N°53 Décembre 2012 Web - UFC Que Choisir de la Sarthe
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N°53 Décembre 2012 Web - UFC Que Choisir de la Sarthe
Bonnes fêtes de fin d’année Le Consommateur 72 Le bulletin de l’UFCl’UFC-Que Choisir de la Sarthe - n°53 - Décembre 2012 - prix : 0,80 € Sommaire L’édito, les infos de l’association p. 2 Débat démarchage et économies d’énergie p.3 Enquête : entretien automobile p. 4 et 5 Campagne nationale : déserts médicaux p. 6 et 7 Conseils pratiques : santé p . 9 Informations pratiques : achats de Noël p. 10 Litiges : actions/ résultats p.11 Dossier environnement Eau : quels enjeux ? p. 8 et 9 Les infos de l’association L’édito A l’approche de ces fêtes de fin d’année, je tenais à vous présenter mes meilleurs vœux consuméristes pour l’année 2013. Dans le contexte de crise économique actuel, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe est présente sur tous les fronts : Notre association présente lors de plusieurs manifestations Forum du bénévolat le 20 octobre dans le domaine du traitement des litiges de ses adhérents : environ 800 litiges sont traités par notre association chaque année. 75 % d’entre eux trouvent une solution amiable. dans le domaine de la santé : nos bénévoles représentent les usagers dans un très grand nombre de centres de soins. L’UFC-Que Choisir vient de révéler, cartes à l’appui, que l’accès aux soins, sans dépassements d’honoraires, dans notre département est très difficile, voire impossible, dans le cas des ophtalmologues ; dans le domaine de l’environnement : l’UFC- Que Choisir de la Sarthe a révélé que la TEOM (taxe d’enlèvement des ordures ménagères) payée par 90 % de la population avec la taxe foncière, et donc en fonction du bâti, est complètement anachronique. Elle dénonce le manque de transparence au niveau national de cette gestion. Elle demande l’application du principe pollueur-payeur : « je paie en fonction de la quantité de déchets qui sort de mon habitation ». C’est l’UFC-Que Choisir qui, étude et cartes à l’appui, a montré que si l’eau au robinet est de bonne qualité, c’est essentiellement grâce aux consommateurs qui financent à 90 % la mise à disposition et le traitement de l’eau. Dans le même temps, le monde agricole, principal pollueur, ne participe qu’à hauteur de 2 %. Là encore nous demandons l’application du principe pollueurpayeur ; dans le domaine bancaire : l’UFC-Que Choisir dénonce les excès du crédit renouvelable et sa responsabilité dans le surendettement de certaines familles. Elle demande son interdiction sur les lieux de vente. Il serait possible de multiplier encore et encore ces exemples. Indépendante, face à tous les pouvoirs, l’UFC-Que Choisir défend les intérêts des consommateurs. L’exemple de la TVA sociale proposée par l’ancien gouvernement, contre laquelle nous nous sommes positionnés, en est l‘illustration. Elle est reprise par l’actuel gouvernement, alors même que ses représentants se servaient de nos chiffres dans différents débats. Nous y sommes toujours opposés. C’est cela l’indépendance. Les consommateurs rassemblés dans un grand mouvement peuvent et doivent faire entendre leurs voix. Pour cela, ils doivent être nombreux. En Sarthe, notre association comptait en janvier 2012 près de 2700 adhérents. Il est impensable que nous ne continuions pas à accroître ce nombre. C’est pourquoi, je vous invite à participer en très grand nombre à notre opération parrainage dont vous trouverez les détails à l’intérieur de ce bulletin. Excellentes fêtes à tous ! Nos bénévoles sur le stand de l’association Cette journée, organisée par France Bénévolat Sarthe, a été l’occasion pour beaucoup de sarthois de découvrir le monde associatif. Les bénévoles de l’association ont présenté les missions de l’UFC-Que Choisir dans les différents domaines de la consommation et ses besoins pour compléter son équipe de bénévoles. Elle a reçu sur son stand des visiteurs intéressés et désireux de mettre leurs disponibilités et leurs connaissances au service de notre mouvement. Maryvonne Ducoeur Salon du livre du Mans les 13 et 14 octobre Comme chaque année, notre association était présente à cette importante manifestation. Ce fut l’occasion pour nos bénévoles d’informer les visiteurs sur notre rôle et les actions conduites par notre association, en particulier en santé-environnement : air intérieur, déchets infectieux et « jardiner au naturel ». Les ouvrages publiés par notre Fédération étaient présentés sur le stand ainsi que diverses plaquettes éditées localement. Maryvonne Ducoeur Le stand de l ’ U FC-Que Choisir Le consommateur 72 Directeur de la publication : Jean-Yves HERVEZ - N° de Commission Paritaire : 1114G79339 - ISSN : 1295-0629 Dépôt légal décembre 2012 - Bulletin trimestriel - Tirage : 2700 exemplaires Reproduction et utilisation des articles parus