Le Livre 2014
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Le Livre 2014
20 14 On prendra et cela ne sera pas le vol, on emploiera ses facultés et son activité et cela ne sera pas le travail. — Élisée Reclus 3 archives 2014 EN JANVIER — Un cheval marche au pas, la philosophie de Medhi Belaj Kacem se déploie toujours de cinq à sept les deuxième dimanche du mois, Les Oiseaux mal Habillés dévoilent un bout de leur petite histoire. La Véraison retourne au travail, les balles s’échangent, entre autres, au 20 du mois. L’esprit et la matière se mélangent. Les crocodiles nous chauffent… Les renonculacées fleurissent sur la terre comme au ciel. Nous vous souhaitons le meilleur à venir, où vous voulez pour cette nouvelle année. 4 5 Théâtre / résidence de création Pauvreté, richesse, hommes et bêtes de Hans Henny Jahnn / mise en scène Pascal Kirsh Du 22 décembre au 6 janvier Ouverture publique le 6 janvier à 19h30 Après une lecture à l’Échangeur, Pascal Kirsh et ses comédiens viennent travailler sur la mise en scène de ce texte de Hans Henny Jahnn. Une œuvre dramatique mais aussi un poème, un conte, un récit au long cours, à propos de paysans, à la fois réaliste et magique. On y voit à travers les êtres comme dans du verre. On y parle une langue rude, brutale même, intransigeante, voire lapidaire. Hans Henny Jahnn, auteur du Pasteur Ephraïm Magnus, est l’un des prosateurs les plus importants et les plus singuliers du XXe siècle en Allemagne, et pourtant, il est encore peu connu en France. Son œuvre, écrite entre les années 10 et 50, se partage entre œuvres romanesques et œuvres dramatiques. La pièce Pauvreté, richesse, homme et bêtes est contemporaine de son roman le plus célèbre, énigmatique et noir : Le navire de bois. Bien que les récits qui les portent soient éloignés, le même thème traverse ces deux œuvres maitresses. L’amour en est le centre obscur et brûlant… — Mise en scène Pascal Kirsch Avec Julien Bouquet, Éric Caruso, Victoire Du Bois, Jonathan Genet, Vincent Guédon, Loïc Le Roux, Marina Keltchewsku, Élios Noël, Netty Radvanyi, Florence Valéro, François Tizon et Arto Scénographie Anaïs Heureraux et Pascal Kirsch – Installation scénique & Lumières Pascal Villmen assisté de Léandre Gans – Son Sophie Laloy + Loïc Le Roux Assistante mise en scène Netty Radvanyi Traduction Huguette Duvoisin et René Radrizzani aux éditions José Corti 6 7 Théâtre / Lecture Théâtre / résidence d’écriture La petite histoire L’AVANTAGE DU DOUTE d’Eugène Durif / mise en scène Rozenn Biardeau Le collectif L’Avantage du doute Du 1er au 10 Janvier Ouverture publique le 10 janvier à 15h00 Du 19 au 24 Janvier Pas d’ouverture publique Premiers pas pour l’équipe de Rozenn Biardeau autour du texte d’Eugene Durif. Cette création mêle musique contemporaine improvisée, théâtre d’objets et texte, dans la ligne des créations précédentes de la compagnie. Cette première étape permet à Rozenn Biardeau de présenter son travail, de rencontrer public et professionnels et d’ouvrir des pistes. — Avec Rozenn Biardeau, Serge Biavan Musique Quentin Biardeau, Florian Satche Mise en espace Rozenn Biardeau, Karen Fichelson Images Bertrand Sallé Vidéo Marie Famulicki https://www.facebook.com/oiseaux.malhabilles?fref=ts http://www.lesoiseauxmalhabilles.blogspot.fr http://bertrand.salle.free.fr/ Cinéma / projection Je voudrais que son nom apparaisse partout de Stéphane LEVY Le 21 Janvier 2014 Projection du film Je voudrais que son nom apparaisse partout de Stéphane Levy (32 minutes) suivi d’un débat autour du film et du livre de Marion Deichmann ainsi que d’une signature de son livre. Marion Deichmann a mis du temps à avoir envie d’écrire ses mémoires. Je voudrais que son nom apparaisse partout, l’histoire d’une jeunesse chahutée par un monde en guerre, est publié en 2012. Stephane Levy réalise un film du même nom, un documentaire de famille autour de l’effort de son amie pour rassembler ses souvenirs apatrides. Présence, projection, discussion et lecture se complètent pour dresser le portrait des vies de Marion en une soirée ! Le collectif d’acteurs-auteurs est en résidence d’écriture pour inventer la matière de leur prochaine création qui aura lieu à l’automne 2015. Nous sommes un collectif d’acteurs. Nous jouons et écrivons ensemble. Nous avons créé un premier spectacle, Tout ce qui nous reste de la Révolution, c’est Simon, et un deuxième, La Légende de Bornéo, autour de la question du Travail. Qu’entend L’Avantage du doute par « collectif » ? La création de notre groupe répond tout d’abord à une nécessité, politique au sens large, que nous partageons, celle d’appartenir à un collectif. Notre groupe est celui de la prise de pouvoir d’acteurs-auteurs qui vivent le processus de création de leur pièce comme un exercice concrètement démocratique. Le texte final est indissociable de ce que nous sommes/pensons/questionnons ; nous faisons corps avec la pièce. À l’image de notre processus s’invente alors sur le plateau un théâtre qui déplace nécessairement la position du spectateur ; un Théâtre-public où ceux qui écoutent sont pris à témoin, interpellés globalement comme partenaire principal. La création est volontairement prévue dans longtemps, à l’automne 2015. Nous souhaitons prendre le temps nécessaire, comme pour nos deux premiers spectacles, à l’écriture, à la discussion, à l’errance, à l’expérience, à la construction empirique du spectacle. Comme tout repose sur notre capacité d’invention, nous préservons la possibilité pour chacun de travailler et de « vivre » en dehors du collectif. De plus nous faisons des tournées longues, sur plusieurs saisons, de nos spectacles. Ainsi, nos durées de création sont cohérentes avec notre façon de faire et nos partenaires de production sont eux aussi en accord avec cette temporalité. — Avec Simon Backouche, Mélanie Bestel, Judith Davis, Claire Dumas, Nadir Legrand et Maxence Tual https://fr-fr.facebook.com/lavantage.dudoute [email protected] 8 9 archives 2014 EN FÉVRIER — Convivialité/ surprise Apéritif de quartier Le collectif la Générale Vendredi 31 janvier à 18h00 Apéritif = n.m du latin apertivus dérivé de aperire : Ouvrir. Un apéritif ou familièrement un apéro est une boisson servie avant le repas dans certaines cultures afin d’ouvrir l’appétit. L’apéritif désigne par extension la collation qui peut précéder le repas. par extension l’apéritif s’applique à tous les aliments, petits gâteaux, fruits découpés, olives, charcuterie, tapas, fromage et autres assortiments variés, qui sont servis en accompagnement de cette boisson. Enfin l’apéritif désigne le moment de convivialité, le lieu de sociabilité où des personnes se retrouvent pour consommer ces boissons et ces aliments en discutant... Depuis le 1er février la Générale fabrique, questionne, invite, ouvre, débat et les jours voltigent comme des balles de ping pong. La philosophie de Medhi Belaj Kacem se déploie toujours de cinq à sept les deuxièmes dimanches du mois. Le club Mickey se sert de poignards pour se frayer un chemin. Autre chose que rien expérimente le quotidien. Les Oiseaux mal Habillés travaillent à la production de La petite histoire. Les Sans-Papiers se réunissent pour circuler librement. Les langues se démultiplient en multipositions au 20 du mois. Delphine creuse la genèse des souvenirs. Ivanne et Sidonie réfléchissent sans les mains. La revue Agôn se lance. L’humus s’amasse et l’humain prime. 10 11 Théâtre / résidence de création Débat/ Rencontre Il faut parfois se servir d’un poignard pour se frayer un chemin POLITIQUE/CULTURE de Roberto Alvim / Mise en scène Louise Dudek et Alexis Lameda-Waksman rencontre publique le 7 février à 19H collectif la Générale Un membre éminent de l’État et un grand entrepreneur décident de monter de toute pièce un groupe terroriste censé renforcer le pouvoir en place, justifier la création d’une police spéciale et d’une prison de haute sécurité, et à terme relancer la croissance. Les membres de cette cellule révolutionnaire, le « club Mickey », n’ont pas conscience d’être utilisés. Ils décident de s’en prendre à des stars du Show-Biz. À l’heure où le terme de «Fabrique de culture» est utilisé dans de nombreux discours, après la création récente de l’aide aux «Fabriques» par le Conseil Régional, au moment où le Ministère de la Culture lui même semble se pencher sur les modalités d’un soutien aux «lieux intermédiaires», nous aimerions revenir sur ce que signifie la «culture de proximité». Quels sont ses cadres, ses moyens, ses objectifs, ses usages et ses usagers ? Nous organisons une rencontre publique sur le thème : Une fabrique de culture dans la Ville, à quoi, à qui cela sert-il ? Nous invitons les candidats à la mairie du XIe, les artistes de la Générale, des acteurs, artistes et habitants du XIe à dialoguer ensemble et à débattre des questions suivantes : Une fabrique de culture dans la ville, qu’est-ce que c’est ? À quoi ça sert ? Qu’en attendez-vous ? Comment