cepegra - horus.be
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2 3 L’ C E I NFO P E G R A T R I M E S T R I E L D ’ I N F O R M A T I O N S D E S F O R M A T I O N S P O U R L’ I N D U S T R I E G R A P H I Q U E XPress vers InDesign Formation à distance : typo sur InDesign Gestion de projets graphiques Mac mini temps forts : les conférences, le nouvel espace de projection et la seconde Nuit de la HD. Quand? Mardi 18 octobre de 9h30 à 21h30. Mercredi 19 octobre de 9h30 à 19h00. Jeudi 20 octobre de 9h30 à 18h00. Où? Paris expo, Porte de Versailles, Hall 7.1. L’entrée est gratuite pour tout professionnel se présentant avec un badge électronique ou une carte d'invitation et de 25 euros TTC pour toute autre personne. 18 > 20/10 SATIS 2005 HD et savoir-faire ! Le SATIS, Salon des Technologies et des Solutions Audiovisuelles, marque une nouvelle fois son engagement auprès des professionnels de l’image et du son, accordant une place prépondérante aux contenus, aux technologies et aux savoir-faire. Le SATIS est le seul événement à offrir aux professionnels de l’audiovisuel une approche transversale des évolutions technologiques, une valorisation des métiers et une représentation variée et complète des principaux acteurs du marché. « Fabrique d'idées » est le thème de la première édition du concours de création graphique Dekalog. Le concours est ouvert à tous graphistes avec 2 catégories de candidatures : graphisme print et animation multimédia. Les renseignements et contraintes techniques sont sur le site : http://www.dekalog.fr. l'Image imprimée, 10 rue des Amours, 7100 La Louvière, Belgique. Heures d’ouverture : du mardi au vendredi de 12 h 00 à 18 h 00, le week-end de 11 h 00 à 18 h 00. Pour en savoir plus : Tél. : 0032 (0) 64 27 87 27 www.centredelagravure.be [email protected] 24/09 > 18/12 UN COMBAT, DES SYMBOLES UN SIÈCLE D'AFFICHES POLITIQUES EN EUROPE http://www.satis-expo.com Jusqu’au 8/10 CONCOURS DE CRÉATION GRAPHIQUE DEKALOG À VOS IDÉES ! L’édition 2005 poursuit naturellement son orientation autour de la convergence des contenus et des technologies audiovisuelles, avec pour thème privilégié la haute définition. La HD se déclinera sur trois Les affiches sont de précieux documents pour lire l’histoire. L’exposition « Un combat, des symboles » retrace celle de l’Europe depuis la fin du XIXe siècle en insistant sur la construction d’un langage politique propre à ce médium et commun à l’ensemble des pays européens, tout en soulignant la coexistence d’identités liées à la diversité culturelle de chacun d’eux. L’une arrache la conviction, l’autre entraîne l’adhésion, la troisième incite au rejet. La dichotomie attirance-répulsion passe par le photomontage, le collage, la déformation, l’ironie grinçante, la caricature, etc. Vous pourrez découvrir cette exposition au Centre de la Gravure et de ESPACE AUTO-FORMATION DOCUMENTATION, EMPLOI. Pour maintenir vos acquis, préparer un examen d’entrée, découvrir ou redécouvrir un logiciel, 5 Mac, 5 PC et plusieurs CD d’auto-formation sont mis à votre disposition dans un espace ouvert. Horaire d’ouverture: Du lundi au vendredi: de 8h00 à 12h00 et de 12h30 à 16h30. Contact info-réservation : CEPEGRA Av. Georges Lemaître, 22 B-6041 Gosselies Tél. : 071 250 366 Si vous désirez vous inscrire (réservation: 2 heures min.), écrivez-nous à: [email protected] À faxer ou renvoyer au centre FOREM Formation Cepegra - Avenue Georges Lemaître 22 - 6 041 Gosselies - Fax : 071 250 399 Nom : Mme/M. : Prénom : Fonction : Entreprise : Adresse privée : Adresse professionnelle/Société : Code postal : Localité : Téléphone : J’ai changé d’adresse, voici ma nouvelle adresse : Je souhaite être informé(e) des formations dispensées dans le centre de FOREM Formation Cepegra. 2 Je souhaite m’abonner au trimestriel l’Info Je souhaite me désabonner Édito Édito Septembre et le mouvement reprend ses droits sur la douce et apparente intemporalité des mois d’été. Le Cepegra n’échappe pas à cette loi des saisons, à ces avancées nécessaires à l’aboutissement des objectifs qu’il s’est fixé. Plusieurs nouvelles formations sont donc d’ores et déjà accessibles aux plus désireux d’entre vous d’entrer dans le flux des évolutions théoriques et pratiques. sommaire 2 agenda 4 actualité du centre Passe à la maison c’est du Wallon ! 6 Animation Maya avec Octobre verra donc naître un nouveau cycle de formations en gestion de projets en communication et production graphiques mûri de l’expérience des précédentes éditons. 8 XPress vers Le Cepegra vous proposera un séminaire complémentaire à celui du mois de juin consacré à la Créative Suite 2. Premiers d’une longue série, ces séminaires inaugurent une nouvelle collaboration avec Adobe Benelux, et vous seront dorénavant régulièrement proposés. Au nom de toute l’équipe, je vous souhaite une excellente reprise ! Murielle Chauvaux Trimestriel gratuit, imprimé à 7 000 exemplaires - 3e trimestre 2005 Rédaction : Conception : Cepegra Avenue Georges Lemaître, 22 6041 Gosselies Tél. : 071/250 321 - Fax : 071/250 399 Murielle Chauvaux - Nathalie Gautier PAO et impression : Cepegra Ont collaboré à la rédaction de ce numéro : Patrick Bamps - Murielle Chauvaux Nathalie Gautier - Noémi Haelterman Thierry Herman - Boris Jancen Luc Petitot. Éditeur responsable : Jean-Pierre Méan Boulevard Tirou, 104 6000 Charleroi Imprimé sur papier 100 % recyclé. InDesign 9 InDesign typographie online 10 12 Rossel déménage ! Gérer des projets graphiques ça s’apprend ! 