La face cachée de la Nasa - Infos

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La face cachée de la Nasa - Infos
La face cachée de la Nasa
La Lune et Mars, proches banlieues spatiales de la Terre, portent-elles les traces d’une civilisation
disparue ? Deux chercheurs nord-américains ouvrent un nouveau volet passionnant à cette histoire
et leurs travaux soulèvent bien des interrogations repoussées d’un revers de main par la Nasa.
Mike Bara et Richard Hoagland ne sont pas des fantaisistes. Le premier est ingénieur en
aéronautique, ancien de chez Boeing, et le second n’est rien moins qu’un ancien consultant de la
Nasa, qui fut aussi, à son heure, l’un des conseillers scientifiques de la grande chaîne de télévision
CBS. Si leur théorie sur la présence d’installations sur Mars et la Lune a été maintes fois tournée en
dérision, elle n’en pose pas moins une question essentielle : la Nasa détient-elle de informations
capitales sur notre histoire humaine et stellaire ?
L’affaire Cydonia
Tout commence avec la célèbre affaire Cydonia dont on doit rappeler quelques-une des étapes. Fin
1976, lors d’une conférence de presse, la Nasa présente devant un millier de journalistes les clichés
pris par Viking, la première sonde orbitale martienne lancée par l’homme. Parmi tous les clichés qui
font la fierté des chercheurs, l’un d’eux montre sur un site d’environ 48 km x 24 km, soit 1152 km 2,
une série de structure étranges dont une attire particulièrement l’attention de quelques journalistes
qui y voient.., un visage.
Le porte-parole de la Nasa avance qu’il ne s’agit « évidemment pas d’un visage », mais « d’un effet de
lumière » et annonce qu’un autre cliché, pris quelques heures plus tard avec d’autres conditions de
lumière, ne présente plus la trace de ce visage. Malheureusement, la Nasa ne montre pas ce second
cliché. L’affaire est donc entendue, mais trois ans plus tard, en 1979, Vince Di Pietro et Greg Molina,
deux spécialistes en image traitées par ordinateur auprès de l'American Space Science Data Center
découvrent la seconde série de clichés du site de Cydonia et se rendent compte que la Nasa a menti :
le visage se distingue très nettement.
On aurait pu en rester là si, des années plus tard, le 27 février 1992, Hoagland ne décidait de
présenter au siège des Nations unies à New York le résultat de ses recherches à propos du site de
Cydonia dans le cadre d’une conférence intitulée « Mars, la connexion terrestre ». Il affirme alors
qu’avec son équipe, il a découvert qu’un des clichés (Viking frame 35A72) de la surface martienne
pris par la sonde Viking en 1976 au dessus du lieu-dit de « Cydonia » montre clairement plusieurs
éléments intéressants. Non seulement on y voit nettement un visage, mais également une série de
pyramides à base carrée et tétraédrique regroupées en un ensemble qu’ils nomment « la cité », une
autre structure pentagonale (le Mont D & M), ainsi qu’un gigantesque mur et un grand cratère dont
le bord nord-est est surmonté par une sorte de pyramide tétraédrique.
L’hypothèse défendue par Hoagland est qu’une forme de vie intelligente a conçu et élaboré les
structures du site de Cydonia. Cette quasi-certitude est relayée par les recherches du directeur
européen des informations pour la Mission Mars, David Percy, et d’autres qui ont, pour leur part,
réussi à mettre en évidence un rapport étroit entre Cydonia et les sites mégalithiques d’Avebury, de
Salisbury, de Glastonbury et de Stonehenge en Angleterre.
