Volume 7 numéro 1 - Été 2011

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Volume 7 numéro 1 - Été 2011
L’ÉTS
@
360°
Journal de
l’École de technologie
supérieure
Vol. 7 No 1 –
Été 2011
Recherche à l’ÉTS
Une année
particulièrement faste
Jacques de Guise
Toan Vu-Khanh
Jérémie Voix
Ruxandra Botez
Jean-Sébastien Dubé
Si l’ÉTS a développé sa personnalité et bâti sa réputation sur la formation appliquée en génie,
elle est de plus en plus reconnue pour la richesse et le dynamisme de la recherche qu’on y effectue.
À tel point qu’actuellement, elle se situe dans le Top 20 des universités de recherche au Canada, toutes tailles
et disciplines confondues, pour ce qui est de l’intensité de la recherche par professeur.
La fin de l’année 2010 et le début de l’année 2011 ont été particulièrement fastes d’ailleurs.
On a en effet inauguré ou renouvelé à l’ÉTS cinq chaires de recherche au cours de cette période :
trois chaires du Canada et deux chaires industrielles.
Suite en page 4: ANNÉE FASTE
à lire
dans
ce numéro
ROBERT LOUIS PAPINEAU
(1943 – 2011)
BÂTISSEUR DE L’ÉTS
3
NOUVEAU
PROGRAMME
INGÉNIERIE
FINANCIÈRE
8 et 9
RECHERCHE
5
LA BOURSE
PIERRE-PÉLADEAU
À UN ÉTUDIANT
DE MAÎTRISE
HOMMAGE
AUX
CHERCHEURS
11
12 et 13
1100, rue Notre-Dame Ouest
Montréal (Québec)
H3C 1K3
L’ÉTS est une constituante du réseau de
l’Université du Québec
L e m ot du dir ec teur des c om m unications
Ça bouge en recherche à l’ÉTS !
On voit donc toute l’ampleur que prend la R&D et le
transfert technologique à l’École. Pas mal pour un établissement qui a entrepris des activités de recherche il y a moins
de 20 ans !
Par ailleurs, c’est avec tristesse que nous avons appris
le décès en mars dernier du « père spirituel » de l’ÉTS,
M. Robert L. Papineau. De nombreux témoignages de
reconnaissance envers son œuvre ont afflué, incluant de
l’Assemblée nationale du Québec. Nous tenions également
à lui rendre hommage dans nos pages.
Enfin, nous souhaitons remercier tous ceux et celles qui
ont répondu au sondage sur L’ÉTS@360˚ intégré dans notre
dernier numéro. Vos commentaires sont très appréciés et
nous permettront de renouveler notre publication afin de
répondre le mieux possible à vos attentes.
Merci de votre intérêt pour la vie de l’École et bon été !
L
’année 2010-2011 a été particulièrement fertile sur le
plan de la recherche et du développement à l’École :
de nombreux contrats et honneurs obtenus en témoignent, de même que plusieurs inaugurations ou renouvellements de chaires de recherche.
C’est de bon augure en ce début de troisième décennie de
croissance en R&D, qui a commencé lorsque l’ÉTS est devenue une école de génie pleinement agréée. En effet, alors
que les années 1990 signalaient le début des activités de recherche et les années 2000 leur développement, les années
2010 marquent nettement leur accélération.
On compte aujourd’hui plus de 1350 étudiants aux cycles supérieurs (sur près de 6000 au total), environ 200 entreprises offrant à nos chercheurs des mandats de
développement d’applications industrielles et de transfert
technologique, et approximativement 20 M$ de fonds de recherche (dont 75%
proviennent directement de l’industrie ou par l’intermédiaire de projets réalisés
conjointement avec l’industrie). Ces 20 M$ correspondent à une impressionnante
moyenne de 135 000 $ par professeur.
Antoine Landry
Directeur des communications
Partenariat ÉTS-McGill
Mémoire conjoint et autres collaborations
Il n’est pas banal dans le milieu universitaire de voir deux établissements aux vocations bien distinctes unir leurs forces et proposer un modèle de
partenariat. C’est pourtant ce qu’ont fait l’ÉTS et l’Université McGill en début d’année en déposant un mémoire conjoint au gouvernement fédéral.
Les collaborations entre l’ÉTS et l’Université McGill n’en étaient toutefois pas à leurs débuts. Les deux établissements entretiennent en effet
des liens depuis de nombreuses années (programmes de maîtrise communs, travaux de recherche, etc.). Un projet en particulier
a resserré ces liens plus qu’aucun autre auparavant : celui du Quartier de l’innovation.
L
e partenariat de l’École avec
McGill s’est particulièrement développé au cours de la dernière
année, à la suite de la proposition de
l’ÉTS de créer ce Quartier dans le sec-
TÉL. : 514 396-8445
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www.etsmtl.ca
teur de son campus, où se trouve déjà
une forte concentration d’entreprises
technologiques. Si bien qu’à la suite
d’une invitation du gouvernement
fédéral, les deux partenaires ont choisi
de présenter ensemble un mémoire
dans le cadre d’un Examen du soutien
fédéral de la recherche-développement.
L’intérêt rapidement manifesté par
l’Université McGill pour le projet de
Quartier de l’innovation a permis à l’ÉTS
d’élargir sa vision et de cibler des objectifs communs. Le Quartier vise ainsi à :
- supporter le leadership scientifique
et technologique,
- favoriser la synergie université-industrie et optimiser le potentiel de
développement,
- soutenir la compétitivité et la productivité des entreprises de la région
métropolitaine et du Québec par la
promotion de l’innovation,
- offrir un milieu de vie urbain diversifié et de grande qualité,
- encourager l’engagement citoyen et
participer à la vitalité du quartier,
- contribuer à l’essor économique de
Montréal et du Québec.
On désire en quelque sorte développer un village urbain intégré autour
d’une thématique scientifique et technologique dont l’ÉTS sera l’épicentre,
regroupant des centres de recherche,
des «cellules d’innovation» de grandes
entreprises, des habitations, des services de proximité, des commerces et
des infrastructures spécialisées offrant
des activités culturelles et sportives de
première classe.
POSTE PUBLICATIONS CANADIENNES
Un rôle de catalyseurs
L’ÉTS
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360°
est une publication de
l’École de technologie supérieure
ISSN 1715-8850
RÉDACTION :
Service des communications
ONT COLLABORÉ À CE NUMÉRO :
Mathieu Bergeron
André Bisson
Brigitte Boucher
Pascale Geoffroy
Éric Germain
Liliana Guedez
Huguette Guilhaumon
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PHOTOS :
Gilbert Duclos
Lino Cipresso, ÉTS
COORDINATION :
Manon Lamoureux
CONCEPTION GRAPHIQUE
ET DIRECTION ARTISTIQUE :
Création Melançon
numéro de convention 40064135
Retourner toute correspondance
ne pouvant être livrée au Canada à :
École de technologie supérieure,
Fonds de développement de l’ÉTS
1100, rue Notre-Dame Ouest
Montréal (Québec) H3C 1K3
2
dèle qui a été mis de l’avant dans le
mémoire présenté au comité d’étude
fédéral en février dernier.
Pour l’heure, le Quartier de l’innovation des deux établissements constitue
la plateforme sur laquelle ils comptent :
- tisser des liens de plus en plus serrés
entre les professeurs,
- rapprocher encore davantage les
équipes de recherche dans le cadre de
projets conjoints,
- amalgamer les forces théoriques de
l’une aux forces pratiques de l’autre,
- agir à titre d’« animateurs » de laboratoires vivants (living labs).
Parallèlement à cet important projet
se sont par ailleurs développés des
liens plus étroits entre les deux partenaires. Notamment dans le cadre du
supercalculateur du CLUMEQ (voir article Le point sur les chantiers en page
10) et d’activités étudiantes. En effet,
des étudiants de l’École et de McGill,
réunis en équipes multidisciplinaires,
ont été invités à présenter des propositions pour la future Maison des étudiants de l’ÉTS, et également à
participer à un atelier de conception
intégrée visant la réhabilitation du Silo
No 5, une structure désaffectée située
dans le Vieux-Port de Montréal. Deux
activités menées sous le leadership du
professeur de génie de la construction
Daniel Forgues.
Une première au Canada
Le modèle proposé s’inscrit dans ce
qui semble en voie de devenir une tendance dans le monde universitaire international. On observe en effet des
universités traditionnellement concurrentes unir leurs forces respectives ou
développer des partenariats publicsprivés dans le but de se donner des
avantages concurrentiels. C'est le cas
par exemple de Paris VI et de l'Université technologique de Compiègne, en
La vision commune de l’ÉTS et de
McGill repose sur le rôle de catalyseurs
que peuvent jouer les universités pour
attirer une main-d’œuvre de grande
qualité et jouer un rôle actif dans le développement économique. C’est ce mo-
L’ÉTS
@
360°
France; des universités de Birmingham
et de Nottingham, en Grande-Bretagne,
ou encore de l'University of Oklahoma
et de l'Oklahoma State University, aux
États-Unis. Au Canada, un partenariat
de cette nature est une première.
Cette complémentarité est nette.
Multidisciplinaire, l’Université McGill
présente un modèle fondé sur le transfert de connaissances. Ses activités de
recherche se déploient au niveau de
l’idée et de l’invention.
Monodisciplinaire, l’ÉTS se spécialise dans le transfert technologique en
entreprise et poursuit des activités sur
l’innovation. La première est concentrée sur la recherche fondamentale, la
seconde sur la recherche appliquée.
L’Université McGill est l’établissement
universitaire qui détient le plus de brevets au Canada. Sa nouvelle partenaire
entretient des liens serrés avec le milieu industriel depuis toujours.
L’ÉTS fait beaucoup affaire avec les
PME et est en mesure de répondre rapidement à leurs besoins de R-D (dans
un horizon moyen d’une année).
McGill est pour sa part concentrée sur
les projets de recherche (plusieurs années) et développe davantage de liens
avec de grandes organisations. Ensemble, les partenaires seront en mesure de
couvrir et d’influencer toute la chaîne
de l’innovation, à laquelle contribueront les Centres collégiaux de transfert
de technologie (CCTT). De l’idée à l’innovation, et de la recherche fondamentale à l’application, chacun bénéficiant
de l’expertise de l’autre.
L’ÉTS et l’Université McGill n’en
sont encore qu’au début de leurs collaborations mais toutes les deux comptent
bien développer et accentuer ce partenariat interuniversitaire que toutes deux
savent d’ores et déjà gagnant-gagnant.
ÉTÉ 2011
Robert Louis Papineau, ing., Ph.D., MACG, O.Q. (1943 – 2011)
Un bâtisseur de l’ÉTS n’est plus
Robert Louis Papineau, directeur général de l’ÉTS de 1988 à 2002, est décédé d’une courte maladie le 23 mars dernier, laissant derrière lui,
outre son épouse et ses deux filles, une importante communauté professionnelle et universitaire qui lui doit beaucoup.
parvenir, cet homme plein de tact a su
jouer un rôle de conciliateur autant auprès de l'Ordre des ingénieurs du Québec que du ministère de l'Éducation,
de l'Université du Québec et de l'Association des diplômés de l'ÉTS.
Par la suite, sous sa direction,
l’École de technologie supérieure a
connu un essor incroyable, qui lui a
d’ailleurs souvent valu l’épithète de
« success story ». Elle est devenue la
septième plus importante école d'ingénieurs au Canada, sa population étudiante a crû de 300 %, son budget de
fonctionnement a quintuplé, le corps
professoral a quadruplé et les activités
de recherche ont pris leur envol.
Les cycles supérieurs, pratiquement
inexistants jusque-là, se sont développés et le système d’enseignement coopératif, l’une des grandes forces et des
éléments distinctifs de l’ÉTS, s’est lui
aussi fortement développé.
C’est également sous son influence
que se sont accentuées les relations
qu’entretient l'École avec le milieu
industriel, confirmant à l’ÉTS sa signature de marque « Le génie pour l’industrie ».
Sous sa direction, l’École a emménagé rue Notre-Dame, dans l'ancienne
brasserie O'Keefe, rénovée au coût de
43 M$, et un important développement
immobilier s’est amorcé dans ce quartier du Sud-Ouest de Montréal, développement qui se poursuit encore
aujourd’hui.
Photo : École Polytechnique
R
obert L. Papineau a été une figure
importante de l’enseignement du
génie et un gestionnaire de grand
talent. Titulaire d’un baccalauréat et
d’une maîtrise en génie mécanique de
l'Université de Sherbrooke, il avait aussi
obtenu un diplôme de doctorat en
Industrial and Systems Engineering de
l’Université de Floride en 1974.
Après avoir enseigné quelques années
à l'Université de Sherbrooke, il était
passé à l'Université du Québec à TroisRivières. D’abord professeur, il avait par
la suite assumé des postes, notamment,
de directeur du Département d'ingénierie, puis de vice-doyen aux Sciences
pures, appliquées et de la santé, et de
doyen des études de 1er cycle.
Entré à l'École de technologie supérieure en 1986 à titre de directeur de
l'enseignement et de la recherche, il en
avait été nommé directeur général dès
1988, à une époque où l’ÉTS amorçait
une redéfinition non pas de sa mission
mais de son statut. C’est en effet au
cours de cette période charnière que
le statut de l’ÉTS, qui formait encore
des technologues, est passé à celui
d’« école formant des ingénieurs ». Robert L. Papineau a joué un rôle clé dans
cette aventure, et également dans l’évolution ultérieure de l’ÉTS.
Les talents de rassembleur de Robert
L. Papineau ont permis la transformation en un temps record des programmes de baccalauréat en technologie en
programmes de baccalauréat en ingénierie en bonne et due forme. Pour y
Robert Louis Papineau a été un acteur clé de la transformation de « l’ÉTS, école de technologues », en
« ÉTS, école d’ingénieurs » pleinement agréée.
Autre réussite que l’ÉTS doit à Robert L. Papineau : la première grande
campagne de financement dont l’objectif de 10 M$ a été dépassé pour atteindre au final près de 12 M$. Cette
campagne a mené à la création d’un
fonds qui permet depuis à l’ÉTS de décerner des bourses aux étudiants
chaque année et de soutenir financièrement diverses activités pédagogiques.
En 2002, après 16 ans à l’ÉTS, dont
14 à la direction générale, Robert L. Papineau était invité à prendre la direction
générale de l’École Polytechnique de
Montréal, poste qu’il a occupé jusqu’à sa
retraite en 2007. Sa vision toujours tournée vers l’avenir, le milieu industriel et
l’internationalisation ont eu un effet certain sur l’essor de cet établissement plus
que centenaire. Le renouvellement de
l’ensemble des programmes de baccalauréat qu’il a entrepris en 2003 a donné
un élan nouveau à la formation en génie
et les grands chantiers de construction à
Polytechnique ont aussi été achevés au
cours de son mandat.
Hautement estimé de son milieu,
Robert L. Papineau a présidé le Conseil
canadien des doyens d'ingénierie et de
sciences appliquées et le Bureau canadien d'accréditation des programmes
d'ingénierie. Il a siégé à plusieurs
conseils d'administration, dont celui
du CHU Sainte-Justine, du Collège
Édouard-Montpetit, de la Société de
développement Angus, et au cabinet
de la campagne Centraide.
Ses brillantes réalisations lui ont
par ailleurs valu de nombreuses distinctions honorifiques, dont le titre
d’Officier de l’Ordre National du Québec, de Fellow de l'Académie canadienne du génie, la Médaille d’or
d’Ingénieurs Canada, ainsi que des
doctorats honoris causa des universités de Sherbrooke et Concordia.
Robert L. Papineau a été un gestionnaire universitaire exceptionnel ayant
fortement influencé le développement
de la formation et de la recherche en
génie au Québec. Autant ses collègues
que ses collaborateurs et les étudiants
ont profondément apprécié cet homme
chaleureux et plein d’humour, qui savait leur communiquer la volonté de
réussir et de se dépasser. Il demeurera
dans la mémoire de tous ceux qui l’ont
connu.
Tanya Glavicic-Théberge
à la direction du CETT
Jacques de Guise reçu à
l’Académie canadienne du génie
Après plus de dix ans à la direction du Centre d’expérimentation et
de transfert technologique (CETT) de l’ÉTS, Jean Bélanger a pris ce
printemps une retraite bien méritée. Tanya Glavicic-Théberge
lui succède à la direction du Centre.