13 planning formations 15 Mac mini 3 4 Passe à la maison, c’est du Wallon ! Du 17 septembre au 11 décembre 2005, Le Bois du Cazier propose une exposition intitulée « Passe à la maison, c’est du wallon ! ». FOREM Formation Cepegra participe à l’événement. Une collaboration étroite entre les partenaires a, en effet, permis aux stagiaires en formation Web design de mettre en pratique leurs acquis pour concevoir, à cette occasion, un site Internet original. Survolant 25 ans de sciences, de techniques et d’industries en Région wallonne, l’exposition est construite sous la forme d’une maison à l’intérieur de laquelle chaque visiteur peut découvrir les réalisations wallonnes faisant partie de son quotidien. Le site réalisé répond donc à ce découpage. En survolant la maison virtuelle, les internautes se trouvent plongés dans un quotidien où la réalisation wallonne prime. Le site se veut dynamique et en harmonie avec l’ensemble des autres supports de communication de l’exposition. Parallèlement à la création du site Internet, les stagiaires se sont également vus confier la réalisation d'une animation où le visiteur recompose lui-même une voiture. Sous forme de jeu, le public est invité à replacer dans le véhicule les bonnes pièces issues d'entreprises wallonnes. Ce projet s’inscrit également dans l’exposition. Un regard extérieur L’équipe qui a réalisé les travaux est composée de neuf stagiaires qui suivent tous une formation de six mois en Web design. Ils sont issus pour la plupart de formations artistiques diverses. Âgés de vingt à vingt-cinq ans, ils suivent depuis avril 2005 une série de modules leur permettant de se perfectionner et de se professionnaliser dans le domaine du Web. Durant leur formation, ils ont réalisé plusieurs sites Internet en équipe. Début septembre, ils termineront cette expérience par un stage de quatre semaines en entreprise. Cette collaboration constitue une alternative intéressante permettant de faire appel à un regard extérieur et jeune. Elle met aussi en valeur les réussites wallonnes. Le Cepegra, Centre de compétence de l’industrie graphique en est un bel exemple. Le mot de la fin revient à l’équipe du Bois du Cazier qui se dit très satisfaite par le travail fourni par les stagiaires et leurs formateurs de FOREM Formation Cepegra ( dont Laurent Linotte qui s’est occupé du suivi de cet atelier ) qui ont fait preuve de créativité, de réalisme, d’écoute et de professionnalisme tout au long du projet. Qu’on se le dise ! http://www.leboisducazier.be/expo/index.htm Noms des stagiaires : Florence Benoît, Arnaud Derochette, Amaury Lesplingart, Kévin Pastore, François Patte, Lucy Rodric, Thibault Sohet, Sébastien Verbelen, Justin Veronesi. Noémi Haelterman Chargée de communication FOREM 5 Animation avec Maya De nombreux stagiaires ayant suivi le module « Initiation à la 3D avec Maya » étaient demandeurs de la suite : À savoir des modules spécialisés traitant plus particulièrement de l’animation et du rendu. Vous l’avez demandé et voilà ! Le Cepegra a acquis une solide réputation pour ses formations demandées par le secteur graphique et par tous les métiers de l’Internet. Il est moins connu pour celles concernant le secteur de l’audiovisuel alors que des cessions sont organisées sur des logiciels comme Première, Final Cut Pro et After Effects. C’est dans cette optique qu’intervient la formation Maya. La 3D n’est plus à présenter tant elle a envahi tous les métiers de l'audiovisuel que ce soient les effets spéciaux de films, les jeux ou les domaines de l’industrie gourmands en simulations de tous types. La 3D est un domaine un peu à part dans l’infographie tant elle fait appel à des connaissances aussi diverses que la forme, l’animation, les positions et les mouvements de caméra, les couleurs, les éclairages et j’en passe. « Infographie » est un terme qui rassemble plusieurs professions, et le métier d’infographiste 3D est un job à part entière. Beaucoup de créativité, mais avec des programmes en constante évolution contenant de plus en plus d’outils. Les logiciels 3D, sont généralement de gros monstres et Maya n’échappe pas à la règle. 6 Le logiciel Maya a sept ans d’existence et en est à sa version 7. Il a vu plusieurs modifications importantes avec ces sept nouvelles moutures (en réalité plus que cela car elle connut les versions intermédiaires en « .5 »). Il fut implanté en 2001 sur Mac Os X et sur Linux. Il fut utilisé pour réaliser les effets spéciaux de plusieurs longs métrages (Matrix, Animation ou comment donner vie à un personnage 3D. Stuart Little, Star Wars Episode I, Final Fantasy, Spiderman, Le Seigneur des Anneaux, Ice Age, King Kong, etc.). 