cepegra - horus.be

Transcription

cepegra - horus.be
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T R I M E S T R I E L D ’ I N F O R M A T I O N S D E S F O R M A T I O N S P O U R L’ I N D U S T R I E G R A P H I Q U E
XPress vers InDesign
Formation à distance : typo sur InDesign
Gestion de projets graphiques
Mac mini
temps forts : les conférences, le
nouvel espace de projection et la
seconde Nuit de la HD.
Quand? Mardi 18 octobre de 9h30
à 21h30. Mercredi 19 octobre de
9h30 à 19h00. Jeudi 20 octobre de
9h30 à 18h00.
Où? Paris expo, Porte de Versailles,
Hall 7.1.
L’entrée est gratuite pour tout professionnel se présentant avec un
badge électronique ou une carte
d'invitation et de 25 euros TTC
pour toute autre personne.
18 > 20/10
SATIS 2005
HD et savoir-faire !
Le SATIS, Salon des Technologies et
des Solutions Audiovisuelles, marque
une nouvelle fois son engagement
auprès des professionnels de l’image
et du son, accordant une place
prépondérante aux contenus, aux
technologies et aux savoir-faire.
Le SATIS est le seul événement à
offrir aux professionnels de l’audiovisuel une approche transversale des
évolutions technologiques, une
valorisation des métiers et une
représentation variée et complète
des principaux acteurs du marché.
« Fabrique d'idées » est le thème de
la première édition du concours de
création graphique Dekalog. Le
concours est ouvert à tous graphistes avec 2 catégories de candidatures : graphisme print et animation multimédia. Les renseignements et contraintes techniques
sont sur le site :
http://www.dekalog.fr.
l'Image imprimée, 10 rue des Amours,
7100 La Louvière, Belgique.
Heures d’ouverture : du mardi au
vendredi de 12 h 00 à 18 h 00, le
week-end de 11 h 00 à 18 h 00.
Pour en savoir plus :
Tél. : 0032 (0) 64 27 87 27
www.centredelagravure.be
[email protected]
24/09 > 18/12
UN COMBAT, DES SYMBOLES
UN SIÈCLE D'AFFICHES
POLITIQUES EN EUROPE
http://www.satis-expo.com
Jusqu’au 8/10
CONCOURS DE CRÉATION
GRAPHIQUE DEKALOG
À VOS IDÉES !
L’édition 2005 poursuit naturellement son orientation autour de la
convergence des contenus et des
technologies audiovisuelles, avec
pour thème privilégié la haute définition. La HD se déclinera sur trois
Les affiches sont de précieux
documents pour lire l’histoire.
L’exposition « Un combat, des symboles » retrace celle de l’Europe
depuis la fin du XIXe siècle en insistant sur la construction d’un langage politique propre à ce médium
et commun à l’ensemble des pays
européens, tout en soulignant la
coexistence d’identités liées à la diversité culturelle de chacun d’eux. L’une
arrache la conviction, l’autre entraîne
l’adhésion, la troisième incite au rejet.
La dichotomie attirance-répulsion
passe par le photomontage, le collage, la déformation, l’ironie grinçante, la caricature, etc.
Vous pourrez découvrir cette exposition au Centre de la Gravure et de
ESPACE AUTO-FORMATION
DOCUMENTATION, EMPLOI.
Pour maintenir vos acquis,
préparer un examen d’entrée,
découvrir ou redécouvrir un
logiciel, 5 Mac, 5 PC et plusieurs CD d’auto-formation
sont mis à votre disposition
dans un espace ouvert.
Horaire d’ouverture:
Du lundi au vendredi: de 8h00
à 12h00 et de 12h30 à 16h30.
Contact info-réservation :
CEPEGRA
Av. Georges Lemaître, 22
B-6041 Gosselies
Tél. : 071 250 366
Si vous désirez vous inscrire
(réservation: 2 heures min.),
écrivez-nous à:
[email protected]
À faxer ou renvoyer au centre
FOREM Formation Cepegra - Avenue Georges Lemaître 22 - 6 041 Gosselies - Fax : 071 250 399
Nom : Mme/M. :
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J’ai changé d’adresse, voici ma nouvelle adresse :
Je souhaite être informé(e) des formations dispensées dans le centre de FOREM Formation Cepegra.
2
Je souhaite m’abonner au trimestriel l’Info
Je souhaite me désabonner
Édito
Édito
Septembre et le mouvement reprend ses droits
sur la douce et apparente intemporalité des mois d’été.
Le Cepegra n’échappe pas à cette loi des saisons,
à ces avancées nécessaires à l’aboutissement
des objectifs qu’il s’est fixé.
Plusieurs nouvelles formations sont donc d’ores et déjà
accessibles aux plus désireux d’entre vous d’entrer
dans le flux des évolutions théoriques et pratiques.
sommaire
2
agenda
4
actualité du centre
Passe à la maison
c’est du Wallon !
6
Animation
Maya
avec
Octobre verra donc naître un nouveau cycle de formations
en gestion de projets en communication et production
graphiques mûri de l’expérience des précédentes éditons.
8
XPress
vers
Le Cepegra vous proposera un séminaire complémentaire
à celui du mois de juin consacré à la Créative Suite 2.
Premiers d’une longue série, ces séminaires inaugurent
une nouvelle collaboration avec Adobe Benelux,
et vous seront dorénavant régulièrement proposés.
Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite
une excellente reprise !
Murielle Chauvaux
Trimestriel gratuit, imprimé à 7 000 exemplaires - 3e trimestre 2005
Rédaction :
Conception :
Cepegra
Avenue Georges Lemaître, 22
6041 Gosselies
Tél. : 071/250 321 - Fax : 071/250 399
Murielle Chauvaux - Nathalie Gautier
PAO et impression :
Cepegra
Ont collaboré à la rédaction
de ce numéro :
Patrick Bamps - Murielle Chauvaux
Nathalie Gautier - Noémi Haelterman
Thierry Herman - Boris Jancen
Luc Petitot.
