Gastropod evidence against the Early Triassic Lilliput effect

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Gastropod evidence against the Early Triassic Lilliput effect
Gastropod evidence against the Early Triassic Lilliput effect Arnaud Brayard, Alexander Nützel, Daniel A. Stephen, Kevin G. Bylund, Jim Jenks and Hugo Bucher Geology, 38 (2), February 2010: 147‐150. www.cnrs.fr
COMMUNIQUÉ DE PRESSE NATIONAL I PARIS I 10 FÉVRIER 2010
Grandes crises d’extinction : des fossiles « géants »
révolutionnent les connaissances actuelles
Des gastéropodes (1) de grande taille (jusqu’à 7cm) datant seulement de 1 million d’années
après la plus grande crise d’extinction de tous les temps, la crise permo-triassique (2), ont
été découverts par un chercheur du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de
Bourgogne) en collaboration avec des collègues allemands, américains et suisses. Ces
spécimens remettent en cause l’existence d’un effet « Lilliput » entraînant une diminution
de la taille de ces organismes pendant plusieurs millions d’années après la crise. Ces
résultats, publiés dans le numéro de février 2010 de la revue Geology, bouleversent les
conceptions des paléontologues sur la dynamique évolutive et le fonctionnement de la
biosphère après une crise d’extinction de masse.
L’histoire de la vie sur Terre est ponctuée de nombreuses crises d’extinctions, brèves périodes de forte
diminution de la biodiversité, suivies de phases de reconquêtes de la biosphère, correspondant à la
diversification des espèces qui ont survécu. Au cours des 540 derniers millions d’années, une vingtaine de
crises plus ou moins intenses se sont ainsi succédées. La plus dévastatrice d'entre elles s’est déroulée il y
a 252,6 millions d’années avec une violence encore aujourd’hui inégalée : la crise permo-triassique qui
décima plus de 90% des espèces marines alors existantes.
Suite à une telle crise, les conditions environnementales sont sévèrement perturbées : baisse de
l’oxygénation des océans, empoisonnement des eaux, compétition accrue, effondrement des chaînes
alimentaires, etc. Jusqu’à présent, il était admis qu’en réponse à ces perturbations, certains organismes
marins tels que les gastéropodes ou les bivalves étaient atteints par une réduction drastique de leur taille,
pendant et après la crise. Il fallait ensuite attendre plusieurs millions d’années pour que ces organismes
recouvrent des tailles comparables à celles d’avant la crise. C’est ce que les scientifiques appellent l’ «effet
Lilliput » en référence au fabuleux voyage de Gulliver (3) qui s’échoua sur l’île de Lilliput où tous les
individus, les Lilliputiens, étaient de petite taille.
Une équipe internationale de paléontologues français, allemands, américains et suisses vient de découvrir
des fossiles de gastéropodes de grande taille datés seulement de 1 million d’années après la crise permotriassique. Ces chercheurs se consacrent depuis plusieurs années à l’étude de la reconquête qui suit
l’extinction de masse permo-triasique. En concentrant leurs efforts sur des affleurements de l’Utah datés
du début du Trias inférieur mais encore non-étudiés en détail, ils ont mis à jour des spécimens de
gastéropodes exceptionnels, jusqu’à 7 cm, que l’on peut qualifier de « géants » en comparaison de ceux
généralement retrouvés possédant une taille inférieur à 1cm. L’étude complémentaire de ces nouvelles
faunes de gastéropodes indique aussi qu’elles ne sont pas plus petites que des faunes plus âgées ou que
les faunes actuelles.
www.cnrs.fr
Cette découverte réfute donc l’existence d’un effet Lilliput chez les gastéropodes pendant la majeure partie
du Trias inférieur, ou du moins indique que son importance a été surestimée.
De façon surprenante, la présence de ces gastéropodes de grande taille coïncide aussi avec une
reconquête explosive du domaine océanique par certains organismes comme les ammonites (4, 5). Ces
différents événements suggèrent ainsi que la restructuration des écosystèmes marins était déjà bien
engagée seulement un million d’années après la crise, ce qui est extrêmement rapide après une crise
d’une telle ampleur.
Les scientifiques vont poursuivre l’étude des fossiles découverts dans ce gisement de l’Utah à la recherche
d’autres espèces, comme les bivalves, pour vérifier ces nouvelles données. Mais ces travaux permettent
déjà de penser que les paléontologues vont devoir réviser leurs estimations concernant l’impact immédiat
et à long terme des crises d’extinction sur les espèces.
Affleurement fossilifère de l’Utah où ont été découverts les
gastéropodes de grande taille datés du Trias inférieur. On
peut aussi y reconnaître des ammonoïdes et des bivalves.
© A. Brayard
Cette image est disponible à la photothèque du CNRS,
[email protected]
Gastéropodes de grande taille retrouvés dans des
sédiments marins de l’Utah datés de seulement ~1 million
d’années après l’extinction de masse Permien-Trias. La
barre d’échelle représente 1cm.
© A. Brayard/J. Thomas
Cette image est disponible à la photothèque du CNRS,
[email protected]
www.cnrs.fr
(1) Les gastéropodes concernés par cette étude sont des mollusques vivants sur les fonds marins apparentés par exemple aux
escargots terrestres actuels.
(2) La crise permo-triassique, du nom des deux périodes géologiques qui l’encadrent, le Permien (299 – 252,6 M.a.) et le Trias (252,6 –
201,6 M.a.), est la plus grande extinction de masse jamais documentée. Elle marque la fin de l’ère Primaire, ou Paléozoïque, et le début
de l’ère Secondaire, ou Mésozoïque.
(3) Les Voyages de Gulliver écrit par J. Swift au 18ème siècle.
(4) Les ammonoïdes sont des mollusques céphalopodes nageurs apparentés aux nautiles, seiches et calmars actuels. Munies d’une
coquille externe, elles disparaissent des océans du globe en même temps que les dinosaures, il y a 65 millions d’années, après avoir été
un élément majeur des faunes marines durant près de 400 millions d’années.
(5) Voir en complément Brayard et al. 2009. Science 235 : 1118-1121 et le communiqué de presse associé :
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1657.htm
Bibliographie
Brayard A., Nützel A., Stephen D.A., Bylund K.G., Jenks J. and Bucher H. 2010. Gastropod evidence
against the Early Triassic Lilliput effect. Geology, 38 (2): 147-150.
Contacts
Chercheur CNRS l Arnaud Brayard l T 03 80 39 63 52 l [email protected]
Presse CNRS l Muriel Ilous l T 01 44 96 43 09 l [email protected]
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9 FEVRIER 2010
Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants »
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Des gastéropodes (1) de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant
seulement de 1 million d'années après la plus grande crise
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10/02/2010 4:02 PM
Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants » révolutionnent les c...
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http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1785.htm
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Paris, 9 FEVRIER 2010
Des gastéropodes (1) de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant seulement de 1 million
d'années après la plus grande crise d'extinction de tous les temps, la crise permotriassique (2), ont été découverts par un chercheur du laboratoire Biogéosciences
(CNRS/Université de Bourgogne) en collaboration avec des collègues allemands,
américains et suisses. Ces spécimens remettent en cause l'existence d'un effet «
Lilliput » entraînant une diminution de la taille de ces organismes pendant
plusieurs millions d'années après cette crise d'extinction. Ces résultats, publiés dans
le numéro de février 2010 de la revue Geology, bouleversent les conceptions des
paléontologues sur la dynamique évolutive et le fonctionnement de la biosphère
après une crise d'extinction de masse.
L'histoire de la vie sur Terre est ponctuée de nombreuses crises d'extinctions, brèves périodes de forte
diminution de la biodiversité, suivies de phases de reconquêtes de la biosphère, correspondant à la
diversification des espèces qui ont survécu. Au cours des 540 derniers millions d'années, une vingtaine de
crises plus ou moins intenses se sont ainsi succédées. La plus dévastatrice d'entre elles s'est déroulée il y a
252,6 millions d'années avec une violence encore aujourd'hui inégalée : la crise permo-triassique qui
décima plus de 90% des espèces marines alors existantes.
Suite à une telle crise, les conditions environnementales sont sévèrement perturbées : baisse de
l'oxygénation des océans, empoisonnement des eaux, compétition accrue, effondrement des chaînes
alimentaires, etc. Jusqu'à présent, il était admis qu'en réponse à ces perturbations, certains organismes
marins tels que les gastéropodes ou les bivalves étaient atteints par une réduction drastique de leur taille,
pendant et après la crise. Il fallait ensuite attendre plusieurs millions d'années pour que ces organismes
recouvrent des tailles comparables à celles d'avant la crise. C'est ce que les scientifiques appellent l' «effet
Lilliput » en référence au fabuleux voyage de Gulliver (3) qui s'échoua sur l'île éponyme où tous les
individus, les Lilliputiens, étaient de petite taille.
Une équipe internationale de paléontologues français, allemands, américains et suisses vient de découvrir
des fossiles de gastéropodes de grande taille datés seulement de 1 million d'années après la crise permotriassique. Ces chercheurs se consacrent depuis plusieurs années à l'étude de la reconquête qui suit
l'extinction de masse permo-triasique. En concentrant leurs efforts sur des affleurements de l'Utah datés
du début du Trias inférieur mais encore non-étudiés en détail, ils ont mis à jour des spécimens de
gastéropodes exceptionnels, jusqu'à 7 cm, que l'on peut qualifier de « géants » en comparaison de ceux
généralement retrouvés possédant une taille inférieure à 1 cm. L'étude complémentaire de ces nouvelles
faunes de gastéropodes indique aussi qu'elles ne sont pas plus petites que des faunes plus âgées ou que les
10/02/2010 4:01 PM
Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants » révolutionnent les c...
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http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1785.htm
faunes actuelles.
Cette découverte réfute donc l'existence d'un effet Lilliput chez les gastéropodes pendant la majeure
partie du Trias inférieur, ou du moins indique que son importance a été surestimée.
De façon surprenante, la présence de ces gastéropodes de grande taille coïncide aussi avec une reconquête
explosive du domaine océanique par certains organismes comme les ammonites (4, 5). Ces différents
événements suggèrent ainsi que la restructuration des écosystèmes marins était déjà bien engagée
seulement un million d'années après la crise, ce qui est extrêmement rapide après une crise d'une telle
ampleur.
Les scientifiques vont poursuivre l'étude des fossiles découverts dans ce gisement de l'Utah à la recherche
d'autres espèces, comme les bivalves, pour vérifier ces nouvelles données. Mais ces travaux permettent
déjà de penser que les paléontologues vont devoir réviser leurs estimations concernant l'impact immédiat
et à long terme des crises d'extinction sur les espèces.
© A. Brayard/J. Thomas
Gastéropodes de grande taille
retrouvés dans des sédiments marins
de l'Utah datés de seulement ~1
million d'années après l'extinction de
masse Permien-Trias. La barre
d'échelle représente 1cm.
Cette image est disponible à la
photothèque du CNRS,
[email protected]
10/02/2010 4:01 PM
Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants » révolutionnent les c...
3 sur 4
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1785.htm
© A. Brayard
Affleurement fossilifère de l'Utah où ont été découverts
les gastéropodes de grande taille datés du Trias
inférieur. On peut aussi y reconnaître des ammonoïdes
et des bivalves.
Cette image est disponible à la photothèque du CNRS,
[email protected]
Notes :
(1) Les gastéropodes concernés par cette étude sont des mollusques vivants sur les fonds marins
apparentés par exemple aux escargots terrestres actuels.
(2) La crise permo-triassique, du nom des deux périodes géologiques qui l'encadrent, le Permien (299 –
252,6 M.a.) et le Trias (252,6 – 201,6 M.a.), est la plus grande extinction de masse jamais documentée.
Elle marque la fin de l'ère Primaire, ou Paléozoïque, et le début de l'ère Secondaire, ou Mésozoïque.
(3) Les Voyages de Gulliver écrit par J. Swift au 18ème siècle.