2002 fut une date clé avec la décision de baisser le prix de la version Complete à 2000 euros, et d’offrir en téléchargement une version gratuite (PLE, Personnal Learning Edition). En 2003, la société Alias fut la première société de 3D à recevoir un Oscar technique pour sa collaboration dans la réalisation de plusieurs effets spéciaux. Maya est également présent dans le monde des jeux vidéo pour lequel il est de plus en plus utilisé. nent en curieux et en repartent soit dégoûtés, soit ravis et en demandant encore. C’est bien sûr à cette dernière catégorie, ainsi qu’aux mordus de toujours, que s’adresse le nouveau module « Animation avec Maya » qui s’étale sur cinq jours. De nombreuses personnes l’ayant demandé, voici donc enfin de quoi contenter leur attente. De plus, certaines formations auront lieu sur Mac OS X pour ceux qui sont allergiques aux PC ou qui veulent simplement voir comment le logiciel fonctionne sur d’autres machines. Le contenu des formations en détail. Après une quinzaine de modules d’initiation au logiciel Maya, les stagiaires se sont d’ailleurs rendus compte qu’ils mettaient les pieds dans un autre monde. Beaucoup vien- Le module Animation avec Maya intervient à une période clé de la vie du logiciel. En effet Alias, la société qui développe Maya a acquis Maya dans sa dernière version 7 intègre une partie des outils puissants de ce logiciel, de même que MotionBuilder dans sa dernière mouture reprend quelques bonnes idées venant de Maya. Les développements effectués ces derniers mois montrent dans tous les cas un mariage heureux. La marionnette virtuelle le programme MotionBuilder l’année passée. MotionBuilder est un programme qui connaît sa version 7 (tout comme Maya) et qui a pas mal évolué depuis sa création. Au départ conçu pour capturer, retravailler et exporter des fichiers venant de la capture de mouvement, le programme MotionBuilder est devenu un outil puissant d’animation de personnages (bipèdes et quadrupèdes), tout en étant utilisé par les studios faisant de la capture de mouvement. Pour les novices, la capture de mouvement consiste à mettre des capteurs sur un acteur réel et d’enregistrer ses mouvements qui sont ensuite convertis à destination de logiciels d’animation 3D. Les capteurs sont « visibles » soit à travers un champ magnétique, soit par un grand nombre de caméras qui sont uniquement sensibles à l’image des capteurs. Rendu d’images avec mental ray. C’est dans cet esprit de découverte des nouveautés que la formation propose de faire des animations de personnages humanoïdes sous forme de deux ateliers. L’un en utilisant une marionnette virtuelle très simple à modéliser, l’autre en utilisant un personnage « skinné », c’est-à-dire un personnage dont la peau se déforme sous l’influence d’un squelette. Ce nouveau module sera ouvert aux stagiaires ayant suivi le module « Initiation à la 3D avec Maya » ou a toute personne connaissant déjà un peu le logiciel. En plus du module « Animation avec Maya », un réaménagement intervient sur le mal nommé « La 3D pour l’imprimé avec Maya » (3 jours de formation) qui traite en fait plus de comment obtenir des rendus de grande qualité, ce qui, il est vrai, est généralement l’exigence des sociétés qui font des images fixes de grande qualité, d’où son intitulé premier. Ce module convient mieux pour ceux qui veulent en savoir plus sur la question, le module « Initiation à la 3D avec Maya » ne faisant qu’aborder le rendu. Le rendu en 3D, c’est la mise en couleur à partir des « matériaux » et des éclairages qu’on place dans la « scène ». L’ordinateur calcule ensuite les images en fonction de propriétés que l’on affecte aux matériaux en conjonction avec la position des éclairages. L’analogie avec le monde réel est donc constante, même si la 3D reste virtuelle et triche régulièrement avec la vérité. Le module « La 3D pour l’imprimé avec Maya » a donc été réaménagé dans la volonté d’étudier de manière plus approfondie les manières de faire un rendu de grande qualité. Les Allemands de Mental Images travaillent depuis des années sur leur moteur de rendu mental ray et il est maintenant offert par plusieurs logiciels de 3D. L’association Maya et mental ray offre depuis quelques années un outil puissant pour un public friand de belles images et de rendus hyperréalistes. Les ateliers proposent de réaliser des modèles de bonne qualité pour ensuite explorer les possibilités d’obtenir un beau rendu avec Maya, son outil IPR (Interactive Photorealistic Rendering) et enfin mental ray. Nous aborderons également les techniques dites de tracé de rayon, illumination global et « final gather », qui sous leurs appellations barbares représentent une amélioration progressive dans la volonté d’obtenir des rendus hyperréalistes. Nous parlons plutôt de modèle ou d’objets que de dessins dans les logiciels 3D. En effet, ces modèles existent suivant les trois coordonnées de l’espace un peu comme des sculptures, même si tout cela reste virtuel et finalement ne sert qu’à générer des images plates en deux dimensions. Le module «La 3D pour le Web» quant à lui a été réaménagé pour tenir compte des nouveaux outils introduits dans les dernières versions du logiciel. Citons simplement deux outils primordiaux quand on désire utiliser Maya à destination de sites Internet. Il y a d’abord la possibilité d’utiliser le format PSD de Photoshop et sa structure de calque pour générer directement des textures appliquées aux modèles. Le rendu vectoriel, ensuite, a également été considérablement optimisé. Il permet à présent de générer des fichiers Flash en donnant la possibilité de mettre les couleurs, les transparences, les ombres, etc. sur des calques séparés, ce qui en améliore la gestion. Le prochain module de formation 3D Maya Animation aura lieu du 01 au 7 décembre 2005. Intéressé(e) ? N’hésitez pas à vous y inscrire en nous renvoyant le formulaire d’inscription (voir pages 13 et 14). 