le programme en pdf - Orchestre Philharmonique Royal de Liège
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BAROQUE DIDON ET ÉNÉE 1 € DIMANCHE 23 MARS 2014 – 16H HENRY PURCELL (1659-1695) Songs et pièces instrumentales w env. 25’ 1.Ah! How pleasant ‘tis to Love! 5.Musick for a While 2.Oh Solitude! 6.Sweeter than Roses 3.Still I’m wishing 7.A new Ground in E minor 4.Corant & Hornpipe in D minor 8.Hark each tree Dido and Æneas (1684-1685) w env. 45’ 1.Ouverture Act II Act III Act I 13.Prelude for the Witches 30.Prelude 2. Belinda Shake the cloud 14.Chorus Harm’s our delight 31.Chorus 3. Dido Ah ! Belinda 15.Sorceress The Queen of Carthage Come away, fellow sailors 32.Sorceress See, see the flags 5. Chorus When Monarch unites 16.Chorus Ho, ho, ho 33.Sorceress Our next motion 6. Dido Whence could so much 17.Ruin’d ere the set of sun 34.Chorus Destruction’s our virtue 7. Belinda, Second Woman Fear no danger 18.Ho, ho, ho 19.Two Witches But ere we this perform delight 35.The Witches’ Dance 36.Dido Your counsel 8. Belinda See, see 20.Chorus In our deep vaulted cell 37.Chorus Great minds 9. Chorus Cupid only throws 21.Echo Dance of Furies 38.Dido Thy hand, Belinda 10.Æneas If not for mine 22.Ritornelle 39.Dido When I am laid in earth 11.Belinda Pursue thy conquest 23.Belinda Thanks to these 12.Chorus To the Hills lonesome vales 40.Chorus With dropping wings ye Cupids come 24.Guitar Chacone 25.Second Woman Oft she visits 26.Æneas Behold, upon my bending spear 27.Belinda Haste, haste to town 28.Spirit Stay, Prince 29.The Groves Dance (A Ground by John Blow) SCHERZI MUSICALI | Nicolas Achten, direction Deborah Cachet, soprano (Dido) | Nicolas Achten, baryton (Æneas) Marie de Roy, soprano (Belinda, second witch) Mariana Castello-Branco, soprano (second woman / first witch) Magid El-Bushra, contre-ténor (spirit) | Dávid Szigetvári, ténor (sorceress) Sönke Tams Freier, basse (sailor) Lambert Colson, flûte à bec | Patrizio Germone, violon | Jasmine Eudeline, violon Justin Glaie, viole de gambe | Hervé Douchy, basse de violon Solmund Nystabakk, guitare baroque, archiluth | Simon Linné, théorbe anglais Korneel Bernolet, orgue, virginal | Nicolas Achten, clavecin, harpe DIMANCHE 23 MARS 2014 DIDON ET ÉNÉE [PROGRAMME 20] 4. Belinda Grief increases E n ouverture de concert, Nicolas Achten et Scherzi Musicali proposent des extraits de leur dernier album, consacré aux Songs de Purcell (How ’tis pleasant to love!, paru en 2013). — Tiré de l’Énéide de Virgile, Didon et Énée (1689) du même Purcell raconte les amours contrariées du prince de Troie, Énée, qui doit quitter la reine de Carthage, Didon, pour accomplir son destin : la fondation de Rome. Très contrastée grâce à ses danses, ses scènes de marins, ses chœurs de sorcières, l’œuvre s’achève sur la mort de l’héroïne par un lamento grandiose et déchirant. PURCELL HOW ’TIS PLEASANT TO LOVE! LA MUSIQUE DE PURCELL nous a tous bercés à un moment ou l’autre de notre jeunesse. Son succès auprès des pionniers du baroque au XXe siècle — remercions Deller, Kirkby, Bowman et tant d’autres — a intégré sa musique, surtout vocale, dans le noyau du répertoire des chanteurs, des salles de concerts et maisons de disques. Un tel succès auprès des interprètes va hélas de paire avec l’empreinte d’une certaine tradition parfois lourde, et d’habitudes en matière d’interprétation, qui contraignent trop souvent l’interprète et lui ferme peut-être les yeux sur sa propre approche de cette musique. DÈS SA CRÉATION, la démarche de Scherzi Musicali a été d’être philologiquement le plus fidèle