les politiques culturelles de la ville et de l’arrondissement peuvent-elles favoriser le déploiement efficace de ce dispositif ? — — Création en France Le texte de la pièce est édité aux Solitaires intempestifs Mise en scène Louise Dudek et Alexis Lameda-Waksman Avec Rachel André, Jeanne Arènes, Majid Chikh-Miloud, Louise Dudek, Elsa Grzeszczak Alexis Lameda-Waksmann, Thomas Poitevin, Benjamin Tholozan, Adeline Walter Son Mathias Lameda Lumières Florent Penide Dramaturgie Anthony Thibault Traduit du portugais par Angela Leite Lopes Les candidats invités seront : Martine Debieuvre candidate sur la liste du PS Hélène Franco candidate tête de liste du PG JoËlle Morel candidate tête de liste EELV christian saint-etienne candidate tête de liste UMP Du 26 janvier au 2 février Pas d’ouverture publique Apres la présentation d’une maquette au Théâtre Romain Rolland de Villejuif la Cie M42 finalise à la Générale la création de leur prochain spectacle qu’ils joueront à la Chapelle Saint Louis de Rouen le 3 février. http://compagniem42.com/ 12 13 Théâtre / Recherche Théâtre / Résidence d’écriture Autre chose que rien De la solitudes des cuisinières (Festin tragique) Arnaud Guy et Marion Camy Ivanne&Sidonie Du 10 au 12 février 2014. Pas d’ouverture publique Du 10 au 16 février Pas d’ouverture publique Après un workshop aux Laboratoires d’Aubervilliers, la Compagnie Cargocollective s’installe quelques jours a la Générale. Ivanne&Sidonie quittent leurs interventions culinaires pour se mettre à table et concoctent pour la première fois, un texte de théâtre… L’expérimentation sur Autre chose que rien donne à voir des personnages affranchis du temps, du travail, qui vivent ici dans un pacifisme émotionnel. Ils sont à la recherche de leur propre langue, leur corps et des choses dont ils rêvent. Ils se racontent, ils passent à l’acte. Nous souhaitons travailler dans un premier temps sur les actions banales de la vie, sur la captation d’instantanés. Cuisiner engendre la transformation de la matière première pour produire une œuvre unique destinée à réjouir, le temps du repas, les papilles des convives, les nourrir pour leur permettre de répondre à un de leurs besoins fondamentaux : manger. Cuisiner, c’est manipuler, couper, hacher, ciseler, assaisonner, mijoter, cuire, enfourner, piquer, incorporer. — — Avec Anna Federova, Arnaud Guy, Sophie O’Bryne, Louise Ronk Senges création musicale Christophe Provincial scénographie et costumes Marion Camy-Palou Cinéma / montage D’où viennent les souvenirs Delphine Dumont Du 10 au 15 février. Pas d’ouverture publique. Delphine Dumont se réfugie à la Générale pour une introspection, démarre une recherche sur les souvenirs qu’ils soient personnels ou universels, travaille en parallèle sur les films de familles, les films retrouvés...Revue / sortie numéro Avec Ivanne Barberis et Sidonie Han 14 15 La question de la Reprise Revue AgÔn Le 21 février Ouverture des portes à 17h00 La revue Agôn, revue numérique sur les arts de la scène, lance son sixième dossier consacré à la question de la reprise. Dans un contexte dit de crise, et alors que politiques culturelles et entreprises théâtrales se tournent de plus en plus vers du connu, un phénomène de patrimonialisation de la culture semble toucher de plein fouet les arts de la scène. S’orientant vers des spectacles qui ont fait date, devenant par là références et événements, programmateurs comme artistes semblent faire de la reprise une nouvelle pratique—pratique qui à son tour déborde ces monuments pour interroger la mémoire et l’oubli, dans son histoire comme dans celle plus large de nos sociétés. Posant la question de la reprise pour mettre en lumière le processus de création, nous aborderons cette question de la mémoire et du recyclage du matériau chorégraphique avec Alexandre Achour, Josep Caballero Garcia et Zeina Hanna, trois danseurs de Xavier Le Roy participant à l’aventure de Rétrospective, dans le cadre d’une conférence dansée sur le processus de création de la pièce. Cette exposition chorégraphique est par ailleurs présentée au centre Pompidou du 19 février au 10 mars. — Avec Alexandre Achour, Josep Caballero Garcia et Zeina Hanna, et autres surprises! 16 17 archives 2014 Cinéma / montage Sans déconner Un film d’Alexandre Moisescot EN MARS — Claus Peymann rêve qu’il se fait taper par la Ministre de la culture. Les intermittents crient. Les étudiants des arts déco SUB-mergent l’espace. Medhi BelhajKacem transgresse. Laura Welter et Nathalie Franchie luttent pour une humanité meilleure, les sans papiers aussi. Les Oiseaux mal habillés produisent toujours La petite histoire. Alice commence à penser que vraiment peu de choses sont impossibles à Plestin-les-Grèves. Alexandre Moisescot s’inspire sans déconner de la Divine Comédie et monte. Les coquilles de noix crissent sous nos pieds. C’est bientôt le temps des cerises ? Du 1er au 30 mars Pas d’ouverture publique Alexandre Moisescot s’enferme à la Générale jour et nuit pour monter son premier long métrage de cinéma. Sans déconner est un road movie post-mortem, un conte tragicomique, une comédie métaphysique, un labyrinthe qui commence par un mariage pour quitter progressivement le monde des vivants. Sans déconner est en réalité un voyage labyrinthique dans la Mort et la Mémoire. Une épopée tragi-comique et décalée qui joue sur l’imaginaire collectif, les codes et les croyances entourant l’idée de l’Après. Qu’y-a-t’il de l’autre côté ? Nous n’en savons rien. Le film explore dès lors avec fantaisie, poésie, sérieux ou pire encore, ce que peut être ce que nous nous représentons souvent comme une errance : l’idée du Purgatoire, incarnée ici par le parcours de Gérard et de ses témoins. — http://www.le-coincoin.fr/index.php/les-films/25-sans-deconner 18 19 Théâtre / résidence de création Comme une eau très claire au début du printemps Événement D’après Jean-Pierre Martinet / MISE EN SCÈNE CYRILLE LABBÉ d’après Thomas Bernard / MISE EN SCèNE FANNY SANTER et Géraldine SZAJMAN Du 4 mars au 7 mars Ouverture publique le 7 mars à 15h00 et 20h00 Après avoir représenté leur travail sur le texte Claus Peymann et Hermann Beil sur la Sulzwiese de Thomas Bernhard, une première fois sous forme de maquette au Théâtre de Verre en 2012, puis dans le cadre du festival Péril Jeune à Confluences cette même année, Fanny Santer et Géraldine Szajman souhaite finaliser et enfin présenter leur projet de tryptique « À travers ces trois Dramolettes, ces trois comédies satiriques, Thomas Bernhard met en scène des personnes réels : Claus Peymann, sa secrétaire Christiane Schneider, son dramaturge, Hermann Beil et lui-même, Thomas Bernhard. Il les place dans trois réalités fictionnelles. Trois farces qui nous interrogent sur la nécessité du théâtre, de sa pratique et de sa place dans un système économique et politique contemporain. Trois comédies qui nous interrogent sur un pouvoir, “le pouvoir artistique”, qui mettent en jeu un cavalier seul, Claus Peymann, personnage qui ne peut aboutir qu’à une impasse humaine et philosophique : le théâtre pose des questions, interroge sans cesse le monde mais n’apporte pas immédiatement de réponse. Au-delà de ces textes, nous souhaitions aussi pouvoir saluer ces deux artistes : l’écrivain et le metteur en scène. Une proposition, un projet qui n’est pas un prétexte mais une tentative de sonder nos rêves, nos ambitions, d’exprimer nos doutes et nos espoirs de théâtre à travers eux. L’art est ce qui sauve Peymann, l’art est ce qui nous sauve face à nos peurs, nos angoisses, nos cauchemars, face à l’échec... l’art triomphe toujours ! » ** Contraction des mots drames et minuscules, Dramuscules (en allemand Dramolettes) est un recueil de piécettes de théâtre de Thomas Bernhard, inventeur du genre. Il les a écrits en 1988, un an avant sa mort. Dépeignant l’Autriche qu’il n’a jamais cessé de dénoncer, abrutie, réactionnaire, engluée dans le passé nazi. — Avec Fanny Santer et Géraldine Szajman collaboration artistique : Vincent Marguet Théâtre / résidence de création Du 10 au 20 mars 2014 Les 18, 19 et 20 mars 2014 à 20h30 D’après le début du roman de Jean-Pierre Martinet : Jérôme. Éditions finitude « Ici le théâtre se construit avec trois fois rien de ferraille et d’artifice, et le chemin qu’il tente d’emprunter est aussi abrupt et escarpé que les chemins qui sont creusés aux flancs des montagnes, et bordés de fleurs sauvages. La langue inouïe de Martinet est une matière vivante qui nous emmène : “Mais enfin : dans la neige des derniers jours. Solange : pour aller où tu ne sais pas, vas par où tu ne sais pas.” Un travail sur la fragilité, en somme, comme une coquille de noix. » Cyrille Labbé — Avec Rozenn Biardeau, Paul Moulin et Cyrille Labbé Adaptation, scénographie et mise en scène : Cyrille Labbé Collaboration artistique : Céline Bénard, Guillaume Moitessier et Charles Langellier Création lumière : Grégoire Richard Régie G : Kim Lert Création 