7 Luc Petitot XPress vers InDesign sans crainte, ni remords… ni douleur ! Avec l'arrivée de Mac OS X et l'obligation de renouveler l'ensemble des logiciels sur cette nouvelle plate-forme, InDesign s'est imposé comme un choix économique plus qu'intéressant pour toute personne désireuse de travailler sur un logiciel de mise en page. Mais ce choix s'accompagnait de craintes pour beaucoup d'infographistes. une partie de leur précieux temps a toujours freiné les « Quarkistes » les plus zélés. Ces derniers seraient plutôt en attente d'une formation – information – straight to the point. « En Quark, je fais comme cela pour créer un habillage de bloc. Comment puis-je faire la même chose en InDesign ? ». Pour répondre à cette attente, le Cepegra a donc développé une formation « XPress vers InDesign » qui se donne en trois jours. Comment, en effet, pouvoir passer d'un logiciel dont on connaît la moindre astuce à quelque chose de nouveau sans diminuer sa productivité ou perdre du temps dans une longue période d'apprentissage ? Bien sûr, la lecture d'articles élogieux sur le petit dernier d'Adobe et les échanges avec les graphistes qui travaillent déjà sur InDesign sont stimulants voire excitants. Mais reste ce fameux pas à franchir… 8 Depuis quelques années déjà, le Cepegra propose une formation de 40 heures en InDesign. Mais cette formation s'adressant à tout le monde, l'impression de gaspiller Le public cible de ce nouveau module est clairement défini : toute personne ayant une certaine pratique de Quark XPress mais qui n'a aucun besoin d'apprentissage de la mise en page et qui ne peut pas se permettre de consacrer une semaine entière à la formation. Il est bien entendu important d'allier cette ancienneté à une variation dans les types de travaux effectués en XPress. L'infographiste qui n'a jamais fait autre chose que des annonces ne s'y retrouvera sans doute pas lorsque seront abordées feuilles de style, maquettes et autres tables des matières. Si le but avoué de cette formation est bien entendu de retrouver les options classiques d'édition utilisées en Quark, le participant découvrira toutes les fonctions proposées par InDesign et absentes chez son concurrent comme les transparences. De même, de nombreuses fonctions d'édition s'accompagneront de nouveautés tant dans la gestion du texte que dans celle de l'image. Et ces dernières sont de plus en plus nombreuses avec les mises à jour régulières d'InDesign. En pratique, une bonne partie de la formation s'effectuera sous forme de petits exercices mettant en avant la gestion avancée du texte et de l'image tout en accumulant les difficultés techniques pour aller chercher un maximum d'outils d'éditions. Vu le temps de formation relativement court, certaines manipulations seront réalisées en mode démo. Mais il est bien entendu que l'accent sera mis sur quelques classiques tels que l'exportation au format PDF, la finalisation et l'archivage d'un document, la surimpression et la fiabilité technique du document. De même, la récupération des fichiers XPress fera l'objet d'un exercice poussé. Au bout du compte, chaque participant aura découvert que le passage d'une application à l'autre n'est somme toute pas si difficile et que les options nouvelles d'InDesign apportent une motivation suffisamment forte que pour oublier une légère baisse de rentabilité due à l'acquisition de nouveaux réflexes. Mais dans ce monde qui est le nôtre, ne doit-on pas toujours aller de l'avant ? Patrick Bamps dossier Typographie sur InDesign en savoir plus en quelques heures Pas à pas, InDesign s’impose dans le monde graphique. Adopté au départ par les inconditionnels d’Adobe et les amateurs de nouveautés, le concurrent d’XPress s’installe à présent dans un nombre toujours croissant d’entreprise. Les raisons de ce succès sont multiples. Parmi celles-ci, les capacités typographiques du logiciel occupent une place à part. Mais pour en tirer parti, un peu d’aide est souvent nécessaire… Pour un novice ou même pour un habitué de XPress, le passage à InDesign implique la découverte de toute une série de nouvelles fonctionnalités et l’apprentissage d’une manière de travailler différente. Cela est vrai en ce qui concerne la gestion des maquettes, celles des transparences ou encore lors de la création de style. Dans le domaine de la typo, secteur où le programme d’Adobe excelle, l’utilisateur exigeant se trouve confronté au même phénomène. Pas question de se contenter d’utiliser de vieilles méthodes héritées d’un autre logiciel. Pour tirer le meilleur parti du nouveau champion de la mise en page, il faut d’abord en découvrir les spécificités. Qu’il s’agisse des espaces, du crénage (interlettrage), des modes de césure et justification ou encore de l’utilisation des polices OpenType, les astuces sont nombreuses. Le manuel est bien entendu là pour cela mais s’y plonger demande parfois beaucoup de courage. Le Cepegra vous propose donc d’aborder ces différents points au travers d’une formation à distance à la fois court et pointu. Pas question d’y étudier toutes les fonctions d’InDesign (gestion des transparences, export PDF, etc.) mais bien de se concentrer sur les aspects liés à la typographie. Il s’agit donc d’un complément à une formation classique, une manière d’aller un peu plus loin dans la maîtrise de ce formidable outil. Basé sur le même principe de fonctionnement que le module consacré à la typo sur XPress, le nouveau cours a subi quelques améliorations visant à le rendre encore plus facile à utiliser: si le principal support reste les séquences animées expliquant les différents points, elles sont cette fois accessibles via Flash. Cela implique une légère prise de poids mais simplifie la mise en œuvre chez certains utilisateurs. La