possible au répertoire que nous abordons. Pour chaque projet, nous faisons le choix drastique d’instruments en parfaite adéquation avec l’époque et le lieu où était jouée la musique, ainsi que du type de réglages de ces instruments ; nous y voyons le meilleur moyen de comprendre et servir la musique que nous jouons. Notre appétit de découverte, mais aussi la volonté de nous construire une identité propre, nous a attiré vers un répertoire peu voire jamais joué, et 2 nous avons eu la grande chance d’enregistrer quatre albums en première mondiale, avec des œuvres d’une beauté qui nous a bouleversés et dont l’importance historique nous a semblé sous-estimée. POUR CE CINQUIÈME PROJET discographique, nous avons voulu aborder les Songs de Purcell ; sa musique nous passionne, mais il ne semblait à nos yeux pas encore avoir bénéficié d’une démarche historique assez complète. Nous avons donc voulu faire comme si nous découvrions ce répertoire pour la première fois, essayant dans la mesure du possible de faire abstraction, par exemple, des nombreuses versions discographiques disponibles sur le marché ; et comme pour nos projets précédents, nous avons encadré notre démarche de questions, recherches et réflexions. AVANT TOUT, nous avons voulu replacer Purcell dans son contexte. En effet, le premier aspect habituellement sous estimé à nos yeux est l’influence de l’esthétique française. La prise de pouvoir par Cromwell au milieu du XVIIe siècle force de nombreux musiciens à prendre la fuite, notamment vers la France. C’est le cas du roi Charles II qui avant de monter sur le trône en 1660, a séjourné à la cour de son cousin Louis XIV à l’époque où Lully y prend la place incontournable qu’on sait ; dès son retour, Charles organise l’univers musical londonien à l’image de ce qu’il a connu à Paris, et nombreux sont les instrumentistes ou compositeurs français à travailler au service du souverain anglais. Cette situation ne peut avoir été sans conséquences sur la manière de jouer, et le style à la française (ea. les notes inégales) peut avoir fait partie intégrante du style anglais de l’époque. la recherche le type exact d’instruments utilisés : outre des flûtes à bec de différentes tailles, une viole anglaise à six cordes à table pliée, un virginal cordé en boyau, une guitare généralement jouée punteado (et non pas systématiquement en batterie rythmique), une harpe triple (trop peu utilisée de nos jours pour ce répertoire) et le rare théorbe anglais, très différent de son homonyme italien (accord, cordage double, extension du manche de longueur progressive pour les basses)… Chacun de ces curieux instruments a été scrupuleusement réglé fidèlement aux pratiques du temps de Purcell (cordes en boyau nu non filées, tension égale, accord mésotonique, etc). ENFIN, en ce qui concerne Didon et Énée, je voudrais préciser que nous ne connaissons l’œuvre qu’au travers de sources plus tardives. J’ai donc reconstitué une partition sur base du livret original (conservé) et des connaissances dont bénéficie aujourd’hui la musicologie — telle que l’attribution de la sorcière à un ténor pour en renforcer le côté étrange. NOTRE EFFECTIF VOCAL et instrumental est réduit à un chanteur par partie, en assumant pleinement l’idée d’une troupe à l’antique. C’est donc du « chœur » que sont issus tous les rôles, exception faite des personnagestitres : Didon et Enée. NICOLAS ACHTEN LE SECOND ASPECT MAJEUR de notre démarche a été l’instrumentarium. Il nous a semblé essentiel de parvenir à recréer l’univers sonore le plus fidèle possible à ce qu’a