Le 2 juin, Jacques de Guise, professeur du Département de génie
de la production automatisée et titulaire de la Chaire de recherche
du Canada en imagerie 3D et ingénierie biomédicale, était reçu membre
de l’Académie canadienne du génie. Les membres de l’Académie sont
nommés une fois l’an en fonction de la qualité de leurs réalisations et
de leurs états de service tout au cours de leur carrière. La cérémonie
d’intronisation avait lieu lors d’un gala tenu à Vancouver.
Jean Bélanger est maintenant à la retraite. Lui a succédé Tanya Glavicic-Théberge à la direction du CETT.
E
ntré à l’ÉTS en 1993 à titre
d’agent de recherche et d’attaché
d’administration au Décanat des
études avancées et de la recherche,
Jean Bélanger a été assigné au projet du
CETT en 1996. En 2000, il en était
nommé directeur, poste qu’il a occupé
jusqu’à son départ à la fin du mois de
mai, en plus d’y avoir jumelé celui
d’adjoint au doyen à partir de 2007.
Des projets de nouvelles technologies, des spin offs, des dossiers de propriété intellectuelle, des contrats de
recherche et des partenariats indus-
ÉTÉ 2011
triels, Jean Bélanger en a vu des centaines au fil des ans.
En février, soit quelques mois avant
le départ de M. Bélanger, Mme Tanya
Glavicic-Théberge faisait son entrée à
l’ÉTS à titre de directrice du CETT afin
de bénéficier des précieuses connaissances de son prédécesseur quant aux
dossiers en cours et au fonctionnement
du Centre.
Mais Mme Glavicic-Théberge n’est
pas une novice dans le domaine du
transfert technologique puisqu’elle occupait le poste de directrice associée
au Bureau de la recherche et du
transfert technologique à l’Université
McGill avant de se joindre à l’ÉTS. Elle
possède donc une expertise approfondie en recherche et développement,
tant en milieu industriel qu’en milieu
universitaire. Elle compte plus de 15
ans d’expérience dans la négociation
de contrats, le développement d’affaires, la gérance de la propriété intellectuelle, le dépôt de brevets et dans la
création d’entreprises. Elle est de plus
engagée dans plusieurs champs de recherche avec des organisations internationales, des sociétés à capital de
risque et différents ministères, tant sur
le plan provincial que fédéral.
Mme Glavicic-Théberge est titulaire
d’un MBA spécialisé en marketing et
affaires internationales de l’Université
Concordia et d’un baccalauréat en
génie chimique de l’Université McGill.
L’ÉTS
L
e professeur de Guise rejoint
ainsi le directeur général, Yves
Beauchamp, reçu l’an dernier à
l’Académie, ainsi que le professeur
Kamal Al-Haddad, nommé en 2008, et
Hany Moustapha (2005), directeur
d’AÉROÉTS et professeur au Département de génie mécanique. Robert L.
Papineau, ex-directeur général de l’ÉTS,
y avait été reçu en 2000.
Soulignons que les ingénieurs québécois Bernard Lamarre (1987), André
Bazergui, p.d-g. du CRIAQ (1991),
Bruno-Marie Béchard, ex-recteur de
l’Université de Sherbrooke (2004),
Christophe Guy, directeur général de
Polytechnique (2007), et Lorne Trottier,
cofondateur de la multinationale Matrox (2009), sont aussi membres
de l’Académie.
L’Académie canadienne du génie est
un organisme indépendant, autonome et
à but non lucratif fondé en 1987. Les
membres en sont nommés et élus par
leurs pairs. Sa mission consiste à assurer
le leadership en matière de conseil en
génie et à accroître la promotion de l’ingénierie ainsi que le bien-être et la création de richesse au Canada. Membre du
Conseil international des académies
d’ingénierie et des sciences technologiques, l’Académie entretient des liens
@
360°
Jacques de Guise, reçu membre de l’Académie
canadienne du génie en juin.
étroits avec des académies prestigieuses
semblables à travers le monde.
Elle est également l’une des trois académies membres du Conseil des académies canadiennes, les autres étant la
Société royale du Canada et l’Académie
canadienne des sciences de la santé.
En recrutant chaque année des ingénieurs chevronnés, son objectif est de
mettre l’expertise collective de ces derniers à la disposition du pays tant sur le
plan national que local, aussi bien en réponse aux demandes et invitations qu’à
l’initiative de l’Académie elle-même.
3
Une année particulièrement faste (Suite de la page 1 )
Chaire de recherche du Canada en imagerie 3D
et ingénierie biomédicale
Chaire de recherche industrielle en technologies
intra-auriculaires Sonomax-ÉTS
E
n novembre
dernier, l'ÉTS
inaugurait
officiellement la
Chaire de recherche
industrielle en technologies intra-auriculaires Sonomax-ÉTS
(CRITIAS) dont le
seur Jérémie Voix
titulaire est le professeur Jérémie Voix, du
Département de génie mécanique.
Fruit d'une longue et fructueuse collaboration entre la société Sonomax et
l'ÉTS, la chaire concentre ses activités
sur le développement des connaissances
et technologies nécessaires à la mise au
point d'une oreillette «intelligente» sans
fil et énergétiquement autonome.
Ses activités déboucheront sur la
commercialisation de produits auditifs
novateurs pour le grand public et les
marchés industriel, militaire et médical.
Les oreillettes seront éventuellement
disponibles pour les personnes en perte
d’ouïe, et auront notamment un impact
L
’automne dernier, le Programme des
chaires de recherche
du Canada annonçait
le renouvellement
de la Chaire de recherche du Canada en
imagerie 3D et ingéJacques de Guise
nierie biomédicale du
professeur Jacques de Guise, et de son
financement, pour une deuxième période de sept ans.
Titulaire de cette chaire depuis
2004, le professeur de Guise articule
ses travaux autour de trois grands
thèmes : l'imagerie 3D, la modélisation
et l'évaluation morphofonctionnelle
assistée par ordinateur des systèmes
musculosquelettique et vasculaire.
Les désordres musculosquelettiques
et vasculaires affectent la qualité de vie
de centaines de millions de personnes.
L’accès à l’information tridimensionnelle
précise, couplée à une information fonctionnelle, permet aux médecins de poser
un meilleur diagnostic et ainsi d’offrir le
bon traitement à la bonne personne et au
bon moment. Jacques de Guise développe des outils et des méthodes inno-
important sur la santé des travailleurs,
un enjeu socio-économique dont l'importance est grandissante.
Les travaux des chercheurs tournent
principalement autour de quatre axes :
•La protection auditive contre les
bruits nocifs, à la façon d'un protecteur auditif
•L'aide auditive pour la perception de
la parole et des signaux utiles
•La communication intra-auriculaire émission et réception dans l'oreille
même
•L'auto-alimentation par micrograpillage énergétique
Les travaux de Jérémie Voix, spécialiste de l'acoustique de renommée mondiale, ont mené à l'enregistrement de
nombreux brevets. Le chercheur compte
plus de 15 années d'expérience dans la
lutte contre le bruit en milieu de travail.
Plusieurs partenaires de la communauté
scientifique – en recherche fondamentale
et appliquée – appuient les efforts de
CRITIAS.
Chaire de recherche du Canada sur les technologies
de modélisation et de simulation d’aéronefs
E
n
décembre,
l’ÉTS inaugurait la toute
nouvelle Chaire de recherche du Canada
sur les technologies
de modélisation et de
simulation d’aéronefs.
Ruxandra Botez, proRuxandra Botez
fesseure de génie de la
production automatisée et responsable du Laboratoire de recherche en commande active, avionique
et aéroservoélasticité (LARCASE), en a
été nommée titulaire.
Le domaine d’expertise de Mme
Botez est notamment la stabilité des aéronefs. Ses travaux de recherche, menés
en collaboration avec le NASA Dryden
Flight Research Center et d’autres compagnies aéronautiques (Bell Helicopter,
Bombardier, CAE, Thales, CMC Électronique, etc.), l’ont hissée au rang de sommité internationale en modélisation et
simulation des aéronefs.
Les travaux de sa chaire se divisent
en deux axes. Le premier consiste à développer de nouvelles méthodologies
de modélisation et de simulation de la
dynamique de vol et de contrôle des
avions et hélicoptères. Le second, basé
sur la théorie de l’aéroservoélasticité,
vise à développer de nouvelles métho-
Chaire de recherche du Canada en
caractérisation des sites contaminés
dologies de modélisation et de simulation pour les technologies des commandes actives et des technologies
adaptables (modification des ailes, ailerons, variation de géométrie), lesquelles auront une incidence sur le
développement des appareils et les
coûts d’exploitation. Les nouveaux aéronefs ainsi conçus voleront plus efficacement dans diverses conditions de
vols et consommeront moins d’énergie.
Jusqu’à maintenant, les recherches
de Ruxandra Botez et de son équipe
ont permis de réduire sensiblement le
nombre d’essais en vol de nouveaux
aéronefs. Elles contribuent directement
à l’avancement de l’industrie aérospatiale verte puisque la diminution de la
friction et l’adaptabilité de l’aéronef en
fonction de la vitesse et des conditions
atmosphériques permettent une réduction de la consommation de carburant.
Le LARCASE possède des équipements uniques, notamment un simulateur de vol de recherche sur des
aéronefs et une soufflerie subsonique.
Ruxandra Botez a reçu un financement
supplémentaire combiné de 385 000 $
de la Fondation canadienne pour l’innovation, du gouvernement du Québec
et de partenaires industriels pour
l’achat d’un système autonome de vol
essentiel à ses recherches.
D
ernière-née
des chaires
de l’ÉTS, la
Chaire de recherche
du Canada en caractérisation des sites
contaminés, dont le
titulaire est le professeur de génie de la
Jean-Sébastien
construction JeanDubé
Sébastien Dubé, a été
inaugurée le 21 février dernier.
Cette chaire est l’aboutissement de
plus de dix ans de recherche menée sous
la direction du professeur, en étroite collaboration avec ses partenaires universitaires, industriels et gouvernementaux,
dont Qualitas, l’École Polytechnique de
Montréal et le ministère du Développement durable, de l’Environnement et des
Parcs.
La réhabilitation des sites contaminés présente des enjeux sociaux, environnementaux, économiques et de
santé publique de première importance.
C’est aujourd’hui une priorité sociale
inscrite dans les préoccupations de développement durable et responsable.
Or, la réhabilitation passe par une ca-
Chaire de recherche en matériaux et équipements
de protection en santé et sécurité du travail
E
n
janvier,
l'École soulignait le renouvellement de la Chaire
de recherche en matériaux et équipements
de protection utilisés
en santé et sécurité du
Toan Vu-Khanh
travail dont le titulaire est le professeur
de génie mécanique Toan Vu-Khanh.
Fruit d'un partenariat entre l'ÉTS,
l'Institut de recherche Robert-Sauvé en
santé et en sécurité du travail (IRSST) et
le Groupe CTT (Centre des technologies
textiles), la Chaire a vu le jour en 2004.
Jumelant l'expertise de centres de
recherche à celle de fabricants d'équipements de protection et de manufacturiers de textiles techniques, la Chaire
4
ractérisation de la contamination, un
processus encore mal maîtrisé en raison
notamment de l’hétérogénéité des sites
et de problèmes de représentativité.
C’est à l’optimisation de cette équation
entre représentativité, caractérisation et
réhabilitation que s’attache l’équipe de
Jean-Sébastien Dubé, dans le but ultime
d’accroître l’efficacité des projets d’assainissement de sites contaminés.
Les travaux de la chaire sont articulés
autour de quatre axes – analyse in situ,
planification de l’échantillonnage, prélèvement d’échantillons et traitement des
mesures sous les limites de quantification (LQ). Ils entraîneront d’importantes
retombées scientifiques, environnementales, économiques et sociales.
Jean-Sébastien Dubé est spécialisé
en génie géoenvironnemental. Régulièrement invité à titre d’expert en caractérisation et en réhabilitation de sites
contaminés, il a reçu le prix DonaldR.-Stanley de la Société canadienne de
génie civil, la distinction Fernand-Séguin du Réseau Environnement, et le
prix au Mérite de l’American Concrete
Institute et de l’Association canadienne du ciment.
Tournois de golf 2011
du Réseau ÉTS et du FDÉTS
contribue activement à l'effort d'innovation de l'industrie, tant par le développement et la diffusion de nouvelles
connaissances et de solutions concrètes
que par la mise en place de partenariats
en R-D.
Les activités de recherche de la
Chaire gravitent principalement autour
de quatre axes :
•Risques mécaniques : coupure, perforation, piqûre par les aiguilles, résistance
aux lames pointues, déchirure
•Risques chimiques : solvants, contaminants industriels, nanoparticules
•Fonctionnalités : souplesse, adhérence,
dextérité, confort, glissance
•Vieillissement : élastomères et polymères, habits de protection contre les
incendies, équipements contre les
chutes de hauteur
L’ÉTS
vants visant à mieux évaluer et traiter ces
problèmes complexes.
Professeur en génie de la production
automatisée, directeur du Laboratoire
d'imagerie et d'orthopédie (LIO) de l’ÉTS
et également titulaire de la Chaire Mari
Lou et Yves Cotrel de recherches en orthopédie du CHUM et de l'Université de
Montréal, Jacques de Guise est actif depuis plus de 20 ans dans le domaine de
l'imagerie et de la modélisation tridimensionnelle du corps humain.
Reconnu internationalement, il a été,
entre autres, à l'origine de la conception
d'un nouveau système de radiographie
numérique biplan permettant la reconstruction en 3D, à très faible dose de radiation, des structures squelettiques
ainsi que d'un appareil permettant l'enregistrement tridimensionnel in vivo
des mouvements du genou.
Les recherches de l'équipe du professeur de Guise ont des retombées
dans des domaines aussi variés que le
traitement médical et chirurgical de la
scoliose, des traumatismes des ligaments, de l'arthrose, des anévrismes,
de la conception et l’évaluation d'orthèses et de prothèses et du geste médicochirurgical assisté par ordinateur.
Soyez de la partie !
Le Réseau ÉTS tiendra son tournoi de golf annuel
le vendredi 19 août prochain, au Club de golf St-François, à Laval,
sous la présidence d'honneur de Félix Lachapelle, diplômé de l’ÉTS
en génie de la construction (2000) et vice-président de LC Entrepreneurs
généraux (2000). L’association des diplômés mettra tout en œuvre pour offrir
aux participants une journée de réseautage exceptionnelle.
Plusieurs surprises souligneront cette 15e édition.
Renseignements, inscription et commandites au www.etsmtl.ca/reseauets.
Le Fonds de développement de l’ÉTS tiendra quant à lui son tournoi
de golf-bénéfice annuel le lundi 12 septembre, sous la présidence d’honneur
de Daniel Proulx, chef de la direction technologique de Vidéotron.
L’événement se tiendra au Club de golf de La Prairie, qui propose l’un
des plus beaux parcours du Québec. Comme à l’habitude,
les profits du tournoi seront majoritairement versés sous forme
de bourses aux étudiants.
Renseignements, inscription et commandites au http://fdets.etsmtl.ca.
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360°
ÉTÉ 2011
Ingénierie financière
L'ÉTS et la Caisse de dépôt
et placement du Québec lancent
un nouveau programme
L’ÉTS et la Caisse de dépôt et placement du Québec ont annoncé leur collaboration
dans la mise en place d’un nouveau programme d’études supérieures
spécialisées en ingénierie financière.
O
ffert à compter de septembre
2011, le programme court de
2e cycle en ingénierie financière s’adressera aux ingénieurs et professionnels des sciences appliquées
qui souhaitent améliorer leur connaissance des marchés et des produits financiers. L’objectif ? Leur permettre de
mieux évaluer les enjeux financiers
des projets qui les concernent et de collaborer de façon plus efficace avec des
experts financiers.
« L’ÉTS est très fière de lancer ce
programme innovant conjointement
avec un partenaire aussi prestigieux
que la Caisse de dépôt et placement du
Québec. Cette formation s’appuie sur
des méthodes d’ingénierie et des outils
mathématiques avancés, tels que la simulation et le calcul numériques, la
recherche opérationnelle ou les méthodes statistiques, pour permettre une
meilleure évaluation des risques lors
de la prise de décisions d’ordre financier », a précisé Yves Beauchamp, directeur général de l’ÉTS.
La Caisse, qui a initié la démarche, a
participé au développement du programme avec les spécialistes de l’ÉTS.