(4) Les ammonoïdes sont des mollusques céphalopodes nageurs apparentés aux nautiles, seiches et
calmars actuels. Munies d'une coquille externe, elles disparaissent des océans du globe en même temps
que les dinosaures, il y a 65 millions d'années, après avoir été un élément majeur des faunes marines
durant près de 400 millions d'années.
(5) Voir en complément Brayard et al. 2009. Science 235 : 1118-1121 et le communiqué de presse associé
: Consulter le site web
Références :
Brayard A., Nützel A., Stephen D.A., Bylund K.G., Jenks J. and Bucher H. 2010. Gastropod evidence
against the Early Triassic Lilliput effect. Geology, 38 (2): 147-150.
Contacts :
Chercheur CNRS l Arnaud Brayard l T 03 80 39 63 52 l [email protected]
10/02/2010 4:01 PM
Des fossiles plus grands que prévus, Terre - Information NouvelObs.com
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EVOLUTION
Des fossiles plus grands
que prévus
NOUVELOBS.COM | 10.02.2010 | 17:57
Des gastéropodes de grande taille datant seulement de 1 million
d'années après la plus grande crise d'extinction de tous les temps ont
été découverts en Utah. Ces spécimens remettent en cause l'existence
d'un effet « Lilliput » entraînant une diminution de la taille de ces
organismes pendant plusieurs millions d'années après cette crise
d'extinction.
es capacités de régénérations de la Vie
ont peut-être été sous-estimées. C’est
en tout cas ce qu’il ressort de l’examen
de fossiles extraits sur des affleurements de
l’Utah aux Etats-Unis. Datés du début du Trias
inférieur (-251 millions d’années) ces restes de
gastéropodes atteignent la taille exceptionnelle
de 7 cm. Un record sachant que la plupart des
fossiles retrouvés datant de cette époque ne
dépassent pas un centimètre. Pourquoi une si
petite taille ? Parce qu’à l’époque le monde se
relève d’une crise majeure : la crise permotriassique qui décima plus de 90% des
espèces marines alors existantes, il y a 252,6
millions d'années.
Gastéropodes de grande taille
Suite à une telle crise, les conditions
environnementales sont sévèrement perturbées retrouvés dans des sédiments marins
de l'Utah datés de seulement 1 million
: baisse de l'oxygénation des océans,
d'années après l'extinction de masse
empoisonnement des eaux, compétition accrue, Permien-Trias.© A. Brayard/J. Thomas
effondrement des chaînes alimentaires, etc.
Jusqu'à présent, il était admis qu'en réponse à ces perturbations, certains
organismes marins tels que les gastéropodes ou les bivalves étaient atteints
par une réduction drastique de leur taille, pendant et après la crise. Il fallait
ensuite attendre plusieurs millions d'années pour que ces organismes
recouvrent des tailles comparables à celles d'avant la crise. C'est ce que les
scientifiques appellent l' «effet Lilliput ».
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La présence de fossiles de gastéropodes d’une telle taille, le compte-rendu
des fouilles est publié dans le numéro de février 2010 de la revue Geology,
bouleversent les conceptions des paléontologues sur la dynamique évolutive et
le fonctionnement de la biosphère après une crise d'extinction de masse. Cette
découverte réfute donc l'existence d'un effet Lilliput chez les gastéropodes
pendant la majeure partie du Trias inférieur, ou du moins indique que son
importance a été surestimée. Ceci suggère que la restructuration des
écosystèmes marins était déjà bien engagée seulement un million d'années
après la crise, ce qui est extrêmement rapide après une crise d'une telle
ampleur.
J.I.
Sciences-et-Avenir.com
10/02/2010
1 sur 2
11/02/2010 3:44 PM
Mass extinctions: 'Giant' fossils are revolutionizing current thinking
1 sur 3
http://www.sciencedaily.com/releases/2010/02/100210171413.htm
Gold standard gene synthesis Technology leader www.blueheronbio
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Plants & Animals
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Earth & Climate
Books
Space & Time
Science News
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Matter & Ener
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Cite
Mass Extinctions: 'Giant' Fossils Are Revolutionizing Current Thinking
ScienceDaily (Feb. 11, 2010) — Large-sized
gastropods (1) (up to 7 cm) dating from only 1
million years after the greatest mass extinction of
all time, the Permian-Triassic extinction (2), have
been discovered by an international team including
a French researcher from the Laboratoire
Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne),
working with German, American and Swiss
colleagues. These specimens call into question
the existence of a "Lilliput effect," the reduction in
the size of organisms inhabiting postcrisis biota,
normally spanning several million years.
Scie
Ma
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Se
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The team's results, published in the
February 2010 issue of the journal
Geology, have drastically changed
Plants & Animals
paleontologists' current thinking
Extinction
regarding evolutionary dynamics and
New Species
the way the biosphere functions in
Endangered Animals the aftermath of a mass extinction
event.
Fossils & Ruins
Fossils
The history of life on Earth has been
Dinosaurs
punctuated by numerous mass
Origin of Life
extinctions, brief periods during
mo
See Also:
which biodiversity is considerably
reduced, followed by phases of
re-conquest of the biosphere,
corresponding to the diversification
of those species that survived. Over
the last 540 million years, around
twenty mass extinctions, of greater
or lesser intensity, have succeeded
one another. The most devastating
of these, the Permian-Triassic (P-T) mass extinction, which
decimated more than 90% of the marine species existing at
the time, occurred 252.6 million years ago with a violence that
is still unequaled today.
Reference
Extinction event
Permian-Triassic
extinction event
Cretaceous-Tertiary
extinction event
Mesozoic
In the aftermath of such events, environmental conditions are
severely disrupted: the oceans become less oxygenated,
water becomes poisonous, there is increased competition,
collapse of food chains, etc. Until now, it has generally been
accepted that certain marine organisms, such as gastropods
or bivalves, were affected by a drastic reduction in size in
response to major disruptions of this nature, both during and
after the event. It took several million years for such
organisms to return to sizes comparable to those that existed
prior to the crisis. This is what scientists call the "Lilliput
effect," in reference to the travels of Gulliver (3) who was
shipwrecked on the island of the same name, inhabited by
Just
Anim
Large-sized gastropods found in marine
sediments in Utah dating from only ~1 million
years after the P-T mass extinction. The scale bar
represents 1 cm. (Credit: Copyright A. Brayard/J.
Thomas)
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www.blueheronbio.com/
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Time (Sep. 14, 2009) — After the
End-Permian extinction 250 million
years ago, ammonoids diversified and recovered
10 to 30 times faster than previous estimates. The
surprising discovery raises questions about ...
> read more
Sc
to
ad
Sh
do
sta
Re
11/02/2010 3:50 PM
Mass extinctions: 'Giant' fossils are revolutionizing current thinking
2 sur 3
very small Lilliputians.
An international team of French, German, American and Swiss
paleontologists has recently discovered large gastropod
fossils dating from only 1 million years after the P-T mass
extinction. The researchers have spent several years studying
the re-conquest phase that followed the P-T crisis. By
focusing their efforts on fossil-bearing outcrops in Utah dating
from the Early Triassic, which have not yet been studied in
detail, they have uncovered some outstanding specimens of
gastropods, up to 7 cm, which can be termed as "giants" in
comparison to those generally found, normally no bigger than
1 cm.
Complementary studies of these new gastropod fauna also
indicate that they are not any smaller than older or
present-day fauna. This discovery therefore refutes the
existence of a Lilliput effect on gastropods during the major
part of the Early Triassic or, at the very least, suggests that
its importance has been overestimated. Quite surprisingly, the
presence of these large gastropods also coincides with an
explosive re-conquest of the ocean by organisms such as
ammonites (4, 5). Taken together, these events therefore
suggest that restructuring of marine ecosystems was already
well underway only one million years after the P-T crisis, a
very short time after a mass extinction of such magnitude.
The researchers plan to continue to study the fossils
discovered in this locality in Utah while searching for other
species and groups, such as bivalves, to confirm this new
data. However, these findings already suggest that
paleontologists are going to have to re-think the immediate
and long term impact of mass extinctions on species.
http://www.sciencedaily.com/releases/2010/02/100210171413.htm
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(Sep. 1, 2007) — Before the worst
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— A new study looks to the deep ocean
for cause of history's biggest extinction (not the
one that killed the dinosaurs). Taken with other
studies, evidence does not support meteor theory
for this ... > read more
Notes:
(1) The gastropods concerned by this study are mollusks that
lived on the sea bed and are related, for example, to
present-day land snails.
(2) The Permian-Triassic mass extinction, named after the two
geological periods that encompass it, namely the Permian
(299 -- 252.6 Ma) and the Triassic (252.6 -- 201.6 Ma), is the
greatest mass extinction ever documented. It marks the end
of the Primary (or Paleozoic) era and the beginning of the
Secondary (or Mesozoic) era.
(3) Gulliver's Travels, written by Jonathan Swift in the 18th
century.
(4) Ammonoids, related to present-day nautilus, cuttlefish and
squid, are free-swimming cephalopod mollusks with external
shells. They disappeared from the world's oceans at the same
time as the dinosaurs, 65 million years ago, after having been
a major part of the marine fauna for nearly 400 million years.
(5) See also Brayard et al. 2009. Science 235: 1118-1121.
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More
Story Source:
Adapted from materials provided by CNRS.
Journal Reference:
1. Brayard A., Nützel A., Stephen D.A., Bylund K.G., Jenks J.
and Bucher H. Gastropod evidence against the Early
Triassic Lilliput effect. Geology, 2010; 38 (2): 147 DOI:
10.1130/G30553.1
11/02/2010 3:50 PM
Mass extinctions: 'giant' fossils are revolutionizing current thinking
1 sur 9
http://www.physorg.com/news185028784.html
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February 10, 2010
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Large-sized gastropods found in marine sediments in Utah dating from only
~1 million years after the P-T mass extinction. The scale bar represents 1
cm. © A. Brayard/J. Thomas
(PhysOrg.com) -- Large-sized gastropods (up to 7 cm) dating from
only 1 million years after the greatest mass extinction of all time, the
Permian-Triassic extinction, have been discovered by an international
team including a French researcher from the Laboratoire
Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne), working with
German, American and Swiss colleagues.
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These specimens call into question the existence of a “Lilliput effect”, the reduction in the size of
organisms inhabiting postcrisis biota, normally spanning several million years. The team's results,
published in the February 2010 issue of the journal Geology, have drastically changed paleontologists'
current thinking regarding evolutionary dynamics and the way the biosphere functions in the aftermath of
a mass extinction event.
The history of life on Earth has been punctuated by numerous mass extinctions, brief periods during which
biodiversity is considerably reduced, followed by phases of re-conquest of the biosphere, corresponding to
the diversification of those species that survived. Over the last 540 million years, around twenty mass
extinctions, of greater or lesser intensity, have succeeded one another. The most devastating of these, the
Permian-Triassic (P-T) mass extinction, which decimated more than 90% of the marine species existing at
11/02/2010 3:48 PM
Mass extinctions: 'giant' fossils are revolutionizing current thinking
2 sur 9
http://www.physorg.com/news185028784.html
the time, occurred 252.6 million years ago with a violence that is still unequaled today.
In the aftermath of such events, environmental conditions are severely disrupted: the oceans become less
oxygenated, water becomes poisonous, there is increased competition, collapse of food chains, etc. Until
now, it has generally been accepted that certain marine organisms, such as gastropods or bivalves, were
affected by a drastic reduction in size in response to major disruptions of this nature, both during and after
the event. It took several million years for such organisms to return to sizes comparable to those that
existed prior to the crisis. This is what scientists call the “Lilliput effect”, in reference to the travels of
Gulliver who was shipwrecked on the island of the same name, inhabited by very small Lilliputians.
An international team of French, German, American and Swiss paleontologists has recently discovered
large gastropod fossils dating from only 1 million years after the P-T mass extinction. The researchers
have spent several years studying the re-conquest phase that followed the P-T crisis. By focusing their
efforts on fossil-bearing outcrops in Utah dating from the Early Triassic, which have not yet been studied
in detail, they have uncovered some outstanding specimens of gastropods, up to 7 cm, which can be
termed as “giants” in comparison to those generally found, normally no bigger than 1 cm. Complementary
studies of these new gastropod fauna also indicate that they are not any smaller than older or present-day
fauna.