2014-2015 - Production La Générale 20 21 Exposition SUB_ École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs Vernissage le 26 mars à 18h00 Exposition du 26 au 29 mars de 15h00 à 21h00 SUB_ est un projet initié par le bureau des élèves de l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. Un concours a été proposé à tous les élèves de l’École. Une trentaine de créations ont été sélectionnées pour être exposées à La Générale. Organiser cette exposition est un moyen de rassembler des élèves issus des dix secteurs de l’école et de leur offrir une visibilité en dehors du cadre scolaire. Les élèves se sont rassemblés en amont autour de différents workshops (graphisme / scénographie / design culinaire). Le thème SUB-, appelle au SUB-conscient, au SUB-lime, au SUB-sidiaire, au SUB-way, au SUB-stitut, au SUB-marin... Il n’a de limite que celle de l’imagination. Dessins, photos, installations, sculptures, performances, vidéos, viendront illustrer cette exposition. Pour cet événement créatif et fédérateur, les élèves des Arts Déco investissent La Générale ! — www.sub-exposition.tumblr.com Facebook/SUB-Exposition 22 23 Théâtre / résidence de création archives 2014 L’hiver de la cigale de Pietro Pizzuti Du 1er au 30 mars Pas d’ouverture publique Laura Welter est maintenue en détention préventive. Elle est accusée d’avoir tué le général Oscar Antonio Somadossi Roederer, jadis dictateur de son pays. La justice instruit le procès qui doit faire la preuve de sa culpabilité et, le cas échéant, identifier son mobile. L’avocate de la défense, Maître Nathalie Franchi, a du mal à se prévaloir de la collaboration de la prévenue. C’est le prix qu’il lui faut payer pour découvrir la vérité. Un face-à-face entre deux femmes qui, en risquant leurs vies, ont choisi des moyens différents pour poursuivre un même objectif : la lutte pour une humanité meilleure. — Création prévue début 2015. mise en scène Elsa Bosc et Maria Cristina Mastrangeli EN AVRIL — L’espace est acoustique, diatonique, carcéral et corsaire. La banderole de la Coordination des Intermittents et Précaire parle au dehors. L’inaccessible toit jalouse les éclosions printanières. On astique notre projecteur pour tenter d’éclairer les discours écrans... 24 25 Musique / Festival LET’S GET PHYSICAL Sonic Protest Du 5 au 14 avril Après Sonic Protest Ailleurs-et-partout : Sonic Protest Tout-le-temps puisque l’association du même nom s’autorise désormais des rendez-vous à l’année. Concerts, ateliers réguliers auprès de jeunes autistes, scolaires ou étudiants, organisation de tournées : Sonic Protest passe au courant continu et reste alternatif. Durant neuf jours, Sonic Protest propose une exposition collective d’art sonore. L’exposition sera l’occasion de découvrir un monde sonore inédit : les sons de l’air comprimé ou celui des étincelles électriques. On y entendra aussi le mouvement de haut-parleurs inaudibles et le son de l’endroit lui-même, de son environnement, par opposition et contraste, dans les silences et les échos. — Avec : Jean-François Laporte, Arnaud Paquotte, Xavier Charles, Andy Bolus et les élèves du Lycée Autogéré de Paris, Anla Courtis et les jeunes de l’hôpital du jour d’Antony,les étudiants de l’école national d’arts de Cergy, Atmosphérique et Mikro.TV. 26 27 Résidence de création / théâtre Musique / Festival Too Much Time Les soirées Trico Fatima Soualhia-Manet et Jane Exelyn Atwood Tricollectif Du 21 au 27 avril Pas d’ouverture publique Du 29 avril au 3 mai 2014 Fatima Soualhia-Manet (comédienne metteur en scène) et Jane Exelyn Atwood (photographe) viennent à la générale pour jeter les bases de Too much time d’après l’oeuvre de Jane Exelyn Atwood sur les femmes en prison. En 2011, la Maison européenne de la photographie consacre une première grande rétrospective à l’œuvre de Jane Evelyn Atwood, présentant, sous le titre Photographies 1976-2010, trente-cinq ans de travail, autour de six séries majeures (les prostituées, les aveugles, les femmes en prison, Jean-Louis/Vivre et mourir du sida, les victimes de mines antipersonnels, Haïti). Les projets photographiques d’Atwood peuvent s’étaler sur plusieurs années, jusqu’à ce qu’elle puisse rentrer en profondeur dans le sujet, et pénétrer des lieux et des mondes que nul n’avait exploré en détails avant elle. C’est le cas de son sujet Femmes en prison, qui l’occupa près de 10 ans. Atwood eut accès à plus de 40 prisons, parmi lesquels les pénitenciers les plus durs, en Europe de l’Ouest et de l’Est ainsi qu’aux États-Unis, y compris le couloir de la mort. — Avec Thomas Matalou, Sandy Ouvrier, Rozenn Biardeau, gilles nicolas… Sans fois, ni lois. Votre credo est le nôtre. Notre credo est le vôtre. En toute démagogie. Tout simplement. Pour cela, le TRICOLLECTIF organise un festival. Les Soirées Tricot, tel est son nom. C’est décontracté. C’est gratuit. En toute démagogie. Tout simplement. La seule chose que l’on puisse exiger de vous est de bien vous laver les oreilles. De les décrotter comme il se doit, voire de les laisser au repos quelques jours avant le début du festival. Le mieux est qu’elles arrivent en forme afin que vous puissiez apprécier au mieux le traitement de choc qu’on vous prépare, n’hésitez donc pas à charger sur la vitamine C et autres traitements barbituriques en vogue en ce début de siècle. Au programme il y aura des musiques plus-qu’actuelles, improvisées, enragées, avec ou sans label, parfois très courtes, parfois trop longues, surprenantes et généralement débordantes. Sans dogmatisme, ni préséance. En plus des concerts le duo Biardeau/Couratier, invite les irréductibles à une Mise en boîte, une expérience par-delà les patchs et les électrodes, à vivre au casque audio. — avec Rafaelle Rinaudo, Poline Renou, Philippe Gleizes, Bart Maris et les frères Dousteyssier, double bill, le Tricollectif, Dodet/Machault/Negro et le projet Busbeck. http://www.tricollectif.fr 28 29 archives 2014 Théâtre / résidence de création Manchette / Artaud / Roussel Le T.O.C. / mise en scène Mirabelle Rousseau EN MAI — La Générale est dans un état proche de l’Ohio : la halle et ses dessus s’ouvrent à l’obsession et à la compulsion, à l’érotisme et à la mort, au langage et à la transgression, les black panthères seront peut- être de la partie. Beckett se joue cette fois à l’impromptu et John Lennon est mort, ça craint, mais l’Afrique est là et c’est bien. Nous pourrions sourire béats et sentir le doux parfum des fleurs d’agapanthes et d’ancolies, de figuier et de genet, de coquelicot et d’églantier mais pour le moment nous laissons les espaces vides faire résonner l’attente de nos désirs... pour le moment. Ouvertures au public du 13 au 16 mai Parallèlement à ses spectacles collectifs, le T.O.C. réalise des formes courtes à partir de textes non théâtraux, destinées à être présentées dans des espaces divers et in situ. À l’issue d’une résidence de création, la compagnie présente trois chantiers en cours dans plusieurs espaces de La Générale, expérimentant différents dispositifs et rapports au public. Marie Immaculée de Jean-Patrick Manchette Avec Estelle Lesage et Etienne Parc Scénographie et régie générale James Brandily Marie Immaculée est un scénario érotique de Jean Patrick Manchette qui raconte l’initiation sexuelle et politique d’une jeune aristocrate française en 1917. La forme est pensée pour être présentée dans une chambre, dans des petits espaces ou en appartement. Avec ce travail nous partons à la recherche d’un rapport au public d’une grande proximité. Le spectateur est quasiment dans le lit de la comtesse. L’Arve et l’aume d’Antonin Artaud Avec Emilie PaillarD Dramaturgie Muriel Malguy / Scénographie Clémence Kazémi Régie générale Esther Silber / Son Kerwin Rolland Le sous-titre donné par Artaud au texte résume son projet littéraire : une tentative anti-grammaticale à propos de Lewis Carroll et contre lui. Alice a quitté sa maison pour se retrouver dans un monde dans lequel tout est inversé. Dodu Mafflu, tour à tour professoral, littéral ou absurde, lui enseigne comment, avec les mots-valises, les choses et les mots peuvent entretenir un rapport variable et distendu. Comment j’ai écrit certains de mes livres de Raymond Roussel Avec Laurent Charpentier et Mirabelle Rousseau / Piano Nicolas Ducloux Scénographie Jean Baptiste Bellon / Régie générale Camille Jamin La mort suspecte de Raymond Roussel à Palerme le 14 juillet 1933, doublée de la révélation de son procédé d’écriture à travers la publication posthume de son texte Comment j’ai écrit certains de mes livres, fait de l’oeuvre entière de Roussel un mystère. Notre projet met en relation ce texte-clef de Roussel avec les actes relatifs à sa mort, d’après l’enquête de la police sicilienne. Le spectateur est invité a une situation fictive : le simulacre de la veillée funèbre de Roussel. 