soumis à l’accord de l’UFCQue Choisir de la Sarthe. Photos UFC-Que Choisir D.R. Impression : SARL I.C.I 20, avenue François-Chancel 72000 LE MANS www.icilemans.com Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 Jean-Yves Hervez, président 2 Vie de l’association 2012 année internationale de l’énergie durable Le démarchage à domicile dans le domaine des économies d’énergie Intervention de nos consultants Nos rencontres Nos conseils Confrontés à une hausse du coût des énergies, de plus en plus de consommateurs souhaitent améliorer la performance énergétique de leur logement et manifestent un certain engouement pour les énergies alternatives. Dans ce contexte, ils sont fréquemment sollicités par des entreprises, souvent nouvellement créées, avec des offres commerciales alléchantes mais pas toujours vertueuses. Voici quelques informations et conseils pour se protéger contre ces pratiques commerciales parfois abusives. Comment savoir si ces offres faites lors d’un démarchage à domicile ou par téléphone sont fiables ? Quelle est la protection des consommateurs confrontés à ces pratiques commerciales ? Quels sont les principaux types de litiges et les démarches à effectuer en cas de difficulté ? C’est pour répondre à ces questions que, dans le cadre de l’année internationale de l’énergie durable et de la fête de l’énergie, Espace Info Energie – Association Sarthe Nature Environnement, a organisé le 18/10/2012, salle Barbara au Mans, une réunion d’information du public. L’auditoire, d’une trentaine de personnes, a suivi avec beaucoup d’attention les informations et recommandations données par la conseillère d’Info Energie 72 et M. Simon de la CAPEB (Confédération de l’Artisanat et des Petites Entreprises du Bâtiment) ainsi que par nos deux consultants, Yves Pla et Jean-Noël Pitot. Après un rappel de la réglementation du démarchage à domicile et des précautions à prendre pour échapper aux pièges de certaines pratiques commerciales bien connues de l’UFC , de nombreux conseils ont été prodigués pour réussir dans de bonnes conditions, et avec des professionnels qualifiés, une rénovation visant à améliorer la performance énergétique de son logement. Le débat s’est poursuivi, après la réunion, autour d’un verre de l’amitié offert par les organisateurs à qui nous adressons nos remerciements d’avoir permis à notre association de participer à cette réunion d’information et de sensibilisation des consommateurs. Le démarchage à domicile : une pratique commerciale réglementée Il y a démarchage à domicile lorsqu’un consommateur est sollicité à son domicile, à sa résidence ou à son lieu de travail, par un professionnel, pour lui vendre un bien ou un service. Cette opération suppose la présence physique du vendeur au domicile du consommateur, ce qui la distingue de la vente à distance par téléphone, par correspondance ou par internet. La protection du consommateur En cas d’engagement du consommateur, la loi prévoit trois dispositions essentielles : - la remise obligatoire d’un contrat ; - un délai de rétractation de 7 jours ; - l’interdiction formelle pour le démarcheur de recevoir paiement pendant le délai de rétractation. Les foires et salons La réglementation du démarchage à domicile ne s’y applique pas. Ces lieux sont considérés par la jurisprudence comme des lieux destinés à la commercialisation, comme des magasins, de sorte que tout engagement pris est ferme et définitif. Il n’y a donc pas de délai de rétractation, à moins : - d’avoir été démarché pour se rendre sur le lieu de vente ; - d’avoir souscrit un crédit, mentionné sur le bon de commande, pour financer l’achat. Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 Les litiges Ils portent principalement sur : - la formation du contrat (nonrespect des règles du démarchage, pratiques commerciales trompeuses, manquement au devoir de conseil et d’information, y compris en matière fiscale….) ; - l’exécution du contrat (retard ou mauvaise exécution des travaux, obligation de résultat non respectée, non conformité des biens vendus ….). Les démarches en cas de litige Privilégier le règlement à l’amiable : - consulter notre association ; - veiller aux délais de rétractation ou de prescription ; - si nécessaire, adresser une réclamation par lettre recommandée avec accusé de réception ; saisir son assurance-protection juridique pour faire réaliser un constat d’huissier ou une expertise . Vos recours à défaut de règlement à l’amiable Pour les infractions, faire appel à la D.D.P.P. (Direction Départementale pour la Protection des Populations) . Selon le cas, engager une procédure civile ou pénale devant le tribunal compétent pour la défense de vos droits et de vos intérêts. Pour de plus amples informations n’hésitez pas à contacter notre association ! J.ean-Noël Pitot, consultant 3 Enquête nationale Entretien automobile