This discovery therefore refutes the existence of a Lilliput effect on gastropods during the major part of
the Early Triassic or, at the very least, suggests that its importance has been overestimated.
Quite surprisingly, the presence of these large gastropods also coincides with an explosive re-conquest of
the ocean by organisms such as ammonites (See also Brayard et al. 2009. Science 235: 1118-1121). Taken
together, these events therefore suggest that restructuring of marine ecosystems was already well
underway only one million years after the P-T crisis, a very short time after a mass extinction of such
magnitude.
The researchers plan to continue to study the fossils discovered in this locality in Utah while searching for
other species and groups, such as bivalves, to confirm this new data. However, these findings already
suggest that paleontologists are going to have to re-think the immediate and long term impact of mass
extinctions on species.
More information: Brayard A., Nützel A., Stephen D.A., Bylund K.G., Jenks J. and Bucher H. 2010.
Gastropod evidence against the Early Triassic Lilliput effect. Geology, 38 (2): 147-150.
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11/02/2010 3:48 PM
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Thursday, February 11, 2010
Mass Extinctions: 'Giant' Fossils Are Revolutionizing Current Thinking
Large-sized gastropods found in marine sediments in Utah dating from only ~1 million years
after the P-T mass extinction. The scale bar represents 1 cm. (Credit: Copyright A. Brayard/J.
Thomas)
Mass Extinctions: 'Giant' Fossils Are Revolutionizing Current Thinking
ScienceDaily (Feb. 11, 2010) — Large-sized gastropods (1) (up to 7 cm) dating from only 1
million years after the greatest mass extinction of all time, the Permian-Triassic extinction (2),
have been discovered by an international team including a French researcher from the
Laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne), working with German,
American and Swiss colleagues. These specimens call into question the existence of a
"Lilliput effect," the reduction in the size of organisms inhabiting postcrisis biota, normally
spanning several million years.
The team's results, published in the February 2010 issue of the journal Geology, have
drastically changed paleontologists' current thinking regarding evolutionary dynamics and the
way the biosphere functions in the aftermath of a mass extinction event.
The history of life on Earth has been punctuated by numerous mass extinctions, brief periods
during which biodiversity is considerably reduced, followed by phases of re-conquest of the
biosphere, corresponding to the diversification of those species that survived. Over the last
540 million years, around twenty mass extinctions, of greater or lesser intensity, have
succeeded one another. The most devastating of these, the Permian-Triassic (P-T) mass
extinction, which decimated more than 90% of the marine species existing at the time,
occurred 252.6 million years ago with a violence that is still unequaled today.
In the aftermath of such events, environmental conditions are severely disrupted: the oceans
become less oxygenated, water becomes poisonous, there is increased competition, collapse
of food chains, etc. Until now, it has generally been accepted that certain marine organisms,
such as gastropods or bivalves, were affected by a drastic reduction in size in response to
major disruptions of this nature, both during and after the event. It took several million years
for such organisms to return to sizes comparable to those that existed prior to the crisis. This
is what scientists call the "Lilliput effect," in reference to the travels of Gulliver (3) who was
shipwrecked on the island of the same name, inhabited by very small Lilliputians.
Mass Extinctions: 'Giant' Fossils Are Revolutionizing Current Thinking ...
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Mass Extinctions: 'Giant' Fossils Are Revolutionizing Current Thinking
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Wednesday, 10 February 2010 23:10
Large-sized gastropods (1) (up to 7 cm) dating from only 1 million years after the greatest mass
extinction of all time, the Permian-Triassic extinction (2), have been discovered by an international
team including a French researcher from the Laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de
Bourgogne), working with German, American and Swiss colleagues. These specimens call into
question the existence of a "Lilliput effect," the reduction in the size of organisms inhabiting
postcrisis biota, normally spanning several million years.
The team's results, published in the February 2010 issue of the journal Geology, have drastically
changed paleontologists' current thinking regarding evolutionary dynamics and the way the
biosphere functions in the aftermath of a mass extinction event.
The history of life on Earth has been punctuated by numerous mass extinctions, brief periods during which
biodiversity is considerably reduced, followed by phases of re-conquest of the biosphere, corresponding to the
diversification of those species that survived. Over the last 540 million years, around twenty mass extinctions, of
greater or lesser intensity, have succeeded one another. The most devastating of these, the Permian-Triassic
(P-T) mass extinction, which decimated more than 90% of the marine species existing at the time, occurred 252.6
million years ago with a violence that is still unequaled today.
In the aftermath of such events, environmental conditions are severely disrupted: the oceans become less
oxygenated, water becomes poisonous, there is increased competition, collapse of food chains, etc. Until now, it
has generally been accepted that certain marine organisms, such as gastropods or bivalves, were affected by a
drastic reduction in size in response to major disruptions of this nature, both during and after the event. It took
several million years for such organisms to return to sizes comparable to those that existed prior to the crisis. This
is what scientists call the "Lilliput effect," in reference to the travels of Gulliver (3) who was shipwrecked on the
island of the same name, inhabited by very small Lilliputians.
An international team of French, German, American and Swiss paleontologists has recently discovered large
gastropod fossils dating from only 1 million years after the P-T mass extinction. The researchers have spent
several years studying the re-conquest phase that followed the P-T crisis. By focusing their efforts on fossilbearing outcrops in Utah dating from the Early Triassic, which have not yet been studied in detail, they have
uncovered some outstanding specimens of gastropods, up to 7 cm, which can be termed as "giants" in comparison
to those generally found, normally no bigger than 1 cm.
Bird-from-Dinosaur Theor
Evolution Challenged: Wa
Other Way Around?
Waking the Dead: Scienti
Reconstruct Nuclear Gen
Extinct Human Being
Surprising New Branches
Arthropod Family Tree
Like Escape Artists, Rotife
Elude Enemies by Drying
-- Poof! -- They Are Gone
the Wind
Did Bacteria Develop Into
Complex Cells Much Earli
Evolution Than Thought?
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Rosario Nicoletti
Council for Research and ..
Complementary studies of these new gastropod fauna also indicate that they are not any smaller than older or
present-day fauna. This discovery therefore refutes the existence of a Lilliput effect on gastropods during the major
part of the Early Triassic or, at the very least, suggests that its importance has been overestimated. Quite
surprisingly, the presence of these large gastropods also coincides with an explosive re-conquest of the ocean by
organisms such as ammonites (4, 5). Taken together, these events therefore suggest that restructuring of marine
Wood in industry of pasta
ecosystems was already well underway only one million years after the P-T crisis, a very short time after a mass
extinction of such magnitude.
Sebastjan Filip
PhD student
The researchers plan to continue to study the fossils discovered in this locality in Utah while searching for other
species and groups, such as bivalves, to confirm this new data. However, these findings already suggest that
paleontologists are going to have to re-think the immediate and long term impact of mass extinctions on species.
Notes:
(1) The gastropods concerned by this study are mollusks that lived on the sea bed and are related, for example, to
present-day land snails.
(2) The Permian-Triassic mass extinction, named after the two geological periods that encompass it, namely the
Permian (299 -- 252.6 Ma) and the Triassic (252.6 -- 201.6 Ma), is the greatest mass extinction ever documented.
It marks the end of the Primary (or Paleozoic) era and the beginning of the Secondary (or Mesozoic) era.
(3) Gulliver's Travels, written by Jonathan Swift in the 18th century.
Thermoreversible Pluron
Jonathan K Armstrong
Keck School of Medicine, ..
(4) Ammonoids, related to present-day nautilus, cuttlefish and squid, are free-swimming cephalopod mollusks with
external shells. They disappeared from the world's oceans at the same time as the dinosaurs, 65 million years ago, Home | About Us | Contact
Us | Privacy
after having been a major part of the marine fauna for nearly 400 million years.
Policy | Disclaimer-Terms of
(5) See also Brayard et al. 2009. Science 235: 1118-1121.
Adapted from materials provided by CNRS.
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thursday, february 11, 2010
Mass Extinctions: 'Giant' Fossils Are
Revolutionizing Current Thinking
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Large-sized
gastropods
(1)
(up to 7 cm)
dating from only 1
million years after
the greatest mass
extinction of all
time,
the
Permian-Triassic
extinction
(2),
have
been
discovered by an
international team
including
a
French
researcher from
the
Laboratoire
Biogéosciences
(CNRS/Université
de Bourgogne),
working
with
German,
American
and
Swiss colleagues. These specimens call into question the
existence of a "Lilliput effect," the reduction in the size of
organisms inhabiting postcrisis biota, normally spanning
several million years.
The team's results, published in the February 2010 issue of the
journalGeology, have drastically changed paleontologists' current thinking
regarding evolutionary dynamics and the way the biosphere functions in the
aftermath of a mass extinction event.
The history of life on Earth has been punctuated by numerous mass
extinctions, brief periods during which biodiversity is considerably reduced,
followed by phases of re-conquest of the biosphere, corresponding to the
diversification of those species that survived. Over the last 540 million years,
around twenty mass extinctions, of greater or lesser intensity, have
succeeded one another. The most devastating of these, the Permian-Triassic
(P-T) mass extinction, which decimated more than 90% of the marine
species existing at the time, occurred 252.6 million years ago with a violence
that is still unequaled today.
In the aftermath of such events, environmental conditions are severely
disrupted: the oceans become less oxygenated, water becomes poisonous,
there is increased competition, collapse of food chains, etc. Until now, it has
generally been accepted that certain marine organisms, such as gastropods
or bivalves, were affected by a drastic reduction in size in response to major
11/02/2010 5:47 PM
Découverte de fossiles géants : de nouvelles informations en direct du passé
Page 1 of 1
Découverte de fossiles géants : de nouvelles informations en
direct du passé
TWC > Actualités > Expertise - Tags :
Des gastéropodes (1) de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant seulement de 1 million d'années après la
plus grande crise d'extinction de tous les temps, la crise permo-triassique (2), ont été découverts par
un chercheur du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne) en collaboration avec
des collègues allemands, américains et suisses. Ces spécimens remettent en cause l'existence d'un
effet « Lilliput » entraînant une diminution de la taille de ces organismes pendant plusieurs millions
d'années après cette crise d'extinction. Ces résultats, publiés dans le numéro de février 2010 de la
revue Geology, bouleversent les conceptions des paléontologues sur la dynamique évolutive et le
fonctionnement de la biosphère après une crise d'extinction de masse.
L'histoire de la vie sur Terre est ponctuée de nombreuses crises d'extinctions, brèves périodes de
forte diminution de la biodiversité, suivies de phases de reconquêtes de la biosphère, correspondant à
la diversification des espèces qui ont survécu. Au cours des 540 derniers millions d'années, une
vingtaine de crises plus ou moins intenses se sont ainsi succédées. La plus dévastatrice d'entre elles
s'est déroulée il y a 252,6 millions d'années avec une violence encore aujourd'hui inégalée : la crise
permo-triassique qui décima plus de 90% des espèces marines alors existantes.
Suite à une telle crise, les conditions environnementales sont sévèrement perturbées : baisse de
l'oxygénation des océans, empoisonnement des eaux, compétition accrue, effondrement des chaînes
alimentaires, etc. Jusqu'à présent, il était admis qu'en réponse à ces perturbations, certains
organismes marins tels que les gastéropodes ou les bivalves étaient atteints par une réduction
drastique de leur taille, pendant et après la crise. Il fallait ensuite attendre plusieurs millions d'années
pour que ces organismes recouvrent des tailles comparables à celles d'avant la crise. C'est ce que les
scientifiques appellent l' «effet Lilliput » en référence au fabuleux voyage de Gulliver (3) qui
s'échoua sur l'île éponyme où tous les individus, les Lilliputiens, étaient de petite taille.