Éditeur responsable :
Jean-Pierre Méan
Boulevard Tirou, 104
6000 Charleroi
Imprimé sur papier 100 % recyclé.
InDesign
9
InDesign
typographie
online
10
12
Rossel
déménage !
Gérer des projets
graphiques
ça s’apprend !
13
planning
formations
15
Mac
mini
3
4
Passe à la maison,
c’est du Wallon !
Du 17 septembre au 11 décembre 2005, Le Bois du Cazier propose une exposition intitulée
« Passe à la maison, c’est du wallon ! ».
FOREM Formation Cepegra participe à l’événement.
Une collaboration étroite entre les partenaires a, en effet, permis aux stagiaires en
formation Web design de mettre en pratique
leurs acquis pour concevoir, à cette occasion,
un site Internet original.
Survolant 25 ans de sciences, de techniques
et d’industries en Région wallonne, l’exposition est construite sous la forme d’une maison à l’intérieur de laquelle chaque visiteur
peut découvrir les réalisations wallonnes faisant partie de son quotidien. Le site réalisé
répond donc à ce découpage. En survolant la
maison virtuelle, les internautes se trouvent
plongés dans un quotidien où la réalisation
wallonne prime. Le site se veut dynamique et
en harmonie avec l’ensemble des autres supports de communication de l’exposition.
Parallèlement à la création du site Internet,
les stagiaires se sont également vus confier
la réalisation d'une animation où le visiteur
recompose lui-même une voiture. Sous
forme de jeu, le public est invité à replacer
dans le véhicule les bonnes pièces issues
d'entreprises wallonnes. Ce projet s’inscrit
également dans l’exposition.
Un regard extérieur
L’équipe qui a réalisé les travaux est composée de neuf stagiaires qui suivent tous une
formation de six mois en Web design. Ils sont
issus pour la plupart de formations artistiques diverses. Âgés de vingt à vingt-cinq
ans, ils suivent depuis avril 2005 une série de
modules leur permettant de se perfectionner
et de se professionnaliser dans le domaine du
Web. Durant leur formation, ils ont réalisé
plusieurs sites Internet en équipe. Début septembre, ils termineront cette expérience par
un stage de quatre semaines en entreprise.
Cette collaboration constitue une alternative
intéressante permettant de faire appel à un
regard extérieur et jeune. Elle met aussi en
valeur les réussites wallonnes. Le Cepegra,
Centre de compétence de l’industrie graphique
en est un bel exemple.
Le mot de la fin revient à l’équipe du Bois du
Cazier qui se dit très satisfaite par le travail
fourni par les stagiaires et leurs formateurs
de FOREM Formation Cepegra ( dont Laurent
Linotte qui s’est occupé du suivi de cet atelier ) qui ont fait preuve de créativité, de réalisme, d’écoute et de professionnalisme tout
au long du projet. Qu’on se le dise !
http://www.leboisducazier.be/expo/index.htm
Noms des stagiaires :
Florence Benoît, Arnaud Derochette, Amaury
Lesplingart, Kévin Pastore, François Patte,
Lucy Rodric, Thibault Sohet, Sébastien
Verbelen, Justin Veronesi.
Noémi Haelterman
Chargée de communication FOREM
5
Animation
avec
Maya
De nombreux stagiaires ayant suivi le module « Initiation à la 3D avec Maya » étaient demandeurs
de la suite : À savoir des modules spécialisés traitant plus particulièrement de l’animation et du
rendu. Vous l’avez demandé et voilà !
Le Cepegra a acquis une solide réputation
pour ses formations demandées par le secteur graphique et par tous les métiers de
l’Internet. Il est moins connu pour celles
concernant le secteur de l’audiovisuel alors
que des cessions sont organisées sur des
logiciels comme Première, Final Cut Pro et
After Effects. C’est dans cette optique qu’intervient la formation Maya. La 3D n’est plus
à présenter tant elle a envahi tous les
métiers de l'audiovisuel que ce soient les
effets spéciaux de films, les jeux ou les
domaines de l’industrie gourmands en simulations de tous types.
La 3D est un domaine un peu à part dans l’infographie tant elle fait appel à des connaissances aussi diverses que la forme, l’animation,
les positions et les mouvements de caméra,
les couleurs, les éclairages et j’en passe.
« Infographie » est un terme qui rassemble plusieurs professions, et le métier d’infographiste
3D est un job à part entière. Beaucoup de créativité, mais avec des programmes en constante
évolution contenant de plus en plus d’outils.
Les logiciels 3D, sont généralement de gros
monstres et Maya n’échappe pas à la règle.
6
Le logiciel Maya a sept ans d’existence et en
est à sa version 7. Il a vu plusieurs modifications importantes avec ces sept nouvelles
moutures (en réalité plus que cela car elle
connut les versions intermédiaires en « .5 »). Il
fut implanté en 2001 sur Mac Os X et sur
Linux. Il fut utilisé pour réaliser les effets spéciaux de plusieurs longs métrages (Matrix,
Animation ou comment donner vie à un personnage 3D.
Stuart Little, Star Wars Episode I, Final
Fantasy, Spiderman, Le Seigneur des
Anneaux, Ice Age, King Kong, etc.). 2002 fut
une date clé avec la décision de baisser le
prix de la version Complete à 2000 euros, et
d’offrir en téléchargement une version gratuite (PLE, Personnal Learning Edition). En
2003, la société Alias fut la première société
de 3D à recevoir un Oscar technique pour sa
collaboration dans la réalisation de plusieurs
effets spéciaux. Maya est également présent
dans le monde des jeux vidéo pour lequel il
est de plus en plus utilisé.
nent en curieux et en repartent soit dégoûtés,
soit ravis et en demandant encore. C’est bien
sûr à cette dernière catégorie, ainsi qu’aux
mordus de toujours, que s’adresse le nouveau
module « Animation avec Maya » qui s’étale
sur cinq jours. De nombreuses personnes
l’ayant demandé, voici donc enfin de quoi
contenter leur attente. De plus, certaines formations auront lieu sur Mac OS X pour ceux
qui sont allergiques aux PC ou qui veulent
simplement voir comment le logiciel fonctionne sur d’autres machines.
