre éphémère de la Comédie-Française. L'appellation
« film du milieu » correspond aux films dont le budget se situe dans une fourchette de 4 à 7 millions d'euros.
« Le showrunner à la française est une tarte à la crème : il n'y a pas de showrunner quand il n'y a pas de show à runner. »
Franck Philippon, scénariste, lors de la table ronde « La série française :
la place de l'auteur doit-elle évoluer ? », organisée au Fipa, jeudi 24 janvier
_________________________________________________ Agenda LES EMISSIONS MEDIA DU WEEK-END
La Médiasphère (LCI), vendredi 11h10 (+15h10, dim 10h10)
L’Hebdo des médias (i>télé), dimanche 11h45 (+14h05, 18h05, 21h35)
Médias le magazine (France 5), dimanche 12h35
AGENDA MEDIAS : événements et conférences des prochaines semaines
Jusqu’à demain
Aujourd’hui
sam. 26 janv.
lun. 28 janv.
mar. 29 janv.
mer. 30 janv.
09:30
10:30
15:00
17:30
14:30
²
18:00
jeu. 31 janv.
19:00
08:45
09:30
09:30
lun. 4 févr.
09:30
mer. 6 févr.
09:00
mar. 12 févr.
jeu. 14 févr.
09:00
13:00
jeu. 14 et ven 15 févr.
sam. 6 et dim. 7 avr.
lun. 8 au jeu. 11 avr.
Festival international de programmes audiovisuels (Fipa). Contact : 05 59 43 53 22
Fipa (Biarritz), présentation des accords professionnels (producteurs, auteurs, réalisateurs, France TV).
Fipa (Biarritz), débat Scam / SACD sur « Quels scénarii pour la création en 2013 ? »
Fipa (Biarritz), débat sur « La place du documentaire d'auteur en Europe ? »
Fipa (Biarritz), présentation des lignes éditoriales des unités documentaires des chaînes de
France Télévisions. Contact : 01 56 22 61 61
Fipa (Biarritz), table ronde « Industrie et création » du Club Galilée sur le lancement de la
préfiguration de la plate-forme multiservices dédiée à la création de formats.
Philippe Chazal, élevé au grade d'officier des Arts et Lettres par la ministre de la Culture et de la
Communication, Aurélie Filippetti, se voit remettre les insignes par Jérôme Clément.
CNC, cérémonie des vœux. Contact : 01 44 34 36 95 / 06 09 26 23 00
Kantar Media, conférence de presse Une année de pub. Contact : 09 73 87 03 15
Médiamétrie, point presse sur le bilan de l'année TV 2012. Contact : 01 71 09 93 18
LCP-Assemblée nationale, point presse sur les nouveaux rendez-vous et développements.
Contact : 01 40 63 90 87
France Télévisions, présentation à la presse du premier bilan annuel du baromètre de satisfaction
QualiTV. Contact : 01 56 22 67 09
Gfk Consumer Choices, présentation du bilan 2012 et des perspectives 2013 des marchés de
l'électronique grand public. Contact : 01 47 42 92 82
Sirti, petit déjeuner de presse. Contact : 01 70 96 00 82
Association des journalistes média, déjeuner autour de Marie-Christine Saragosse, pdg de l'AEF.
Contact : [email protected]
3e édition du Salon des lieux de tournage, organisé par la Commission du film d'Ile-de-France.
Contact : www.idf-locationexpo.com
MipDoc / MipFormats à Cannes
MipTV / MipCube à Cannes
AGENDA PROGRAMMES : présentations des prochaines semaines
lun. 28 janv.
15:30
France 5, point presse à l'occasion des 15 ans du Magazine de la Santé. C.: 01 56 22 75 27
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Satellifax – Tél.: 01 44 78 04 78 – www.satellifax.com – 18e année de publication. Reproduction interdite © 2013 Fréquences
Vendredi 25 janvier 2013
12/12
Focus sur... Focus sur… Save Ferris
Attention
Les focus sont exclusivement disponibles
dans la version de Satellifax
adressée aux abonnés.
ou en achat à l’unité.
Informations abonnement : Véronique Olasz
01 40 29 47 48 / [email protected]
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