30 31 Débat AfriCana Association Black History Month Le 17 mai 2014 Ouverture au Public Depuis le mois de mai de l’année 2013, l’association Black History Month propose son événement annuel, les “Journées Africana” qui ont lieu autour de la date du 10 mai en honneur de la loi Taubira – Delannon (2001). Lors de l’édition 2014 des Journées Africana : Les Années 1980 : pour le Monde de Demain, les Journées Africana proposent une série de projections-débats et un grand rendez-vous musical autour de la thématique art et politique dans les années 1980. Dans une perspective résolument transatlantique, quel regard porter sur les années Reagan et Mitterrand face à la jeunesse et l’explosion du mouvement hip-hop ? — Débat animé par Maboula Soumahoro Avec Chuck D (MC de Public Enemy) Djida Tazdaït (ancienne députée européenne et militante pour la défense des droits de l’homme et des minorités) Toumi Djaidja (initiateur de la marche de 1983) Rokhaya Diallo (Réalisatrice, Documentaire « Les marches de la liberté », sortie 2013) Samir Meghelli (Historien, Columbia University, spécialiste de la culture Hip Hop en France et aux Etats-Unis) 32 33 Cinéma / Tournage et montage Théâtre / résidence de création L’Œil de l’Afrique Et John Lennon est mort Auguste Kouemoe Yasmine Modestine - Anne Jacqueline Du 21 au 23 Mai Pas d’ouverture publique Du 29 mai au 5 juin Pas d’ouverture publique Claire Diao, journaliste, Mérimé Padja, fondateur de la webTV Sud Plateau TV, Auguste Kouemo, réalisateur et lauréat de l’Etalon de Bronze du court-métrage du Fespaco 2009 et Serge Noukoue, fondateur de la Nollywood Film Week de Paris ont l’idée (que beaucoup ont déjà eue mais que personne n’a mise en œuvre) de réaliser un pilote d’émission TV dédiée aux cinémas d’Afrique (52’). « Comme nous sommes une bande d’afroptimistes, nous souhaitons mettre en place un concept décalé pour changer le regard des spectateurs sur l’Afrique à savoir : - une émission bilingue français sous-titrée anglais - des invités qui vont parler de cinéma (parce qu’on manque d’espace d’expression) - des images de films pour illustrer la thématique de chaque émission - des interviews téléphoniques de critiques de cinéma basés en Afrique pour sortir de la réflexion occidentale sur l’Afrique - une bonne dose d’humour grâce à l’intervention d’un comédien français à double culture qui a des racines africaines » Théâtre / résidence de création Cette fois / L’Impromptu d’Ohio de Samuel Beckett / mise en scène de Vincent Lacoste Du 25 au 28 Mai Ouvertures publiques les 26, 27 et 28 Mai Un diptyque centré sur de la thématique de la lecture et de l’écoute. Dans Cette fois, un acteur seul en scène écoute le son de sa propre voix lui remémorer des fragments de sa vie ; un poème lent et somptueux qui évoque le sentiment de finitude, mais aussi la douceur et la beauté du souvenir. Dans l’Impromptu d’Ohio, des rôles dédoublés, l’un écoutant l’autre lire un texte texte bouleversant. Un duo drôle et dérisoire, où Beckett se joue des distances, il réintroduit le «jeu». — Avec William Mingau-Darlin et Mathias Dou Son de Christophe Sechet Yasmine Modestine (comédienne, chanteuse, auteure) et Anne Jacqueline (metteuse en scène, vidéaste) viennent à La Générale pour jeter les bases de leur adaptation pour la scène du texte de Yasmine, Et John Lennon est mort. Et John Lennon est mort est un roman autobiographique, écrit sous forme de textes courts inspirés par des chansons. De musique en musique, se dessinent une enfance et une adolescence où l’amitié est le contrepoint d’une famille violente. 34 35 archives 2014 Musique / Concert Concert spirituel à Leipzig Beata MVsica EN JUIN — John Lennon est toujours mort et Medhi transgresse encore, La Véraison est au travail, sur l’écran de cinéma on projette le Brésil et Detroit, l’extérieur s’immisce à l’intérieur et le singulier devient multiple. Dans la halle la musique qui résonne est baroque ou psychédélique et le téléphone sonne. Et tandis qu’une généalogie se creuse sur la scène de la boite noire quelques rhizomes trouveront peut être des interstices fertiles où se nicher, mais où ? Mais où ? Mais où alors ? Le 15 Juin 2014 L’Ensemble Vocal est constitué d’une quinzaine de chanteurs sensibilisés à l’interprétation baroque. Beata Musica explore des œuvres du répertoire italien du XVIIe siècle (Monteverdi, Gabrielli, Cavalli, Carissimi), soutenu le plus souvent par un continuo baroque (théorbe, viole de gambe, orgue ou clavecin). Cette prédilection pour la musique italienne n’exclut nullement l’approche d’autres écoles. Au programme de cette soirée des morceaux choisis de : Johann-Sebastian Bach (1685-1750), Johann Christian Bach (1735-1782), Andreas Hammerschmidt (1611- 1675), Johann Rosenmüller (1617-1684), Samuel Sheidt (1587-1653), Hans Leo Hassler (1564-1612)... Théâtre / Résidence de production Compagnie La Véraison Elsa Bosc & Yaël Elhadad Du 25 mai au 9 juillet 2014 Pas d’ouverture publique Elsa Bosc et Yaël Elhadad, artistes associées à La Générale, préparent la tournée de Contractions de Mike Bartlett, une coproduction de la Véraison et La Générale. Après la création du spectacle au Théâtre des Halles au festival d’Avignon 2013, puis la reprise au Théâtre Paris-Villette, Contractions sera en tournée dans le cadre de la CCAS dans les mont d’Auvergne et l’Ardèche du 10 au 19 juillet ! Puis se jouera au Festival des Jeux de Théâtre de Sarlat, le 28 juillet. Parallèlement La Véraison prépare, dans le bureau 3 de La Générale, sa prochaine création, et lance avec ses invités son laboratoire : ça cherche, ça lit, ça se rencontre, ça brouillonne, ça rêve, ça désire, ça travaille... 36 37 Théâtre / Résidence de création Cinéma / Projection La petite et la grande distribution La bonne mère d’Ismaël Jude Un film de Jeanne Dosse Du 10 au 22 Juin Ouverture publique : leS 20 et 22 Juin Le 23 juin La petite et la grande distribution est la prochaine création du Labo LAPS. Une première étape de travail est présentée les 20 (à 22h) et 22 juin 2014 ( à 19h) à la Générale. Ce spectacle développe, avec des moyens théâtraux, certains thèmes de Différence et répétition de Gilles Deleuze : fêlure transcendantale, répétition, distribution nomade. Le texte d’Ismaël Jude se présente comme « un monologue pour deux voix ». Une partie du texte est proférée en direct par l’actrice, Céline Pérot, tandis qu’une bande-son diffuse le montage d’ambiances extérieures (rue, centre commercial) et de voix-off qu’elle a enregistrés lors d’une phase de travail préparatoire. Ce frottement sonore cherche à produire « une voix extérieure à l’intérieur » qui est une traduction scénique de la fêlure, ce devenir logé au cœur de la subjectivité. La bonne mère est la deuxième mère, la mère noire de l’enfant des patrons, au Brésil et à Rio de Janeiro. Une relation d’amour pure et naïve unit l’enfant et la nounou. Pourtant derrière cette relation se cache un système socioculturel, celui qui régit la société brésilienne. La bonne mère raconte mon histoire de petite fille devenue adulte, avec Zelita, l’ancienne bonne de ma famille à Rio de Janeiro. — Brésil/France, 2013, 40 min Débat / Projection — Avec Céline Pérot Théâtre / Résidence de création Téléphone de ARIANE REINES / Mise en scène et traduction Hillary Keegin Du 7 au 9 et du 16 au 20 Juin Compagnie Walter & Josephine est une jeune compagnie internationale dédiée à la création de textes étrangers en France. Elle attache une importance particulière à la traduction, visant à créer des échanges de talent et de culture. Parmi ses traductions figurent les pièces américaines, [sic] de Melissa James Gibson, Telephone, d’Ariana Reines et A Bright Room Called Day de Tony Kushner. Première pièce de théâtre de la poète américaine Ariana Reines, Téléphone est inédite en France. Basée sur les écrits de la philosophe Avital Ronell, notamment son œuvre : Telephone Book : Technologie, schizophrénie et langue électrique. La pièce examine le conflit existentiel entre le désir de communiquer et l’impossibilité d’être compris. À la fois texte hautement théâtral, et objet sonore, Téléphone nous invite dans un univers où l’on voit avec les oreilles. Avec Perrine Guffroy, Céline Perot, David Stanley, jean-Baptiste Verquin. États modifiés de conscience La Générale Dimanche 29 et Lundi 30 La Générale propose un weekend d’ateliers, conférences, débats, projections autour de l’infinie complexité des phénomènes neurologiques. — Atelier : Présentation et expérimentations autour du projet In-Between / Open-EEG de Pascale Gustin – Ursula Gastfall – Gérard Paresys (Visualisation et Sonification des ondes cérébrales). — Projection de courts métrages : Décision en cascades de Muriel Ekovich, Antoine De Ducla et Jean Marc Guillaume, Phi de Guillaume Dumas et Luc Halard, Panexlab (Olivier Seror), Crossover (Olivier Seror) , Jour de Chasse (Juliette Bineau), Les dépossédés (Nicolas Boone) et rencontre avec les réalisateurs. — Table ronde et débat avec Guillaume Dumas, Sylvain Charron et Perrine Ruby, Emmanuel Ferrand, Pascale Gustin et Olivier Seror. 