session de cours est organisée sur une période d’un mois durant lequel les participants ont accès à la plate-forme de formation à distance. À eux de s’organiser librement pour parvenir au bout des activités proposées (qui représentent environ 8 heures de travail). Côté technique, peu de contraintes viennent entraver l’utilisation du module : il suffit de disposer d’un ordinateur connecté à Internet (une connexion rapide est préférable, le chargement des films pouvant se révéler coûteux avec un simple modem) et équipé d’un navigateur web et du Player Flash (gratuit sur le site de Macromedia). Disposer d’InDesign est bien entendu largement conseillé… Entièrement basé sur de courtes séquences animées, le cours vous permet de découvrir à votre rythme les nombreuses spécificités d’InDesign dans le domaine de la typographie. Une approche qui se veut pointue sans pour autant être indigeste. La prochaine session de typo sur InDesign aura lieu du 10/10 au 3/11. Thierry Herman 9 Rossel déménage ! Pour le petit monde de la presse francophone belge, c’est une importante page d’histoire qui va bientôt se tourner. Après une quinzaine d’années de présence aux portes de la capitale, l’imprimerie du groupe Rossel se prépare à rejoindre la Wallonie. D’ici quelques semaines, ce n’est plus d’Evere mais bien de Nivelles que partiront chaque matin les exemplaires du journal « Le Soir ». Une véritable révolution pour le quotidien bruxellois, mais aussi un formidable défi technologique pour l’entreprise et ses travailleurs… Imaginez une machine haute de 18 mètres, large de 6, longue de 54 et pesant 1300 tonnes. Ces quelques chiffres ne laissent guère de place au doute : une rotative destinée à l’impression de journaux est un monstre et l’installer demande énormément de place. De l’espace, il n’en restait pas assez à Evere pour accueillir la nouvelle KBA commandée par le groupe Rossel. Pas possible non plus de démonter les « anciennes » machines (des Wifag installées vers 1989) pour les remplacer par celles qui vont leur succéder. Arrêter la production ne serait-ce qu’un jour est impensable. Face à cette situation, il ne reste alors qu’une solution : le déménagement. Pour le groupe qui édite aussi le Vlan, les options sont limitées. Rester à Bruxelles semble difficile car les emplacements intéressants sont rares et coûteux. S’installer en périphérie paraît plus raisonnable mais une implantation en Flandres risquerait d’être vécue comme une trahison par une partie du lectorat des différents titres du groupe. Il suffit pour s’en convaincre de se rappeler des réactions qui ont suivi l’annonce du déplacement vers Grand-Bigard des activités d’impression de Vers l’Avenir. 10 Pour Rossel, le choix ne peut donc s’orienter que vers le sud de Bruxelles. Finalement, dossier c’est Nivelles qui aura la chance d’attirer le géant bruxellois sur ses terres. Il faut dire que la cité aclote disposait de nombreux atouts : une situation géographique favorable (à proximité de l’E19, de l’A54 et de la N25, de quoi acheminer facilement les exemplaires du Soir mais aussi de La Nouvelle Gazette ou de La Meuse) ainsi que des terrains disponibles sur la nouvelle zone d’activités des « Portes de l’Europe » à Baulers. Dernier né de l’Intercommunale du Brabant wallon, ce parc industriel profite du terrain disponible autour de l’ancien circuit de Nivelles. Une reconversion originale pour un site qui voyait s’affronter les Formule 1 de Ickx, Fittipaldi ou Lauda au début des années 70. C’est donc sur ce zoning encore assez désert que se dresse le nouveau centre d’impression de Rossel. Encerclé par les roulottes de chantiers et les engins de génie civil, il abrite déjà la rotative achetée au constructeur allemand KBA. Au moment d’écrire ces lignes, son montage s’achève, faisant place Le nouveau centre d’impression de Rossel. Derrière l’immense baie vitrée se cache la nouvelle rotative du groupe. à une période de tests, de mise au point et de formation des imprimeurs. Les changements sont en effet nombreux : avec une laize de 194 cm, les nouvelles presses permettront d’imprimer 6 pages dans la lageur du cylindre et 2 sur son développement. L’encrage ne sera plus assuré au départ d’encriers classiques mais par des sortes de gicleurs qui enverront la quantité optimale d’encre sur le cylindre encreur. Pour Jacques Valembois, directeur de l’imprimerie, la révolution va au-delà de ces aspects techniques propres à la nouvelle presse. L’activité d’impression de journaux est longtemps restée trop classique, explique-t-il. Faute de pression en ce sens, le secteur a pris du retard par rapport aux autres domaines de l’imprimerie et par rapport à l’industrie en général. Cette nouvelle imprimerie sera l’une des plus moderne au monde. La presse ellemême n’est que la troisième de ce modèle, capable d’imprimer six pages au lieu de quatre sur la largeur d’un cylindre (ses deux grandes sœurs sont déjà installées en Suisse, à Zurich et à Berne). Quant à la gestion du stock de papier, elle sera presque totalement automatisée, depuis la réception des bobines jusqu’à leur préparation finale pour la mise en machine. Ce cortège d’innovations peut néanmoins soulever quelques inquiétudes. Tout sera-til prêt à temps, en état d’assurer une production soutenue dans un domaine où les contraintes sont impitoyables ? Nous allons sans doute avoir à faire face à de nombreuses difficultés. Mais nous nous organiserons pour en surmonter