pu connaître Purcell. Le concept a donc été de rassembler les instruments mentionnés dans les textes des songs, et de vérifier par 3 PURCELL DIDO & ÆNEAS (1684-1685) La rencontre de Didon et Enée, Nathaniel Dance-Holland (1735–1811), Londres, Tate Gallery SEUL VÉRITABLE OPÉRA DE PURCELL, Dido & Æneas est son œuvre la plus connue aujourd’hui et la plus souvent jouée. Pourtant ce ne fut sans doute à l’origine qu’un simple divertissement conçu pour la cour du roi d’Angleterre, représenté une ou deux fois seulement du vivant du compositeur. Depuis les années 1990, les travaux des musicologues ont remis en cause al date qui fut longtemps retenue comme celle de la composition de Dido & Æneas, l’année 1689. C’est du printemps 1689 en effet que date la source la plus ancienne dont on dispose pour cet opéra : un opuscule contenant le livret tel qu’il fut reproduit pour une représentation dans un pensionnat pour jeunes filles à Chelsea, faubourg élégant de Londres. Cet établissement était dirigé par Mr. Josias Priest, maître de ballet à la cour. 4 EN 1684, Priest avait déjà fait interpréter par ses élèves Venus & Adonis de John Blow, ce dont témoigne la page de titre d’un opuscule similaire, redécouvert en 1989 en Angleterre. Il s’agissait d’une reprise de l’œuvre de Blow, dont on sait qu’elle fut écrite « pour le divertissement de Charles II » et créée à la cour au début des années 1680. À la lumière de cette découverte, plusieurs musicologues estiment aujourd’hui que Dido & Æneas connut un sort semblable. Stylistiquement plus proche des œuvres composées par Purcell au début des années 1680 que de celles de la fin de la décennie, l’opéra aurait d’abord été conçu pour le roi vers 1684-85, puis repris à l’école de Chelsea en 1689. La trace de sa création à la cour se serait perdue, à moins qu’elle n’eût été compromise par la mort inattendue de Charles II en février 1685. DANS L’OPÉRA DE PURCELL comme dans celui de son mentor et ami John Blow, le sujet mythologique, le cadre pastoral, la concision de la forme et l’importance des danses correspondent au goût de la cour anglaise. Ces caractéristiques sont aussi celles des opéras de chambre composés à la même période en France par Marc-Antoine Charpentier, tels qu’Actéon ou Orphée descendant aux enfers. La musique française était particulièrement prisée à la cour de Charles II, qui avait vécu en exil en France pendant les années du Protectorat de Cromwell avant la restauration de la monarchie anglaise en 1660. Il est possible que, par souci de proposer des divertissements à la manière française, Blow et Purcell se soient inspirés du modèle fourni par les petits opéras de Charpentier. À la différence des longues tragédies lyriques créées par Lully, cette forme brève ne risquait pas de lasser des spectateurs habitués à l’alternance de scènes parlées et chantées dans la tradition théâtrale anglaise. LES OPÉRAS DE PURCELL ET DE BLOW ne requièrent que le petit nombre d’interprètes adapté aux conditions de représentation à la cour. Leur structure s’apparente à celle d’Actéon ou d’Orphée. L’action progresse par passages d’arioso très expressifs. Chœurs et danses dites « de caractères » (c’est-à-dire liées à l’intrigue par opposition au répertoire codifié des danses de cour comme le menuet ou la gigue) encadrent et donnent une unité à chaque scène. LA FINESSE DE CONSTRUCTION de Dido & Æneas met en évidence le sens dramatique de Purcell qui transpose dans sa musique le mélange savoureux de comique et de tragique propre au théâtre anglais depuis la fin du XVIe siècle. L’intensité