Le lien entre Mars et la Terre est d’autant plus évident pour Hoagland et ses collaborateurs ou amis
que la « colline » de Silbury, le cercle de pierres et le fossé d’Avebury correspondent au cratère, au
« mur »et à la butte en spirale de Cydonia. En effet, en superposant les cartes des deux sites, on
constate qu’elles coïncident parfaitement, avec une proportion de 1 pour 14 (1,6 km sur Terre, pour
22,5 km sur Mars), comme si le site mégalithique était la réplique parfaite du site martien de
Cydonia. David Percy concluait qu’une « communication physique et/ou mentale entre la Terre et
Mars a dû exister car comment expliquer que des hommes, il y a des milliers d’années ont remué des
millions de mètres cube de terre pour édifier des sites aussi grandioses qui correspondent
parfaitement à un site situé sur la planète Mars ? »
Plus étonnant encore. Un crop circle apparaît le 27 juillet 1991 à proximité de Silbury, faisant une
synthèse du plan général des deux sites. Le glyphe donne le rapport de masse entre Mars et la Terre,
ainsi que l’angle de 19’5 (19°47) qui revient sans cesse dans le rapport angulaire entre diverses
structures des deux sites. David Percy et d’autres
établissent aussi d’étonnantes correspondances entre
le site de Cydonia et le site des pyramides de Gizeh en
Égypte, notamment le respect des proportions et des
alignements par rapport à certaines étoiles et
constellations. L’équipe de Hoagland conclut que le
visage de Mars n’est sans doute pas un visage humain,
mais un visage hybride, moitié humain pour la partie
droite, moitié lion pour la partie gauche, c’est-à-dire
un sphinx.
Michael Malin, l’ennemi juré du site de Cydonia
L’affaire fait des remous. Richard Hoagland, épaulé par une série de scientifiques indépendants et
chercheurs amateurs fait face à une faction formée de personnalités faisant partie de la Nasa et de
firmes qui gèrent les missions vers Mars, comme le Jet Propulsion Lab (JPL). Au nombre de ses
détracteurs, Hoagland peut compter sur Michael Malin, astronome et géologue, ancien membre du
JPL spécialisé dans les nouvelles sciences planétaires. Pour Malin, l’affaire est claire : les structures de
Cydonia sont des accidents de terrain. Selon Bara « les images martiennes que Malin a prise en
grippe sont celles que la Nasa lui a ordonné de prendre du soi-disant visage de Mars... ». Quant à
Michael Malin, la simple vue du site de Cydonia le pousse à conclure ironiquement : « Il a fallu
dépenser plus de 400 000 dollars pour obtenir nouvelles images du visage de Mars (...) Est-ce que le
gouvernement veut vraiment gaspiller de l’argent à Ia poursuite de fantômes, du monstre du Loch
Ness ou du continent perdu de l’Atlantide ?J e pense que le visage de Mars est une des dépenses les
plus stupides qui soient ». Voilà pour la position officielle de Malin.
Officieusement pourtant, des scientifiques de JPL travaillant sur les clichés de Mars Global Surveyor
expliquent à Vince Di Pietro, le spécialiste en traitement d’images, et à Withley Strieber, l’auteur du
livre Communion, victime et spécialiste des enlèvements extraterrestres, que Malin sans en avertir le
public a « fait prendre tant de clichés du visage de Mars, ces deux dernières années (de 1998 à
2000) » que ses collaborateurs « n’avaient plus le temps de se consacrer à leurs propres recherches ».
En réalité, suite à l’affaire Cydonia et à la guerre médiatique qui en découle, Hoagland et Bara font un
constat simple : la Nasa et les institutions avec lesquelles elle travaille se sont livrées tout au long des
missions martiennes et lunaires à des manipulations et à de Ia rétention d’informations afin
d’empêcher le grand public d’avoir connaissance de découvertes incroyables susceptibles de
« donner une nouvelle perspective à la connaissance que l’homme possède de ses origines et de son
environnement ».
Mars Observer, une mission pour rien ?
Hoagland s’aperçoit clairement de l’opposition de Malin en 1992, au moment précis où est lancée la
catastrophique mission Mars Observer, présentée comme la nouvelle génération de sondes
orbitales, avec des équipements sondeurs bien plus sophistiqués que la génération Viking. « Très
étrangement et dès le départ, nous précise Bara, Mars Observer n’a pas été conçu pour être équipé
d’une caméra. (...) Malin ne voulait pas entendre parler de caméras. (...) En fin de compte (...) il a été
décidé d’inclure une caméra avec échelle de gris d’une résolution d’un mètre par pixel. Et c’est là que
les problèmes ont commencé ».