Le contenu des formations en détail.
Après une quinzaine de modules d’initiation
au logiciel Maya, les stagiaires se sont
d’ailleurs rendus compte qu’ils mettaient les
pieds dans un autre monde. Beaucoup vien-
Le module Animation avec Maya intervient à
une période clé de la vie du logiciel. En effet
Alias, la société qui développe Maya a acquis
Maya dans sa dernière version 7 intègre une
partie des outils puissants de ce logiciel, de
même que MotionBuilder dans sa dernière
mouture reprend quelques bonnes idées
venant de Maya. Les développements effectués ces derniers mois montrent dans tous
les cas un mariage heureux.
La marionnette virtuelle
le programme MotionBuilder l’année passée.
MotionBuilder est un programme qui connaît
sa version 7 (tout comme Maya) et qui a pas
mal évolué depuis sa création. Au départ
conçu pour capturer, retravailler et exporter
des fichiers venant de la capture de mouvement, le programme MotionBuilder est devenu
un outil puissant d’animation de personnages
(bipèdes et quadrupèdes), tout en étant utilisé par les studios faisant de la capture de
mouvement.
Pour les novices, la capture de mouvement
consiste à mettre des capteurs sur un acteur
réel et d’enregistrer ses mouvements qui sont
ensuite convertis à destination de logiciels
d’animation 3D. Les capteurs sont « visibles »
soit à travers un champ magnétique, soit par
un grand nombre de caméras qui sont uniquement sensibles à l’image des capteurs.
Rendu d’images avec mental ray.
C’est dans cet esprit de découverte des nouveautés que la formation propose de faire
des animations de personnages humanoïdes
sous forme de deux ateliers. L’un en utilisant
une marionnette virtuelle très simple à
modéliser, l’autre en utilisant un personnage
« skinné », c’est-à-dire un personnage dont la
peau se déforme sous l’influence d’un squelette. Ce nouveau module sera ouvert aux
stagiaires ayant suivi le module « Initiation à
la 3D avec Maya » ou a toute personne
connaissant déjà un peu le logiciel.
En plus du module « Animation avec Maya »,
un réaménagement intervient sur le mal
nommé « La 3D pour l’imprimé avec Maya »
(3 jours de formation) qui traite en fait plus
de comment obtenir des rendus de grande
qualité, ce qui, il est vrai, est généralement
l’exigence des sociétés qui font des images
fixes de grande qualité, d’où son intitulé
premier. Ce module convient mieux pour
ceux qui veulent en savoir plus sur la question, le module « Initiation à la 3D avec
Maya » ne faisant qu’aborder le rendu.
Le rendu en 3D, c’est la mise en couleur à
partir des « matériaux » et des éclairages
qu’on place dans la « scène ». L’ordinateur
calcule ensuite les images en fonction de
propriétés que l’on affecte aux matériaux en
conjonction avec la position des éclairages.
L’analogie avec le monde réel est donc
constante, même si la 3D reste virtuelle et
triche régulièrement avec la vérité.
Le module « La 3D pour l’imprimé avec
Maya » a donc été réaménagé dans la
volonté d’étudier de manière plus approfondie les manières de faire un rendu de grande
qualité. Les Allemands de Mental Images
travaillent depuis des années sur leur
moteur de rendu mental ray et il est maintenant offert par plusieurs logiciels de 3D.
L’association Maya et mental ray offre
depuis quelques années un outil puissant
pour un public friand de belles images et de
rendus hyperréalistes. Les ateliers proposent
de réaliser des modèles de bonne qualité
pour ensuite explorer les possibilités d’obtenir un beau rendu avec Maya, son outil IPR
(Interactive Photorealistic Rendering) et
enfin mental ray. Nous aborderons également les techniques dites de tracé de rayon,
illumination global et « final gather », qui
sous leurs appellations barbares représentent une amélioration progressive dans la
volonté d’obtenir des rendus hyperréalistes.
Nous parlons plutôt de modèle ou d’objets
que de dessins dans les logiciels 3D. En effet,
ces modèles existent suivant les trois coordonnées de l’espace un peu comme des
sculptures, même si tout cela reste virtuel et
finalement ne sert qu’à générer des images
plates en deux dimensions.
Le module «La 3D pour le Web» quant à lui a
été réaménagé pour tenir compte des nouveaux outils introduits dans les dernières versions du logiciel. Citons simplement deux
outils primordiaux quand on désire utiliser
Maya à destination de sites Internet. Il y a
d’abord la possibilité d’utiliser le format PSD de
Photoshop et sa structure de calque pour
générer directement des textures appliquées
aux modèles. Le rendu vectoriel, ensuite, a
également été considérablement optimisé. Il
permet à présent de générer des fichiers Flash
en donnant la possibilité de mettre les couleurs, les transparences, les ombres, etc. sur des
calques séparés, ce qui en améliore la gestion.
Le prochain module de formation 3D Maya
Animation aura lieu du 01 au 7 décembre
2005. Intéressé(e) ? N’hésitez pas à vous y
inscrire en nous renvoyant le formulaire
d’inscription (voir pages 13 et 14).
7
Luc Petitot
XPress vers InDesign
sans crainte,
ni remords…
ni douleur !
Avec l'arrivée de Mac OS X et l'obligation de renouveler
l'ensemble des logiciels sur cette nouvelle plate-forme,
InDesign s'est imposé comme un choix économique
plus qu'intéressant pour toute personne désireuse
de travailler sur un logiciel de mise en page. Mais ce choix
s'accompagnait de craintes pour beaucoup d'infographistes.
une partie de leur précieux temps a toujours freiné les « Quarkistes » les plus zélés.