des dialogues et des airs qui révèlent la passion des amants contraste avec le grotesque des scènes de sorcellerie auxquelles s’allie la grivoiserie des marins au début de l’Acte III. Lugubres et inquiétantes dans Macbeth (1606) de Shakespeare, les sorcières étaient devenues des personnages caricaturaux, source d’amusement pour le public théâtral à la fin du XVIIe siècle. Pour satisfaire à ce goût du divertissement, Nahum Tate, auteur du livret de Dido & Æneas, avait déjà introduit des scènes de sorcellerie dans sa tragédie Brutus of Alba dont il s’inspira par la suite pour écrire le texte de l’opéra. EN CONTREPOINT de ces scènes comiques, la tragédie de Didon se retrouve rehaussée. Dès la première scène de l’opéra, un signe de son issue fatale apparaît dans l’accompagnement de l’air de la reine. La brève transposition de la phrase de basse obstinée de do mineur à sol mineur sur les mots « I languish till my grief is known » annonce la tonalité du Lamento de Didon désespérée à l’Acte III. Purcell souligne la progression inéluctable vers le drame final en utilisant une basse obstinée (« ground » en anglais) à trois moments clefs de l’œuvre : dans les deux airs de Didon (Actes I et II) et dans l’air « Oft she visits this lone mountain » (Acte II) qui rappelle le sort tragique d’Actéon transformé en cerf par Diane et déchiré par ses propres chiens. Pris en son sens littéral, le mot « ground » (le sol) évoque la terre qui couvrira le corps de la reine et devient un poignant symbole musical de la mort. MARIELLE D. KHOURY 5 SYNOPSIS L’HISTOIRE de Dido & Æneas est extraite de L’Énéide, œuvre écrite par le poète romain Virgile pour doter son pays d’une épopée nationale équivalente à L’Iliade et à L’Odyssée. Fils de la déesse Vénus et du mortel Anchise de Troie, Énée s’enfuit de sa ville natale après sa mise à sac par les Grecs et entame un voyage — qui durera sept ans — vers l’Italie où, selon l’arrêt du Destin, il doit fonder une nouvelle nation. En chemin, Énée et sa suite font escale à Carthage dont la reine Didon est en deuil de son mari, à la mémoire duquel elle a juré fidélité. Quand l’opéra commence, Énée est à Carthage depuis assez longtemps pour que Didon soit devenue amoureuse de lui, mais elle lutte pour contrôler ses sentiments. Sa dame d’honneur Belinda, les autres courtisans et, finalement Énée lui-même, la pressent de céder à sa passion. Elle finit par accepter (le livret est très discret sur ce point) et l’Acte I s’achève dans la joie générale. Le tonnerre gronde de façon menaçante dans le lointain au début de l’Acte II qui nous conduit dans une grotte habitée par une sorcière. Tandis que le couple maudit est parti à la chasse, elle ourdit un complot pour se débarrasser de Didon : elle enverra son « elfe fidèle » déguisé en Mercure pour rappeler à Énée la mission que lui a confié le ciel. La scène se passe ensuite dans un bosquet où la suite royale s’amuse en racontant de célèbres histoires de chasse du passé. Soudain (grâce aux sorcières), la tempête se déchaîne et tous s’enfuient pour se mettre à l’abri. Énée rencontre « Mercure » qui, au nom de Jupiter, lui ordonne de faire voile pour l’Italie immédiatement. À contrecœur, Énée obéit. L’Acte III se déroule au port où les marins se préparent à partir. Tandis que les sorcières jacassent joyeusement, Didon et Énée se rencontrent une dernière fois. Énée promet sans conviction d’ignorer les dieux et de rester, mais Didon le rabroue et lui ordonne de partir. Didon dit adieu à Belinda puis, après avoir chanté son célèbre Lamento, meurt, le cœur brisé. 