Une équipe internationale de paléontologues français, allemands, américains et suisses vient de
découvrir des fossiles de gastéropodes de grande taille datés seulement de 1 million d'années après la
crise permo-triassique. Ces chercheurs se consacrent depuis plusieurs années à l'étude de la
reconquête qui suit l'extinction de masse permo-triasique. En concentrant leurs efforts sur des
affleurements de l'Utah datés du début du Trias inférieur mais encore non-étudiés en détail, ils ont
mis à jour des spécimens de gastéropodes exceptionnels, jusqu'à 7 cm, que l'on peut qualifier de
« géants » en comparaison de ceux généralement retrouvés possédant une taille inférieure à 1 cm.
L'étude complémentaire de ces nouvelles faunes de gastéropodes indique aussi qu'elles ne sont pas
plus petites que des faunes plus âgées ou que les faunes actuelles. Cette découverte réfute donc
l'existence d'un effet Lilliput chez les gastéropodes pendant la majeure partie du Trias inférieur, ou
du moins indique que son importance a été surestimée.
De façon surprenante, la présence de ces gastéropodes de grande taille coïncide aussi avec une
reconquête explosive du domaine océanique par certains organismes comme les ammonites (4, 5).
Ces différents événements suggèrent ainsi que la restructuration des écosystèmes marins était déjà
bien engagée seulement un million d'années après la crise, ce qui est extrêmement rapide après une
crise d'une telle ampleur. Les scientifiques vont poursuivre l'étude des fossiles découverts dans ce
gisement de l'Utah à la recherche d'autres espèces, comme les bivalves, pour vérifier ces nouvelles
données. Mais ces travaux permettent déjà de penser que les paléontologues vont devoir réviser leurs
estimations concernant l'impact immédiat et à long terme des crises d'extinction sur les espèces.
CNRS
http://www.thewebconsulting.com/media/index.php?2010/02/12/11111-decouverte-de... 22/02/2010
Paleontólogos põem em causa ‘efeito Lilliput’ - TV Ciência
1 sur 1
http://www.tvciencia.pt/tvcnot/pagnot/tvcnot03.asp?codpub=22&codnot=36
17-02-2010
Nº 22
Fev. 2010
9:17:51
Notícias
Paleontólogos põem em causa ‘efeito Lilliput’
15-02-2010 17:37
Lúcia Vinheiras Alves
Moluscos adaptaram-se mais rápido do que se
pensava após a maior extinção em massa da
biodiversidade na história da Terra. Descoberta de
fósseis de Gastrópodes indicam adaptações em apenas
1 milhão de anos.
©Arnaud Brayard
Em vários períodos da história a Terra tem sofrido crises de extinção em massa da
biodiversidade, caracterizadas por acentuada diminuição da diversidade da vida macroscópica.
Crises que são também denominadas por eventos de extinção em massa da biodiversidade,
que afectam grandemente a biosfera devido ao desaparecimento de várias espécies.
O maior evento de extinção em massa da biodiversidade foi o Permiano-Triásico, que ocorreu
há 252.6 milhões de anos entre o período geológico Permiano e o período geológico Triásico.
Um evento, que os cientistas calculam ter decimado 90% das espécies existentes na Terra.
Espécies que acabaram por desaparecer por não resistirem às alterações ambientais que
ocorreram como, por exemplo, a diminuição de oxigenação dos oceanos ou a ocorrência de
colapso nas cadeias alimentares.
Apesar das fortes alterações ambientais há algumas espécies que resistem e adaptam-se,
sendo que muitas delas, sofrem aquilo a que os paleontólogos modernos denominam de
‘efeito Lilliput’. Ou seja, alguns organismos diminuem de tamanho quando comparados com os
que existiam antes do evento de extinção em massa.
Até agora, os paleontólogos acreditavam que o evento Permiano-Triásico teria tido um ‘efeito
Lilliput’ em espécies como os Gastrópodes (classe de moluscos), já que existem dados que
indicam que antes da ocorrência da extinção em massa estes eram considerados moluscos
‘gigantes’ (com sete centímetros) quando comparados com os actuais moluscos da mesma
classe (um centímetro).
Na edição de Fevereiro da publicação científica Geology, uma equipa internacional de cientistas
franceses, alemães, suíços e norte-americanos indica ter descoberto grandes fósseis
gastrópodes, no Utah, EUA, o que refuta a existência de um ‘efeito Lilliput’ nesta classe de
moluscos.
Os cientistas revelam que os fósseis encontrados no Utah datam 1 milhão de anos após o
maior evento de extinção em massa da biodiversidade e não aparentam ser mais pequenos
do que os moluscos da mesma classe que habitavam a Terra antes do evento PermianoTriásico.
Os cientistas envolvidos no estudo indicam que estes resultados vêm pôr em causa o actual
pensamento dos paleontólogos e, sobretudo, o princípio do ‘efeito Lilliput’, de que os animais
reduziriam drasticamente de tamanho em consequência de alterações na bioesfera após
eventos de extinção em massa.
Resultados que, de acordo com os cientistas, colocam interrogações à existência de um
‘efeito Lilliput’ nos gastrópodes durante a maior parte do período Triásico Inicial ou que
sugerem que a importância destes moluscos terá sido subestimada.
Os cientistas referem ainda que «surpreendentemente a presença destes grandes gastrópodes
coincide com uma explosiva reconquista do oceano por organismos como os amonóides (um
grupo extinto de moluscos cefalópodes)».
«Em conjunto, estas situações sugerem que a reestruturação dos ecossistemas marinhos já
estava em curso, apenas 1 milhão de anos após a crise Permiano-Triásico», o que se revela
«muito pouco tempo após a extinção em massa desta magnitude».
Com base nestes resultados, os cientistas alertam para o facto de os paleontólogos terem de
repensar o impacto das extinções em massa nas espécies e o seu efeito na biosfera.
17/02/2010 9:17 AM
News Press - Communiqué
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Communiqué
Grandes crises d'extinction : Des fossiles « géants » révolutionnent les connaissances actuelles
Tribunes /3 questions à
CNRS - 12/02/2010 17:40:00
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Des gastéropodes (1) de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant seulement de 1 million d'années après la plus grande crise d'extinction de tous les
temps, la crise permo-triassique (2), ont été découverts par un chercheur du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne) en
collaboration avec des collègues allemands, américains et suisses. Ces spécimens remettent en cause l'existence d'un effet « Lilliput » entraînant
une diminution de la taille de ces organismes pendant plusieurs millions d'années après cette crise d'extinction. Ces résultats, publiés dans le
numéro de février 2010 de la revue Geology, bouleversent les conceptions des paléontologues sur la dynamique évolutive et le fonctionnement de
la biosphère après une crise d'extinction de masse.
L'histoire de la vie sur Terre est ponctuée de nombreuses crises d'extinctions, brèves périodes de forte diminution de la biodiversité, suivies de
phases de reconquêtes de la biosphère, correspondant à la diversification des espèces qui ont survécu. Au cours des 540 derniers millions
d'années, une vingtaine de crises plus ou moins intenses se sont ainsi succédées. La plus dévastatrice d'entre elles s'est déroulée il y a 252,6
millions d'années avec une violence encore aujourd'hui inégalée : la crise permo-triassique qui décima plus de 90% des espèces marines alors
existantes.
Suite à une telle crise, les conditions environnementales sont sévèrement perturbées : baisse de l'oxygénation des océans, empoisonnement des
eaux, compétition accrue, effondrement des chaînes alimentaires, etc. Jusqu'à présent, il était admis qu'en réponse à ces perturbations, certains
organismes marins tels que les gastéropodes ou les bivalves étaient atteints par une réduction drastique de leur taille, pendant et après la crise. Il
fallait ensuite attendre plusieurs millions d'années pour que ces organismes recouvrent des tailles comparables à celles d'avant la crise. C'est ce
que les scientifiques appellent l' «effet Lilliput » en référence au fabuleux voyage de Gulliver (3) qui s'échoua sur l'île éponyme où tous les
individus, les Lilliputiens, étaient de petite taille.
Une équipe internationale de paléontologues français, allemands, américains et suisses vient de découvrir des fossiles de gastéropodes de grande
taille datés seulement de 1 million d'années après la crise permo-triassique. Ces chercheurs se consacrent depuis plusieurs années à l'étude de la
reconquête qui suit l'extinction de masse permo-triasique. En concentrant leurs efforts sur des affleurements de l'Utah datés du début du Trias
inférieur mais encore non-étudiés en détail, ils ont mis à jour des spécimens de gastéropodes exceptionnels, jusqu'à 7 cm, que l'on peut qualifier
de « géants » en comparaison de ceux généralement retrouvés possédant une taille inférieure à 1 cm. L'étude complémentaire de ces nouvelles
faunes de gastéropodes indique aussi qu'elles ne sont pas plus petites que des faunes plus âgées ou que les faunes actuelles.
Cette découverte réfute donc l'existence d'un effet Lilliput chez les gastéropodes pendant la majeure partie du Trias inférieur, ou du moins indique
que son importance a été surestimée.
De façon surprenante, la présence de ces gastéropodes de grande taille coïncide aussi avec une reconquête explosive du domaine océanique par
certains organismes comme les ammonites (4). Ces différents événements suggèrent ainsi que la restructuration des écosystèmes marins était
déjà bien engagée seulement un million d'années après la crise, ce qui est extrêmement rapide après une crise d'une telle ampleur.
Les scientifiques vont poursuivre l'étude des fossiles découverts dans ce gisement de l'Utah à la recherche d'autres espèces, comme les bivalves,
pour vérifier ces nouvelles données. Mais ces travaux permettent déjà de penser que les paléontologues vont devoir réviser leurs estimations
concernant l'impact immédiat et à long terme des crises d'extinction sur les espèces.
Notes :
(1) Les gastéropodes concernés par cette étude sont des mollusques vivants sur les fonds marins apparentés par exemple aux escargots terrestres
actuels.
(2) La crise permo-triassique, du nom des deux périodes géologiques qui l'encadrent, le Permien (299 - 252,6 M.a.) et le Trias (252,6 - 201,6
M.a.), est la plus grande extinction de masse jamais documentée. Elle marque la fin de l'ère Primaire, ou Paléozoïque, et le début de l'ère
Secondaire, ou Mésozoïque.
(3) Les Voyages de Gulliver écrit par J. Swift au 18ème siècle.
(4) Les ammonoïdes sont des mollusques céphalopodes nageurs apparentés aux nautiles, seiches et calmars actuels. Munies d'une coquille
externe, elles disparaissent des océans du globe en même temps que les dinosaures, il y a 65 millions d'années, après avoir été un élément
majeur des faunes marines durant près de 400 millions d'années.
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Evolution after extinction: New fossils force rethink - NatGeo News Watch http://blogs.nationalgeographic.com/blogs/news/chiefeditor/2010/02/ev...
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Seven of the Biggest Beasts of
Mass extinctions have devastated biodiversity many times over the past 540 million years,
according to scientists. After each cataclysmic event the species that survived diversified
and filled the planet with life again.
Until now the fossil record supported the theory that species that survived extinction
events--which ranged from meteorite impacts to an eruptions of super volcanoes (and in our
time the mass destruction of ecosystems by humans)--did so in much smaller forms. This
"Lilliput effect," in which post-extinction life is downsized, was believed to have persisted for
millions of years.
But now a new fossil discovery in the U.S. by a team of French, German, Swiss, and
American scientists may change what we know about the evolution of species after an
extinction crisis.
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fossils force re
Mass extinctions
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540 million years
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Giant gastropods found in marine sediments in Utah dating from only about 1 million years
after the P-T mass extinction. The scale bar represents 1 centimeter (0.4 inch).
© A. Brayard/J. Thomas/CNRS
The team discovered "giant" gastropods, mollusks that lived on the seabed and are related
to present-day land snails. The gastropods, found in Utah, date from only 1 million years
after the greatest mass extinction of all time, the Permian-Triassic extinction which wiped
out about 90 percent of marine species about 250 million years ago.
Justin Chee
Zlatko
Ted
Silvio
Serap
Lester
David Braun's NatGeo News Watch on Fac
19/02/2010 1:27 PM
Evolution after extinction: New fossils force rethink - NatGeo News Watch http://blogs.nationalgeographic.com/blogs/news/chiefeditor/2010/02/ev...