Alors que Hoagland défend sa théorie sur l’existence, pour lui évidente, de traces de civilisation sur
Mars, l’homme chargé de concevoir et de contrôler la caméra de Mars Observer se trouve justement
être... Michael Malin qui, très curieusement, a par ailleurs expertisé les photos d’ovnis du
« contacté » Billy Meier. Paradoxalement, Malin a conclu à l’authenticité des clichés sans toutefois
être persuadé que « les objets contenus dans les photos étaient des vaisseaux extraterrestres ».
En 1992 donc, pressé de questions par la communauté des scientifiques passionnés par les questions
soulevées par le site de Cydonia, Malin met directement les choses au point en affirmant qu’il n’est
« absolument pas intéressé par le fait de tester l’hypothèse Cydonia en braquant sa nouvelle caméra
vers le site ». En fait, il fait connaître à de multiples reprises son opposition ferme et irrévocable à
tout effort qui serait consenti pour re-photographier Cydonia.
Face à ces déclarations, Hoagland et un autre expert, le professeur Stanley Mc Daniel (Ndlr: auteur
d’un rapport accablant sur la rétention des clichés des missions martiennes par Malin) découvrent
qu’en réalité, Malin a volontairement sous-estimé les possibilités de la mission Mars Observer de
viser et de photographier le site de Cydonia.
La Nasa cède le pas
Dès lors, Hoagland et d’autres chercheurs indépendants entament une vraie campagne de lobbying
auprès du Congrès et de la Nasa afin que la mission Mars Observer s’intéresse de près au site de
Cydonia. La Nasa prend alors une série de décisions aussi inattendues que totalement inédites. Elle
vend l'ensemble des droits de toutes les futures données récoltées par Mars Observer à Michael
Malin qui devient l’unique gestionnaire et propriétaire des données et clichés collectés par une
mission pourtant financée par le gouvernement et donc par le grand public ! la Société qu’il a
récemment créée, la Malin Space Science Systems, se trouve, via le développement des instruments
d’observation spatiale, au centre d’un impensable monopole de l’imagerie des corps célestes. C’est
toujours le cas aujourd’hui (voir http://www.msss.com/newhome.html).
Non sans une certaine colère, Mike Bara affirme: «Cet arrangement avec un contractant privé
présentait l’insigne avantage d’absoudre la Nasa de toute responsabilité sur ce qui allait être
photographié avec un outil financé par le contribuable américain, mais cette opération donnait
également à Malin le droit de lancer un embargo sur les données collectées pendant au moins six
mois si nécessaire... Malin avait ainsi le droit de retenir tout ou partie des données récoltées et grâce
à une clause contractuelle, il avait également le droit d’effacer tout objet ou “artefact” de n’importe
quelle image ». De cette manière, la Nasa et Malin ne sont pas obligés de rendre publics les clichés
pris par la sonde.
Des caméras frappées de myopie
La date de lancement de Mars Observer, prévue pour septembre 1992, approche à grands pas. Fin
août 1992, l’incroyable se mêle à l’improbable. Au cours d’un inspection de routine du vaisseau
spatial sur son pas de tir, des techniciens de la Nasa découvrent « un sérieux problème de
contamination, en l’occurrence des débris de métal, de composants électroniques, etc. ». La Nasa
conclut qu’un accident a pu survenir « lors du déménagement du vaisseau de la zone protégée et
aseptisée de construction vers le pas de tir ». À quelques semaines à peine de la mise à feu, le lanceur
et sa cargaison sont soumis à une inspection et « un nettoyage offensif».