« Ce programme s’inscrit dans la volonté de la Caisse de contribuer au
développement d’une expertise québécoise en investissement. Comme le
souligne la grappe financière montréalaise, notre métropole occupe une
place importante sur le marché des
produits dérivés. On y trouve de
grandes entreprises de services dans
les technologies de l’information, qui
jouent un rôle névralgique dans l’industrie des produits dérivés. Ce programme permettra donc à ceux qui le
souhaitent d’enrichir davantage leurs
connaissances du métier d’investisseur
Gestionnaires de projets
internationaux
en puissance
En janvier dernier, les étudiants de la première cohorte
du programme de maîtrise en génie, concentration
Projets internationaux et ingénierie globale, entreprenaient
leur premier trimestre. Une douzaine de personnes provenant
de divers milieux l’ont terminé au printemps.
par une formation pratique et complémentaire à leur expertise technique »,
a déclaré Normand Provost, chef des
opérations et premier vice-président,
Placements privés.
En cours de session, des employés
de la Caisse seront par ailleurs invités
à partager leur expérience avec les étudiants inscrits au programme afin de
leur fournir des cas concrets et de répondre à leurs questions sur les réalités du marché.
Le programme de 15 crédits propose
cinq cours :
•Théorie financière, économique
et gestion du portefeuille
•Méthodes et systèmes
d’investissment
•Produits dérivés
•Gestion du risque financier
•Séminaire sur l’ingénierie financière
Une passerelle a été prévue pour encourager les étudiants de ce programme
court à poursuivre leurs études dans un
programme de maîtrise sans mémoire.
Quelques-uns des étudiants du nouveau programme de maîtrise en génie, concentration Projets internationaux et ingénierie globale, en compagnie de leurs chargés de cours (debout).
C
e programme offre l'occasion
aux futurs gestionnaires de
développer des compétences
en demande dans les firmes actives
dans le domaine. Les étudiants sont
confrontés à des modèles de gestion
adaptés à un marché mondial de plus
en plus concurrentiel.
Manon Desmarais, directrice de
marché, Technologies de l’information
et des communications à la Banque
Royale, et Gilles Cloutier, consultant
en gestion pour CITÉ-ÉTS, tous deux
chargés de cours en Financement de
projets internationaux d’ingénierie, se
disent très satisfaits des résultats de ce
premier cours de spécialité.
De son côté, Diane Sabushimike,
étudiante, est heureuse de s’être inscrite
à ce programme de maîtrise. « Je suis
très satisfaite du contenu de la première
session. J'ai pu mettre en application
ÉTÉ 2011
l’enseignement reçu en réalisant des
projets concrets avec d'autres étudiants
et/ou professionnels. C’est vraiment un
lieu d’échanges des savoir-faire entre
des professionnels issus de plusieurs
secteurs d’activités. »
Pour Fahd Benchekroun, étudiant,
« chaque cours est un séminaire. La
quantité d'information présentée est
d'une richesse incroyable. Compte tenu
de l'importance de l'internationalisation, ce programme donne indéniablement une valeur ajoutée à tout
programme d'études de premier cycle ».
Pour plus d’information,communiquez avec l’équipe de CITÉ-ÉTS
au 514 396-8474
ou sans frais, au 1-877 813-5233,
ou encore par courriel à :
[email protected]
www.etsmtl.ca/mig.
L’ÉTS
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360°
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ICAR : un nouveau laboratoire
ÉTS-IRSST
Espace ÉTS : une contribution
à la communication savante
mondiale
Au printemps, l’ÉTS et l'Institut de recherche Robert-Sauvé
en santé et en sécurité du travail (IRSST)
inauguraient le laboratoire ICAR (Infrastructure
commune en acoustique pour la recherche ÉTS-IRSST),
dédié à la recherche en acoustique industrielle
orientée vers la santé et la sécurité du travail.
L’École offre, depuis novembre 2010,
une vitrine de diffusion
sur le Web des mémoires et thèses
de ses étudiants : Espace ÉTS.
E
n 2009, à l’instar des bibliothèques universitaires nord-américaines, les bibliothèques des
établissements du réseau des universités du Québec se sont concertées pour
mettre sur pied, dans leur établissement respectif, un projet de diffusion
des mémoires de maîtrise et thèses de
doctorat réalisés par leurs étudiants.
Pour ce faire, elles ont opté pour l’utilisation de la plateforme EPrints, un logiciel libre et adaptable aux besoins de
chaque université.
Ce projet a été conçu dans le but de
contribuer au rayonnement des établissements et de favoriser l’avancement
de la recherche, et ce, en diffusant à
plus grande échelle les mémoires et
thèses des étudiants de chez nous.
À l’ÉTS, les mémoires et thèses
remis depuis novembre 2007, sous
forme numérique, ont été directement
intégrés à la base de données, l’École
disposant désormais d’un droit non exclusif quant à la diffusion sur le Web
de tels documents. Par ailleurs, à
compter de janvier 2011, les références
de plusieurs mémoires et thèses réalisés en 2004, 2005 et 2006 y ont été
ajoutées. À ce jour, on peut dénombrer
un peu plus de 500 titres permettant
d’accéder aux ouvrages en texte intégral. Dans les mois à venir, la bibliothèque vise à rendre accessible
l’ensemble des mémoires et thèses produits à l’ÉTS.
L’équipe ICAR, de gauche à droite : Frédéric Laville, Cécile Lecoq, Jérémie Voix, Franck Sgard, Hugues Nélisse,
Olivier Bouthot, Pierre Marcotte, Jérôme Boutin.
U
nique à Montréal, ce laboratoire de pointe, qui comprend
entre autres une salle semianéchoïque couplée à une salle réverbérante, permet aux chercheurs actifs
dans le domaine du bruit et des vibrations de mener à bien leurs projets
dans des conditions optimales.
Plus concrètement, ICAR permet de
tester, d’améliorer et de développer de
nouveaux produits ou procédés plus
performants sur le plan acoustique :
machines industrielles, outils, véhicules de transport, équipements électroménagers, matériaux acoustiques et
produits pour l’oreille (protecteurs
auditifs, casques d’écoute, aides auditives, appareils de télécommunication/téléphonie).
L’objectif ultime est d’accroître le
confort, la santé et la sécurité des travailleurs (et du public en général)
grâce à des installations d’essais acoustiques de pointe répondant aux besoins
des industriels et des chercheurs, tout
en permettant la formation de professionnels dans ce domaine.
Le bruit : un problème criant
L’exposition prolongée à des niveaux de bruit élevés mène à des
pertes auditives et à de graves problèmes de surdité. Au Québec, on estime à environ 500 000 le nombre de
travailleurs exposés à des niveaux de
bruit nocif ; 100 000 personnes sont atteintes de surdité professionnelle.
Devant un enjeu de santé du travail
aussi important, des chercheurs de
l’IRSST et de l’ÉTS, partenaires de recherche depuis des années, ont décidé
d’unir leurs efforts afin de mieux s’attaquer au problème.
Pour mener à bien les travaux de recherche et de développement sur la
protection contre le bruit, la nécessité
d’un laboratoire de pointe s’est vite imposée. À l’initiative des chercheurs de
l’IRSST, ce laboratoire est aujourd’hui
réalité.
La participation de Développement
économique Canada a également permis la réalisation du projet.
Outil de travail pour les membres
de la communauté de l’École, Espace
ÉTS se veut aussi, par l’échange des savoirs, une contribution active et de
qualité à la communication savante
mondiale. En ce sens, les ouvrages sont
repérables non seulement par la base
de données, mais aussi par les moteurs
de recherche généraux et spécialisés
tels que Google, Google Scholar et Portail Thèses Canada.
Le Service de la bibliothèque élargira sous peu les contenus diffusés à
d’autres types de publications scientifiques pour faire d’Espace ÉTS une
grande vitrine de la communication
savante de l’École.
Comment y accéder ?
Le Service de la bibliothèque
vous invite à explorer cette ressource
à l’adresse suivante :
http://espace.ÉTSmtl.ca/
Pour de plus amples renseignements,
n’hésitez surtout pas à nous contacter.
Service de la bibliothèque
[email protected]
[email protected]
COURRIEL : [email protected]
TÉLÉPHONE : 514 396-8960
Un prix pour la brochure
de baccalauréat
La brochure de baccalauréat de l’ÉTS, prix
Gutenberg 2011.
A
vec son fini satiné et sobre, son format pratique, son look et
ses couleurs en phase avec la clientèle de l’ÉTS, la brochure
de baccalauréat de l’ÉTS a valu un prix Gutenberg 2011 (Prix
argent) à l’Imprimerie Gibraltar, imprimeur de notre publication.
Nul doute que la facture donnée par notre graphiste Anick Légaré
à cette brochure parue l’an dernier a joué en faveur de l’imprimeur !
Bravo à l’imprimeur pour son travail soigné, et bravo à Anick pour
son talent !
Unique à Montréal, le laboratoire comprend entre autres une salle semi-anéchoïque couplée à une salle réverbérante.
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L’ÉTS
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360°
ÉTÉ 2011
Classe techno 2011
Une journée d’expériences pour 200 élèves
À l’occasion de la 6e édition des 24 heures de science le 6 mai dernier, l’ÉTS avait organisé un circuit
de 12 activités scientifiques pour des élèves de deuxième secondaire afin de démystifier la profession d’ingénieur
et, plus généralement, l’environnement universitaire.
G
râce à une formidable collaboration entre la Commission scolaire
Marguerite-Bourgeoys et l’ÉTS,
plus de 200 jeunes de l’École secondaire
Pierre-Laporte ont passé une journée
inoubliable « à l’école des grands ».
Cette journée a permis aux jeunes
de mieux comprendre le monde dans
lequel ils vivent. En participant à différents ateliers, ils ont appris les rudiments
de la modélisation, du prototypage, de la
programmation, mais aussi du travail de
laboratoire, de la démarche scientifique,
etc. Tout en s’amusant, les 200 « ingénieurs d’un jour » ont également appris
le langage propre à certains domaines
tels que la construction ou la chimie.
Présents dans toutes les sphères de notre
quotidien, les procédés scientifiques et
technologiques leur étaient expliqués
par certains des professeurs, maîtres
d’enseignement et étudiants les plus
dynamiques et expérimentés de l’ÉTS.
tactiles et même le jeu-questionnaire
scientifique Génial ! (Télé-Québec) en
direct, avec le vrai animateur de
l’émission, Martin Carli, et les Scientifiques de l’ÉTS.
En plus des pièces fabriquées en atelier et des prix de participation, chaque
élève est reparti avec un jonc souvenir
de l’ÉTS en acier, fabriqué à l’École
spécialement pour eux, pour rappeler
le symbole du jonc en fer martelé de
l’ingénieur.
Au programme :
Chaque élève a participé à 5 des 12
ateliers proposés, soit : la voiture solaire, la mémoire des métaux, les propriétés chimiques de la crème glacée,
les bruits de synthèse, la programmation de robot, les structures de bois,
l’électrostatique, les propriétés des
poulies, la fabrication d’un sonomètre,
la modélisation 3D, les écrans multi-
Relève en vue
Le Québec connaît actuellement un
déficit majeur de plusieurs milliers
d’ingénieurs. La Classe techno prend
donc d’autant plus d’importance
qu’elle s’avèrera peut-être l’étincelle
qui provoquera la passion pour cette
profession pleine de défis et d’occasions à saisir. La relève en ingénierie
est au cœur de l’initiative de l’ÉTS, qui
expérimente cette formule avec les
écoles de son secteur pour une
deuxième année consécutive.
La Classe techno 2011 a été réalisée
en collaboration avec Coop ÉTS,
Science pour tous, la Commission scolaire Marguerite-Bourgeoys et la Fédération des producteurs de lait du
Québec.
Restons concentré…
L’expérience inoubliable du générateur de Van de Graaff!
L’ÉTS expose ses bijoux
L
a communauté de l’ÉTS et les visiteurs de l’École ont depuis
quelques mois la chance d’admirer le savoir-faire des clubs scientifiques étudiants dans la nouvelle
ExpoZone. Située au rez-de-chaussée
du pavillon principal, à un endroit
stratégique, cette vitrine technologique
ÉTÉ 2011
a été conçue afin de mettre en valeur
non seulement les prototypes des clubs
mais, plus généralement, le savoir-faire
et le génie des étudiants et chercheurs
de l’ÉTS.
Avec les années, un grand nombre
de prototypes ont été conçus à l’École.
Toutefois, une fois les compétitions
étudiantes terminées, ils sont entreposés tant bien que mal dans des ateliers
et des dépôts, faute d’un espace propice à leur exposition. L’ExpoZone remédie désormais à cela et nous permet
de mettre les prototypes en vedette
tour à tour.
Actuellement, le sous-marin à propulsion humaine biplace Omer V est
en démonstration. Il succède aux prototypes des trois premiers clubs créés
à l’ÉTS, soit le Mini-Baja SAE, la voiture de course Formule SAE, ainsi que
l’avion-cargo.
L’ÉTS
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360°
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•
R E C H E R C H E
R E C H E R C H E
Réseaux optiques à haut débit
Nos nouvelles habitudes de téléchargement de films, de musique et de fichiers poussent les réseaux aux limites de leur capacité. En
fait,chaque année, le volume de données circulant dans les réseaux optiques double. Les opérateurs de télécommunications sont confrontés
à un risque constant de congestion dans leurs réseaux. Au même moment, les câblodistributeurs et de nouveaux venus comme Google
développent leurs propres réseaux optiques pour les nouvelles applications (données, vidéo) gourmandes en bande passante.
V
oilà le genre de défi que la professeure Christine Tremblay
aime relever. Fondatrice et directrice du Laboratoire de technologies
de réseaux, elle conçoit avec son
équipe de nouvelles architectures de
réseaux optiques en mesure de répondre aux nouveaux besoins en bande
passante de façon dynamique et efficace sur le plan économique et énergétique.
Jusqu’à récemment, on réussissait à
accroître la capacité et la portée des
systèmes de transmission en augmentant le nombre et le débit des canaux
(ou longueurs d’ondes) et en diminuant les pertes dans la fibre optique.
Aujourd’hui, la pureté de la fibre optique est telle que l’atténuation est minimale et qu’on peut transmettre 80
canaux à 10 Gb/s dans une même fibre
sur plus de 1500 km sans régénération
du signal. Toutefois, il est très difficile
d’augmenter encore le débit et la capacité à partir de techniques classiques
de transmission, en raison des problèmes de dispersion et d’interférence.
Christine Tremblay, directrice du Laboratoire de technologies de réseaux.
La solution réside dans l’utilisation
de techniques avancées de modulation
et de traitement de signal qui permettent d’atteindre des débits de 40, 100 et
même 500 Gb/s. Grâce à la modulation
en intensité et en phase du signal et à
la compensation électronique de la dispersion, les données peuvent être
transmises à très haut débit et sur une
très longue distance. Ces technologies
se retrouvent au cœur des réseaux optiques « sans filtre» de prochaine génération conçus par l’équipe de Christine
Tremblay.
En octobre 2009, la professeure
Tremblay, du Département de génie
électrique, s’est jointe à une délégation
de cinq chercheurs du Centre de
systèmes et technologies avancés en
communications (SYTACom) à titre
d’experte en communications optiques, ce qui l’a amenée à participer à
des ateliers à la Hong Kong University
of Science and Technology et à la Shan-
Suite en page 11:
RÉSEAUX OPTIQUES
Usinage propre et performant
Comment aider les entreprises à fabriquer des pièces de qualité,
à un coût acceptable, tout en atteignant une bonne productivité et en
préservant la santé et la sécurité des travailleurs ?
Traditionnellement, on développait des modèles mathématiques
qui tenaient surtout compte de la qualité du produit et de son prix.
Aujourd’hui, il est devenu essentiel de mettre au point
une approche holistique qui inclut la santé, la sécurité au travail
et l’environnement. Usinage propre et performant :
telle est la passion de Victor Songmene.
L
’usinage propre des pièces sans
lubrifiant toxique, sans poussière dangereuse et avec un minimum de pollution sonore, est
devenu une exigence du marché. En
effet, de nombreuses normes gouvernementales incitent les entreprises à
améliorer leurs modes de production
afin de réduire leurs coûts indirects en
santé et en environnement, et ainsi
maintenir leur niveau de compétitivité.
Pendant six ans, le professeur Songmene, aujourd’hui au Département de
génie mécanique, a travaillé à l’Institut
de recherche et de développement industriel à Toronto où il a effectué d’importants projets pour des industries
canadiennes et américaines, incluant
General Motors et Fleet Aerospace. Depuis son arrivée à l’ÉTS en 2001, il met
son expérience du secteur privé au service de la conciliation entre développement durable et productivité.