6 NICOLAS ACHTEN BARYTON NÉ À BRUXELLES EN 1985, Nicolas Achten mène de front des études de chant, luth, clavecin et harpe triple aux Conservatoires Royaux de Bruxelles et La Haye, et complète sa formation lors de diverses masterclasses, notamment à l’Académie baroque d’Ambronay et au Centre de la Voix de Royaumont. Dès 2004, il se produit avec les plus prestigieux ensembles de musique ancienne sous la direction de chefs tels que Jean Tubéry, Sigiswald Kuijken, Marc Minkowski, Christophe Rousset et René Jacobs. Lauréat du 7e Concours de Chant baroque de Chimay en 2006, il est élu artiste classique de l’année 2009 aux Octaves de la Musique et « Prix du jeune musicien de l’année 2009 » décerné par l’Union de la presse musicale belge. C’est aujourd’hui l’un des rares chanteurs classiques à s’accompagner de divers instruments, renouant avec la pratique historique. Désireux d’approfondir cette démarche et de mettre en pratique ses recherches sur la musique ancienne, il fonde l’ensemble Scherzi Musicali, dont les concerts et enregistrements suscitent l’enthousiasme unanime du public et de la presse internationale (Diapason, Crescendo, ResMusica, Monde de la Musique, Classique Info…). Nicolas Achten est professeur de luth au Conservatoire Royal de Bruxelles, de harpe ancienne et de chant baroque à l’Académie de Woluwé-Saint-Lambert. SCHERZI MUSICALI FONDÉ PAR NICOLAS ACHTEN, cet ensemble à géométrie variable rassemble de jeunes chanteurs et instrumentistes désireux d’interpréter la musique avec un réel souci de pertinence musicologique. S’ils s’attèlent principalement à faire réentendre un patrimoine délaissé, ils n’en négligent pas pour autant les œuvres phares du répertoire, qu’il s’agisse de musique profane, sacrée ou d’opéra. Depuis 2006, Scherzi Musicali se produit en Belgique, France, Pays-Bas, Allemagne, Luxembourg, Espagne, Portugal, Italie et Angleterre, dans les festivals les plus en vue. Conscient de sa mission éducative, Scherzi Musicali collabore avec les « Jeunesses Musicales » et « Jeugd en Muziek », en menant des actions pédagogiques au sein d’établissements scolaires. Scherzi Musicali a cinq disques à son actif, publiés par Outhere (Ricercar, Alpha) et Musique en Wallonie. Après quatre premières mondiales — L’Euridice de Giulio Caccini, l’album « Dulcis Amor Iesu » (motets de Giovanni Felice Sances), l’album « Petits Motets » consacré au compositeur bruxellois Joseph-Hector Fiocco et « La Catena d’Adone » de Domenico Mazzocchi —, leur dernier album «How pleasant ‘tis to Love» est consacré aux Songs de Purcell. Chacun de leurs enregistrements a suscité un enthousiasme réel de la presse internationale. Scherzi Musicali est soutenu par la Fédération Wallonie-Bruxelles. 7 DEBORAH CACHET SOPRANO MARIE DE ROY SOPRANO NÉE À BRUGES EN 1990, la jeune soprano FORMÉE AUX CONSERVATOIRES de Mons, Bruxelles et Luxembourg, Marie de Roy a étudié avec Gerda Hartman, Louis Landuyt, Peter Ickx, Marianne Pousseur et Guy Van Waas, et obtenu les Premiers Prix d’art lyrique et de musique de chambre, et les Diplômes Supérieurs de chant opéra et de chant concert. Parallèlement, elle s’est perfectionnée auprès de Janet Thompson, Rachel Yakar, Mary Morisson et Isabelle Desrochers. Marie de Roy a donné de nombreux concerts en Belgique, France, Espagne, Italie, Pays-Bas, Canada, Mexique, entre autres avec le Belgian Sinfonia Orchestra, l’ensemble Scherzi Musicali, la Cetra d’Orfeo, la Maîtrise et l’Orchestre Philharmonique de Strasbourg, l’Orchestre Royal de Chambre de Wallonie. En tant que soprano