Dixneuvième feuille de Cachan. L`organisation des

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Dixneuvième feuille de Cachan. L`organisation des
Dix­neuvième feuille 1 de Cachan. L’organisation des poursuites d’études 2007­2008 ­ Novembre 2007 ­ Le contexte social a empêché d’or ganiser des r éunions de pour suite d’études. Elles se dér ouler ont entr e décembr e et janvier pour les étudiants de semestr e 3. Cette feuille détaille l’or ganisation des pour suites d’études. Comment les étudiants poursuivent­ils leurs études après le DUT? Dans la Quinzième feuille (mars 2007) nous donnions le devenir d’une promotion donnée (celle de 2006). Le bilan des promotions donne toujours à peu près les proportions suivantes : un « gros » tiers poursuit dans différentes formations d’ingénieurs, un tiers poursuit ses études à l’étranger (Royaume­Uni ou Québec) ou dans des formations universitaires scientifiques à l’université, le dernier « petit » tiers poursuit dans des licences professionnelles pour devenir technicien spécialisé. Quelques étudiants vont sur le marché de l’emploi. Comment entre­t­on en école d’ingénieurs ? Comme nous l’avons dit, un « gros » tiers d’une promotion poursuit en école d’ingénieurs. Diverses voies d’accès sont possibles. Il y a d’une part les écoles par apprentissage (Ingé 2000, CEFIPA, IFITEP, IESEEA, etc.) qui recrutent essentiellement sur des tests spécifiques qui se dérouleront au cours du premier semestre 2008. C’est à chaque étudiant de faire la démarche pour s’y inscrire. Chaque école organise son test (généralement facile pour un étudiant d’IUT). Les difficultés résident dans la recherche d’une entreprise prête pour vous accueillir non pas en temps que simple stagiaire mais à vous accompagner en tant qu’élève ingénieur pendant plusieurs années. Précisons toutefois que certaines écoles par apprentissage (ISEP Apprentissage et IFIPS Cachan recrutent « sur dossier ». Il y a d’autre part les écoles « classiques » soit publiques soit privées (reconnue ou pas la Commission des Titres d’Ingénieurs (CTI) 2 . La principale voie d’accès est « sur dossier ». Une autre voie et le concours BTS/DUT. Les inscriptions auront cours en début d’année 2008. Ensuite, le recrutement est sur QCM (mathématiques, anglais et électronique). Là encore c’est à l’étudiant de faire les démarches pour s’inscrire à la banque d’épreuves. Ce concours regroupe quelques écoles prestigieuses (ENS Cachan difficile d’accès, ENSAM (possible)), d’autres écoles comme l’ENSEA et beaucoup de petites écoles dont certaines ont du mal à recruter. Autrement dit la poursuite d’étude après un DUT s’effectue plutôt sur dossier ? Qu’est­ce ? Au cours du premier trimestre 2008, les étudiants désireux de postuler à une école sur dossier me feront part de leurs vœux. Un jury de poursuite d’études (qui se réunit fin avril début ­ mai) tranchera et appuiera ou pas le dossier en décernant une liste indiquant pour chaque étudiant l’établissement ou les établissements pour lesquels l’équipe pédagogique est prête à soutenir. Ayant son avis en poche, l’étudiant doit ensuite (entre mai et juin) faire les démarches administratives pour monter son dossier pour l’école. Avec notre avis, il est soit pris directement soit convié à un entretien débouchant le plus souvent sur une admission. Comment faites­vous pour trancher Nous connaissons bien les écoles postulées. Nous tenons donc compte du profil demandé en nous appuyant sur la scolarité de l’étudiant à l’IUT 3 . Est­il sélectif ? A­t­il les capacités scientifiques pour tenir ? Le comportement adéquat ?, etc. Notre but – pour les bonnes 1 Les autres Feuilles de Cachan sont disponibles sur le blog : http://norbert.verdier.over­blog.com/ et seront prochainement insérées sur le site de l’IUT. 2 Voir la « Feuille de Cachan » de septembre 2007. 3 Au cours du S4 a lieu, un cours de mathématiques (« quelques amphis » sans TD avec un DS) destiné aux mathématiques pour les poursuites d’études en écoles d’ingénieurs ou pour les seconds cycles théoriques des universités.