38 39 Théâtre / Diffusion archives 2014 Nous sommes tous - une petite forme généalogique » de et par Guillaume Rannou le Vendredi 27 juin Après une résidence de création à la Générale, « En 1986, j’ai 16 ans. François Mitterrand est Président de la République depuis 5 ans. Je suis un élève brillant. Je joue au rugby, je suis le demi de mêlée de la sélection Atlantique cadets. Je me suis extrait de la musique classique, je fais du rock’n’roll. Le 6 décembre, je monte à Paris en tant que délégué à la coordination des lycéens contre la réforme Devaquet. J’y connais mes premières lacrymos et peurs. Sos Racisme existe depuis 2 ans. Je porte un badge “Touche pas à mon pote”, que je suis allé acheter à Paris, à Radio Aligre. J’ai acheté un carton entier, pour le diffuser à Angers. “Première, deuxième, troisième génération, nous sommes tous des enfants d’immigrés” Elle vient d’où ma troisième génération à moi ? Je ne connais guère ma famille. Je sais peu d’où je viens. L’Eure-et-Loir, la Bretagne et l’Orne d’un côté, Orléans et un peu Valence dans la Drôme de l’autre… Rien de très exotique, de très immigré… Rien d’Espagne, de Pologne, d’Algérie ou de Moldavie. POUR L’INSTANT ! Mais il y a un mystère, tout de même. Le mystère Joséphine. La Bretagne. J’y reviendrai. Alors 1986 : je m’y mets. Je me lance dans la généalogie. Pour savoir. En 2011, 25 ans plus tard, les 1500 ancêtres que j’ai découverts sont tous français. Désespérément. » Guillaume Rannou. EN JUILLET / AOÛT — Cet été à la Générale le ciné-club a pris forme. Les légumes s’épluchèrent et la soupe fut disco. Le 5 à 7 de Medhi sera servi en antipasti de la finale mondiale. Les images de Gabriela adviendront. L’hermaphrodite deviendra un homme, ou pas. Une fonte libre et vernaculaire prendra forme. Les balles rebondiront dans la fraicheur tranquille des vins du mois surprenants. Un buffle grondera dans une caravane. Certains construiront ici, l’Argument et la Véraison tourneront ailleurs. L’humus amassé se nourrira de soleil urbain et rêvera de terres suspendues. 40 41 Photographie / résidence GABRIELA LUPU Gabriela Lupu du 5 au 31 juillet 2014 pas d’ouverture publique La générale accueil le projet photographique et sociologique de Gabriella Lupu sur la communauté Roms de Saint-Denis. Le centre d’intérêt dans la photo de Gabriela Lupu c’est l’être humain. Elle photographie l’homme au travers de ses activités quotidiennes dans son environnement et son espace de vie. Elle essaie d’attraper sur la pellicule les moments de relâche, lorsque l’homme oublie pour quelques secondes son masque, et donne à voir son intimité. Après des études de sociologie, Gabriela Lupu étudie la photographie à l’Ecole Populaire d’Art de Brasov, en Roumanie. En 2008, elle photographie le quartier et les habitants du Petit Bard à Montpellier pour le livre Quoi qu’on en dise ; elle accompagne visuellement les récits de vie recueillis par Marie d’Hombres. Livre publié par les éditions Chevrefeuille étoilée. Le Monde 2 et France Inter lui accordent le 2e prix du concours Et pourtant elle tourne, pour une photo réalisée en Roumanie, représentant des gens dans les transports en commun, une photographie dramatique et picturale. — [email protected] 42 43 Festival / Soirée de cloture Workshop / Création typographique FESTIVAL DES UTOPIES CONCRÈTES VELVETYNE Naturparif VTF Le 03 Juillet du 25 au 27 Juillet La soirée ponctuera le Festival de l’agriculture urbaine (et d’une manière générale, la semaine consacrée à l’agriculture urbaine, entre les Estivales, les Ateliers d’été et donc le festival lui-même, voir le programme ici : http://www.agricultureurbaine-idf.fr/) tout en ouvrant sur la Zone des Utopies Concrètes (ZUC) qui se déroulera les 27 et 28 septembre sur le Quai de Seine à Stalingrad. La ZUC est organisée par le Festival des Utopies Concrètes et cette année, cet évènement a un lien direct avec Alternatiba. Cest donc une soirée de clôture et de passage de témoin. La fonderie typographique libre Velvetyne (aka VTF) organise le dernier weekend de juillet à la Générale un marathon de co-création et de formation à la typographie libre. Cet événement, gratuit, se déroulera en deux temps, formation aux outils de création typographique libres le vendredi soir et le marathon proprement dit les deux jours suivants. Plusieurs membres de la fonderie participeront et créeront aux même titre que n’importe quel participant. Le vendredi 25 à partir de 19h, un temps de formation sera dédié à nommer les outils permettant de créer des fontes typographiques avec un flux de travail entièrement libre. Les participants seront invités à venir avec leur ordinateur pour être aidés à l’installation et initiés à ces outils. S’en suivront deux jours de création typographique folle en continu. Après avoir relevé des formes pertinentes dans le XIe arrondissement autour de la Générale, les participants les prendront comme point de départ pour se réapproprier le vernaculaire du quartier. L’adoption par tous les participants des mêmes outils libres permettra une émulsion et une entraide mutuelle en continu. Les participants seront encouragés à la co-création suivant différentes méthodes. Emporté par la fièvre créative, le marathon pourra se poursuivre sans limite pendant la nuit du samedi au dimanche pour les plus motivés. Le fruit de ces créations sera présenté au public le dimanche soir lors d’un apéro-expo ouvert, mérité et salvateur. Les fontes créées seront alors diffusées sous licence libre par la fonderie Velvetyne ainsi que la Générale. Partant des formes vernaculaires présentes dans la rue, ce pack typographique aura pour vocation de vivre et d’être utilisé par les habitants, associations et entreprises du quartier. Bien sûr, sa mise à disposition sur le site internet de la fonderie lui donnera une résonance sans frontières. — http://www.natureparif.fr/ Théâtre / résidence de création LA TêTE EN BAS d’après le roman de Noëlle Chatelet / mise en scène Vahram Zayran Du 11 au 18 Juillet Pas d’ouverture publique Vahram Zayran est un mime contemporain. À la Générale, Vahram Zayram travaille a l’adaptation du roman de Noëlle Chatelet. Paul est hermaphrodite. Il existe, il aurait aujourd’hui soixante ans. À Noëlle Châtelet, qui l’a rencontré autrefois, il s’est confié comme il ne l’avait jamais fait. Inspiré par sa singulière aventure, Noëlle Châtelet lui consacre ce roman éblouissant de grâce. L’histoire vraie, la métamorphose de ce personnage né fille et devenu garçon qui ne rêve que d’une seule et unique chose : s’incarner dans un seul sexe, être un homme. — Compagnie Vahram Zaryan [email protected] 0033.6.65.66.44.68 www. vahramzaryan.com — http://velvetyne.fr 44 45 Théâtre / résidence de création LE BUFFLE Xavier Machaut / Roberto Negro / Pierre Dodet Du 1er au 5 Août Le Caravaning Club, c’est un tout petit club aménagé dans les dix mètres carrés d’une caravane garée pour quelques jours à la Générale. Dans le Caravaning Club, il y a un piano, un pianiste, un chanteur, un acteur, seize places assises pour seize spectateurs et ça donne un BUFFLE ! 2014 est l’année du BUFFLE ! N’en déplaise au calendrier chinois qui voulait nous refourguer du poney, aux associations de défense des quadripèdes non-cornus et à tous ceux qui préfèrent le caribou, 2014 est l’année du BUFFLE. Après plusieurs mois d’une période d’essai transformé, le duo du chanteur Xavier Machault et du pianiste Roberto Negro officialise son goût pour le triolisme et son union avec le comédien Pierre Dodet. Atelier construction ROCK EN SEINE Anne Delepoulle et Jeancharles Duboc Du 11 au 31 Août Anne Delepoulle et Jean Charles Duboc réalisent un décor pour le festival Rock en seine. — http://www.rockenseine.com 46 47 archives 2014 Théâtre / résidence de création ha ! les crocros ! Compagnie sonnets EN SEPTEMBRE — Le collectif initie une grande session introspective, peint des poutrelles en rouge, fait des choix, plannifie des travaux, ne se cache plus. Les crocros non plus. Du 22 septembre au 11 octobre ouvertures publiques du 8 au 11 octobre La compagnie Sonnets propose une création pour jeunes publics (à partir de 6 ans). Musique, théâtre d’ombre, paroles et chants orchestrent ce conte au cours duquel on voyage entre l’Afrique et l’Europe, entre réel et fiction. Au bord du canal de l’Ourcq un soir de noël, une femme promène ses petits chiens, et découvre un enfant africain qui se noie, poussé dans l’eau par sa petite sœur qui veut voir s’il y a des crocodiles… C’est à partir de cet évènement que va se dérouler le conte qui mêle imaginaire africain et réalité des banlieues, et s’inspire librement du mythe d’Orphée. — D’après un conte de Rosine Trow Gueugniaud. Adaptation Fred Fresson et Rosine Trow Gueugniaud. Mise en scène Fred Fresson Avec : Yvette Caldas : Marie la narratrice Antonin Fresson : le jeune musicien Issa Dakuyo : le griot Betty Busseman : la technicienne Françoise Sors : marionnettes et ombres Construction : Cedric Simoneau Lumière : Robin Fresson, Gérard Caldas Son : Olivier Gascoin, Diego Casariégo Musique : Issa Dakuyo, Antonin Fresson 48 49 archives 2014 Une Macédoine des Arts Kreativen Vikend / Lazaropole Mercredi 15 octobre EN octoBRE — Un lieu de création macédonien vient se faire connaître, un bluesman australien fait de la musique avec un sac de riz, un sosie famélique de Frank Zappa est invité à l’occasion d’un lancement de revue. Prévert, prends-ça dans la gueule. «Kreativen Vikend / Lazaropole» est un collectif d’artistes et un lieu de création indépendant dans la campagne de Macédoine. Tout se passe dans une maison traditionnelle en pierres sèches, perdue dans les montagnes, qui héberge des résidences variées : photographie, poésie, land art et art sonore… Il s’agit de présenter ce projet et des travaux réalisés là-bas, et susciter des envies, et d’envisager des possibilités de résidence dans ce village. Avec Jovan Lambeski et plusieurs artistes y ayant travaillé. Avec aussi des surprises culinaires ! — Avec la participation de Toni Dimitrov (Sound_00 / fear of music installation sonore), Thop, Stephcut, Geste. Musique / résidence de création sonore Les anches libres Ian-John Hutchinson du 12 au 20 octobre Pas d’ouverture publique La Générale accueille l’artiste néo-zélandais Ian-John Hutchinson, pour une résidence de travail (art sonore) et des actions dans la ville. Il s’agira d’explorer quelques aspects acoustiques mais curieux des anches libres (collaboration avec le chercheur Emmanuel Ferrand). Ian-John est à la fois un virtuose de l’harmonica et un bluesman patenté, mais aussi un créateur sonore et un performer aussi radical qu’inclassable. 50 51 Revue / Performance archives 2014 FRICTIONS n°23 avec Eric Da Silva le 21 octobre Suite au dossier consacré à la trajectoire d’Eric Da Silva dans le n°23, Frictions propose une soirée autour d’une performance d’Eric da Silva, intitulée Je deviens Jimi Hendrix, à La Générale. Je deviens Jimi Hendrix est une expérience littéraire et multimédia. Littéraire pour l’usage de la langue qui s’y déploie, celle d’Eric Da Silva, lyrique, crue, organique, excessive, jubilatoire. Et multimédia pour pousser loin les possibles de la simultanéité entre texte, son, image, live et différé et l’interaction avec les spectateurs. Prodigalité. L’un et l’autre, le littéraire et le multimédia cherchant à s’augmenter réciproquement. La création Je deviens Jimi Hendrix – juillet 2012 s’inscrit dans la lignée d’une série d’expériences théâtrales, frayant du côté de la performance et du numérique, et entamant un nouveau cycle de travail partagé entre Le Melkior Théâtre et Eric Da Silva en collaboration avec Anis Gras. — Auteur : Eric Da Silva Mise en scène : Éric Da Silva et Henri Devier Avec : Éric Da Silva, Henri Devier, Frédéric Valet Vidéos, dispositif multimédia et régie générale : Frédéric Valet et Alexis Pawlak, avec les conseils de Loïc Lachaize et Dimitri Blin Costumes : Louise Trévaux du Fraval Chargée de production et diffusion : Hélène Caubel Production : Le Melkior Théâtre / La gare mondiale Coproduction : Office Artistique de la Région Aquitaine, Agence culturelle départementale Dordogne-Périgord Avec le soutien de la DRAC Aquitaine,la DRAC Ile-de-France, du Conseil régional d’Aquitaine, du Conseil général de la Dordogne, de la Ville de Bergerac EN novembre — Ce mois de novembre a déjà bien avancé, les oiseaux ont joué sur la lande, nos amis argentins du Colectivo de Buenos Aires se remettent doucement de leur jetlag... et Anne H. nous envoie des messages avec la délicatesse d’un yankee au milieu d’un pique-nique sudiste : La Générale est à vendre. Demandez lui pourquoi, elle vous expliquera : [email protected] 52 53 Exposition / Concert BLAXPLOITATION / WATERCOLOUR Tata Monie / colectivo de buenos aires Du 7 au 22 novembre ouvertures publiques du 18 au 20 novembre Inspiré par le cinéma de la Blaxploitation des années 70 qui, sur fond de musique funk exaltait le look des gangsters, des proxénètes et le sexe torride, le travail de Tata Monie confronte l’univers sombre et hyper stylisé de ces films de série B à la transparente luminosité de l’aquarelle, d’habitude plus réservée aux rêveries champêtres et au paysage de bord de mer. Meet Argentinian artist Tata Monie. The fine artist who originally trained in advertising and graphic design, is heavily inspired by the Blaxploitation film era and captures the iconic films of this era using just watercolor techniques, as though capturing movie stills with a camera. In his own words, what draws the artist to this era is ‘The Funk, Gangsters, and gender’. — Vernissage le mardi 18 novembre : Concert du TRIO ESQUINA Le 20, Concert / carte blanche à PINO ENRIQUEZ 54 55 Théâtre / Diffusion Théâtre/ Résidence de création SUR LA LANDE COUP DE FOUDRE MISE EN SCèNE ROZENN BIARDEAU MISE EN SCèNE, DRAMATURGIE LAURELINE COLLAVIZZA du 1 er au 16 novembre ouvertures publiques du 5 au 15 novembre Du 25 au 30 Novembre Pas d’ouverture publique Sur la lande est un spectacle pour le jeune public à partir de 7 ans. Rozenn Biardeau y mêle le théâtre, la marionnette et la musique contemporaine improvisée. Cie Brouha Art s’installe dans la boite noire pour finaliser sa dernière création avant d’aller jouer au Théâtre de Belleville. En Islande, terre riche de trolls, fées et esprits de la nature, une petite fille rêve de posséder un cheval pour galoper sur la lande. Pour l’aider, son grand-père lui apprend une formule magique. Si on la susurre à un cheval sauvage, il vous appartient immédiatement. Alors qu’elle tente d’utiliser sa formule, Ingolfelle rencontre sur la lande une vieille grand-mère mal aimable. La vieille lui propose de l’aider à réaliser son rêve. En échange, l’enfant devra s’occuper d’elle. L’initiation commence... Coup de foudre met en scène huit interprètes : deux danseurs, trois comédiens et trois musiciens. La pièce est une écriture de plateau qui s’inspire de textes sociologiques, ethno-psychologiques et philosophiques sur la passion amoureuse. — Avec Carole Visconti, Thierry Desvignes, Rozenn Biardeau et les musiciens Guillaume Aknine, Quentin Biardeau, Gabriel Lemaire et Florian Satche. Création lumière de Guillaume Parra. Avec le soutien de la Ville de Paris et la Spedidam — Mise en scène, DRAMATURGIE Laureline Collavizza Danse, choregraphie Johanna Levy, Patrick Entat Avec Julie Fonroget et Cyrille Labbé Musique, AMBIANCE SONORE Julien Mélique, Stéphane Guirriec, Charles Guénot Regard sociologique Jérôme Gaillaguet Costumes Lika Guillemot Assistante costumes Chloé Courcelle Lumieres Frédéric Moreau Librement inspire de Philtre d’Amour, Tobie Nathan, La femme seule et le Prince charmant, Jean-Claude Kaufmann, Le banquet, Platon, Je t’aime à la philo, Olivia Gazalé Production Brouha Art Partenariats La Générale, Réseau des Arts Vivants d’ Ile de France, Centre National de la Danse 56 57 archives 2014 dédicace, ateliers de sérigraphie , exposition Lancement de la revue Flûtiste #6 : Nouveau Continent EN décemBRE — On accueille le lancement de revues multiples et pas pipeau, on vous dévoile notre programmation pour l’an de grâce 2015, Medhi établit un protocole démocratique discussif. Bref, comme l’année dernière à la même période, on prend de l’élan. collectif ouvertures publiques les 13 et 14 décembre Flûtiste est une revue collaborative de bande dessinée et illustration. Le numéro 6 est sous presse, avec plus de 30 dessinateurs et illustrateurs de la nouvelle garde. Autant de récits, et à la clé un grand lancement en nos murs, agrémenté de séances de dédicaces, ateliers de sérigraphie ouvert à tous, exposition d’objets liés au thème du fanzine et des planches originales, gaufres et chocolats, projection de de mini courts métrages d’animation et autres réjouissances. — Avec la présence de Souviens Ten-Zan (http://souvienstenzan.tumblr.com/) et The Hoochie Coochie (http://thehoochiecoochie.com/) La scénographie est réalisée par le collectif OYO (http://o-y-o.fr/) soirée Débat / Concert Lancement de la revue Multitudes #56 : Arts & Multitudes collectif ouverture publique le 15 décembre Multitudes, revue politique, artistique et philosophique trimestrielle conçue et réalisée par l’association Multitudes en coédition avec Inculte. Présentation du n°56: Le Brésil post-Lula, La rubrique Icônes Débat : Artistes et théoriciens, quel commun ? Concert de MOHD (www.themohd.com) — Avec Les dessinateurs Ruppert et Mulot http://www.succursale.org/ Philippe Bazin, photographe http://www.philippebazin.fr/ Florence Lazar, photographe, documentariste http://www.florencelazar.fr Clarisse Hahn, artiste http://www.clarissehahn.com/ le collectif Échelle inconnue http://www.echelleinconnue.net/ 58 59 archives 2014 CMMN SNS PRJCT Dégustation d’un Maury* du domaine Arrivé. LE 20 DU MOIS — Le 20 du mois est un rendez-vous hebdomadaire… Un rituel. CMMN SNS