dramatique, Marie de Roy a chanté dans La voix humaine de Poulenc, L’Opéra Pompier de Victor Kissine, Didon et Enée de Purcell (Didon) et Carmen de Bizet, Lucia di Lammermoor de Donizetti, Dialogues des Carmélites de Poulenc, Le Barbier de Séville de Rossini et Les Noces de Figaro de Mozart. Elle a participé à divers enregistrements dont Euridice de Caccini, Dulcis Amor Iesu de Sances avec Scherzi Musicali (Outhere – Ricercar), et La Catena d’Adone de Mazzochi. Depuis 2002, elle fait partie de l’ensemble Isocèle avec la mezzo Laurence Renson et l’alto Vinciane Soille. Déborah Cachet étudie le chant classique au Conservatoire de Bruges avec Sabrina Deschacht dès 2008, puis à l’Institut Lemmens (Leuven) avec Gerda Lombaerts et Dina Grossberger où elle obtient son baccalauréat avec mention, en juin 2012. Elle poursuit sa formation lors de masterclasses avec Jeanette Fisher, Martin Koningsberger, Margarida Natividade, Udo Reinemann, Emma Kirkby et Margreet Honig. Elle a chanté en soliste avec des chefs tels que Wim De Moor, Bart Naessens, Ignace Michiels et Filip Martens. Elle a chanté, à l’été 2011, le rôle de Vénus dans l’opéra baroque Venus & Adonis de John Blow (dirigé par Nicolas Achten avec Muziektheater Transparant), et en avril 2012, le rôle d’Amelia dans Amelia al Ballo de Gian Carlo Menotti à l’Institut Lemmens. En avril 2013, Déborah Cachet a remporté le 1er Prix et le Prix du public au Concours New Tenuto organisé par l’Orchestre des PaysBas. Elle poursuit actuellement ses études au Conservatoire d’Amsterdam avec Sasja Hunnego. 8 MARIANA CASTELLO-BRANCO SOPRANO NÉE À LISBONNE, la soprano Mariana CastelloBranco commence le piano à l’École NotreDame de Cabo à six ans. En 2004, elle poursuit ses études au Conservatoire de Lisbonne avec Manuela de Sá et obtient son diplôme en 2010 avec mention. Parallèlement, elle suit des masterclasses avec João Paulo Santos, Armando Vidal et José Manuel Brandão. Lors des Early music Summer Courses (Cours d’été de musique ancienne), elle travaille avec Jill Feldman. Elle a aussi approfondit sa formation artistique et technique auprès de Luccia Mazzaria, Susan Waters, Malcolm Martineau, Thomas Allen, Ann Murray, Guy Joosten, Ronny Lauwers, Hein Boterberg et Pietro Rizzo. Mariana Castello-Branco a été finaliste du Concours de Chant de la Fondation Rotária Portuguesa en 2011 et du Prix Jeunes Musiciens en 2012. Admise à l’Opéra Studio des Flandres à Gand, elle travaille depuis un an en Belgique où elle a déjà interprété des rôles comme Pamina (La Flûte enchantée de Mozart), Diane (Actéon de Charpentier), Romy (Romy Schneider de Joris Blanckaert), Despina (Così fan tutte de Mozart), Adele (La Chauvesouris de Johann Strauss)… MAGID EL-BUSHRA CONTRE-TÉNOR NÉ À KHARTOUM (Soudan), le contre-ténor Magid El-Bushra étudie au Magdalen College (Oxford) où il bénéficie d’une bourse comme choriste. Il poursuit ses études au Royal College of Music et à l’Opéra Studio de Flandre à Gand. Il poursuit sa formation avec Paul Farrington, Della Jones, Malcolm Martineau, Ann Murray, Graham Johnson et Emma Kirkby. En 2008, il remporte le 1er Prix du Concours Musica Sacra (Rome). En 2011, il bénéficie de la Bourse Susan Chilcott de la Royal Philharmonic Society de Londres. À l’opéra, il a chanté dans Didon et Énée de Purcell (Sorcière) avec l’ensemble Opera Fuoco et David Stern, au Concertgebouw d’Amsterdam et au Théâtre des ChampsÉlysées, mais également dans des opéras de Haendel, Monteverdi, Caccini (Euridice de Caccini, enregistré avec Scherzi Musicali chez Alpha) et Pergolèse, à