Ces derniers seraient plutôt en attente
d'une formation – information – straight to
the point. « En Quark, je fais comme cela
pour créer un habillage de bloc. Comment
puis-je faire la même chose en
InDesign ? ».
Pour répondre à cette attente, le Cepegra a
donc développé une formation « XPress vers
InDesign » qui se donne en trois jours.
Comment,
en effet, pouvoir
passer d'un logiciel
dont on connaît la
moindre astuce à
quelque chose de
nouveau sans diminuer sa productivité ou
perdre du temps dans une longue période
d'apprentissage ? Bien sûr, la lecture d'articles élogieux sur le petit dernier d'Adobe
et les échanges avec les graphistes qui travaillent déjà sur InDesign sont stimulants
voire excitants. Mais reste ce fameux pas à
franchir…
8
Depuis quelques années déjà, le Cepegra
propose une formation de 40 heures en
InDesign. Mais cette formation s'adressant
à tout le monde, l'impression de gaspiller
Le public cible de ce nouveau module est
clairement défini : toute personne ayant
une certaine pratique de Quark XPress mais
qui n'a aucun besoin d'apprentissage de la
mise en page et qui ne peut pas se permettre de consacrer une semaine entière à
la formation. Il est bien entendu important
d'allier cette ancienneté à une variation
dans les types de travaux effectués en
XPress. L'infographiste qui n'a jamais fait
autre chose que des annonces ne s'y
retrouvera sans doute pas lorsque seront
abordées feuilles de style, maquettes et
autres tables des matières.
Si le but avoué de cette formation est bien
entendu de retrouver les options classiques
d'édition utilisées en Quark, le participant
découvrira toutes les fonctions proposées
par InDesign et absentes chez son concurrent comme les transparences. De même, de
nombreuses fonctions d'édition s'accompagneront de nouveautés tant dans la gestion
du texte que dans celle de l'image. Et ces
dernières sont de plus en plus nombreuses
avec les mises à jour régulières d'InDesign.
En pratique, une bonne partie de la formation s'effectuera sous forme de petits exercices mettant en avant la gestion avancée
du texte et de l'image tout en accumulant
les difficultés techniques pour aller chercher un maximum d'outils d'éditions. Vu le
temps de formation relativement court,
certaines manipulations seront réalisées en
mode démo.
Mais il est bien entendu que l'accent sera
mis sur quelques classiques tels que l'exportation au format PDF, la finalisation et
l'archivage d'un document, la surimpression et la fiabilité technique du document.
De même, la récupération des fichiers
XPress fera l'objet d'un exercice poussé.
Au bout du compte, chaque participant aura
découvert que le passage d'une application
à l'autre n'est somme toute pas si difficile et
que les options nouvelles d'InDesign apportent une motivation suffisamment forte que
pour oublier une légère baisse de rentabilité
due à l'acquisition de nouveaux réflexes.
Mais dans ce monde qui est le nôtre, ne
doit-on pas toujours aller de l'avant ?
Patrick Bamps
dossier
Typographie
sur InDesign
en savoir plus en quelques heures
Pas à pas, InDesign s’impose dans le monde graphique. Adopté au départ par les inconditionnels
d’Adobe et les amateurs de nouveautés, le concurrent d’XPress s’installe à présent dans un nombre
toujours croissant d’entreprise. Les raisons de ce succès sont multiples. Parmi celles-ci, les capacités
typographiques du logiciel occupent une place à part. Mais pour en tirer parti, un peu d’aide
est souvent nécessaire…
Pour un novice ou même pour un habitué de
XPress, le passage à InDesign implique la
découverte de toute une série de nouvelles
fonctionnalités et l’apprentissage d’une
manière de travailler différente.
Cela est vrai en ce qui concerne la gestion
des maquettes, celles des transparences ou
encore lors de la création de style. Dans le
domaine de la typo, secteur où le programme
d’Adobe excelle, l’utilisateur exigeant se
trouve confronté au même phénomène. Pas
question de se contenter d’utiliser de vieilles
méthodes héritées d’un autre logiciel.
Pour tirer le meilleur parti du nouveau champion de la mise en page, il faut d’abord en
découvrir les spécificités. Qu’il s’agisse des
espaces, du crénage (interlettrage), des modes
de césure et justification ou encore de l’utilisation des polices OpenType, les astuces sont
nombreuses. Le manuel est bien entendu là
pour cela mais s’y plonger demande parfois
beaucoup de courage.
Le Cepegra vous propose donc d’aborder ces différents points au travers d’une formation à distance à la fois court et pointu. Pas question d’y
étudier toutes les fonctions d’InDesign (gestion
des transparences, export PDF, etc.) mais bien
de se concentrer sur les aspects liés à la typographie. Il s’agit donc d’un complément à une
formation classique, une manière d’aller un peu
plus loin dans la maîtrise de ce formidable outil.
Basé sur le même principe de fonctionnement
que le module consacré à la typo sur XPress, le
nouveau cours a subi quelques améliorations
visant à le rendre encore plus facile à utiliser:
si le principal support reste les séquences animées expliquant les différents points, elles
sont cette fois accessibles via Flash. Cela
implique une légère prise de poids mais simplifie la mise en œuvre chez certains utilisateurs.
La session de cours est organisée sur une
période d’un mois durant lequel les participants ont accès à la plate-forme de formation
à distance. À eux de s’organiser librement
pour parvenir au bout des activités proposées
(qui représentent environ 8 heures de travail).