l’immense majorité, poursuit Jacques Valembois. L’objectif est peut-être ambitieux, mais il s’agit de bâtir une imprimerie qui sera encore dans le coup dans 10 ans. À ce moment-là, les autres imprimeries disposeront sans doute d’un matériel équivalent à celui que nous mettons en place dès aujourd’hui. Pour les ouvriers des différents métiers impliqués (conducteurs et aides-conducteurs mais aussi bobiniers et personnes occupées à la finition et à l’expédition), le défi est de taille. C’est pourquoi Rossel a fait appel au Cepegra pour organiser une préformation destinée à anticiper l’arrivée des nouveaux outils de travail. But de l’opération : remettre tout le monde à niveau et évoquer les différents aspects de la production. Étalé sur plusieurs semaines entre mars et mai, le programme de cours portait donc sur la technologie de l’offset, l’encrage, le papier, le mouillage ou la gestion de la qualité. Une façon de faire le point qui n’est pas inutile en regard du peu de temps habituellement disponible lors de l’impression des journaux. En plus de cet objectif pratique, il s’agissait aussi d’offrir aux ouvriers une opportunité de se rencontrer. Et pour ceux venus de Charleroi et de Liège (deux « petites » imprimerie qui disparaissent avec ce regroupement sur un seul site), d’apprendre à connaître les Bruxellois avec qui ils travailleront bientôt. La formation, assurée par Michel Meyers et Patrick Gosselin, a en tout cas permis de préparer le terrain pour la suite, c’est-à-dire la mise en pratique sur la KBA, sous la supervision des spécialistes envoyés par le fabricant allemand. Une tâche qui n’est pas simple puisque chaque rotative est unique et personnalisée selon les demandes du client. Pour le lecteur du Soir, le changement de machine ne passera pas non plus inaperçu. Il s’accompagnera du remplacement du format actuel par le format dit «berlinois». Et une maquette modernisée verra bien entendu le jour. Le résultat sera impressionnant. Au début, la nouvelle présentation risque de nous faire perdre des lecteurs parmi les habitués, pronostique M. Valembois. Mais il s’agit de rendre Jacques Valembois, directeur de l’imprimerie, dans le hall d’expédition en cours d’installation. l’aspect du journal conforme à la nouvelle situation dans le monde de la communication. Les premiers numéros du Soir devraient se retrouver chez les libraires et dans nos boîtes aux lettres dès la fin du mois d’octobre (un numéro zéro serait imprimé le 27 septembre). À ce moment, nous devrions donc être en mesure de voir si le résultat graphique est à la hauteur du défi technologique que s’est lancé le groupe Rossel… Thierry Herman 11 Gérer des projets graphiques, ça s’apprend ! La formation en « Gestion de projets dans l’industrie graphique » en est déjà à sa 6 édition. e Dès octobre, les nouvelles recrues pourront profiter de l’expérience acquise au cours des cinq premières années de ce programme mis en place conjointement par le Cefora et le centre de compétence Cepegra. gnement supérieur ou équivalent ainsi qu’une réelle volonté et aptitude à développer et gérer des projets. Ce projet est né autour du constat d’un besoin de développer l’efficacité et le rendement des activités de gestion des entreprises du secteur graphique. Certains modules de la formation sont accessibles, à la carte, aux travailleurs, collaborateurs ou chefs d’entreprise du secteur graphique (ou ayant des relations avec le secteur graphique) désirant améliorer leurs compétences en gestion. Les nombreuses PME actives dans ce secteur sont confrontées depuis plus de 15 ans à une évolution technique galopante : nouveaux supports de communication, nouveaux procédés de production, nouvelles exigences en termes de qualité et de délais de livraison. La formation est gratuite pour les demandeurs d’emploi. Ceux-ci bénéficient d’un contrat de formation professionnelle du FOREM. La survie d’une entreprise implique la maîtrise des technologies de pointe mais aussi une vision stratégique à moyen terme. Mais petite entreprise rime souvent avec petits moyens. Le personnel de ces sociétés est souvent contraint à une polyvalence qui ne lui assure pas toujours une efficacité optimale. Un bon technicien n’est pas forcément un bon gestionnaire. C’est pour parer à ce constat que cette formation, pour le moins originale dans son concept, allie une série de compétences techniques pointues à la maîtrise d’outils de gestion permettant d’aborder les différents aspects d’une stratégie d’entreprise. tion, fabricant mais aussi de deviseur, acheteur et/ou délégué commercial dans le secteur graphique. Il sera capable d’organiser la gestion journalière d’un atelier de production prépresse, presse ou multimédia, d’établir un planning, d’organiser le travail, d’animer une équipe, de gérer les coûts, de gérer les relations avec les fournisseurs et les sous-traitants et de garantir la qualité des produits. Il sera capable également de comprendre et de mettre en place les technologies de pointe visant l’amélioration de la production. Objectif Pour les travailleurs, les frais de participation s’élèvent à 99 euros par jour. Il est possible de bénéficier d’une réduction des frais grâce aux Chèques formations de la Région wallonne (info : 071/206 136). Contenu de la formation. Par une approche pratique, la formation apporte aux personnes chargées de la gestion, des outils et éléments de réflexion visant la résolution de problèmes quotidiens des