PRJCT** pour la première fois en français avec Jean Vercken et Nikola Krminac. Nourriture proposée par Ivanne et Sidonie selon un protocole d’échange qui vous sera expliqué in situ. *Vin crée en 1285 par Arnau De Villanova qui découvre le mariage de la liqueur de raisin et de son eau vie (le mutage)en mariant l’esprit et la matière (soit l’eau de vie avec le vin) on obtient un arrêt de fermentation et une neutralisation des levures. Cépages: grenache noir, gris et blanc et macabeu. Accord parfait avec les pâtes persillées et la flaveur cacaoté. **common sens project Tom Johnson et l’ensemble Dedalus. Et des propositions artistiques (installation vidéo, performance) de : Marina Goussina, Meital Covo, Eleanor Hahn, Vu Nhat Tan. Plusieurs pistes pour une exploration de la musicalité des langues étrangères. Tom Johnson est un compositeur d’origine américaine maintenant parisien, bien connu pour, enre autres choses, ses travaux à l’interface des mathématiques et de la musique. Nous aurons la chance de l’accueillir avec l’ensemble Dedalus pour un projet vocal en cours, “Counting to seven”, basé sur les manières de compter dans différentes langues et cultures de tous les continents. Nous aurons aussi la visite de Vu Nhat Tan, compositeur venant d’un pays, le Vietnam, qui est un patchwork culturel où les langues pratiquées se comptent pas dizaines. Meital Covo collectionne quand à elle les enregistrements de somniloques, en différentes langues, donc. Marina Goussina nous proposera d’entendre de nouveau la voix du Zaoum, dans le contexte des troubles en Ukraine. Eleanor Hahn nous donnera quelques éléments d’un work in progress impliquant le parcours d’immigration de sa famille, entre Asie, USA et France. 60 61 Marc Perrone. Jean-françois Aurenty. concert Trio di Bassetto Un vin du mois diatonique à l’occasion de la sortie du documentaire de JeanFrançois Aurenty sur Marc Perrone, l’occasion de suivre de nouveau la trajectoire de ce proche voisin. Inauguration du programme 2015 Le voyageur des contes diatoniques. Film documentaire. Un film de Jean-François Aurenty. 2013 - France - 52 minutes - Un film documentaire sur Marc Perrone, accordéoniste diatonique de renom. Poète engagé, artiste de proximité, en concerts, ou transmettant son art et ses paroles dans des ateliers ou des écoles, il nous (ra)conte son enfance banlieusarde, ses origines italiennes, sa découverte de l’accordéon... Ses amis musiciens (Marie-Odile Chantran, Bernard Lubat, André Minvielle, Paco el Lobo…) témoignent, dessinant ainsi le portrait d’une “anti-star”. Labo Laps et La Cie Walter & Josephine Ping-pong, Dégustation du Vin du mois, menu téléphonique d’Ivanne et Sidonie et Présentation d’étape de travail du Labo Laps et de la compagnie Walter& Josephine en résidence à La Générale en Juin. À 20h Téléphone. À 22h La petite et la grande distribution. Los pistoleros del infinito Dégustation cosmobiologique de jus de raisin fermenté. Los pistoleros del infinito Brainstorm sound extravaganza sur l’œuvre de Andrealphus « Clickgun » Shoutasky The Actual Rule of Reel – Intelligence letal hold-up – Do what we say and nobody get hurt – Absolute enigma in the writing – Hearth’s hard groove emancipators Pino Enriquez Concert carte Blanche à Pino Enriquez, improvisation sonore et visuel sans nous briser les yeux ni les oreilles Le Trio di Bassetto: ce sont trois musiciens classiques aguerris (Jean Louis Gauch, Jean-Claude Veilhan et Éric Lorho) qui joueront du Hayden et du Mozart à la table de verre (partie 1) et du cor de basset, instrument baroque disparu (partie 2), ( durée: env 1h) Par ses recherches, notamment dans les bibliothèques d’Europe centrale, le Trio di Bassetto a exploré le répertoire du cor de basset à cette époque, découvrant des œuvres encore jamais jouées et enregistrées. Parallèlement aux clarinettes et cors de basset du XVIII° siècle, le Trio di Bassetto redonne vie au jeu des verres musicaux dont les sonorités magiques avaient enthousiasmé Mozart. Sur une table de verres reconstituée par Jean-Louis Gauch, le trio interprète des compositions de Mozart, J. Haydn, J. Naumann, P. Schulz et V. Tomasek, également enregistrées. L’interprétation est excellente, vivante, malicieuse, poignante dans les Adagios. La sonorité des instruments superbe. (Diapason) le corps collectif Partition ouverte 62 63 64 65 archives 2014 JANVIER #2. Ironie. FEVRIER MEHDI de 5 à 7. — Mehdi de 5 à 7 » est un séminaire en forme d’abécédaire où l’auteur entreprend de présenter le cœur battant de sa pensée. L’argument ? Si la première tâche qui nous incombe est de défaire le nihilisme qui plombe l’Occident, alors il nous faut à cette fin en saisir les raisons métaphysiques : l’incapacité de la philosophie, de Platon jusqu’à Nietzsche, à penser véritablement le Mal. #3. Mimésis. MARS #4. Appropriation 1 AVRIL #5. Appropriation 2 MAI #6.TRANSGRESSION 1 JUIN #7.TRANSGRESSION 2 SEPTEMBRE #8 « Être et sexuation » Invité exceptionnel: Nicolas Nelly OCTOBRE #9 Être et sexuation 2 DECEMBRE #10 : Par delà question et réponse ( Protocole démocratique) Mehdi Belhaj Kacem Présentation : Philippe Nassif. 66 67 68 69 archives 2014 29 septembre : LES HABITANTS de Alex van Warmerdam CINÉCLUB — La séance de Ciné-club se tient le dernier lundi de chaque mois. Chaque séance est composée d’un court métrage proposé par la Générale et d’un long métrage programmé par les membres du ciné-club. Ce film est présenté par la personne ayant fait la proposition. Le dernier temps de la soirée est consacré à une réflexion portant sur la programmation de la prochaine séance. Le choix du film se fait sous forme de cadrave exquis, le film vu lors de la séance appelle, donne envie de voir le film suivant. Un buffet participatif accompagne la soirée afin de favoriser les échanges et la convivialité. 27 octobre : Walkabout de Nicolas Roeg 24 novembre : Léger tremblement du paysage de Philippe Fernández 70 71 archives 2014 Réunions du collectif des sans papiers — Depuis plusieurs années, les lois sur l’immigration se succèdent très rapidement pour permettre un nombre toujours plus grand d’expulsions. En l’absence d’un mouvement fort pour la liberté de circulation et d’installation, il reste la possibilité de se défendre, le plus collectivement possible, pour tenter d’empêcher les expulsions. Chaque fois que cela sera nécessaire, je nous inviterai à sortir de nos schémas, de nos habitudes et de nos préjugés pour permettre à Paris de s’engager dans les nouveaux espaces culturels régis par l’ouverture et le partage. — Anne hidalgo 72 73 archives 2014 LES PERMANENTS — Kim lert L’argument régit. met en scène. céline pérot la veraison administre. met en scène. La société les oiseaux mals habillés fait du graphisme. met en scène. Les sans-papiers du 19ème se réunissent. L’équipe du shiatsu distille du bien-être tous les mardi. Le collectif ensemble agit, pense et scie. IVANNE ET SIDONIE concocte et cuisine. 74 75 archives 2014 Théâtre Contractions HORS LES MURS — de Mike Bartlett mise en scène d’Elsa Bosc et Yael Eladad Théâtre des Halles à Avignon Théâtre Paris-Villette Tournée CCAS « Doing strange things with electricity ». Dorkbot Paris Reprise à Parsons Paris Lecture sonore et illustrée. ALICE Paule et Paule Espace Culturel An Dour Meur de Plestin MPT Gérard Philipe de Villejuif arts Neuroswitch Emmanuel ferrand Daejeon Museum of Art, Corée du Sud cinéma Fidelio lucie borleteau Locarno 2014 76 cinéma mes souliers rouges sara rastegar Prix special du Jury Festival international du film de Dubaï Festival international du film de la Rochelle Festival international d’Edimbourg DOXA Vancouver Riviera Maya Film Festival cinéma Loups solitaires en mode passif 77 théatre nicolas kerszenbaum nicolas kerszenbaum Lauréat 2015 de la Villa Médicis théâtre téléphone de ARIANE REINES / Mise en scène et traduction Hillary Keegin Lauréat 2015 du concours Premières Lignes (région Centre) johanna grudzinska Arte mathématiques cedric villani théâtre marguerite et moi fatima soualhia-manet Théâtre de Belleville La maison des Métallos théâtre théâtre Trilogie mayenburg l’argument Tournée CCAS TQI IVRY Théâtre de la Villette revue cacao europa Tate Modern, Palais de Tokyo, OFR… pauvreté, richesse, hommes et bêtes de Hans Henny Jahnn / mise en scène Pascal Kirsh Théâtre de l’Échangeur 78 ILS/ELLES ont travaillé à la générale — ILS/ELLES soutiennent son projet Corinne Rufet, présidente de la Commission Culture du Conseil Régional d’Ilede-France La Barbe, association féministe Jérôme Prieur, écrivain et cinéaste Pascale Ferran, réalisatrice Bertrand Bonello, réalisateur RESF PARIS, réseau d’éducation sans frontière José Bové, Député européen Matthieu Potte-Bonneville, philosophe, président de l’Assemblée Collégiale du Collège International de Philosophie Jasmine Trinca, comédienne André Markowicz, traducteur, poète Chuck D, musicien Laurent Stocker, comédien Daniel Cohn-Bendit, député