Côté technique, peu de contraintes viennent
entraver l’utilisation du module : il suffit de
disposer d’un ordinateur connecté à Internet
(une connexion rapide est préférable, le chargement des films pouvant se révéler coûteux
avec un simple modem) et équipé d’un navigateur web et du Player Flash (gratuit sur le
site de Macromedia). Disposer d’InDesign est
bien entendu largement conseillé…
Entièrement basé sur de courtes séquences animées, le cours vous permet de découvrir à votre rythme les nombreuses spécificités d’InDesign dans le domaine de la typographie. Une approche qui se veut pointue sans pour autant être indigeste.
La prochaine session de typo sur InDesign
aura lieu du 10/10 au 3/11.
Thierry Herman
9
Rossel
déménage !
Pour le petit monde de la presse francophone belge, c’est une importante page d’histoire qui va bientôt
se tourner. Après une quinzaine d’années de présence aux portes de la capitale, l’imprimerie
du groupe Rossel se prépare à rejoindre la Wallonie. D’ici quelques semaines, ce n’est plus d’Evere
mais bien de Nivelles que partiront chaque matin les exemplaires du journal « Le Soir ».
Une véritable révolution pour le quotidien bruxellois, mais aussi un formidable défi technologique
pour l’entreprise et ses travailleurs…
Imaginez une machine haute de 18 mètres,
large de 6, longue de 54 et pesant 1300
tonnes. Ces quelques chiffres ne laissent
guère de place au doute : une rotative destinée à l’impression de journaux est un
monstre et l’installer demande énormément
de place.
De l’espace, il n’en restait pas assez à Evere
pour accueillir la nouvelle KBA commandée
par le groupe Rossel. Pas possible non plus de
démonter les « anciennes » machines (des
Wifag installées vers 1989) pour les remplacer par celles qui vont leur succéder. Arrêter
la production ne serait-ce qu’un jour est
impensable. Face à cette situation, il ne reste
alors qu’une solution : le déménagement.
Pour le groupe qui édite aussi le Vlan, les
options sont limitées. Rester à Bruxelles
semble difficile car les emplacements intéressants sont rares et coûteux. S’installer en
périphérie paraît plus raisonnable mais une
implantation en Flandres risquerait d’être
vécue comme une trahison par une partie du
lectorat des différents titres du groupe. Il
suffit pour s’en convaincre de se rappeler
des réactions qui ont suivi l’annonce du
déplacement vers Grand-Bigard des activités
d’impression de Vers l’Avenir.
10
Pour Rossel, le choix ne peut donc s’orienter
que vers le sud de Bruxelles. Finalement,
dossier
c’est Nivelles qui aura la chance d’attirer le
géant bruxellois sur ses terres. Il faut dire que
la cité aclote disposait de nombreux atouts :
une situation géographique favorable (à
proximité de l’E19, de l’A54 et de la N25, de
quoi acheminer facilement les exemplaires
du Soir mais aussi de La Nouvelle Gazette ou
de La Meuse) ainsi que des terrains disponibles sur la nouvelle zone d’activités des
« Portes de l’Europe » à Baulers.
Dernier né de l’Intercommunale du Brabant
wallon, ce parc industriel profite du terrain disponible autour de l’ancien circuit de Nivelles.
Une reconversion originale pour un site qui
voyait s’affronter les Formule 1 de Ickx,
Fittipaldi ou Lauda au début des années 70.
C’est donc sur ce zoning encore assez désert
que se dresse le nouveau centre d’impression de Rossel. Encerclé par les roulottes de
chantiers et les engins de génie civil, il
abrite déjà la rotative achetée au constructeur allemand KBA. Au moment d’écrire ces
lignes, son montage s’achève, faisant place
Le nouveau centre d’impression de Rossel. Derrière
l’immense baie vitrée se cache la nouvelle rotative
du groupe.
à une période de tests, de mise au point et
de formation des imprimeurs.
Les changements sont en effet nombreux :
avec une laize de 194 cm, les nouvelles
presses permettront d’imprimer 6 pages
dans la lageur du cylindre et 2 sur son développement. L’encrage ne sera plus assuré au
départ d’encriers classiques mais par des
sortes de gicleurs qui enverront la quantité
optimale d’encre sur le cylindre encreur.
Pour Jacques Valembois, directeur de l’imprimerie, la révolution va au-delà de ces
aspects techniques propres à la nouvelle
presse. L’activité d’impression de journaux
est longtemps restée trop classique,
explique-t-il. Faute de pression en ce sens, le
secteur a pris du retard par rapport aux
autres domaines de l’imprimerie et par rapport à l’industrie en général.
Cette nouvelle imprimerie sera l’une des
plus moderne au monde. La presse ellemême n’est que la troisième de ce modèle,
capable d’imprimer six pages au lieu de
quatre sur la largeur d’un cylindre (ses deux
grandes sœurs sont déjà installées en
Suisse, à Zurich et à Berne). Quant à la gestion du stock de papier, elle sera presque
totalement automatisée, depuis la réception
des bobines jusqu’à leur préparation finale
pour la mise en machine.
Ce cortège d’innovations peut néanmoins
soulever quelques inquiétudes. Tout sera-til prêt à temps, en état d’assurer une production soutenue dans un domaine où les
contraintes sont impitoyables ? Nous allons
sans doute avoir à faire face à de nombreuses difficultés. Mais nous nous organiserons pour en surmonter l’immense majorité, poursuit Jacques Valembois. L’objectif
est peut-être ambitieux, mais il s’agit de
bâtir une imprimerie qui sera encore dans le
coup dans 10 ans. À ce moment-là, les
autres imprimeries disposeront sans doute
d’un matériel équivalent à celui que nous
mettons en place dès aujourd’hui.
Pour les ouvriers des différents métiers impliqués (conducteurs et aides-conducteurs mais
aussi bobiniers et personnes occupées à la
finition et à l’expédition), le défi est de taille.
C’est pourquoi Rossel a fait appel au Cepegra
pour organiser une préformation destinée à
anticiper l’arrivée des nouveaux outils de travail. But de l’opération : remettre tout le
monde à niveau et évoquer les différents
aspects de la production.