Quelle transparence sur les tarifs dans la Sarthe ? Selon l’INSEE, en 10 ans les coûts d’entretien et de réparation des véhicules automobiles ont très fortement progressé : respectivement de plus de 36 % et 54 %, alors que, dans le même temps le kilométrage moyen des français a diminué. De ce constat, l’UFC-Que Choisir a lancé, en juin 2012, dans 81 départements, une enquête sur les tarifs horaires et ceux de la révision. Les enquêteurs se sont rendus chez des concessionnaires, garagistes, centres autos et agents afin d’observer les points suivants : les tarifs de la révision pour deux véhicules ; les tarifs horaires de la main d’œuvre pour la révision ou de la mécanique (opérations des plus simples au plus compliquées) ; l’affichage des prix (toutes prestations confondues). Les enquêteurs ont collecté des prix pour la révision de 2 modèles de voitures de 2011 : une Peugeot 207 1,6 HDI et une Renault Clio 1,5 dCi 90. Pour ces 2 voitures le tarif était demandé à la fois chez un concessionnaire de chaque marque (Peugeot et Renault), puis auprès d’une marque « étrangère » (Ford et/ou Volkswagen), chez un garagiste indépendant et dans au moins un centre auto. Dans la Sarthe, notre association a enquêté auprès de 12 professionnels : 3 centres auto (1 Norauto et 2 Speedy) ; les enseignes suivantes : 3 Peugeot, 4 Renault, 1 Ford et 1 Volkswagen. Les infos de l’association Restez bien informés ! Chronique hebdomadaire de l'UFC-Que Choisir de la Sarthe sur RCF Le Mans Retrouvez les conseils pratiques donnés par nos spécialistes sur RCF Le Mans 101.2, le mercredi à 9 h 15 et le vendredi à 7 h 20. Pierre Besnard, commission santé, lors d ’ un enregistrement à RCF Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 4 Les résultats de l’enquête Les tarifs de révision En Sarthe, pour les 12 garages enquêtés, la 1ère révision coûte en moyenne 148 € pour la Renault et 156 € pour la Peugeot. Au niveau national, elle est en moyenne de 162 € pour la Renault et 159 € pour la Peugeot. Tarifs des révisons : seuls 25 % des garages enquêtés les affichent Tarifs horaires de la main d’œuvre : seuls 33% des garages affichent le taux horaire de la main d’œuvre. En conclusion Les tarifs horaires de la main d’œuvre En Sarthe les prix sont inférieurs aux moyennes nationales régionales, ce qui est une bonne nouvelle. Le coût moyen du tarif, pour les garages sarthois enquêtés, est de 61 €. Il est de 62 € pour les Pays de la Loire, et de 64 € pour la moyenne au niveau national. Pour l’affichage des taux horaires, il y a encore des progrès à faire puisque 66 % des garagistes ne le font pas. L’affichage des prix Le réparateur est tenu d’afficher ses tarifs TTC, en présentant les différents tarifs horaires applicables suivant les principales opérations (tôlerie, peinture, mécanique notamment) ainsi que les prix des prestations forfaitaires proposées. Cette affichage doit être réalisé à l’entrée de l’établissement de manière visible et lisible aussi bien à l’extérieur qu’à l’intérieur du lieu où la clientèle est reçue. Les résultats sont les suivants : pour l’affichage, sur les 12 garages enquêtés, 9 seulement affichent les tarifs : 1 seul à l’extérieur et à l’intérieur, 2 à l’extérieur et 6 à l’intérieur, pour la lisibilité, seulement 2 sont tout à fait lisibles - 2 plutôt lisibles - 4 plutôt pas lisibles - 1 pas du tout lisible. Il n’est pas davantage admissible que les tarifs de révision ne soient pas plus affichés dans plus de deux garages sur trois. A remarquer que même lorsque les tarifs sont affichés leur lisibilité est difficile et leur accessibilité aussi. A savoir L’automobiliste n’est nullement obligé d’entretenir sa voiture chez un concessionnaire. Quelle que soit la solution choisie (garage indépendant, concessionnaire, centre auto...), la garantie du constructeur est préservée. La seule obligation est de faire entretenir son véhicule chez un professionnel en respectant les préconisations du constructeur dans le carnet d’entretien. Pascale Besnard, responsable enquêtes Les infos de l’association Nos « Experts » en direct sur France Bleu Maine Posez nous vos questions en direct sur France Bleu Maine Le Mans 96.0 La Flèche 101.7 - Sablé-sur-Sarthe 105.7 dans l’émission « les Experts» le lundi, une semaine sur deux, de 9 heures à 9 h 30. Retrouvez le programme de nos interventions sur ces radios sur le site de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe : www.ufc-quechoisir-sarthe.fr Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 5 Santé : campagne nationale Déserts médicaux : la fracture sanitaire en Sarthe L’UFC-Que Choisir, a lancé en 2011 une grande consultation, auprès des consommateurs. Elle fait apparaître chez les ligériens deux postes principaux de préoccupations, en matière de santé : le coût (72%) et l’accès aux soins (48%). Une étude a été