journal de l`exposition - Les Amis de l`Art contemporain du Musée de

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journal de l`exposition - Les Amis de l`Art contemporain du Musée de
Commissariat de l’exposition
Marie-Françoise Le Saux :
Conservateur en chef des musées de Vannes
Informations pratiques
Du 5 juin au 4 octobre 2015
La Cohue, Musée des Beaux-Arts
9 & 15 Place Saint-Pierre
56000 Vannes
Tél. 02 97 01 63 00
[email protected]
www.mairie-vannes.fr
Ouvert tous les jours de 13h30 à 18h
Tarifs, jusqu’au 30 septembre 2015
(sous réserve de modifications)
La Cohue et Château Gaillard
Plein tarif : 6,30 €
tarif réduit : 4,30 €
Tarif groupe (à partir de 10 personnes) : 3 €
Pass musée :
12 € valable un an, entrée illimitée
Le tarif réduit est appliqué aux étudiants (18 à 25 ans),
aux enseignants, aux demandeurs d’emploi, sur présentation
de justificatif, aux personnes handicapées, aux porteurs
du ticket « visite guidée de la ville» (service du patrimoine).
La gratuité s’applique (sur présentation de justificatif)
pour les moins de 18 ans, les groupes scolaires non guidés,
les abonnés de la médiathèque municipale, les élèves des ateliers
artistiques municipaux d’art plastique de Trussac et Ménimur,
les personnes éligibles aux tarifs G et H des quotients familiaux,
les titulaires de cartes professionnelles de journaliste, conservateur
ou guide conférencier, les membres des « Amis de l’art contemporain
du musée de Vannes » ou de la Société Polymathique du Morbihan.
Conception : Direction de la communication - Ville de Vannes - Imprimerie municipale - © Sculpture Philippe Desloubières «Germination»
Entrée couplée :
entrée valable pour les deux musées :
journal
de l’Exposition
du 5 juin au 4 octobre
2015
La Cohue
Musée des Beaux-Arts
Place Saint-Pierre - Vannes
Avec l’exposition Vivant Végétal, la saison d’été 2015
apporte au musée un bouquet généreux d’œuvres
choisies dans les collections municipales des musées,
Beaux-Arts et Histoire Naturelle, du fonds de Société
Polymathique du Morbihan, et de la médiathèque.
A ces pièces anciennes, font écho les œuvres
contemporaines d’artistes de Vannes, de la Région
Bretagne et de quelques grands noms internationaux.
Sculpture, peinture, dessins … conjuguent l’exigence
des recherches plastiques, et la séduction des formes
et des couleurs, pour le plus grand ravissement
des publics.
David Robo – Maire de Vannes
L’exposition Vivant Végétal s’apparente à une cueillette.
Elle fait dialoguer des expressions aussi diverses que
la sculpture, la peinture, le dessin, les images vidéo,
les installations, mais intègre également des pièces
choisies dans les collections anciennes du fonds
d’histoire naturelle. Graines, fleurs, fruits, herbes,
algues, arbres figurent au répertoire des formes
chez les artistes de toutes les époques. Expression
du surgissement de la vie, elles sont des éléments
de construction de langages singuliers.
Ces représentations traversent l’histoire de l’art,
porteuses des allégories de la beauté et de l’harmonie
de la nature, métaphore de la création divine, rappel
aussi de l’éphémère perfection du vivant. Le projet
d’explorer les collections du musée pour traiter
de la question du végétal, sans véritable plan
théorique a ouvert des perspectives infinies,
et conduit une réflexion sur le geste, l’espace,
le temps.
«potager -nuage n°2» cédric guillermo
dessins aquarellés - 2015
«herbier » jean-luc parant
2014
Une fougère fossile de l’époque du carbonifère, qui a
traversé 300 millions d’années, pétrifiée dans la roche
est à la fois objet de connaissance, source de méditation,
et sujet photographique pour Fernande Petitdemange.
Familière des cabinets de curiosité qu’elle affectionne,
elle fixe au moyen de tirages noir et blanc, d’une écriture
presque abstraite, des formes vues et choisies.
Les herbiers inventés et pourtant tellement vrais
de Jean-Luc Parant forment un monde étrange et poétique.
Chez Françoise Roy les Herbes, « Hierbas » sont de simples
formes organiques transparentes imprimées sur de fins
papiers japon.
Peter Briggs organise ses branchages « retournés tête-bêche,
«Germinations» - Philippe Desloubières
«Les orifices» José Maria Sicilia
Sculpture d’acier - 2009-2015
suite de 21 estampes - 1998-2000 - collection musée des beaux arts de caen
renversés comme les photographies des collages », donnant
naissance, dans ses sculptures de bronze, à des formes
recomposées.
Du paysage parcouru, intériorisé, Marielle Paul isole la forme
de l’arbre, et ne garde que l’impression qu’il laisse, taches
de couleur ni abstraite, ni figurative, juste organiques.
L’Impératrice Joséphine s’est adonnée avec passion
à la culture des plantes exotiques, recréant à la Malmaison
le paradis perdu de la Martinique de sa jeunesse. Souvenirs,
réminiscences, les plantes éveillent les sens.
Pierre-Joseph Redouté, illustrateur, de 1802 à 1806 et peintre,
travaillera plusieurs années sur l’exceptionnel ouvrage en
huit volumes consacré aux Liliacées, dont un exemplaire
est conservé à la médiathèque de Vannes.
José Maria Sicilia, pour l’artiste espagnol, il s’agit moins
de représenter des fleurs que de se souvenir.
Philippe Desloubières avec la série des « Germinations »,
l’artiste s’est imposé un processus créatif intense
et déterminé.
C’est en peintre aussi que Jean Fraysse filme les buissons
fleuris et les paysages herbeux de son île Logoden du golfe
du Morbihan.
Aurélie Bonany, réinterprète plastiquement ces images,
créant une nouvelle œuvre.
L’herbier d’algues, découvert dans la bibliothèque du Château
Gaillard provient du fonds SPM – collection du Musée.
L’intérêt de Frédérique Lucien, pour les algues prolonge et
enrichit son exploration de la ligne et des aplats de couleur.
Les algues encore, dans le travail de Bénédicte Hubert-Darbois
qui dessine au fusain le résultat du souvenir de ses marches
quotidiennes sur le littoral rocheux d’Arradon.
Erwan et Ronan Bouroullec, se sont inspirés de l’algue, dans
un registre décoratif industriel avec une cascade de brins
de plastiques verts, modulables à l’infini.
L’artiste Jean-Jacques Dournon nous livre trente ans de son
travail sur le plein, le vide, le noir intense du fusain, la réserve
du papier rehaussé d’aquarelle.
Marcoville, intuitif, exubérant, technicien hors pair, le sculpteur
pose cinq pommes de verre et de métal, à la fois puissantes
et délicates.
La nature morte aux légumes de Georges Levreau, appartenant
aux collections anciennes du musée, dialogue avec les natures
silencieuses de Bernard Bouin.
Cédric Guillermo offre aux visiteurs ses légumes généreux,
foisonnant nourriciers. L’artiste parle du monde rural
d’aujourd’hui, ou poésie rime avec industrie.
Gaël Gicquiaud construit une sculpture graphique, intitulée
« Noces d’herbes » présentée dans la cour du Château Gaillard.
«l’arbre doux» Marielle Paul
gouache sur papier - 2007

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