Étalé sur plusieurs semaines entre mars et
mai, le programme de cours portait donc sur
la technologie de l’offset, l’encrage, le papier,
le mouillage ou la gestion de la qualité. Une
façon de faire le point qui n’est pas inutile en
regard du peu de temps habituellement disponible lors de l’impression des journaux.
En plus de cet objectif pratique, il s’agissait
aussi d’offrir aux ouvriers une opportunité
de se rencontrer. Et pour ceux venus de
Charleroi et de Liège (deux « petites » imprimerie qui disparaissent avec ce regroupement sur un seul site), d’apprendre à
connaître les Bruxellois avec qui ils travailleront bientôt.
La formation, assurée par Michel Meyers et
Patrick Gosselin, a en tout cas permis de préparer le terrain pour la suite, c’est-à-dire la
mise en pratique sur la KBA, sous la supervision des spécialistes envoyés par le fabricant
allemand. Une tâche qui n’est pas simple
puisque chaque rotative est unique et personnalisée selon les demandes du client.
Pour le lecteur du Soir, le changement de
machine ne passera pas non plus inaperçu. Il
s’accompagnera du remplacement du format
actuel par le format dit «berlinois». Et une
maquette modernisée verra bien entendu le
jour. Le résultat sera impressionnant. Au début,
la nouvelle présentation risque de nous faire
perdre des lecteurs parmi les habitués, pronostique M. Valembois. Mais il s’agit de rendre
Jacques Valembois, directeur de l’imprimerie, dans le hall d’expédition
en cours d’installation.
l’aspect du journal conforme à la nouvelle
situation dans le monde de la communication.
Les premiers numéros du Soir devraient se
retrouver chez les libraires et dans nos
boîtes aux lettres dès la fin du mois d’octobre (un numéro zéro serait imprimé le
27 septembre). À ce moment, nous devrions
donc être en mesure de voir si le résultat
graphique est à la hauteur du défi technologique que s’est lancé le groupe Rossel…
Thierry Herman
11
Gérer des projets graphiques,
ça s’apprend !
La formation en « Gestion de projets dans l’industrie graphique » en est déjà à sa 6 édition.
e
Dès octobre, les nouvelles recrues pourront profiter de l’expérience acquise au cours des cinq
premières années de ce programme mis en place conjointement par le Cefora et le centre
de compétence Cepegra.
gnement supérieur ou équivalent ainsi
qu’une réelle volonté et aptitude à développer et gérer des projets.
Ce projet est né autour du constat d’un
besoin de développer l’efficacité et le rendement des activités de gestion des entreprises
du secteur graphique.
Certains modules de la formation sont
accessibles, à la carte, aux travailleurs, collaborateurs ou chefs d’entreprise du secteur
graphique (ou ayant des relations avec le
secteur graphique) désirant améliorer leurs
compétences en gestion.
Les nombreuses PME actives dans ce secteur
sont confrontées depuis plus de 15 ans à
une évolution technique galopante : nouveaux supports de communication, nouveaux procédés de production, nouvelles
exigences en termes de qualité et de délais
de livraison.
La formation est gratuite pour les demandeurs d’emploi. Ceux-ci bénéficient d’un
contrat de formation professionnelle du
FOREM.
La survie d’une entreprise implique la maîtrise des technologies de pointe mais aussi
une vision stratégique à moyen terme.
Mais petite entreprise rime souvent avec
petits moyens. Le personnel de ces sociétés
est souvent contraint à une polyvalence qui
ne lui assure pas toujours une efficacité
optimale. Un bon technicien n’est pas forcément un bon gestionnaire.
C’est pour parer à ce constat que cette formation, pour le moins originale dans son
concept, allie une série de compétences
techniques pointues à la maîtrise d’outils de
gestion permettant d’aborder les différents
aspects d’une stratégie d’entreprise.
tion, fabricant mais aussi de deviseur, acheteur et/ou délégué commercial dans le secteur
graphique. Il sera capable d’organiser la gestion journalière d’un atelier de production
prépresse, presse ou multimédia, d’établir un
planning, d’organiser le travail, d’animer une
équipe, de gérer les coûts, de gérer les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants et de garantir la qualité des produits. Il
sera capable également de comprendre et de
mettre en place les technologies de pointe
visant l’amélioration de la production.
Objectif
Pour les travailleurs, les frais de participation s’élèvent à 99 euros par jour. Il est possible de bénéficier d’une réduction des frais
grâce aux Chèques formations de la Région
wallonne (info : 071/206 136).
Contenu de la formation.
Par une approche pratique, la formation
apporte aux personnes chargées de la gestion, des outils et éléments de réflexion
visant la résolution de problèmes quotidiens
des entreprises.
Pour plus d’informations, adressez-vous au
Cepegra, Nadia Habbi au 071/250 341.
Public
12
En fonction du profil de départ, qualification
et expérience, le candidat apprendra à assumer des fonctions de responsable de produc-
Cette formation s’adresse aux demandeurs
d’emploi, ayant un niveau minimum d’ensei-
Vous trouverez en page 14, le planning des
modules de techniques de management
accessibles à la carte.