Suite en page 11:
USINAGE PROPRE
Victor Songmene
Projets de recherche – Financements confirmés (entre novembre 2010 et avril 2011)
Chercheur responsable
Sources de financement
Partenaires
Titre du projet
Jean-Sébastien Dubé
Chaire de recherche du Canada
Caractérisation des sites contaminés (Niveau II)
Ruxandra Botez
Chaire de recherche du Canada
Technologies de modélisation et simulation des aéronefs (Niveau 1)
1 400 000 $
Jacques de Guise
Chaire de recherche du Canada
(renouvellement)
Imagerie 3D et ingénierie biomédicale (Niveau I)
1 400 000 $
Thibeault, Claude
CRSNG – RDC CRIAQ AVIO 403
CRIAQ, Bombardier Inc., MDA,
ISR Technologies Inc.,
École Polytechnique,
UQAM, CRSNG, MITACS, MDEIE
Méthodologie de conception, vérification, et test des systèmes embarqués
tolérants aux radiations
CRSNG RDC : Conseil de recherches en sciences naturelles et en génie – Recherche et
développement coopérative
8
Financement
global ($)
500 000 $
945 500 $
MDEIE : Ministère du Développement économique, de l’Innovation et de l’Exportation
MDA : MacDonald, Dettwiler and Associates Corporation
L’ÉTS
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ÉTÉ 2011
•
R E C H E R C H E
R E C H E R C H E
L’imagerie médicale au secours des problèmes articulaires
La santé musculosquelettique est à l’ordre du jour : avec le vieillissement de la génération des baby-boomers,
qui entend demeurer active et sportive, le nombre de personnes qui souffrent de problèmes articulaires explose.
Aujourd’hui, les maladies musculosquelettiques figurent au second rang
des soins de santé en regard des coûts.
L
a lutte contre ce nouveau fléau
est au cœur des priorités du Laboratoire de recherche en imagerie et orthopédie (LIO) situé dans le
Centre hospitalier de l’Université de
Montréal (CHUM) de l'hôpital NotreDame. Son directeur, Jacques de Guise,
professeur au Département de génie de
la production automatisée, y a réuni
une équipe multidisciplinaire d’une
cinquantaine de chercheurs, tous ingénieurs ou professionnels de la santé.
Ses travaux sur l’imagerie et la modélisation 3D ont été à l’origine de la
conception du premier système biplan
(deux sources et deux détecteurs)
d’imagerie radiographique intégrant
les détecteurs radiographiques gazeux
Micromegas du professeur Georges
Charpak, prix Nobel de physique
(1992). Appelé EOSTM, ce système
permet d’obtenir un modèle de l'ensemble des os du squelette humain
avec une très faible dose de rayons X.
Le professeur de Guise et son
équipe travaillent aussi sur l’évaluation fonctionnelle, en trois dimensions
et en mouvement, de l’appareil locomoteur. Grâce à un harnais bardé de
capteurs de mouvement fixés au fémur
et au tibia, ils sont parvenus à mesurer
et à analyser les plus petits déplacements des os du genou. Utilisé dans
deux cliniques de la région du GrandMontréal sous le nom de KneeKGTM,
ce système vient d’être homologué par
Santé Canada et la Food and Drug Administration (FDA) aux États-Unis.
Le défi actuel consiste à fusionner
l’information complexe mais statique
provenant des images médicales
d’EOS et l’information fonctionnelle
de KneeKG, au sein d’une plateforme
unique, grâce au soutien du Fonds québécois de recherche sur la nature et les
technologies (FQRNT) ainsi que celui
du Fonds de la recherche en santé du
Québec (FRSQ), d’une valeur de 1,2 M$.
Partenaires industriels de longue date,
les entreprises Biospace med et Emovi
sont également impliquées dans ce nouveau projet.
Grâce à l’appui de la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et
du gouvernement du Québec, le réseau
d’ingénieurs et de cliniciens réuni par
Jacques de Guise a pu s’équiper d’un
tapis et d’un escalier roulant munis de
capteurs de force 3D ainsi que d’une
plateforme informatique d’imagerie 3D
professionnelle.
Cet effort de recherche permettra
d’effectuer une percée cruciale dans le
domaine du diagnostic et du traitement des maladies musculosquelettiques. Quand on sait que la principale
caractéristique de ces pathologies est la
douleur – aigüe et chronique – on mesure l’importance des travaux poursuivis par le réseau d’innovation conjoint
de l’ÉTS et du CHUM.
Jacques de Guise
Sécurité des réseaux
Après une dizaine d’années passées dans le milieu bancaire
et celui des télécommunications, notamment comme
chercheur principal en sécurité chez Alcatel, le professeur
Jean-Marc Robert enseigne la sécurité informatique au Département
de génie logiciel et des TI de l’ÉTS depuis 2006. Il s’intéresse
tout particulièrement à la sécurité des systèmes d’information :
des réseaux de télécommunication aux réseaux d'entreprise,
des systèmes embarqués aux systèmes distribués.
Mais son principal projet concerne le développement
de protocoles pour assurer la sécurité
des réseaux sans fil ad hoc.
L
es réseaux sans fil ad hoc sont
des réseaux dont les nœuds (téléphones mobiles ou ordinateurs
portables), équipés d’une interface
Wi-Fi, communiquent entre eux directement, sans passer par une infrastructure de télécommunications. Ces
réseaux sont particulièrement utiles en
cas de catastrophes naturelles, telles
que le tremblement de terre en Haïti en
janvier 2010. Dans de tels cas, les infrastructures de télécommunications
sont souvent détruites et ne permettent
plus aux équipes de secours de communiquer efficacement.
Dans un réseau ad hoc idéal, chaque
nœud collabore avec l’ensemble des
autres nœuds pour acheminer les paquets d’information. Mais en pratique,
un nœud « égoïste » peut refuser de relayer les messages adressés à des tiers
Jean-Marc Robert
ÉTÉ 2011
L’ÉTS
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360°
afin d'économiser sa réserve d'énergie.
Le professeur Robert travaille à des
protocoles de routage destinés à modifier le comportement des nœuds
égoïstes.
Par exemple, on peut « punir » les
nœuds égoïstes en leur refusant graduellement les services de communications. Il appartient aux autres nœuds
dits « rationnels » de témoigner de ces
comportements illégitimes. Ainsi, tout
nœud rationnel devrait voir sa « réputation » croître ou recevoir des micropaiements chaque fois qu’il accepte de
relayer de l’information.
À partir de ces situations simples de
punition-récompense, le professeur
Robert développe des mécanismes
Suite en page 11:
SÉCURITÉ DES RÉSEAUX
9
Le point sur
les chantiers ÉTS
Les chantiers de l’ÉTS ont grandement avancé depuis la parution du dernier numéro.
Le Carrefour d’innovation INGO reçoit cet été ses premiers locataires. Le super calculateur du CLUMEQ
est désormais en activité et les travaux de construction des résidences étudiantes Phase IV commencent cet été.
La construction des nouvelles résidences étudiantes de l’ÉTS sera terminée en juillet 2012.
Résidences Phase IV
L
es travaux de réhabilitation environnementale effectués à l’angle des rues de la Montagne et
William sont terminés depuis la mijanvier.
L’appel d’offres visant à octroyer un
contrat à un entrepreneur général pour
la réalisation des travaux de construction a été lancé en mars. C’est le groupe
Decarel qui assurera les travaux, qui
doivent être terminés en juillet 2012.
Le bâtiment de 9 étages abritera 286
appartements. Le revêtement extérieur
affichera trois couleurs et sera constitué
de panneaux de béton préfabriqué de
type Slenderwall fabriqués par une entreprise québécoise, Béton Préfabriqué
Du Lac, à Alma. Ce type de panneau
été. L’inauguration officielle du Carrefour INGO aura lieu à l’automne. Nous
y reviendrons dans le prochain numéro.
En créant INGO, l’ÉTS désire accentuer son rôle de vecteur de l’innovation
auprès des entreprises. Ce centre offre
aux entreprises désirant travailler étroitement avec l’ÉTS à des dossiers d’innovation l’accès aux laboratoires, à tous
les services de l’École et aux professeurs chercheurs, aux étudiants et aux
diplômés.
permettra d’installer l’isolation ainsi
que la fenestration à l’usine même et
optimisera la durée des travaux de fermeture de l’enveloppe en chantier afin
d’étanchéifier le bâtiment rapidement
pour permettre les travaux à l’intérieur.
Avec sa fenestration en bandeaux verticaux et horizontaux, le bâtiment présentera un look innovateur.
INGO
Les travaux de finition à l’intérieur
du bâtiment qui abritera le Carrefour
d'innovation INGO, l’aménagement de
la cour arrière et le nettoyage final ont
été achevés au cours du mois de mai.
Parallèlement à cette opération, l’entrepreneur a procédé à l’aménagement
de trois espaces locatifs pour les premiers locataires prêts à emménager cet
CLUMEQ
L’équipe d’IBM a terminé l’installation des divers serveurs au printemps.
Les essais de démarrage ont été réalisés et les modifications requises apportées. Le super calculateur du
consortium de recherche pour le calcul
scientifique de haute performance
(CLUMEQ) est maintenant en activité
au quatrième étage du pavillon principal de l’ÉTS.
Rappelons que le projet est piloté et
financé par l’Université McGill grâce
à une subvention de la Fondation
canadienne pour l’innovation (FCI).
Ce supercalculateur deviendra le plus
puiss a nt a u Qué bec ains i que le
deuxième au Canada pour sa puissance et son efficacité énergétique.
Le CLUMEQ regroupe l'Université
McGill, l'Université Laval ainsi que
l'ensemble du réseau de l'Université du
Québec. Il fait partie de Calcul Canada,
une plateforme nationale pour le calcul scientifique de haute performance
qui chapeaute sept consortiums régionaux canadiens.
Yves Beauchamp participe à l’émergence d’instituts
de recherche technologique en France
L’an dernier, Yves Beauchamp, directeur général de l’ÉTS, était nommé par le gouvernement
français membre du jury d’un appel à projets en vue de la création d’instituts de recherche
technologique (IRT). Mené par le Commissariat général à l’investissement,
ce programme – qui bénéficie d’une enveloppe de 2 milliards d’euros – vise à faire
émerger des IRT en France, au sein de campus d'innovation
technologique d’envergure internationale.
C
es projets d’IRT doivent reposer
sur des partenariats à long terme
entre des établissements d’enseignement supérieur et de recherche et des
entreprises. Une formule que connaît
bien l’ÉTS. Avec ces partenariats stratégiques publics-privés en matière de recherche, de formation et d'innovation, la
France veut renforcer sa position dans
certains secteurs de pointe.
M. Beauchamp se retrouve ainsi
parmi d’autres grands noms de la R-D
10
espace et systèmes embarqués (Airbus, Astrium, Safran, Latecoere)
•IRT LyonBiotech, Lyon et Paris - Infectiologie (Biomérieux, Sanofi, Danone, Institut Pasteur)
•IRT M2P, Metz, Belfort-Montbéliard
et Troyes - Matériaux, métallurgie et
procédés (Saint-Gobain, Arcelor-Mittal, PSA)
•IRT Railenium, Valenciennes et Villeneuve-d’Ascq - Infrastructures ferroviaires (RFF, Alstom, SNCF)
d’Europe, du Canada et des États-Unis.
Le jury est présidé par Christian Streiff,
ancien PDG du groupe PSA Peugeot-Citroën et ancien président d’Airbus.
Quinze projets ont été reçus à la
suite de l’appel lancé en juillet 2010, et
le gouvernement français, en appui de
la recommandation du jury international, a retenu les six suivants:
•IRT NanoElec, Grenoble - Nano-électronique (STmicroelectronics, Soitec)
•IRT AESE, Toulouse - Aéronautique,
L’ÉTS
@
360°
Yves Beauchamp
•IRT Jules Verne, Nantes - Matériaux
composites (Airbus, STX, DCNS, Alstom, Segula)
À l’image de ce que l’ÉTS a établi
depuis plusieurs années avec ses entreprises partenaires, les IRT permettront aux étudiants d’étudier dans des
environnements plus près de la réalité
du milieu industriel, renforceront le
transfert des connaissances en entreprise, et contribueront au développement de produits innovants.
ÉTÉ 2011
La Bourse Pierre-Péladeau pour
l’hydrolienne d’IDÉNERGIE
RÉSEAUX OPTIQUES
(Suite de la page 8 )
ghai Jiao Tong University. La même
année, elle a donné un cours intensif à
San Diego dans le cadre de la conférence internationale OFC/NFOEC en
p a r t e n a r i a t a v e c Ve r i z o n ( U S A ) ,
une compagnie de télécommunications américaine.
La professeure Tremblay a bénéficié
d’un soutien majeur dans ses projets de
la part de Nortel qui a investi, au fil des
ans, 4,5 millions $ dans l’infrastructure
du laboratoire de l’ÉTS. Elle a également reçu l’appui tactique d’EXFO
pour l’instrumentation de test. Aujourd’hui, ses activités de recherche
sont financées par le Conseil de recherches en sciences naturelles et en
génie du Canada (CRSNG), Nortel (devenue Ciena depuis), la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI) et
SYTACom.
Dans la jeune trentaine, avec son baccalauréat en génie électrique, une carrière enviable chez CAE,
femme et enfant, Pierre Blanchet aurait pu simplement continuer à voyager à travers le monde
pour son travail et à profiter des douceurs de la vie. Mais c’était bien mal connaître
le futur cofondateur d’IDÉNERGIE.
USINAGE PROPRE
(Suite de la page 8 )
C’est dans cette optique qu’il dirige
ses recherches sur l’ébavurage robotique et la finition des pièces, avec
l’appui du Consortium de recherche et
d'innovation en aérospatiale au Québec (CRIAQ) et d’un groupe de grandes
entreprises de ce secteur industriel
(Pratt&Whitney, AV&R Vision & Robotique, Groupe Meloche et L-3 MAS).
Un autre projet de recherche sur
l’usinabilité des matériaux traite plus
précisément des alliages d’aluminium.
Avec la participation de Rio Tinto
Alcan, le professeur vise à définir le
comportement des nouveaux alliages
du point de vue de la vitesse d’usinage,
de la qualité de la pièce et des émissions de copeaux.
Parallèlement, le professeur Songmene a lancé un projet plus centré sur
la santé-sécurité au travail, qui a pour
but le développement des stratégies de
réduction à la source des nanoparticules produites en usine. Ce projet est
appuyé par Nano-Québec et l’Institut
de recherches en santé et sécurité au
travail (IRSST).
Victor Songmene dirige le Laboratoire d’ingénierie des produits, procédés et systèmes (LIPPS) et agit à titre
du coordonnateur institutionnel pour
l’ÉTS au Centre de recherche sur l'aluminium (REGAL) qui réunit tous les
chercheurs québécois dans le domaine.
À ce titre, il est l’artisan de la venue à
Montréal de la conférence triennale de
l’aluminium INALCO 2013 qui rassemblera à l’ÉTS des spécialistes venus
de tous les continents.
Les lauréats de la bourse Pierre-Péladeau, Denis Bastien, Pierre Blanchet et Gilles Trottier avec Charles
Lafortune, animateur du réseau TVA venu annoncer la bonne nouvelle aux lauréats à l’ÉTS.
milieu isolé, et un nombre considérable
d’entre elles se trouvent à proximité
d’un cours d’eau. Sachant qu’il existe
des millions de rivières à travers le
monde, bordées par des millions d’habitations éloignées des réseaux de distribution électrique, le marché potentiel
de l’hydrolienne est énorme.
La commercialisation et la gestion
des affaires seront justement l’affaire de
Denis Bastien, le troisième partenaire
de la nouvelle compagnie IDÉNERGIE.
Son parcours international en comptabilité et en finance, son expérience en
restructuration opérationnelle et financière et ses deux années en tant que
contrôleur de la plus importante usine
de production de Black & Decker font
de Denis le complice parfait pour une
mise en marché réussie.
La jeune entreprise est également
supportée par le Centre de l'entrepreneurship technologique de l’ÉTS
(Centech) et par le professeur Kamal
Al-Haddad, du Département de génie
T
oujours à la recherche de nouveaux défis et préoccupé par la
dépendance humaine aux énergies fossiles et par le réchauffement climatique, Pierre Blanchet choisit de
laisser tomber son confort pour se
consacrer entièrement à son rêve. En
s’inscrivant au programme de maîtrise
en énergies renouvelables et efficacité
énergétique à l’ÉTS, il rencontre Gilles
Trottier, titulaire d’un baccalauréat en
génie mécanique de l’ÉTS et également
de retour aux études. Après 15 ans
de pratique dans l’entretien d’équipements forestiers et presque 15 ans en
enseignement du génie mécanique au
Cégep de Jonquière, le jeune grandpère rêve également de léguer des solutions énergétiques durables à ses
petits-enfants.