2 sur 4
ADVERTISEMENT
The newly discovered gastropods call into question the existence of a "Lilliput effect," the
reduction in the size of organisms inhabiting postcrisis biota, normally spanning several
million years, said the French National Center for Scientific Research (CNRS) in a news
release this week.
The finding, published in the February
2010 issue of the journal Geology,
has "drastically changed"
paleontologists' current thinking
regarding evolutionary dynamics and
the way the biosphere functions in the
aftermath of a mass extinction event,
CNRS said.
"The history of life on Earth has been
punctuated by numerous mass
extinctions, brief periods during which
biodiversity is considerably reduced,
followed by phases of re-conquest of
the biosphere, corresponding to the
diversification of those species that
survived.
"Over the last 540 million years,
around 20 mass extinctions, of greater
or lesser intensity, have succeeded
one another. The most devastating of
these, the Permian-Triassic (P-T)
mass extinction, which decimated more than 90 percent of the marine species existing at
the time, occurred 252.6 million years ago with a violence that is still unequaled today.
After extinction events "the oceans become
less oxygenated, water becomes poisonous,
there is increased competition, collapse of
food chains."
"In the aftermath of such events, environmental conditions are severely disrupted: the
oceans become less oxygenated, water becomes poisonous, there is increased
competition, collapse of food chains," CNRS explained.
Until now, it has generally been accepted that certain marine organisms, such as
gastropods or bivalves, were affected by a drastic reduction in size in response to major
disruptions of this nature, both during and after the event, CNRS said.
"It took several million years for such organisms to return to sizes comparable to those that
existed prior to the crisis. This is what scientists call the 'Lilliput effect,' in reference to the
travels of Gulliver who was shipwrecked on the island of the same name, inhabited by very
small Lilliputians."
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As head of National
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France freshwater frogs fungi Gabon
Galapagos geckos Germany Ghana giant
Fossil-bearing outcrop in Utah where lgiant gastropods dating from the Early Triassic have
been discovered along with ammonoids and bivalves.
© A. Brayard/CNRS
The researchers who discovered the large-size gastropods in Utah have been studying the
re-conquest phase that followed the P-T crisis. "By focusing their efforts on fossil-bearing
outcrops in Utah dating from the Early Triassic, which have not yet been studied in detail,
they have uncovered some outstanding specimens of gastropods, up to 7 centimeters [2.75
inches], which can be termed as 'giants' in comparison to those generally found, normally
no bigger than 1 centimeter [0 4 inch] " CNRS said
squid gibbons giraffes gorillas grasslands
Greece Greenland groundhogs Guam guanacos
Guatemala Haiti Hawaii HIV/AIDS horses
human body human origins hyenas iguanas
India Indonesia insects intelligence
invasive species Iraq Ireland Israel Italy
ivory jaguars Jamaica James Robertson
Japan kangaroos Kazakhstan Kenya koalas
19/02/2010 1:27 PM
Evolution after extinction: New fossils force rethink - NatGeo News Watch http://blogs.nationalgeographic.com/blogs/news/chiefeditor/2010/02/ev...
3 sur 4
"Complementary studies of these new gastropod fauna also indicate that they are not any
smaller than older or present-day fauna," CNRS added.
Libya lions lizards Madagascar malaria
"This discovery therefore refutes the existence of a Lilliput effect on gastropods during the
major part of the Early Triassic or, at the very least, suggests that its importance has been
overestimated."
mantis shrimp maps Mauritius Maya Mexico
Re-conquest of the ocean
The presence of the large gastropods also coincides with an explosive re-conquest of the
ocean by organisms such as ammonites, CNRS said. "Ammonoids, related to present-day
nautilus, cuttlefish and squid, are free-swimming cephalopod mollusks with external shells.
They disappeared from the world's oceans at the same time as the dinosaurs, 65 million
years ago, after having been a major part of the marine fauna for nearly 400 million years,"
CNRS explained.
"Taken together, these events therefore suggest that restructuring of marine ecosystems
was already well underway only one million years after the P-T crisis, a very short time after
a mass extinction of such magnitude."
The researchers plan to continue to study the fossils discovered in Utah while searching for
other species and groups, such as bivalves, to confirm the new data. "However, these
findings already suggest that paleontologists are going to have to re-think the immediate
and long term impact of mass extinctions on species," CNRS said.
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19/02/2010 1:27 PM
Les actualités
Page 1 of 2
Grandes crises d'extinction : des fossiles
« géants » révolutionnent les
connaissances actuelles [17-02-2010]
Des gastéropodes de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant
seulement de 1 million d'années après la plus grande crise
d'extinction de tous les temps, la crise permo-triassique, ont été
découverts par un chercheur du laboratoire Biogéosciences
(CNRS/Université de Bourgogne) en collaboration avec des
collègues allemands, américains et suisses. Ces spécimens
remettent en cause l'existence d'un effet « Lilliput » entraînant
une diminution de la taille de ces organismes pendant plusieurs
millions d'années après cette crise d'extinction. Ces résultats,
publiés dans le numéro de février 2010 de la revue Geology,
bouleversent les conceptions des paléontologues sur la
dynamique évolutive et le fonctionnement de la biosphère après
une crise d'extinction de masse.
L'histoire de la vie sur Terre est ponctuée de nombreuses crises
d'extinctions, brèves périodes de forte diminution de la
biodiversité, suivies de phases de reconquêtes de la biosphère,
correspondant à la diversification des espèces qui ont survécu. Au
cours des 540 derniers millions d'années, une vingtaine de crises
plus ou moins intenses se sont ainsi succédées. La plus
dévastatrice d'entre elles s'est déroulée il y a 252,6 millions
d'années avec une violence encore aujourd'hui inégalée : la crise
permo-triassique qui décima plus de 90% des espèces marines
alors existantes.
Suite à une telle crise, les conditions environnementales sont
sévèrement perturbées : baisse de l'oxygénation des océans,
empoisonnement des eaux, compétition accrue, effondrement des
chaînes alimentaires, etc. Jusqu'à présent, il était admis qu'en
réponse à ces perturbations, certains organismes marins tels que
les gastéropodes ou les bivalves étaient atteints par une réduction
drastique de leur taille, pendant et après la crise. Il fallait ensuite
attendre plusieurs millions d'années pour que ces organismes
recouvrent des tailles comparables à celles d'avant la crise. C'est
ce que les scientifiques appellent l' «effet Lilliput » en référence
au fabuleux voyage de Gulliver qui s'échoua sur l'île éponyme où
tous les individus, les Lilliputiens, étaient de petite taille.
Une équipe internationale de paléontologues français, allemands,
américains et suisses vient de découvrir des fossiles de
gastéropodes de grande taille datés seulement de 1 million
d'années après la crise permo-triassique. Ces chercheurs se
consacrent depuis plusieurs années à l'étude de la reconquête qui
suit l'extinction de masse permo-triasique. En concentrant leurs
efforts sur des affleurements de l'Utah datés du début du Trias
inférieur mais encore non-étudiés en détail, ils ont mis à jour des
spécimens de gastéropodes exceptionnels, jusqu'à 7 cm, que l'on
peut qualifier de « géants » en comparaison de ceux
généralement retrouvés possédant une taille inférieure à 1 cm.
L'étude complémentaire de ces nouvelles faunes de gastéropodes
indique aussi qu'elles ne sont pas plus petites que des faunes plus
âgées ou que les faunes actuelles.
Cette découverte réfute donc l'existence d'un effet Lilliput chez les
gastéropodes pendant la majeure partie du Trias inférieur, ou du
moins indique que son importance a été surestimée.
De façon surprenante, la présence de ces gastéropodes de grande
taille coïncide aussi avec une reconquête explosive du domaine
océanique par certains organismes comme les ammonites. Ces
différents événements suggèrent ainsi que la restructuration des
écosystèmes marins était déjà bien engagée seulement un million
d'années après la crise, ce qui est extrêmement rapide après une
crise d'une telle ampleur.
Les scientifiques vont poursuivre l'étude des fossiles découverts
dans ce gisement de l'Utah à la recherche d'autres espèces,
comme les bivalves, pour vérifier ces nouvelles données. Mais ces
travaux permettent déjà de penser que les paléontologues vont
devoir réviser leurs estimations concernant l'impact immédiat et à
long terme des crises d'extinction sur les espèces.
http://www.maka-protected.com/maka1/detail_news.php?ID_NEWS=296
22/02/2010
Les actualités
Page 2 of 2
Source : CNRS - Crédit : A. Brayard/J. Thomas
Gastéropodes de grande taille retrouvés dans des sédiments marins de
l'Utah datés de seulement ~1 million d'années après l'extinction de
masse Permien-Trias. La barre d'échelle représente 1cm.
Fermer
http://www.maka-protected.com/maka1/detail_news.php?ID_NEWS=296
22/02/2010
Extinctions massives : des fossiles "géants" révolutionnent les connaissances actuelles... Page 1 of 2
Extinctions massives : des fossiles "géants" révolutionnent les connaissances actuelles
11/02/2010, 12:12
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Affleurement fossilifère de l'Utah où ont été découverts les gastéropodes de
grande taille datés du Trias inférieur. On peut aussi y reconnaître des
ammonoïdes et des bivalves
© A. Brayard
Des gastéropodes [1] de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant seulement de 1 million d'années après la plus grande crise d'extinction de tous les temps, la crise permotriassique [2], ont été découverts par un chercheur du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne) en collaboration avec des collègues allemands,
américains et suisses. Ces spécimens remettent en cause l'existence d'un effet « Lilliput » entraînant une diminution de la taille de ces organismes pendant plusieurs
millions d'années après cette crise d'extinction. Ces résultats, publiés dans le numéro de février 2010 de la revue Geology, bouleversent les conceptions des paléontologues
sur la dynamique évolutive et le fonctionnement de la biosphère après une crise d'extinction de masse.
L'histoire de la vie sur Terre est ponctuée de nombreuses crises d'extinctions, brèves périodes de forte diminution de la biodiversité, suivies de phases de reconquêtes de la
biosphère, correspondant à la diversification des espèces qui ont survécu. Au cours des 540 derniers millions d'années, une vingtaine de crises plus ou moins intenses se sont
ainsi succédées. La plus dévastatrice d'entre elles s'est déroulée il y a 252,6 millions d'années avec une violence encore aujourd'hui inégalée : la crise permo-triassique qui décima
plus de 90% des espèces marines alors existantes.
Gastéropodes
de grande taille retrouvés dans des
sédiments marins de l'Utah datés de
seulement ~1 million d'années après
l'extinction de masse Permien-Trias. La
barre d'échelle représente 1cm.
© A. Brayard / J. Thomas
Suite à une telle crise, les conditions environnementales sont sévèrement perturbées : baisse de l'oxygénation des océans, empoisonnement des eaux, compétition accrue,
effondrement des chaînes alimentaires, etc. Jusqu'à présent, il était admis qu'en réponse à ces perturbations, certains organismes marins tels que les gastéropodes ou les bivalves
étaient atteints par une réduction drastique de leur taille, pendant et après la crise. Il fallait ensuite attendre plusieurs millions d'années pour que ces organismes recouvrent des
tailles comparables à celles d'avant la crise. C'est ce que les scientifiques appellent l' «effet Lilliput » en référence au fabuleux voyage de Gulliver [3] qui s'échoua sur l'île éponyme
où tous les individus, les Lilliputiens, étaient de petite taille.
Une équipe internationale de paléontologues français, allemands, américains et suisses vient de découvrir des fossiles de gastéropodes de grande taille datés seulement de 1 million
d'années après la crise permo-triassique. Ces chercheurs se consacrent depuis plusieurs années à l'étude de la reconquête qui suit l'extinction de masse permo-triasique. En
concentrant leurs efforts sur des affleurements de l'Utah datés du début du Trias inférieur mais encore non-étudiés en détail, ils ont mis à jour des spécimens de gastéropodes
exceptionnels, jusqu'à 7 cm, que l'on peut qualifier de « géants » en comparaison de ceux généralement retrouvés possédant une taille inférieure à 1 cm. L'étude complémentaire de
ces nouvelles faunes de gastéropodes indique aussi qu'elles ne sont pas plus petites que des faunes plus âgées ou que les faunes actuelles.