Nathalie Gautier
planning
formations
Renvoyez-nous
ou faxez-nous
au 071 250 399
nom :
salarié
indépendant
enseignant
rue :
code postal :
formation à titre professionnel
GSM :
coordonnées personnelles
fax :
e-mail :
avec chèque formation
sans chèque formation
fonction actuelle :
coordonnées professionnelles obligatoires
formation à titre personnel
(confidentiel)
nom de la société :
(uniquement le samedi ou en soirée)
Commission paritaire (voir fiche de paie) :
130 (gratuit)
218 (gratuit si vous vous inscrivez via
le Cefora et uniquement pour les cours
marqués d’un astérisque)
autres, à spécifier ………
octobre
n° :
localité :
Tél. :
Tarif : 11 euros/heure
à partir de
prénom :
n° registre national :
Attention,
les formations
en rouge
ne sont organisées
qu’une fois
par semestre
(places limitées)
*Formations planifiées pour le Cefora,
accessibles prioritairement aux travailleurs
de la commission paritaire 218
en contactant le 02736 76 47.
activité principale de la société :
commission paritaire : 130
rue :
code postal :
218
autres, à spécifier ………
n° :
localité :
Tél. :
fax :
QuarkXPress vers InDesign
QuarkXPress*
QuarkXPress
QuarkXPress
InDesign*
InDesign
InDesign*
Illustrator*
Illustrator
Illustrator perfectionnement
Illustrator*
Illustrator
Synergie
Typographie et lay-out*
Photoshop*
Photoshop*
Photoshop - scan et retouche
Photoshop - scan et retouche
Photoshop - scan et retouche
Photoshop - photomontage
Photoshop - photomontage
Photoshop - photomontage
Photoshop - photomontage
Color management*
Processus graphique*
Processus graphique*
Photo numérique*
Photo numérique photographe
Acrobat multimédia*
PDF*
PDF
Imposition
Mac OS X
Mac OSX*
Workflow*
Mise en page Web
28-29-30/09
17-18-19-20-21/10
09-10-16-17-18/11
06-07-08-09-12-13/12
03-04-05-06-07/10
17-18-19-20-21/10
28-29-30/11 - 01-02/12
10-11-12-13-14/10
21-22-23-24-25/11
28-29-30/11 - 01-02/12
05-06-07-08-09/12
14-15-16-19-20-21/12
24-25-26-27-28/10
19-20/12
03-04-05-06-07/10
12-13-14-15-16/12
28-29-30/09 - 03-04/10
24-25-26-27-28/10
21-22-23-24-25/11
03-04-05-06-07-10/10
05-06-07-10-11-12/10
09-10-14-16-17-18/11
28-29-30/11 - 01-05-06/12
07-08-09/11
17-18/10
12-13/12
21-22-25/11
19-20-21/12
03-04/11
28-29-30/09
07-08-09/11
12-13-14-15-16/12
30/11 - 01-02/12
07-08/11
16-17-18/11
06-07-08-09-12/12
Une mise à jour du planning est accessible sur notre site : www.cepegra.be
13
HTML
gestion
dans le cadre de notre formation
en gestion de projet
dans le secteur graphique
de 8 h 30 à 16 h 30
le samedi
de 9 h 00 à 17 h 00
en soirée
de 17 h 00 à 21 h 00
Formation
14
à distance
14-16-17/11
HTML
13-14-15/12
XML
06-07/10
Dreamweaver*
16-17-18/11
Dreamweaver
22-23-24-25/11
Dreamweaver
16-19-20-21/12
Dreamweaver atelier
05-06-07-11-12-13/10
Dreamweaver et PHP*
28-29-30/09 - 06-07/10
Dreamweaver et ColdFusion*
26-27-28/10 - 07-08/11
Dreamweaver et CSS*
09-10/11
Fireworks
03-04-10/10
Flash
14-17-18-19/10
Flash*
10-11-12-20-21/10
Flash*
28-29-30/11 - 08-09/12
Flash atelier
03-04-07-08-09/11
ActionScript
20-21-25-31/10
ActionScript*
17-18-19-24-25/10
Final Cut
04-07-11-12-14/10
After Effects
18-21-25-26-28/10
Première
22-23-25-29-30/11
3D Maya animation
01-02-05-06-07/12
Son numérique
24-25-26-27-28/10
Economie
14-21-28/10
Marketing
19-24-25/10
Leadership
04-07-08/11
Self Marketing
23/11 - 07/12
Communication
09-30/11 - 09-22/12
InDesign
10-17-24/09 - 01-08-15/10
Photoshop - photomontage
22-29/10 - 05-19-26/11 - 03/12
Photoshop - photomontage
22-29/10 - 05-19-26/11 - 03/12
Scan et retouche
10-17-24/09 - 01-08/10
Scan et retouche
10-17-24/09 - 01-08/10
Illustrator perfectionnement
10-17-24/09 - 01-08/10
Illustrator
29/10 - 05-19-26/11 - 03-10/12
Color management
17-24/09 -01/10
Dreamweaver
15-22-29/10 -05/11
Dreamweaver et CSS
15-22-29/10
Flash
10-17-24/09 - 01-08/10
ActionScript
15-22-29/10 - 5/11
PDF
26/11 - 03-10/12
InDesign
11-13-18-20-25-27/10 - 8-10/11
Illustrator
04-06-11-13-18/10
Scan et retouche
04-06-11-13-18/10
Photoshop - photomontage
08-10-17-22-24-29/11 - 01-06-08-13-15-20/12
ActionScript
13-15-20-22-29/09 - 04-06-11/10
Typographie sur QuarkXpress
Du 19/09 au 10/10: 8 heures de formation réparties librement
Typographie sur InDesign
Du 10/10 au 03/11: 8 heures de formation réparties librement
Typographie
16/09 et 30/09 de 08h00 à 12h00 - 28/10 toute la journée
Une mise à jour du planning est accessible sur notre site : www.cepegra.be
dossier
Un Mac mini
pour les graphistes ?
Le plus petit ordinateur du monde est également l’un des moins chers du marché. Vendu à partir
de 445 euros HTVA sans écran ni clavier/souris, soit à peine le prix d’un écran, le Mac mini offre
tout ce qu’il faut pour se lancer dans l’informatique multimédia. Mais peut-il décemment faire
office de station graphique ?
Sois beau et tais-toi !