européen, co-président du groupe des Verts/ALE au Parlement européen. Éric Pfifferling, vigneron engagé Gérard Mordillat, écrivain et cinéaste Julie Gayet, comédienne Florence Viala, comédienne Éric Ruf, comédien Me Richard Sédillot, avocat, vice-président de la commission Droits de l’Homme du Conseil national des Barreaux Jean-François Sivadier, metteur-en-scène Nicolas Philibert, réalisateur La revue nécessaire Arlette Namiand, auteure Jean-Paul Wenzel, auteur, metteur-en-scène Emmanuelle Cosse, vice-présidente du Conseil Régional d’Ile-de-France Cédric Kahn, cinéaste Pierre Zaoui, philosophe, membre du comité de rédaction de la revue Vacarme Charlotte Clamens, comédienne Philippe Even, médecin, président de l’Institut Necker Invader, artiste de rue Laurent Olivier, archéologue, conservateur du département des Ages du fer, musée d’archéologie nationale de Saint-Germain-en-Laye Yves Beaunesne, directeur du Centre Dramatique de Poitou-Charentes Antonella Corsani, enseignante-chercheuse, Université Paris-I Jean Paul Civeyrac, réalisateur, scénariste Nadia Vonder Heyden, comédienne, metteur en scène Gilles Sandoz, producteur de cinéma Laurent Laffargue, metteuren-scène Jean-Claude Frissung, comédien Thierry Bosc, comédien Christian Benedetti, metteuren-scène, directeur du Studio théâtre d’Alfortville Emilie Habart, astro-physicienne Harold Manning, auteur et traducteur Nathalie Pousset, directrice adjointe TGP Saint Denis François Rancillac, directeur du Théâtre de L’aquarium Céline Sallette, comédienne le Collectif DRAO, Cie de Théâtre Blanche Gardin, comédienne Pierre Léon, réalisateur, critique Andres Jarach, réalisateur Florence Bresson, monteuse Charlotte Moatti, illustratrice – présidente de l’association L’Articho Jean-Baptiste Labrune, lab director, Alcatel-Lucent Bell labs Jean-Yves Ruf, metteur en scène, comédien Johnny Lebigot, co-directeur Theatre L’Echangeur Audrey Bartis, sémiologue Gérard Watkins, auteur acteur metteur en scène Julien Dorra, designer Veronique Timsit, assistante à la mise en scène au théâtre, Damien Bourniquel, artiste vidéaste Marguerite Lantz, costumière Richard Malbequi, producteur de cinéma Laurent Di Biase, professeur d’art Adrienne Ressayre, chercheuse en génétique Emmanuelle Grangé, comédienne Guillaume Dumas, chercheur en neurosciences Cathy Heyden, saxophoniste David Fenech, compositieur Dominique Peysson, plasticienne Eric Houzet, agrégé d’histoire Lee Dae-il, plasticien Ghyslaine Schueller, directrice administrative Théâtre 71 Malakoff Adèle Haenel, comédienne, membre du GPPC Mona Bougrine, médecin Laurent Lacotte, comédien Anne Monfort, metteur en scène, traductrice Alice Leroy, l’AMAP 11eme Jean-Pierre Baro, metteur en scène, comédien Les Chiens de Navarre, Cie de théâtre Joachim Salinger, comédien. Antonia Bozzi, communication Philippe Calvario, comedien-metteur en scène Caroline Breton, comédienne Vincent Dissez, Comédien Grétel Delattre, comédienne Philippe Ulysse, metteur en scène Inna Solodkova, productrice cinéma/théâtre Lucie Borleteau, réalisatrice Martin Drouot, réalisateur 79 Céline Bozon, directrice de la photographie Esther Garrel, comédienne Agnès Feuvre, réalisatrice Thissa d’Avila Bensalah, comédienne, metteuse en scène Natacha Kantor, 1ère assistante réalisateur Serge Bozon, réalisateur, critique Adila Bennedjaï Zou, scénariste Nadeige Trébal, scénariste Thierry de Perreti, comédien, metteur en scène Judith Lou Levy, productrice de cinéma Manuel Vallade, comédien Laetitia Spigarelli, comédienne Thomas Blanchard, comédien Catherine Cosme, scénographe Nicolas Kerszenbaum, metteur en scène Youness Ansane, dramaturge Aurélie Verillon, comédienne Jean-Marc Popower, professeur conservatoire du X° Catherine Briault, opératrice /directrice de la photographie Remi Bénichou, réalisateur Marie Weinberger, réalisatrice Thomas Matalou, comédien Ava Hervier, comédienne, chanteuse Stéphane Facco, comédien Mylène Bonnet, Comédienne, metteure en scène Xavier Clion, comédien Julie Recoing, comédienne Michel Cochet, metteur en scène, auteur Laura Koeffler, directrice de plateau David Gery, metteur en scène Gaëlle Héraut, comédienne, metteur en scène Lee Chong-hee, compositrice Lambert Dousson, philosophe Julien Dorra, designer Joelle Bitton, chercheuse Jocelyne Quélo, programmatrice culture multimédia Luna Yoon Kyung, consultante gastronomique Jérome Dauphin, illustrateur perspectiviste Carole Orso-Manzonetta, enseignante Florence Pelissier-Bruno, enseignante Vincent Furic, comédien Denis Hatt, constructeur Sandrine Hatt, marionnettiste La fabrique de Pandore, costumes et décors Lucie Mazalaigue, rédactrice Françoise Gombert, proviseur-adjoint Lycée Louis Le Grand James Joint, comédien, réalisateur Perrine Mornay, metteure en scène Céline Saby, artisan Julien Daillère, auteur et comédien Mehdi Ben Attia, réalisateur Jean-Luc Moisson, Comédien, intervenant artistique et metteur en scène Delphine Aubert, musicienne, plasticienne Frédéric Bonnefont, plasticien, éditeur Ruth Uscalovsky, comédienne Guillaume Bracq, réalisteur Sophie Ferkatadji, administratrice, chargée de diffusion Isabelle Antoine, comédienne, intervenante artistique Maxence Tual, comédien Hayat Adouche, enseignante Marie Aude Hemmerle, chargée de cours en Arts du spectacle à l’Université de Strasbourg. Lorence Curet, traductrice Sébastien Fauveau, designer et développeur web libéral Lili Hinstin, programmatrice cinéma Christophe Orcand, directeur photo Viviana Moin, danseuse Karen Fichelson, comédienne Judith Humery, usagère Ivanne Barberis, infirmière Joana Rebelo, étudiante Lydia Boukhirane, artiste chorégraphique Walabix, formation de jazz Karen Cerutti, monteuse Marie Famulicki, monteuse Elisa Bourreau, comédienne Serge Biavan, comédien Zana ZanatNova, peintre, graveuse Joanna Grudzinska, réalisatrice Anne Elodie Sorlin, comédienne Christophe Danvin, monteur son Clément Comet, assistant réalisateur Xetj fanadeep, plaxticiens, metteurs en scène Clémence Barbier, comédienne Cécile Kiffer, comédienne Reine Meneval, professeur de lettres et de théâtre Vincent Furic, comédien Sinan Bertrand, comédien – chanteur Souad Bent-Abbes, spectatrice régulière Bruno Cochet, administrateur Bruno Salvadori, auteur-réalisateur Morgane Buissière, comédienne au sein de la Société des écrans, et de l’Atelier-scène 1+1=3 Philippe Beaulande, comédien-metteur en scène Catherine Goffin, comédienne et metteur en scène Nadia Xerri-L, auteure et metteure en scène Elsa Joly, auteure Damien Paisant, comédien Caroline Del Castillo, comédienne, animatrice Chloé Dabert, comédienne, metteure en scène Pauline Moulène, comédienne Anne Sarah Zaïdi Carole Visconti, conteuse Danielle Barthelemy, enseignante Blandine Vieillot, scénographe Yan Allegret Benoit Guibert acteur, auteur dramatique, metteur en scène Rosa Yemen, poète après-heure, auteur Théâtre-Paradis, compagnie Julia Picquet, comédienne Simon-Pierre Ramon, comédien Martine Vandeville, comédienne Guillaume Riant, comédien Marie do Fréval, auteure, metteure en scène et comédienne Sylvie Vi, animatrice socio-culturel, auteur, comédienne, metteure en scène Odile Lafond, administratrice Gerard Gille, conteur, comédien, responsable artistique de compagnie Emmanuel Noblet, comédien Gwenaëlle David, comédienne Asso euphonie-prod, aide à la diffusion des cultures émergentes : Festival Culture en herbe Nice Marie Quinot-Joly, professeure des écoles Anne Marais-Gervais, comédienne amateur) Christophe Bouquerel, ensei- gnant et écrivain Lorence Bermond, metteur en scène Isabelle Chasseriault, designer volume Pauline Higgins, sage-femme Ludovic Pouzerate, auteur metteur en scène Piette Caroline, comédienne Et aussi : Timothée Combes, Lila Meynard, Marie Baker Mabak, Laurène Moraglia, Nicolas Le Curieux, Gaëtan Heimann-Dufour, Philippe Accarias, Warren Viviani, Roxane Lebrun, Victor Veyron, Esther Ferragne, Nathalie Clouet, Sophie Hutin, Simon David, Sabrina Tulon, Paola Sun, Marion Sourd, Odile Simon, Benoit Salvi, Marion Koen, Jonathan Kavanagh, Valérie Rouzeau, Raphaël Merllié, Antoine Dubus, Geoffrey Dahm, Prune Sendin, Delphine Prince, Xavier Rabay, Clavurier Vincent, Gersende Michel, Frédérique Barré, Chatelet Caroline, Jana Klein, Julien Avril, Kimiko Kitamura, May Abdelhadi, Guillaume Morandeau, André Antebi, Régine NKEY-OBAUYALA, De la Genardière Claude, Guiguer Lotte, Verra Kera, Ivanne et Sidonie, Karine Chagnon, Sidonie Durel, Beatriz Ciliberto, julie Guittard, Lau Jury, Chantal Malambri, Timothée Combes, Lila Meynard, Marie Baker Mabak, Moraglia Laurène, Le Curieux Nicolas, Gaëtan Heimann-Dufour, philippe Accarias, Warren Viviani, Lebrun Roxane, Victor Veyron, Esther Ferragne, Clouet Nathalie, Sophie Hutin, Simon David, Sabrina Tulon, Paola Sun, Marion Sourd, Odile Simon, Benoit Salvi, Marion Koen, Kavanagh Jonathan, Valérie Rouzeau, Raphaël Merllié merci de votre attention … et vous ? la générale 14, avenue Parmentier 75011 Paris