L’idée d’une hydrolienne de rivière
pour les habitations en milieu isolé
apparaît à cette époque. Au Québec seulement, plus de 40 000 unités d’hébergement ou d’habitation sont situées en
SÉCURITÉ DES RÉSEAUX
(Suite de la page 9 )
efficaces d'incitation basés sur la théorie des jeux et la négociation par voie
d'enchères. La tâche est d’autant plus
délicate qu’il s’agit de bien distinguer
entre les refus de coopérer et les échecs
de transmission.
Ce n’est pas tout. Outre les nœuds
égoïstes, il existe aussi des nœuds malveillants qui peuvent introduire des logiciels espions ou encore mener des
attaques par déni de service. Jean-Marc
Robert travaille à la définition de
différents modèles d’attaques afin de
proposer de nouveaux protocoles de
routage visant à mieux détecter les
nœuds malveillants et à répondre à
leurs menaces.
Dans un cas comme dans l’autre, les
recherches du professeur Robert visent
à faire coïncider l’intérêt individuel de
chaque nœud avec le fonctionnement
d’ensemble du réseau ad hoc.
ÉTÉ 2011
électrique, à titre de mentor technologique.
Avec un projet aussi porteur et trois
partenaires aussi passionnés, pas étonnant que le jury des bourses PierrePéladeau soit tombé sous le charme.
L’idée originale, l’innovation technologique proposée, l’équipe, les compétences, le plan d’affaires, le marché,
toutes les conditions gagnantes semblent réunies. Il ne manquait qu’un
coup de pouce financier pour faire
« tourner la turbine ». Cette précieuse
bourse Pierre-Péladeau de 50 000 $
amène réellement «de l’eau au moulin»,
et permettra à Pierre, Gilles et Denis de
concrétiser leur rêve et de mettre leur
hydrolienne sur le marché en 2012.
Longue vie à IDÉNERGIE !
Note : Depuis 2005, IDÉNERGIE est la quatrième
entreprise du Centech à gagner la bourse PierrePéladeau et la 2e à gagner le 1er prix de 50 000 $.
Sondage
L’ÉTS@360˚
L
Le directeur des communications de l’ÉTS, Antoine
Landry, en compagnie de Benoît Desjardins, lecteur
de L’ÉTS@360˚ et gagnant du iPad tiré à la suite du
sondage sur le journal.
L’ÉTS
@
e gagnant du iPad, tiré au sort parmi les participants du sondage
lancé dans le dernier numéro de L’ÉTS@360˚, est Benoît Desjardins,
diplômé 2010.
Adepte enthousiaste des produits Apple et déjà usager du iPhone,
M. Desjardins a rapidement adopté son nouveau iPad, qu’il utilise à
de nombreuses fins, à tel point dit-il, « qu’il a quasiment remplacé son ordinateur ».
Diplômé en génie mécanique, M. Desjardins travaille pour la jeune
compagnie 3L-Innogenie, qui propose un nouveau concept de construction progressive pour les édifices en hauteur (gratte-ciel, tours) appelé
UPBRELLA.
Notre sondage portait sur votre niveau de satisfaction quant au
contenu et au format du journal que vous avez actuellement entre les
mains. Vos réponses alimenteront notre réflexion à ce sujet et vous pourrez en constater les résultats au cours de la prochaine année.
Nous remercions toutes les personnes qui ont répondu à notre sondage et ont fait part de leurs commentaires.
360°
11
Hommage aux chercheurs
La journée Découvertes 2011 a été l’occasion de rendre hommage à plusieurs chercheurs de l’ÉTS qui se sont distingués
au cours de l’année 2010 en recherche et innovation et de souligner les collaborations marquantes
avec des entreprises partenaires.
Vantrix reçoit la Distinction
en transfert technologique
Hydro-Québec Partenaire d’excellence
en recherche-innovation
L
'ÉTS a nommé Hydro-Québec
Partenaire d’excellence 2011 en
recherche-innovation.
«Hydro-Québec incarne le partenaire
idéal pour un établissement comme
l’ÉTS : cette société encourage fortement
les collaborations université-entreprise,
elle est active dans plusieurs de nos
champs de recherche, et croit clairement
à l’efficacité du modèle appliqué d’enseignement et de recherche qui nous distingue et fait notre force», a commenté le
directeur général Yves Beauchamp.
La R-D et l’innovation technologique jouent un rôle important dans
tous les secteurs d’activité d’HydroQuébec, qui joue elle-même un rôle
très important dans les activités de R-D
de plusieurs universités et centres de
recherche, dont l’ÉTS.
La société d’État offre aussi de nombreuses occasions de stage aux étudiants des baccalauréats en génie de
l'ÉTS puisque ses besoins ne cessent
de croître. En 2010, l'entreprise a accueilli un niveau record de près de 110
stagiaires. Hydro-Québec est désormais
le plus important employeur de stagiaires de l’ÉTS.
Robert Héroux, vice-président ingénierie de Vantrix, Stéphane Coulombe et Jean Bélanger, directeur sortant
du Centre d’expérimentation et de transfert technologique de l’ÉTS.
L
’ÉTS a remis la Distinction en
transfert technologique 2011 à
Vantrix.
À la suite d'un partenariat avec l'ÉTS
depuis 2004, la compagnie montréalaise Vantrix a consolidé sa position de
chef de file mondial de l'optimisation
du contenu multimédia présenté dans
les réseaux de communications mobiles. Puis en 2009 était créée la Chaire
de recherche industrielle Vantrix en
optimisation vidéo, dont le titulaire est
le professeur du Département de génie
logiciel et des TI Stéphane Coulombe.
L’équipe du professeur a notamment
élaboré des algorithmes plus performants utilisés pour le transcodage
d’images et de vidéos. En février, Vantrix lançait une nouvelle technologie
développée à l’ÉTS. Il s’agit de trois
mesures de qualité visuelle dorénavant
utilisées dans les produits Vantrix qui
permettent d’évaluer et d’ajuster automatiquement une image vidéo, grâce à
des algorithmes imitant presque la perception de l’œil humain.
Les chercheurs de l’ÉTS ont aussi
conçu des techniques permettant de
choisir parmi les multiples options de
transcodage, en fonction des exigences
du terminal final. Grâce à ces technologies, l'exploitant d'un réseau peut
traiter les images et les vidéos au coût
le plus bas possible, tandis que l'utilisateur bénéficie de la meilleure qualité
d’image possible.
Plus de la moitié de la trentaine de
demandes de brevets mondiaux de
Vantrix sont le fruit de recherches menées à l'ÉTS.
Yves Beauchamp, directeur général de l’ÉTS, Réal Laporte, président d’Hydro-Québec Équipement et services
partagés et Jean Belzile, directeur de la recherche et des relations avec l’industrie.
Projets internationaux
La soirée hommage aux chercheurs a été l’occasion de souligner certains projets de recherche d’envergure internationale
menés avec des partenaires internationaux et des équipes de recherche souvent interdisciplinaires.
Mohamed Cheriet fait partie d'une équipe de 36 experts répartis dans 11 pays.
Il est le seul représentant du secteur technologique. Il est responsable du traitement technique des documents et de l'interprétation automatique de données. Ce
projet, dirigé par l'Université McGill, bénéficie d’un financement de 2,5 millions de
dollars du Conseil de recherche en sciences humaines du Canada (CRSH).
Le professeur Mohamed Cheriet pilote aussi le projet GreenStar, le premier réseau Internet alimenté par des sources d'énergie renouvelable. Cette initiative est rendue possible grâce à un investissement de 2 millions de dollars de CANARIE, le
réseau évolué de recherche et d'innovation du Canada. Prompt, le plus important
consortium de R-D en TI du Québec, collabore également au projet.
Le projet GreenStar regroupe plusieurs grandes entreprises, universités canadiennes et partenaires internationaux, notamment le Centre de recherche de Shanghai pour les communications sans fil. Aussi, le réseau GreenStar est maintenant
relié à GreenLight, une initiative de traitement informatique écoénergétique de l'Université de Californie à San Diego.
L
e projet Méthodologie de conception, vérification et test des systèmes embarqués tolérants aux radiations de Claude Thibeault, professeur au Département de génie électrique, bénéficie d'un soutien financier de plus de un
million de dollars du CRSNG, du MDEIE, du CRIAQ, du programme MITACS du
gouvernement canadien, et de Bombardier Aéronautique, MDA Corporation et ISR
Technologies.
Le professeur travaille avec des collègues de l'ÉTS et de l'École Polytechnique,
de l'UQAM, de l'Université de Montréal et de l'Agence spatiale canadienne. Il collabore également avec une équipe française du Centre national de la recherche
scientifique de France, de l'Université de Bordeaux 1 et de l'Institut Polytechnique
de Grenoble.
P
atricia Dolez, chercheure au Département de génie mécanique, travaille à un
projet de Développement de méthodes de mesure des propriétés barrières
des membranes polymères et textiles contre les nanoparticules en milieu liquide. L'ÉTS et le Commissariat à l'énergie atomique de Grenoble abritent les deux
seules équipes au monde spécialisées dans les gants et les vêtements de protection
contre les nanoparticules. Mme Dolez a soumis un projet de caractérisation des
membranes de protection en milieu liquide à l'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES), le pendant français de l'IRSST au Québec.
L
a Fondation Bill et Melinda Gates a octroyé une bourse de 100 000 $ au
professeur Chakib Tadj, professeur au Département de génie électrique.
Son projet, l’Analyse et la classification automatique des cris des nouveau-nés en vue du dépistage précoce de problèmes neurophysiologiques, est
l’un des 67 projets du domaine de la santé choisis parmi les 2400 demandes reçues par le programme Grand Challenges Explorations.
Pour les pédiatres, le dépistage rapide de maladies chez les nouveau-nés représente un réel défi. L'équipe du professeur Tadj vise à concevoir et à tester un
outil de diagnostic qui procédera à une analyse acoustique des pleurs des bébés.
Conjuguée aux méthodes de diagnostic traditionnelles, cette analyse acoustique aidera à détecter par exemple des cas d'asphyxie, d'hypoglycémie, et même certaines infections chez les nouveau-nés.
M
ohamed Cheriet, professeur au Département de génie de la production
automatisée, poursuit le projet The Indian Ocean world: the making of
the first global economy in the context of human-environment interaction. Multidisciplinaire, ce dernier vise à étudier la naissance et le développement
de la première «région économique globale», des premiers siècles avant JésusChrist jusqu'à nos jours, et cela à travers le prisme de l'interaction entre l'humain
et l'environnement.
12
L’ÉTS
@
360°
ÉTÉ 2011
Brevets
Au cours de la dernière année, quatre réalisations
de professeurs de l'ÉTS ont été brevetées.
Système et procédé de test
de circuit intégré VDDq
Procédé et appareil
d'égalisation multiple
Claude Thibeault et Jean Bélanger, directeur du Centre d'expérimentation et de transfert technologique de l'ÉTS.
L
e VDDq de Claude Thibeault,
professeur au Département de
génie électrique et membre du
Laboratoire de communication et d'intégration de la microélectronique. est
une méthode permettant de mesurer
extrêmement rapidement et avec une
très haute résolution les courants supplémentaires causés par des défectuosités affectant les puces électroniques.
Les stratégies de test employées habituellement sont effectuées à plus
basse fréquence, donc selon des procédures relativement lentes. La méthode
François Gagnon et Jean Bélanger.
U
mise au point par le chercheur, basée
sur la mesure de la tension, facilite la
détection rapide des courts circuits
lors du test des puces, courts circuits
qui sont de plus en plus difficiles à détecter en raison de la diminution
constante de la taille des transistors.
Des tests effectués plus rapidement
permettent de prendre plus de mesures et
ouvrent ainsi la porte à des techniques novatrices de post-traitement, indispensables pour la détection des courts circuits
dans les puces fabriquées avec les technologies actuelles et celles de demain.
n peu comme en musique, où
un égaliseur (equalizer) corrige
et ultimement permet de mieux
entendre l’instrument joué, le monde
des télécommunications sans fil doit
adapter la réception d'un signal aux divers environnements où il circule. Habituellement, si le milieu est complexe
(présence de multiples et de longues réflexions du signal), un égaliseur complexe est nécessaire. Si le milieu change
rapidement, il faut un égaliseur dont
l'adaptation est rapide. Généralement,
un égaliseur simple est plus rapide.
Le professeur François Gagnon,
son collègue Claude Thibeault, Yvon
Savaria, professeur à l'École Polytechnique, Mohammed Ammari, postdoctorant, et Philippe Dumais, étudiant à
l'ÉTS, ont développé un multi-égaliseur qui permet de passer de façon optimale d'un type d'égaliseur à l'autre et
ce, en fonction des changements de
milieux complexes et lents à milieux
simples mais rapides.
Programme de soutien à la
valorisation et au transfert du MDEIE
Mécanisme et
procédé parallèles plans
Le Programme de soutien à la valorisation et au transfert du
ministère du Développement économique, de l'Innovation et de
l'Exportation (MDEIE) aide l'ÉTS à valoriser les résultats de
la recherche réalisée par ses professeurs et favorise le transfert
technologique. En voici deux exemples :
Maturation d'une technologie
autonome de mesures précises et
diversifiées de la consommation
d'énergie
L'invention du professeur Ghyslain
Gagnon , du Département de génie électrique, utilise un nouveau protocole de
transmission et des algorithmes qui réduisent de façon substantielle l'énergie
requise pour mesurer la consommation
d'énergie. Le résultat, conçu avec la
compagnie Sologlobe Logistique, est un
réseau de capteurs sans fil, énergétiquement autonome, capable de mesurer en
temps réel la consommation d'électricité; un système facile à installer, à maintenir et peu coûteux.
Un consommateur pourra ainsi prendre connaissance de la consommation
d'énergie de ses appareils en temps réel
et apporter des modifications à ses habitudes qui pourront faire une différence sur sa facture d'électricité. Avec
l'utilisation des moyens de communication modernes, il pourra même avoir
accès à cette information de façon continue sur son ordinateur ou son téléphone. Il sera possible de partager cette
information et de l'archiver pour faire
des analyses de consommation.
Ilian Bonev et Jean Bélanger. Deux nouveautés du professeur ont été brevetées au
cours de la dernière année.
L
orsqu'un objet doit être déplacé
avec précision dans un espace
relativement restreint, on fait
souvent appel aux robots sériels. Ces
robots sériels sont généralement plus
simples à construire et plus faciles à
contrôler. Par contre, les robots parallèles sont souvent plus rapides et plus
précis que les robots sériels.
Le professeur Ilian Bonev, professeur au Département de génie de la
production automatisée et titulaire de
la Chaire de recherche du Canada en
robotique de précision, a mis au point
une table de positionnement précis qui
combine les avantages à la fois des architectures sérielles et des architectures parallèles. La précision absolue
du prototype construit est d'environ 50
microns partout dans une zone circulaire de diamètre 150 mm. Ce robot
peut être utilisé dans le domaine des
semi-conducteurs ou de l'usinage, où
une grande précision est demandée.
Manipulateur à mécanismes parallèles
L
es professeurs du Département de
génie de la production automatisée Ilian Bonev et Pascal Bigras,
et leur étudiant Simon Lessard, ont mis
au point le premier robot médical destiné à l'imagerie échographique 3D des
membres inférieurs.
L'extrémité du robot peut être une
sonde ultrason. Le robot a été développé pour répondre aux besoins de
ÉTÉ 2011
chercheurs et praticiens du Centre hospitalier de l'Université de Montréal. Le
robot prend des images bidimensionnelles à intervalles réguliers, tout en
gardant un contact avec la peau du patient, et reconstruit ensuite un modèle
tridimensionnel des artères. Comparativement à ce qui existait jusqu'à maintenant, ce robot est plus sécuritaire et
mieux adapté à ce genre d'application.
L’ÉTS
Technologie IBA : une technologie de haute performance pour
la répartition intelligente de la
bande passante
Zbigniew Dziong, professeur au Département de génie électrique, a déve-
@
360°
loppé avec le partenaire industriel ISR
Technologies une nouvelle technologie
pour la gestion intelligente du trafic de
données et de la bande passante pour
les communications satellitaires. Ce
projet a été réalisé avec le professeur
François Gagnon.