faite selon une approche innovante combinant déserts médicaux et dépassements d’honoraires. Elle est exhaustive de la localisation des médecins et des tarifs pratiqués par les médecins généralistes et trois catégories de spécialistes (ophtalmologistes, gynécologues, pédiatres). Ces spécialistes ne sont pas dans le parcours de soins. Il n’y a pas besoin d’une ordonnance du généraliste pour les consulter. Toutefois, l’étude ne prend pas en compte l’âge des médecins en activité dont une grande majorité approche l’âge de la retraite d’ici 2014/2015. Les déserts médicaux vont inévitablement s’accentuer dans les années à venir. Pour réaliser cette étude, l'UFC-Que Choisir a déterminé une méthodologie d’analyse géographique de l’offre de médecins libéraux et celle de la demande. * Les pouvoirs publics considèrent un désert médical quand la densité de médecins est inférieure de 30% à la moyenne nationale. L’UFC-Que Choisir a doublé ce critère en considérant comme désert médical un territoire dont la densité est inférieure de 60% à la moyenne. Ne rêve pas ! On est dans la Sarthe. C’est un vrai désert pour les ophtalmos. Tu devras attendre encore pour y voir plus clair ! Enfin une ville. Je vais pouvoir trouver un ophtalmo. Notre association, rend publique aujourd’hui, l’inquiétante carte de l’offre médicale dans notre département Souvent abordés séparément, l’accès géographique aux soins et les dépassements d’honoraires (qui ont doublé en 20 ans) sont pourtant étroitement liés, et viennent conjointement affaiblir l’égalité des sarthois devant le système de santé. L’UFC–Que Choisir de la Sarthe a mis au point une cartographie de l’offre médicale dans le département de la Sarthe, commune par commune, en tenant compte de la capacité financière des usagers à se soigner. * Le résultat est sans appel : des déserts médicaux bien installés, surtout pour les spécialistes : si les déserts géographiques concernent peu les médecins généralistes (11%), ce n’est pas le cas pour les spécialistes puisque pour les ophtalmologues, les gynécologues et les pédiatres, ce sont respectivement 14%, 28% et 31% de la population qui se trouvent dans des déserts médicaux ; pour l’accès aux spécialistes c’est la double peine ! Au-delà des déserts géographiques, si l’on ne tient compte que des médecins qui ne pratiquent pas de dépassements d’honoraires, la situation s’aggrave très nettement. La pénurie de médecins s’intensifie. C’est ainsi que dans notre département le pourcentage de la population vivant dans un désert médical gynécologique passe de 28% à 32%, si l’on ne peut financièrement accéder qu’à un gynécologue aux tarifs de la sécurité sociale. Pour les ophtalmologues, c’est de 14 à 76 %) ; l’exclusion sanitaire n’épargne aucune zone. Si les déserts géographiques touchent majoritairement les zones rurales, l’exclusion sanitaire liée à la capacité financière des usagers ignore, elle, la segmentation ville/campagne. C’est ainsi, par exemple, que les habitants d’Allonnes sont dans un désert médical pour les ophtalmologues ne pratiquant pas de dépassement. Dans la Sarthe, il y a donc une inadmissible fracture entre les usagers qui peuvent se soigner dans de bonnes conditions, et ceux qui, au-delà des déserts géographiques, sont progressivement exclus de notre système de santé parce qu’ils ne peuvent pas payer les tarifs demandés ! Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 6 Décidée à garantir l’égal accès de tous aux soins, l’UFC-Que Choisir de la Sarthe écrit aux parlementaires du département qui seront prochainement amenés à discuter du projet de loi de financement de la sécurité sociale pour demander : 1 - un conventionnement sélectif des médecins Les politiques d’incitations (aides, primes à l’installation, rémunérations complémentaires etc.) ont fait la preuve de leur peu d’efficacité. C’est pourquoi il est désormais indispensable d’adopter une autre politique en limitant les installations de médecins dans les zones sur-dotées, ce qui permettra de combler progressivement les zones sous-dotées. Des expériences étrangères montrent la pertinence de cette proposition qui permettrait d'assurer sur tout le territoire la présence de professionnels de santé. Ils doivent obtenir une autorisation préalable d’installation comme : • en Allemagne, l’installation est soumise à un quota. Le médecin peut s’installer si pour la spécialité demandée, le nombre de médecins ne dépasse pas 110% du quota ; • au Québec, le médecin doit obtenir un avis conforme au plan régional d’effectifs médicaux (PREM) de l’agence régionale de santé avant leur installation. Les généralistes qui exercent sans avis de conformité ont une rémunération plus faible, minorée de 30% ; • en Autriche, pour être conventionné, le médecin doit répondre à des annonces émises par la Sécurité Sociale qui émet des offres dans des zones déficitaires. Ce qui permet de contrôler leur répartition sur le territoire; • en Angleterre, le médecin conclut un contrat avec le National Health Service (NHS) défini en fonction des besoins et de la démographie médicale ; • en Belgique et en Suisse, les gouvernements ont pris l’initiative de restreindre et de geler le nombre de médecins conventionnés dans des zones surdotées ; • aux Pays Bas, la décision d’installation est confiée aux collectivités locales. Le médecin doit obtenir l’autorisation de la commune pour s’installer. 