Glyndebourne, Rouen, Madrid (notamment avec Les Arts Florissants et William Christie). En oratorio, il chanté dans les Royal Chapel Anthems de Haendel (avec le Kammerorchester de Bâle et Paul Goodwin), le Stabat Mater de Pergolèse (avec La Fenice et Jean Tubéry), Das Jüngste Gericht (avec Masaaki Suzuki au Japon), des Messes de Bach (avec Pygmalion, à la Chaise-Dieu, enregistré chez Alpha), le Requiem de Duruflé (enregistré chez Harmonia Mundi). Magid ElBushra a donné plusieurs récitals à Gand. 9 À ÉCOUTER PURCELL, HOW PLEASANT ’TIS TO LOVE! wScherzi Musicali, dir. N. Achten (ALPHA) DÁVID SZIGETVÁRI TÉNOR NÉ EN HONGRIE EN 1984, le ténor Dávid Szigetvári étudie le chant avec Eva Lax, ainsi que le clavecin et la composition. En 2004, il remporte le 3e Prix du Concours de chant József Simándy et est admis à l’Académie Franz Liszt de Budapest où il travaille avec Katalin Halmai et obtient sont diplôme en 2009. Parallèlement, il suit des masterclasses auprès de Mitsuko Shirai, Nicholas Clapton, Peter Schreier, Helmuth Rilling, Ton Koopman, Nancy Argenta et Jean-Paul Fouchécourt. En 2010, il remporte le Prix Spécial du Concours de chant baroque d’Innsbruck. La même année, il enregistre La catena d’Adone de Mazzocchi avec Scherzi Musicali et Nicolas Achten. En 2012, il remporte le 1er Prix du 17e Concours Bach de Leipzig. En 2013, il fait ses débuts au Festival d’Aix-en-Provence dans Elena de Cavalli et chante le rôle-titre dans une adaptation de l’Orphée de Monteverdi, donnée à Paris et en Inde. Dávid Szigetvári a enregistré des œuvres d’Antonio Caldara avec l’Orchestre Baroque Savaria et Pál Németh. Il a également chanté dans Didon et Énée de Purcell (Rotterdam), Le Couronnement de Poppée avec l’Orchestre de Chambre de Budapest (à Londres), et dans la Missa Cellensis de Haydn (à Pécs). Ses débuts dans La Passion selon saint Matthieu de Bach furent décrits comme « sensationnels » dans le Stuttgarter Zeitung. 10 SÖNKE TAMS FREIER BASSE PURCELL, DIDO & AENEAS wOrchestra of the Age of Enlightenment, dir. René Jacobs (HM FRANCE) wEuropean Voices, Le Concert d’Astrée, dir. Emmanuelle Haïm (VIRGIN VERITAS) wCappella Mediterranea, La Nouvelle Ménestrandie, dir. Leonardo García-Alarcón (HM AMBRONAY) wThe New Siberian Singers, MusicAeterna, dir. Teodor Currentzis (ALPHA) NÉ À HAMBOURG EN 1989, Sönke Tams Freier rejoint le Chœur de jeunes garçons de Hambourg, où son talent a été rapidement remarqué. Rapidement, il chante en solo dans des œuvres comme les Chichester Psalms de Bernstein. Formé à Hambourg auprès de la soprano Martina Schänzle puis, après la mue, auprès de la basse Frédéric Martin, il étudie dès 2008 à la Musikhochschule de Lübeck avec le ténor Michael Gehrke, où il est diplômé avec distinction en 2012. Parallèlement, il poursuit sa formation avec Thomas Thomaschke, Karola Theill et Thomas Seyboldt. Bénéficiant de l’appui de plusieurs fondations, Sönke Tams Freier chante régulière dans des oratorios de Schütz, Buxtehude, Bach… À l’opéra, il chante dans Les Noces de Figaro de Mozart, Le Songe d’une nuit d’été de Britten, Wozzeck de Berg, La Bohème de Puccini, Der Freischütz de Weber… Comme membre du quatuor vocal masculin Quartonal (2e basse), il donne des concerts dans toute l’Europe. Avec cet ensemble, il a remporté le Prix du public au Concours a cappella de Leipzig. En 2013, il a fait ses débuts au Kazakhstan dans La Nuit de Walpurgis de Mendelssohn, et en Chine dans Un Requiem allemand de Brahms. Il chante régulièrement avec les ensembles Metamorfosi et The Muses, et a participé à l’enregistrement de quatre