Le marché d'abord visé par cette
technologie est celui de la transmission des données, un marché en émergence et en croissance rapide. Les
données transmises peuvent provenir
de sources très variées, tels des capteurs environnementaux, d'installations éloignées (sites de production
d'énergie, bateaux en mer, mines, etc.)
et indiquer ainsi les conditions ou
l'état de divers systèmes. L'information
provient d'un grand nombre de terminaux au sol qui, à chaque passage du
satellite, peut transmettre des paquets
de données simultanément. Dans ce
cas, il est impératif d'assurer une gestion efficace du trafic de données afin
que tous les terminaux puissent être
«vus» et «entendus» par le satellite.
L'équipe du professeur Dziong a développé des algorithmes permettant
d'augmenter de façon significative l'utilisation de la bande passante avec une
efficacité beaucoup plus élevée que celle
offerte par les algorithmes actuels. Ces
protocoles sont implémentés dans le
module électronique développé par ISR
Technologies dont les systèmes seront
déployés prochainement.
13
Développement durable
Résultats de la caractérisation des matières résiduelles
générées à l’ÉTS - mars 2011
Pavillons A et B
Une année Développement durable
Les trois dernières années ont été riches en matière de développement durable à l’ÉTS. La communauté de l’ÉTS se mobilise chaque
jour davantage dans cette grande démarche institutionnelle. Beaucoup de chemin a été parcouru depuis l’adoption à l’automne 2009
du Plan d’action de développement durable 2009-2012.
V
oici les actions porteuses réalisées en 2010-2011 dans chacun
de ses six champs d’application:
Enseignement et recherche
Deux nouveaux cours intégrant les
principes du développement durable,
«Environnement et bâtiments durables»
et « Conception intégrée des systèmes
mécaniques dans les bâtiments » sont offerts aux étudiants.
Le Service de l’enseignement coopératif offre une bourse de 2500 $ à un
étudiant privilégiant les principes et
pratiques de développement durable
dans le cadre de son stage.
Sensibilisation, rayonnement et
collaboration
Le Bureau du développement durable
a poursuivi des rencontres d’introduction au développement durable auprès
de tous les groupes de personnel de
l’ÉTS amorcées au printemps 2010.
En tant que membre de l’«Effet domino»
de la Ville de Montréal, l’ÉTS s’est engagée à contribuer à l’atteinte des objectifs
du Plan de développement durable de la
collectivité montréalaise 2010-2015 en
choisissant onze actions favorisant l’atteinte de cinq objectifs ambitieux.
En collaboration avec les autorités
et la communauté villageoise, un dispensaire écologique a été construit au
Burkina Faso grâce au Programme de
regroupement étudiant pour la coopération internationale (PRÉCI).
Appui aux membres de la
communauté de l’ÉTS
L’ÉTS continue d’appuyer les activités des clubs et regroupements étudiants, en encourageant la création de
nouveaux axes liés au développement
durable. Par exemple, un club étudiant
qui a vu le jour en 2010, EtSPÉRANTO,
facilite l’intégration des étudiants
étrangers. Les membres du club organisent diverses activités sociales et culturelles pour encourager les échanges
interculturels entre étudiants québécois et internationaux.
En 2010-2011, le Fonds de développement durable de l’Association des étu-
diants de l’ÉTS (AÉÉTS) a contribué au
financement de nombreux projets, dont
l’achat de livres scientifiques jeunesse
pour la bibliothèque Georges-Vanier de
l’arrondissement du Sud-Ouest, en partenariat avec la Coop ÉTS et l’École.
Approvisionnement,
investissements
Le comité de travail Achats et louages
de biens et services travaille à l’intégration des critères de développement
durable dans le processus d’approvisionnement de l’ÉTS. Le Service des
finances a embauché une agente d’approvisionnement chargée d’accompagner les différents services, bureaux et
départements dans leurs processus d’approvisionnement, facilitant la prise en
compte de critères d’écoresponsabilité
des produits et services requis.
De son côté, le comité Achats et événements écoresponsables a élaboré pour
la communauté de l’ÉTS une fiche-guide
pour des achats d’articles et de vêtements promotionnels responsables.
•l’installation d’îlots de tri multimatière dans la salle à manger de la cafétéria et dans les cuisinettes des
différents services et départements
•l’installation d’un îlot de récupération d’articles technologiques dans
chacun des deux pavillons de l’ÉTS.
La caractérisation des matières résiduelles effectuée en mars 2011 a
démontré que 54 % des matières résiduelles domestiques valorisables sont
récupérées à l’ÉTS, comparativement à
Construction, rénovation
et aménagement
Le projet de construction des résidences étudiantes phase IV sera inscrit
pour l’obtention de la certification
LEED (Leadership in Energy and Environmental Design).
Le Carrefour d’innovation INGO, aussi
inscrit pour l’obtention de la certification LEED, a été construit avec une
toiture blanche plutôt qu’avec la traditionnelle toiture foncée et un stationnement en dalle-gazon (ou turf slab) plutôt
qu’en asphalte afin de limiter la formation d’un îlot de chaleur urbain.
VIENT
Theory and Advanced
Practices
Gestion des ressources,
opérations et installations
Tel que prévu dans son Plan de gestion des matières résiduelles, l’ÉTS a
entrepris en 2010 l’installation d’infrastructures et du matériel nécessaires à
la gestion de ses matières résiduelles.
Parmi celles-ci, notons :
•l’achat et l’exploitation d’un composteur industriel
Oc tobr e 2011
École d’été de l’Institut
du Nouveau Monde
18, 19, 20 et 21 août
École de technologie supérieure
Cérémonie de collation des grades
des diplômés 2011
30 octobre
Place des Arts,
salle Wilfrid-Pelletier
Tournoi de golf du Réseau ÉTS
Vendredi 19 août
Club de golf St-François, Laval
Renseignements et inscription au
www.etsmtl.ca/reseauets
Se pte m br e 2011
Tournoi de golf du Fonds de
développement
Lundi 12 septembre
Club de golf de La Prairie
Renseignements et inscription au
http://fdets.etsmtl.ca
14
ne méthode de mesure du logiciel développée par le professeur Alain Abran pour
fins d’estimation de projets logiciels
et de benchmarking figure sur la
liste des meilleures pratiques du
gouvernement américain. Appelée
COSMIC Function Points, cette méthode est maintenant utilisée dans
plusieurs pays.
Le professeur a développé cette
méthode en 1999. L’année suivante,
un groupe international présidé par
le professeur – le Common Software
Measurement International Consortium (COSMIC Group) – était créé
pour la rendre encore plus performante. Et en 2003, cette méthode de
mesure était adoptée par ISO, qui en
a fait sa norme ISO 19761.
Cette technique aide à améliorer
considérablement les estimations de
coûts des projets informatiques, lesquels dépassent régulièrement les
ÉVÉNEMENTS À VENIR
A oût 2011
Novembre 2011
Cérémonie d’engagement
de l’ingénieur
25 novembre
École de technologie supérieure
L’ÉTS
PARAÎTRE
COSMIC
Function Points -
U
L ES
DE
34 % en mars 2010. Pour les matières
organiques seulement, 18 tonnes ont
été récupérées et détournées de l’enfouissement en 2010-2011. Toutefois,
pour obtenir le niveau 3 du programme
« Ici on recycle ! » de RECYC-QUÉBEC,
l’ÉTS et sa communauté devront redoubler d’efforts pour atteindre un
taux de récupération de 80%, tout en
prenant en compte les résidus de
construction-rénovation-démolition,
non calculés jusqu’à présent.
@
360°
coûts prévus. Elle permet également
de comparer la performance des
compagnies qui offrent des services
de développement de logiciels.
Dans leur ouvrage COSMIC Function Points – Theory and Advanced
Practices, Alain Abran et son coauteur Reiner Dumke expliquent cette
méthode et comment en tirer le
meilleur parti. Ils jettent un regard
aiguisé sur les pratiques en cours
ainsi que sur les pratiques émergentes dans la communauté internationale active dans le domaine de
l’estimation de projets logiciels.
Le professeur Abran est responsable du laboratoire de recherche en
génie logiciel et coéditeur du Guide
to the Software Engineering Body of
Knowledge (SWEBOK). Reiner Dumke
est professeur à l’Otto-von-Guericke
University of Magdeburg, en Allemagne, et l’un des fondateurs du
Software Measurement Laboratory du
Département de sciences informatiques de son université, en plus d’être
corédacteur en chef du Metrics News
Journal et membre du COSMIC
Group.
Cosmic Function Points – Theory
and Advanced Practices, Dumke,
Reiner, et Abran, Alain, CRC Press,
2011, 356 pages.
ÉTÉ 2011
P R I X
E T
N O M I N A T I O N S
Saad Bennis
doublement récompensé
Prix de la Fondation
du maire de Montréal
H
aylem Technologies, une entreprise issue du Centre de l’entrepreneurship technologique
de l'ÉTS (Centech), a remporté la
bourse « Entreprises toutes catégories
18-35 ans », offerte par la Fondation du
maire de Montréal pour la Jeunesse.
Haylem Technologies se spécialise
dans la fabrication d’appareils destinés
à aider les enfants présentant des difficultés scolaires, telles la dysphasie, la
dyslexie et la dysorthographie.
Francis Haynes, diplômé de l’ÉTS
en génie électrique et fondateur de
l’entreprise, travaille avec deux employés au développement du LEXIDOX™, un appareil conçu pour les
enfants présentant des difficultés d’apprentissage de lecture et d’écriture. La
technologie du LEXIDOX™ permet de
numériser les mots manuscrits de l’enfant et de transmettre une réplique
orale des mots numérisés.
Photo : Marie-Pierre Boisvert
L
’excellence et la rigueur du
contenu de son article diffusé
dans la revue Vecteur environnement a valu au professeur Saad Bennis
la Distinction Arnold Drapeau. Il sera
également publié dans le Journal
AWWA (American Water Works Association), référence mondiale en matière
d’information sur l’eau.
L’article du professeur du Département
de génie de la construction, intitulé
Fuites dans les réseaux d’eau potable,
modélisation théorique et validation
expérimentale des débits, traite de la
modulation de la pression comme
moyen de réduire le débit des fuites
dans nos réseaux d’eau potable.
Le professeur a élaboré une nouvelle
méthode de calcul qui l’a mené à la
conclusion que « pour le même pourcentage de réduction de la pression, la
réduction du débit de fuite sera plus
importante dans les conduites flexibles
ayant des pressions initiales élevées.
Le gestionnaire doit par conséquent
fixer la valeur du paramètre N en
tenant compte du matériau des
conduites et des pressions initiale et
finale dans le réseau ».
Mustapha Ouyed, président du Réseau Environnement, et Saad Bennis.
L’étude expérimentale a été réalisée
dans le laboratoire d’hydraulique de
l’ÉTS, sur un modèle réduit de réseau
de distribution finement reproduit,
tant sur le plan des fonctionnalités que
des échelles de pression, de diamètre
des conduites que de la taille des
fuites.
Deux étudiants à la maîtrise ont également travaillé à ce projet avec le professeur Bennis, Zakaria Ajmi et Ryma
Farès, co-auteur de l’article.
H
Éric granger
L
e professeur Éric Granger, du Département de génie de la production automatisée, a été accueilli à
titre de membre au sein de la Task Force
on Biometrics IEEE CIS (Computational
Intelligence Society) ISATC (International Standard Association Technical
Comitee), un comité international prestigieux dédié à l’avancement et à la promotion des techniques d’intelligence
computationnelle en biométrie.
Membre du Laboratoire d’imagerie,
de vision et d’intelligence artificielle
Claude Lajeunesse, président de l'Aerospace Industry Association of Canada et président du conseil
d'administration du GARDN, et Hany Moustapha.
plusieurs établissements
taires, dont l’ÉTS.
universi-
Michel Rioux reçoit le prix
Sergio Guy Memorial
ÉTÉ 2011
(LIVIA), le professeur Granger consacre
ses travaux de recherche à la reconnaissance biométrique depuis 2004.
Les technologies biométriques permettent d’identifier une personne au
moyen de sa physiologie (œil, empreintes digitales, voix, iris, réseau veineux de la rétine, de la paume de la
main, poids, traits du visage, etc.), ou
au moyen de son comportement (signature, écriture, etc.).
Puisque ces caractéristiques uniques
et propres à chaque personne ne peuvent être perdues, volées ou reconstituées, contrairement aux systèmes de
sécurité plus classiques – tels mots de
passe, cartes d’accès et numéros d’identification –, les technologies biométriques sont de plus en plus utilisées
pour prévenir le vol et la fraude. Elles
remplacent clé, carte ou code d’accès,
ou encore renforcent l’authentification
d’un usager porteur de ces systèmes
plus classiques. L’usager devient en
quelque sorte sa propre clé. Le professeur Granger et ses collègues du LIVIA
travaillent à divers systèmes permettant
par exemple la reconnaissance des
visages en vidéosurveillance.
L’ÉTS primée au
gala UNIO
M
ichel Rioux, professeur au
Département de génie de la
production automatisée et
responsable du programme de baccalauréat en génie des opérations et de la
logistique, a reçu le prix Sergio Guy
Memorial de la Plant Engineering and
Maintenance Association of Canada
(PEMAC).
Le prix Guy Memorial est remis à un
professionnel du domaine de l’ingénierie et de la maintenance qui a
contribué à l’avancement de sa profession et de la PEMAC. Michel Rioux a
travaillé à l’élaboration de la version
française du programme d’agrément
des professionnels en gestion de la
maintenance (PGM) et traduit des
cours de formation continue offerts par
la PEMAC.
Le LEXIDOX™ se distingue nettement des technologies offertes par la
concurrence puisqu’il est le seul appareil sur le marché ayant une capacité à
lire et à reconnaître les caractères manuscrits en français.
Éric Granger nommé membre du
Task Force on Biometrics de l'IEEE
Hany Moustapha honoré
par le GARDN
any Moustapha, professeur au
Département de génie mécanique et directeur d'AÉROÉTS,
a reçu un Prix hommage du Groupement aéronautique de recherche et
développement en environnement
(GARDN) lors de la conférence annuelle du Groupement au Musée de
l'aviation et de l'espace du Canada à
Ottawa le 23 février.
M. Moustapha cumule une grande
expérience dans le domaine de l'aéronautique et il est reconnu pour son expertise en système de propulsion. Il a
travaillé chez Pratt & Whitney pendant
32 ans où il a dirigé, durant les dix dernières années, des programmes en
technologie, en collaboration et en formation technique.
Hany Moustapha est de plus cofondateur du CRIAQ et a participé à la formation des instituts en aérospatiale de
Francis Haynes, de Haylem Technologies.
L
e directeur général de l’École de
technologie supérieure (ÉTS),
Yves Beauchamp, a été choisi
personnalité UNIO lors du dernier gala
de la Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest de Montréal. Les
membres de la communauté d’affaires
ont voulu souligner la vision du développement de l’ÉTS, son dynamisme et
son engagement dans sa communauté.
Ce prix, M. Beauchamp a souligné
qu’il le partageait avec tout le personnel de l’ÉTS sans qui il ne pourrait réaliser sa mission. Ce succès est le fruit
d’un travail d’équipe quotidien.
Rappelons que la Direction de l’ÉTS
travaille activement au développement
du Quartier de l’innovation, un projet
Michel Rioux
Cette distinction lui a été remise
lors du dernier congrès MainTrain de
la PEMAC, à Toronto.
L’ÉTS
@
360°
Le directeur général de l’ÉTS, Yves Beauchamp, entouré de Brigitte Beauchemin, présidente de la
Chambre de commerce et d’industrie du Sud-Ouest
de Montréal et du maire de l’arrondissement du
Sud-Ouest, Benoît Dorais.
qui s’insérera dans la trame urbaine du
Sud-Ouest et contribuera à rehausser
l’attractivité de ce quartier qui a été
peu à peu délaissé au fil des dernières
décennies.
15
D u
c ô t é
d e s
é t u d i a n t s
Compétitions étudiantes
Canot de béton
L’équipe de l'ÉTS s’était également
classée première, devant les équipes
universitaires de l’État de New York, en
2009 (à Buffalo) et en 2010 (à Albany).