2. - une réduction significative des aides publiques aux médecins installés en zone sur-dotée et le maintien des aides publiques aux médecins s'installant dans les zones sous-dotées pour les rendre plus attractives. Ces aides versées actuellement à tous les médecins, sont loin d'être négligeables. Pour information, nous les listons ci-dessous : aides allouées par l’assurance maladie suite à la convention signée le 26 juillet 2011 qui prévoit trois mesures incitatives : 1 - l’option démographie destinée à favoriser l’installation et le maintien des médecins libéraux en zones déficitaires qui exercent en groupe ou en pôle santé. En contrepartie d’une aide à l’investissement (plafond variant de 2500 à 5000 €) et une aide à l’activité (10% des honoraires pour un médecin exerçant en groupe avec un plafond de 20 000 € et 5% pour un médecin exerçant en pôle de santé avec un plafond de 10 000 €) ; 2 - l’option santé solidarité territoriale destinée à améliorer l’offre de soins en zone déficitaire. En contrepartie d’une rémunération complémentaire (plafond de 20 000 €) et d’une prise en charge de ses frais de déplacements, le médecin doit s’engager pendant 3 ans à exercer en renfort de ses confrères au moins 28 jours dans la zone ; 3 - leurs cotisations sociales payées par la Sécurité Sociale : 9,70% payés par la Sécurité Sociale et 0,11% payé par le praticien. Les articles L162-5-4 et D162-2-8 du code de la Sécurité Sociale prévoient pendant 5 ans que les consultations d’un médecin nouvellement installé dans une zone fragile sont exonérées des pénalités financières qui s’appliquent au parcours de soins. des aides allouées par les collectivités territoriales : • indemnités de logement, de déplacement, d’études et projets professionnels pour les étudiants en médecine ; • frais d’investissement, de fonctionnement, prime à l’installation pour l’installation ou le maintien de professionnels et centres de santé. les aides allouées par l’Etat : - contrat d’engagement de service public destiné aux étudiants en médecine. Il a pour objectif de fidéliser des jeunes médecins dans des spécialités et des lieux d’exercice fragiles en contrepartie d’une allocation mensuelle brute de 1200 € jusqu’à la fin de leurs études; - exonération d’impôt sur le revenu de la rémunération perçu au titre de la PDSA ; le projet régional de santé piloté par les ARS prévoit un accompagnement financier pour les projets de maisons de santé ; - en revanche, elles doivent être réduites, et progressivement supprimées, dans les territoires où l’offre de médecins est excédentaire. 3 - plafonner les dépassements d’honoraires Dans l’attente d’un nécessaire réexamen de la rémunération des actes médicaux, et pour répondre à l’urgence de la fracture sanitaire, les dépassements d’honoraires doivent être plafonnés à 40 % du tarif de la sécurité sociale, ce qui constitue la prise en charge médiane par les contrats de complémentaire santé. Remarque : L’ouverture de maisons pluridisciplinaires de santé qui permet en partie, dans un cadre d’exercice libéral, de regrouper des professionnels médicaux et paramédicaux sur un territoire à taille humaine est une solution. Cette forme d'organisation permet de maintenir une offre de santé de proximité, tout en facilitant les parcours de soins. Actuellement deux sont ouvertes en Sarthe (Marolles les Braults Le Lude), 7 projets en cours devraient ouvrir prochainement (Saint Calais, Château du Loir, Mayet, La Flèche, Brulon, Conlie, Sillé Guillaume, Brulon/Sainte Jamme). Il conviendrait d’accélérer ce processus tout en y intégrant des médecins spécialistes pratiquant le tarif de l’assurance maladie. * Pour plus d’information sur la méthodologie d’analyse de l’étude, et sur la cartographie du département , consulter notre association, ou rendez-vous sur notre site Internet. Pierre BESNARD, responsable de la commission santé Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 7 Dossier : environnement Questions d’eau : quels enjeux ? Consultation du public sur l’avenir de l’eau et du milieu aquatique L’aménagement et la gestion de l’eau en France sont assurés par 6 agences de bassin. Une consultation publique, organisée par l’agence du Bassin Loire-Bretagne, pour notre département, concerne « les grands enjeux qui se posent à