Lors de cette inspection, le chef de projet David Evans constate la présence « d’une substance
étrangère » sur la caméra de Malin et qui « aurait rendu les images floues et inutilisables ». Selon
Evans, au vu des procédures, cette mystérieuse contamination n’a pu se produire que dans « la
chambre aseptisée de JPL ». Mike Bara est interloqué : « Comment une erreur aussi basique a pu se
produire dans le cadre d’une mission de près d’un milliard de dollars demeure un mystère difficile à
résoudre. La vérification de la propreté du système d’optique de la camera est invariablement la
priorité numéro 1 pour une mission dont la caméra à lumière visible est l’un des instruments
scientifiques embarqués les plus importants. Heureusement, les ingénieurs honnêtes de la Nasa
purent nettoyer le vaisseau et la caméra à temps pour son lancement le 25 septembre ». Quelqu’un a
donc saboté intentionnellement la caméra. Quant à savoir le pourquoi et l’identité du coupable, on
ne peut que spéculer.
Entre-temps, Beven French, un allié de Malin, membre de la direction de la Nasa et de son
programme scientifique, vient à son secours en spécifiant que non seulement, Malin a
contractuellement le droit d’ignorer Cydonia, mais qu’en outre, le visage et les autres objets sont
trop petits pour être visés par la caméra de Malin. Étonnant constat pour un site d’environ 2,5 km
de long sur 1,5 km de large, alors que la taille des cibles visées par des missions martiennes moins
sophistiquées peuvent descendre jusqu’à une quinzaine de mètres. Quant à la Nasa, elle se retranche
derrière l’avis de Malin, avançant qu’elle n’a « aucun pouvoir pour l’influencer ». On ne peut qu’être
très surpris par cette délégation pleine et entière d’une institution comme la Nasa !
Vient alors le moment du départ de la mission envoyée grâce à un lanceur Titan. Une première
anomalie survient: « Le lien avec Mars Observer et le second étage du lanceur a été coupé pendant
près de 90 minutes », interrompant la transmission des données télémétriques et radio. Les
contrôleurs au sol imaginent le pire, mais une heure plus tard, Mars Observer réapparaît sur les
écrans de contrôle sans que l’on puisse fournir la moindre explication.
Que s’est-il passé ? Après enquête, les ingénieurs du Deep Space Network concluent que quelqu’un
ou quelque chose a coupé le contact avec Mars Observer, effacé les données de vol et réinjecté « un
flux de données nominales reprogrammées ». Tout se passe bien jusqu’au 21 août 1993. Alors que
Mars Observer entre dans sa phase d’approche de Mars, , le journaliste d’Associated Press est averti
par le Jet Propulsion Lab que la sonde a tout simplement disparu. Avec elle, s’évanouit une belle
opportunité de ramener des données et de photographier Cydonia. Quant à Hoagland et son équipe
de la mission Enterprise, certaines informations les conduisent à douter que Mars Observer ait
vraiment disparu. La sonde a très vraisemblablement pris des clichés qui ne seront jamais diffusés.
Mais, dans la mesure où ces hypothétiques images appartiennent de fait à la société de Malin, la voie
est sans issue.
Un savoir caché ?
On est alors en droit de se poser la question que Hoagland lui-même se pose. Tant d’acharnement
déployé contre sa théorie d’une existence de ruines civilisées sur Mars ne cache-t-il pas une vérité ?
La Nasa et les autres institutions spatiales dissimulent volontairement peut-être des éléments forts
bien connus de leurs hautes instances, des éléments attestant d’une civilisation ancienne sur notre
voisine. Un point semblerait indiquer que oui, du moins qu’il existe au cœur même de la Nasa des
individus ne négligeant pas cette possibilité.
On le sait maintenant depuis fort longtemps, à la fin de la seconde Guerre mondiale, Américains et
Soviétiques ont copieusement pioché, et sans aucun sens moral, dans le contingent des scientifiques
travaillant pour l’Allemagne nazie pour gonfler leurs propres équipes travaillant autant dans le
domaine aérospatial que dans celui du nucléaire. Le plus célèbre de ces savants est Wernher von
Braun connu pour ses travaux sur les missiles de la catégorie V qui firent tant de dégâts dans le nord
de l’Europe. Arrivé aux États- Unis grâce à la bienveillance de Washington, il intègre la future Nasa
avant d’en devenir l’un des principaux acteurs, notamment lorsqu’il est l’âme de la fusée Saturne V.