19 ème feuille de Cachan Novembre 2007 IUT Cachan (GEII 1) relations entre l’IUT et les établissements d’accueil et aussi, et surtout, pour l’étudiant – est d’appuyer des démarches cohérentes. Et pour ceux qui ne visent pas les écoles d’ingénieurs ou qui ne sont pas appuyés ? Un élève non appuyé peut entrer dans une école d’ingénieurs. C’est à ses risques et périls ! Il peut y avoir de l’échec dans la réussite ! Certaines petites écoles privées (je ne donnerai pas de nom sans la présence de mon avocat !) ont fait de la formation un marché juteux. On peut s’endetter lourdement pour entrer facilement dans une école qui en sortie n’assure de vrais débouchés qu’à une poignée de diplômés 4 . Ces dernières années, plusieurs établissements (ayant l’habitude de ne nous prendre que des étudiants « appuyés ») ont pris le risque de prendre certains étudiants n’ayant pas eu d’avis favorable ou ayant eu un avis favorable « bémolisé » 5 . Sur ces cinq étudiants, deux ont été exclus à l’issue de leur première année, un en deuxième année, pour les deux derniers, les études se poursuivent « correctement » mais avec grandes difficultés. Bref, on peut postuler sans appui sur certains établissements, mais je n’organise pas cette démarche. Cette démarche incombe à l’étudiant qui agit ainsi en « adulte consentant » en toute connaissance de cause. Mais il n’y a pas que les écoles d’ingénieurs dans la vie ! Certains étudiants ont d’ailleurs davantage intérêt à opter pour d’autres stratégies (licences professionnelles, parcours international ou aller sur le marché de l’emploi). Je ne parlerai pas ici du marché de l’emploi. Pour les licences professionnelles, l’établissement sous réserve d’obtention du DUT ne s’oppose pas à la poursuite d’étude en licence professionnelle. C’est à l’étudiant de postuler directement dans la licence professionnelle de « son cœur » (A Cachan la licence ISTI dirigée par Souhil Megherbi, la licence MIC dirigée par Patrice Darces, la licence robotique en GMP à Cachan, etc. sont très demandées). La démarche d’admission en licence professionnelle ne passe pas par moi. Idem pour les poursuites d’études au Royaume­Uni, la responsable est Nadège Corlosquet. Pour les poursuites d’études au Québec à Rimouski, il faut s’entretenir soit avec Pascale Vareille, soit avec moi. Peut­on vous rencontrer ? Comment ? Je peux recevoir (en 2007­2008) sans rendez­vous dans mon bureau le lundi de 13 h à 14 h ou le jeudi de 12 h 30 à 14 h 00. En dehors, il faut me contacter par email (norbert.verdier@u­ psud.fr). Je tiens à ce qu’un étudiant désirant me rencontrer vienne en ayant réfléchi à son projet (en ayant lu « les Feuilles de Cachan », etc.), je ne suis pas conseiller d’orientation, je me tiens juste à disposition pour émettre un avis informel (souvent « cash ») sur une démarche réfléchie et pour mettre en contact (éventuellement) avec un ancien étudiant. Quels conseils donneriez­vous à un étudiant désirant poursuivre ses études ? Je donnerais comme conseil à tout étudiant (qu’il souhaite ou pas poursuivre ses études) un seul conseil faire son devoir d’étudiant à savoir étudier et terminer son parcours aussi bien que possible. Après les chemins s’ouvriront ! Plusieurs anciens étudiants m’ont fait remarquer qu’une fois plongés dans le monde du travail, ils n’avaient plus de temps pour eux, pour réfléchir. Alors réfléchissez à ce qu’on vous propose comme les joyeusetés de l’analyse vectorielle. Sitogr aphie : http://www.concours­ensea.org/Portail/ Ours Responsables de la publication : Georges Michaïlesco & Gilles Raynaud Rédacteur & « Intervieweur »: Norbert Verdier (norbert.verdier@u­psud.fr) Comité de rédaction : Sally Gérome, Pascale Vareille, Norbert Verdier. Imprimée le 30 novembre 2007, à Le Kremlin­Bicêtre. 4 Certains passés par ces écoles s’en sortent très bien mais cela peut s’appuyer sur d’autres richesses que celles véhiculés par l’école en question (potentiel personnel, réseau relationnel, etc.) 5 Avec des réserves soit sur le niveau mathématique soit sur la sélectivité des disciplines.
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