Cette découverte réfute donc l'existence d'un effet Lilliput chez les gastéropodes pendant la majeure partie du Trias inférieur, ou du moins indique que son importance a été
surestimée.
De façon surprenante, la présence de ces gastéropodes de grande taille coïncide aussi avec une reconquête explosive du domaine océanique par certains organismes comme les
ammonites [4, 5]. Ces différents événements suggèrent ainsi que la restructuration des écosystèmes marins était déjà bien engagée seulement un million d'années après la crise, ce
qui est extrêmement rapide après une crise d'une telle ampleur.
Les scientifiques vont poursuivre l'étude des fossiles découverts dans ce gisement de l'Utah à la recherche d'autres espèces, comme les bivalves, pour vérifier ces nouvelles données.
Mais ces travaux permettent déjà de penser que les paléontologues vont devoir réviser leurs estimations concernant l'impact immédiat et à long terme des crises d'extinction sur les
espèces.
En savoir plus
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2272_extinction_majeure_permien_foss... 22/02/2010
Extinctions massives : des fossiles "géants" révolutionnent les connaissances actuelles... Page 2 of 2
En savoir plus
Notes
[1] Les gastéropodes concernés par cette étude sont des mollusques vivants sur les fonds marins apparentés par exemple aux escargots terrestres actuels.
[2] La crise permo-triassique, du nom des deux périodes géologiques qui l'encadrent, le Permien (299 – 252,6 M.a.) et le Trias (252,6 – 201,6 M.a.), est la plus grande extinction de
masse jamais documentée. Elle marque la fin de l'ère Primaire, ou Paléozoïque, et le début de l'ère Secondaire, ou Mésozoïque.
[3] Les Voyages de Gulliver écrit par J. Swift au 18ème siècle.
[4] Les ammonoïdes sont des mollusques céphalopodes nageurs apparentés aux nautiles, seiches et calmars actuels. Munies d'une coquille externe, elles disparaissent des océans du
globe en même temps que les dinosaures, il y a 65 millions d'années, après avoir été un élément majeur des faunes marines durant près de 400 millions d'années.
[5] Voir en complément Brayard et al. 2009. Science 235 : 1118-1121 et le communiqué de presse associé
Référence
Brayard A., Nützel A., Stephen D.A., Bylund K.G., Jenks J. and Bucher H. 2010. Gastropod evidence against the Early Triassic Lilliput effect. Geology, 38 (2): 147-150.
Liens
Forum de discussions sur la biodiversité
Auteur
Centre National de la Recherche Scientifique
Les opinions exprimées dans cet article n'engagent que leur auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de notre-planete.info
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24/05/2004 Un météorite à l'origine de l'extinction de masse de la fin du Permien
2 commentaires sur cette actualité
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Marot Melun - 12/02/2010, 12:09
Référence originale :
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1785.htm
à compléter utilement avec
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1657.htm
sur l'explosion des ammonites.
Marot Melun - 12/02/2010, 12:20
Complément :
la référence originale était donnée dans l'article, je n'ai fait qu'un doublon.
Un autre article mais en anglo-saxon sur l'effet Lilliput est ici :
http://www.usatoday.com/tech/science/discoveries/2006-11-16-lilliput-effect_x.htm
http://www.notre-planete.info/actualites/actu_2272_extinction_majeure_permien_foss... 22/02/2010
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15 febrero 2010
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Fuente: CNRS Délégation París, Michel-Ange.
Se han descubierto gasterópodos de gran tamaño [1], de hasta 7 cm., que datan de sólo un
millón de años después de la mayor extinción en masa de todos los tiempos, la extinción
del Pérmico-Triásico [2], por un equipo internacional, que incluye a un investigador
francés del Laboratorio de Biogeociencia (CNRS / Université de Bourgogne), en
colaboración con Alemania, colegas americanos y suizos.
Estos ejemplares ponen en tela de juicio la
existencia del "efecto Liliput", la consabida
reducción del tamaño de los organismos que
habitaban la biota posterior a la crisis, que por
lo general abarca varios millones de años. Los
resultados del equipo, publicados en la edición
de febrero de la revista Geology, han cambiado
drásticamente el pensamiento actual de los
paleontólogos sobre la dinámica evolutiva y el
funcionamiento de la biosfera tras una extinción
masiva de tal magnitud.
La historia de la vida en la Tierra ha estado marcada por numerosas extinciones en masa, durante
breves períodos la biodiversidad se reducía considerablemente, seguida de fases de reconquista de
la biosfera, correspondiendo a la diversificación de las especies que sobrevivieron. Durante los
últimos 540 millones de años, se han sucedido una veintena de extinciones en masa, de mayor o
menor intensidad. El más devastadora de estas, la del período Pérmico-Triásico (P-T), que diezmó
a más del 90% de las especies marinas existentes en esa época, se produjo hace 252,6 millones
años, con una violencia inigualable hasta la fecha.
A raíz de tales acontecimientos, las condiciones ambientales se vieron gravemente afectadas: los
océanos contenían menos oxígeno, el agua llegó a ser venenosa, aumentó la competencia, se
colapsó la cadena de alimentos, etc. Hasta ahora, ha ha aceptado de manera general que
determinados organismos marinos, tales como los gasterópodos o bivalvos, se vieron afectados por
una drástica reducción de tamaño como respuesta a las perturbaciones importantes de esta
naturaleza, tanto durante como después del evento. Les llevó varios millones de años a dichos
organismos volver a tamaños comparables a los que existían antes de la crisis. Esto es lo que los
científicos llaman el "efecto de Liliput", en referencia a los viajes de Gulliver [3], que naufragó en una
isla del mismo nombre, habitada por muy pequeños liliputienses.
Un equipo internacional de paleontólogos franceses, alemanes, suizos y americanos, han
descubierto recientemente grandes fósiles gasterópodos que datan de sólo un millón de años
después de la extinción en masa pérmico-triásica. Los investigadores han pasado varios años
estudiando la fase de reconquista que siguió a la crisis del ese período. Centraron sus esfuerzos en
los afloramientos de fósiles hallados en Utah, que data del Triásico temprano, que aún no habían
sido estudiados en detalle, y descubrieron algunos ejemplares excepcionales de gasterópodos, de
hasta 7 cm, que pueden ser denominado como "gigantes" en comparación a los que generalmente
se encuentran, normalmente no más de 1 cm. Estudios complementarios de estas nueva fauna de
gasterópodos también indican que no son más pequeños que los antiguos ni que la fauna presente
hoy día.
Este descubrimiento, por lo tanto, rechaza la existencia de un efecto Lilliput en los gasterópodos
durante la mayor parte del Triásico temprano o, al menos, sugiere que su importancia ha sido
sobrestimada.
Es sorprendente, que la presencia de estos gasterópodos grandes también coincide con una
explosivo de reconquista del océano por los amonites [4 y 5]. En conjunto, estos acontecimientos
tanto, sugiero que la reestructuración de los ecosistemas marinos ya estaba en marcha sólo un
millón de años después de la crisis del PT, un tiempo muy corto después de una extinción en masa
de tal magnitud.
17/02/2010 9:19 AM
Fósiles gigantes revolucionan el pensamiento actual
2 sur 2
http://bitnavegante.blogspot.com/2010/02/fosiles-gigantes-revolucionan...
Los investigadores planean continuar estudiando los fósiles descubiertos en esta localidad de Utah,
mientras que la búsqueda de otras especies y grupos, como los bivalvos, para confirmar estos
nuevos datos. Sin embargo, estos hallazgos apuntan a que los paleontólogos van a tener que
repensar el impacto inmediato ya largo plazo de las extinciones en masa de especies.
.15/02/2010.
- Información bibliográfica: Brayard A., Nützel A., Stephen D.A., Bylund K.G., Jenks, J. y Bucher H.
2010. "Gastropod evidence against the Early Triassic Lilliput effect". Geology, 38 (2): 147-150.
[1] Los gasterópodos a los que se refiere el presente estudio son los moluscos que vivieron en el
fondo del mar, y están relacionados, por ejemplo, con los actuales caracoles de tierra.
[2] La extinción masiva del Pérmico-Triásico, el nombre de los dos períodos geológicos que la
componen, a saber, el Pérmico (299 a 252,6 Ma) y el Triásico (252,6 a 201,6 Ma), es la mayor
extinción en masa se haya documentado. Esto marca el final de la era Primaria (Paleozoico) y el
comienzo de la era secundaria (o Mesozoica).
[3] Los Viajes de Gulliver, escrita por Jonathan Swift, en el siglo XVIII.
[4] Los amonites, relacionados con los actuales nautilus, sepias y calamares, son moluscos
cefalópodos de libres natación con conchas externas. Desaparecieron de los océanos del mundo al
mismo tiempo que los dinosaurios, hace 65 millones de años, después de haber sido una parte
importante de la fauna marina durante casi 400 millones de años.
[5] Véase también Brayard et al. 2009. Science 235: 1118-1121, y el comunicado de prensa:
http://www2.cnrs.fr/presse/communique/1657.htm.
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au CNRS - 3, rue Michel-Ange, Paris 16e
Les points clés de la théorie de l'évolution, en podcast vidéo 12-02-2010
Dans le cadre de l'année de la biodiversité, rendez-vous chaque mardi sur les sites Internet du CNRS (www.cnrs.fr)(1) et du Muséum
national d'Histoire naturelle (www.mnhn.fr) pour découvrir les points clés de la théorie de l'évolution. Comment ? En regardant en
streaming ou en baladodiffusion 10 podcast vidéo de 5 minutes destinées au grand public, qui seront mis en ligne à partir du 16 février et
jusqu'au 20 avril. Une collection produite par le CNRS et le Muséum.
Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants » révolutionnent les connaissances actuelles 09-02-2010
Des gastéropodes (1) de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant seulement de 1 million d'années après la plus grande crise d'extinction de tous
les temps, la crise permo-triassique (2), ont été découverts par un chercheur du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de
Bourgogne) en collaboration avec des collègues allemands, américains et suisses. Ces spécimens remettent en cause l'existence d'un effet
« Lilliput » entraînant une diminution de la taille de ces organismes pendant plusieurs millions d'années après cette crise d'extinction.
Ces résultats, publiés dans le numéro de février 2010 de la revue Geology, bouleversent les conceptions des paléontologues sur la
dynamique évolutive et le fonctionnement de la biosphère après une crise d'extinction de masse.
Les aires marines protégées : une solution à la sauvegarde du manchot 09-02-2010
Des chercheurs du centre d'écologie fonctionnelle et évolutive (CNRS/Universités Montpellier 1,2,3/Montpellier SupAgro/CIRAD/EPHE)
et de l'Université du Cap en Afrique du Sud (1) montrent que la fermeture à la pêche de zones dans l'océan sont bénéfiques aux manchots
du Cap, une espèce endémique à l'Afrique australe en voie d'extinction qui se nourrit exclusivement de poissons. Ce constat est le résultat
d'une expérience inédite menée par ces chercheurs sur deux colonies de manchots en coordination étroite avec les autorités
gouvernementales et les industries de la pêche sud africaines. Ces résultats sont publiés le 10 février 2010 sur le site de la revue Biology
Letters.
Création de l'Alliance pour l'Environnement « AllEnvi » "Alimentation, Eau, Climat, Territoires" 09-02-2010
Douze acteurs de la recherche scientifique (1) se regroupent pour créer l'Alliance nationale de recherche pour l'Environnement AllEnvi.
Quatrième alliance de recherche après les alliances pour la santé (Aviesan), l'énergie (Ancre) et le numérique (Allistene), AllEnvi a pour
principale mission d'organiser, en métropole et en outre-mer, une meilleure synergie des acteurs de la recherche sur les problématiques
scientifiques liées à l'alimentation, à l'eau, au climat et aux territoires.