Pourtant,jusqu’au début des années cinquante, von Braun est inconnu du grand public américain.
Son étroite amitié avec Walt Disney va changer la donne. Ensemble, ils décident de produire une
série de films pour la télévision dépeignant la manière dont lui, von Braun, imagine les missions
habitées d’exploration spatiale. Ce sont précisément ces films qui établissent la notoriété publique
de von Braun et bâtissent sa légende dans l’imaginaire américain. Intitulé Man in Space et diffusé sur
ABC le 9 mars 1955, l’un de ces films montre un vol de reconnaissance effectué sur la face cachée de
la Lune. Au moment où ils survolent le sol lunaire, les astronautes envoient des fusées éclairantes
pour distinguer le paysage. Soudain, un membre de l’équipage annonce « qu’une forte radiation se lit
à 33’ », et le radar détecte une étrange formation. Le film montre alors, bien éclairées au centre d’un
cratère, les ruines d’une ancienne civilisation. (http://www.enterprisemission.com/corbett.htm).
Certes, il ne s’agit que d’une fiction mais, au-delà de l’aspect anecdotique, ce que von Braun insère
volontairement dans ce film est sans doute significatif de l’état d’esprit de membres de la Nasa. En
1955, certains pensent déjà savoir ce qu’ils peuvent trouver sur la Lune. Comme l’affirme Bara « von
Braun et Disney avaient l’intention évidente de dépeindre la Lune comme ayant été habitée
antérieurement ».
En posant des questions essentielles à propos de Cydonia, Hoagland a certainement mis un coup de
pied dans la fourmilière d’un secret soigneusement entretenu par quelques membres bien placés de
la conquête spatiale. On retrouve ces messages induits, troublants, dans une campagne d’affichage
plus récente que l’affaire du film de Walt Disney et de von Braun.
En 1989, George Bush père veut relancer la conquête spatiale sous l’appellation de « Space
Exploration Initiative », un programme qui prévoit l’implantation de bases lunaires et de missions
exploratoires vers Mars. Pour l’occasion, Boeing et la Nasa éditent une affiche commémorative
montrant des astronautes sur la planète Mars avec, en arrière-plan, un splendide couché de soleil,
mais surtout des ruines d’une ancienne civilisation qui semble être à la fois liée à Sumer et à
l’ancienne Égypte. Pourquoi avoir dépeint Mars sous un tel aspect alors qu’en 1989, même si l’affaire
Hoagland n’a pas encore vraiment éclaté, la Nasa a officiellement montré un mépris certain pour le
site de Cydonia et pour ceux qui croient y voir des ruines d’une ancienne civilisation ?
Selon Mike Bara, il s’agit d’un exemple parfait du double langage de l’administration spatiale. D’une
part, il existe selon lui un langage codé, réservé aux seuls initiés et à l’élite qui laisse penser que la
Nasa possède une vision peut-être ésotérique de l’espace, dans le sens d’un savoir caché au commun
des mortels. D’autre part, se diffuse partout un discours officiel qui n’est que dédain pour les
fanatiques de l’hypothèse extraterrestre ou pour ceux qui croient que la Terre a un jour abrité une
civilisation dotée d’une très haute technologie.
Missions lunaires, Égypte ancienne et Atlantide
Suite à ses recherches à propos de Mars et des courants ésotériques qui traversent la Nasa, Hoagland
est hanté par la question suivante : jusqu’où la Nasa a-t-elle été marquée par l’ésotérisme ? Il
reconstitue un puzzle qui le conduit à penser que derrière le nom des missions lunaires successives
(Mercury, Gemini et Apollo) se dissimulent, codées, des divinités égyptiennes qui obsèdent les
dirigeants de la Nasa. Plutôt que de faire référence au dieu Mercure, le projet Mercury est la
représentation de l’élément chimique « mercure » et du symbole égyptien stylisé « Ankh » (la vie
éternelle, lié à Isis). Gemini fait
certes référence au fait qu’on
envoyait une mission de deux
hommes dans l’espace, mais
aussi aux mythiques jumeaux
Castor
et
Pollux,
une
constellation qui borde la
constellation d’Orion. D’autres
mythes relient Castor et Pollux
aux étoiles du matin et du soir
qui sont des symboles de
première importance dans la
représentation stellaire des
anciens
Égyptiens.