entreprises. Pour plus d’informations, adressez-vous au Cepegra, Nadia Habbi au 071/250 341. Public 12 En fonction du profil de départ, qualification et expérience, le candidat apprendra à assumer des fonctions de responsable de produc- Cette formation s’adresse aux demandeurs d’emploi, ayant un niveau minimum d’ensei- Vous trouverez en page 14, le planning des modules de techniques de management accessibles à la carte. Nathalie Gautier planning formations Renvoyez-nous ou faxez-nous au 071 250 399 nom : salarié indépendant enseignant rue : code postal : formation à titre professionnel GSM : coordonnées personnelles fax : e-mail : avec chèque formation sans chèque formation fonction actuelle : coordonnées professionnelles obligatoires formation à titre personnel (confidentiel) nom de la société : (uniquement le samedi ou en soirée) Commission paritaire (voir fiche de paie) : 130 (gratuit) 218 (gratuit si vous vous inscrivez via le Cefora et uniquement pour les cours marqués d’un astérisque) autres, à spécifier ……… octobre n° : localité : Tél. : Tarif : 11 euros/heure à partir de prénom : n° registre national : Attention, les formations en rouge ne sont organisées qu’une fois par semestre (places limitées) *Formations planifiées pour le Cefora, accessibles prioritairement aux travailleurs de la commission paritaire 218 en contactant le 02736 76 47. activité principale de la société : commission paritaire : 130 rue : code postal : 218 autres, à spécifier ……… n° : localité : Tél. : fax : QuarkXPress vers InDesign QuarkXPress* QuarkXPress QuarkXPress InDesign* InDesign InDesign* Illustrator* Illustrator Illustrator perfectionnement Illustrator* Illustrator Synergie Typographie et lay-out* Photoshop* Photoshop* Photoshop - scan et retouche Photoshop - scan et retouche Photoshop - scan et retouche Photoshop - photomontage Photoshop - photomontage Photoshop - photomontage Photoshop - photomontage Color management* Processus graphique* Processus graphique* Photo numérique* Photo numérique photographe Acrobat multimédia* PDF* PDF Imposition Mac OS X Mac OSX* Workflow* Mise en page Web 28-29-30/09 17-18-19-20-21/10 09-10-16-17-18/11 06-07-08-09-12-13/12 03-04-05-06-07/10 17-18-19-20-21/10 28-29-30/11 - 01-02/12 10-11-12-13-14/10 21-22-23-24-25/11 28-29-30/11 - 01-02/12 05-06-07-08-09/12 14-15-16-19-20-21/12 24-25-26-27-28/10 19-20/12 03-04-05-06-07/10 12-13-14-15-16/12 28-29-30/09 - 03-04/10 24-25-26-27-28/10 21-22-23-24-25/11 03-04-05-06-07-10/10 05-06-07-10-11-12/10 09-10-14-16-17-18/11 28-29-30/11 - 01-05-06/12 07-08-09/11 17-18/10 12-13/12 21-22-25/11 19-20-21/12 03-04/11 28-29-30/09 07-08-09/11 12-13-14-15-16/12 30/11 - 01-02/12 07-08/11 16-17-18/11 06-07-08-09-12/12 Une mise à jour du planning est accessible sur notre site : www.cepegra.be 13 HTML gestion dans le cadre de notre formation en gestion de projet dans le secteur graphique de 8 h 30 à 16 h 30 le samedi de 9 h 00 à 17 h 00 en soirée de 17 h 00 à 21 h 00 Formation 14 à distance 14-16-17/11 HTML 13-14-15/12 XML 06-07/10 Dreamweaver* 16-17-18/11 Dreamweaver 22-23-24-25/11 Dreamweaver 16-19-20-21/12 Dreamweaver atelier 05-06-07-11-12-13/10 Dreamweaver et PHP* 28-29-30/09 - 06-07/10 Dreamweaver et ColdFusion* 26-27-28/10 - 07-08/11 Dreamweaver et CSS* 09-10/11 Fireworks 03-04-10/10 Flash 14-17-18-19/10 Flash* 10-11-12-20-21/10 Flash* 28-29-30/11 - 08-09/12 Flash atelier 03-04-07-08-09/11 ActionScript 20-21-25-31/10 ActionScript* 17-18-19-24-25/10 Final Cut 04-07-11-12-14/10 After Effects 18-21-25-26-28/10 Première 22-23-25-29-30/11 3D Maya animation 01-02-05-06-07/12 Son numérique 24-25-26-27-28/10 Economie 14-21-28/10 Marketing 19-24-25/10 Leadership 04-07-08/11 Self Marketing 23/11 - 07/12 Communication 09-30/11 - 09-22/12 InDesign 10-17-24/09 - 01-08-15/10 Photoshop - photomontage 22-29/10 - 05-19-26/11 - 03/12 Photoshop - photomontage 22-29/10 - 05-19-26/11 - 03/12 Scan et retouche 10-17-24/09 - 01-08/10 Scan et retouche 10-17-24/09 - 01-08/10 Illustrator perfectionnement 10-17-24/09 - 01-08/10 Illustrator 29/10 - 05-19-26/11 - 03-10/12 Color management 17-24/09 -01/10 Dreamweaver 15-22-29/10 -05/11 Dreamweaver et CSS 15-22-29/10 Flash 10-17-24/09 - 01-08/10 ActionScript 15-22-29/10 - 5/11 PDF 26/11 - 03-10/12 InDesign 11-13-18-20-25-27/10 - 8-10/11 Illustrator 04-06-11-13-18/10 Scan et retouche 04-06-11-13-18/10 Photoshop - photomontage 08-10-17-22-24-29/11 - 01-06-08-13-15-20/12 ActionScript 13-15-20-22-29/09 - 04-06-11/10 Typographie sur QuarkXpress Du 19/09 au 10/10: 8 heures de formation réparties librement Typographie sur InDesign Du 10/10 au 03/11: 8 heures de formation réparties librement Typographie 16/09 et 30/09 de 08h00 à 12h00 - 28/10 toute la journée Une mise à jour du planning est accessible sur notre site : www.cepegra.be dossier Un Mac mini pour les graphistes ? Le plus petit ordinateur du monde est également l’un des moins chers du marché. Vendu à partir de 445 euros HTVA sans écran ni clavier/souris, soit à peine le prix d’un écran, le Mac mini offre tout ce qu’il faut pour se lancer dans l’informatique multimédia. Mais peut-il décemment faire office de station graphique ? Sois beau et tais-toi ! Le Mac mini constitue la seconde intrusion d’Apple dans le domaine des ordinateurs miniatures - la première expérience s’étant soldée par l’échec cuisant du G4 Cube proposé en l’an 2000 à un prix jugé prohibitif (1800 euros sans écran). Pour y parvenir, l’ordinateur est proposé cette