Cette victoire a qualifié l’équipe
pour la compétition nationale américaine de l'ASCE tenue en Indiana en
juin. Entre temps, les étudiants de
l'ÉTS ont participé à la compétition canadienne à Québec (Université Laval)
du 20 au 22 mai, où ils sont montés sur
la troisième marche du podium.
L
’équipe de canot de béton de
l’ÉTS s’est hissée à la première
position lors de la Compétition
régionale américaine Upstate New York
de l’American Society of Civil Engineers (ASCE). Ce rendez-vous s’est tenu
cette année à Montréal où il avait été organisé par la section étudiante ÉTS de
la Société canadienne de génie civil.
Avec leur canot Turning Point, les étudiants de l'ÉTS ont surpassé toutes les
équipes dans les catégories Rapport
technique, Course et Produit final.
Le Baja ÉTS en pleine compétition.
Baja SAE Birmingham
À
la mi-avril, les étudiants de
l'ÉTS se sont hissés au 6e rang
du classement général de la
compétition Baja SAE Birmingham
(Alabama) sur une cinquantaine
d’équipes participantes. Cette épreuve
est l'une des nombreuses compétitions
étudiantes d'ingénierie organisées par la
Society of Automotive Engineers (SAE).
Les étudiants de l’ÉTS se sont classés en
1re position dans la catégorie Design et
en 3e aux épreuves dynamiques.
Pour participer, les étudiants doivent concevoir un véhicule tout-terrain
L’équipe du canot de béton Turning Point.
propulsé par un moteur de dix chevaux-vapeur. Celui-ci ne peut être
modifié d’aucune façon, d'où le défi
d'exploiter au maximum sa puissance
limitée. Le véhicule doit être à la fois
performant, attrayant, fiable et facile
d’entretien.
Cette première compétition de la
saison comportait des épreuves statiques, dynamiques et aquatiques. Des
équipes participantes, cinq provenaient
du Québec et six du Canada. Deux autres compétitions Baja SAE se tiennent
au cours de l’été.
Les clubs de l’ÉTS participeront à d’autres compétitions au cours des prochains mois.
Omer (Sous-marin à propulsion humaine)
The 11th Biennal International Submarine Races
Du 27 juin au 1er juillet
Bethesda, Maryland
S.O.N.I.A. (Sous-marin autonome)
14th International Autonomous Underwater Vehicle Competition
Du 12 au 17 juillet
San Diego, Californie
Formule SAE (Voiture de course de type Formule)
Formula Student Germany
Du 2 au 7 août
Hockenheim, Allemagne
Chinook (véhicule à propulsion éolienne)
Racing Aeolos
Du 17 au 21 août
Den Helder, Hollande
Formule SAE (voiture de course de type Formule)
Toronto Shootout
septembre
Toronto
Éclipse (véhicule solaire)
World Solar Challenge
Du 16 au 23 octobre
De Darwin à Adelaide, Australie
Computer Science Games
Sécurité informatique
tées sur le podium à sept reprises
dans les catégories suivantes :
•Génie logiciel en équipe
•SQL (Structured Query Language)
•Participation
•Chasse au trésor
•Debugging
•Programmation extrême
S
ur les 32 équipes participant
aux Computer Science Games
2011, tenus à l’Université
Concordia en mars dernier, les deux
équipes de la délégation des compétitions en informatique de l’École ont
remporté les 2e et 4e places au classement final. Elles sont de plus mon-
U
ne équipe de l’ÉTS a terminé 6e à la compétition internationale de sécurité informatique Capture the Flag (iCTF), organisée par l’Université
de Californie à Santa Barbara, en décembre dernier. Avec ce résultat,
l’équipe s’est hissée au 1er rang au Canada et au 2e en Amérique.
Sur le thème du cyberterrorisme, le concours de hacking iCTF s’est déroulé
simultanément sur plusieurs sites. Plus de 70 équipes regroupant 900 étudiants
de 16 pays se sont affrontées à distance. L’équipe de l’ÉTS incluait également
des étudiants de l’Université de Sherbrooke et de l’École Polytechnique.
Global Game Jam 2011
Jeux
de génie
À
16
L
Photo : Club Reflets
la fin de janvier dernier, l’ÉTS
vibrait au rythme du Global
Game Jam 2011 (GGJ). Le GGJ
est un événement annuel qui donne
l’occasion à 6500 artistes, designers et
programmeurs provenant de 44 pays
de collaborer pendant toute une fin de
semaine à la création de jeux originaux
autour d’un thème imposé.
Pour la première fois depuis la
création de l'événement en 2009,
Montréal a pu participer au GGJ. C’est
le club scientifique de développement
de jeux vidéo Conjure de l’ÉTS qui
organisait l'événement auquel ont participé 48 personnes. Cette fin de se-
À l'arrière : Francis B. Desrosiers, Gabriel Lumbi De
Blois, Francis Pétrin, Carl-André Corbeil, Carl LeducBenoit, Samuel Cadieux. À l'avant : Maxime Fafard,
Nick Desjardins.
maine, elles ont créé pas moins de 10
jeux sur le thème de l’«extinction».
L’ÉTS
La délégation ÉTS des Jeux de génie 2011.
@
360°
a délégation de l'ÉTS a terminé
au 2e rang du classement général
des Jeux de génie tenus au début
de janvier à l’Université de Sherbrooke.
L’équipe a arraché les trois premières
places aux compétitions académiques,
les deux premières aux épreuves sportives, la 2e aux épreuves culturelles, et
enfin une 2e place à la compétition de la
machine.
Quelque 500 futurs ingénieurs de 12
universités québécoises se sont affrontés lors de ces compétitions académiques, sportives et culturelles.
ÉTÉ 2011
D u
c ô t é
d e s
é t u d i a n t s
Concours Chapeau, les filles !
uatre étudiantes du programme
de baccalauréat ont été primées
lors du 15e gala national du
concours Chapeau, les filles ! et de son
volet universitaire Excelle Science,
tenu le 2 mai au Salon rouge de l'Assemblée national à Québec.
Marilyne Boileau, étudiante en
génie électrique, s'est mérité un stage
dans un laboratoire en France, offert
par le Centre national de la recherche
scientifique et les Offices jeunesse internationaux du Québec.
Mariam Assoumane, étudiante en
Photo : Jonathan Grenier
Q
génie électrique, Karine Moro, étudiante en génie de la construction, et
Geneviève Langlais, étudiante en
génie mécanique, ont pour leur part
reçu chacune une bourse de 2000 $.
Excelle Science offre annuellement
nombre de prix pour encourager des
jeunes femmes dans leur choix de formation et de carrière dans des domaines traditionnellement masculins.
Le concours vise à sensibiliser la population ainsi que le milieu du travail
à l'intégration des femmes dans ces domaines.
700 joueurs ont joué en réseau pendant 48 heures à l’ÉTS.
Lan ÉTS
P
rès de 700 joueurs provenant
d’un peu partout au Canada et
aux États-Unis ont joué à des
jeux en réseau pendant pas moins de
48 heures à l’ÉTS à la mi-mars dans le
cadre du Lan ETS 2011.
Plus de 13 000 $ en bourses ont été
remis aux gagnants des tournois officiels : Counter-Strike source, Counter-
Strike 1.6, Team Fortress 2, Starcraft II,
Super Street Fighter IV, Gran Turismo 5
et NHL 2011.
Un « lan party » (local area network
party) est un rassemblement au cours
duquel des participants jouent en réseau local fermé à des jeux vidéo multijoueurs. C’est une occasion pour les
joueurs de rencontrer physiquement
les personnes avec qui ils jouent en
ligne habituellement.
Les lauréates Marilyne Boileau, Mariam Assoumane, Karine
Moro et Geneviève Langlais.
Médailles du lieutenant-gouverneur
pour la jeunesse 2011
Concours Écologez 2011
D
eux étudiantes et deux étudiants ont reçu le 7 mai dernier,
à Québec, une médaille du lieutenant-gouverneur pour la jeunesse.
Ces distinctions remises annuellement
par le lieutenant-gouverneur, M. Pierre
Duchesne, soulignent l’engagement et
le dépassement de soi ainsi que l’abnégation par une implication tangible
dans leur milieu scolaire ou communautaire.
Marie-André Bardier, François
Bizier, Marie-Pier Gosselin et Jeremy
Grayton sont les quatre récipiendaires
de l’ÉTS. Chacun et chacune a fait
preuve d’engagement et de détermination soit sur le plan associatif, soit sur
le plan communautaire, ou encore institutionnel ou scientifique, quand ce
n’est pas sur tous les plans à la fois !
Ces étudiants affichent un dynamisme,
un leadership et une énergie contagieux qui ont fait des merveilles non
seulement dans leurs équipes respec-
L’une des propositions
des équipes participantes.
E
n mars se tenait à l’ÉTS le 6e
concours annuel de conception
intégrée. Cette année, les participants avaient comme défi de concevoir
un projet de réoccupation du territoire
dans le village Saint Raymond, situé
dans le quartier Notre-Dame de Grâce,
à Montréal. Le concours, organisé par
Équiterre et l'ÉTS, a rassemblé près de
60 futurs ingénieurs et professionnels
du bâtiment et de l’environnement. Les
participants devaient concevoir un
projet visant l’intégration sociale dans
un cadre bâti écologique.
Deux équipes se sont distinguées et
ont remporté le grand prix de 6000 $ en
proposant des concepts aussi variés que
complémentaires. Toutes les équipes
sont formées d’étudiants en architecture,
architecture de paysage, design de l’environnement et design industriel, génie
des systèmes urbains, génie civil, électrique, mécanique, chimique et de l’environnement, ainsi qu’en urbanisme.
Des étudiants de l’ÉTS mais aussi
de l’École Polytechnique, de l’UQAM,
et des universités McGill, Sherbrooke,
Laval et de Montréal ont participé au
concours.
Colleen Lashuk et Jean Boivin, représentants du Groupe CDH, promoteur
de ce projet, ont agi à titre de membres
du jury avec d'autres spécialistes du domaine, dont Martin Wexler de la Ville
de Montréal, Nadine Léonard, présidente du Conseil du bâtiment durable
du Canada et chef de projet chez Pomerleau, Robert Boicey, représentant
de l'American Society of Heating, Refrigerating and Air Conditioning, et Daniel
Forgues, professeur au Département de
génie de la construction à l'ÉTS.
Pierre Duchesne, lieutenant-gouverneur, et Jeremy
Grayton, récipiendaire d’une médaille.
tives de canot de béton ou des Jeux de
génie mais aussi dans toutes les activités dans lesquelles ils n’hésitent pas à
s’engager.
PontPop
Soccer
C
omment un pont en bâtons de
Popsicle peut-il supporter une
charge de près de 2 tonnes ?
C’est ce que plus de 300 jeunes de niveau secondaire et collégial ont découvert en participant en février à l’ÉTS, à
la 9e compétition PontPop, la plus importante du genre au Québec.
Avec des bâtons de Popsicle, des
cure-dents, de la soie dentaire et de la
colle blanche comme seuls matériaux,
les élèves devaient construire des
ponts à la fois beaux et résistants. Le
plus résistant, conçu à l’École secondaire Dorval Jean XXIII, a supporté une
charge de 1902 kg !
Les réalisations ont été évaluées
selon des critères basés sur la résistance, la conception et l’esthétique. Le
jury était composé de nombreux professionnels du milieu, notamment de
Maud Cohen, présidente de l’Ordre des
ingénieurs du Québec, et de professeurs du Département de génie de la
L’équipe de soccer les Piranhas.
L
’équipe des Piranhas a reçu une
mention d’excellence lors du
championnat provincial de soccer
intérieur intersectoriel 7 contre 7. Ce titre
souligne le comportement exemplaire
des joueurs au cours de la saison 20102011.
Trois étudiants de l’ÉTS ont de plus
ÉTÉ 2011
été invités à participer au match des
étoiles du circuit: le gardien de but
François Sauvé (génie mécanique), le défenseur José Luis Mechanto Smaritano
(génie de la production automatisée) ainsi
que l’attaquant et meilleur compteur de
la ligue Xavier Tremblay-Rosa (génie de
la production automatisée).
L’ÉTS
@
360°
construction de l'ÉTS. Bien connu des
adeptes de l'émssion Génial! de TéléQuébec, Stéphane Bellavance a assuré
l'animation de la compétition de niveau secondaire.
Un pont construit à l’aide de bâtonnets de bois, de
colle blanche, de cure-dents et de soie dentaire
passe à l’épreuve de la presse.
17
DES NOUVELLES DU
BUREAU
DU
FONDS
DE DÉVELOPPEMENT ET DU
Le Pérou et son génie
Le spectacle-bénéfice du FDÉTS génère
des profits exceptionnels
En novembre dernier, un groupe de 18 diplômés et employés
de l’ÉTS s’envolait pour l’Égypte. Là-bas, ils ont visité les merveilles
du pays et vécu des expériences inoubliables, goûtant au meilleur
de ce que cette contrée mythique a à offrir. Il s’agissait du
premier d’une série de huit voyages organisés par le Réseau ÉTS,
en collaboration avec Club Voyage, dans le but de visiter
les merveilles du monde moderne, à raison d’un voyage par année,
toujours sur le thème du génie.
Le Machu Picchu, au Pérou, l’une des huit merveilles
du monde.
F
ort du succès obtenu avec cette
première destination, le Réseau
ÉTS récidivera à l’automne 2011
avec le voyage de groupe « Le Pérou et
son génie ». En plus de l’incontournable visite du Machu Picchu, dont l’ascension sera effectuée en train, les
villes de Lima, Nasca, Puño et Cuzco,
aussi impressionnantes les unes que
les autres, seront aussi explorées. Par
ailleurs, des conférences d’experts en
ingénierie et en histoire seront offertes
durant le séjour.
Ce voyage au Pérou se fera également sous forme de circuit accompagné exclusif, un concept spécialement
destiné aux diplômés de l’ÉTS et leur
C’est tout en humour que le 10e spectacle-bénéfice du Fonds de
développement de l’ÉTS (FDÉTS) a eu lieu le 20 avril dernier au
Théâtre Maisonneuve de la Place des Arts, avec en vedette
Martin Petit et son spectacle Le micro de feu. Sous la présidence
d’honneur de Benoît Brossoit, vice-président principal,
Exploitation mondiale de Pratt & Whitney Canada, l’événement a
rassemblé près de 1300 personnes issues du milieu des affaires
et de la communauté universitaire.
conjoint(e). Suivant une formule grand
luxe et offrant les services de guides
expressément formés pour répondre
aux questions des professionnels du
génie et d’un accompagnateur chargé
de toute la logistique, le Réseau ÉTS
est convaincu de combler les voyageurs les plus exigeants. Il est à noter
qu'une possibilité de jumelage est
offerte aux personnes seules, afin
d’éviter la surcharge habituellement
exigée en contrepartie d’une occupation simple.
En plus d’offrir l’avantage des prix
de groupe, les circuits accompagnés
sont une excellente façon de voyager
en toute sécurité et sans tracas. Il est facile de profiter des splendeurs du
voyage en toute quiétude.
Pour connaître les détails du
voyage, incluant l’itinéraire, les inclusions et le prix, de même que la possibilité d'extension du périple en
Amazonie, communiquer avec le
Réseau ÉTS au 514 396-8445.
Au moment de mettre cet article
sous presse, seulement six places
étaient encore disponibles. Faites vite
et réservez la vôtre dès maintenant !
G
râce à la précieuse collaboration
des patrons et patrons d’honneur, le FDÉTS a recueilli l’impressionnante somme de 153 000 $,
l’une des plus importantes amassées à
ce jour lors de cet événement annuel.
En plus d’être versés sous forme de
bourses aux étudiants de l’ÉTS, les
fonds amassés pour le spectacle-bénéfice permettent de maintenir l'aide aux
clubs scientifiques étudiants participant à des compétitions d’ingénierie
internationales, de favoriser le transfert
technologique et la valorisation de l’innovation, de renouveler des équipements de laboratoires, en plus
d’accroître la capacité d’accueil d’étudiants provenant de l’extérieur de la
région métropolitaine.
Le FDÉTS tient à témoigner sa gratitude au président d’honneur de l’évé-
Patrons
Normand Brousseau, exp.
Yves Brunelle,
Guy Brunelle inc.
Fernand P. Croisetière,
AirSprint inc.
Robert Dumontet, Centech
François Gagnon,
École de technologie supérieure
L
Marc-André Saint-Onge, coordonnateur aux dons
majeurs et dons planifiés, Fonds de développement
de l’ÉTS.
Jean-Luc Gagnon,
Monette Barakett s.e.n.c.