Le Mac mini constitue la seconde intrusion
d’Apple dans le domaine des ordinateurs
miniatures - la première expérience s’étant
soldée par l’échec cuisant du G4 Cube proposé
en l’an 2000 à un prix jugé prohibitif
(1800 euros sans écran). Pour y parvenir, l’ordinateur est proposé cette fois à un prix
nettement plus abordable, nu et sans accessoires. Ses atouts ? Un design hors du commun doté d’une carapace alliant plastique et
métal à peine plus volumineuse que trois
boîtes de CD empilées, soit un carré de
16 cm de côté sur 5 cm de hauteur. Facile à
déplacer, ce « transportable » d’un peu plus
d’un kilo n’a donc aucune peine à se fondre
Mac mini est ultra-silencieux !
dans la plupart des environnements de travail, d’autant qu’il peut se poser à plat ou
sur sa tranche. Sa silhouette très discrète et
sa mécanique particulièrement silencieuse
en font un ordinateur « à tout faire » sans
concurrent réel. Certes, le Mac mini a été
conçu avant tout pour doper les parts de
marché d’Apple, en s’attaquant directement
aux PC vendus au rabais. On ne s’étonnera
donc pas que la clientèle ciblée englobe en
priorité les nouveaux « convertis » par l’iPod
et autres utilisateurs PC déçus par le monde
Wintel. Ce faisant, la petite machine a le
potentiel pour séduire des segments plus
professionnels à la recherche d’une seconde
machine, voire en quête d’un serveur d’appoint. Les studios disposant de collections
d’écrans et autres claviers/souris pourront
ainsi réaliser des économies substantielles en
récupérant tous ces matériels endormis dans
les fonds de placards. Dans le cas contraire,
l’investissement dans des périphériques supplémentaires gonfle sérieusement la facture
totale et réduit considérablement l’intérêt de
l’opération. Que l’on ne s’y méprenne pas, le
Mac mini n’a pas la prétention de piétiner les
plates-bandes des modèles haut de gamme
du constructeur. Il n’en a d’ailleurs tout simplement pas les moyens. Surtout depuis
qu’Apple a fixé le ticket d’entrée de ses nouveaux Power Mac G5 à 1 499 euros TTC, et
baissé celui de ses iMac G5 17 pouces à
1 299 euros TTC ; des ordinateurs à base de
G5 qui laissent sur place le G4 du Mac mini,
dont la configuration la plus musclée et
« full option » aura bien du mal à passer le
cap de Tiger.
Mini, mais pas trop…
L’achat d’un Mac mini comme station graphique est envisageable. À condition de bien
jauger le rapport performances/prix/équipement avec le reste de la gamme. N’oublions
pas que le processeur G4 du Mac mini « plafonne » à 1,42 GHz, et ne fait plus vraiment
le poids face à la dernière génération de
puces G5 à 2,7 GHz. D’autant que Tiger, la
dernière version du système d’exploitation
d’Apple, a été développée pour maximiser
les performances des G5 64-bits, alors qu’un
G4 sera légèrement alourdi par le félin
d’Apple, comme nous avons pu le constater
15
dossier
Un disque dur très lent et une carte graphique anémique limitent ses performances…
sur notre PowerBook G4 1,7 GHz. Comparé
aux PC « grand public » vendus sans écran, le
Mac mini traîne derrière lui les stigmates de
sa miniaturisation. Son disque dur de 40 ou
80 Go est moins généreux et bien plus lent
(4 200 tpm) que les modèles que l’on trouve
dans les stations professionnelles (7 200 tpm
ou 10 000 tpm). Et pas question de le remplacer par un modèle plus véloce : l’ouverture de
ses entrailles entraîne immédiatement l’annulation de la garantie du constructeur.
Inutile donc de songer sérieusement à lui
confier des applications de montage audio ou
vidéo. L’iMac G5 fera mieux, avec un niveau
d’équipement plus convaincant. En revanche,
les performances relativement modestes du
Mac mini se montrent à la hauteur des
retouches d’images sous Photoshop et autres
travaux de mise en pages, à condition néanmoins de gaver la bête avec un maximum de
RAM (1 Go max). Une opération qui ne garantira pas le risque d’essoufflement en cas de
traitements intensifs sur de gros fichiers multimédias. Le véritable talon d’Achille du Mac
16
mini réside dans son processeur graphique :
une carte ATI Radeon 9 200 avec 32 Mo de
mémoire vidéo soudée à la carte mère.
Aucune chance donc de faire évoluer cette
composante, ni aucune autre d’ailleurs. La
machine a été conçue pour rester hermétique
aux mutations technologiques. Heureusement
qu’une sortie DVI permet tout de même d’y
brancher un écran plat de la dernière génération.
« Full option », sinon rien !
Si les configurations « de base » peuvent efficacement remplir leur rôle de machine de
remplacement, elles n’en restent pas moins
chichement équipées. Le Mac mini gagne
beaucoup à être emporté « full option » avec
un graveur DVD-R par exemple. Mais gare à
l’addition qui peut rapidement devenir salée
et atteindre les 900 euros TTC, voire plus si
vous deviez craquer pour un nouvel écran !
Plus concrètement, le Mac mini tient la route
face à un PC acheté au rabais dans une
grande surface de banlieue. Ses performances
sont comparables à celles des derniers portables du constructeur californien. Loin d’être
un foudre de guerre, le Mac mini n’en
demeure pas moins une machine très complète, dotée de connecteurs USB 2.0, FireWire
400, d’une carte réseau Ethernet avec option
Wi-Fi, puce Bluetooth (option), un modem
56 K, une sortie audio, et un graveur CDRW/lecteur DVD. Il est à prendre tel qu’il est :
un ordinateur miniature offrant une liberté
totale d’équipement - qui faisait jusqu’alors
défaut chez Apple -, vacciné contre les virus,
vendu à un prix d’appel vraiment abordable
pour peu que l’on ait déjà un écran, une souris et un clavier.
Une station graphique d’appoint légère mais
« bien équipée », qui peut parfaitement jouer
les remplaçants modèles en attendant le
retour du Power Mac parti faire un tour au
SAV.
Boris Jancen

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