Reste
surtout à décrypter ce qui se
cache derrière la symbolique
de la mission Apollo. Selon Hoagland, Apollon dissimule son concurrent Orion, et donc les dieux
égyptiens correspondants que sont Osiris et Horus. Un examen attentif du badge et du logo de la
mission Apollo permet d’arriver à cette conclusion : autour de la lettre A majuscule sont stylisées une
série d’étoiles qui correspondent à la constellation d’Orion, « le puissant chasseur » dont la déesse
Artémis (Diane) tomba amoureuse. Le logo de la mission évoque donc l’opposition entre Apollon et
Orion.
La civilisation antique égyptienne et surtout ses conceptions métaphysiques sont totalement
tournées vers le cosmos et ses constellations, Orion correspond chez les Égyptiens à Osiris, dieu de la
résurrection qui fut assassiné par son demi-frère Seth et ressuscité par sa compagne et demi-sœur
Isis qui correspond à l’étoile Sinus. Horus, le fils d’Osiris, étroitement lié à l’humanité, reçut la mission
de venger son père et donc de vaincre Seth dans le but de libérer l’humanité pour la faire entrer dans
un nouvel âge d’or.
L’Égypte ancienne est, selon Mike Bara, la référence de la Nasa parce que cette civilisation comprend
profondément les concepts de précession, de cycles lunaires et finalement toute la grande
mécanique céleste par le biais de ses conceptions religieuses.
« Que fait une divinité mythologique stellaire égyptienne camouflée dans un logo représentant une
mission gouvernementale officielle d’exploration lunaire ? » se demande Mike Bara. Hoagland répond
en prolongeant encore l’interrogation. Si Apollo renvoit à une référence égyptienne «pourquoi n’a-ton pas baptisé ouvertement le programme d'exploration lunaire sous l’appellation d'Orion ou même
d'Osiris. Pourquoi se servir d’un dieu grec qui dissimule en réalité une divinité égyptienne ?... » C’est
en prenant conscience du nom d’une autre mission, la navette spatiale Atlantis, que Hoagland
comprend la logique résidant derrière l’ensemble de ce montage : «Et si cela n’était pas la première
fois que l’homme avait traversé l’espace pour atteindre la Lune? Et si l’ère d'Osiris/Isis/Horus n’était
pas un mythe, mais une réalité historique ?» Les anciens textes égyptiens rattachés à la pyramide (V e
dynastie de l’Ancien Empire) établissaient une connexion fondamentale entre la constellation
d’Orion et ses environs (le Duat) et une catastrophe aux proportions gigantesques qui annihila « une
civilisation antérieure à la civilisation égyptienne et qui fut connue bien plus tard grâce à Platon (se
fondant lui-même sur des sources égyptiennes) sous l’appellation de l’Atlantide ».
Hoagland, nous dit Bara, s’interroge alors sur les raisons qui ont poussé la Nasa à dissimuler ce qu’il a
compris comme « un symbole égyptien dans le badge de la mission Apollo ». Sans y être contraints en
aucune manière, les dirigeants de la Nasa auraient senti une obligation morale à rendre hommage à
cette culture ancienne, savante en matière de cosmologie.
Des théories confirmées par d’autres sources ?
Pour en savoir plus, nous avons contacté Clarck McClelland ingénieur aérospatial et assistant
technique du directeur du programme Apollo. Il connaît personnellement nombre d’astronautes et a
rencontré certains des dirigeants. Nous lui avons présenté brièvement la thèse de Richard Hoagland
d’un courant de type ésotérique dans les instances de la Nasa. Très réticent à répondre, il a fini par
admettre que les hypothèses de Hoagland étaient en grande partie fondées et qu’effectivement, ce
courant existait. Mais McClelland n’a pas jugé bon d’en dire plus.