Nancy Hammond,
TD Assurance Meloche Monnex
Hany Moustapha,
École de technologie supérieure
Céline Rousseau, Groupe Compass
Yves Vivier, Bell Canada
Le FDÉTS redonne,
pour une société plus ingénieuse
testamentaire destiné à l’ÉTS, sans affecter la succession du donateur. Celuici ne paie que des primes périodiques
ou encore une somme fixe. Ces montants donnent droit à des avantages fiscaux immédiats.
Une police d’assurance peut ainsi
représenter un investissement simple
et peu coûteux pour les plus jeunes donateurs, tout en étant lucratif à long
terme pour l’organisme qui en bénéficie. Cette méthode convient non seulement aux diplômés, mais également
aux entreprises partenaires de l’ÉTS,
aux professeurs, aux administrateurs et
à toutes les personnes qui souhaitent
effectuer un don substantiel dont l’ÉTS
pourra bénéficier à l’avenir, tout en
versant des prestations monétaires des
plus raisonnables.
Toute personne souhaitant connaître les moyens sûrs et efficaces de participer à l’avancement éducatif de
l’ÉTS peut communiquer avec MarcAndré St-Onge, au 514 396-7298.
L’ÉTS
nement, de même qu’à tous les patrons, patrons d’honneur et donateurs
pour la confiance qu’ils témoignent envers notre établissement.
Normand Lalonde,
École de technologie supérieure
Antoine Landry,
École de technologie supérieure
Henri-Paul Martel,
Aéroports de Montréal
Jean-Luc Martineau,
Société de Contrôle Johnson
Gary Monaghan,
Construction B.S.L. inc.
Luc Paquin,
École de technologie supérieure
Christine Regimbal,
Raymond Chabot Grant Thornton
Rocky Roy,
Pomerleau inc.
Élio Argento,
Sept Frères Construction inc.
Yves Beauchamp,
École de technologie supérieure
Benoît Brossoit,
Pratt & Whitney Canada
Régis Côté,
Régis Côté et associés
Claude Décary,
Bouthillette Parizeau
Marie-Pascale Gagnon,
Rio Tinto
Pierre Garceau,
École de technologie supérieure
Yvonick Houde,
Bisson Expert
On parle souvent du vieillissement de la population du Québec
et du déficit démographique qui auront un impact sur les prochaines
générations. Pour assurer la pérennité des services sociaux et
la qualité de vie des Québécois, les jeunes auront à relever des défis
d’envergure. On peut d’ores et déjà présumer que le financement
de plusieurs organisations, dont celles dédiées à l’enseignement
supérieur, sera affecté par ce phénomène.
18
Normand Lalonde, directeur du Bureau du Fonds de
développement et du Réseau ÉTS; Rocky Roy, viceprésident principal – Montréal et région de Pomerleau, président du conseil administratif du FDÉTS;
Benoît Brossoit, vice-président principal, Exploitation
mondiale de Pratt & Whitney Canada; et Yves Beauchamp, directeur général de l’ÉTS.
Patrons d’honneur
On planifie l’avenir à l’ÉTS
es dons planifiés ont toujours représenté une alternative intéressante pour les universités désirant
assurer, à long terme, le financement
d’activités éducatives, et ainsi le développement des futures générations.
Le Fonds de développement de
l’ÉTS (FDÉTS) emboîte le pas et lancera
officiellement en 2011 un programme
de dons planifiés. Coordonnateur aux
dons majeurs et dons planifiés au
FDÉTS depuis novembre 2010, MarcAndré St-Onge a élaboré une structure
permettant aux partenaires de l’ÉTS
d’investir judicieusement.
Ainsi, le programme de dons planifiés permettra à l’ÉTS d’assurer aux
prochaines générations d’étudiants les
standards de qualité dont ont bénéficié
leurs prédécesseurs. L’ÉTS souhaite
entre autres maintenir les programmes
de soutien en matière de bourses et de
prix d’excellence, de ressources matérielles, d’infrastructures physiques,
d’équipements de laboratoire et de recherche, d’outils pédagogiques et de
soutien à l’entrepreneuriat.
Par exemple, l’utilisation d’une assurance-vie à titre d’instrument de don
de bienfaisance est un outil largement
reconnu. Simple et déductible d’impôts pour le donateur (qu’il s’agisse
d’un individu ou d’une entreprise), il
s’agit d’une procédure selon laquelle
une police d’assurance, nouvelle ou
existante, est utilisée pour faire un legs
RÉSEAU ÉTS
Depuis 16 ans, plusieurs mesures visant à l’épanouissement du
savoir ont été mises en place par le Fonds de développement de
l’ÉTS (FDÉTS) afin d’offrir à la communauté universitaire un
environnement stimulant. En 2011, appuyé par une nouvelle identité
visuelle, le FDÉTS poursuit de plus belle ses initiatives de
financement visant à soutenir les projets prioritaires de l’ÉTS.
G
râce à ses activités annuelles,
telles que le spectacle-bénéfice
et le tournoi de golf, aux campagnes de financement et à la sollicitation continue auprès de partenaires
corporatifs, le FDÉTS redonne à la collectivité. De cette façon, tous les donateurs contribuent à créer une société
plus ingénieuse par la formation de
professionnels du génie compétents et
innovateurs.
Dès septembre 2011, une campagne
de financement annuelle interne sera
lancée, tant auprès des employés, pro-
@
360°
La nouvelle identité visuelle du FDÉTS souligne sa
maturité et la confiance qu’on accorde à l’ÉTS.
fesseurs, étudiants, retraités et diplômés
de l’ÉTS, afin qu’ensemble, nous puissions démontrer notre appui envers la
relève. Merci de votre générosité !
ÉTÉ 2011
DES NOUVELLES DU
BUREAU
DU
FONDS
DE DÉVELOPPEMENT ET DU
RÉSEAU ÉTS
Gala des Ambassadeurs ÉTS 2010
135 boursiers se partagent 364 000 $
Quatre diplômés à l'honneur
Le 29 mars dernier avait lieu à l’ÉTS la 18e cérémonie annuelle de
remise de bourses. À cette occasion, près de 90 donateurs ont remis
364 000 $ à 135 récipiendaires sous forme de bourses de premier
cycle et de cycles supérieurs, de bourses d’entreprises et de fonds
privés, de bourses de promotion de choix de carrière et de prix
d’excellence aux clubs scientifiques. Lors de la même cérémonie,
le Cercle des meilleurs employeurs de stages de l’ÉTS
a également honoré quelque 58 entreprises.
Lors du Gala des Ambassadeurs ÉTS 2010, quatre diplômés
de l'École ont reçu le titre d'Ambassadeur de l'ÉTS. Ce titre
reconnaît et souligne, chez les diplômés de l'ÉTS, l'accomplissement
personnel, les réalisations professionnelles, la reconnaissance
par les pairs, l'implication dans la communauté et les liens
développés avec l'École.
L
e programme de bourses de l’ÉTS
joue un rôle important non seulement dans la vie des étudiants
méritants, mais aussi dans le rapprochement de l’École avec le milieu des
affaires. D’une part, une bourse est un
encouragement concret à la persévérance et d’autre part, la remise de
bourses permet à l’industrie de contribuer étroitement à la formation d’une
relève de qualité.
Les alliances ÉTS-industrie sont
plus importantes que jamais et Pascale
Berthelot, conseillère principale en recrutement pour Construction Kiewit,
en a témoigné. « Les étudiants de l’ÉTS
embauchés chez nous se démarquent
par un cheminement d’études parfaitement adapté à nos besoins, a-t-elle affirmé. À preuve, au cours des cinq
dernières années, nous avons octroyé
plus de 40 000 $ en soutien financier
aux étudiants de l’ÉTS et nous avons
embauché 24 stagiaires, sans compter
ceux que nous embaucherons cette
année. »
En soutenant les clubs scientifiques,
en embauchant des stagiaires et en offrant des contrats de recherche, les
partenaires de l’ÉTS contribuent à la
poursuite de la mission de l’École, en
plus de participer activement au développement technologique et économique du Québec.
Les montants distribués lors de la
cérémonie proviennent de dons faits
par le milieu des affaires ainsi que par
la communauté universitaire, et recueillis par le Fonds de développement. Ainsi, pour l’année 2010-2011,
le Fonds a remis 518 000 $ à l’ÉTS, répartis de la façon suivante :
Rocky Roy,
Ambassadeur émérite
2010
Rocky Roy : Ambassadeur émérite
Rocky Roy, vice-président principal
Montréal et région de Pomerleau, travaille pour cet entrepreneur important
depuis 1983. D’abord estimateur, il a été
promu gérant de projets, et successivement directeur de projets, vice-président construction, puis vice-président
principal Montréal et région.
M. Roy est titulaire d'un baccalauréat
en technologie du génie civil et d'un
certificat en gestion de la construction
de l'ÉTS. Il a également reçu une certification Sceau d'or en gestion de projet
de l'Association canadienne de la
construction. En tant que directeur de
projets et vice-président au sein de l’entreprise, M. Roy a été responsable de
plusieurs projets de construction importants du campus de l'École qui ont
contribué à l'essor de l'ÉTS.
Cathia Fréchette, étudiante au baccalauréat en
génie de la construction, et Pascale Berthelot,
conseillère principale en recrutement de Construction Kiewit Cie.
•Bourses de 1er cycle : 90 000 $
•Vie étudiante :
85 000 $
•Bourses de cycles
supérieurs :
273 000 $
•Enseignement et
recherche :
70 000 $
L’objectif du Fonds est d’assurer la
participation financière de l’industrie,
du milieu des affaires et de la collectivité en vue de maintenir les standards
d’excellence de l’École. Par conséquent,
la Direction du Fonds de développement tient à féliciter tous les boursiers
et à remercier chaleureusement les donateurs pour leur générosité et pour la
confiance témoignée à l’ÉTS.
Philippe Molaret : Ambassadeur
recherche et innovation
Philippe Molaret, ing., vice-président Ingénierie de Thales Canada Aerospace, est titulaire d'un baccalauréat en
génie électrique de l'ÉTS. Chez Thales
Canada Aerospace depuis 1997, il a
d’abord été chef du département Test,
puis vice-président ingénierie à partir
de 2002. À ce titre, il est Responsable
du bureau d'étude en systèmes avioniques embarqués et du centre d'excellence en commandes de vol électriques.
En 2009, il a été membre du groupeconseil de la Stratégie québécoise en recherche et innovation du ministère du
Développement Économique, de l'Innovation et de l'Exportation. En 2010, il
était nommé responsable d'un groupe
de travail sur les technologies et systèmes avioniques du futur, un groupe
de réflexion de l'Association des industries aérospatiales du Canada.
M. Molaret est membre du comité
exécutif du Consortium de recherche
et d'innovation en aéronautique au
Québec, du chantier Innovation d'AéroMontréal, du Montreal Aerospace Institute, et représentant de Thales au
Comité sectoriel de la main-d'œuvre en
aérospatiale au Québec.
Liste des donateurs de bourses 2011
AÉÉTS
Aéroports de Montréal
AICQ
Air Liquide Canada
Alcoa Ltée
APÉTS
ArcelorMittal Mines Canada
Argento
Association de l'emballage
Automation Machine Design rc
Banque Nationale
BBA
Bousquet Technologies inc.
Bouthillette Parizeau
CAE inc.
Caisse Desjardins Cité-du-Nord
Cascades inc.
CEGQ
CGI
CIMA+
Cirque du Soleil
Clémentine Pilon-Marchand
CMC électronique inc.
COFELY Services inc.
Cogeco Cable
Construction DJL inc.
Construction Kiewit Cie
CRSNG-Ultra Elctronics
Dassault Systemes
DH International Ltée
Electronic Arts Canada
Energere
Enertrak inc.
ÉTÉ 2011
Philippe Molaret,
Ambassadeur recherche
et innovation 2010
ERP Guru
Exfo inc.
Fondation J. A. Bombardier
Fonds Barbara Daigneault
Fonds FÉRIQUE
Fonds international Bombardier
Fonds Jean-Guy Dionne
Fonds Roland A. Dugré
Fonds Youssef A. Youssef
General Dynamics Canada
Génius Conseil inc.
GENIVAR
GIRO
GREPCI
Groupe Compass
Groupe Master s.e.c.
Groupe S.M. International
Hewitt - Division Énergie
Hydrobrick inc.
Hydro-Québec Équipement
ICIA
Inspec-Sol inc.
Institut aérospatial de Montréal
IPEX
L-3 Communications MAS inc.
Les Constructions Bricon Ltée
Loto-Québec
Magil Construction
Messier-Dowty inc.
Miranda Technologies
NDT Technologies inc.
Nicolet Chartrand Knoll
Nova Bus
Octasic inc.
Paccar inc.
Permacon
Pomerleau inc.
Pratt & Whitney Canada Cie.
Prix d'excellence Albert Amiel
Proceco
QIT (Rio Tinto Fer & Titane)
Raymond Chabot Grant
Thornton
Réseau Capital
Réseau ÉTS
RheinMetall
Rio Tinto
Rio Tinto Alcan
RPM Développement durable
Samcon inc.
Saputo inc.
Shell Bitumes
Sintra inc.
Sotramont
TCI Transelec/Common
TD Assurance Meloche Monnex
Teknika HBA
Telus Solutions Santé
Thales Canada inc.
Ultra Electronics-Peter Pérodeau
Verreault Construction
VibroSystM
Videotron
Vigilant Futures
L’ÉTS
Francis Charron : Ambassadeur
entrepreneur
Francis Charron, vice-président et
chef de la direction d'EMD Construction et président de Bâtimo, est bachelier en génie de la construction de
l'ÉTS. Il a entrepris sa carrière chez
Costco à titre de gérant de projet pour la
construction et la rénovation d'entrepôts au Québec, en Ontario et dans les
Maritimes. En 2001, il est devenu associé de l'entreprise EMD Construction.
@
360°
Francis Charron,
Ambassadeur
entrepreneur 2010
Marc-André Beauchamp,
Ambassadeur relève
2010
En moins de dix ans, l'entreprise a
connu une croissance fulgurante, passant de 5 à 172 employés. Au cours de
cette période, EMD Construction a reçu
trois mentions de grande distinction de
la Banque Nationale du Canada, a été
nommée Entreprise de l'année par la
Chambre de commerce et d'industrie de
Ste-Thérèse-de-Blainville, et reconnue
pour l'implication de l'entreprise au
sein de la communauté.
M. Charron s'est grandement impliqué au sein du Réseau ÉTS de 2001 à
2009, comme trésorier et président du
conseil d'administration. Instigateur
d'un projet d’aide aux victimes du tsunami à Puri, en Inde, son nouveau défi
consiste à mobiliser l'industrie privée et
d'autres partenaires pour contrer le décrochage scolaire. Il est d'ailleurs coprésident de l'organisme perseverez.com.
Enfin, M. Charron a été président d'honneur du tournoi de golf de la Fondation
de l'Hôpital Saint-Eustache, tournoi qui
a permis de recueillir plus de 425 000 $.
Marc-André Beauchamp :
Ambassadeur relève
Marc-André Beauchamp, chargé de
cours à l'ÉTS, est bachelier en génie mécanique et titulaire d'une maîtrise en
génie de l'environnement de l'ÉTS. Pendant ses études, il a été impliqué dans le
club scientifique Éclipse et s’est engagé
dans des activités parascolaires à caractère plus social. Il a notamment participé au Projet Découverte, qui vise à
encourager dans leurs études les élèves
de 6e année d’une école de milieu défavorisé par des activités d’initiation aux
sciences.
À titre de membre du comité de développement durable de l'ÉTS (TribuTerre), Marc-André Beauchamp a
assumé l'organisation du colloque québécois sur le développement durable des
campus. Il a alors réalisé la résistance au
changement des structures administratives des établissements d'enseignement,
un constat qui a renforcé son engagement. Ardent défenseur et promoteur
des idées des étudiants, il est l'un des
initiateurs du Centre de réparation et
d'ajustements de bicyclettes de l'ÉTS
(C.R.A.B.E.) et a participé activement à
la mise sur pied du Fonds de développement durable de l'Association des étudiants de l'ÉTS.
En tant que chargé de cours, il
contribue avec créativité à la réalisation d'actions concrètes par le biais de
l'enseignement en mettant de l'avant
les valeurs de compétence, d’éthique,
de responsabilité et d’engagement social. Il est lui-même engagé auprès de
divers organismes, dont OXFAM-Québec et le Santropol Roulant.
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