fois à un prix nettement plus abordable, nu et sans accessoires. Ses atouts ? Un design hors du commun doté d’une carapace alliant plastique et métal à peine plus volumineuse que trois boîtes de CD empilées, soit un carré de 16 cm de côté sur 5 cm de hauteur. Facile à déplacer, ce « transportable » d’un peu plus d’un kilo n’a donc aucune peine à se fondre Mac mini est ultra-silencieux ! dans la plupart des environnements de travail, d’autant qu’il peut se poser à plat ou sur sa tranche. Sa silhouette très discrète et sa mécanique particulièrement silencieuse en font un ordinateur « à tout faire » sans concurrent réel. Certes, le Mac mini a été conçu avant tout pour doper les parts de marché d’Apple, en s’attaquant directement aux PC vendus au rabais. On ne s’étonnera donc pas que la clientèle ciblée englobe en priorité les nouveaux « convertis » par l’iPod et autres utilisateurs PC déçus par le monde Wintel. Ce faisant, la petite machine a le potentiel pour séduire des segments plus professionnels à la recherche d’une seconde machine, voire en quête d’un serveur d’appoint. Les studios disposant de collections d’écrans et autres claviers/souris pourront ainsi réaliser des économies substantielles en récupérant tous ces matériels endormis dans les fonds de placards. Dans le cas contraire, l’investissement dans des périphériques supplémentaires gonfle sérieusement la facture totale et réduit considérablement l’intérêt de l’opération. Que l’on ne s’y méprenne pas, le Mac mini n’a pas la prétention de piétiner les plates-bandes des modèles haut de gamme du constructeur. Il n’en a d’ailleurs tout simplement pas les moyens. Surtout depuis qu’Apple a fixé le ticket d’entrée de ses nouveaux Power Mac G5 à 1 499 euros TTC, et baissé celui de ses iMac G5 17 pouces à 1 299 euros TTC ; des ordinateurs à base de G5 qui laissent sur place le G4 du Mac mini, dont la configuration la plus musclée et « full option » aura bien du mal à passer le cap de Tiger. Mini, mais pas trop… L’achat d’un Mac mini comme station graphique est envisageable. À condition de bien jauger le rapport performances/prix/équipement avec le reste de la gamme. N’oublions pas que le processeur G4 du Mac mini « plafonne » à 1,42 GHz, et ne fait plus vraiment le poids face à la dernière génération de puces G5 à 2,7 GHz. D’autant que Tiger, la dernière version du système d’exploitation d’Apple, a été développée pour maximiser les performances des G5 64-bits, alors qu’un G4 sera légèrement alourdi par le félin d’Apple, comme nous avons pu le constater 15 dossier Un disque dur très lent et une carte graphique anémique limitent ses performances… sur notre PowerBook G4 1,7 GHz. Comparé aux PC « grand public » vendus sans écran, le Mac mini traîne derrière lui les stigmates de sa miniaturisation. Son disque dur de 40 ou 80 Go est moins généreux et bien plus lent (4 200 tpm) que les modèles que l’on trouve dans les stations professionnelles (7 200 tpm ou 10 000 tpm). Et pas question de le remplacer par un modèle plus véloce : l’ouverture de ses entrailles entraîne immédiatement l’annulation de la garantie du constructeur. Inutile donc de songer sérieusement à lui confier des applications de montage audio ou vidéo. L’iMac G5 fera mieux, avec un niveau d’équipement plus convaincant. En revanche, les performances relativement modestes du Mac mini se montrent à la hauteur des retouches d’images sous Photoshop et autres travaux de mise en pages, à condition néanmoins de gaver la bête avec un maximum de RAM (1 Go max). Une opération qui ne garantira pas le risque d’essoufflement en cas de traitements intensifs sur de gros fichiers multimédias. Le véritable talon d’Achille du Mac 16 mini réside dans son processeur graphique : une carte ATI Radeon 9 200 avec 32 Mo de mémoire vidéo soudée à la carte mère. Aucune chance donc de faire évoluer cette composante, ni aucune autre d’ailleurs. La machine a été conçue pour rester hermétique aux mutations technologiques. Heureusement qu’une sortie DVI permet tout de même d’y brancher un écran plat de la dernière génération. « Full option », sinon rien ! Si les configurations « de base » peuvent efficacement remplir leur rôle de machine de remplacement, elles n’en restent pas moins chichement équipées. Le Mac mini gagne beaucoup à être emporté « full option » avec un graveur DVD-R par exemple. Mais gare à l’addition qui peut rapidement devenir salée et atteindre les 900 euros TTC, voire plus si vous deviez craquer pour un nouvel écran ! Plus concrètement, le Mac mini tient la route face à un PC acheté au rabais dans une grande surface de banlieue. Ses performances sont comparables à celles des derniers portables du constructeur californien. Loin d’être un foudre de guerre, le Mac mini n’en demeure pas moins une machine très complète, dotée de connecteurs USB 2.0, FireWire 400, d’une carte réseau Ethernet avec option Wi-Fi, puce Bluetooth (option), un modem 56 K, une sortie audio, et un graveur CDRW/lecteur DVD. Il est à prendre tel qu’il est : un ordinateur miniature offrant une liberté totale d’équipement - qui faisait jusqu’alors défaut chez Apple -, vacciné contre les virus, vendu à un prix d’appel vraiment abordable pour peu que l’on ait déjà un écran, une souris et un clavier. Une station graphique d’appoint légère mais « bien équipée », qui peut parfaitement jouer les remplaçants modèles en attendant le retour du Power Mac parti faire un tour au SAV. Boris Jancen