Ensuite, nous avons questionné Anton Parks, auteur français d’une série de livres portant sur la
nature extraterrestre des « anciens dieux », voyageurs spatiaux impénitents des mythes sumériens et
égyptiens, et sur leur rôle dans la genèse de l’humanité. Face à la thèse de Hoagland, Anton Parks
n’est pas totalement surpris ni dérouté : «Si la thèse d’Hoagland est fondée et qu’effectivement, des
membres de la Nasa sont initiés à un certain savoir,je peux comprendre leurs réactions même si l’on
ne peut pas admettre qu’ils poursuivent une politique visant à dissimuler l’information au grand
public. En se rendant dans l’espace, dans le domaine des “Dieux”, ils veulent montrer par certains
signes, par le respect de certaines dates, qu'ils rendent hommage à une certaine réalité. C’est peutêtre leur manière maladroite et codée d’attirer les faveurs de ceux qui revendiquent la propriété de
l’espace intersidéral ».
Anomalies lunaires: tours, dômes et château
L’affaire du site martien de Cydonia fait naître en l’esprit de Hoagland un raisonnement logique très
simple : « L’endroit le plus évident qui permettrait de découvrir des signes de “visites” et
d’explorations antérieures est le satellite de la Terre, c’est-à-dire la Lune ». Disposant d’une source
d’informations presque infinie — les clichés des nombreuses missions lunaires habitées et non
habitées — Hoagland se concentre sur notre satellite espérant y découvrir des points comparables à
Cydonia. La question est d’actualité pour beaucoup.
En 1992, déjà, certains auteurs et chercheurs amateurs ont tenté de donner corps à des rumeurs
portant sur l’existence de bases extraterrestres sur la Lune comme le livre « maladroit » (selon Mike
Bara) de Fred Steckling, We Found Alien Bases on the Moon. En 1994, Hoagland présente pour la
première fois ses découvertes devant sept cents étudiants et membres de l’université de l'Ohio : l’un
des clichés montre un objet massif, une sorte de tour qui culmine à plus de 2 km au-dessus de la
surface lunaire et qu’Hoagland a baptisé « the Shard » (le Tesson).
Cette tour semble être composée « d’une géométrie interne complexe, répétée et cristalline » et des
agrandissements révèlent « des structures géométriques répétées et composées de compartiments
cubiques ou peut-être hexagonaux qui semblent être très endommagés... L’impression générale est
qu’il s’agit d’un objet artificiel complexe de très grande taille qui devait sans doute être plus grand.
L’objet dont une partie s’est sans doute effondrée est maintenant très érodé et endommagé par une
très longue période de pluies de météorites ». À gauche du « Tesson », Hoagland met en évidence
une autre structure cristalline artificielle de grande taille (7 miles) qu’il baptise le « Cube ».
Les structures restent bien différentes de celles de Cydonia car elles sont pour la plupart cristallines
et donc transparentes. Ce sont soit les reflets du soleil, soit les dégâts et l’usure provoqués par les
impacts de météorites qui permettent de distinguer ces structures de très grande taille. En analysant
des clichés de la mission Surveyor 6, l’équipe de Hoagland découvre d’étranges dômes transparents
se découpant dans la lumière ainsi qu’une autre structure de grande taille et à l’exotique géométrie
baptisée « The Castle »(le Château). Malheureusement, certains de ces clichés de la Nasa sont très
endommagés et Hoagland n’a jamais pu mettre la main sur les négatifs originaux.
L’existence de structures cristallines artificielles pourraient de plus être corroborée par les
témoignages de certains astronautes comme Edgar Mitchell (Apollo 14), voire Buzz Aldrin, mais il
semble, fait remarquer Mike Bara, que très curieusement, les astronautes gardent des souvenirs
troubles et confus de leurs missions sur la Lune, ce qui nous amène à un autre problème qui est celui
du Mind Control et des debriefing très contrôlés dont les astronautes ont pu faire l’objet.