nous et aux générations futures pour l’avenir de l’eau et des milieux aquatiques sur nos territoires ». Cette consultation doit servir à élaborer le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) pour la période 2016/2021. Cette consultation se fera en répondant à un questionnaire accessible et téléchargeable sur le site internet de l’agence : http://www.prenons-soin-de-leau.fr . Ce questionnaire est également disponible à la délégation Anjou-Maine de l’agence : rue Jean-Grémillon (quartier de l’Université), 72000 – Le Mans ou auprès de notre association 21 rue Besnier – 72000 Le Mans. Cette consultation est en cours depuis le 1er novembre 2012 et se terminera le 30 avril 2013. Les réponses ou autres contributions écrites, individuelles ou collectives, peuvent se faire en ligne sur le site cidessus, ou par email à l’adresse [email protected]. Les réponses ou contributions écrites « papier » sont à adresser à Monsieur le Président du comité de bassin – BP 6339 – 45063 Orléans Cedex 2, ou en préfecture. L’UFC-Que Choisir de la Sarthe a examiné ce questionnaire Les questions nous paraissent trop consensuelles, non sélectives, et ne nous permettent pas d’avancer notre revendication de l’application du « principe pollueur-payeur » inscrit dans la constitution. En effet, les consommateurs supportent à plus de 90 % la mise à disposition au robinet, dans notre département, d’une eau de qualité satisfaisante. Il semblerait qu’en France, l’application du concept de « pollueur pas payeur » est de mise. L’agriculture ne contribue qu’à environ 2 % des dépenses de dépollution. En effet, la cour des comptes dresse le triple constat que la France laisse les agriculteurs polluer, les dispense du paiement de redevances pour pollution et de plus les fait bénéficier des aides à la dépollution. Il est évident que les budgets pour la gestion durable de l’eau sont à visée curative et pour l’essentiel à la charge des consommateurs (1,5 milliard d’euros par an). Pour réduire suffisamment cette pollution d’origine agricole, il faudrait modifier plus radicalement les pratiques de ce secteur. Une orientation des aides de la PAC (politique agricole commune) dans ce sens est indispensable. De plus, à aucun endroit du questionnaire, le consommateur, principal financeur, n’est consulté sur la bonne gestion de l’eau par les agences de bassin. Aucun état des lieux et aucun bilan ne sont soumis à l’appréciation des consommateurs. Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 8 Conseils pratiques Santé Faut-il payer pour la conservation de l’archivage des radios numérisées ? La facturation de la conservation des radios numérisées est facultative. Elle est souvent inscrite en petits caractères sur le comptoir de la secrétaire et pas toujours très lisible. Il s’agit d’un service rendu au client que la clinique facture au moment de la réalisation de l’acte, au même titre qu’elle vous facture la bouteille d’eau, le téléphone, la chambre individuelle etc… quand vous êtes hospitalisé. Notre conseil : remplir le questionnaire mais avec des réserves L’UFC-Que Choisir de la Sarthe encourage ses adhérents, mais aussi tous les consommateurs, à remplir le questionnaire et à indiquer sur la page 4 (dernière page), en réponse à la question : « Souhaitez vous proposer d’autres enjeux importants pour l’eau ? » à répondre « oui » et à indiquer ensuite « application du principe constitutionnel pollueur-payeur ». Si la collecte et le traitement collectifs des eaux usées s’améliorent régulièrement, il reste encore beaucoup à faire pour l’assainissement non collectif. L’effort d’amélioration doit pouvoir être supporté équitablement. Enfin, pour la piste d’actions (bas de page 2) : « Etudier la possibilité de stocker l’eau disponible en hiver pour l’utiliser à d’autres saisons, tout en préservant prioritairement l’alimentation en eau potable et la vie des milieux aquatiques », l’UFC-Que Choisir trouve cette proposition « pas du tout adaptée » car ce stockage dénommé « bassine », réalisé par les agriculteurs avec un financement public, se fait pour l’essentiel, aux frais des consommateurs. Ces bassines sont en fait alimentées majoritairement par de l’eau puisée dans la nappe, bien commun, et uniquement utilisées par les agriculteurs comme moyen d’irrigation, sans quasiment aucun contrôle. Commission environnement Cette prestation fournie par l’établissement de santé privé (clinique) n’est pas : l’honoraire du médecin radiologue. Celui-ci est inclus dans la facturation de l’acte de radiologie que la clinique va vous facturer et il vous sera remboursé par la sécurité sociale et votre mutuelle ; la prestation de radiologie fournie par la clinique (amortissement du matériel de radiologie). Celle-ci fait l’objet d’un acte codifié remboursé par la sécurité sociale. De plus, tous les actes de