disques de musique baroque. BAROQUE C.P.E. BACH 300 DIMANCHE 11 MAI 2014 – 16H C.P.E. BACH, Symphonie en sol majeur Concerto en mi b majeur pour hautbois | Symphonie en sol majeur Concerto en ré mineur pour clavecin | Symphonie en mi mineur AIN PROCHCERT CON Vinciane Baudhuin, hautbois Bach Concentus | Ewald Demeyere, direction 2014 est l’année du tricentenaire de Carl Philipp Emanuel Bach (1714-1788). Troisième fils de JeanSébastien Bach, exact contemporain de Gluck et de Léopold Mozart, il fait ses premières armes à Berlin à la cour de Frédéric le Grand, roi de Prusse qu’il sert durant 30 ans. En 1768, il devient et reste jusqu’à sa mort maître de chapelle à Hambourg, à la suite de Telemann. Sa musique cultive les ruptures rythmiques, les contrastes de dynamiques, les états d’âme en perpétuel mouvement. Récompensé par un « Choc » de Classica pour son disque « The Bach sons », le Bach Concentus est actuellement un des meilleurs ambassadeurs de ce génie atypique. 11 SALLE PHILHARMONIQUE PROCHAINS CONCERTS MERCREDI 26 MARS 2014 – 12H30 DIMANCHE 27 AVRIL 2014 – 16H MUSIQUE À MIDI 4 x ALTOS [GRATUIT] PIANO 5 ÉTOILES DAVID KADOUCH Œuvres de ROLLA, MAZAS, BRIDGE, BACH/ICHIRO QUATUOR D’ALTOS DE L’OPRL Corentin Bordelot | Patrick Heselmans Emil Lavrenov | Violaine Miller, alto Avec le soutien des Amis de l’Orchestre BACH, Caprice sur le départ de son frère bien-aimé JANACEK, Dans les brumes SCHUMANN, Scènes de la forêt CHOPIN, Préludes op. 28 David Kadouch, piano VENDREDI 28 MARS 2014 – 20H LA REINE DE SABA DIMANCHE 4 MAI 2014 – 14H, 15H30 ET 17H RESPIGHI, Belkis, Reine de Saba MOZART, Concerto pour violon n° 5 RACHMANINOV, Danses symphoniques Nikita Boriso-Glebsky, violon OPRL | John Neschling, direction CLASSIC ACADEMY [GRATUIT] 14H DIMANCHE 30 MARS 2014 – 16H ORGAN SPECTACULAR Swinging Bach, Suite jazzique, Toccata alla rumba, Valse des anges, Rumba sur les grands jeux, Mozart Changes, Toccata alla celtica, Toccata giocosa… Olivier Vernet, organiste MERCREDI 2 AVRIL 2014 – 18H30 ÉCOUTER LA MUSIQUE BEETHOVEN [GRATUIT] BEETHOVEN, Concerto pour violon Avec Jean-Pierre Rousseau, Christian Arming, David Grimal et Jean-Marc Onkelinx VENDREDI 4 AVRIL 2014 – 20H LE MANDARIN MERVEILLEUX FUJIKURA, Tocar y luchar BEETHOVEN, Concerto pour violon BARTÓK, Le Mandarin merveilleux David Grimal, violon OPRL | Christian Arming, direction VENDREDI 25 AVRIL 2014 – 18H ET 20H L’ORCHESTRE À LA PORTÉE DES ENFANTS ALADIN Coproduction Jeunesses Musicales / OPRL NIELSEN, Aladin Mousta Largo, narrateur OPRL | Mélanie Levy-Thiébaut, direction Lionel Rougerie, mise en scène 12 MILHAUD, Concerto pour marimba, vibraphone et orchestre AROUTIOUNIAN, Concerto pour trompette LEBEDJEW, Concerto n° 1 pour trombone basse BOZZA, New Orleans pour trombone et piano Jérôme Fagnoul, percussion Maxime Van Heghe, trompette Nicolas Villers, trombone basse OPRL | Pieter-Jelle de Boer, direction/piano 15H30 ROSSINI, Tancredi, récit « O Patria » et air « Di tanti palpiti » MOZART, La clémence de Titus, « Parto, parto » MOZART, Concerto pour flûte n° 2 Guillaume Houcke, contre-ténor Léonore Frommlet, flûte OPRL | Pieter-Jelle de Boer, direction 17H PIAZZOLLA, Aconcagua TOMASI, Ballade PROKOFIEV, Concerto pour piano n° 1 David Hamelin, accordéon/bandonéon Illia Vasiachkin, saxophone Grégory Leonti, piano OPRL | Pieter-Jelle de Boer, direction MERCREDI 7 MAI 2014 – 12H30 MUSIQUE À MIDI [GRATUIT] PROKOFIEV, Roméo et Juliette, extraits (arr. pour alto et piano : Vadim Borisovsky) Ning Shi, alto Pascale Pirmez, piano Avec le soutien des Amis de l’Orchestre