L’affaire Catbox : Hoagland ridiculisé
En 1998, la Nasa et Malin acceptent de jouer le jeu et de rendre public quasi en temps réel les images
de la nouvelle mission de Mars Global Surveyor. Les deux premières images du visage de Cydonia
envoyées par Malin et le JPL ridiculisent la thèse de Hoagland : on ne distingue plus vraiment le
visage mais plutôt un relief rocheux de forme bizarre, « une simple pile de rochers », affirme l’un, « la
litière de mon chat, affirme l’autre, lorsqu’il a gratté les graviers après avoir fait ses besoins », d’où le
nom du cliché : « the Catbox Image ».
L’équipe de Hoagland poursuit l’enquête et peu après, comme pour la devancer, Tim Parker, un
géologue du JPL, publie une autre version du visage, de bien meilleure qualité car on y distingue
certaines des caractéristiques du visage comme les narines. Mais le mal est déjà fait. Après avoir
étudié les clichés, Hoagland découvre que les clichés ont été pris avec un angle oblique, écrasant
toute perspective. En outre, la résolution de l’image a été réduite de 50 % et les niveaux de gris
dégradés à plus de 85 % par l’emploi de filtres. En fait, souligne Bara « le cliché “Catbox” a été
manipulé... il s’agit d’une escroquerie scientifique perverse et destructrice ». Cette affaire permet
surtout d’attirer exclusivement l’attention du public sur le visage. Plus personne ne parle des autres
structures de Cydonia.
Hoagland est rejoint par des astronomes amateurs pour passer au crible la masse impressionnante
de clichés pris par la mission Mars Global Surveyor. Des anomalies apparaissent, dont les tubes ou
« tunnels de verre de Barsoom », à proximité du pôle Sud de Mars. Il s’agit également de structures
cristallines ou faites d’un matériau réfléchissant. Enfin, en 2002, la collection d’anomalies martiennes
s’enrichit de nombreux clichés infrarouges qui font apparaître, enterrés sous d’importantes couches
de sable, des structures géométriques complexes et comparables aux clichés infrarouges des ruines
des cités terrestres ensevelies.
Les anomalies découvertes sur Mars et sur la Lune ne sont finalement que des indices d’une réalité
bien différente de celle qui nous est officiellement présentée. Pour Hoagland, une politique spatiale
ambitieuse permettrait petit à petit de révéler au grand public la vérité sur la place de l’homme dans
l’espace. Bush n’avait pas réussi faire démarrer sa politique spatiale à cause de l’opposition du
Congrès. Aujourd’hui, l’élection de Barack Obama aux commandes de la Maison Blanche ne laisse
rien présager de bon pour l’exploration spatiale. L’ambiance est aux coupes budgétaires sombres et à
l’austérité. Obama a d’ores et déjà annoncé que les priorités iraient ailleurs et que la Nasa serait
soumise à un régime d’amaigrissement draconien.
Bibliographie
-Mike Bara et Richard Hoagland : Dark Mission, The Secret History of Nasa, Feral House Publishing,
2008
-David Myers et David Percy : Two Third, Aulis Publishers, 1999
-Jim Marrs : ‘Alien Agenda’, Perennial Publishing, 1997
-Anton Parks: Adam, Genisis, Les chroniques du Girku volume II, Éditions Nouvelle Terre, 2006-2007
-Colin Wilson From Atlantis to the Sphinx, Recovering the Lost Wisdom of the Ancient World, Virgin
Bocks, 1992
Liens Internet
-Le site de Richard Hoagland et d’Enterprise Mission pour certains des clichés :
http://www.enterprisemission.com
-Sites consacrés aux anomalies martiennes et lunaires (avec de très bons clichés) :
http://www.marsanomalyresearch.com
http://www.lunaranomalies.com
http://www.ufos-aliens.co.uk/cosmicmarsanoms.htm
-Le site officiel de JPL sur La mission Mars Global Surveyor : http:/mpfwww.jpl.nasa.gov/mgs
-Les archives de la mission martienne
http://www.msss.com/http/vikingdb.html
Viking
(Malin
-Le
site
officiel
de
la
Nasa
http://www.nasa.gov/mission_pages/mars/main/index.html
Source : Nexus n°61
Space
consacré
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