radiologie ont une codification spécifique (CCAM) et sont pris en charge par la sécurité sociale et votre mutuelle. L’archivage numérisé lui, n’a pas de codification et n’est donc pas remboursable ; la partie d’une redevance que le praticien radiologue doit à la clinique. Conseil au consommateur Avant que la clinique n’établisse la facturation de votre acte de radiologie, prenez les devants et indiquez que vous ne voulez pas la conservation de l’archivage de vos radios au-delà de 2 ans. De toute façon, vous disposez de votre exemplaire à conserver. Par ailleurs, pour des raisons de confidentialité, les logiciels (comptable et médicaux) des cliniques, comme des hôpitaux, sont strictement séparés ou autonomes, il y a juste une interface administrative entre les deux. La clinique ne va pas dans deux ans, éliminer de son logiciel médical les radios numérisées de ses clients. Pierre Besnard, commission santé Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 9 Informations pratiques : consommation Vos achats de Noël Service après vente : sous bonne les réparations garantie La réparation d'un jouet ou d'un appareil défectueux peut donner lieu à quelques difficultés. Dans ce cas, quels sont les droits et les obligations du professionnel et du consommateur ? 1 - Réparation mal exécutée Une fois déballé, le jouet, l'appareil ou l'ordinateur acheté pour Noël ne fonctionne pas. Quelles sont les garanties applicables ? Le vendeur ou le fabricant offre généralement une garantie contractuelle. Mais selon le magasin et le produit, cette protection facultative peut être plus ou moins large. Pour plus de sécurité, la loi impose au vendeur professionnel une garantie de conformité des biens, applicable pendant 2 ans à compter de la livraison. Si le défaut apparaît dans les six premiers mois, il est présumé exister lors de l'achat. L'acheteur bénéficie aussi de la garantie des vices cachés. Dès la découverte du vice rendant le produit impropre à son usage, l'acheteur doit agir dans le délai de 2 ans en prouvant le vice de fabrication. Quelques conseils Conservez le ticket de caisse, ou la facture, indispensable pour faire jouer la garantie. Vérifiez, dès que possible, le bon fonctionnement de l'appareil. Faites jouer en priorité la garantie contractuelle. A défaut, actionnez la garantie de conformité plus facile à mettre en œuvre que celle des vices cachés. Veillez au respect du délai de mise en œuvre de la garantie applicable. En cas de réparation, exigez une attestation avec les dates de dépôt et de retour du bien. Pour plus d'information sur vos droits, nos consultants sont à votre disposition, chaque semaine, du lundi au vendredi. Joyeux Noël ! Une date à retenir : vendredi 15 mars 2013 Jean-Noël Pitot, Consultant En acceptant le dépôt de l'objet, sans formuler de réserves sur le résultat de la réparation, le professionnel s'est mis dans l'obligation de le restituer en bon état de fonctionnement. S'il a fait un diagnostic erroné, ou mal exécuté la réparation, vous devez le mettre en demeure, par lettre recommandée avec avis de réception, de faire une réparation correcte sans frais supplémentaire pour vous. 2 - Réparation non exécutée Si le professionnel ne peut effectuer la réparation ou refuse de la faire, il ne peut vous facturer le coût du diagnostic réalisé qu'en cas d'information préalable. Si vous refusez la poursuite des travaux (devis trop élevé, délais de réparation trop long .....), le réparateur est en droit de vous facturer le temps passé au démontage et au remontage de l'appareil. En revanche, le devis ne sera payant que si vous en avez été informé préalablement. 3 - L'objet à réparer n'est pas rendu ou a été détérioré Le professionnel qui accepte le dépôt d'un appareil à réparer a une obligation de dépositaire (art. 1915 et suivants du Code civil). Il doit le restituer après réparation. A défaut, il sera tenu de vous indemniser du préjudice subi ou procéder gratuitement à la remise en état. Jean-Noël PITOT – consultant (Source : Que-Choisir n° 478- 02/2010) Les infos de l’association Assemblée générale de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe L’assemblée générale ordinaire de l’UFC-Que Choisir de la Sarthe se tiendra le vendredi 15 mars 2013, à 17 heures à la salle de l’Oiselière, Centre Joël-Bihoreau, 144 rue d’Isaac, quartier du Villaret, Le Mans. Bus lignes 9A et 9B - arrêt Valence. L’ordre du jour et les convocations des adhérents seront communiqués dans le prochain numéro de notre bulletin : Le Consommateur 72 n° 54. Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 10 Traitement des litiges Actions - résultats Arnaques sur Internet Malfaçons Notre adhérent, M.. C., a fait installer des portesfenêtres et une fenêtre dans sa résidence secondaire par la société Ternois Fermetures. Des malfaçons ont été constatées. La société a tenté de les rectifier à plusieurs reprises, mais en vain, puis a refusé d’intervenir. Notre adhérent s’est alors tourné vers notre association qui a adressé deux courriers à l’installateur. La réponse faite directement à M. C. n’étant pas satisfaisante, ce dernier, sur nos conseils et avec l’intervention de son assurance protection juridique, a fait expertiser les travaux. Suite à cette expertise, Ternois Fermetures a réparé les désordres. Conseil pratique Pour ce type de litige, le plus important est de signaler les dysfonctionnements, par lettre recommandée avec accusé de réception, dès leur constat et d’être attentif à la prescription, c'est-àdire au respect du délai pour agir en justice contre la société responsable. M. P. a été victime d’un phishing, technique utilisée sur Internet par des fraudeurs faisant croire à la victime qu'elle est contactée par un tiers de confiance (banque, administration, ...) ce, afin de lui soutirer des renseignements personnels. En l’espèce, M. P. a cru recevoir un courriel de sa banque, la Banque Postale, qui lui réclamait ses coordonnées bancaires. Il a répondu à ce courriel et une somme de 1600 € a été débitée sur son compte. La Banque Postale a refusé dans un premier temps de le rembourser mais, suite à l’intervention du médiateur de cette banque, saisi par notre association, la somme lui a été recréditée. Le médiateur a considéré que la Banque Postale n’avait pas été suffisamment vigilante car le virement en ligne nécessitait l’ajout d’un nouveau compte par le titulaire et la banque ne s’est pas assurée de l’origine de cette action. Conseil pratique En cas contact ciation marche près du de litige, prenez avec notre assoavant toute dépersonnelle aumédiateur. Contrats virtuels M. R… et son fils ont été étonnés en découvrant sur leur relevé de compte bancaire respectif des prélèvements de cotisations effectués par Axa pour des contrats d’assurance « Garantie des Accidents de la Vie » qu’ils n’avaient pas souscrits. Les protestations émises par nos deux adhérents étant restées sans réponse, notre association a demandé à cet assureur de fournir les justificatifs de leur adhésion à ces contrats avec la preuve de leur signature. Dans sa réponse, la société Axa a curieusement prétendu rencontrer des difficultés pour obtenir le double des contrats enregistrés et signés. Elle a néanmoins procédé à leur résiliation et remboursé à nos adhérents l’intégralité des sommes prélevées sur leurs comptes bancaires. Chauffage Dangereux Après la mise en service du chauffage électrique installé par l’entreprise AS Clim de Noisy-le-Sec, un phénomène de surchauffe s’est produit dans l’un des radiateurs provoquant, en pleine nuit, un début d’incendie chez notre adhérent M. T… L’expert, missionné par son assurance habitation, a constaté une malfaçon sur l’installation nécessitant le remplacement de tous les radiateurs jugés dangereux. Conseillé par l’un de nos consultants, M. T… a obtenu du mandataire judiciaire chargé de la liquidation de l’entreprise AS Clim les coordonnées de l’assurance responsabilité civile professionnelle de son administrée. Après négociation avec la compagnie d’assurance Allianz, notre consultant a permis à M. T…de percevoir une indemnité de 6 714 € correspondant au coût de remplacement de tous ses radiateurs. Bénévoles et salariés de l’UFCl’UFC-Que Choisir de la Sarthe vous souhaitent de très bonnes fêtes de Noël. Le Consommateur 72 - n° 53 - Décembre 2012 11 Le consommateur 72 n° 53 Un mouvement associatif puissant aux côtés des consommateurs Notre siège du Mans Nos 3 antennes 21 rue Besnier 72000 Le Mans Téléphone : 02 43 85 88 91 Télécopie : 02 43 85 93 05 La Flèche jeudi de 14 h 00 à 17 h 00 3 rue Saint-Thomas 72200 La Flèche 02 43 45 75 39 [email protected] [email protected] Site web : http://www.ufc-quechoisir-sarthe.fr ACCUEIL du lundi au vendredi 9 h 00 - 12 h 00 et 14 h 00 -17 h 30 (17 h 00 le vendredi) SabléSablé-sursur-Sarthe vendredi 14 h 00 à 17 h 00 25 bis rue Pasteur lundi 18 h 00 à 20 h 00 19 rue de Sarthe 72300 Sablé-sur-Sarthe Mamers vendredi de 14 h 00 à 17 h 30 Mairie - Place de la République Salle des Permanences n° 4 72600 Mamers 07 86 81 87 52 Adresse : Dispensé de timbrage. 72 LE MANS CTC Distribué par la poste. Déposé le 14 décembre 2012 Vous pouvez commander cet ouvrage directement à l’association pour un montant de 44.50 € (5% de remise soit 38 € au lieu de 40 € plus frais d’envoi : 6,50 €). LE MANS CTC Rejoignez l’Association UFC-Que choisir de la Sarthe en adhérant NOM ………………….. ………… PRENOM ………………….. ADRESSE …………………………………………………………….. Adhésion et abonnement au bulletin 37 € Adhésion seule Abonnement annuel au bulletin 34 € 3€ ………………………………………………………………………….. Membres bienfaiteurs à partir de (avec bulletin) CODE POSTAL ………….. VILLE ……………………………… Adresse mail : ……………………………………………………….. 45 €