Pourquoi aller nicher si loin au nord ? 14-01-2010
Pourquoi les oiseaux prennent-ils tant de risques pour aller nicher si loin au nord ? A partir d'une étude réalisée dans l'Arctique canadien,
des chercheurs canadiens et français (Centre d'écologie fonctionnelle et évolutive, CNRS/Université de Montpellier 1, 2 et 3/ ENSA
Montpellier/CIRAD/Ecole pratique des Hautes études) ont démontré que les risques de prédation des ufs variaient en fonction de la
latitude où était installés leurs nids. Ces résultats sont publiés dans la revue Science du 15 janvier 2010.
Muséum - Invitation jeudi 14/01/10- Lancement du nouveau site Internet de l'inventaire national du Patrimoine naturel 11-01-2010
Invitation presse - janvier 2010 Conférence de presse Jeudi 14 janvier 2010 à 9H Amphithéâtre Rouelle Jardin des Plantes 57 rue Cuvier,
Paris V
Sauver la biodiversité 07-01-2010
Conférence de presse Jeudi 7 janvier 2010 à 11H CNRS, 3 rue Michel-Ange, 75016 Paris (Métro Michel-Ange)
La France abritait l'esturgeon atlantique jusqu'alors inconnu sur son territoire 15-12-2009
Jusqu'à présent, une seule espèce d'esturgeon était connue en France : l'esturgeon européen. Nathalie Desse-Berset, archéozoologue au
CNRS (1), vient de démontrer, pour la première fois, qu'une autre espèce, auparavant inconnue sur le territoire national, avait peuplé les
eaux françaises : l'esturgeon atlantique. Cette espèce se trouvait dans la zone atlantique française à la fin du Néolithique, il y a 5 000 ans,
et y prospérait encore 3 000 ans plus tard. De plus, une cohabitation entre esturgeons européen et atlantique existait à cette époque sur
certains sites. Cette découverte s'avère d'une importance capitale pour les programmes de réintroduction des esturgeons dans les fleuves
européens. Publiés mi-décembre dans les Comptes-rendus de l'Académie des sciences, ces résultats initient de nouvelles recherches en
archéozoologie mais également en paléoécologie et paléogénétique, afin d'obtenir des informations complémentaires sur ces populations
en voie d'extinction dans toute l'Europe.
Les premières traces d'activités humaines connues en Europe occidentale repoussées de plus de 200 000 ans. 15-12-2009
Une équipe mixte du Muséum national d'Histoire naturelle et du CNRS vient de mettre au jour un site archéologique d'exception dans la
vallée de l'Hérault (Sud de la France). La carrière de basalte de la commune de Lézignan-la-Cèbe révèle en effet l'existence d'une nouvelle
faune « villafranchienne (1) du Pléistocène inférieur (entre 1,8 million d'années et 780 000 ans), couplée à un cortège d'objets fabriqués
par l'homme (aussi appelés artéfacts). Cette découverte assez inédite et fortuite est en partie due à un autochtone de la commune voisine.
Une première expertise patrimoniale du site menée fin août 2008 met en exergue son intérêt et l'opportunité qu'il offre pour mieux
comprendre l'arrivée des premiers Hominidés en Europe. Les résultats de ces études sont publiés dans les derniers Comptes Rendus de
l'Académie des sciences - série PALEVOL, dans un article présenté par Yves Coppens.
Paludisme : une mutation génétique avantageuse en Asie du Sud-est 10-12-2009
Grâce à une vaste étude de génétique évolutive et épidémiologique, menée pendant huit ans en Thaïlande, des chercheurs de l'Institut
Pasteur et du CNRS viennent de montrer qu'une mutation particulièrement répandue au sein de certaines populations d'Asie du Sud-est
confère une résistance accrue contre le paludisme. Ces travaux, publiés dans la revue Science du 11 décembre, révèlent également que
cette mutation avantageuse est apparue il y a 1500 ans et qu'elle a considérablement augmenté le taux de survie de ces populations.
Découverte d'une nouvelle espèce d'arbre Andiroba au Guyana 03-12-2009
Une équipe de botanistes à laquelle appartiennent des scientifiques du Muséum national d'Histoire naturelle et du CNRS, Pierre-Michel
Forget et Odile Poncy, vient de décrire une nouvelle espèce d'arbre endémique du Guyana central(1) Carapa akuri, suite à une série de
missions(2) réalisées entre 2003 et 2006. Ce précieux travail de terrain, associé à une combinaison d'études phylogénétiques et
morphologiques a permis la mise en évidence de cette nouvelle espèce et de souligner sa fragilité. Les résultats de cette étude sont publiés
dans la revue Brittonia (New York Botanical Garden) du mois de décembre.
Une erreur taxonomique accentue les risques d'extinction de la plus emblématique des raies européennes 18-11-2009
Une équipe de scientifiques de la Station de biologie marine de Concarneau (Laboratoire de Biologie des organismes et écosystèmes
aquatiques Unité Mixte de Recherche Muséum national d'Histoire naturelle/CNRS/UPMC/IRD), co-dirigée par Samuel Iglésias,
Maître de Conférence, et Daniel Sellos, directeur de la Station, a découvert récemment que deux espèces distinctes de raies ont été
confondues et regroupées sous l'unique dénomination "Dipturus batis" depuis des dizaines d'années. Cette longue confusion a entravé les
efforts de conservation de ces deux espèces dont l'une est aujourd'hui particulièrement menacée d'extinction suite à des années de
surpêche. Les résultats de cette étude seront publiés le 19 novembre dans la revue Aquatic Conservation : Marine and Freshwater
Ecosystems et seront prochainement commentés dans la rubrique "News & Views" de la revue Nature.
http://planet-terre.ens-lyon.fr/planetterre/actualite_des_labos/rss_externe/sinList?syn...
22/02/2010
Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants » révolutionnent les connaissances a... Page 1 of 2
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Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants »
révolutionnent les connaissances actuelles
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Des gastéropodes (1) de grande taille (jusqu'à 7 cm) datant seulement de 1 million d'années
après la plus grande crise d'extinction de tous les temps, la crise permo-triassique (2), ont été
découverts par un chercheur du laboratoire Biogéosciences (CNRS/Université de Bourgogne)
en collaboration avec des collègues allemands, américains et suisses. Ces spécimens
remettent en cause l'existence d'un effet « Lilliput » entraînant une diminution de la taille de
ces organismes pendant plusieurs millions d'années après cette crise d'extinction. Ces
résultats, publiés dans le numéro de février 2010 de la revue Geology, bouleversent les
conceptions des paléontologues sur la dynamique évolutive et le fonctionnement de la
biosphère après une crise d'extinction de masse.
L'histoire de la vie sur Terre est ponctuée de nombreuses crises d'extinctions, brèves périodes
de forte diminution de la biodiversité, suivies de phases de reconquêtes de la biosphère,
correspondant à la diversification des espèces qui ont survécu. Au cours des 540 derniers
millions d'années, une vingtaine de crises plus ou moins intenses se sont ainsi succédées. La
plus dévastatrice d'entre elles s'est déroulée il y a 252,6 millions d'années avec une violence
encore aujourd'hui inégalée : la crise permo-triassique qui décima plus de 90% des espèces
marines alors existantes.
Suite à une telle crise, les conditions environnementales sont sévèrement perturbées : baisse
de l'oxygénation des océans, empoisonnement des eaux, compétition accrue, effondrement
des chaînes alimentaires, etc. Jusqu'à présent, il était admis qu'en réponse à ces
perturbations, certains organismes marins tels que les gastéropodes ou les bivalves étaient
atteints par une réduction drastique de leur taille, pendant et après la crise. Il fallait ensuite
attendre plusieurs millions d'années pour que ces organismes recouvrent des tailles
comparables à celles d'avant la crise. C'est ce que les scientifiques appellent l' «effet Lilliput »
en référence au fabuleux voyage de Gulliver (3) qui s'échoua sur l'île éponyme où tous les
individus, les Lilliputiens, étaient de petite taille.
Une équipe internationale de paléontologues français, allemands, américains et suisses vient
de découvrir des fossiles de gastéropodes de grande taille datés seulement de 1 million
d'années après la crise permo-triassique. Ces chercheurs se consacrent depuis plusieurs
années à l'étude de la reconquête qui suit l'extinction de masse permo-triasique. En
concentrant leurs efforts sur des affleurements de l'Utah datés du début du Trias inférieur mais
encore non-étudiés en détail, ils ont mis à jour des spécimens de gastéropodes exceptionnels,
jusqu'à 7 cm, que l'on peut qualifier de « géants » en comparaison de ceux généralement
retrouvés possédant une taille inférieure à 1 cm. L'étude complémentaire de ces nouvelles
faunes de gastéropodes indique aussi qu'elles ne sont pas plus petites que des faunes plus
âgées ou que les faunes actuelles.
Cette découverte réfute donc l'existence d'un effet Lilliput chez les gastéropodes pendant la
majeure partie du Trias inférieur, ou du moins indique que son importance a été surestimée.
De façon surprenante, la présence de ces gastéropodes de grande taille coïncide aussi avec
une reconquête explosive du domaine océanique par certains organismes comme les
ammonites (4, 5). Ces différents événements suggèrent ainsi que la restructuration des
écosystèmes marins était déjà bien engagée seulement un million d'années après la crise, ce
qui est extrêmement rapide après une crise d'une telle ampleur.
Les scientifiques vont poursuivre l'étude des fossiles découverts dans ce gisement de l'Utah à
la recherche d'autres espèces, comme les bivalves, pour vérifier ces nouvelles données. Mais
ces travaux permettent déjà de penser que les paléontologues vont devoir réviser leurs
estimations concernant l'impact immédiat et à long terme des crises d'extinction sur les
espèces.
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22/02/2010
Grandes crises d'extinction : des fossiles « géants » révolutionnent les connaissances a... Page 2 of 2
© A. Brayard/J. Thomas
Gastéropodes de grande taille retrouvés dans des sédiments marins de l'Utah datés de
seulement ~1 million d'années après l'extinction de masse Permien-Trias. La barre d'échelle
représente 1cm.
Cette image est disponible à la photothèque du CNRS, [email protected]
© A. Brayard
Affleurement fossilifère de l'Utah où ont été découverts les gastéropodes de grande taille
datés du Trias inférieur. On peut aussi y reconnaître des ammonoïdes et des bivalves.
Cette image est disponible à la photothèque du CNRS, [email protected]
Notes :
(1) Les gastéropodes concernés par cette étude sont des mollusques vivants sur les fonds
marins apparentés par exemple aux escargots terrestres actuels.
(2) La crise permo-triassique, du nom des deux périodes géologiques qui l'encadrent, le
Permien (299 – 252,6 M.a.) et le Trias (252,6 – 201,6 M.a.), est la plus grande extinction de
masse jamais documentée. Elle marque la fin de l'ère Primaire, ou Paléozoïque, et le début de
l'ère Secondaire, ou Mésozoïque.
(3) Les Voyages de Gulliver écrit par J. Swift au 18ème siècle.
(4) Les ammonoïdes sont des mollusques céphalopodes nageurs apparentés aux nautiles,
seiches et calmars actuels. Munies d'une coquille externe, elles disparaissent des océans du
globe en même temps que les dinosaures, il y a 65 millions d'années, après avoir été un
élément majeur des faunes marines durant près de 400 millions d'années.
(5) Voir en complément Brayard et al. 2009. Science 235 : 1118-1121 et le communiqué de
presse associé : Consulter le site web
Références :
Brayard A., Nützel A., Stephen D.A., Bylund K.G., Jenks J. and Bucher H. 2010. Gastropod
evidence against the Early Triassic Lilliput effect. Geology, 38 (2): 147-150.
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http://www.conservation-nature.fr/article5.php?id=9
22/02/2010
http://www.cite-sciences.fr/francais/ala_cite/science_actualites/sitesac...
Des fossiles géants qui en disent long…
Des gastéropodes de grande taille (jusqu’à 7 cm), retrouvés* dans des sédiments marins de l’Utah
(États-Unis) et datant de 1 million d’années après la grande phase d’extinction de masse permotriassique**, remettent en cause la théorie d’une diminution de la taille des êtres vivants, appelée « effet
Lilliput », qui, pensait-on jusqu’à présent, durait plusieurs millions d’années après chaque crise.
1 sur 1
17/02/2010 9:14 AM
'Giant' Fossils Change Views on Extinction Events - Anthropologists ar...
1 sur 2
http://news.softpedia.com/news/Giant-Fossils-Change-Views-on-Extinc...
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February 13th, 2010, 00:00 GMT
'Giant' Fossils Change Views on Extinction
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Jurassic Extinction
Scientists working on analyzing fossils of gastropods found to be dating just one million years after the
Permian-Triassic extinction event were puzzled to discover specimens that were up to seven
centimeters in size. The P-T boundary was the largest event of the five extinctions, leading to more
than 90 percent of all species going extinct some 252.6 million years ago. Anthropologists and
paleontologists know that any such event triggers the “Lilliput Effect,” which means that species grow
smaller in size, so as to adapt to the new, post-apocalyptic environment. Under this theory, the new
findings make no sense.
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A group of scientists from France, Germany,
Switzerland and the United States says that the new fossils call into
question whether the Effect is actually founded in reality of not.
Previously, experts believed that postcrisis biota tended to get a
reduced size for at least several millions of years, after which time they
were indeed expected to grow in size again. But evolutionary dynamics
apparently work by other dynamics than the ones existing theories
proposed. Biospheres also appear to be functioning quite differently
than predicted, AlphaGalileo reports.
Details of the new investigation appear in the February issue of the
esteemed journal Geology. The findings are all the more baffling since
the fossils were found to be dating around the time of the P-T
boundary, which destroyed most living things on Earth with a level of
brutality that had never been equaled before or since. The two main
implications of this are that either the importance of the Lilliput Effect
has been gravely exaggerated, or that it did not exist in gastropods
during the major part of the Early Triassic. Generally, this class of
creatures, which includes snails, grows to be only about one centimeter
in length, therefore finding the giants really doesn't make any sense.
At about the same time, around 251 million years ago, the reconquest of the seas appears to have been well underway. In
addition to the gastropods, the researchers also found signs that other organisms, such as ammonites, were also replicating
fast. These organisms are free-swimming cephalopod mollusks with external shells, which are similar to the modern nautilus,
cuttlefish and squid. They were wiped out of existence during the K-T extinction event, more than 65 million years ago. This
was the same devastation that killed off the dinosaurs.
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04/03/2010 10:04 AM
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Un chercheur Dijonnais sort de sa coquille aux Etats-Unis...!
Les politiques se bousculent en Bourgogne...!
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15/02/2010 12:29 PM
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Un chercheur Dijonnais sort de sa coquille aux
Etats-Unis...!
Des fossiles de gastéropodes géants de 7 à 10 centimetres
disparus il y a 250 millions d'années... C'est la découverte
effectuée par un chercheur dijonnais aux Etats Unis... Cette
découverte remet en cause bien des théories scientifiques sur la
croissance des espèces... Ecoutez le reportage de Pierre Loriaux
Les politiques se bousculent en Bourgogne...!
Au fur et à mesure qu'on approche du premier tour des
régionales -le 21 mars prochain- on voit de plus en plus de
politiques de tout bord dans notre région... Aujourd'hui MarieGeorge Buffet, secrétaire nationale du Parti Communiste organise
une réunion publique à Chalon-sur-Saône... C'est à partir de
18H00 salle du Clos Bourguignon, rue de Belfort...
Christian Estrosi ministre chargé de l'Industrie est lui aussi en
Saône-et-Loire cet après-midi... avec au menu une visite du pôle
nucléaire bourguignon à Chalon et une visite de l'entreprise
Turbine Casting au Creusot... Christian Estrosi doit par ailleurs
animer une réunion publique à partir de 19H00 à la salle des
fêtes de Blanzy. Il s'agit de soutenir les listes UMP / Nouveau
Centre conduite dans la région par François Sauvadet...
Les régionales on en parle aussi ce soir avec
notre invité politique...
Le Vert Philippe Hervieu sera de 18H45 à 19H00 aux côtés
d'Arnaud Bousquet... Il nous dira pourquoi, contrairement à
2004, les Verts ne sont pas dès le 1er tour avec le Parti Socialiste
de François Patriat...
L'association beaunoise pour l'hébergement
des errants recherche des bénévoles…!
Reportage
La Gentiane Bleue emmène
depuis 20 ans les Dijonnais
au ski...!
par Victor Guilbert
15 Février 2010
Ce train TER, part de Dijon
tous les week-end durant
l'hiver direction la station
de ski de Metabief dans le
Doubs. Et avant de monter
à bord mieux vaut réserver
car c'est souvent complet
dès le début de semaine...
Mathieu Sapin, B.D héroïque
à tête de chou...!
par Arnaud Bousquet
15 Février 2010
Un dijonnais dans les
coulisses d'un film
évènement en ce début
d'année 2010... Le
dessinateur Mathieu Sapin
qui a suivi le tournage de
"Gainsbourg, vie héroïque"
vient de sortir une bande
dessinée de 400 pages...
Elle s'appelle "Tête de
Chou, journal d'un
tournage"...
Leur local qui s'appelle le "Refuge" dispose d'une capacité
d'accueil de 6 lits destinés aux SDF... Il est ouvert tous les jours
de 18h30 à 19h30 jusqu'au 30 Avril… Et il faut évidemment des
bénévoles tous les jours pour les accueillir.
Permettre aux handicapés pauvres de vivre
chez eux...
Le Conseil général de Saône-et-Loire souhaite encourager le
maintien à domicile des personnes handicapées aux revenus
modestes... Pour accompagner les travaux d'adaptation de leur
logement… l'installation d'un ascenseur ou d'une salle de bains
adaptée... il est possible d'obtenir des prêts à taux zéro… 55
familles de Saône-et-Loire en ont déjà bénéficié...
Rugby: le Stade Dijonnais bat massy, peut-être
une victoire pour rien...!
C'est un match en retard de la 13ème journée de fédérale 1, les
Dijonnais se sont imposés 28 / 25 au terme d'un match à 2
visages... avec tout d'abord une équipe dijonnaise conquérante
inscrivant 3 essais dans les 25 premières minutes puis une
équipe dijonnaise qui a du mal à faire le break... Avec cette
victoire poussive -sans bonus offensif- les Dijonnais pourraient
bien être privés définitivement d'une participation au trophée
Jean-Prat... Trophée qui correspond en fait aux plays-offs du
championnat. Par ailleurs la saison prochaine les dirigeants du
club dijonnais qui veulent s'attacher les services d'un entraineur
professionnel vont se séparer de leur entraineur actuel Eddy
Joliveau... Celui-çi a en effet refusé ce poste.
15/02/2010 12:29 PM
Effetto Lilliput: ipotesi da rivedere - Science Backstage
1 sur 2
http://sciencebackstage.blogosfere.it/2010/03/effetto-lilliput-ipotesi-da-...
Science Backstage
Dietro le quinte della ricerca
MAR 10
29
Effetto Lilliput: ipotesi da rivedere
Pubblicato da Gianluigi Filippelli alle 10:02 in Evoluzione, News
Gasteropodi(1) di grandi dimensioni (sui 7 cm) di circa 1 milione di anni dopo la più
grande estinzione di massa di tutti i tempi (di estinzioni di massa ne parla anche Aldo
Piombino), quella del Permiano-Triassico(2), sono stati scoperti da un gruppo di ricerca
internazionale costituito da ricercatori francesi dal Laboratoire Biogéosciences del CNRS
presso l'Università di Borgogna, insieme con colleghi tedeschi, americani, svizzeri.
Questa scoperta mette in dubbio l'esistenza di un effetto Lilliput, ovvero la riduzione
delle dimensioni degli organismi viventi dopo l'avvento di una crisi, normalmente
estesa su un arco di diversi milioni di anni.
I risultati del gruppo di ricerca, pubblicati a fine febbraio su Geology, hanno drasticamente cambiato le attuali idee dei
paleontologi riguardo le dinamiche evoluzionistiche e il modo in cui funziona la biosfera dopo una estinzione di massa.
La storia della vita sulla Terra è stata costellata da numerose estinzioni di massa, brevi periodi durante i quali la
biodiversità si è considerevolmente ridotta, seguiti da fasi di riconquista della biosfera, corrispondenti con la
diversificazione delle specie sopravvissute. Negli ultimi 540 milioni di anni, si sono succedute una ventina di estinzioni
di massa, di varia intensità. La più devastante di queste, quella del Permiano-Triassico (PT), ha decimato più del 90% delle
specie marine esistenti a quel tempo, il tutto 252,6 milioni di anni fa con una violenza che finora non ha eguali.
Dopo tali eventi, le condizioni ambientali sono severamente perturbate: gli oceani
diventano meno ossigenati, le acque si avvelenano, c'è un aumento della competizione
e un collasso della catena alimentare, e via via altri effetti a catena. Finora, era
generalmente accettato che alcuni organismi marini, come gasteropodi o bivalvi,
avevano subito una drastica riduzione di dimensioni come risposta alle gravissime
perturbazioni naturali, sia durante che dopo il PT. Sono occorsi diversi milioni di anni
perché questi organismi tornassero a dimensioni paragonabili a quelle precedenti alla
crisi: è questo quello che viene comunemente chiamato effetto Lilliput, come
riferimento ai Viaggi di Gulliver, giunto ad un certo punto su un isola popolata da esseri
piccolissimi, i lillipuzziani.
La collaborazione internazionale di cui sopra, guidata dal CNRS, ha recentemente
scoperto dei fossili di gasteropodi decisamente grandi di circa 1 milione di anni più tardi
rispetto all'evento PT. I ricercatori hanno passato diversi anni studiando la fase di
riconquista seguita alla PT. Concentrando i loro sforzi su alcuni fossili trovati nello Utah
e datati Triassico Inferiore, che non erano ancora stati studiati in dettaglio, hanno
scoperto alcuni esemplari di gasteropodi eccezionalmente lunghi, fino a 7 cm, rispetto a quelli generalmente scoperti, in
media non più grandi di 1 cm.
Studi complementari su questi nuovi gasteropodi indicano che non sono più piccoli dei più vecchi o di quelli attuali. Questa
scoperta, dunque, rigetta l'esistenza di un effetto Lilliput per i gasteropodi durante la maggior parte del Triassico Inferiore
o, almeno, suggerisce che la sua importanza è stata sovrastimata. Abbastanza sorprendente, la presenza di questi grandi
gasteropodi coincide anche con una riconquista esplosiva dell'oceano da parte degli ammoniti(3). Insieme, questi eventi
suggeriscono che la ristrutturazione dell'ecosistema marino era già ben avviata dopo appena un milione di anni dopo il PT,
un tempo molto breve dopo un'estinzione di massa di quella intensità.
I ricercatori hanno programmato il prosieguo dello studio sui fossili scoperti nello Utah mentre cercano altre specie e
gruppi, come i bivalvi, per confermare questi nuovi dati. Comunque, queste scoperte suggeriscono la necessità di
ripensare all'impatto a breve e lungo termine delle estinzioni di massa sulle specie.
(1) I gasteropodi oggetto dello studio sono molluschi vissuti sui fondali marini e sono parenti, ad esempio, delle attuali
lumache terrestri.
(2) L'estinzione di massa del Permiano-Triassico, così detta dalle due ere geologiche che sono state coinvolte, il Permiano
e il Trissico, è la più grande estinzione di massa mai documentata. Ha segnato la fine dell'era Paleozoica e l'inizio di quella
Mesozoica.
31/03/2010 12:08 PM
Effetto Lilliput: ipotesi da rivedere - Science Backstage
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http://sciencebackstage.blogosfere.it/2010/03/effetto-lilliput-ipotesi-da-...
(3) Gli ammoniti, parenti degli attuali molluschi, come seppie e calamari, sono cefalopodi con una serie di gusci esterni.
Scomparvero dagli oceani nello stesso periodo dei dinosauri, 65 milioni di anni fa, dopo essere stati i più diffusi abitatori
marini per 400 milioni di anni. Per approfondire, vedi anche Brayard et al. 2009. Science 235: 1118-1121.
(da Mass Extinctions: 'Giant' Fossils Are Revolutionizing Current Thinking - segnalazione via Fabristol con riferimento ad
articolo sul Corriere)
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